La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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10 oktober 1917
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s.n. 1917, 10 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9zh3v/
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JVîercrsdi 10 Octobre I9I7 JOURTSTAL QUOTIDIEN — Ï$uinér6~~i 15 Centimes 4* Année. in* 1044 PRIX OES A80NNEWIENT9 8 mois (octob., novcmh., décemb.), fr. 11.40; 2raois (oct., ûot.), Ir. 7,60; 1 mois (ocL), lr. 3.0O. Lca Umundea d'abonnement sont rtçue* exclusi-9t»ient par les bureaux et les facteur» des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent tu-i cuirassées «xclfistvement aux bureaux de poste. AOfflimSTRATlON n RlDACTlOa. 151, r.Sontanne-aux-Horbos-Potagèrosi Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annoncést la ligne, (r. 0.76. — RtcXame* avant les annonces, la ligne, ir. 1.75. — Corpu du journal, la ligne, Ir. 7.50«— Faits divers, la ligne, ir. C.30. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.53. — Coin des Eleveursf la ligno, lr. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administraiiori : WVfi111™ JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR Aujourd'hui : SIX pages. LA GUERRE I,164" jour de guerre Bien à signaler. — Uns interview do M. Raîhenau II. Walter Katlienau, directeui do la A.-E.-C-, la fameuse Ocmpagn e Générais fffâectrioitô de Berlin, a accordJ une enlro-tuo au t>r lîeck, rédacteur en chef du „Ber. nar Tageblatt'. Les déclarations du grand industriel étant d'ordre général, nou3 oroyoïi. qu'il h cïï pas sans intérêt do les repro-tttire. A Bon interlocuteur qui lui dsm;uule ce qu'il faut penser du bruit suivant lequel l'Allemagne aurait épuisé son stock (.0 cuivre, il lui répond que ce bruit 110 repose sur aucun fondement. _ Voua n'Etes pas, dut-il, sans savoir que nous avoua fondu les cloches de nombre tpesrtises. (Ja no lut pas dans le but de nous procurer uu cuivre, mais bien de l'éutin. Toutes les classes de la population nous ont apporté des masses considérables do ouivre. .Nous n'eu sommes pus encore dépourvus, comme vous avez pu vous eu assurer en voyant les armatures do cuivre des portières et do l'intérieur da nos wagons de chemin de fer. Je me vous parlerai d'ailleurs pus des combinaisons metaL liques inventées p&r la science allemande et qui font parfaitemrnt notre affaire. Puis - je vous demander comment Toua envisagez l'hiver qui approche au point de vue de l'alimentation 1 — 3e répondrai à votre question en vous brossant! un petit 'tableau : Imaginez dix personnes réunies autour d'uiie table ^ sur laquelle so trouve un, plat de dix tartines. Chacun y trouve son compte et satisfait 8011 appétit. Si même il n'y avait que huit tartines, on! ne pourrait pas dire que les dix mangeurs sont déjà à la portion congrue s'ils no le disent pas eux-mCmes. Si le nombre de tartines so trouve réduit à six, on apercevra déjà du mécontentement, sans que pour cela l'on puisse dire qu'ils souffrait de la faim, ni surtout qu'ils sont en proie aux affres Ù3 la famine.Assurément, 3% no sonts pas satisfaits, mais ils s'inclineront devant l'inévitable. II en ira de môme chez nous cet hiver. Personne n'y connaîtra véritablement les souffrances do la faim. — Comment se présente l'alimentation dô la classe ouvrière ? — Dans des conditions on no peut plus favorablc-s. Il no faut pas oublier qu'en ce moment nombre d'ouvriers touchent des sa»-laii\j de '2 mark par heure, que dans maints anénages le père, la mère et les gosses rapportent des sommjos assez élevées, et que s'il y a des jours où leur cuisine est plutôt maigre, par contre il y en a d'autres w ils se rattrappent largement. — Croyez-vous que l'Autriche puisse te. nir jusqu'au bout 1 — Dans cet'e question délicate, chaque pays 6'est t'-ré d'affaire à sa. manière. On peut (lire qu'aucun pays n'aurait pu* supporter ces dures épreuves si elles lui étaient tombées dessus à l'improviste* Mais comme elles sont venues lentement, nous avons eu le temps do nous y habituer et présent les plus terribles sont passées, pour 1 -Autriche comme pour nous. Quand on laisse •omber un. morceau do glace, elle se brise en mille morceaux, mais quand on place cette mémo glace dans una i>rcsse, elle supporte un pouls considérable sans se briser. — Comment envisagez-vous les espérances de paix ? — L'Entente a commis une grosso faute. Quand nous avons; fait notre première offre ce paix, elle aurait dû se dire: ,, Ce qu'on m'offre, es* vraiment peu, mais allons-y toujours et voyons ce qui suivra !" Elle se repentira amèrement d'avoir repoussé brutalement notro proposition, et sa responsabilité sera lourde, car sa situation militaire n'est pas de telle nature qu'elle pulssQ repousser la main qu'on lui tend. Notre situation à nous, au contraire, est devenue beaucoup meilleure et s'améliorera encore avant peu. Un© autre faute de la France, c'est d'être enirce en guerre uniquement pour la cause de l'Alsace-Lorraine, un but qu'elle n'atteindra jamais- — Nous autres;, citoyens suisses, nous connaissons mieux les aspirations du peuple français, que vous, sujets de l'Empire, ^ui vivez en dehors de leur contact, nous savons qu'il est quasiment impossible au gouvernement français de songer à conclura la paix, s'il doit se présenter devant le peuple les mains vides. Estnce que l'Allemagne ne pourrait donc pas trouver quelque chose à offrir en pâture à*la vanité nationale française 'i Déjà Napoléon. III avait songé à réunir la (Belgique à la France. Esr~ce que cet.e question, à tout le moins, en ce qui concerne la Wallonie, n'a pas encore été examinée 1 r— Je ne crois pas que du côté de l'Allemagne on ait déjà tûté le terrain en Franco pour savoir si elle &a contenterait1, lo cas échéant, de la partie wallonne da la Belgique- Mais, pour ma part, je crois bien que la France refuser ait, le cadeau : elle pourrait s étrangler on voulant avaler l,e morceau, car elle se trouverait en oooilit ^ixoct avec l'Angleterre. — Quelle impression a fait sur le peuple allemand le rojet de la deuxième offre lie paix ¥ — Nous avons tendu une seoonde fois la main à nos ennemis, et au ljLeu de l'accepter, ils nous ont frappés. Le résultat en a été qu'ils ont considérablement renforcé l'influence de ceux qui chez nous rêvent d'annexions et exigent des conditions de paix draconiennes. Ceci est d-'aileurs très compréhensible, et il nous sera très difficile do calmer l'effervescence populaire, toutefois, la ferme volonté de tenir jusqu'au bout a été chez nous considérablement ren-îoic'e, et c'est là le bon côté de l'affaire. La France a énormément souffert. L'Allemagne aussi a été ravagée dans ses lointaines provinces orientales, mais le sol do la Franco est bouleversé et détruit jusque loin derrière les lignes dut front. L'agriculture chôme, leâ bras manquent. La, France sortira de la guerre tellement affaiblie qu'elle ne sera plus qu'une puissance de deuxième rang. ( — Et l'Angleterre t — L'Angleterre a perdfu déjà la moitié de son commerce au profit de l'Amérique et du Japon. Les Etats-Unis étendent oha-que jour davantage leur action- dans l'Aîné, rinue du Sud et quand la guerre sera enfin terminée, les Anglais y trouveront tous leurs {>ostes occupés. L'Angleterre se trouve sous la dépendance des Etats-Unis au point qu'elle deviendra une sorte de province américaine et perdra la suprématie de la mer. Ce qui en tout cas ne fait pas le moindre doute, c'est qu'elle d£ C^tta guerre avec ua crédit et un pre?tJgo considérablement amoindris. — Quelle est votre opinion quant à la durée de la guerre ? — Lo rejet do notre secondé offre do paix no m'a laisse quo très peu d'espoir do la voir prendre fin bientôt. Nous devons continuer la lutte et nous y sommes fermement déo'dés. Le monde entier connaîtra les mi aères et les souffrances ousqu'à ce que les peuples exigent la paix. Nous, nous avons l'ait notre devoir, mais la France no veut pas démordre de l'Alsace-Lorraine. Elle s'y brisera la tête. En Franco, il no faut pa^ attendre le salut du gouvernement. Ce sera le peuple lui-même qui imposera la paix en chassant l'un après l'autre les gOu_ vernements qui se succéderont, jusqu'à ce qu'apparaisse un homme qui obéisse à ea volonté et renonce aux exigences annexionnistes. Il faudra peut-être le renversement de deux ou de trois ministères encore... — Croyez-vous que la Suisse pourra rester jusqu'à la fin en dehors du conflit 9 —' Jo l'espère, mais j'en doute un peu. Vous aussi, vous allez vous trouver dans une situation alarmante, et de certains côtés il vous sera fait des avances. N'oubliez pas, quand on vous les fera, que les belle* promesses faites avant le mariage, on oublie Souvent de les tenir. Partout eu Suisse, j'aL rencontré la meilleure volonté de rester neutre. Je souhaite que vous puissiiez lo rester, mais soyez prudents, je le répète, et tenez-vous sur vos gardes l , La guerre sous-marine Amsterdam, 8 octobre : A Zandvoort, près de Ilaarlen, tandis que le vent soufflait en tempête, une mtne a sauté à marée haute, vers 7 heures du matin, contre les quais. Le bruit do l'explosion a (té formidable. Dans un largo ra.yoni, les maisons et les hôtels ont eu leurs vitrer brisées et des luiies arrachées sous la pression do l'air. Il n'y a pas "eu de victimes. Près de Zierikzee, dix mines ont échoué samedi soir; elles n'ont pas saut0, ■ ' Amsterdam, 8 octobre : T-T! Les sociétés de navigation Nelerlantl et Eottcrdamsche Lloyd ont appris par leurs délégués ea Amérique que leurs navires en partance des Etats-Unis pour les Indes ne seront autorisés à faire du charbon do soute quo s'ils s'engagent à rappo; t3r do leur voyage une cargaison exclusivement destinée aux États-Unis, dont exceptionnelle>mont 10 p. c pourront être réservés pour les bc-uns du Cauada. * * * Berne, G octobre : De l'Agence Américaine: Contrairement à une information antérieure,^ le navire argentin „Coranalan" n'a pas été coulé par un ko us-marin allemand} 11 a fait naufrage au large de la côte d'Angleterre. Quelques matelots espagnols ont été sauves. ♦ t- & Londres, 8 octobre : Le journal „ScotchmanJ' annon^o que lo trafic total du Canal de Suez s:e>t élevé, pendant le semestre clôturé le C'û juin 1917, à 4,257,000 tonnes, contre 10,33-1,676 tonnes pendant la période correspondante do 1014, soit une diminution de trafic de plus qo moitié. » * * Londres, S octobre : On mande de Sydney à l'Agence Reuter : — Une barcasse, transportant un c;uion et plusieurs mitrailleuses et- ayant à bord un equipage composé de marins du „See-adler", a été capturé par un vapeur inconnu près d;unp llte do l'archipel Fidji. JUN JIlMIIJIÎÏQUJŒ Berlin, 8 octobre : D'après une information do source sérieuse, 152,000 hommes ont éti appelés sous les_ drapeaux aux Etats-Unis pendant le mois d'août 1917. Parmi ces hommes se trouvent 5,948 nationaux suédois résidant dans 86 différents districts. En ce moment, par ordre de M. Wi'son, tous les sujets de pays neutres habitant en Amérique sont incorporas, à moins qu'ils ne soient ea état de quitter lo pays endéans les trois mois. * * * Milan, S octobre : Le ,,S«ecolo'' prend à partie lo gouverre-ment américain à qui il reproche do n'avoir pas ^ encore déclaré jusqu'à présent la gueiTe à l'Autriche-Hongrie. Aup Etats-Unis, dit-il, on se trqmpe absolument en imaginant que l'Autriche puisse devenir un Etat fédé-ratif. D'autre part, les idées de M. "Wilson qceasionneiat un important i>r6:udice à l'Italie : les Alliés ont un* front unique, un seul but de guerre et ne doivent dono connaître qu'un, seul eimemi. ' * * * Paris, 8, octobre ; Le ,,Temps" assure qu'en Argentine la scission qui s'est produite dans le parti gouvernemental menace le pays d'une crise; aninistni-ielle qui pourrait amener une crise présidentielle. Il n'y. a pas apparence que le3 difficultés ouvrières soient bientôt r*'*o-lues. La grève des cheminots, des ouvriers I do la voirie et. des employés de tramways ! nuit énormément aux intérêts publics. Bue- i nos-Ayres n'a plus de farine que pour une semaine. Tous les jours, on procède à des ^ axresta'Uons. ; , t . i . ! Les événements «la Russie Londres, 9 octobre : On mande d« Pétxogra^ s® „Da:ly Mail" en date du S : r- Le Congrès démocratique a rayé de son ordre du jour toutes les proposiUons du gouvernement relatives à une reprise de l'offensive russî. ^ ♦ P.'tirograd, 8 octobrfl : L'instruction ouverte à ohargo da Korni-lof avance lentement. M. Kerenâki sera prochainement entendu pour la dAiaièma fois. Les cosaques de Sibiria ont envoyé à Pé-trograd dcûj: délégués q>ui fttont partie de la commission d'instruction du oaa Korni-lof : dès leur arrivée, ils ont réclamé sa liberté, prétendant qu'il ne peut être traits comme ooupable tant que sa culpabilité n'est pas établie. # » Pétrograd1, 8 octobre : La „.S'ovaïa Cliisn'' est d'avis < t:ty teuie une dictature démocratique peut sauver le W«. ^ « Pétrograd, 8 octobre : Le bulletin du gouvernement provisoire E' ^e un décret fixant le nimibre des mem-de la future Assemblée constituante, coût cinquante dislricts électoraux ont étji çrééà. Parmi les pius important dis- P%o^d, Mos cou, 19; le Caucase, 26 > Kiev, 22, et 13 bassin du Don, 11. Pétrograd, 8 octobre*: Le d'eret ordonnant les élections pour l'Assemblée constituante sera publié du 17 au 30 octobre. ^ ^ Moscou, 8 octobre : Ivos journaux sonb tous très inquiets au point do vue de la situation politique. Ils aécjarent que lo Congris démocratique tenu à Pétrograd a fourni la preuve de l'écroulement de tout l'édifice démocratique. * + + PétrogTad, 8 octobre : Do l'Agence Télégraphique : — Les journaux commentent vivement la reconstitution du Cabinet sur la base di'une coalition. Le ,,Iïietch" estime que le nouveau projet constitue la dernière tentative de sauve, tag'e de la Hussie. Son éciioe donnerait 1*3 signal d'une fête de cannibales et les partisans do Lénine s'établiraient sur le9 rui-uC3 de la grande Bussie. lj',,Istvestija", organe du Conseil dés ouvriers et soldats, constate avec satisfaction que le& milieux bourgeois chei-chesit enfin sérieusement à s'entendre avec la démocratie révolutionnaire et abandonnent leur intransigeance.Le „Babotsohaja Gazetta", journal socialiste, c-spèro que lo Parlement avant la let/iro mettra fin à l'énorme abus que constitue lo principe de l'irres-ponsabilité du pouvoir. La „Volga Naroda", organe des socialistes1 rouges, Cïtime que oe Parlement peut jouer un grand rôle. * * * Stockholm, 8 octobre : . L'évacuation de Pétrograd, qu'on avait d'abord paru vouloir mener tambour battant, commence à traîner en longueur. Le ministère du commerce a fait charger de paperasses deux navires qui sont toujours ; sur la Né va efc s'apprêtent à y passer l'hiver. Les vestibules des autres ministères sont encombrés d'immenses caisses remplies do documents qu'il est impossible de trans-fArer ailleurs. La récente augmentation constatée des prix des loyers fait prévoir l'arrivée prochaine de nombreux réfugiés du Nbrd. Bref, la population et le gouvernement semblent beaucoup plus rassurés qu'ils n'étaient quand fut annoncée l'occupation da Riga. * # Pétrograd, 8 octobre : l.o secrétariat général de rOukraine, c'est-à-dire le gouvernement autonome, adressa un appel à la population; il porte à la connaissance de toutes les autorités gouvernementales et établissements publics qu'après avoir modifié sa composition intérieure, il commence à gouverner le paya. ♦ * * Hélsingfors, 8 octobre : Le Comité général des forces de terre et, de mer de Finlande a décidé de contrôler désornmis l'action do tous les organismes du gouvernement- Il a invité le Sénat à faire connaître cette décision à la population. Le Sénat a énergiquement refusJ de taire droit à cet ta demande et a décrété t'ouvertuie d'une instruction. Des mesures seront prises pour empêcher le retour de pareilles illégalités. ♦ * * Pétrograd, 8 octobre : Le ministre do l'alimentation a avis$ le gouverneur général de Finlande que, contrairement à la promesse qu'il lui avait faite, il ne peut envoyer 1,300,000 pouds da cerèalœ en Finlande. Les difficultés de transport et le mauvais vouloir des paysans sont devenus tels qu'il sera à peino ; possible d'expédier 50 p. c. des quantités , promises. - ' DÉPÊCHES DfVESSES I.ondres, 8 octobre : On mande du front en Flandre au ,,DaiIy Mail" : —• Le brusqua changement de temps aura fatalement pour conséquence une iuterrup-tion des opérations militaires. Par l'effet des averses persistantes, le terrain s'est embourbé au point qu'il est devenu absolument impassible d'y déplacer lots pièee3 de gros calibre. Une partio des troupes coloniales françaises a été retirée de la zonja de combat et- ramenée à son quartier d'hiver dans le Midi. * » » Zurich, 9 octobre : Lo „Tagesa;nz<iger" écrit à propos delà bataille en Flandre : —« En livrant neuf batailles d'une violence inouïe et en gaspillant un amoncellement do munûtioiis dépassant toute conception1, l'armée anglaise n'a reconquis près d'Ypres qu'à peu de chose pr's lefl lignes que le* Allemands leur avaient arrachées lorsi de la bataille do cïïiq jours, du 20 au 25 avril 1915. il s'impose de faire au préalable cette constatation pour ramener à sa valeur réelle la hâte quo les Anglais mettent à dire que chacune do leurs attaques est une grande victoire. L'Agence Eoutor va. même j'usqu/à dire que la dernière bataille du 4 octobre est la plus graude victoire remporté par l'Entente depuis io, l>a-taille do la Marne : ur.e pareille fanfaro-nade oX do nature à déprécier la valeur de l'effort, assurément romarluable, dtet l'armée anglaise. Cette tactique n'a jusqu'ici donné rien qui vaille e: do môme que 1 année dernière, les Puissances Centrales pouvaient opposer à la Itftaille de La Somm0 leur cair^XLgne en Roumanie, les succès qu'elles ont remportés caHe année en Gaji-cie, en Bucovine, à Riga et à Jacobstadt so (liassent avantageusement eu égard des gains territoriaux des Auglais près d'Ypres. Cette année, comme l'année dernière, tout en tenant bon dans! leurs positions à l'Oued, les Allemands ont été capables de remporter à _ l'Est des avantages auxquels leurs ennemis n'ont rien d'équivalent à opposer. ♦ # * Pans, 8 octobre : Du ,.Journal des Débats" : — Un de nos plus graves dé/auts e«t da sous-évaluer efc de mépriser nos ennemis. Rap|/:lez-vous nos premiers communiqués officiels qui nous disaient les Allemands incapables d'opposer aucune résistance à l'arme blanche En dépréciant la valeur de sou ennemi, on déprécié du inetne coup celle do son propre effort. L'armée française sait très bien à quei adversaire elle a affaire et rien ne lui répugne autant quo les racontars qui prétendent que cet ennemi, épuisé par la faim, va êfe prochainement obligé de se rendre. Il faut avoir le courage ou pour mieux dire la loyauté de reconnaître tout haut que l'Allemand «st. un vaillant, soldat, que ie commandement supérieur allemand connaît son métier que l'armée alleimaade est et. resta ux« ar-niv e formidable. Il faut aire le® choses telles qu'elles sont-. D'aucuns nous traiteront! ^ pftiiV-ttr.ô dq p^cifisteis ou àù „(fefai.-pour avt)ir oeû haurter dq front préjugés courants et faciles : nous estimons qu'il faut aux sourds ouvrir les oreilles et aux aveugles ouvrir les yeux en leur disant la vérité." ^ ^ Paris, 7 octobre : Le Comité exécutif du partii républicain socialiste a voté, après une longue discussion, un ordre du jour de confiance à M. Pamlevé, président du Conseil des ministres, en sa qualité de membre du parti républicain socialiste, tout eu regrettant quo lo gouvernement n'ait pas nettement orienté sa politique vers la gauche, oe que les masses républicaine# attendaient impatiemment do lui. Genève, 8 octobre : On mande de Paris que M. Turmel a annoncé de nouvelles révélations sensationnelles. Son entourage doute toutefois qu'il ait des choses bion importantes' à dire. « * * Taris, 9 octobre : La Banque do France rient de mettre en circulation' un nouveau lillet de banque de vingt francs destiné à remplacer le type actuel. Une des caractéristique^ de la nouvelle coupure c*t de reproduire les traits d'un des plus illustres héros français, du chevalier -Bayard lui-mêma. * o * Berne, 9 octobre : A la séance tenue à Berne par le Conseil d'Etat, M. Ador a annoncé que les internés seront concentrés cet hiver dans un certain nombre d'hôtels do la Suisse. M. Ador a demaiidjô un supx>Tément do ravi- I taillement pour faire faco à l'alimentation \ des internés. > r « * * Milan, 9 octobre : D'après de nouvelles informations, les troubles graves qui se sont produits en Italie n'ont pu êttio réprimés partout. L'„Avanti" invite la population à orga>-niser des réunions dans toutes les villes, comme cela a 'té fait dans les provinces do i Reggio et de Florence ; de cette façon, lo gouvernement connaîtra nettament la volonté du peuple. Les ouvriers, dit en terminant l;„Avanti", doivent obtenir la fin de La guerre à tout prix. * * * Rome, S octobre : Un appol signé par quarante députés? a | été affiché à Monte Cittorio et distribue ; aux membres de la Chambre : cet appel : somme lo gouvernement de ne rien décider, en matière do politique internationale 05 d'alimentation, sans î'etroite ooRabioraiioiu du Parlement1, qui, en sa qualité de gardien des libres institutions du pays et de représentant da la volonté souveraine du peuple, a seul lo droit de décider des crises minis-t.TieUe». Le contrôle sSvère du Parlement doit s'exercer sur toutes les questions connexes à la guerre j>our garantir au pays que le® sacrifices qu'on lui demande ne bout pas consentis en vain. Les députés qui sa rallieront à ces principes sont invités à se réunir i° 6 octobre à Monte Cittorio. Le ,,Messu&ero" voit dans cette ir.anifcs-îation une conspiration 4>i masse des neu-tralisies et des giolilauiens du Parlement eu : vue do défendr6 la droit du sabotage de guerre. * * » Ilome, 8 octobre ; Lct> journaux publient un a^el adres^'i au peuple par le parti républicain; il evt : dirigé» contre l'activité du Pape et des socialistes neutralistes en faveur de la paix. Le mot ,,paix" sonne encore aujourd'hui coinmo une injure- Sans distinction, les Italiens doivent avoir une confiance absolue dans le secours matériel et moral des Etats-Unis. En terminant, le part» républicain adjure le gouvernement de publier tous, les accords conclus cnÎL-o l'Italie, de manière à couper court à toutes les calomnies. « * !» Berne, b octobre : Les journaux annoncent qu'à Turin et à Milan la situation est de nouveau très tendue. il y a pénurie de pain, do pûtes alimentaires, de r'z et de lait. Le commissaire des vivres a fait des déclarations ra^ -surantes à la lapidation. ♦ * * Vienne, 8 octobre : M. Popowitch, gouverneur de la Banque austro-hongroise, s^ra prochainement nommé ministre des finances. e >5 ♦ Stockholm, 8 octobre : • Le Roi a re.--u aujourd'hui les chefs des partis parlementaires avec leequels il avait coïiféi-é dernièrement et qui lui rapportaient les réponses de leui-s mandants.Touft se rallient au prinoipe du maintien de la ix)li-tique de neutralité indépendante et strictement impartiale qui a été suivie jusqu'ici. Lo manifeste do la droite insiste sur la nécessité do maintenir les relations commerciales avec les deux groupes belligérants.La droite ot les iibéraux, sans ee faire illusion .sur les difficultés à surmonter par un ministère die coalition, se déclarent prête à en faire partie sous certaines conditions. La droite souhaite que les partis éliminent dans la niLBure du possible toutes les questions qui les divisent. 3'illo est) d'accord pour ne pas ajourner plus longtemps qu'il n'est nécessaire la dis-fission des exigences de la gauche à l'égard d'une revision da la Constitution; elle consent à ia nomination immédiate d'une commission parlementaire chargée de rechercher de quelle manière lé droit électoral oommu-nal pourrait être réformé et remplacé par une loi assurant le sain développement des administraiions communales et le maintien du système des deux Chambres. Les libéraux demandent uns composition du ministère cui leur donne satisfaction!, le piaintien d'uru,^ politique stricte et impartiale de neutralité politique et commerciale, la revifeion consliliutiôtnnclle réclamée par la majorité de3 électeurs et- Sfiècialement. le droit de vote des femmes aux élections conn-muoales.Les socialistes déclarent qu'il faut exiger du futur ministère la stricte observation d'une neutralité absolue et impartiale, telle que le gouvernement en a proclamé à plusieurs reprise la nécessité pendant1 la guerre mondiale. Ils a.joutent que dans l'intérêt db l'union de la nation à i'ir.t rieur il s impose de faire reviser la .Constitution dans !e sen« démocratique. : PETITES NOUVELLES PAS DE ViASOOTTESt Le gou.T€rn«ment africain «st intransigeant •ur îout ce qui concerne 1 hygiène militaire. Lts troupes qui s'instruisent au ocunp ûsa Van Cojiirîl.iu<l Parle viennent de laiio d'ur.e pn attend:^ l'expérience de ceite sévérité. Elles poe-ef'xiai€f4, ceimi.e les <Jroii;pa3 britanniques, des nyascotlc^ d« plump ou dio poil, et ces comj»a-gnoije bi ou quadrupède leur ont été i-jetir's, pour inculfisanc® de propreté. tUno chèvre, unie toi-ii>e, im cophon), un renard rouge, trois pigeons, trois souri3 blanches, rix chlerie, troi3 cliats et un. lapip. ouït de la aorte expuls e tiu camp et ont pris lo chemin de l'«\il. Les ,tSa4ujt»ie»M'f apr^i avci^r uni pleur, & Sjai jait une fUiôoïk. ' ' ... CQMMUmQUÊS OFFICIELS Commimiqués des Puissances Centrales. Berlin1, 9 octobre. — Officiel do ce midi : Théâtre do la guerre à l'Ouest. Armées du fel'd maréchal prince héri-ier Rupprocht d© Bavière : En Flandre, mnlgré la tempête et la plui3, Je duel d'artillerie a été violent eu~ tro le bois d'Iîoutihujlst et Zandvoorde. Lo; •soir, l'ennemi a concentré «on action en bombardant violemment certains secteurs. Après une nuit mouvementée, la canonnade s'est transformée sur toufu lo front en feu roulant. Des deux eôtéa du chemin da fer Staden^lBoesinghe et an nord de 7a roule Mejmn-Ypres, l'infanterie anglaise a pris l'offensive. J>a bataille continue. Auprès d^B autres armées, en dehors des canonnades qui ont continué dans ta jour-née an nord-est de Soissons, il n'y a pas eu d'opération importance. Théâtre do la gncire à l'Est. Rien: d'important à signaler. Front macédonien. Grande activité de l'a.tillerie au ^ sud-ouest du lac de Doiran, dans la vallée du A'ardar, sur le Dobropolie et dans la boucle de la Czerua. • Beilin, 9 oatjjbre. — Officiel d'bier soir : Dar.s l'Ouest, sur le l'ioiit de Flandre seulement, combat d'artillerie d'inteusit-i variable. Dans l'Efct, 1-iyi d'import-ai». « Berlin, 8 octobre. — Officiel : Dans 1a zone interdite autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont encore coulé 19,500 tonne» do jauge. Parmi les navires ; détruits, il y avait lo vapeur armé anglais ..Joseph Chamberlain", transportant une cargaison de beurre, ainsi que ie vapeur armé russe „Australia", chargé de lin. * * * Vienne, 9 octobre. — Officiel d'hier : Sur les bords de l'Isonzo, l'activité de l'artillerie a &ubi une assez forte recrudescence en plusieurs endroits. Elle a pariien-lièrement augmenté d'intensité sur lo plateau do Bainsizza-lieilige Geist. 11 n'y a eu de combat d'infanterie que dans le secteur du monte San Gabrieie, où, verO mi-nuiti, 110ns avons repousse des attaques italiennes. A. part cela, pa» d'événement particulier nulle part. « * * 1 Sofia, S octobre. — Olfieicl : En Macédoine, sur différents points du front, feu de diversion, un peu plus violent des deux côt-s du lac de Doiran. Plu-s;eur?. détachements de reconnaissance emio. mis ont (-té refoulés par notre l'eu. Sur lo f l'ont en Roumanie, près do Pris-lava, canonnades. A l'est d'Isaccea, violente fusillade. » # >> Cor.stantmople, 8 octobre. — Officiel : Dans leur communiqué du 1er octobre, les Anglais annoncent avoir remporte» une victoire prés de Ramadieh. Si ces informations étaient conformes a la réalité, l ennemi ne retirerait pas £€3 troupes de l'Eu-p lira te vers Bagdad et avancerait au con-irai.e. Or, il est incontestable que les Anglais retirent leurs forces principales dans la direction de Bagdad. Bcrlim, 8 octobre. — Cf'i.îcux : Lo 7 octobre, dv.ns li matinée, nos positions établies dans lo éecteur compTU entre le hois iVllouthnlst et le ciuial de iiollebske ont «t' l>ri"os sous un. violrnt fow do divert-iou ; la canonnade s'ot cnïa.i;e tt:ndue à œlleS éo nos pofiio:.» «tiblics au nord-est (l'Ypircs. L'apr.îs-miifi. le f.-u intense de l'ennemi n'a cessi (l'aug. nivutei (ie \ ioler.ee dans la r '-gion s'.tu'e an snd-i.Bi de l'Ctanfp de Blankart, pi\s du bois d'ilout-hulst, et coiitiC nos positions 1 tablies pàs do Ghcluvclt. A ;i heures d« l'apue-midi, la c^noiu-nad© e'e-t (ranplonn 0 eu feu roulant diang la région de Passchemlcel^ et a engloh*. ausVi la , r t-,im de 1 t-ng de Blxnkart. A 5 heures de l'a.pir.fe-midi, pris de V'oolcaippcdle, une violente att.t-pio ennemie a été d'clancliée ; elle a êti ctci-j'J'-o sous notre feu do il-fenso coucentriquo. Apr*iS l'échet do leur attaque, les Anglais ont néanmoins con'inu ' leur violent feu; ils oîil bom-ijarlô a\c<i une violenco toute pflrtculière nos po.. siiips éial,]ioy dans la région do Zonnehebe. Enti<j d et 7 hcuj.-efe do l'après-midi, l'ennemi a déclanchô une fois encore de violentes attaques et de3 attaques partielles ; souvent exécutées par des tti.vpcs fortes d'un bataillon, la plupart ùe ces opérations ont «'t'1 dirigées sur tout Je iront principal de botatlle. Aux endroits où 1 ennemi avait réu?s5 à phr'trer dnus nos tranchégS il en a itô icjete par des combats de grenades à main. La plus grande partie c'«e ces attaques in-ec3srtuî>':s a échoué tfjà sous noire le a de bar- 1 ra;;e tt d* déJeiiee. A 11 heures du soir. l'en. ; nemi a de noi>\eiu lent; davancer au iiord-ouest de l'as.sohendaelc, nu moyesi de io.rt s attaques do palrcnitlJ',s Ces a'Uqucs ont aussi été rcpou=B-'e3 pair Kot; fer. et par des corps à corps, i'rès Ce rteuiel notre feu a forcé. G taidca cnnem.a h rebxou-Sîc ra]ddement clie»-nin. Lea pertes que l«s Anglais ont subi»3 au cour3 de lovrs nttatiUea iînfru.<tueusM et r''it'r'es 6ont une lois de plus extraoi dîna bernent l'levées. La nvjt. l'activiti de l'artillerie a d»minm^ par interiMit.en»'* ; eilo n'est redlevenue très ^rando que 'a 8 octobre, ù G houies du matui, centre notre 'Une établie entre Langcanarck et Zan|d>. voorde. Sur le _ front d'Arras, le feu de l'artillerie devenu p'»j*t iiuenfle des deux cûtCs d1© Lena et de Fret'iio?. Après une coairte et violente préparation û'arîûll.cxio, do for.lea ]>atrouilles ennemies ont. pri3 l'offense au sud de la Scarp® ; elles on1 t : repouss:-os en partie par notre feu de défense, part e par dos corps à corps. Outre ses pertes élevées en tuifi et en bless's, l'dn-oemi a laiss '■ un Certain nombre de prisonniers entre nos njûins. Sur le front ëe l'Aisna, nos positions établies dans l.i r'gion située du nord de' VlauxalUon au fort de affilmalson, ont ^té prises aouS un très violent feu. A 7 hleux-es du soir, une attaque partielle, exécutée par des trearpos françaises fortes d'un bataillon, a été dirigée contre notro position établie au sud de l'All Ue. Cette attaque s'e^ rapidement éeroup'e so<ua notre feu destructeur. La nuit l'artillerie ennemie est ras^e active à cet endroit. Su la rive orientale do lft ITeuse, le feu ennemi est devenu très violent depuis le Ueuve jusqu'à B«/oivfux. L'attaqua que l'ennemi pro. jotait à c*4 endroit a édô en'i'aty-éej par le feu dcs'ruct<uff concefuti'iquo que nous avons dirigé coia'j'o les masses compactes dea troupes Lian-gaisoa taDd:a quà l'est de Béthinoo^rt, iu sud de Beiumont «t dans le bois de Cjhaume, nos pctrouJles ramenaient un assez grand nombre de prisonnifi 3. Sur le théiltre da la guerro à l'Est, au nord-est de Xtfga, su nord du lac da Dryawiaty, dans la, légion de Di\vi):ielç et à. l'ouest do Luok, 1« '•a do l'artillerie cal deivonu plu3 tîolepit par iutejmitter.c#. Sur le Sfie'h ini'rieur. deux fortes pofe-onillea ennemies, après un violenlt feu d'ajtiilexio et de lance-mines, ont pria l'offai^ive prè& de Guisl«d, dons les environs des llee ; elks onX été» mûae3 en fuite par notre feu. * * *. Beilin "b octobre. — Officieux : L« haiît Oo>nniaji>leînent d« l'armé# allemand© publie l'important ehifîre des prisonnier» faits da juin à septembre sur lo front à l'iOuefit^ I4 en résulte nettement que. malgré sa tac!tâqu«J dlllett. sivJe, le fJd-jnar'chal ron Hintitenbuirg a o^tenai de très grands succès sun oe front. Pendant la p'riodie dont il s'agit, los groupea de3 arm'-isS du prince héritier Rnppaecht de Bavière, du prince héritier < allemand et du duc Ajbre-lit de Wuiteuv berg n'ont pi-a fait prisonniers moin3 do 33S officias et <Te 13,532 soldats ; en ouJxe j ils se 6ont emparé» de 41 lunc<Kuiaca et da 4&3 mi-traille;.a:'3, ainsi qu® de l oaaoiiiS a1 ie lîl m#1'** " Communiqués des armées alliées Paiis, 8 octobre. — Officiel do 3 h. : La lutte d'aitillcr-e h5est poursuivie assers vive en Belgique et sur lo front de l'Aisne. L'ennemi a tenté à diverses reprisa» d'atta. quer nos petits postes dans la. région des Boveltes, cïe Craonne et, en Champagne, d|ans les secteurs do la Main de Masi»iges et du mont- Haut. Toutes ces tentative* ont été repoussœs et nous ont permis de faire des prisonniers. Nuit calme partout ailleurs. ♦ * • Paris, 8 octobre.— Officiel de 11 b s Actions d'artillerie sur différents pointa du front, notamment en Belgique et dans la régi or.» ilurtebise- Craoune. J oui-née calme partout ai Leurs. Paris, 8 octobre. — ulïieM de l'armée d'Orient : Faible activité d'artillcria sur l'ensemble du front. Dans la rég-on de Doiran, deux raids, appuyés par 1 aviation, ont pénétré dan* les lignes bulgares et e.vécuté des (fcs-tructions. Dans la vailée du Cliumbi, le coo-tingent d'assa.ut a fait quelques prisonniers autrichiens. ♦ S Londres, 7 octobre. — Officiel : Grande activité de l'artillerie, la nuit, sur lo front d^ bataille. JSouS avons attaqué avec succès les positions allemandes établies au sud-est do Broodseinde et avons infligé des pertes à l'ennemi sur plusieurs points; en outre, nous avons fait 20 prisonniers et ca.ptur0 une mitrailleuse. Ur.e attaque tentée par l'onnemi au sud de la route Gares (?)-Connu?» a été repon^ée. Des troupes du Leicostershire ont prononcé une attaque fructueuse à l'ouest du bourg de Saint-Elie. Le temps est pluvieux ea la température a considérablement baisse. Aujourd'hui, à l'aube, l'ennemi a essayé de prendre l'offensive au sud de lïeutel; cette tentative a été brisée par notre, canonnade, nos fusillades et le feu de nos mitrailleuses. Au crépuscule, l'ennemi a pr*s •sous un violent feu de barrage un a grande partie de notre front entro Broodseinde et Hollebeke; il n'y a toutefois pas eu d'opération d'infanterie. Les deux artilleries ont été très actives aujourd'hui sur lo front de bataille. liien d'important à signaler dans les autres secteurs.1-e mauvais temps a continué à rendre très difficiles les opérations aériennes. LO G octobre, une petite observation d'artillerie a cependant- été exécutée et 1 Y* tonne d explosifs a été lanoée sur des objectifs ennemis, en f re autres sur des gares. Nos aviateurs ont exécuté des raids quand le temps ie permettait; un de nos appareils n'esti pa.i rentré. D'autre par^, un aviatour lanceur de l^ombcs, parti la nuit du 5 octobre, n'est» pas revenu de son vol. * " » Rome, 7 octobre. —■ Officiel : La uuit du 0 octobre, l'ennemi, favorisé par lo temps, a tenté d'exécuter un coup de main contre un de nos avant-postes établis dans la région de Costabella (vaille do San Pelegrino), eu essayant-, par un violent feu de barrage, de briser la résistance de celles de nos troupes qui occupaient le? tranchées et d'emp.cher la concentration et la mise eu ligne de nos renforts; nims avons rejeté les Autrichiens dans leurs positions do dstààrt. D'autres détachements, qui tentaient d exécuter des opérations analogues contre nos positions de Longerini, ont été mis en fuUe par notie feii. Au sud de Tolmino, nos bat:eries ont pris sous un violent feu de nombreuses colonnes d'automobiles en marche. Hier, à l'est de Gorz, aprîs une cou rie et erficTrce opération d'artillerie, nos détachements ont pénétré dans quelques cavernes situe es aar. les versants septentrionaux du monte San Gabrieîe et ont fait prisonnier» un officier efc 2J soldats. * Pétrograd, 7 octobi'e. — Officiel : Sur 1: front septentrional, fusillades plus impoitan'es dans le secteur de Jacobs.tadt. Sur lo front à l'ouest et sur celui du sud-ouest, fusillades. Le G octobre, à G h. % du matin, après une préparation d'artillerie, un de nos détachements a exécuté un coup de main et s'est empare de la colline et de la moitié du village de Waskoutzy, situé à 2 versées tie la ville do Sereth. Vers 1 heure, l-'en-nemi a prononcé des contre-attaques, qui ont é|e repousséos. J.e vaillant commamiiatr de régiment colonel iMîinsui-adse a été grièvement ble-:6é. Sous la violente canonnade de l'ennemi, après avoir ajouté leur opération de reconnai.s-iance, nos troupOs ont abandonné lo village do Waskoutzy et sont rentrées dans leurs tranchées de départ. Jusqu'à présent, nous avons compté 12 officiers et 750 soldats comuio prisonniers; en outre, nous nous sommas emparés de 3 mitrailleuses. Dépêches Diverses Manchester, S octobre : Le „Mancliester Guardian'' annonce que M. Lloyd George a télégraphié aux syndicats de Manchester qu'il ne prononcera paa le grand discours politicue anuonos. * t1 * Belfast, 7 octobre : En Irlande, do grandes grèves ont éclaté dars l'industrie linière. Il s'agit d'une question de salaire». • * * Londres, 7 octobre : De la „Wgfctminst«r Gazette" : — Quantité de détaillants sont dépourvus en ce moment de lard. D'nufrQ part-, il «st fort difficile d,- se procurer du thé. Dans un district très peuplé du da Londres, qui s'étend »Ur un mille oaiTé et comjpta plua de cinquante épioeries, on as p«uï trouver un gramm» do thé, «anf djans un „magasin général", où l'on débita les paquets de 1 once à raison1 da 4 psmce (fr. 0.40), soit 5 »h. 4 d- (fr. 6.75) I» livre anglaise da 400 grammes. On %tim« giaiisralement oua les épiaiers possèdent <ïu thé, mai» qi/.ls rCfiLsent da la vendre, et le mécontentement s'accroît sans oesje. ^ * l'okio, 8 ooiobio : La liste des victimes du typhon s'allonge tous les joursj quant aux dégâts matériel», ils Sont si élSvé» qu,'on ne peut eaioora eu faire qu'une évaluation approximative : an pense qu'ils s'éjcveront ù plus de 100 mil-Uons ® yen. Eien que dans la préfecture de Tokio, on oompta plus de 500 tués, 300 maisons détruites, 150,000 inondées el 200,000 personnes sans abri. Plusieurs vil-Lages des environs do Tokio sont complètement détruits. Près da Sumanur, on a trouvé SPQ cadavres.', ceux habitants ^'une î>o-île ewlosli® avec elle dans la mer-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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