La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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09 oktober 1917
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s.n. 1917, 09 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hm52f7m85b/
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fVSarcU 9 Octobra IQST JOURNAL QUOTIDIEN — JL,e Numéro : iS Centimes «-»•• n, v^.-rxr^TArvt.'i'- ->g-r e*ï m-_CgfB3*£>3±. -I-, imaA-ftAtr. -n^.SayA5t&</a^!itM.on=ffitfci3^CJJl«gM^aBaMSauamfj|)i^bl^at^«fi 4' Arftfééï N* IÔ43 f»n«X 0€S ABONNEMENTS & mois (octob., novemb., déeemb.), lr. 11.4-D; 2 mois (oct., nor.), <r. 7 60; 1 mois (oct.), tr. 3.80. Les dsmanda cCabonnrmeni toni reçue* cxclusi-Veulent par les bureaux et le* 'acteurt des postes. •• Le4 réclamation* gonoérnant k* abonnement* doivent tire adressée* inclusivement au* bureaux ie posté* ADSIBISTRATIOS El atOACTIOR . SI, SSoniagsfc-aux-SÎQi-bos-Peïaaèrfes. QI'UXOUAS. LA BELGIQUE PK!X iCK ANNORCSS Petites annonces, k ligne, (r. 0.7S. — Réclames avant les annonças, 1* ligne, fr. 1.7S. — Corps âxi journal, la lires, lr. 7.5®.— Fmiis divers, la li^ne, fr. 5.09. — ftéoroloffie, la ligne, fr. S.5Q. — C!oin des Eleveurs, Ir li^ne, fer. D.8&. Bureaux «te 8 à 17 heures. Direction ei feMaisiratlm : ë«j; '/? w Vft "W1 JOG. (SORZSSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,163° jour ds gu©rr© ! Bien à signaler. — —« L'ASTRE JPJk-I.IT La rovue <Tlie Brltish Citizen *nd E^mpfr» W orker > fait autorité dars las milieux travsâî-lutôi militants anglais. Danô seia num.'ro du 1er sepftcmbr- dernier, «lie pulftie la lettre suivante, adresa'0 à sa rédaction par un lecteur, et qui est symptomatiqu© de l'opinion- que les ouvriers anglais profèrent à l'égard de fifcîl i-1 ->yd Gcprge : — L© gouvternjament actuel a-t-il la cOndiance du peuple anglais ? Bien cerHalncar.eut nom. Lorsque l'actuel Premier prit il y a huit moto, les r-nés du pouvoir» dans uu concert d'ccla-tiiit-s £an£aicsr le peupla était etiu-ltin à c(roino qu'on était à la ViCiiïe d'un événement extruor-dînaiie : aurjou-rdl'hui, il est d«,u de coiHîtafcT quo iVi. Lloyd George ne vaut ni plus ni moin» quo -Vu Aequith. Nous avons échangé la colleption d'h 's.t n'.s et de temporisateurs qu© présidait celui-ci contre la Lttnde de braillards «t d'hurluherlup que nK<no celii-là. Je n'ai aucune envie de jouer les Ce^-eaudre, n'ayant pas re u des dieux le don de prophétie; mais il est " certain que les actes du cabinet actuel nV-vieillent aucutno co infirme© d^ns Je oxur des populations. Il a mal début-- et a contiuu/é plus ruai encore. Nous lui avons dû d'abord la majoration inutil-' du tarif des. chemina de fer, suite do vol légal dont sont vie-tunes 40,000 voyageurs de coinpnerce et qui r -d'uit leurs familles à la misère. Depuis, nous avons pataugé dans le chiaos alimentaire de lord De von port dont la d-mission, fut 1© seul acte vraiment remarquable et lui valut d'ailleu: s lo titre de vicomte. Après quoi s'est joiur^e la farco du .service national, avec son somptueux gaspillago c',es deniers ptuiblLce et e«s innombrables misères. Ajoutez à, tout cela les troubles en lilande, le traitement lamentable de nos invalides et la nomination d'étrangers, qjui n'ont «u à prendre quo lu. peine de changer de nom, aux postes de contrôleurs des importations, etc. Pour le bouquet, on nous a r serv''1 le < cas Hender-Son >. Comment s'étonner, après cela, quie le pays ait perdu confiajnc© en un président du Conseil dont la politique a de tels aboutissants ? Jo connais bien le vieux dicton, qui conseille de ne pas changer de chevaux au moment de passer la riyijre. Nous l'avons suivi une Cois d'jà, ce conscil, et nous ne nous en somtmea pas bien trouvais. Allond-nous recommencer à 1? suivra ? Pour ma purt, je di3 que si Ion petit Changer de ministres &una passer par l'omâreuSe crfjii^a-tion d'une ♦ lo tion g.'nt'ral;;, le peuple applaudira au changement eu. se disant c^ue sans aucun do tue notre situation ne pourra tfcvenir en tout ces plus incertaine ni i>ire qju elle n'est. > il y a cinq semaines que ces lignes cffi't pa:u; les dispositions de l'opinion populaire à l'ug&rd de Mi. LJoyd George ne sp sont manileutmLeat pas améliorées dopuis. JS2ST JLMEFtlGnjE Loîidre.% 8 octobre : 0;i maiidie do San :prancisco que 1 opinion publique dans dô Far-West s'émeut dio ia fiucç^sion rapide do plusieurs assassinats às peisomialités en vue ; ces meurtres seraient moûvisi par l'opposition, énergique des victimes à ia politique belliqueuse d'à président Wilson. Paxani les victimes, on eitJ le leader- socialiste Jeffrie^ quii a é.fô trouvé assassiné dans sa maison, et Tom Larcins, iG président bien connu dûs asso. ciations paciiistes. De la Nouvelle-Orléans., on signale aussi plusieurs assassinats politiques et la rumeur prend de plus en plus con&istmce que l'on Sa trouve en prése-ice d'une organisation en règle ayant pour bmt de supprimer l<es cSiefs du mouvement ea faveur de la paix. Les eonateaira Lev/is et Sbone, pacifistes en vue, ont reçu des leiirce de menaces de mort. . Paris, 7 octobre : On mande de New-York aux journaux que MM. Catteli et Dana, professeurs l PUniverslifcé do Columbia et pacif.stes no toires, ont été forcés de démissionner pa] le conseil d'administration pour avoir, en ô!ôpit de mises en demeure répétées, poursuivi leur propagande pacifiste. Londres, 7 octobre ; On m&nde de New - York au ,,Daily Mail'' : U ambassadeur japonais 51. Ijii fait pu blier que 1 interprétation donnée à son récent discours par les journaux américains, qui lui ont fait dire qu'il avait annoncé f adoption de la doctrine de Monroô par le Japon est de nature à induire en erreur. L< Japon ^ a simplement; pris l'engagement de ne pas vio'er les droits de la Chine et d'observer le principe de la politique commerciale de la porte ouverte, et l'on sait qu< la doctrine do Monroô ne comporte pas, de la part des Etats-Unis, une garantie ana. log'ue en ^ ce qui concerne l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud. M. Ijli a ajouté qu'en faisant cette rectification il n'entendait' mettre en question ni spontanément nj par ordre, la politique des Etats-Unis, don! on est Certain dg pouvoir toujours attendre une attitude loyale à l'égard Ses autres nations. » 41 » Buenos-Ate, 8 octobre : Le gouvernement a- ordonné aux compa-gnies de chemins 4e fer d'assurer les services indispensables avec l aide des machinistes de l'armée et de la marine. La guspre sous-mar>fsi@ Marseille, 7 octobre ; La rniit du 6 octobre, à l'entrée du port de Marseille, le vapeur ,,Miquelgn" venant du Ilavre, est entié en collision aveo 5b paqueljgt „Balkane". Le „Miquelea" a été coupé en deux et a immédiatement coulé. L-c-3 naufragés ont été recueillis par le ,,Balkane". * * + Christiania, 7 octobre : La flotte marchande norvégienne s'est ac-crue de 12,000 tonnes ot a perdu 84,00(1 tonnes : son tonnage total actuel ea* de 2,126,000 tonnes représentées par 3,265 navires.— _■ L'expansion maritime du Japon L'empire du Soleil-Levant, tout en liant son soit a celui des deux grands groupes de belligérants, n'a pris qu'une faible part à la guerre mondiale. U a compris que les événements qui bouleversent Complètement la vie industrielle et commerciale des grands Etats européens constituent une excellente occasion de donner a sa propre activité économique un essor d'autant plus considé-r ■'-e,^ qu'il peut s'épanouir librement sans connaître ics entraves de la concurrence u-i angère. La prodigieuse activité des Japo-iirtH S est dirigé© dès le début vers Fooéan : ci tique, dont la supprématie fascine cHe-p,^s ce longues années les etxpamsiomiistes n:pj>ons. Ils ont réussi à affermir et à étaoi- w^af^mtÊBrr^ —"mrr—r— «tf"■ .-m dre leur influence m Chine, dans le snxi-ouest cfc l'Asie et dans les Indes-Néerlandaises; do plus, ils on! imposé les importations et la navigation japonaise aua groupes insulaires d'Austi-alie et, finalement, ils ont acquis uiie grande influence dajns l'Amérique du Nord. Lorsque, vers la fin de 1914, le seul armement américain qui entretenait un service régulier entre l'Amérique du Nord et l'Asie arrêta co trafic, les Japonais s'apptrop/rièrent sans tarder cette voie maritime. Depuis le commencement de la guerre, les armements japonais oni mis en service 300,000 tonnes de nouvelles constructions. a?fâctce3 au trafic entre le Ja_ pon et l'Amérique. L'énergie inlassable des Japonais est élo-quemment caractérisée par le fait quô 1 armement Tokio-Ki shen-Kaisha a installé dans le voisinage Tokio de grandis enantiors navals réservés à la construction de va-peurs rapides,' destinés au trafio de l'océan Pacifique; ces na.vire|s auront un tonnage et une vitesse qui ne sont égalés que par les vapeurs rapides naviguant entre l'Europe et l'Amérique. Le premier de ces nouveaux navires, le „San Francisco Maru", aura une lcmgueur de 104 mètres atteindra unie vitesse de 23 nœuds. Il sera suivi par trois navires du m£me type, qui ne seront pas seulement les plus grands et les plus rapides construits jusqu'à présent sur des chantiers japonais, mais encore les plus rapides du monde, comme il n'en avait été construit auparavant qu'eu Angleterre, en Allemagne et en France. Cos réalisations prouvent surabondamment quelle énergie 1e Japon compte déployer pour frayer la route à s m commerce et à son émigration en Amérique. Les événements de Russie Berne, 7 octobre : ; On inandp de Pétrogracî aux journaux que, le 4 octobre, la flo;te russe de la mer Noire s'est une fois de plus mutinée j elle exige la conclusion d'un armistice sur tous les fronts. « . # ¥ Stockholm, 7 octobre : Un journal sibérien annonce que, l'ex-fa_ mille impériale russe se fixera dans le couvent d'Abanad, distant de 20 railles die To-holsk. » e * Paris, 8 octobre : Du „Temps" : — On pourrait Croir^ que devant la patrie en danger toutes les rivalités personnelles disparaissent parmi les chefs de la révolution russe- Pourtant, cette règle salutaire semble subir une exception : si noua sommes bien informés, la. position du gouvernement russe est rendue plus difficile par l'animositô personnelle qu9 M. Toîiernof, exministre de l'agriculture, a vouée à M. Ke-reneki.M. Tchernof, plus âgé que M. Kerenski, est entrai dans la révolution avec une réputation plus ancienne et un plus gros bagage d'écrits socialistes. 11 s'aitandait probablement à être le chef du parti ' socialiste révolutionnaire, efc par là même le clief du gouvernement. Ayant élaboré à l'ombre des bibliothèques un programme de socialisme agraire, il s'attendait à personnifier en Bussie l'immense force de la démocratie rurale qu'il avait entrevue dans bas r&ves de théoricien. Ces espérances lui ont échappé jusqu'ici. Il s'en est vengé, parfois, en inspirant des polémiques a&sez^ désobligeantes pour ses alliés. Il tache main tenant, par les voies obliques qui lui si>nt familières, de renverser M. Kerenski et de monter au pouvoir. C'e sont là, sous l'étiquette démocratique, des jeux de prince et des intrigues de cour. Il y aurait vraiment mieux à . faire. * * m Pétrograd, 7 octobre : A 3 heures de l'après-midi, sous la présidence de M. Kerenski, lo gouvernement a délibéré avec les délégués du Congrès démocratique et les représentants des partis bourgeois. La discussion a- amené un accord complet sur toutes les questions. M. Kerenski, en levant la séance, a déclaré que le gouvernement était décidé à constituer immédiatement un cabine; qui sera en mesure d;'exécuter le programme arrêté-« ° * 1 Pétrogradl 7 octobre : Les membres! du gouvernement ont, bous la présidence de M. Kerenski, conféré de-puis vendredi à 5 heures de l'après-midi jusque samedi à 3 heures du matin, avec des industriels de Moscou, des délégués du Congrès démocratique et des chefs du parti des Cadets. Cette conférence a abouti à un accord sur la formation drun ministère de coalition. o « Pêtrograd, 7 octobre ? Le Parlement avant la lettre s'est réuni à I hôtel de ville. Il a élu bon pr-Si d'Oint, M. Tcheàdse, e son bureau, qui sa compose de dix membres, parmi lesquels deux anciens ministres, MM. Awkj>eutie£ et Tchernof, ej, deux maximajistes, MM. Trotzlcy et Kamemof. Le président ayant proposé d'ouvrir la discussion sur le rapport de la Commission chargée de l'examen £e question du ' pouvoir gouvernemental, M. Ze-retedli a déposé une motion demandant la discussion de ce rapport en séance secrète : sa motion a été adoptée par 105 voix contre 70. Au oourS d,e la séance secrète, M. Zer€L teflli a exposé ce qui s'était pa&sé dans la conférence que les membres du gouvernement ont eue avec les délégués du Congrès démocratique, des industriels de Moscou, et) du parti des Cadets. On s'y est mis prompte. ment d'accord sur toutes ies questions, sauf sur celle de la responsabilité du Cabinet vis-à-vis du Parlement préliminaire, qui a souieyé de vives discussions. Uno transaction est alors intervenue : le Parlement préliminaire sera convoqué officiellement par le gouvernement; il aura le droit d'interpeller le gouvernement, qui sera tenu de lui répondre; ie gouvernement ne sera pas responsable au point do vue du droit ni formellement vis-à-vis du Parlement préliminaire, mais il admet qu'aucun Cabinet ne pourra prétendre se maintenir S'il n'a pas 'a confiance du Parlement. o * * Pétrograd, 7 octobre : Le Comité de grève djes ckemin))ts a décidé d'échelonner la grève en petits paquets. Ce sont tout d'abord les trains à longue distance qui seront supprimes; les trains locaux circuleront jusqu'au 10 octobre. Si le gouvernement nô cède pas, le Comité suspendra le transport des vivres . et mâme ensuite l'approvisionnement des fronts. * * • Pétrograd1, 7 ©ctobre : Le Comité exécutif du Soviet a décidé à l'unanimité eonrgjjuer J30"0£. Ie _2_n0^tar Ixre un deuxième Congrès de tous le* c?élA- 1 gu's ouvriers, soldats et paysans. Lo Soviet a voté une résolution invitant le ministre c£o la guerre à rétablir immédiatement dan* l'armée le droit de faire de la propagande politique et à y garantir un traitement égaA aux membres cfe tous les partis. • ♦ » Eel3ingtoi#, 6 octobre! : La Diète vient d'être saisie du te-:te ofh. ciel de deux projets de loi visan» l'un b, proclamation de la république en Finlande, L'autre les relations entre kv Russie et la Finlande. Le premie" est du ressort de la Diète; le second devra être soumis ■ à 1 approbation de l'Assemblée constituante russe. Aux termes du premier, le pouvoir législatif sera exercé par la Diète le pouvoir exécutif par le président ds la République, moyennant la collaboration d'un Connût! dJ'Etat. Le présidait entrera en fonctions le 28 avril; il exéreô/a en temps de paix la commandement supérieur dss forces armées finlandaises ; il réglera avec le gouverner ment russe la question des relations de la Finlande aveo la Russie, il nommera les ministres. Le service mifiitairQ sera obligatoire et général et les élections se feront au suffrage universel. Le deuxième projet de loi concerne les re-ations avec la Russie. L/uni on de la Finlande avec celle-ci est maintenue, mais la Finlande a une Constitution propre, un gouvernement propre e« un pouvoir" législatif et exécutif indépendant. La question de la guerre et de la paix est commune aux deux pays et la décision les engage tous deux : cette décision sera prise conformément _ à la charte constitutionneiie rua se- La RuSfeie conclura des traités aveo des. Etats étrangers, saua qu'elle cède à cet- égard ses droits à la Finlande. , * ♦ Copenhague, 8 octobre : Le journal finlandais ,,Th6mi3'' annonce lfiariesaaitâon aux Eit^-Unis de 4,000 Finnois qui refusaient de se laisser enrôler dans l'armée américaine et leur incorpora-tion de force après une condamnation à six mois de prison. Ils ont fait vainement valoir pour leur défense qu'en Finlande ils ne sont pas astreints au service militaire. Ils soiat toutefois injustement frappés et l'opinion publique demande que des démarches soient faites àupros du gouvernement des Etats-Unis pour obtenir leur libération.La presse commente abondamment celte nouvelle. Bien entend^ U ne peut, y être question que de Finlandais non encore naturalisés Américains; ils sont d'ailleurs danjs le m£me cas que des émigrés de pays neutres non naturalisés, des Espagnols notamment et desf Scandinaves, dont Pin corporation de force dans l'armée a soulevé dans leur pays des protestations. Leur sibuation toutefois Se complique du fait que ~ la Russie étant l'alliée des Etats-Unils il semblerait assez naturel qu'ils fussent incorpoiés dana P année américaine en formation- Or, c'est précisément ce que les Finnois ooin|ktiti:-nt en préfendanit qu'iils ne sont pas sujets russes,x le seul lien qui les unit à l'ancien Empire moscovite étant la peirsotrime du tsar dont ils dépendaient exclustivemelnt. Le Tsar étant déchu et son empire comme tel n'existant plus, la Finlande se oonpidère comme libérée et réclame d'ailleurs son indépendance. 1/union de la Finlande t\< la Russie date d'un s ècle; elle découlait d'une union personnelle qui faisait du Tsar, en. mêmï temps que l'empereur de toutes les Russie?, le grand-duc de Fin-ande, mais laissait les habitants du girand-duch-j exempts du service militaire en Russie. Lorsque fait entreprise en 1911, sous Nicolas II, l'eeuvre de la russification à outrance de toutes les nationalités étrangère composant l'Empii-e — osuvre conduite avec une énergie farouche par le fameux Kou-ropatkine — on commença par abolir l'armée autonome que ia Finlande avait oi g<a-nisée, armée nationale et indépendante de l'armée russe. L'oukase qui la licenciail ne date que du 23 février 1912. Dejpuis lors, sons divers prétextes, le gjouvernemeni russe établit des garnisons russes en Finlande pour avoir la haute main sur lr pays, mais les Finnois ne furent pas astreints à participer à la guerre actuel \ pas m&me financièrement. S'appuyant sur k principe des nationalités que patronnent è la fois l'Entente et le président Wilson, le-Fmaandais ne manqueront pas de r£clamei des Aili^s la reconnaissance cHe l'indépendance de la Finlande, et du gouvernemer.l des Etats-Unis un décret les1 exemptant dt prendre part à la guerre. « # * Londres, 8 octobre : On t légraphie d Odessa au ,,Times'; ç[Uf la Conférence des représentants de quarante peuples différents haletant l'Empire russe s'est ouverte pour étudier principalement 1< moyen d'obtenir, pour chacun de ces peuples, l'autonomie sous un système fédéral. Ce Congrès doit traiter aussi diverses Questions abstraites rattachées au principe général de l'autonomie. ———— A. LE "PAPE El LA PAIX Milan, 8 octobre : On mande do Londres au ,,Corriere délia Serai'' que le Vatican n'a accompagné d'aucun document nouveau- la transmission au gouvernement britannique des réponses de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie à la note du Pape. * * * Berne, 8 octobre : Les journaux annoncent que le gouvernement britannique vient d'accuser r'ception de3 réponses de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie à la note du Pape, réponses qui lui avaient été transmises purement et simplement par le Vatican. * « Rome, 8 octobre : On a reçu un tract des catholiques anglais où est publiée la récente note du Pape 1 accompagnée d'un vigoureux commentaire mettant en pleine lumière les propositions ponti icales. Le cardinal Bourne en a écrit ia préface, où il est dit que rien n'eût pu étonner davantage que la légèreté avec Laquelle des journaux anglais respectables ont attribué à la note l'inspiration d'une influence aile mande ou autrichienne. — Cette opinion, dit-il, esê basée sur de faux préjugés ou sur de bas soupçons. Quiconque a lo privilège de connaître Benoit XV ne peut hésiter à qualifier d'absurde une telle supposition. On pourra accepter ou non les propositions de la note, mais il e>i impossible de mettre en doute la spontanéité de son origine et son autorité Ceaa suffit pour lui mériter Aa considération de tous ceux qui désirent pne paix prompte. î°§îa «Ltoa&ta" PETITES NOUVELLES LES AUTO-GÀHONS BELGES EN RUSSIE. Noua liaor.s 4ans le < ÏXe S*éelo > : — Quo devieu&ent au milieu du < tourbillon rus^e >, lee Yolonrtaires belges du dorp» de' fcuto-oajuc-ns t Leuf-s feu^lcs,— iy*aibre cS'«n%x «IV sont en Frimrti ou en Auglettirr^,— n'en ont plus de nouvelle» depuis de® mois. BLWs nixfi font rSîiiartjuer, en outre, que depuis d#utï ano, ccS soldats n'ont pu obtenir le moilu»lro oong'ô vt qu'il n'est pes possible do leur expôd^r u» colis sans en pc^or le port. Noue croywus po;> vciir Ou-mptcr «ur le ministère do la gnarre potTf rassurer au plus tôt cc6 parents, dosnt on do \ii:e l'inqul tude- LES OFFICIERS BELGES MARIES. L© < XXe Siècle > demande pour les ofticiers mariés et pères de fa-m»81e. sinon une augjn^eiv tat-ion de traitement, unP indiemna^é par enfamt. < Is'ous r'pétous cette demalmle, dit-Il, la ch-Tt croissante de la v*e rendant plus lourds les soucis matcrtel® dtes officies ayant des charge® d® famille. Il y a là une situation tout particulièrement dilflcilo et fcntéreo^aute. No^ venions aveo plaisir le b'atfice de cette) mesure -ctctaiàu aux souS-oKiciers marina et pères de fiamiUe. > MOYENS DE DEFENSE. Ainsi donc, la meilleure d'fenfio iinagîni'e jua-qu'ici contre les sous-marins conti.-:to dans les nuoges artificiels. Quand un b&timent quoicoavquo se voit l'objet de. la poursuite d'un BufcD.ersiblé ;car souvent on est torpillé avant d'avoir riea deviné) il produit aussitôt une sorte do nnafc.e couvrant au loin la mer et, dans lequel ce di6-*ii»ulant, il a qul4que chance d'échapper à. l'en-neiui. Il y a là éviiemment une belle découverte et qui fait honneur aux. chimistes, bien que lo procédé ou plutôt Bon principe soit r<®oure]#S uon des Gtocb, nsaia de certains côphclopode-., qui 1 emploient depuis des milliers et des milliers do siècles. Chacun sait, eu effet, coumnx:nt ia 2«icle. lorsqu'elle se sent en danger, ripand dfer. b l'eau mie maaijèr« do bouteille d'encre cachée dans son organisme ; à la faveur du nuaj:e noir forint autour à'eie, la bfto a toute fe.ci.it-' de se dérober aux attestes de ses asee.Plants. H nous a fallu l'extrême civilisation dont nous ccoi. statons ks prouves dans celte guerro, pour êgiv-ler l'ingj-niot^bâ de ces êtres a£irur> taxant inférieurs...Ce ni'e^t d'ailleurs pas le seul ea» dans lequel lo gr'-nie humain se borne t imiter le mye-t'rlefux instinct des animaux, dont les manifestations, eucore mal connues, dépassent l'imagination. On peut dire que tous les procédas mis en annre par le progrès le pin-? nouveau, dans cette guerre abominable, ont été d'abord d couverts p 'r les bHes. On en revient aux armui-e3 de nf til, dont on avait d«''jà. r adopté le ces jue : la bour-guignotie. Or, ces armures qui nous reportent au i.V>yen-âge, fuâSent.ell.s d'acier toi' dan tr ivai l ' par un Cellini, ne poumon t jannais vafoir la carapace d'une «orevi-fee ou d'un crabe, doi t les t guanents ont une foires de résistance sans put-reille.lXi re-^te, les animaux < pour de vrai >, comsi;*, dise# t les enfapîs, ne sont pas les «'Suis que nous ayons tmltis, singi'e plagi s. Les ooœfijait-tants d aujourd'hui font aussi concurrence aub: drageins de la [Fable, lesquels jetaient feu et Oai;u;i.eS et dont la mu lia empesté faisa't tout mourir aux alentours. Les lancfe flammes ei lee gaz; aaphjTciar.ts r'elisent Ces imaginations, trCs appiroximaiives du car il semble île plus en plus probable que le® dragons des l'gendes n-sont qu'un soiuvenir des grands sauriens, des Kvar.is terriblei5 des dinosaures, dont quelques individus peuvent avoir perdur. assez; pour a voix effrayé les premiers hommes. Ainsi nc/tr© progrèe nous ramène aux animalit s des âges préhistoriques... Mais le^ seaitii: e.:ts qui fotnt persiv -rcr dans la guerre ne sont-ils pas plus dignes des temps géologiques que de l'ère chrétienne? COMMENT REjMiPLACER LE FROMENT ? De < Matin > de" Paris publie un article sui la quoetion du pain, où il s'occupe, eu px se :• < de la disette de froment qui menace la I r^nco des substituants de cette c, rûa'e et des d^.n^er: quo pr sentent ce.rtaine d'entre eux. Voici c< qu il éjerit notamment h ce Sujet : — 11 faut de touto n Cqssi^ Suppléer au dè fi.it du froment par l'introduction ç»?.ns noti'e ali me t ..tion d'autres gpraine®. notamment ©n c© qu: eonc©i-ue itv fabrication! dju pain. L© prole&s(ju] iY.aurel (do Toulouse) a duns unj s ii® d'v tu o-expcSo son opinion sur le choix à faire jparïn: ce» graines. Ses rechex-chcs condiâ ont à 1 aiop. tion, parmi les suco-'idan^s du fnomen-ij, du sei gle, du sarrasin, d)u sorgho, du miilet et du riz Do nombi.oux c!;ejr ;heuas s© sont ef'oro s de préciser les avantages ou les inconvénients qui pour, raient r sulter de l'ueage de cer^iîfcis gr;ilnes ; :© fromens présenltant pur les autres ©Va-les i( douhiLe avantage d© pos^-der un© vaUjur mu ri t'v© supérieure et une moindre fréquemds d'altération, est d'un remplacement difficile. Devant 1î di œ-sitri cré.e par 1 état de nos r écites, il es' indispensabde d© prend; e des pr'cautior.s. Il fat? so souvenir, en eifet, que le seiy.lo p^ut Être dai> giereux. Il est, dans une cerliainje n-^uxe^ irrt tant pour l'intestin et son altération par t'ergjoi ■le eei^lle (relativement fréquente^, peuk lo rentlr< tré3 dangsrsutx. On pteut conjure des travaux du professeur Pouchet <jue les scigiles r'cents el ftalcheaoent coup's sont ce "b&ubcoiup les pto&j ilangejreux, et que l'ait<!(ration' par lo vidiliSsek ment est la règle pour beaucoup de prindi ©i actifs ou toxiques- des végétaux en particuilei pour ceux qui ge rapprochent des g3ucasij)ee el - des oaponinos. L'emploi de seigles noniveautx el fraîchement coupés sont de beaucoup les plus d'une form© particulière d'entérite, la dysenterie 1 dès moissonneurs. Il ©st ègjaleanent un© des ca,uees ! des épidf ïuiee d'ergotisme. Il résuit© de ces fai>= qu© l'emploi du seigle demande des piv-cautions , et mie «urveiliance particuiiôron-ent st; ietja. On doit en tout cas limiter au seigle vieilli l'emploi d© ce;.:© céréale. L'orge- Mon que moi e fr^quentment 1 s'e, demande aussi à, être fur\o--lée. La surveillance des sncj-idan-'s du fronv ni 1 n© doit pas nous faire oublier cello de Otfta oé. r«-ale : Li rouill© et la cario l angunllette, paj-a. si;© animal fréquent dans les ami»'©3 huanides, sont faoilenient reconnus. J^ais il est irkitepon sable surtout de n'user qu© de pain, très cuit, la cuisson très poniss e supprimant d'une fagooi pour ainsi dire complète les dangers qui peuvent l'éselor iio la présence dans la faifcn® dTiv?ïu,o et de nielle. > DEPECHES .DIVERSES Genève, 8 octobre : La ,,Kevue Militaire suisso" vient, de pu blier dans sun numero de septembre uni correspondance belge, dont 1 auteur s'oc cupe, enue autres choses, du réoent remia-niemout ministériel. KpinglOnS au passa-g ces réflexions, dit lo „XXe Siècle'' : — Le bruit avait été répandu que, proii tant du mouvement actuel, lo gouvernemen avait décidé de se ,,ooatracter'1* sur lui-même, de restreindre le nombre dies%porie feoilles. Peu de Belges auraient eu r i:oi de se plaindre d'une mesure aussi justifiée-Malheureusement, l'événement ne se mble nul lement- confirmer cet espoir. Au contraire il est question & la création d'un mim'.s îère nouveau ! Nous en manquons, para-'t il... Evidemment-, au grû des mi i-1 r âbles. * * o Pari?, 8 octobre : La grève générale des ouvriers des transports a- été décidée la nuit dernière. Un cer tain nombre d'autobus sont restés en service. Le secrétair® de ia- Bourse du travaj; déclare que la grève sera probablement ter minée lundi, si les Compagnies accepten les exigences des gréviste». Une délégation, dirigée par M. Gùinciiard président de la Fédération des ouvriers! de; transports, s'est rendue auprès de M. Pain-levé.Il résulte des rapports de la police qu* 3,000 employés des Compagnies d'omnibus sont en grève. Des incidents se Sont pro duits dans quelques dépôts. COMMUNIQUES OFFICIELS Comajuaitjaé» des Pui«saa£«s Ccatra!«s. Berlin, 8 ocîobre. — Officiel de ce midi : j Théâtre de la guerre à l'Ouest• e Armées du feld-maréchal prince héritier .Ruppreclit de Bavière : Ri r, en Flandre, depuis midi jusqu'au soir, les opérations sont devenues beau- . coup plus actives entre le bois d'Hou. ( ihouîst et la route Menin-Ypres. Un violent ' Teu roulant a précéda des attaques ]>arti«èies que les Anglaib ont dirigées contre quelque» 1 secteurs du front de combat. Ixs troupes J d: assa-ut mises en ligne par l'ennemi n'ont réussi à avancer sur aucun point» Notre action de défense les a immobilisées daos le champ d'entonnoirs. aimées du prinoe héritier allemand : Des deux côtés de la route Lâon-Sois- 1 sons, duel d artillerie très violent entre le pont de l'Ailette et le haut plateau situé i an sud de Pargny. Le soir, plusieurs compagnie» françaises on* pris lofîensive près ; do Y aux ai lion; elles ont été. repoussées par notre feu. , A l'est de la Meuse, un violent feu a été dirigé sur nos positions et sur le terrain 1 siin^ derrière elles, entre Samogneux et Be-zonvaux.Au sud-ouest de Beaumont, T efficacité, du Teu de notre artillerie a enrayé une attaque 1 que préparaient Français. Sur le th'vitre de la guerre à' l'Est et. sur \ U front en Macédoine, pas d'opération im- ; portante à signaler. * fr * i Berlin, 8 octobre. — Ofdciel d'hier Soir : Eu Flandre, entre Langemarck et Zonne-beke, la lut;e d'artillerie a augmenté d'in-tensioé jusqu'en fin de "ournée. Sur les au-trefl fronts d armée, rien d'essentiel. v Berlin, 7 octobre. — Omc.el : Dans la mer du Nord, nos sous-marins ont. nouvellement coulé cinq vapeurs, dont ( crois fiu-ent torpillés au milieu de convois puissamment protégés!. Des deux autres, l'un était armé. * * » , Vienne, § octobre. — Officie! a hier : Très de Sereth, dans la 'Bucoviae, l'oa-nomi a attaqué hier, à la suite d'une vio-le.ite préparation d artillerie. Itepoussé, près de &an t-Onulrv, par notre fou, il a et.', près de WascliKoutz, mis en fuite par la-contre-attaque de troupes a-ustro-hongroises et allemandes. Front italien. Dans le secteur du monte San Gabriel e, hier, les Italiens s'en sont tenus à des attaques partielles, restées sans résultat. Sur la Costa-bella, des détachements de montagnards ont pénétré dans les tranchées enne-mies, cù. ilb ont capturé 21 bersa-gl'ierg. Front des Balkans. Rien de nouveau. * * * ,. . -, Sofia,, 7 octobre. — OUiciel : En Macédoine, sur tout le front, _ faible activité de l'arJUerie, un peu plusi violente à l'est de Prcspa-, dans la régionp do la Moglena et à l'ouest du lac de Doiran. fciur le front en Roumanie, près do Mah-mudie, fusillades. A proximité de Tulcea, violente canonnade. * * * . . , Constaintinople, G octobre. Officier : Sur le front du Caucase, au centre, la nuit- du 4 au 5 octobre, -un coup de main tenté par un assez fort détachement en-nemi a échoué sous notre feu. Sur 1e front de Diala, une opération exécutée par un détachement ennemi, fort Je cinq escadrons, appuyés par de 1 artillerie, n'a pu se développer sous le feu de dos batteries. Sur les autres fronts, pas d'ôvenement particulier à signalei*. « * * _. . . Constanvinop'c, 7 octobre- — Orficicl : Sur I ■ front du Caucase, sur l'aile droite, quelques enga^em^nte ertre patrouilles, qui se sont termines en notre faveur. Sur ^e front du Sinai, dans la région de Gaza, canonnades réciproques et activité plus grande <7es patrouilles. Un officier et-un sergCnt-major anglais ont été ? faits prisonniers.Sur le front de Diala, notre artillerie a efficacement bombardé des campements de troupes établis par l'ennemi dans des villes. Sur les autres fronts, pas d'événement essentiel à signaler- * Berlin, 7 octobre. — Officieux : Le 6 octevro, les An.-li.i3 n'ont pu reprendre leurs attaqués d'infanterie. L© _ duel d'ariillorie a gt'méralOment diminué d'intensité sur le front en Frandr. La r -gion «ttoée au nord du canal d© Nieuport al lo secteur Poelcai>o!le-Zonneb©ke ont (.•i.'. pris sous un violent feu int^raititteot. Mlalgr'1 les succès minimes <t purement locaux qui leur ont coût ' de si énormes sacrifices sangflants, les Anglais clierchent à repi-cseuter la deituiiro ba-taillj en Flandre comme leur plus grand© victoire depuis la bataille de la Marne- Lin rf'gard je*/> sur la cari» suifit pofur démontrer cl irr& i\'ent 1'uc,hce complet d® léurs dlerniei"S gigantesques efforts. La conquête d© terrain, qui n'est qu'un champ d'entonJnoirs boulevei-s'i par 1® f©u roulant et un nombre de prisonniers absolument minime en proportion de I'élendue e^ de l'am pleur de l'attaque, voilà- à- quoi s© r 'suffi© cette si grande victoire que les Anglais annoncent à leui propre peuple et au monde. En Axtoi's ©t dans la r-gion de Saint-Quentin, l'activité d© l'artillerie o'cet démontré ©n certains endroits où elle a pronojie'1- de violente® attaques isol< tes. Do mém® en Chotmpeigne, nos poeitions situ'es dp-:.s la région de SounÊn ont été ptria.s dans la journ/« sous un feu ennemi plus violent. Au nord-ouesi de Tahure, noue avons re-poussé par contr©-attaqu© une patrouille ennemi© qui avait momentanément p>'métr>A dans nos ligne*. Luns la r^giion à 1 oit do Samogneux le duel . d'artilj|jrie s'icat étendu et la canonnade est nvStio resti'o vkdent© pej intermittence pendant la nuit. Sut lo théâtre <?© la guerre h l'Est, au# sud i du Sereth, l'ennemi a attaqué aprîs un violent feu d'artillerie qui a dure une Loire nos posi5 ticxns comprises enire le Sertet-h et Saint-Omifry contre lesquelles il a lancô de^ forces importantes L appuy 'es par des tanks. Cette attaque a ' t '■ re. pouss © et l'ennemi, qui avait momeujt xnv'acent p^-- Ur'tré dans nos lippes, en a < t'' © puis'. Dfes pri-i sonnieis sont rest s entre nos moins* Nos positions à c©. endroit sont netlsement en notre pouvoir»& ' Communiqués des armées alliées Pari? 7 octobre. — Officiel de 3 heures ; Activité de, deux artilleries dans le secteur Vauxaillon-Laft'aux-ITurtebise (Jt sur la rive droite de la Meuse, notamment au nord «le la cjte 344 e: vers Bezxmvaux. En Champagne, nous avons repoussé hier, en fia de journée, un fort coup de main dirigé sur nos tranchées de la ferme Navarin. L'ennemi a subi des pertes sensibles et laissé des prisonniers entre nos mains sans obtenir le moindre résultat. Rien à signaler sur le reste du front. • * Y . Paris, 7 octobre. — Officiel de 11 heures : Aucune action d'infanterie au cours de > la journée. La lutte d'artillerie est devenue ; par moments violente en Belgique, eu di-■ vers points du front de l'Aisne et sur la riTe uroitt i"e la Meuse Paris, 6 octobre. — Officiel de l'armée 'Orient : Activité assez sérieuse de l'artillerie sur a front du Vardar, au nord do Wonastir t dans la r%ioo des lacs. ♦ * * Londïei, C oetobre. — Officiel : Sur le front de bataille, 1'artalleîrie eune-aio a éfcô plus active, mais l'infanterie al-emaiide n'a pas exécuté d'opérations. Une entative d'afc^que dirigée contre nos tranchées établies au sud de Hollebeke a été epoussée par nos fusillades et le feu de los mitrailleuses. Des troupes du Pays de ïalLe& ont attaqué avec succès le fruut en-le'mi au sud-est de Gkmzeaucouro 6n bom-iardant les abris et en iniligeant des per-es aux troupes qui s'y tenaient. Notre artillerie a été active toute la jour-îée sur lo front de bataille. L;artillerie en-lemio a principalement d rigé ses attaques outre nos nouvelles positions établies sur a crete des hauteurs &ituees au sud de 3i*ooâseinde II n'y a pas eu de -conîre-at-aque.Au cours des cbraiia.es vin^t - q<ia<]re teures, nous avons encore far.t 3»o prisonU Liers- feur le reste du front britannique, rren d!e >articulicr à signaler. Le 5 octobre, le temps ©st resté variable, -e vent soufflant en t»mpête, les opérations tériennes ont continué à être difficiles, s'éacunoins, nos aviateurs ont efficacement •epérè le tir de noire artillerie et pris de îombreux clichés. Dis champs d'aviation smemis, établis dans le district dp Lille, mt été bombardés. Les gares de "Weitrosa-)eke, d'Iseghem, de Born et de Courtrai >nt- été attaquées dans la journée. Ces deux lerriiers points ont da nouveau été attaqués a nuit eb arrosés de plus de deux tjnnôà i'explosifs. Les aviateurs ennemis ont été ictifs diins le seoteair de combat. Quatre ivions ennemis ont été descendus et trois autres, désempares, forças à atterrir. Cinq le nos appareils manquent à l'appel. Rome, 6 octobre- — Officiel : Dans la vallée de Daone (Chiesa), des détachements ennemis, appuyés par le feu ie renforts venant derrière eux, ont- tenté i attaquer nos retranchements; ils ont été repoussas. Sur le haut plateau de Bains1 zza, au nord de Vippaoco et d^ms le secteur du Dosso Faiti (Ka-rU), vioiCnt duel d'artillerie. Au sud de Podlaka, nos patrouille^ ont "fait quelques prisonniers. * * ♦ Pêtronrad, 6 octol>re. — Officiel : Sur le l'ront septentrional, diuis la direction de R%a, de petits détachements ennemis ont tenté de. nous attaquer dans la région de Skel, au nord de la route de Ples-iiow et. à lo>t de Lemberg; ib. ont ('té ie-poussrcs par nos fusillades et notre canonnade. - Le 4 octobre, à l lierre do Fapr-s-midi, trente avions ennemis ont attaqué la \ilîe de Halicz ; ils ont lancé des bombes, qui ont fait autant de victimes parmi la population civile que parmi les troupes. Sur le front à 1 ouest, au sud-ouest et eu Roumanie, fusillades et. opérations de reconnaissance.Sur le front du Caucase, rien d'important à signaler. Dépêches Diverses Paris, 8 octobre : Un conlit a éclaté entre lo personnel et le3 direciaous du métropolitain, dee Omnibus et des Tramways Nord-^ua. Les d .l gués des syndicats ont- voté un ordre du jour menaçant de decr^ter la grève générale si ies exigences du personnel ne sont pas acceptées. l^o su: v ice ordinaire Continue sur ia plupart tics lignes. Pas d incident. * * * Bordeaux, 7 octobre : Le Congrès #ooiau-rj s'est réuni aujour-d hui, sous ia pr^siaeuce de M. Renaudel. La cliscussion gcueraié sera close lundi. =» Rome, 7 octobre : Il résulte d-js chifli-cs publiés par le gou-vernemient italien sur le produit- de la récolte de 1917 que la r-col e de froment S 03fc élevée à 38 miuions de doubles quintaux (chiffre normal i 4-^ mUions), cel.e du seigle et de i avoine eutseiaii.de à 2*7 millions (chiffre normal : 3.5 millions), celle des haricots à 3-b millions (chiffre normal : 4.6 millions). La récolte dos pcmnv?s de terre est aussi resue au-dessous du clii:fro normal de 16 millions de doubles quintaux. Par contre, la récolte du riz atteint le chiffre de 1 aunte précédente, c es:-à-dire 3.3 minions de doubles quintaux. « * * Milan, 8 octobre : Les compagnies de chemins de fer italiennes utilisent pour le chauffage des machines des Lgnitcs, des aggloméras, de la sciure de bois, des_ déchets de cendres, des balles de riz et des résidus d oblives. Des gisements de lignite ont été découverts en Calabre et en Basilica-te. * ■» « Paris, 8 octobre On écrit de Saloniqùa à l'Agence Ha va 3 que le ministre des communications grec est arrivé afin de s'occuper des mesures à prendre pour la reconstruction suivant le plan des villes modernes de la ville détruite. On ne regardera pas aux frais; 2o ingénieurs projettent des plans actuellement, Berlin, 8 octobre : Le Chancelier de l'Empire est parti dimanche soir pour le front de l'Ouesu » rte # Amsterdam, 7 octobre : Le Bureau de correspondance annonce officiellement fju'un accord de principe 6£i intervenu entre tes délégués néerlandais e) allemands au 6Ujet de l'importation du charbon et de la réglementation d'autres questions économiques. Les accords seront soumis à la ratification des deux gouvernements. Dans 1 entretemps, des mesures friront prises pour que tes importation» die combustible allemand puissent eommencet immédiatement. c • * La Haye, 7 octobre s > Lo masque d'habitations s'esifc aggravé & La Hfiys wi point qu» des locaux de cafés restaurants ont du ^tue aiménagéa pour y loger des familles sans abri. * a » Stockholm, 7 octobre : Au cours des manœuvres d'automnë vfe l'armée suédoise, qui ont lieu - actuellement dans la région forestière de Sanaland, les aviateurs ont joué un rOle fort importent1. Ils ont prouvé par leur activit', qui a donné d'excellents résultats, que dans l'armée suédoise aussi, on attache la pltrâ grande attention au développement de la quatri^ae or*®.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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