La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 20 Mei. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 24 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w950g3jp1r/
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LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET REDACTION miM A | Oi IfiTl Ol PT*1 f La petite ligne. S : . . ï ! : .Tr. C.*o 31, Montagne-aux-Herbes-Potagères, BKUXELLJ53 1 Rcclamo avant les annonces . ; . . . ^.00 BUREAUX : DE 10 à 17 HEURES ANNONCES Corps du journal .' 4.00 I Faits divers . . • d.oo Jos. MORESSÊE, Directeur LE NUMÉRO : ÎO CENTIMES î Nécrologie . . . 2.00 LA GUERRE 290° jour de guerre Les hostilités ne se sont pas, le 17, étendues à de nouveaux secteurs du front dans l'Ouest. Quelques engagements sont, comme d'ordinaire, signalés dans le bois Le Prêtre, mais, hors de là, c'est exclusivement au nord d'Ypres, do La Cassée et d'Arras qu'il est possible do dire que les opérations ont eu une certaine ampleur. Encore les combats sont-ils restés trop strictement localisés pour avoir pu porter un changement appréciable dans l'ensemble de la situaj^pn. * * * Lo communiqué de Pétrograd qujj nwis avons publié hier en dernière hey£e, ne contredit en rien les indications fgéogrur o MAJÏ iO fo/M (suite Malastow au delà de la Ropa. Au delà r-jdo Malastow-, le front descendait en droite ? ligne en Hongrie jusqu'au nord de BarU L ïeld, d'où il repartait vers le sud-est ^ jus-; Jqu'à Stropko. De Stropko, il remontait lé-* |gèrement vers Mezio-Laborcz et le sud de; j Lupkow-, et, toujours sur territoire hon-a »grois, il empruntait une bande de 3 à 6 kilomètres de largeur jusqu'à 1*0 kilomètres-au nord-ouest du col d'Uszok. Là, il s'éten- j-, ;dait exclusivement en Galicie, de l'ouest £ 'vers le sud-est, en passant au nord du dit a, icol et en suivant, à 10 kilomètres au sud ,de Turka, le cours supérieur de la Strij ; •il traversait celle-ci pour atteindre le sec- a. Ùeur de Koziowa-Tulcha et s'étendte dans •les vallées do l'Orawa et de l'Opor. Enfin, ..encore plus à l'est, les adversaires se trou* tJ( / vaient en présence aux environs de Wysz-f ^ IçSSC, .près- des . sources de la' Swea. s. Actuellement,. la ligne de ...bataille en. G a-licie s'établit approximativement en suivant ^ la "San inférieure — que les Austro-Aile- ^ mands annoncent avoir traversée en plu- 01 di phiques que nous avions successivement retenues des dépêches de (Berlin et de Vienne, concernant le développement de l'offensive austro-allemande dans l'ouest do la Galicie et dans les Carpathes. En: revanche, il nous apporte la version. officielle des raisons qui ont obligé les Elusses à se replier sur la San. Cette version ne laisse pas subsister l'opinion que nous nous étions faite à cet égard — comme beaucoup de nos lecteurs sans doute — et qui attribuait le recul des Russes à la surprise causée par le brusque déchaînement d'une entreprise d'envergure dont, en dépit de la perfection des moyens d'investigation dont disposent les chefs des armées modernes, les Austro-Allemands avaient réussi à terminer les préparatifs considérables dans le plus profond mystère. Dès le milieu d'avili, nous dit la dépêche de Pétrograd, les Russes avaient été prévenus do la concentration de grandes forces ennemies — ils les estiment venues du front ouest, ce qui ne cadre pas avec l'opinion qu'on s'est faite ici des mouvements do troupes opérés vers ce front — forces suffisamment considérables pour les avoir amenés à interrompre leur tentative d'invasion de la Hongrie par les Carpathes. Depuis le milieu d'avril jusqu'au 2 mai, ils n'ont cependant pas eu le temps, de réunir des renforts capables de contenir la pression des Austro-Allemands : nous avons vu que, depuis le 2 mai, cette pression s'est exercée de façon ininterrompue. On peut — très approximativement — en résumer les conséquences dans l'évaluation par les Russ.oa.. de... près;jde; . la^moitié du-ici ■ itoivo îl e ion <r, ils :i copias, i I I|||||| lllll Jl'liljl ill'li r en Galicie, sur : la section ouest duquel les liiellîg^ranta sont 1 restés en présence pendant de longs mois, \eo délimitait, en effet,. du nord au sud-est, jpn suivant la Dunajec depuis son confluent jivac la Vistule jusqu'en face de Tarnow ; | partir de là, il longeait la Biala par Cierz-lvowice et Gorlice, pour atteindre en- Bieurs endroits —- depuis la frontière, en tr face de Sandomir, jusqu'à J&roslaw. Elle jQ décrit de là un arc do cercle qui passe à ej- l'ouest de Przomysl, aro de cercle dont au- U1 cuno précision géographique no permet en- ^ core do déteuminer le rayon. L'extrémité ^ sud de cet arc s'appuie sur Dobromil-Chy- fc row, d'où, le front va par l'est sur Sambor, r< Droho'oycz et Strij. Au sud-est de Strij, les gl Austro-Allemands se sont avancés de Wysz- y •kow jusqu'au sud do Dolina, tandis quo [3( plus loin encore ils sont arrivés dans les [j vallées de la Lomnitza et du Pruth supé- rc rieurs, d'où est partio la récente offensive 0f des Eusses sur le nord-est de la Bukovine. , m Dans la région qui s'étend depuis ces m vallées jusqu'à la frontière roumaine, on peut dire que cette offensive a provoqué ^ une modification des positions des bolligé- rants, mais il reste impossible de préciser ^ cette modification, étant donné la contradic- ' tion des dépêches officielles. j-j, * * * t0 Dans le sud de la Pologne, où l'on sait que les Russes se sont vus obligés par ré- ?> percussion à une retraite stratégique, la si- 1 tuation ne résulte pas nettement des com- a muniqués. Tout au plus peut-on dire, en ei s'appuyant sur les indications de Pétro- "j gracl du 17, qu'à l'est de Kielce les Russes ai continuent à combattre sur la Kamienna su- di périeure, tandis quo, plus au sud, ils pa- *1 raissent avoir encore cédé du terrain, étant ( donné que des engagements sont signalés q' près d'Opatow, qui est à 18 kilomètres au ai nord de Klimontow. • tc Enfin, dans la région de Shawlen et dans p la vall&3 de la Dubissa, les combats con- ei tinuent, ce pendant que les Allemands pas- ét sent à l'attaque dans l'ouest du secteur la . compris entre la frontière de la Prusse ef ? orientalo, le Niémen et la voie ferrée d'Eyd- si [ k Ihnen-Wolkowyschki-Kowno. Dos événe- tr i ments vraiment décisifs ne sont toutefois d' I pas encore signalés. sur l'un quelconque de la |ces points. ^ L'ITALIE ET LA GUERIE 1 rr . SUR MER jj» . se Londres, 18 mai : de Les journaux du matin accueillent avec satisfaction la nouvelle officielle du maintien au pouvoir du ministère Salandra; mais tous se gardent d'attaquer les adversaires do l'intervention et leur chef, M. Gio-litti. En somme, la presse s'axprime avec la réserve qui s'impose et est unanimement d'avis que le Roi a pris une décision conforme aux intérêts élevés de l'Italie. Rome, 18 mai : Le ,,Giornalo d'Italia" annonce que M. Sonnino a reçu ce matin successivement lo prince de Bulow et le baron de Macchio. Chiasso, 18 mai : Un Conseil des ministres est convoqué pour ce soir, à 9 h. 30. Paris, 18 mai : On mande de Turin au „ Petit Parisien" quo M. Salandra priera la Chambre de s'ajourner. Rome, 18 mai : D'après le „Giornale d'Italia", M. Gio- litti est parti hier soir pour Cavour, d'ans la province de Turin. Rome, is mai : Lo Roi a reçu M. de Giers, le nouvel ambassadeur russe, qui lui a remis ses lettres de créance. Le vapeur français ^oautenac , jaugeai, m 645 tonnes, faisant le service entre Grimsby flj et Dieppe, arrivé dans ce port, rapporte °C qu'il a été attaqué par un sous-marin aile-mand. La torpille qui lui a été lancée n'a manqué son but que do quelques pouces. Le „Cautenac", mettant à toute vapeur, a es réussi à s'échapper. de ai Madrid, 17 mai ; f0 Le capitaine du vapeur espagnol „Alva- |e: rado", arrivé à Saint-Sébastien, raconte que ^ son bâtiment a été convoyé par deux na- es vires de guerre anglais dans sa traversée so de la Manche. Au moment où il chargeait co à. Londres, deux navires, qui avaient été m' tbrpillés, y sont arrivés : l'un d'eux, lo c? vapeur y,Asforr", dont l'avant était complè- ^ tement détruit Sq Des 40 navires espagnols arrivés à c'< Londres, aucun n'a été inquiété par les M sous-marins allemands. OI^ sti ♦ * • to Londres, 17. mai : de Le tribunal des prises a déelaré contre- s'( bande de guerre les 3,350 tonnes de mine- mi pe rai qui se trouvaient à bord du vapeur raéerlandaih „Katt)wyck", pour le motif que co le minerai paraît destiné aux usines Krupp. re Le tribunal a décidé que la cargaison Pe serait payée. Il refuse d'ordonner lo paye- ^ ment de la valeur du navire, cdlui-ci ayant '■té torpillé par un sous-marin allemand. eff a Bétel fies Dardanelles et les mites sons-iàM Les escadres des alliés bombardent _ les ardanelles, voilà le fait sa'illant du jour, 'attention publique a été ainsi vivement tirée sur' cette question, d'une extrême im-Drtanco stratégique. Le détroit des Dardanelles, appelé par les iciens ,,IleMespont" et par les Turcs Ak-Deniz-Boghazy", est long d'environ ) kilomètres ; les alliés sont déjà au tiers > la route qui mène à Constantinople. La rgeur moyenne du détroit est, comme on Lit, de 5 ou € kilpmètres, mais il est coupé l quatre sections par trois étranglements, rnt deux correspondent à des changements i direction du détroit. Montagneux du côté Lropéen, le détroit l'est beaucoup moins i côté asiatique, où les côtes sont basses tns toute la première partie. Trois sortes d'opérations étaient possibles ntre les Dardanelles en dehors do celle nsistant à en bloquer simplement l'entrée l plus exactement la sortie. D'abord on aivait débarquer un corps do troupe des-ié à s'emparer des forts de la rive asia-[ue. Ensuite on pouvait se proposer do nuire les batteries des deux rives par lo i d'une escadre s'avançant peu à peu rs la mer de Marmara. Enfin on pouvait nter de forcer le détroit sans éteindre le i des forts, par un coup d'audace. On ,it comment les alliés s'y sont pris. Con-3 les navires, la défense ne dispose pas uloment des canons des forts, mais en-re de torpilles automatiques formant un tuble barrage. Les torpilles ordinaires et s torpilles vigilantes, qui ont la propriété pouvoir exploser au moment choisi par i guetteur, ont l'inconvénient de se placer alaisément par les fonds comme ceux du troit qui varient dans la partie centrale tre 60 et 100 mètres. La tenue de ces tor-lles est d'autant moins assurée qu'il y a s courants atteignant jusqu'à quatro eucts dans les étranglements du détroit, our toutes ces raisons, les barrages de rpilles ne constituent par une garantie iffisante. En ce qui concerne les forts, je ) dirai que quelques mots: à partir de la lie des Dardaneilees où commencent la oisième section du détroit obliquant vers nord, commence la partie la plus étroite la plus malaisée du passage. Les, trois ivrages de Tchemerlik, ' Namazié et dp cdjice, qui défendent cette partie du dC-oit, sont modernes. Il est certain quo le rcement des Dardanelles qui est, je k, ipète, le gros événement do l'heure pré» rnte, obligo les escadres à défiler parmi lesk ^nes de torpilles et sous lo feu do 7t>C I >uches à feu presque toutes de gros ca J )re. C'est certes là une tentative danger use. Le dragage des mines quo l'on a Eectué méthodiquement, constitue égale-ent un travail très important, car si les ines sous-marines ne sont pas susceptibles atteindre les torpilleurs, navires de faible :ant d'eau, il n'en est pas de même pour s cuirassés d'escadre qui eux seraient at-ints par les innombrables mines semées tr les navires turco-allemands. Cette ques->n ues mines sous-marines est donc do ute actualité. Les mines, encore appelées quelquefois torpilles de blocus", se composent essen-ellament d'un récipient métallique conte-xnt une très forte charge d'explosif mis i jeu par un système spécial. Il est deux îts intéressants à expliquer : tout d'abord in da détruire une idée faussement répan-le, je dirai qu'il n'existe pas de mine dévante, c'est-à-diro capable d'errer au gré ïs courants; ensuite, il y a lieu d'expli-ler pourquoi, qu'il s'agisse de torpilles itomobiles ou do mines fixes, on cherche ujours ^ à les maintenir et à les faire ex-oser à uno profondeur de trois mètres .viron. C'est parce que cette profondeur a é reconnue nécessaire pour permettre à ^ déflagration de la poudre do donner ses Pets maxima en raison du ,,bourrage ré-iltant du poids do la colonne d'eau" de ois mètres qm s'applique sur la charge explosifs. Une mine qui éclaterait contre coquo d'un navire au ras do l'eau ou à ie profondeur moindre quo trois mètres i produirait que des dégâts peu impor-nts. Ceci explique, comme je le. disais' us haut, que les torpilleurs, calant moins i trois mètres, sont généralement à l'abri s mines -sous-marines. La mine flottante • tient donc entre deux eaux à la profon-}ur de trois mètres, maintenue en équili-e dans cette position, d'une part, par sa Stabilité propre, qui est à peu près do kilos, et la tiro vers la surface; d'autre irt, par une corde en acier fixée elle--imo à un poids reposant sur le fonds, qui appose à la force ascensionnelle. Pour mettre la mino en place ou, plus actement, pour mettre on place une série mines, on utilise un système qui rend itomatique la mise de la mino à la pro-ndeur voulue. Lo bâtiment qui doit mouil-ces engins n'a qu'à se préoccuxier de i laisser tomber, à intervalles égaux, sur direction convenablo. Lo poseur do mines & muni de rails sur lesquels les mines : rut suspendues, et pendant que le navire ! urfc à grande vitesse, on les pousse à la 3r à raison d'une toutes les quatre se-ndes.il est évident d'ailleurs que l'offica-é des mines varie considérablement suint quo les mers où on les emploie sont umises ou non au régime des marées ; ist ainsi que dans les régions de la mer Sditerranée ou dans les mers intérieures, le niveau de l'eau est sensiblement con-Lnt, uno mine immergée, par exemple, à xis mètres au-dessous de la surface reste i jours à trois mètres et, par conséquent, meure offensive. Les mines qui peuvent aiflammer par des procédés électriques ou '.caniqucs, sur_ la technique desquels je no ux insister ici, sont donc dangereuses ît particulièrement dans une étendue d'eau mrne le détroit des Dardanelles. Il nous ste à voir très rapidement comment on ut s'en débarrasser. L'unique et efficace >yen est le dragage, c'est-à-dire plus exac-nent le repêchage des mines. rout d'abord, on ne doit employer à cet et que des navires ayant un faible tirant d'eau et qui sont ainsi préservés des chocs on peut utiliser également les chalutiers : vapeur. Pour débarrasser une surface don ; née des mines qui y ont été mouillées, oi pour ,,créer uno sorto d'avenue dans la quelle une force navale pourra s'engage sans risquer d'en rencontrer", on fait pas ser deux petits navires, transformés en dra gueurs. Ils font des routes parallèles, en s tenant par exemple à 200 mètres l'un d l'autro et à même hauteur. De l'arrière d l'un d'eux part un câblo en fil d'acier d GOO mètres de long environ, dont Fautr extrémité va se fixer à l'arrière de l'autr dragueur. Le fil d'acier dessine donc un sorte d'U dont les deux remorqueurs oc cupent les deux extrémités. Deux flotteur soutiennent le fil d'acier, à 100 mètres en viron de son point d'amarrage sur les dra gueurs. On comprend alors aisément commen s'eifectue le dragage des mines ; passant ; 12 ou 15 mètres au-dessous de l'eau, lo fi d'acier courbé en - U ratisse les câbles qu retiennent les mines au fond de l'eau et, ci raison de la puissance des remorqueurs entraîne le tout (les mines et leurs treuils) fti la mine est à inflammation par change ment d'équilibre, elle explose alors dans un zone où elle ne peut causer aucun mal. S elle doit s'enflammer, par choc, elle suit L rateau qui l'entraîne. Supposons les mine ratissées ; les remorqueurs stoppent, c alors on tire à coup de fusil sur les mines qui explosent ou coulent, par suite do 1: pénétration ^ de l'eau. Yoilà comment le: flottes alliées draguent,., actuellement le; Dardanelles. L'agifatioa antialîèMands " a Londres Nous empruntons au ,,Temps" le réci' suivant des scènes de violence qui se son ueroulées à Londres pendant les furieuses manifestations contre les Allemands : En dépit d'une forte pluie et malgré le-efforts de la police, les désordres antialie mands ont continué jeudi soir jusqu'à unt heure avancée. Les hôpitaux ont reçu un grand nombr< de personnes blessées par des projectiles lancés à tort et à travers ou ayant souffei des charges de la police. Les pompiers ont eu à combattre sep meendies, dont un fort important. L'arrachement des tuyaux à gaz par le: émeutiers faisant courir lo danger de grave: explosions, les agents de police ont eu pou; premier soin de fermer les compteurs. Au cours do l'incendie d'une boulangerie allemande du quartier de Stepney, trois agent ('-de police qui essayaient do lo maîtrise gavant l'arrivée des pompiers ont été victi f.mos d'un commencement d'asphyxie. Un groupe d'émeutders ont parcouru 1< quartier de Herne-Hill, visant spécialemen les boutiques allemandes; ils ont enfoncé le devanture d'un coiffeur et saccagé deu> boulangeries, jetant tout dans la rueavan que la police ait eu le temps d'intervenir Après avoir pillé plusieurs boutiques di quartier de Blacklriars, sur la rive droite les émeutiers ont saccagé un hôtel tenu pa] un Allemand, qu'ils ont jeté à la rue. Ils n'ont laissé dans les caves ni uw bouteille, ni^ une goutte de bière. Une demi heure a suffi pour que soit effectué lo sat complet de la maison, avant que la policc pût être en nombre. Il suffit de parcourir les différents quartiers de Londres pour se rendre compte ]u( les émeutiers ont fait partout de grande dégâts. Les volets ont "été mie à la plupart des boutiques allemandes, ou bien elles sont revêtues d'un rideau de planches; elle? sont abandonnées par leurs propriétaires. D en résulte que le pain manque dans cer-tains quartiers. Los femmes ont été particulièremenl acharnées et un grand nombre sont blessées.L'hôpital Poplar a reçu plus de cinquante blessés. Au Royal Free Hospitaâ, on er soigne vingt-six. l'eu do boutiques allemandes de Londres ont été épargnées. Les Allemands1 et les Germano-An&tais affluent à l'ambassade des Etats-Unis, demandant protection. Un certain nombre oni les yeux pochés; quelques-uns s'inquiètent d'un moyen de quitter l'Angleterre " immédiatement.Les tribunaux do simple police ont eu aujourd'hui fort à faire. 'Beaucoup de femmes sont parmi lés délinquants. Les magistrats se sont montrés sévères : ils ont distribué force amendes et même de la prison. o L© eommeres anglais Yoici quelques renseignements sur le commerce anglais : En mars et en avril, la valeur des mar chandises importées a «atteint des totaux plus élevés quo ceux mentionnés jusqu'ici pendant ces mêmes mois des années précédentes. En avril, les importations s'élevaient à 73,678,000 livres sterling; les exportations do produits britanniques à 32 millions 170,000 livres sterling, et les réexportations à 9,957,000 livres sterling. Comparées avec janvier, en dépit de l'interruption causée par les vacances do Pâques, les importations ont été plus élevées do 6 millions de livres sterling; les exporta'ions britanniques l'ont été de près de 4 millions de livres sterling, - et les réexportations do 3 millions de livres sterling. Les importations des produits alimentaires se sont bien maintenues, le poids total du blé et de la farine étant d'un million de quintaux supérieur à celui de l'année dernière. Parmi les matières brutes, les quantités do bois de construction, de coton, de laine et do pétrole ont montré d«s augmentations considérables, et parmi les articles manufacturés celles du cuivre, de l'étain, des instruments mécaniques et du cuir. Le tonnage des bâtiments entrés en janvier et février avec des cargaisons do produits étrangers a été de Ô,100^0003 et, en mars et avril, de 15J00jQ($. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 19 mai (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au nord d'Ypres, les combats ont pris une tournure favorable pour nous sur la rive est du canal. Au sud de ^ cuve-Chapelle, les Anglais ont, après un fort feu d'artillerie, entrepris de nouvelles attaques sur certains endroits. Ils ont été repoussés partout. Sur la hauteur de Lorette, nous avons pris quelques tranchées ennemies et nous nous sommes emparés de 2 mitrailleuses. Une forte attaque française contre la partio sud de Neuville s'est écroulée sous notro feu avec de très fortes pertes poux l'ennemi.Au bois Le Prêtre, les Français ont tenté, vers minuit, de déboucher, mais ils ont été arrêtés par le feu de notre artillerie.Théâtre de la guerre de l'Est. Sur la ligne Shagori-Frauenburg, des forces ennemies plus fortes sont entrées en ligne hier. Au nord et au sud du Niemen, les combats continuent. Théâtre de la guerre du Sud-Est. Hier, les Russes ont tenté d'arrêter par des contre-attaques une nouvelle avance do nos troupes qui se sont frayé un ^ passago au-dessus du San, au nord de Przomysl. Toutes ces attaques out échoué avec do très fortes pertes pour l'ennemi. Au cours des deux dernières joui-nées, une division composée de Hanovriens et de Oldenbourgeois, dans les combats qui se sont livrés pour lo passage du San, a fait 7,000 prisonniers et a pris 4 canons et 28 mitrailleuses.Les combats continuent entre la Pilica et la Vistule supérieure, ainsi qu'au sud-est de Przomysl. * * o "Vienne, 19 mai (Communiqué officiel d'hier) : Les Alliés, qui, en livrant des combats acharnés, ont foraé lo passage du San à plusieurs endroits, ont pris pied sur la rive est du fleuve. Los contre-attaques des Russea ont élé repoussées partout. L'ennemi a été rejeté vers l'est. Sur lo Dniester sunérieur, de violents combats sont engagés. Sur lo Pruth, rien de particulier. Au nord de Ko-lomea, nous avons repoussé des attaques isolées do l'ennemi. Le total des prisonniers faits pendant la première moitié do mai est de 174,000- Nous ayons capturé en outre 128 canons et 363 mitrailleuses. » * * Constantinople, 18 mai (Officiel du quartier général) : Sur lo front des Dardanelles, il n'y a eu hier aucun changement dans la presqu'île de Gallipoli. Des navires ennemis ont ca-nonné de loin sans succès nos batteries à l'entrée du détroit. Le croiseur-cuirassé „Albion" a été atteint par un de nos gros obus. Nos aviateurs ont survolé Sodd-il-Bahr. Sur les autres fronts, vien d'important. Communiqués clos armées allises ' Paris, 17 mai (Communiqué officiel (lo 23 heures) : # ! En Belgique, l'ennemi a, au cours de la tiernièro nuit, évacue lès positions qu'il od| «cupait encore à l'ouest *clu canal de l'YseiV i D'atrtnrT^Hr*noïïs avons maintenu "sur "14 ; rivo est tews nos gains. | Au nord de La- Passée, les troupes hri\ tanniques, fortement contre-attaquces dans| ' la nuit de dimanche à lundi, ont continué:.-^ à combattre. Elles ont, dans la jourriéô do'f lundi, enlevé plusieurs tranchées allemandes" Iet infligé à l'ennemi de graves - pertes. Nos-| alliés ont fait des prisonniers et pris des \ mitrailleuses. ; Au nord d'Arras, pendant toute la jour- ; née, ' ~unet—-br-ume • épaisse a empoche toute jaction importante des deux côtés. La lutte, ? ^néanmoins, continue très vive sur les pentes ; {do la hauteur de Lorette. Nous avons re- : -«poussé toutes les contre-attaques allemandes. A Villo-au-Bois, près de Berry-au-Bac, l'erinemr a ^aTcaqué nos tranchées.Cette attaque a été arrêtée. Dans le combat de Ville- : •^sur-Tourbe, nous) avons fait 350 pionniers ;aon blessés et 50 prisonniers blessés. Co ; matin, au bois d'Ailly, nous avons exécuté ! uno attaque,- enlevé plusieurs ouvrages allemands, pris trois mitrailleuses et fait 250 i prisonniers, dont plusieurs officiers. j. A la lisière du bois La Prêtre, deux bataillons aîïcma/nds ont," à plusieurs reprises, tenté de sortir de leurs tranohées. Ils ont été arrêtés par notre feu. * ® m Pétrograd, 16 mai ( Communiqué officiel du grand état-major général) : Toute la région située à l'est do la Win-dau et do la Dubissa est aujourd'hui débarrassée de la présence de troupes ennemies. Les Allemands, qui avaient, depuis plusieurs jours, tenté do prendre l'offensive contre Shawlen, ont été repoussés, lo 14. A l'ouest du Niémen, le 15 mai, il y a eu uno série de rencontres, qui se sont terminées à notre avantage. Le 14 et le 15, des combats ont o6m-mencé suaç lo San. Dans la région do? Li-sakow et de Jaroslaw, au sud do przomysl, l'ennemi n'a conservé de contact|aveQ notre cavalerie que par des patrouilles'< isolées do cavaliers. L>îs combat^ sur lo Pruth ont continue* -le 14 mai. Nos troupes ont atteint, sur cor-tains points, le chemin de fer do Delatyn à Kolomea. * * * Pétrograd, 17 mai (Communiqué officiel du grand état-major général) : Le 16, au matin, le combat de Shawlrn s'est développé à notre avantage. Après avoir traversé la Dubissa, nos troupes ont attaqué les Allemands; elles se sont emparées de leurs tranchées, leur ont pris des canons et ont fait quelques centaines de prisonniers. Entre la Pilica et la Vistule supérieure, k un détachement ennemi a poursuivi nos troupes, qui occupaient uno autre position de front. Près do Kielce-Baisjkibrod-Sasik-Hedniuw, nous avons fait des contre-attaques auxquelles l'ennemi ne s'attendait pas. Entre Wierzwick et Opatow et plus au sud do cette région, nos troupes ont repoussé, lo 16, une violente attaque de l'avant-garde ennemie, qui a dû reculer d'environ 10 kilomètres. _ Dans la région du San, il y a eu un violent combat d'artillerie, depuis l'embouchure du Wioiok jusque Przemysl. Dans la direction de Strij et de Dolina, l'ennoaii a subi des pertes au cours d'une attaque contre notre front récemment établi. Nous avons fait quelques centaines do prisonniers. Sur lo Pruth, l'ennemi a entrepris, le 15, dis attaques réitérées. Ces attaques partaient do Delatyn et de Kolomea; elles ont été repoussées. *** Pétrograd, 17 mai (Communiqué officiel de l'état-major de l'armée du Caucase) : Dans la direction d'Olty et dans la région côtière, il n'y a eu quo des fusillades insignifiantes. Sur les autres parties du front, il n'y & rien à signaler. Dépêckes diverses .Berlin, 1S mai : Lo Reichstag s'est réuni aujouSrhui. Le Gh^ceucr do" 'PUSHpiro-ar prononcé" le dis-' cOurs suivant : ■--■ — ■■■ ■- ~ ,,Voils -savez que les relations entre l'Italie et l'Autriche-Hongrie se sont i'ortenunt tendues on ces derniers mois. Vous aurez vu, par le discours d'hier de M. Tisza, que lo Cabinet de Vienne, Sincèrement résolu à assurer l'amitié permanente entre la double monarchie et l'Italie et tenant compte des grands intérêts vitaux communs aux deux empires, s'est décidé à faire à l'Italie des concessions territoriales très larges. Je crois utile do vous indiquer ces concessions : l9 La partio du Tvrol qui est habitée par des Italiens sera cédée à l'Italie; 2* Do même la rive ouest de l'Isonzo, pour autant que la population soit purement italienne, et la ville de Gradisca; 3a Trieste deviendra une ville libre impériale et sera administrée par un conseil municipal assurant le caractère italien de la ville; une université italienne sera créée; 4° La souveraineté italienne sur Valona et la sphère d'intérêts y appartenant sera reconnue; _ 5* L'Autriche-Hongrie déclare son désintéressement politique en co qui Concerne l'Albanie; •■6° Les intérêts nationaux des sujets italiens en Autriche-Hongrie seront spécialement pris en considération; 7° L'Autriche-Hongrie accorde une amnistie pour_ les criminels militaires ou politiques originaires des territoires à céder; <5° Une prise en considération bxiaveillant© d'autres désirs do l'Italie, en ce qui concerne la totalité des questions formant la convention, est assurée; 9° Après conclusion de l'accord, l'Autriche-Hongrie fora une déclaration soiciuidilc concernant les cessions; 10° Dos commissions mixtes seront nommées pour régler les détails de ; 11° Après la conclusion do l'accord, les soldats do i'armôe a ustro-lîougroisw, originaires des territoires dont il s'agit, ne prendront plus part aux combats. Je peux ajouter quo l'Allemagne, d'accord aveo lo Cabinet do Vienne, pour favoriser et raffermir l'entente entre ses deux alliés, a expressément et entièrement garanti au Cabinet italien l'exécution loyale do ces offres. _ L'Autriche-Hongrie o^j l'Allemagne ont pris ainsi uno résolution qui, si elle conduit au but,, sera, j'en suis fermement convaincu, approuvée par la très forte majorité des trois nations. Avec son Parlement, le peuple italien se trouve devant uno décision à prendre librement : à savoir s'il veut réaliser toutes ses -aspirations nationales dans la plus large mesure par la voie pacifique, ou s'il veoiti lancer le pays dans la guerre et tirer demain lo glaive contre ses alliés d'hier. Je ho puis abandonner entièrement l'espoir que la balance penchera plus fortement paur la paix que pour la guerre. Mais, quelle que soit la décision do l'Italie, nous avons, d'accord avec l'Autriche-Hongrie, fait tout ce qui était' possible pour appuyer l'alliance qui avait pris do fortes racines dans le peuple allemand et qui avait été bonne et utilo pour les trois pays. Si l'alliance est déchirée par un de ses participants, nous saurons, d'accord avec l'autre, rencontrer de nouveaux dangers avec un courage non abattu et avec pleine confiance." Londres, 18 mai : Le Foreign Office publie le télégramme suivant reçu de l'ambassadeur des Etats-Unis à •Ocnsbantinopl'a : ,,Le ministre de la guerre m'informe que les navires et aviateurs alliés bombardent et tuent les non-combattants à Gallipoli et) eai d'autrtis lieux non fortifiés de la j^énin-sulo.„En consiéquence, il enverra do Constantinople à ces endroits des nationaux français et anglais pour les exposer aux mâmns langers si, le 6 mai, il n'a pas reçu l'assurance que des ordres ont été donnés pour cesser lo bombardement." Sir Edward Grey a fait répondre, le 7 mai : „En ce cas, la Grande-Bretagne tiendra Enver pacha, Son Altesse Sa;ld Alim pacha, [es membres du cabinet ottoman et les jhefs. de l'armée ottomane personnellement responsables de la vie de oos nationaux «t le toute blessure, perte ou contusion qu'ils1 pourraient souffrir." Entrer-temps, le 4 mai, l'ambassadeur des Etats-Unis a Copenhague a'efforait île dis-îuader le ministre de la guerre ou du noins de lui faire attendre la réception do la réponse de la France et de l'Angleterre. Lo ministre de la guerre répondit que L'ordre était déjà donné et qu'il ne pouvait Jeudi 20 Mal 1915 Jeudi 20 M@i 1915 N° 193

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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