La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 17 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2bn04/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (avril, mai, luin), Ir. 11.4-0; ) mois (a. ril, mai), ir. 7.60 ; 1 mois (avril), ir. 3.80. Les demanda d'abonnement sont reçues exclusivement par tes bureaux et tes facteurs des posu-.s. -Les réclamations conc* nant les abonnements do, oent tire ad■ essées exclusivement aux bureaux de poste. lOîfl.NJSTBATION ET REDACTION : Montai!na-aux-Herbes-E>otagâres, 31, Bruxellos. PRIX OEi annoncss Petites annonces, ia ligne, (r. 1.00. — Héalanxe* avant les annonce*, la ligne, ir. 2.50. — Cor-p* du journal, la ligne, r. 7.5 J. — Faits diver la ligne, Ir. 5.t>9. — hécroi'oyte, la ligne, u. 3,àt». — *^tn de* Eleveurs, Avis de sociétés, Annonces notariats, la li^ne, ir. 2.i>0. bureau» de 9 à iT'neure» Direction ei Administrailon ; 6f £ «OS IVIOnESStSE. OlRECTEOB Jiutourd'hui : SIX ' :?es. LA GUERRE 1,32V jour de guerre L'occupation Odessa par les troupes allemanaes ot autricuiennes complète à 1 avantage de la QuaurupJke «,ie remaniement de la" cai\e de i Lurope orientale décrets par le traita de Lr^st-Litovsk. Déjà les préliminaires de ia paix avec la Roumanie 0:1 stipulant 1 obligation pour ies Roumains de faciliter le transport des troupes coalisées par Gala te et Reni vers Odessa , avaient montré l'intérêt que les Centraux attachaient à> atteindre c© grand port dans io plus bref délai poss.oie. Maîtres de la pL-ce et du port, où il parait qu'est re-t-e la plus giande partie de la flotte russe de la mer Noire» ils vont pouvoir désormais organiser sans ejitrave io trano man.ime sur ceito mec où leur situation es": deveuue nettement prépondérante.Au point de vue économique, les avantages qurils en vont retirer ne peuvent manquer d'être très vite fore cons'id'erables. Au point do vue stratégique, la prépondérance sur la mer Noire constitue aussi un très gros appoint pour les Centraux, à qui l'occupation de -Riga» des îles d'Oeeel, de Reval et des iles d'A land, ont déjà assuré "Ma maîtrise incontestée de la mer Baltique. Depuis leur r conte avance en Jttussie, les Centraux, avec leurs alliés oukrainiens, tiennent sous leur contrôle absolu ies grandes lignes ferrées qui établissent une communication directe entre la Baltique et la mer Noire par Dwin-sk, Wilna, Barano-w itclii, Rowno, Slimer.inka et Bal (a. La disposition de ces voies ferrées, auxquelles about sseut les grandes lignes venant de l'ouest, facilitera grandement l'organisation et la police des immenses territoires que le traita de Brest-Litovsk a plac s sous leur contrôle dans l'est db l'Europe- L'occupation d'Odessa mise à part, la semaine n'a pas apporté d événement mi titane sensationnel. Dans 1 Ouest, les belligérants t.:tout le 1er avec une insistance ce jour en ;uiir plus significative : on attend le grand choc que l'on tient <our inèviiub e. C'a constate aussi un réveil d'activité sur le front en Italie et en Mae dôine. En Palestine, les Anglais ci.erchent à étendre leur avance et en Mésopotamie ils ont proue>sô le long de l'Euipnrate. A dire vrai, les belligérants feraient tait aussi bien de rester l'arme au pied <l'in< e-pays éloignas, dont il est manifeste que les destinées dépendront finalement du sorti de la guerre en Europe. *** En Esfcrôme-Orient, des indications concordantes montrent les Japonais imperturbablement occupés à organiser leur e.*p'-ui:i)n en Sibérie : déjà des milliers d ouvriers chinois t-iwujloat à la construction d un réseau do voies ferrées rayonnant autour do Vladivostok. Tandis qu'en France, avec son manque îta'.ituel de perspicacité, l"o, inàoh publique applaudit à cette intervention, on la discute vivement en Angleterre, où il semble bien que la presse n'hésiterait pas à la condamner si elle no craignait — triste retour d'e la politique d'ici bas ! -— de m contenter le3 alliés jaunes» qu'elle dédaignait il y a quinrc© ans à pyne. L impression que laissent les commentaires des journaux est que les Anglais sont très satisfaits au fond de l'hostilité marquée des Américains pour l'intervention japonaise : on conçoit d*u reste fort aisément que toute initiative des N&prèôns on Eixtr'mo-Orient est un coup droit pour leurs rivaux vankees. Renoncer à dominer l'océan Pacifique, écrivait dès 1912 dans son livre Le Sort des Anglo-Saxons l'écrivain américain bien connu M. Homer Lea, équivaudrait pour le Japon à la perte de son hégémonie en Asie. Aussi prépare-t-il dès maintenant sa prochaine guerre, sa guerre contre l'Amérique, qui doit asseoir les bases de sa grandeur future. L'indifférence des Etats-UniS vis-à-vis du développement et des progrès constants de la force de production du Japon, les difficultés de leur politique intérieure, les raoes si différentes qui composent leur population,la prédominance des intérêts privés sur l'intérêt public, le mépris enfin si gros de conséquences que les Américains professent à l'égard de la guerre, ne laissent guère de doute quant à l'issue de ce conflit redoutable. En cas de défaite, la situation de l'Angleterre aussi en sera tellement atteinte qu'elle Se trouvera placée sous la complète dépendance du Japon. Etant donné la m fiance que professent les Etats-Unis à l'égard des Nippons, il est fort naturel que l'opinion publique s'y soit alarmée dès les premières velléités de leur intervention en Sibérie et, que des voix nombreuses se soient ton: de suite élevées pour sommer le gouvernement de prendre contre ceux que l'on tient pour les1 véri'a-bles ennemis du 'peuple américain, le maximum éo précautions. L'attitude à adopter par les Etats-Unis, eu cas do guerre, à l'égard dta Mexique préoccupe les esprits, Un jurisconsulte célèbre si'on explique dans la „New-York Times" dans les termes suivants : — Il faut de toute manière empêcher qu'une puissance de premier Tang, européenne ou asiatique, en guerre avec les Etats-Unis, puisse occuper le Mexique. Dès qu'apparaîtra un indioe de pareille intention, les autorités militaires devront utiliser comme bases les ports mexicains, aussi bien que nos propres ports de la baie de ChoSa-peake, de San Diego et de San Francisco. La neutralité du Mexique devra nécessairement ôîre «acrifiée à la sécurité et à l'inviolabilité d'une nation grande et populeuse. Certes, l'Amérique défend les principes moraux les plus élevés lorsqu'il s'agit de la neutralité d'une nation, mais si la nécessité l'y contraint, elle refusera de travailler à son propre anéantissement : le monde ne ;>eut attendre de nous que nous nous laissions surprendre par un ennemi débouchant de la frontière mexicains... Cot:e thés© du ,,New-York Times*5 n'est >as neuve- C'est celle qu'a proclamée le r août 1U14 à la tribune du Reichstag le chancelier von Bethmann-Holweg, ^uand il prononçait, en parlant de l'invasion de la Belgique, ces quatre mots lapidaires : ,Not kennt kein gebot !" (nécessité ne j tonnait pas de loi). 11 ne faut pas s'éton-1er de voir la presse allemande en faire , les gorges chaudes et se livrer à des rapprochements aussi faciles que suggestifs... * » * Il n'y a pas que l'intervention du Japon j t les discussions qu'elle entraîne pour mettre [ Entente en fâcheuse posture. Les exi- ( jences stupéfiantes qu'elle vient de porter | . la connaissance de la Hollande, ©t aussi ; o la Suède, eu matière de tonnage mari/- j une, provoquent do leur côté d'aussi regrettables que compréhensibles commen- ] aires. licjsumons les faits : Après de longs pour* >arlers engages en vue de la conclusion [ 'un nouvel accord économique, Pambassa- c eur d Angleterre à La Haye a, au nom £ es pays alliés, sommé le gouvernement ''erlandais do mettre sans retard à la dis-osition de l'Entente, qui se réserve de les un tonnage de navires de 500,000 tonnes, dont elie estin 0 que la Hollande peut se passer. En retour. l'Entente lui fourni-a 100,000 tonnes de bLé. Faute d'accepter cette proposition, il ne lui sera plus four-ni de céréales d'aucune sorie, les navires hollandais ancres aux Etats-Unis seront réqniai-tioonés et ceux en cours de navigation seront saisis. La Suède serait sommée d'avoir à livrer à J'Entente, dans les mêmets conditions, 4oO,0(X) tonnes de navires, et se serait, partit-il, résigne à céder sous la menace d'être affamée .. En Hollande, en revanche, l'opinion publique est très montée— on le serait à moins — et Fon ne voit pas encore comment le gouvernement sortira de ces nouvelles et graves difficultés, qui — ne 1 oublions pas — peuvent entraîner pour nous l'es pires complications. Le premier enseignement qui résulte à l'rvidenco de l'attitude arbitraire adoptée à l'égard des neutres par la Grande-Bretagne et ses alliés est que la guerre sous-mc.rine a mis la navigation de l'Entente dans une situation beaucoup plus précaire que ne la, faisaient apparaître les discours officiels. Pour que les Alliés, après avoir déjà encouru le reproche d'avoir fait violence à la Grèce, n'iv sifcent pas maintenant à vouloir ,,étrangler'"' la Hollande, il faut indubitablement qu'une impérieuse nécessité les y contraigne- Et si cette nécessité existe, la preuve est faite que les dirigeants de l'En-lente, après avoir depuis plus de trois ans trompé leurs peuples sur la vraie situation militaire, Les leurrent tout pareillement en ce qui concerne la guerre sous-marine, peut-Ctre la plus dangereuse de toutes... En tout état- de cause, que les Pays. Bas cèdent ou résistent, ii sera désormais impossible aux dirigeants des Alliés et à ceux surtout do l'Angleterre, spécialement en cause en l'occurrence, de prôtandlro q,u il.; conMiifcçnt à se battre pour la défense des petités nations. Tout au contraire — et c'est ce que nous avons toujours craint — ■•es petites'- nations doivent s'attendre à Ctr-traitéos par eux, lorsque lear intérêt l'oxi géra, comme dos serves taillables et cor véables à merci. Fasse Dieu qu'aprvs tan1 Je pet-ifs peuples déjà sacri'.i'S, la Belgique n'en fasse pas à son tour la triste expérience !... Un mot, pour fi ir, à l'adresse de ceux qui, encore que la politique toujours fon-cièiiament égo'ste do l'Angleterre les me:.e a bon droit en méfiance, fondent loar es, oii sur le ,,tribunal mondial*■' que prcConis.-ii: encore dons son dernier dtscotHrs le Tr'si dent Wilson. l 'eut-.'a e e t il utile de leui montrer que déjà l'An .leierre n'en veut plus de ce „trîbu(nal mond ai'" ! — L'Angleterre, écrivait le 6 mars la M or nia, Post, ne peut approuver l'idée d'une « Ligue de: Nations » ai d'un « Tribunal mondial ». Ce serait 1 placer sous le contrôle international. L'Angleterre devrait-elle s'incliner si ce tribunal recon naissait le droit de l'Espagne sur Gibraltar, 1 droit de l'Italie sur l'île de Malte, le droit de Arabes sur Aden, le droit des Américains sur 1 Canada et celui des Chinois sur IIong-Kong ? Cette .d-lcl-iir- 'i »:i Vesô-el!© "pas de jiaifcuri à enlever leurs dernières illusions aùis parti sans do la guerre à outrance pour la dé. fense du Droit et de la Liberté ?... L'ENTENTE ET LA HOLLANDE Amsterdam, 16 mars : Le Bureau de correspondance hollandais apprend de source ol'iicieuso : — On nous assure que le ministère des aifaiirès étrangères des Pays-Bas n'a pas re.u la no'.ification dont parla une inïor;n::t jw ue New-York à l'Age ce lient r, aux ternies de laquelle les Etats-Unis et l'Angleterre auraient l'intention de mettre la main sur les navires hollandais! si les négocia t on s penv dauites entre ces pays n'aboutissaient pa-s anjourdi'hui. Toutefois, le gouvernement néerlandais a été prié de se prononcer avanit le 18 mars au su/st de la proposition de mettre à la disposition d^ l'Entente une parb'e dla t n-nage de sa flotte pour la navigation à- l'intérieur do la zone barrée en échangé de la fourniture de 100,000 tonnes de blé. * * * Cologne, 10 mars : On mande d'Amsterdam à la ,fGazette populaire de Cologne' : — La navigation entre 1J Angleterre et les Pays-Bas e?t suspendue. * * Essen, 1G mars : Du correspondant à La Haye de la iïiiemtoCh-Weôi.' disclie ZeWung: ' : ! — Au mimistire des affaires ôttrang res on m'a démenti hier l'envoi d'un ultimatum à ia liollade. J'eus l'occasion aujourd'hui de m:eiitretenir avec des personnalités du monde, parlementaire, qui estiment généralement "qu'il ne faut pas voir dans ,a demande adressée au gouvernemeat hol-, landais un ultimatum do l'Entente. Même au cas où l'Entente, comme il est probable, essayera un refus, on croit que l'attitude adopt'e par les Pays-Bas n'entraînerait aucune' conséquence, pas pilaé politique que militaire. L'opinion qui prévaut est celle que l'Ente!"! e u'a aucun avantage à renforcer en ce moment la puissance de l'Allemagne en lui jetant un nouvel allié dans ies bras, qI que par conséquent, les Alliés se contenteront de faire des navires hollandais, • q i sont eu leur' possession, l'usage qu'il L ur plaira. D'autre part, on s'attend à. ce que les Pays-Bas se bornent à une protestation très énergique, voulant avant tout éviter d'être entraiinés dans la guerre et ne désirant nullement mettre en péril leurs florissantes possessions coloniales.11 va cfo soi que dans les cercles parlementaires 011 ne se montre pas tendre pour l'Angleterre et ses alliés. le refus do la Hollande de satisfaire aux exigences de l'Entente aura pour conséquence immédiate de suspendre tous les envois de vivres. Or, les stocks de bl6 eu Hollande seront épuisés au mois d'avril et le pays se trouvera donc cjtposé aux horreurs de la famine grâce à la pression de l'Entente; il devr • f.rmer ses usines et manufactures et s-ra ruiné' économiquement. L'Angleterre n'aurait pu agir autrement s'il elle avait eu l'intention de jeter 1a Iloliande dans les bras de l'Allemagne. Dans ces conditions, les Pays-Bas seraient atitomatiquement jet s dnns les bras de l'Allemagne. Dès à- présent, on peut dire que la situation du gouvernement hollandais sera mo.'ns forto lorsque empirera" le 31 mars la convention économique avec l'Allemagne. Des conférences ont eu lieu hier entre le5 représentants des armateurs et des compagnies de navigation, d'une part et le gouvernement do l'autre- On 11e connaît rien encore des décisions prises, mais on estime que le gouvernement fera connaître àa décision avant la fin de la semaine. *** Berlin, 16 -mars : Il convient de mettre en regard de la menace dont l'Angleterre usa cnwrs la Hniinnfio un or. ,, tiole du Times du 25 février, dans lequel le jour-e nal de la City s'exprime comme suit : ^ — Le Cabinet a décidé que le tonnage disponi-0 ble sera en tout premier lieu utilisé pour le trans-e port de vivres, même au détriment des nécessités de la guerre. » • Il awpert donc clairement que le tonnage dont dispose, encore l'Angleterre n'est pas suffisant pour assurer à la fois le transport des vivres et les transports d'ordre militaire, et le Cabinet se r voit contraint de suspendre le transport des muni-wons pour éviter que la famine n'éclate dans !e r pays. La politique anglaise est donc arrivée à un e tournant de son histoire. Il s'agit aujourd'hui >, d'assurer tout d'abord la subsistance des popula-0 tions et de songer à la guerre quand la menace de disette sera écartée. Quand il s'est agi d'expliquer 0 le retard dans l'envoi des matières premières américaines, sir Eric Geddes a mis oe retard sur r le Compte de tempêtes de neige et de la forte gelée du mois de janvier. Nous savons aujourd'hui qu'il \ faut en chercher le motif dans le manque de ton-^ nage, dont à cette époque on se plaignait déjà. L'Angleterre sera obligée tôt ou tard de convenir o qu'il ne lui est pas possible de continuer la lutte sans iesue contre nos sous-marins, e , 0 * * Londres, 16 mars : Du Daily Mail : — Nous apprenons que les mesures décidées par l'Entente contre la Hollande seront aussi prises à l'égard des autres Etats neutres. Dans la guerre mondiale actuelle, il ne peut plus y avoir de neutres qui en éloignent la fin. En tout état de cause, nous sommes à un tournant décisif de la politique de l'Entente. ri OPINIONS DE LA PRESSE d Du Nieuwe Roiterdamsche Courant : — Le but des Alliés est de s'emparer du tonnage le plus considérable possible, sans aucun souci des principes d'humanité et de droit qu'ils s affichent si volontiers quand ils se proclament a les défenseurs des petites nationalités. Ce qu'ils ït exigent de nous, c'est que nous leur livrions la 1.5 moitié du jaugeage de cette flotte commerciale qui S est nôtre et dont l'exiscence après la guerre sera ;i pour la Hollande une question de vie ou de mort, s Comment voulez-voua que nous attachions la • j moindre foi à la promesse de l'Angleterre de rein-i. placer les navires torpillés ? En effet, où il n'y a lien, le roi perd Ses droits. Si les Alliés sont sé-^ rieusement intentionnés de remplacer les navires hollandais torpillés, que n'exposent-ils leurs propres navires dans la zone dangereuse ? Le ré-.ultat 3" final serait identiquement le même. Si les propositions néerlandaises de ne pas exposer les navires dans la zene barrée se heurtent à un refus, le gou-x vernement saura en tirer la conclusion qui s'im-I_ pose et agira en conséquence. .e De VAlgemetn Itandclsblad : IL> — L'embargo miis Sur nos navires ne constitue pas seulement un acte de piraterie, mais encore 1- un acte de véritable tyrannie. Les Néerlandais ir n'admettront jamais qu'il puisse être justifié. Ils ■S,, appelleront un chat un chat et les Alliés des coquins. Ils savent aujourd'hui quel prix il faut ig attacher aux paroles du président Wilson, le es champion de la justice, et aux protestations d'ami-la tié à l'égard des petites nations du pays qui a ex-e- terminé les républiques sud-africaines. Il est évi-n- dent que la rai: on invoquée par les fonctionnaires le américains pour justifier leur main-mise sur nos es navires, à savoir qu'ils doivent servir à ravitailler le los pays neuties, n'est qu'une échappatoire. La vérité, c'est que l'Angleterre a un besoin urgent de tonnage. Nous ne sommes pas dans le secret du L"e gouvernement; nous ne savoaj pas quelle attrtuû« iï se propose*~dvacT3ptèt, S'il 'pîv;tc. .osa-' , ô- nïént, s'il donnera son consentement, à cet acte de piraterie ou s'il attendra les événements. Mais qu'il accepte ou non l'échange prciposé, les navires seront accaparés tout de,même. Invitera-t-iî les minisires des pays allié; à La Haye à faire leur malles et à retourner chez eux ? Nous n'y perdrions pas grand'chose. D u Tijd : s — L'ultimatum adressé par les Alliés à notre gouvernement est la plus grande injure qu'on » puisse jeter à la face des Pays-Bas. 11 Du Nieuwe Courant : ;û — 11 n'y a plus de doute à avoir maintenant. e C'est bien un ultimatum qui a été àdres-é anwj L~ gouvernement. Ce qui nous exaspère le plus, c'c:;g| s que les Alliés croient devoir, pour nous mettre couteau sur la gorge, invoquer le droit dei, gcn.^i^ 1 LINTBWEHTIONBOJÂPûHEKSIbS^ ^ Paris, 15 mars : » ; L'„Hommo Libre" annonce qu'à la £ir^t ^ de la semaine le .iapon fera connaître à • Washington, par le canal c-e Pambass/id^r d'Angleterre, co qu'il a décidé au sujet de sou intervention- en Sibérie. Depuis le cnm-menosmenift des négociations avec le Japon, e l'ambnssade britannique fait fonction <Pin- termédîaire entre Wa^'iington et Tokio. 3 »*. Londres, 15 mars : On mande de Tokio à l'Exchange Tele-graaf Company qu'un important t'!'gramme 1 étant parvenu do Londres, le Conseil des affaires étrangères s'est r'-r.ni immédiate-i ment et a décidé qu'avant d'y répondre le président du Conseil en conlMrera avec le . Mikado. ; Négociations de paix 1 Londres, 15 mars : Les délégués maximalistes au Congrès des so-' vieîs de Moscou. se sont prononcés, par 450 voix contre 30, en faveur de la ratification du traité do paix de Brest-Litovk. Los délégués des syndicats ouvriers ont, après ,1e vote, rompu avec les maximal istes. *** Budapest, 16 mars : On mande de Bucarest au Pesti Naflo que c'est • 1© comte Czernin qui dirige les négociations de paix, lesquelles, par égard 'pour les délégués roumains, no font en français. Les délégations ( sont logées au château de Cotroceni, que gardent I des soldats allemands. 1 *** Berlin, 16 mars : Le Lohal Anzeigcr, de Berlin, se dit en mesure de donner quelques indications au sujet des < conditions de paix qui Seront imposées à la Roumanie.Ces conditions sont : Prolongation de la durée des traités de commerce, moyennant certaines mo- i difications à y introduire. De même qu'il en a C été décidé dans Jcs traités de paix conclus avec c la Russie et l'Oukraine, la Roumanie ne pourra se prévaloir de la clause de la nation la plus favorisée dans le cas Où l'Autriche-Hongrie viendrait à faire u°age de son droit de conclure une alliance commerciale plus étroite avec un autre S Eiat. D'autre, part, la Roumanie s'engage à céder \ l'excédent de Se production agricole et pétrolifère à l'Allemagne au.;si longtemps que celle-ci jugera utile d'y avoir recours. Une autre stipulation concerne le réseau de jj chemins de fer roumains. Des mesures seront o prises pour mettre le réseau en concordance avec t< le système de raihvay de la monarchie dualiste et ' éviter l'introduction de tarifs prohibitfs. D'autres dispositions concernent la Sécurité de la navigation sur le Danube inférieur, où les ports ont été améliorés à grands frais, durant l'occupation du pays. * -, ♦ * q Vienne, 15 mars : • Ii Les journaux de Bucarest apprennent de source d autorisée que le ministère roumain Averescu fera d bientôt place à un cabinet Marghilcman. La visite d faite par le leader du groupe conservateur au r: comte Czernin, dans la journée d'hier, est de na- .' ture à confirmer ce bruit. u On estime généralement que La nomination de £ M* Marghiioman en qualité de chef de cabinet zt signifierait une coopération plus étroite de la Roumanie à la politique des Puissances Centrales. *** Bucarest, 16 mars : M. Argotojanu, chef de la délégation roumaine chargée de négocier la paix, est rentré jeudi de Jassy à Bucarest, conformément aux conventions .11 a annoncé aux délégués des Puis- • sarices centrales que, pour des raisons de politique intérieure qui 11e se rapportent en rien à la question de la paix, le Cabinet Averescu s'est retiré. Le nouveau ministère roumain n'est pas encore constitué. La démission du ministère ayant pour conséquence de rendre caducs les pouvoirs des délégués roumains, les négociations de paix principales sont suspendues. Les commissions et les sous-commissions continuent à délibérer. * ♦ * Budapest, 15 mars : Le correspondant à Bucarest du Pesti Na-plo annonce que le roi Ferdinand de Roumaine est parti pour la Suisse. Il a déclaré qu'il ne voulait pais, par sa présence, augmenter les difficultés que rencontre la conclusion d'une paix durable. Ha guerre navale Londres-, 16 mars : Le vapeur „Katnmore", de la London and ' Nord]western Kailway Company, est en.ré en collision1, le 1>3 mars, avec un navire de 1 guerre et a été gravement avarié, àix cent quarante passagers ont été débarqués ù. KLg-stiwn; vingt-six manquent à 1 appel; vingt survivants ont été blessés. Le jjliathmore'' a été remorqué à Dublin. *** | Hambourg, 15 mars : On mande die La Haye au ,,Hamburger Framd^nbla.t -' : — Le représentant de l'Amirauté a re-i eonn-u la semaine dernière à la Chambre dej i Communes qu'actuellement on ne répare pas t moL.s de 77 navires endommagés par des sous-marins ot que 5 autres navires atten- 1 der:t le ' moment ou ils pourront entrer en ■ cale sèche. lX ' *** Berlin, 16 mars : 3 On mande Copenhague au Bcrliner Lolcal Anzeigcr : t — Hier sont entrés îl Stavanger un certain " nombre de vapeurs qui faisaient partie d'un con-s voi de trente-trois navires, parmi lesquels de nombreux navires Scandinaves et anglais qui se ' rendaient d'Angleterre en Norvège. Ce convo) était protégé par au moins dix-huit navires ds guerre anglais, entre autres par des dread-3 n jughts. Dans la mer du Nord, le voyage s'esl 2 passé sans incident ; mais hier,-à 9 milles marins 3 de la côte norvégienne, deux sous-marins uni 5 .surgi. Une violente exp.osion se produisait bien * tôt a Lord du vapeur ung.ais qui fermait Ja mar b che et ql;i venait d'être torpillé. Arrivant 1 toulf 3 vapeur, ies navires de guerre ont réussi-a sauvef ■ une partie de l'équipage, dont quelques hommes " ont été tués par l'explosion. Les bâtiments 'naviguant de conserve avaient à bord un grand nom- s bre de passagers et transportaient des courriers 5 postaux. Une violente canonnade ayant été en-r tendue plus tard, ou estime que les navires de 1 guerre anglais ont été engagés dans un combat 1 avec des sous-marins ou d'autres navires de 1 guerre allemands. » Christiania, 15 mars : Du correspondant à Londres du Verdens Gang : —. On s'inquiète tous les jours davantage à propos de la crise qui attend l'industrie de la construction naval--'. Le public commence à Se reu dre compte que, malgré ies résultats satisfaisants qu'ont—conrié les mesures de défense contre les sous-màrir.s, la force de production des chantiers navals s'écroule. **« Amsterdam, 15 mars : Or.ïe lougres hollandais de Katwijk, de Sche-venihgue et de Maasluis sont signalés en retard. I DEPECHES DIVERSES Paris, 15 mars : M. Cic.-ne.ioeau est allé à Londres pour une pé riode de temps indéterminée; il y assistera à une 1 {.- Conférence de l'Entente. *** 1 P.iris, 15 mars : L'Agence Iiavas annonce que M. Mail, ministre % dc la justice, a été chargé par intérim de la direction du ministère de la guerre. Il est donc probable que l'absence de. M. Clemenceau sera assez longue. *** Paris. 16 mars : L'Agence Havas annonce qu'à la suite d'un accident qui s'est produit l'après-midi à La Cour-neuve, dans la banlieue de Paris, deux formidables explosions se sont produites, faisant seize morts et de nombreux blessés. *** Berne, 15 mars : Au cours de l'examen du pourvoi en révision de Bolo, on a constaté officiellement que les télégrammes américains qui ont déterminé la condamnation étaient faux, de sorte que Bolo a été condamné sur la foi d'un faux. Pendant le procès, l'instruction avait notamment soumis à la Cûur militaire un faux télégramme dans lequel le nom de Bolo Pacha était formellement cité. A présent, l'ambassadeur français à Washington vient d'envoyer un autre texte de ce télégramme, dans lequel, cette fois, le nom de Bolo n'est pas cité. *■** • Paris, 15 mars : Les journaux publient dos déclarations de M. Ceccaldd, défenseur de M. CailLaux. Il en résulte que le dernier interrogatoire de l'inculpé a démontré que le dossier rassemblé par l'ambassade de France à Rome manque absolument de base sérieuse. L'accusation ne s'appuie que sur des racontars de créatures et d'agents suspects employés par les attachés militaires français. M. Caiilaux avait réclamé sa confrontation avec l'attaché militaire ; sa demande a été repoussée sous une série de faux-fuyants. *** Paris, 15 mars : Les communications postales ont été suspendues entre la France, la Russie et la Roumanie. *** Berlin. 15 mars : Une délégation du Conseil national de Cour-iandc est arrivée à Berlin ; elie a été reçue par le Chancelier de l'Empire. La délégation sera sans doute aussi reçue par l'Empereur. * ♦ ♦ Berlin, 15 mars : De la Gazelle de VAllemagne du Nord : — Le chancelier de l'Empire a reçu hier M. Svinhulvud, président du Sénat finlandais, et M. Hjelt, ministre de Finlande ù Berlin. » *** Londres, 16 mars : Le Morning Post, dans un article sur l'attitude inquiétante de l'Irlande, dit que les Sinn-Feiners ont entamé une campagne pour faire interdire toute exportation de bétail vers l'Angleterre, c On •ait, dit le journal, que l'exportation du beurre ; it déjà interdite. En fait, l'Irlande aide ouvertement l'Allemagne à affamer l'Angleterre. » *** Londres, 15 mars : ÎJi Times apprend de Pékin, en date du- 6, qu'une crise e3t imminente en Chine. Le parti militaire du Nord projette visiblement un coup d'Etat à Pékin, à raison de la situation difficile de la vallée du Yang-Tsé. Le gouverneur général de Moukden a fait avancer ses troupes à l'intérieur de la grande muraille, probablement dans .'intention de prendre part aux opérations contre if» sudistes, qui se déroulent sur la frontière du Hou-Pé. On croit généralement qu'il existe un ^ rétablir la dynastie mandchoue. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 16 mars. — Officiel de ce midi : Théâtre da la guerre à 1 Ouest. Années du feld-mareckal prince héritier iluppreçut de Bavière : Le soir ot la nuit, l arl-ille. ie anglaise a ■>té très active, notamment entre Arias et rfaint-^uentin. La canonnade et les jets do tomoos uirigés par 1 ennemi sur ies localités siîiuées à l'arrière de notre front ont infligé d importaiiitos perte® à ia population oe Mouin et d Halluin Armées du prince héritier allemand, du général von Gadvvitz et du feldi-ma»rechal duc Albrecht de Wurtemberg : A l'est do lieims et s»ur les deuix rives de la Meuse, ainsi que sur " le front en Lorraine près do Mulsach et de Blamunt, le d.tel d'artillerie a été plus violent dans la journée j des deux côtés d'Ornes, il a aussi continué avec intensité la nuit. Bien do nouveau à signaler des autres théâtres de guerre* Berlin, 16 mars* — Officiel : Dans la partie occidentale d© la Méditerranée, nos sous-marins ont coulé huit va-peurs et un voilier jaugeant ensemble au minimum 27,000 tonnes brut C'est au sjus-marin ,,U.-35", commandé par le capita'iie-lieutenant Arnauld de la Périère, que retient la meilleure part de oa» exploits. Cet officier, qui commande depuis plus de deux a: s aves habileté un souis-marin dans la Méditerranée, a coulé a\ec ce seul submersible un demi-million do tonnage ennemi ep chiffres rondrç. *** Vienne, 16 mars. — OiJ?iciel de ce miùi : Pas - d'événement particulier a signaler. + * Sofia, 18 mars. — Officiel : Sur le front en Macédoine, au nord-est de Biiolia, l'ennemi a violemment bombardé nos positions à laide de canons et île lancç-mines; nos batteries lui ont énergique-ment répondu. Dans la boucle de la C/cjeri.a, notre artillerie a efficacement bombarda les positions ennemies établies près du villa:e iPAItsohak-Mahle. A 1 ouest du Varda-, ho re artillerie a. mis en fuite urne patrouille française. Au sud-ouest 'de Doiran, courtes attaques de l'artillerie ennemie. Dans la plaine et huis lo terrain qui s étend devant nos positions à l'ouest de tores, notre artillerie a dispersé plusieurs détachements de recon-siiice anglais. Dans la vall'e du Vardar, ies aviateuirs ont été très ac.ifs de part ei d'autre et do nombreux- combats aérions se sont livrés. Sur lo front de la Dobroudcha, armistice. Berlin, 15 mars. — Officieux : Le temps ayant été en général favorable, une grande activité a régné sur ie froat i\ l'Ouest où 1103 forces aériennes ont remporté do remarquables succès. Des vols de reconnaissance pous sés avec succès et sans per.es jusqu'à près de cent kilomètres à l'arrière du front de l'ennemi nous ont permis d'inspecter les mesures qu'il y a prises. Une jonction de chemin de fer près de Châlons a été arrosée de 2,500 kilos de bombes. Au total, l'ennemi a perdu 17 avions et 3 ba.lons captifs. Nous avons perdu 5 avions. Il y a iieu de -aire une mention spéciale de !a 65e victoire a Tienne du capitaine-commandant baron von Richtofen et Je la chute do trois avions faisant parUe de l'escadrille. composée de huit apparei.s qui avait at taqué la ville ouverte de Fribourg. * Berlin, 15 mars. — Officieux : En février, nos ennemis ont dirigé vingt trois attaques aériennes contre l'Allemagne. Treize d'entre elles avaient pour objectifs les districts industriels de la Lorraine et du Luxembourg, ainsi que ceux de la Sarre et de la Moselle. Aucune de ces attaques n'a réussi à amener un arrêt des exploitations visées. Grâce à l'efficacité de nos mesures de défense, les avions ennemis ne sont presque jamais parvenus à survoler les usines. Des dix autres attaques, trois ont été dirigées contre Trêves et les autres contre Sarrebrtick, Of-lemburg (Bade), Bohlen ( Moselle). '.adwigahafcn, Zwcibriicken, Mannheim et Pirmasens. Ces localités étant des villes ouvertes, il n'était, évidemment, pas possible à l'ennemi d'y occasionner de3 dégâts d'ordre militaire ; mais les dommages causés aux immeubles et aux propriétés privées ont été parfois très importants. Ces attaques aériennes ont coûté au total la vie à douze personnes; en outre, douze habitants ont été grièvement blessés et 21 ont été légèrement touchés. Un biplan ennemi est tombé entre nos mains. Communiqués des armées aUiéea Paris, 15 mars. — Officiel de 3 heures : Assez violente lutte d artillerie sur ]. ensemble du front, notamment s>ur la rïve dr. i.(; de la Meuse, dans les régions de Bozon-vaux et de V'achorauville En Lorraine, ù l'ouest de For ville, après un vif bom: ir'e-ment, un coup do main ennemi est venu se uriser sous nos feux et a été dispersé avec pertes. Cmq mille six cent quarante kilos d ' projectiles ont été lancés cette nuit sur de nom-reuses gares, usines et- cantonnements de L zone ennemie. . Paris, 15 mars. — Officiel de 11 heures : Hier, 12 h. 30, en Champagne, à l'ouest du Cornillet, nous avons chassé l'ennemi des éléments de tranchées où il s'était maintenu depuis le 1er mars. L'opération a pleinement réussi. Nous avons fait 415 prisonniers, dont un feld'webel et 4 sous-o liciers et rapporté 2 mitrailleuses et des lance-bombes. En même temps, un do nos détachements pénétrait dans les lignes ennemies du Mont-Blond e; ramenait des prisonniers. Dans la matinée, un coup de main ennemi sur un de nos groupes tle combat de la Main-de-Massi; 03 a complètement échoué. Bien à signaler sur le ros e du front, en dehors d'une certaine activité de l'artillerie dans la région de Moncel, au sud de la Fave et du Violu. * » * Paris, 14 mars. — Officiel de l'arme d'Orient : Au nord-ouest de Monastir (cjte 1242 ei Truova), nos détachements ont p'inéftré dîna !es lignes que nous avons trouvées éva cuées. De leur côté, les Bu!/ares ont tenté dans la même région des coups de main nui ont échoué. L'activité de l a il «"rie en nemie s'est maintenue très vive pendant la plus grande partie de la uuiit avt ;ur de Mo nastir. L'aviation britannique a ef e^tué plusieurs bombairdements sur le front de la Strouma. Un appareil bulgare a éié abattu en combat aérien et s'est iicrdla (feuos 1« lao Doiran *** Londres, 14 mars. — Ofiiciel : La nuit dernière, une rencontre a eu lieu à proximité du canal d'Yprt's-Comines entre des troupes australiennes et une forte patrouille ennemie; cet engagement a .laissé 27 prisonniers entre nos mains. Nos pertes ont éte légères. l>'autre part, des troupes a/ustraliennes ont prononcé la nuit une attaque fructueuse à l'ouest d'Houthem et une Omonml'A ottnrnin /Tana lnc ArurivATifl rla rinr\ ! pard, à l'est- de Messines; chacune de opérations nous a permis de faire quelques luisonniers et d'influer des peiaes à, 1 en-uemi.Ux nuit, l'artillerie allemande a été active sur .e front et- a 1 arrière* dos lignes dans lo eeoteur compris entre V'ernie.les et le sud d'Armeuttères• Sous la prote^iion dia rideau do fuime dégagé par cette cttiioniukte, un important détachement ennemi a teuté do pénétrer dans nés tranchées, mais il a été repoussé par le feu des troupes portu»-g-aises.L'action d©s batteries ennemies a aussi ér.é plus violente que de coutume à 1 se* d'Ypres. *** Londlres, 14 mars. — Officiel : Lo 10 mars, à 5 h. 35 de l après-midi, le navire-hôpkal „G'uiii!'ord Castle", qui ^e ren-cLtit en Angleterre, a été attaqué sans r isuL tat, par un sous-marin ennemi, a l'entrée du canal do Bristol. -Le navire avait ar'>oré le pavillon de la Croix-Rouge et a lamé tous les feux prescrits pour les navires-hôpitaux. D'après une information de 1 Agence Bouter, deux torpilles ont été lancées contre le navire; la première l'a manqué, maie ia second© l'a touche à la proue. Le navire a été gravement endommagé, mais a pu arri ■ er au port, où les nombreux malades et blesses qu'il avait à bord ont pu être débarquas sans accident et transportés à Thôpital. L'Agence Wol.f fait à ce sujet kt remarque suivante : — Comme on ne sait encore, dans le» milieux autorisés, rien de cet incident relaté par l'Agence Bouter, nous nous réservons d'en reparler.'' Rome, 15 mars. — Officiel : Tout le long du front, opérations peu importantes. La canonnade a été violents par intermittence de part et d'autre dans la vallée de Camonica, dans le secteur *i-tuè au sud-est de MonteJo et sur le» deux rives du Piave inférieur- Les événements de Kussie Pétrograd, 15 mars : Une communication officielle dit que révacua-tion de la capitale est terminée. Aucun habitanl ne peut quitter ia ville. La cnculation des trams pour voyageurs est complètement arrêtée. L'administration de ia ville et du district dt? Pétrograd s'intitule maintenant officiellement le ■ Conseil des commissaires de la commune de Peiro-grad ». Le Conseil a autorisé les journaux a reparaître.* * * Christiania, 16 mars : Lo ,,Dagblad" annonce que tout le p^iv •sonuel de [ ambassade d Angleterre à Pétrograd est arrivé à feUoolcholm, à l'exception de sir Buchanan. •** Londres, 15 mars : On mande de Pétrograd : — Le commandement de la flotte de la Baltique a été offert à l'amiral Raswosof. Le général Kilinski, ancien chef d'étaUmajor du grand-duc Nicolas, a été -arrêté à Moscou, Il est inculpé de connivence avec le général Kaiédine. On annonce que d'importants combats sont livrés près de Khokand, dans l'Asie centrale, entre la population et ies troupes maxima»isi«8 locales. De grands stocks de chanvre ont été détruits. » *** Londres, 15 mars : On mande de Pétrograd à l'Agence Reuter quo M. Trotzki a été nommé commissaire du peuple des affaires militaires en remplacement de M. Pod" voyseis, qui a pris sa retraite. Le poète d© commandant en chef a été aboli. Pétrograd, 15 mars : On annonce l'arrestation du prince Lvof, commandant du front septentrional. «** Paris, 15 mars : Le Malin apprend que, sous la conduite du général Atexéief, il s'est formé une armée destinée-à combattre les bolchevistes ; ede est soutenu* par Milioukol et Goulchkof. Le quartier générai de la nouvelle armée serait établi à Novotcher-kask.» * * Stockholm, 15 mars : Les journaux russes donnent des détails sur l'occupation de Rostoff par les maximahstes. Après ia prise de la ville, de nombreuses personnes ont été fusillées parce que soupçonnées d'appartenir aux cosaques. La vule a dû payer une amende de 12 millions de roubles. Les salies de rédaction de tous les journaux hostiles aux bolchevistes ont été fermées. Les habitants quittent* la ville en masse. Paris, 15 mars : L'Agence iiavas confirme que les Turcs onl occupé tout le territoire de Batoum. *** Londres, 15 mais : On mande de Pétrograd à l'Agence Bouter que le Soviet local à approuvé la mise en liberté de» paysans esthoniehs qui avaient été enlevés de- force par les gardes rouges. *** Paris, 15 ma-s : L'Agence Havas appreiui de Pétrograd que U côte d Abo, en Finlande méridionale, a été bon** bardée pendant une demi-heure par les Alif-mands, les gardes rouges refusant de capitule?-. Après le bombardement, les gardes rouges **• .sont retirés. Les Allemands ont capturé, dans «î port d'Abo, trois torpilleurs et quelques dragueurs de mines russes. *** Stockholm, 15 mars ; — Uno cinquantaine de soldats de l'armée russe, comprenant des Polonais, le$ D'ukrainiens, des Lettois et des Est-homcad |Uii n'avaient pu encore quitter Its ûon i'Aland, ont été pris à bord de uavireeï suédois qui les ont ramenés en Su'cle hre de là rapatriés dans leur pays rtsl ôc-if. Un important contingent de Granda-Russiens a été transféré à Libau. Il ne reeti i>lus dans les îles que quelques tx-ainard» russes, isolés et sans armes. L'évaouatioa •.les îles est donc terminée. • ** Stockholm, 15 mars : Les troupes suédoises ont commencé k guritsr les îles Aland. Une compagnie de la g-ird* d« Gota s'est embarquée ce matin pour Stochkalm, EN ITALIE Zurich, 16 mars : La ,„Neue Zurcher Zcitung" apprend source autorisée que la fermeture ds la frontière française a été décidée par wnte 1 du transport sur le front italien de troupe» anglaises dostinie» à y remplacer des contingents français renvoyés 6ur le front ea France. *** Home, 15 mars : L'„Epoca" annonce que M. Sonanino, in. disiposé, n'est pas venu ces jours ofârnierg à la ( '/vnttMl + o. ri!sn„_.La Ma5.s 191e JCURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 6* Annee. — W° 1198

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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