La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 16 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 16 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5t3fx7577b/
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V«£k~ — /'ait» ojt*r la liçao, fr. o.&ù. — iïécrro!oyie, la ligna, ir 3. «.%« — U^n <£m Eleveut s, yivw. de soouites, Annonces notes» tai*^ la li^no, ir. 3L&3. 6uroeu» <o 9 fi (T f*»u Wrestlaa ai Asaislstraîl» ; if £ ;î V\'âu5r* IO» «OAESfi£& OIHSOVGU» 1,320° jour de guerre Klen à sisnaior- L'ACCÈS VERS L'ORIENT L'artichaut don» pari® M. Asquith dans son dernier discours continua de 6'eKeuiller méthodiquement. Nicolas II avait eià.Aié en aooonunoder un quartier à la Sauce rusée; la domination «tes Déiroits faisait partie de son programme, dont la rérU.isation aurait, de ce côté, barré aux Puissances Ccu:rales le chemin de l'Orient. Son eflort pour y aboutir par terre et celui des Alliés your l'atteindre du côté de la Méditerranée ce heurtèrent à la rd.is.ance éncigique de# Turca. Ceux-ci, par le traité de Bretot, récupèrent Er-ïKoum et i réb»zon<ie si «'installent à Batoum, Sur la mer Noire Du cô.é occidental, les Aile-manda et les Autrichiens font leur entrée à Odessa, et les clause provisoire» du traité avec la Roumanie font de Constantza une aorte de port franc placé sous l'égide de la Quadruplice. Ces poLms extrêmes formeront à n'en pa» douter le départ et l'aboutissement de nouvoilea lignes de navigation par où les Puissances Centrales établiront, une liaison avec la Perse et l'Afghanistan el chercheront à uouer des relations avec l'Orient. Le projet d'un immense canal reliant la mer Noire à la Baltique (il a été question d'y affecter une somme de 2 milliards), qui traverserait lw nouveaux pays séparés de ia Russie, prouve l'importance qu'on attache dans certains milieux à cette nouvelle voie d'accès vers l'Orient. Il coulera encore beaucoup d'eau dans l'Helle» pont avant que ce vaste pian 36 réalise. Il n'eu i * reste ;a- moins que l'encerclement économique des Puissances Centrales se dé.end par le fait dea nouveaux traités et des dernières opérations militairesLes Anglais, il est vrai, occupent toujours Bag i dad et le? Alliés Salonique ; mais les Turcs et les Bulgares, libérés vers ie Nord, seront À même d'offrir une ré3is anca plus efficace. Rien ne semble donc empêcher pour le moment les Centraux rie tirer des nouveaux pays qui leur sont ouverte des matières premières et d'y asseoir pour plus tard leur influence. Cette possibilité est pour eu» d'un intérêt plus immédiat que celle qu'on leur prête d'une exploitation de la Sibérie où les Japonais veulent prendre soi-disant l'avance. | L'ENTENTE ET LA HOLLANDE Essen, 15 mars ; Du correspondant à, La Haye de la Hhemiscfi-WeatidUsche Zetluiiy : , — L11 présence (les bruits répandus a La Haye et suivant lesquels ie ministre d'Angleterre aurait ; envoye au gouvernement neerlanuais une sorte I d'ultimatum au sujet de »a,reiiu- de navires qui I voyageraient même dans la zone barrée, ii m a I été assure au ministère nécriunua.s des aliaires g étrangères qu'il ne «-'agit pas -en réalité d un B ultimatum. Il est exact que l'Angleterre a de-t mande ia cession de navues neeriduûais pour f voyages dans la zone barree ei 011 m allirme, u'autre pari, que le niimsue de Grande-bretagnc f à La Haye a fa.t des démarchés en ce seiii ei F a dit que le gouvernement iUig.ais désunirait recevoir a brel .iciai /a réponse ues Pays-bas ; toutefois, on dement qu'il uit lixô une d&ie a cet i-gai'd. Dans les milieux diplomatiques, on alarme que, quoique ie gouvernement hollandais comprenne fort Dien (fcuetie serait ia portee d'un 1 relus, il es; peu probahie qu'il acceple les exigences des Alliés et des fcXais-Ums. » »** New-York, 14 mai-s ; On manu* de Washington à l'Associated Près# : — Les Etats-Unis et l'Angleterre ont envoyé E au gouvernement hoilanda^ une dernière note disant en substance que si les Pays-Bas n'acceptent pas ie lù mars au plus lard la convention relative a la remise de navires hollandais, l'Entent* mettra ceux-ci en servie*. » *** Barlin, iô mars : f j&f? 1 1># la „ ij'raïAïuoig# Zaiterog" : — Cwt l> d.ttQoitstrft ion Aile imc fois do plus d© La ma*iuèr® tiOLli p iia-.ôiJc e» 1 àj> gleWîrr^), malgré leurs déclttrafûous (jiia«oi«u-ise-», «iiteciûeu* proeég«f le» peu es nAuoiis. Noua <ai Avons eu un premier extoinp^e cLri»* bi manière dont l'Entenve & ira:te la Ur.jo«. L'Angleterre n'obtenant peu* vol Jitaâreimoiii le tournée dont CjJ« a s eu. empare toirt «imoiôniàut aux (tes neutre». L'ISTERÏEirriON DIUAPOH EH SIBÉSiE P étro^rati, 16 mui% : On maihoe cie \v aeiiingtoo t Lei Japona.s cm &jà comnieooé k pré» parer teciiniqikxiieût ietix intervention en Siberie. L>ts milliers d ouvriers chinois «ont °coupé« jifur (t nuit à ia oonc&ruotion àj nouvello« lignes tk> chemin de Lir partant '■te Vladivtwjxoa. Il y a s-utfis&arme.iit do nut-Vjriol roKilai;t dan* cotte ville, grâce an x ©normea stocks àj prov nuance ameri ai_ie. Los ingéiiloa'iS japonais dirigent ie moi^ge '■es looomokives et dea wagona. » • « Paris, 14 ma» : Les journaux apprenaient de To' io à la ,11 Que popinion publiq-ue japonais 8'^>ix»e ouvertement à la [>arrici at oui d Ui e p. issauce à l'action en til» rie. Le gouverne;uenit préviendra lea poiiiiciejm qui sont hosmlea h l'envoi de taxnvpès en preci- ^ et en oavranU les hos tilité®. •*» Londres, 14 mars : On mande de Tokio an „Timefi" ; Le3 affaires internationales cèdent 1o pas en ce moment à m i^^Iitifiue int r'eure. Un récent scandale industriel a pris de telles profx>rtions qu'il menacé d entraîner la retraite du Cabinet. *** Londres, 14 mars : On mamle de Washington au ,,Daily Mail-' t^uo i'ambissaileur de Oîiine à 'l'o. io 11'esl pas encore en mesure de faire d s déclarations définitives a-u sujet des inlent.om ja-ixjîiais©s en Sibérie. Le gouvemi^ment oiii-uois a prié 8on représentant à Tokio de faite savoir an gouvernement japonais que La Chine ost diis[x>s:>e à approuver les me-sures «ju'il estimera de nature à résoudre le problème russe et qu'elle se chargera dti r'--rlement des question-? particulières jusq'u/au retour du ministre japonais à Pékin. Ro'tepteim, ]4 ut'-rs : ï a txiléirramme de WashiagtcKï annonce i Sv?' d'ai',rô» une information de To'.io ;; Exchangie Te'e^raph Ot ]a France ap-wou.e complètement l'action ja]>onaise eu ^ïbéno. opinion publique au Jat>on s atr ^ à Q^e l'intervention a^mée se Produis* end-ans 18 mois. i *** Londrea, 14 mars : On miauS, lVtauKrad à l'Agwr, R»j(er Si 'l l)u<-^o, •twumwdan» du P°rt de V la* jvokfcok, sert sotcia^. Négociations de paix Paris, 14 mars : On mande drt Pétrogrod qne le Congrus îtes soviets de Mosoou, qui devait prendre une décision quant à la ratification du twdTô do iKiix de Brcit-litovsk, a ieaiis ati jouoi 14 mars. **• BerLin, 14 mars : Le traité de paix avec la Unifie, ospé-diô à Bucarest à ia signature de MM. von Kuhlmann et Czernin, e^t rentré à Berlin et sera soumis aujourd'hui au Conseil fédéral.On annonce, d'autre part, que le« ciations avec la Kouiname prenn^it uu« tournure «cviisfaisante. Los nêgxx>iMfcons prinOipalts ont «Hé reprise*, la» d.'l;^uée roumains étant rentrés da Jasr»y k Bucarest.Berlin, 15 mars : Les préliminaires de ratification du traité d« paix avec 1 Oukraine marchent bon train .L'Allemagne et la Turquie sont prêtes à procéder à l'échange de signatures. Quant a l'Au triche-Hongrie et ù la Bulgarie, les négociations sont moins avancées. La Rada oukraliuenne a déjà longuement délibéré sur la question et l'on peut s'attendre de jour en jour à voir les parties contractantes procéder a l'échange définitif des signa* tures de ratilicalion du traité. En ce qui concerne la Grande-Russie, on sait qu'aux termes du traité la raUlIcation doit avoir iieu end.'ans les quatorze jours, si l'une des puissances contractantes en exprime, le désir L'Allemagne n'a pas encore fait connaître jusqu'à présent s'il en Ire dans ses intentions de faire usage de cette faculté. Le retard apporté à la solution de cette question provient du fait que les documents ont été expédiés a Bucarest pour y être soumis à la signature de l'une des parties contractantes. Le document a été soumis hier au Conseil fédéral de l'Empire et les choses suivent leur cours. Au sujet des négociations avec la Roumanie, on annonce que le délégué roumain est revenu a Bucarest, où M. Mischu, envoyé plénipotentiaire de Roumanie, est aussi arrivé. Les négociations seront sans doute reprises aujourd'hui. On annonce que toutes les négociations avec la Grande-Russie, l'Oukraine et la Roumanie se continuent dans le meilleur esprit d'entente, avec- ie ferme désir d'aboutir à brel délai de oart et d'autre. • e* Bucarest, 15 mars : M. Momtchiloff, vice-présddent de la délégation de paix bulgare, a déclaré à un collaborateur de la Correspondance Express qu'à son avis la guerére mondiale touche ù sa Un et que les signes précurseurs d'une paix générale dev.ennent visibles un peu partout. La fatigue et l'épuisement du côté de l'Entente incitent les hommes clairvoyants à préconiser la poétique d'un compromis, quoique les hommes d'Etat rêvent toujours de la guerre jusqu'au bout. La Bulgarie envisage la paix générale avec une grande sérénité et est. convaincue que la guerre se termineia p.ir la victoire des Puissances centrales. Les négociations avec la Roumanie aboutiront sans doute et, par la conclusion de la paix de Bucarest, e problème des Balkans sera définitivement résolu, de manière que les assises pour une paix durable sont posées dès h présent. M. Momtchiloff a ajouté que la Bulgarie s'est <ittachée à poursuivre une politique de réalités el que l'alliance conclue par elle avec les Puissances centrales était la seule voie qu'el e pJH cik.i »r. L''entremise de l'Allemagne pour faire attribuer la Dobroudcha à la Bulgarie a été hautement appréciée par ie peuple bulgare. JLa guerre navale Londros, 14 mars : L'Amirauté anglaisa annonce que 15 navire* jau£<*uit piua de 1,6^0 tonnea et, 'à navires jaugeant moins de 1,600 tonnes ont été ooulos ia soiuùxue damioie. Ua oiialusier aus«i a éb& coulé. * • « Paris, 15 mar* : L'ancien vapeur allemand Virginia, battant actuellement pavillon américain sous le nom de Jaaon, qui « rendait en France, a été fortement avarié a coups de canon par un sous marin alie-inand ; il a néanmoins réussi à entrer dans ie port français i« plus proche. Rotterdam, 15 mars : Le Moasbode appiend de source digne de foi que quinse vapeurs néerlandais qui se trouvent dam les ports de» Etats-Unis se rendront a bref délai dan» l'Amérique du Sud pour revenir ensuite aux Etals-Unis. Malmô, 13 mar* : Du „&idv©nj»k* DagblidelM » — Don» une réunion d'armateurs qui s'e-t tenue à Gothealnirg, ie dUègué du gouver-iïement suédois a invité l'armement national îi metir* oacote 40),000 tonnes de jauge h la disposition t)e l'itotent^, mais il semb e que lo gouvernement ait d^Jà d «posé de> navires sans l a^atimant p(réal;û»lo de Tjaurs [Topri<5taire«. En rcntt cm, il îe-t'r a fait esitandre qu'au ca« où ils d'«idera ent de ne i«is accueillir favorablement sa proAx)«ition, :1 userait de aon droit do réquisition. Les journaux allemands voio.i t 1A. u; e pne i .e convaincante de l'efficacité oroissmte de la guerre sous-marine. La pression e.erc e wir les neutres, notamment la Hollande ç.1 la Suède, démontra que ie manque de tonna e commence à se faire vivement sentir en Angleterre.EN AMÉRIQUE Washington, 14 mars : La Chambre a voté une loi qui â^olare illégale toiute gro\e nuisible à 1 industr.o de guerre ot qui prévoit pour las grévistes des j>-i es pouvant aller jiits-iu;i\ trois ans de ( ri- | son. I>i parai ouvrier a fait adopter une modification qui autorise les grèves qui sont organisées uniquement afin à obtenir une amélioration du sort des ouvriers. o . •** Genève, 14 mars : On mande de Halifax & l'Ane ce Havas : — Le nombre officiel des vLticneS de ;a teiTibie eeptewton en décembre du atia.uner „Montblanc-' s'établit entre 1,800 et 2,00' morts et les degai-s matérioîs sont tstiméa ù 22 % millions da do.lirs. *** Buenos-Aires, 14 mars : Lo gouvernement a refusé l'avance de^ 50o millions de pesetas que lui avait offert© une banque espagnole. les événement de ICussie Lon<h*os, 14 ma s : Le „Daily press* apprend de Pétro--rati que^ la majeure partie de la flotte de a mer Ncije est resuîe à UcUss^aj par coiij-ue, tous ic-i navires do commerce ont été amenés à Sé'oastopol. *% Mancfiester, 14 mars : Le baron Rosen, ancien ambassadeur de Russie à Washington, a déclaré au correspondant à Pé-trograd du Matickititr Guardian qu# qiuconqus t pu observer de près la diplomatie tsariste savait que l'on préparait la guerre depuis 1912. — J'ai pu observer, a-t-U ajouté, derrière le voile de ia diplomate secrète russe, que ka guerre aurait éclaté et devait éclater, ce qui en même temps favorisait ta révolution d'en nas. Une clique de ministres de l'entourage du Tsef savaient parfaitement que leur seul espoir de réprimer lu révolution était de mettre les années sur pied. Le Tsar a cru qu'il vaincrai» sans aucun doute et que cela res;aurera.t sa popularité. Cette façon de voir du Tsar était estimée juste par sir Buchason. » Péfcrogi-ed, 14 mars : M. Jules .Desirée, ministre de Belgi^uO en Itus&ie, a quitté Pétrqgr.ul accooiipagné de tout ie persormel àa légation. M. Lestai* eat arrivé lo 28 février à llelsii^fors, où il résidera pro vwoirem *i 6. **• PôtïOgrad, 15 mars : De l'Mlsveetia'' : Le Sov.et de l'Oukraine, qui s'était fi-;é à Kliarkof immédiatement après la j rise de Lvief pur les trompes ouàraiuienneJ et allemandes, viaoJÉ de quitter précipitamment cet o ville, sa position y éiant devenue mteuable-Les autorités do La Bada centrée administrent de nouveau Khark f, où lo calme est rétabli. Avant son départ, le Soviet a en.-■r&cré les habitants maximalistes à créer le kius tle di£iculU% potr'ibîe auoe troupes eu-;tomios ot à détruire 1^ voies ferrée» et les stooiva de vivres. Toutefois^ la popula i.>n reste sourde à ces exOitattons M'Orne dims ie» districts où. les sovies locaux sont encore maître*, les habitants reilisent do suivre ue semblables instructions et atjeoident leur libéra'ioo d» l'arrivée deî troupes dea P^'is ancea centrales et de ceilc» de la Bikio centrale. Haparanda, 14 mars : Des arme1, des munitions et des renforts pour la Garde Rouge Arrivent tous les jours en Finlande. 3 wagons de shrap-nells, 6 wagons de carabines, 20 mitrailleuses et 2 wagons chargés de fusils »>ut outras notamment à Ii^lsigfors le 0 mure. EN ITALIE Berlin, 15 mars : Ou mande de Lugano qu'une commission s'est réunie à Borne sous la pr,l3id. nco dn -;éncrLd Marini, c< mmti-s;ire de 1 arm e,pour étudi er um t>rogramme mesui-es extraordinaire» de uéi'eiiSe à pareudre pour pn-ier aux attaques arèriemnes sur la cai«talo. l^e commissaire gin rai de l'aviation a donné de nouvelles instructions aux commandants des postes do dlé'ense contre I03 avions do 1 Italie centrale et méridionale. DËPËCHES DIVERSES Paris, 15 mars : Le Coiiseil municipal do Paris, dans sa dernière séance et après dea débats très animés, a adopté une résolution invitan-r. le gouvernement à renoncer désormais aux attaques contre les villes ouvertes, de manière à épargner à Paris un nouveau bombardement aux suites catastrophales. Au cours de la même séance, un membre du Conseil s déclaré que ie nombre dea victime* de la dernière attaque s'éievait à 143 moris et blessé*. • *» Cologne, 15 mars : , On mande de Genève n la Cuiette de Cologne : — La censure* française interdit la publication de détails sur le nombre de morts et les dégâts provoques par la dernière attaque aérienne contre Paris: Elle a cependant autorisé l'insertion dans les journaux d'un communiqué au sujet des feuilles volantes jetées par ies aviateurs allemands dans ia banlieue de Compiêgne, annonçant aux populat.ons que l'attaque aérienne sur Paris était entreprise à titre de représailles contre i« bombardement de villes ouvertes comme Trêves, Mannheim, "Zweibrulce, Pirmasens, etc. Dans le journai L'Œuvre, ie député tkchin propose au gouvernement de s'entendra entre belligérants pour renoncer aux attaques contre les villes ouvertes. Le Petit Journal, par contre, demande que l'attaque sur Paris soit vengée et émet,l'avis qu'au début de chaque attaque de ce genre un certain nombre de prisonn.ers civils et militaires, de préférence appartenant aux classes élevées et particulièrement a la noblesse et aux maisons princieres, soient groupé» aux carrefours et eur les places publiques, dans les usines et dans les bâtiments publics. Les autorités gouvernementales et communales ont pris des mesures pour mieux assurer ia sécurité de ia capitale. Une députation s'est rendue auprès de M. Clemenceau pour le prier d'activer les moyens de défense contre les attaques aériennes.Les journaux mettent le public en garde oontre les exagérations quant au nombre des victimes. 11 appert aujourd'hui que le nombre des morts ne dépasse pas une centaine ; ceiui d<& blesses doit fctre ramené à 71. » Milan, 14 mars : Le coresponuant a Paris du Sccolo télégraphie qu'à côté du courant populaire en faveur de re-présalies énergiques pour l'attaque aérienne sur Paris, il y a une autre opinion qui veut qu'on s'entende avec les ALemands pour mettre lin a l'avenir a toute attaque aérienne sur des villes ouvertes. • ** Genève, 15 mars : D'après la Gateltt de Lausanne, les trois aviateurs allemands qui furent abattus daiïg la région de è-'hâteau-Thierry ont trouvé une mort glorieuse. Deux d'entie eux furent tués sur le coup. Le troisième, le capitaine Muller, fut transporté, grièvement brûlé, à l'hôpital, où il ne tarda pas à rendre le dernier soupir. Jusqu'au dernier moment, lo capitaine Muller a fait preuve d'un grand courage et a notamment refusé de faire la moindre communication au sujet de l'escadre aérienne à laquelle iJ appartenait, se contentant de répondre au général français qui l'interrogeait qu'il n'avait fait qu'accomplir la mission dont on l'avait chargé. •** Pans, 14 mars • La Vérité, de M. Sembat, annonce qu'au-cours des dernières semaines de nouvelles réunions importantes d uavrieis ont eu iieu en France ; ces | réunions ont demandé la conclusion rap.de de i ia paix et la lutte contre la réaction intérieure. On cote parmi ces réunions ceile des ouvriers nlckeleurs de Paris, des métallurgistes d'Angers et de plusieurs autres organisations ouvrières. Paris, 14 mars : La Ccrami sion de la lép'^lalion fiscale de la Chambre a décidé de proposer l'établissement du nono,>ole d'importation des cafés verts et J'étuoc lu monopole de ia vente des calés torréfiés. *** Paris, 14 mars : Le rendement des impôts indirects et des monopoles s'est élevé en février à 333,^2,000 Panes, soit £4,871,300 francs de moins que le montant . prévu dans l'avant-projet du budget. Ce déficit -do il être pr.ncipalement attribué au médiocre < rendement des augmentations d'impôts mises en vigueur depuis le lor janv.er îyiS. Berlin, 14 mars : Le Reichstag a arrêté son ordre du jour pour 1 la semaine prochaine : il discutera lundi l'orga- ! nisaflon du ministère des affaires étrangères, mardi le traité de paix avec la Russie et mai'- I credi le projet de lot sur les nouveaux crédits ds <| guerre. COMMUNIQUES OFFICIELS I Co£}3mok<8é3 dea P*ai&«aaccj Ceatr&le*. 15 mars. — d ici cl «3e ce midi ; Théâtre ck La goorrs à 1 Ouest. Armée* da f&at-maréoiipl. prince héritier Ilupipieclit ds Bavicre : La» opérations àà 1 artillerie, peu impor-iaatea tout ie ion^ du jour, sont dev*>unen plua actives au erépusoutio diwus pou de B*to_ toars seulement. La nuit, u-os utt&ques de recojttftis&uioe et cdlee ce i'ennguii ont amené une reoi*udcfi>ce-''û3 passagère dû ia c*at>Dnaùô. Armées du prince héritier allemand : Noue avons ootisteté un« fo.s de plus que le po*&3 cl observation établi par ks IVait-çaia sur Ia out^iédirale de Reims était eu jotivité. miîi, nK;S por tions éta lies eo nord et au ix>nV^t ào Prosces o. t prises sous \m violât feu de diveision. I.e_i rn portants dotachemetita français qui ont pria l'offensive le soir sur un larj-r© front n o\t r<Hissi à prendre pied que (ians nos tranchées I03 plus avancées établies à l'ouït de ia route die Thuisy à Nauroy ; pû-r ailleurs, ils ont été repoussés psir des corps à corps. Est. Dans l'OnJtrarine, de-s landes ennemies qui mena^-aiient le chemin da fer conduisant de Gomel et dk Kief vers lUichmaCsch o t fa disperses par da multiples combats. 'Nos troupes ont ooeu^xé l>achmaison. Rien cke nouveau à signaler sue les autres théâtres de guerre. .** Berlin, 14 mars. — Ofîiciel du f?o''r : Rien de nouveau à signaler des différents théûties de guerre. •*e Beriia, bl mais. — Officiel : Au cours di un raid aérien exécuré aur dessua de iti nier du Nord, aiu de n<>s favi-■j. eab.es, oommancJ^ ^ar le oapitan oteu^-L-ant Ditriecn, a efficacement bouibàrdi, la nuit du 13 au 14 murs, les iusuiLI iti us du port di iiartle[j<x>l et d>js établisscme i s in-'>d»iri«:ls établis dans o^tte ville. -Le dirigta n'a pas été wuohe, maigre la» violante oontue-action déclatndiiée p.w: l'ennemi tv cer-'.-ains moments. •** Berlin, 15 mars. — Officiel : Grâce au temps favorable, nos forces ïi^rienoies ont pu encore, le 12 mars, ren-[orter dos suc<^s sur le fiout à l'Oi.e^t. Ual^rô lune violente oomtre-fljctilœ, e'.lea o.uc tlu' dos i-cjcouuaiscjiiiucei sur tout^ le» purgea cfcj fruert. La gare tra ^oi-=3oua ei» 1®* uusuud.avions militaires de itoulogne, situ-es parés a ltX) kilométrés a 1 arrure dii tronu, ont té arros es de 4,500 kil s de bombes. Tandis que ont etu desOenibu au cours de c.>iu-aériens dix-ueul avions eninemisf, do;>t trois par ks dctiix frères Richtho.en, et i-3ux ballons cattil» ennemis, iu>ua n avons ; eitla ijue trois avions au cours & c<>s eomoaûi. Berlin), 13 ma^ — Officiel 1 Dan» la barr e aitour da l'Angle- îoarre, priaoipaiemeri* eun« Mftueha, uos -jus-nurins unit ernoore infligé a ). 'eutnxmu 11e per e de 3>>,(XKj tounAJ l>ruit d» tooimi^e narchand. Tous k» vapeurs eouics, parmi .©quels trois navires de prix de 4,<XX> à o,0CQ tonnes, brut, étaient armée e* 1a pin-:ar; étaient protégés : l'un cfc'eua étadt ie vapeur français chargé ,,i>énégambie , do L ,02-8 tomu-S bruà. Un^ ptirt prép^)iid«! rsunie ;i-e ce revient au eapitoiiie-iiantenant /iebeg. * • * Vienne, 14 mar9. — Officiel de mvB : A l'Est. 1-es Roumains viem-uont d'évacuer ki> d«r-nièra ei éiroi-te bamie tie lerra^nro ausao-bon^r :is qu'ils oeoirpaient encore. Aprèe tr^ is Mimées et (fetnie de charge» de guerre lea plua lourde*, l'esl de 1h mona^ae <a4 da nouveau oomplèt«n«H libre. Depuis hier a|yrès midi, Orter<*\ a« pouvoir '-las Ooalisés. Tandis qjne des bataillons a'ileman-ils avancent (fe l'ouest, l'avant iç-itfdte d'un# divii=ii^a ai fetro^aoogrotair. eoiû-(■laïKié© pir le 'générai-major Alfred von Xeiâler, a pén&ré dans oette vil e dù oôi^ ou ei» située la pire (M marchandises. Théôtre de la guerre itïi'"«o-Nous avons fait s^'i'er hier, sur une 4ten-oousii-rable, les postions kaisuoie» établies sur i^ roeuers qui se dressent «ui le versant mérkllantvl cfei maeeif dJu pa%bi<>. Le» e..ets de l'explosion de nos mines cmt été annihilants. Nos détochemexiiUi ont occupe- le champ dr<» mines. **• ■ Vienne, 15 mars. — Officiel j Rien do nouveau à ale^ialor. *** Coiisfcantinople, 13 ma.-». — Officiel : Sur le froM en Palestine, l<s opérations sont re^evemies actives le 12 ma.es. A 6 h. iXa matin, d importants d-'t ichements enr.e-ici? ont a'fu:pie la ligne Kofr Kasnn Med^d ÎAijft-.ier i^i:liit-<îer Bisane- P^s en flino • vr le feu ce notre artillerie, l'en' e »i a sibi de fortes pertes; tonus ses atomes :>nt échoué; près de Medsœl .Tal>a et »le det l'ail ut seulement, il a réus. i à gagner un eu de terrain après dos (Sorps à oor^ »fin Jarits, mai? il n'est p«'.s parvenu à dépasser ces localité. Plus à l'est, nous avous tTpou>s dos attaques ennemies dil'i^es près d A m arie, sur la route de Jérusalem à Ralus, contre les hauteurs qui se dressent à f xrtilmifcé de K f r-Ma!ik et ce Tell N*^t-fera, ains: que contre la tête de pont 6tA-m' te à l'e^ de Jéricho. Noitè avona fait des :risomnier8 et oantur^ d(vw mi tara Louses. Nous avons fait prisonniers vin^t et nr. ' hrvmpjeg du navire français ,,A'e-î.an^ro" irmé de trois canons et coulé, le 8 mars, pris d'Acwn>-T imnn. A Erzeroum, nous nous sommes e'U'var's d'un grand nombre <"to canons ot de mnni tu>ns. T.es -Vrmén.iene ont x^81'^11 environ 2,(X)'J hommes. A la côte, nos troupes approchent die la frtM'.t ,A.re du pays. Con.<3tantinople. 14 mars. — Officiel : • Un détachement ennemi, qui tentait d'attaquer Mnskora, située dans la vnllée de Ser-uan, a été renoussé et a subi dea pertes. A Trébizonde, nous nous sommes emparés, do quatre-vingt-deux canons et nous 011 avonp t>ris trente-deux h Erzeroum. A Mauahlatum, dix-li^it lance mines sont tom'iég entre nos mains* Deux mille six cents Arméniens, .appuyés par six miti-nlllpuses et deux cent quarante cavaliers, ont attaqué nos troupes a Achlat 't à Karautsch ; ils ont été repoussôa et ont subi do fortes pertes. fîrrlin, H mars. — Officieux: Suf le front à l'Ouest, sui plusieurs points.de 'ori.s a'taquea do reconaaisvance anglaises et rau^iiilHea 8e «ont écroulées en partie sous notre eu, «u partie «au® d'énergiques contre-attaques ; ennemi « subi d'importantes penea en tués et >u hleusés. lx) sonununiqaé français, qui paris de l'écbes l'un coup de uuuu alleuisud sxécxUé pr»s de Pol-»rs, »t Inessct. A« eentrsire, ans pstrouills ss- nemie, qui avait atteint nos obstacle* en fil de fer i barbelé, a été repousses et a «ubi de fortes pertes. Cos deruicrs tempe, les informations inexactes des communiquée traitais deviennent de plus en plus fréquentes. Les .Français ont tenté de nier qa ils se servent dus tours de la cathédrale do Xeima pour lancer des signaux, es que noos avons «uoors une fois établi incontestablement le 13 mars. 1 Ai* iniormatiuns de nos ennemis méritent de moins eu moins d« aréance. Communiques des armées aiiiéca Paris, 14 mars. — Officiel do 3 beares : Ivuus d'&riiLleria viv® sur V enfu ie u.» front. Trois coups de main ennemis ont échoué soùs m* teu<x c&an^ 1rs rjfiione de M^i>i*ivoe-Oha,mpagu<j, fa Vau*iu»ois « J^Hoeville. •*« Paris, 14 mars. — otficiel c?e 11 heures : IL en h signa;or en dehors d une K'g^re activité d'art .ierie de part et d autre en L-aum pagne ciat.s les iNgioiJS des Monts, dans ies Vosges à 1 est île riaint-Dié et dans la région èe l'Hasrttnannaweiler^opf. Aviition. — Au cours de la purn- e, tr^ig appareils ennemis ont tté ar>aitus par nos pilotes. 11 se coiifirme que, dans la journée du 9 mars, ls sous^lisuteiaïint Madon a abattu deux avions ennemis. Notre aviation la bombardement a effectué plusieurs sortes. Neuf mâle huit cents kilogrammes de [ro'eotiles ont été lancés sur les gares, usines et terrains d'aviation de la» zone on>-'icmie.Londres, 13 mars. — Officiel : Un cùétachemeut ennemi, qua tentait d'ap-rocher de nos lignes établies à proximité •le La Vacquerio, a été mis en fuite par notre feu. Au nord Gé Lens, nous avons exécuté une hi.urôu&e atttuiuc et i-amené des }.risauniers. Au sud d Armentière^, apr.s iun violent bombardement, un importait d.'Uv l-hem ont ennemi a attaqué un de oos postes > (tioLques-uns de nos hommes manrquent à l'appel. Hier so;r. l'artillerie a été active au sud-ouest de Cambrai, vis-^\is de Loos, pn-s de Messines et à proximit é de Passchen* daele. Ce matin, nos trouj e» ont attaqué efi'iea-i^omenti une position fortifiée, établie pa*r les Allemands au sud-est du bois de Pci^ygou. Outre les i»ertes infligées à 1 ennemi, nous avons fait trente-sept prisonniers et capturé 'eux mitrailleuses. Nos pertes ont cté tr^a minimes. Un coup de main tenti par P ennemi au ,ud-est d Arment.ères a été îepoussé et lui a co.itjô des perte->. Dans la joi-ru^e, l'artillerie allemande a té active au nord da Leois et sur les deux rives du canal de La Bassée* La canonnade H inemie a aussi été violente au sud de la routa de BaptUime à Cambrai et à proxi-ukitié du bois de Shrews' ury, ainsi que du ! K)is (^ Polygon et de Passchendaelo. Londres, 14 m :r». — Officiel : Un ou doux dirigea les ennemis ont atta qué la côte nord de l'Anglxtarne peu après U h. % dm a «ir. Une vingtaine de l<imi»es < nt été lane-.-e^ il pro imit4 ds la côte. Le» 1-a.nporLs concernant les i^rte^ ou les d> giia maiéidds ne *otït pas encore reiutrèa. •** Londres, 11 mars. — Officiel 1 Un dirl#ea,ble a passa la eàte et a lancé quatre bombes 'sur Hartlerpool : il volait à une grande hauteur et n'est restà que quelques m,muses au-dessus du pa 3 D autres Ivombes semblent ôtr© tombées dnrs la mer. • ix nkiiions ont ét? détruites et une trentaine endommagées. D'après lcS d^niiers rapporta :ia homme, une femme et trois enfants ont té tués et trois hommes, une femme et cinq :«nfants blecr^s. Rome, 14 mars. — Officiel t Au nord-ouest de Beretta, d'Importantes troupes ennemies, descemlant la vallés de (/Oneet, ont tenté de capturer des patrouilles italiennes ; ailes ont été forcées h uns fuite précipite*. Sur le Pacu'oio, l'ennemi a fait sauter un* forte mine ; nos positions n'ont pas subi 1s moindre dcg&t. Prùs de Ntwli (Poaiaa), une de noi patrouilles a jeté le désarroi dans les lignes ennemies ; elle est rentrée au complet aana no*5 lignes sans être Inquiétée. A la source de 1 Orbio, quelques-unes de nos patrouilles ont tendu un piège à deux patrouilles ennemies qui tentaient de hr capturer. Nos batteries ont dispersé des soldats et des travailleurs dans le bassin d'Asiago, aiusl que des colonnes ennemies en marche 'derrière la vallée do la Brenta et de celle de la Serena. L artillerie ennemie est restée fort active dans 1e Valteliua supérieur et, sur le cours moyen du Piave, près de Baasaao ; elle u louché une ambulancs quJ portait nettement ses signes diatinctils. Uepccnc« Diverse Berlin, 14 mars : , Les relaLons diplomatiques ayant été reprises entre r&iipire allemand e; ia Finlande, une délégation li n noise t»l arrivée à Berun pour s'occuper des préparatifs de ratilication du traité de paix. 0** Londres, 14 mars : De l'Agence Keuter : — Il resuite d informations complémentaires que trois dirigeables ennemis ont survoiê avant-hier sou*, entre 8 h. 30 et 10 heures, ia côte du lorksh.re. Un des dirigeables seulement a osé approcher de ta ville foruiiée de Hull; il y a .•diicé quatre bombes. Les deux autres dirigeables ont croisé quelques heures a une très grande hauteur au-dessuo des différents districts et se sont ensuite éloignés vers la 111er. » **• Londres, 13 iwii-s . L'ambassadeur maxiinaliste Litvinoff avait saisi le tribunal civil de Londies d une plainte contre son propriétaire qui lui refusait 1 accos de ses bureuàx. ia plainte a été déclare non i-eoevaMe. Le tribunal a refusé le reconnaître à Litvinofi le droit destr en justice, Le gouvernement actuel ru»so «ju'il préoend rei>résenter n'étant pas reconnu.*** Berne, 14 mars : Le Uaxly News apprend d'Enis, en Irlande, que le comté de Clare est devenu une zone militaire barrée dont i'accès est interdit a quiconque n'est pas porteur d'un permis et où une censure très sévère contrôle les communications télégraphiques et postales. Les journaux eux-mêmes sont soumis h la censure. D'après des informations reçues de Kiltimagh dans le comté de Mayo, une nombreuse réunion de volontaires irland-ais a lancé une proclamation au peuple : >ls déc.arent qu'ils restent fidê;es aux grands principes pour la défense desquels leurs chefs ont été incarcérés et qu'ils ne reconnaissent d'autres lois que celles de la République iri-an d aise proclamée en 11116. Dans ia journée du 3 mars, les Irrédentistes irlandais ont occupé les points stratégiques du comté dont l'accès n'est plus permis depuis lors qu'aux citoyens porteurs d'un la.sser-passer délivré au nom de la République irlandais#. PETITE GAZETTE Protestation d'un terraien — Ohé 1 Monsieur le folliculaire, m'écrit oei homme, vous nous ia bail.ez belle 1 Fei.uant des années, pendant des générations, nous avons trime pour faire renore a lu terre de quoi nous nourrir. Qui s'occupait do nous? Qui s'uiiéressaiî À nous? Oui s'est avisé de nous venir en aidel Personne. Nous étions, nous, ie3 gens de la g-^e, des parias, des maincureuj( parmi tes mai» heureux, et vous ne nous epurgtuez {.-oint voa "quolibets alors, ô citadins aux munis blanches 1 Ouand vous aviez ait ae que.qu'un : « C'est un p^yisen 1 », vous étiez tout au tond du sac au* injures, et n semblait que vraunent il n y rdt plus rusa à ajouter a t'outrage, or, parce que de» événements que nous n avons ptis ap^l^s ont changé la face des enoses et. que ie piatêau de ba balance du haut duquel naguère vous nous regardiez avec dédain s'est tout a coup Abaissé, tandis que celui sur lequel grouillaient :ta vers de terre que nous étions a e^t m.s a s'élever, voici que vous vous fâchez. « Chaque son tour 1 », a dit un jour quelqu'un... Qu'y pouvons-nous t La Yêrité est que l'envie vous mange ies 'oies et que la rage de vous voir p.ir terre, alors que nous commençons a p aner, vous fait perdre ia raison. Il y avait rupture d'équilibre : l'équilibré est en tram de &e réianiir, et vo.ia tout... » Vous reconnaissez bien la le Langage du paysan, n'est-ce pas? et vous voyez de quels sophia» nies il se contente en guise d'explications, sinon d'excuses. D'abord, il est faux que jamais personne, ainsi qua l'aflirme celui qui m'écrit, 11e se soit occupé ue ces « malheureux parmi ies mailieureux ». Le paysan vivait bien chez nous, avant la guerre. Il ne ramassait pas lfargent a la pelle, mais il n'en était pas moins dans une situation aisée el qm allait s'ameliorant de jour en jour, grâce aux lois nombreuses votoes à Sun proUt, grâce à des institutions nombreuses de l'organisation desquelles il bénéhciait, l'argent de tous ieur venant sous forme de i<arges subsides, et grâce môme — pourquoi 11e pas le dire? — a son effort personnel, résultat d'un dégrôssissement progressif de sa nature truste. Qui avait .e mépris du paysan? En réallé, personne, a aller au fond dea choses. Du reste, on ne reproche pas au paysan de s'être enr.chi, mais b.en de s'être enrichi dans les conditions ou cet enrichissement s'est fait. A Je raies exceptions près, le commerçant consciencieux, l'industriel honnête n'arrivaient à l'aisance qu'au buut de longues années de travail, et encore y falia.t-il souvent deux ou trois générations, ies tits parla.sant l'oeuvre de leur père, ici, ça s'est fa t tout d'un coup, en cinq sec, dirait un joueur. Tel paysan qm n'avait pas 1,000 francs d'économies il y a quatre ans couciie aujourd'hui sur un matelas de banhuotes, el plus personne n'est son cousin. U n'y aurait-rien à redire a ce.a, si ces fortunes n'avaient pas ie caractère scandaleux que vous savez. Mais si ce fermier, dont un notaire de mes amie me parlait hier — et ce n'est pas une exception — a pu acheter pour 650,000 francs qu'il a payés rubis sur l'ongle la ferme dont il ne parvenait que dif? licitement avant ia guerre a payer le loyer, ce n'est cependant, et san- vou oir en rien dramatiser ies choses, qu'en marchant sur des oada-vres, n'est-ce pas ? Çu ne s'aperçoit pas nettement — j'entends qu'on ne peut mettre, comme on dit, le do.gt' dessus — mais ce n'en est pas moins vrai. Les explications d'à côté ne manquent pas et chaque jour nous en apporte da nouvelles. Mais vous ne sortirez pas de ;â, qua vous invoquiez tous les arrêtés qu'il vous plaira et que vous évoquiez tous les intermédiaires auxquels vous donnerez corps, à savoir que le paysan nous a et continue odieusement â nous exploiter. Ce n'est pas le plus beau de son histoire nf ue l'histoxe de celle guerre... On disait avant ia guerre, en manière d'injure : « C'esC un paysan i » iNon, pas au sens propre du mot, en manière d'injure. Mais on le dira après, en parlant de lui, et ce sera toul dire, et encore le reste... Le goût au the&tre. L'autre jour, on pariait ici de l'engouement du public pour les représentation# théâtrales, et l'on signalait qu« 1«» salies de spectacle étaient chaque »oix à ce point envahie» que la poiice avait décidé de sévir, en vue de prévenir de* accidenta 'oujours possibles. Ce goût pour le théâtre est, «1 effet, un des plus extraordinaires signes des tempe. Il semble que chacun ait une vraie laast-tuda des chose» do la guerre, éprouve k«* kesoia de e'étourdii, de s« distraire, da penser à autre chose... Et ce»irejidaiit qu'on veuille b.ea ne p.ta s'y tromper : on aurait tort de prendre cet appé-. tit de distractions pour de la frivolité déplacée, pour un* atténuation des caractsr»*, pour un reniement des eentiments intimes. En réalité, ce n'eef. point cela. Mais pendant de long» mois la vie s'est traînée, morne et remplie d'angoisa>es, hantée d'images .cinglantes et de spectres lugubres ; on aurait dit qu'un nuag© sombre s'était appesanti sur la vil*?, noyant tou'« lumière, étei. gant tout© joie. Pareille situation ne pourrit durer. Une détente était à prévoir, devait fat&Jeroettt se produire et e'est produit» en effet. Notre é^notil tempérament brabançon, connue soooué d'uu accée nerveux, e^t passé aujourd'hui d'un <.\ rême à l'autre. Déjà faine l'avait observé : « Lej hommes ont toujours c-nvie de se divertir, et-le théâtre a toujours éfé leur divertissement préféré. » Du Teste, on va au théâtre et au cinéma moins pour s'égayei que pour rêver. Il y a dans les cœurs, en ce moment, un besoin d'émotions autres que celles que nous procurent les communiqué® des journaux; on a pire à quitter les tiiates réalités de l'heure présente pour prendre pied dans les régions enchantées que la pcésie transfigure. L'écran du cinéma, la rampe du théâtre, voilà les pointa d'embarquement pour ces charmantes envolées dans l'irréel Aa surplus, quelle autre distraction voyez-vous à la portée de la giandc majorité des gens ? Plus de bons dîners, le plaisir des réunions de îamilla autour d'une table bien garnie ef>t supprimé; plus d'amusements pour la jeune-se. bals blancs, petites sauteries, soirées die musique; plu3 de flâneries dans les rues sans lumière; plus de station* dans les cafés où la moindre consommation coûta les yeux de la tête. On gèle chez soi, on s'y ennuie; on en »ort. mais où se rendre ? On n'a de choix qu'entre le cinéma et le théâtre; le prix des places eet relativement bon marché, et, naturellement, c'est là qu'on va. On peut remarquer, d'ailleurs, que les époques les plus tragiques de l'histoire sont aussi celles où le goût du théâtre s'est montré le plus accusé. Pendant le siège de Paris et la Commune, les spectacles regorgeaient de monde. Sous la Terreur, on ne voit pas que les théâtres aient chômé, et à peine cet odieux régime eut-il trébuché dans ce sang dont il était si avide, que partout on se mit à danser comme on dansait quelques année* avant sur les ruine; de la Bastille. Au leinps du Directoire, une idée macabre fit même naître le bal des Victimes, où tous ct-ux qui pouvaient justifier d'une parenté quelconque avec un condamné du tribunal révolutionnaire, étaient admis de droit. On vit des jeunse filles «'y rendre avec un collier rouge au cou, pour rappeler la mort d'une cousine ou d'une sœur! Plus tard, en 1814-1815, quand la France aipériale agonisait, pendant que les diplomates réglaient à Vienne la sort du monde, les bals alternaient avec les représentations théâtrales, <û bien que le prince de Ligne pouvait dire, îaisant allusion aux Ion* gueiws des protocoles : « Le Congrès »e marcha pas : il danse ! » Ainsi, en fait de divertissements comme en toutes choses, le présent oeut se comparer au passé, et je ne vois pas qu'on puisse critiquer et trouver matière à scandale dans cei engouement qu'on remarque chez cous pour les spectacles. Cette rage de théâtre, logiquement amenée par les circonstances ne doit être comprise que comme uns simple passe temps

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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