La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 15 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 23 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9k45q4t103/
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— PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (avril, mai, juin), tr. 11.4-0; f mois (ami, mai),rr. T.60; 1 ïnoi« (avril), tr. 3.80. £#* faynandes d'abonnement sont reçues exetnsi-Mment ar btreanx et le* factout $ de* postes — Lesrèrianiatién* ootw*> nant le* ahonnimtTUs doivent adressée* exclusivement aux bureaux dé posté» A3B KlSTRATIOfl ET REDACTION : tflonfsfl'm —111 ' •!, 3r«x*Kss« LG v PRIX OES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. t.Gr. — Rédameê avant les annonces, la lijjne, ir. 2.C9. — Corju dm ri ncd, la ligne, fr. 7.50. — Faits titrer la li^na, 5.30. — Nécrologie, la ligne, fr. S iit, — ( ont de* Eleveurs, A tris de sociâV's, Annonce* noiar laleej Ja ligne, Ir. 2.09. 8ureau* de 9 à il nouro» BlrscCo» << feiBiairtfaîlan : J iJ&'Vf»" iOS fVtORSSSÉE, OtRCOTfiUR Aujourd'hui ; DEUX pages. LJ) GUERRE 1,3Î9* jour d© guerre Dea troupes al^Grntuides tomcs do Branla par Galatz «ont tour- oa * Ode*». Elles ont été suir-a» pw&ts eftecùfs tvuariekieiiA, (jui ecvt, depuis ie 1er mars, eouvect environ 600 kilomètres. L«s Caitiftuï retireront ce' crfitttdfl >TW>>ifi» de 1 occupation oe cette Ville interna tionnie de «300, Ou > hMabâtfeuts, dont 10 port *àcnix*iAœœ& outillé «adora pu»-sacvmffrt ta réalisation ds ]»tt« projets économique».»% communiqué ottoman «doobcô la réoc-eapation d'ÈrjKrouai, dont ln ©hute Avait été au dc^ laits de gn«-rfl saillants tfe l'année 1919. * * * Dar.a 1 Ouest, l'ace vidé re<ioi*i>l8. ÏSle est caractérisée de **uère suygestvve par le oaMFseponclMst du „Momâng PoMf' dl&ns i*j artiela Ai 11 mars ainsi ooo^u : — L'&rfctîterie Allemande fait preuve d'une activité croissante. Sur différents pointa de notre front, cil© a entrepris des aetoona remarquables contre ncrtre premiers ligne et nos tranchées d'appui, Imitant à s'y méprendre un feu de barrage, sans que toutefois l'infanterie entrât en •cène. Os bombardements intermittents sur un front étendu ne visent évidemment qu'à tenir nos troupes en haleine. Durant cw quaa*e derniers Jours, i'artii erie allemande renforcée a fart montra de *a jauseAnce sur un front de plus de. 70 milles. Ce matin, elle a déclenché, dao* la région d'Armentières un feu d'une violence telte qu'on prévoyait qu'il aérait suit! d'une attaque de grande envergure. Or, la feu eease au as* soudainement qu'il avait commencé. De* bombardement* de même violence, ois-s d'un duré# moins longue encore, ont été dirigée nier aur nus tranchées en Flandre, sans que l'infanterie s'y soit montrée davantage. L'autre jour, un feu de barrage semblable avait été dir.ge durant une heur* sur nos tranchées entre F les qui ères et la vallée de Couiilet, en face de Cambrai ; décharge intermittente de mortiers, de pièces de campagne et d'obusiera. Dans la vailée do la Scarpe, une ôilaque au moyen de bombe» asphyxiantes -et d'obus brisants s'est déclanchée à midi. Bulle-oourt a été arrosé durant quelques minutes par le feu de nombreuses batteries, et une pluie d'obus s'est abattue sur des éléments de tranchées entre Ploegsteert et Armentières. Tout semble démontrer que l'ennemi n'avait, en aucun de ces cas, l'Intention d'entreprendre on bombardement général : les limite» de chaque zona prise sous le feu de l'artillerie sont nettement tracées et le début et ki fin de son action semblent rég.ès au chronomètre. En tout cas, (ceci ne ressemble plus du tout au travaii acoou-kntié de l'artillerie ennemie : 11 est incontestable que les Allemand* ont, arreo l'esprit de méthode qui leur eet particulier, oonçu un plan bien déterminé aux préliminaires duquel nous assistons en f oe moment. » UN ULTIMATUM A LA HOLLANDE Amsterdam, 14 sukS. Le représentant de l'Agença Wohï à Amsterdam apl)read q«« le c»ia-str« «l'Angleterre à La ilsy0 a exigé la rem:»«s, au corn des gouvernements alliés et de* Eiata-Uuo^ de tout le tonnage néer-lancL : ; contre ^«yemest de frets normaux et le xamplacacnent après la guéris des navires qui seraient torpillée pour la navigation môme à l'intérieur de la naa barrée. Un délai d® huit jours a été accordé au gou ueusul hollandais p«Dut répondre. Si les exigences dss gouvernemon'S alliés ne «ont pas sccep<éea par le gouvernemCEt néerlandais, tous îcs navii-e« hollandais se trouvant datas la* ports des Etats-Unis seront réqui-sitiora.é* et l'embargo sera mie en mer sur Les navires cfe nationalité holiandaiae. De plus, en ce cas, le» Alliés oe livreront pas de céréales pa-jiiôablca à la Hollaade. La sitoition jugéi psr HisdMtori: §î te correspondant de guerre au grand quartier général aliemand Hermann Katsch a noté les dé» claraiions suivantes des généraux Hindenburg et Ludendortt : — C'est avec une grande satisfaction que nous avons salué l'effondrement du front de l'Est. Le cercle de for qui nous enserrait est rompu. Il nous est possible maintenant de mettre en ligne au front de l'Ouest toutes les forces dont nous disposons. » Le piaréchal dit a propos ds conditions de paix imposées à la Russ.e : — La guerre est une chose horrible et il faut de toute façon en prévenir le retour. A cet effet, noire frontière doit être racttSée de telle sorte qu'elle nous assure une absolue sécurité. Les EtaLs frontières n'offrent encore aucune stabilité ; ils devront s'appuyer sur un gouvernement fortement organisé, qui n'est autre, au point de vue géographique, que l'Allemagne elle-même. C'est donc notre devoir de conclure la paix avec les Etats qui se sont détachés de la Grande-Russie et, pour ce faire, il ne convient pas d'attendre que les parties séparées se soient reconstituées en un grand empire. » le général Ludendorff ajouta : *— Ce n'est pas nous, mais la Russie elle-même qui s'est mise dans la situation précaire où elle se débat. Déjà nous avons eonclu un compromis avec i 0Ukraine et la Finlande, La Russie a ton» Intérêt à suivre notre exemple. Si elle s'y refuse, 11 ne nous restera*qu'à l'y forcer. La Situation a lEst nous^laisse entière liberté d'action. La Finlande et l'OUkraine nous ont appelés à leur secours, et l'armée Uni and aise, composée de la Garde Blanche, opère en communauté de vues avec nous. Une année va être organisée en Ou-kraine. Nous avons l'obligation de faire respecter les stipulations du traité de paix, principalement en ce qui ooncerne les stocks de blé mis à notre disposition par le gouvernement oukrainien. Nous aurons une grande satisfaction a savoir que la Russie ne sera plus pour nous un sujet de préoccupation. Ce qu'on raconte des grandes vi- ' Bées que nous aurions on Russie n'est que pure invention ; cependant, il est des questions, telle que celle de la Hotte de la Baltique, qui méritent qu'on s'y attarde. En ce qui concerne notre situation à l'Ouest, la lutte que nous avons entreprise l'an dernier, avec ces effectifs inférieurs à ceux de nos enne^ mis, en Italie, en Flandre et en France, se présente aujourd'hui dans de ioiH autres conditions. Ce qu il (allait à iout pr.x, c'était obtenir 1 effondrement du front russe a l'Est et mettre ies italiens en ddoute dans le Sud. En y réussissant, nous avons reconquis la supériorité sur nos en-Aem.s en homme» et en auitciiel de guerre. Tout ce qui uisa.t leur orgueil : leur service d'avis-! t*U\ TS lanks> »raz asphyxiants, nous lo ni-C'^^v en plUâ ya-ide quantité qu'eux-i le " •.i ~'T10USJe5 *ilen.dons de p.ed ferme. Nous f f mai!) teniHie RM ia piu et lls pnl re!'Jsé nu-tre l'amont T'in ' r'*.n' 5 ds vculent Ia «uerre. mon; i« ni,,. , 'iu va sulvr« sera riccessair»-actuclle mais^rf <|u'aura <«nnue la Suer™ J uro!sme ie no-' foupes, aux-toire^ et lv.rfl??63 re,1'valbll-'s 'ant rte vie-animp' nos MouLIn 3acriUce et "'""'iwance qui i un ";ar. ! 5 r€s,ées au 'oy«r nous sont Tons obS lqu avec l'aide de Dieu nous ' • une paix honorable, non pas une f j>six boiteuse, mais une véritable paix «die* mande. » Le correspondant dit qu'il voudrait que là-bas, derrière la ligue de feu, on pût entendre oe que ■e maréchal Hindenburg lui a dit au sujet du sort de la France. — Le Français, loi a dit le maréchal, est un soldat d'élite, et quand je me représente la perte de jeunes vies de ce peuple en décadence virile, le ravage de ces belles contrées qui durant des généra I ons resteront stériles, ie sort pltoyabi* lea habitants chassés de leurs foyers et de leurs fermes, je ne puis que ressentir une profonde pitié pour le peuple français, qui a creu»é se propre tombe quand il s'est attelé au char de la vanité et de l'ambition anglaise. Seules, la brutalité et la cruauté croissantes avec ltsqualles les prisonniers allemands ont été traités en franco sont de nature à atténuer ce sentiment de pitié et de commisération. » Los deux chefs allemands assument allègrement, dans la ccn£ùeuc« de leur fores, la terrible responsabilité qui va p«ser sur eux, sans l^iirase creuse, son* gloriole, convaincus qu'ils sont d'être les exécuteurs de ta guerre de défense de l'Allemagne contre un monde abusé. » ITNTERÏErnOM «M El SU» Paris, 13 n»rs : Lo ,tMxtin" do Nefw-Tork que i'ombaes'K-teur du Japon a amtorisé la pa-<»se à df^r.rcr que, «an» r assentiment formel et préalaW-o du gtmveaiwïmont américain, le Japon n'effectuera siicim mouvement mftiiai.ro en Sibérie. Londres, 13 mars : Ou mande de P&rograd au ,,Daily Cliro-nicle" .* Les reprise: liants à YlacGvostock des i>uis sancflS de 1 Entité ont envoyé un ultimatum aux autorités locales exigeant le r-ta-l)liaeement du SgrsUme ®ouvernesï>eitta4 eais. uurt avant la domination des bolctievistes, ftûasi que dee mesuies (ie protection ooaitre l'immixtion cVes sàninistrftlioos Jooal®» dans les affaires âoe sujets des pays alliés. e'e Paris, 14 mars : On mande do Londres que les représen. tcw« âe toutes les ptiiwveces de l'Ènteito " siçné à Port-^Arïhnr une conven- i xi â^rmiwSirA les cnnrtrv-vns (îg la marche ea avant des trwipes jap-inniseS on Sibérie. Dans l'ffHTDBWiité", M. Marcel Anumère les exigences des Etate-Un;s ce sii.o: et rf5i*e qtïe M. Wiîson derramdo formcDeanent que le Japon s'engage à ne faire rHicune anneïion e*î déclare qu;i! a^it Mfna>loment contre l'Allemagne et non contre h, Russie. Négociations de pais Cologne, 13 mars : Du correspondant à Viescma de la t1Gar-zfttte de Cologne'' f — Dans le^ milieux diplomatique)», on c&t (lue les négociations avec la iioûiuanie se poursuivent tfxme fa-çon saiisfaisantt'. **e — Vienne, 13 mars : I-es négocia fions prrrlimina.ires pour la conclusion d'un traite ds poix oomrrorc»-ront A brof d^Iai À Berlin entre le ministre rfc Finlande et. l'aml'ûssJMieur d*ALrtricte Hongrie en Allemagne. Ce traité sera sn^né Vior.ne en avril. Les deux pays eonclue-ront aussi un traité de commerce. H.& guerre xi&y&le Londres», 13 mars : Le sefaoon-or iri«»«idais „Nany "Wjngar'' a éfcé coulé à coope do canon par un soua-marin aliemand sur la oôte irlandaise. e*e Berne, 13 mars : A la Ciîasnbre dea Oommuncs, M. Bel-mre a tris vlvem<fît critiqné le manque i'imite dans le coaunamfec^eQt C&& armées reliées, ausftiel ev« dri princi >alement le suc-oès es «rentré psw k> „Goebe»' et le ,-,'Bres-lau-" lors cfe la dernière action aux Danda-r>efios. Les informations osnxntEOiqutai [XM' l'Amirauté ne sanraiect fournir défi élfjnesal-s sérieuse aux hieiorieiis fcaànrs, ru qii'eii^ ne r^KAsent sur aiœun fait. Aucun oor<k»a de cuiner? n'a La sortie du. „Go«toou,>' I et (lu ,,Breai<W, aucisi navire de gar^lo a'a svçn*lé cet*© sortse b notre fl<H«te et le* 4«usc moniteurs an^l<ûs ancrés h 1 miUsï 4e distance ont été absoèumeiit surpris par l'attaque et coulés avant d'avoir tiré uni seul coup cle canon. On nia fera accroire à aucun o25oicr do marine qu'un avion a obligé le „Bre;slau" à s'engager dans le champ Qo mines. Les mines heurtées par le „Cres-la^r" ont ét^ saluées il y adeuK a<is et tout le inonda arvaii la conviotiou qu'elles avaient >HA arrachée# àapvi» loogtcm])s par la ténor pète- Le „Goef>^Y" a pai rentrer dsms les barâanelles sans être autrement inquiété. EN AMÉRIQUE New-York, 13 mars : M. Roosovcit a quitté l'hôpital. Selon lo bulletin des médecins, l'ancien psrôsîctaït restera complètement souid de l'oreillo gauche, la surdité de 1 oreille droite ne sera que temporaire. M. Rooeeveit devra prendre do grandes X'r^cautions; ii ne sera pas complètement rétabli avant plusieurs mois et il devra s'abstenir de ixwler en public. •*» Buenos-Aircs, 13 mars : Le „Conrrier de la Plata" annonce l'arrivée prooh aiue à Buenos-Airos du bateau-école belge 1%, A venir'.. 1 es éréseiaests de Russie Paris, 13 mars : L'Agence Ha vas annonce qus l'épidémie du t5T^°s s\tend ù. l'êtrograd. Stockholm, 13 mars : Les socialistes médlods gont rentrés d'à Finlande où ils étaient allés avec 1 espoir de trouver im terrain <fentente entre le-s gardes rouges et les gardes blajios. Leur mission n a pms alx>uti, lo gouvornenieixt rivoluaon-tfâir^ à Iîeisin^fors u'a^ant confiauc© que (ia* s la force des armes et n'ayant voulu so prîter à aucun compromis. I^o commissariat ■>u j<».'~^e en FWnnd^ s'6:ant "mis en relations n.vee b c-»mmandiant d'en broupes ale-maBCçsà l île d*Aland, la mission des eocia-1 te» sv/.dS:is s'rust trouvée terminée Un membre de ja commis on, M. -Bob-mer, relate dans ,,&>chl Demokraten'' les 5xc s -de la »'irde il n^e d)o.:t. il a fit S le . témoin oculaire. A Harrastale, prè> <111 el-MB*gfors, il vir as usiner sanf ls moin,-Ire 1 un grand propri/-ti:re, un v'rjvlr.-iire, "n comptable et un jeune paysan. La mime inrcÎB s en prit Œil leurs à des gens paisi-iles et tua un grand nombre de pa^-sûik> et ! ecclésiastiques. A Byiige, les gardes rou- ; *as trouvèrent une E^fce de seize noms et, « l'imaginant que C&mt ime liste do tardes < )lancs, elie passa par le3 armes huit licm- ; mes qni figuraient sur la liste et leurs femmes j ce n est que plus tard qu'on apprit que c'é.ait .une lwài«3 de nieiubres u taie société d'agrément. *** Stockholm, 13 mars : La population des iles d* Al and vient ^a-dresser s-multan^moni un télégramme au béoct de J'inâ/uiiie, au roi de SusVte et à l*empereur d'Ajlemag»e pour les pri r de tenir compte, au prochain Congrès de la p&ix, do soS vœux, et do ses «spài'ations.Eiio se (LicWe pivt«e à proséder à iui reJereiului»j coui}*léfii<j.tiûie au cas oii 1 un des ^ouver-nou.Cirts d^i^nés ou o^peimer^t le dwsir. ENITALIE 'Berne, 13 mars : D'afH*is une inforîaefiion de l'Agence S-'e-Tani, ic« bombes lancées lors de l'attaque a»ri«?ins sur Naplys f«>nt tombées dums la via ltoma, suc la Piaaca ilunici^ij, dai s la via âper«®eUa, la via Corso iîoia et sv.r ta Pia«zjit Concor-i». Les deux ég: ses de Sam» 15r>:iia et Snn Nioola Torentino oui été tatich&rs. Ces voies publiques et ces églises se trouvent drais le voisinage des instftliacioBS maritimes militaires. e*e Rome, 13 macs : Les journaux annoncert que le ®recteur de la ^eiise aérienne do N'oples a été révoqué, les mesures qu'il a prises s'étant révélées insuftaanfes lors de la récente »«tta jUc aérien oe. A Koene, craignant des attaqnefi arriv>meï? 133 autorités on* pris des mcauirss de protec-tâon.I/,,Osaervaàore K^nano" écrit que des mesures en vue d une éventuelle attaque aériens: e ont été prise3 aussi au Vatican. *** Beriin, 14 mars : On mande do Lugjano au ,,Berliner Loltal Anze'ger" que les journaux italiens s occupent en ce moment d'u e afîa'-ro do s-an-fVile dont le ®faa*e«r Marconi a eniretenu lo Séoftf- ii^Jieu cK s la sésnee du 3 mars. Il s'agit d'une aflai^e dan* laquelle la rei-r^-s-^nfcition dâplanvstique de l'Italie à- Washington «raat cc«fcprocJise. M. Marconi exprima son méco^teWOTVynt de vo'r le goum.'er-n-^nent laiasrr traîner ce'te a- f .^re après avoir or-Tocroé uoe enfju^e oonceeeEiB* lefi achats db mat^riefl ^ gcaene fûts <wn Amérique par ur.e coenrais^ioa spéciale. Le minière d©3 a^ros extérieures a exprimé s u entière confiance l!aDil>9®sadfejar fl"Ilmlîe à Washington et ajouté qu'il a la certitude que l'acoitsa&on portés contre lui ne repose sur aucun fondement. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 13 mars : On a annoncé que M. Abrami, sous-se-er&airô d'Etat à la guerre, avait fait signer le projet de loi de l'incorporation de la olasae de 1919, Il est probable t^ue la date d'incorporation de la nouvelle clause géra le InnrJi 8 avril ou au plus tard le lundi 15 avril. Gendre, 13 mars : La station du Métropolitain dte Pa-rs ot\ lors de la dernâtee abaque a^'rianine,»ci"ante-six personnes périrent étouffées cfetf» 1 m-vrais^nbJahle bot»»Jl*âe qusi se pr^yi^it h l'entrée, a été le filîéôtre de scènes rfVnra-blcs. Des centaines de personnes s ét^' t éLvic^aâ daus l'escalier po;rr y trouver u:i sbri, les quelques agents de polie© présenta se trouvèrent dans Phnpos.'yrbiMé de mai t-nir l'ordre. Tout lé monde s'cugoufîrait (èans la Métro, les portes des malsons eavi-ronBû-nt^* dotnenraut ck«es. Dans 13 voi^i nage immédiat, des gerbc« de fbmm^ •i'éfevsierB* du soi provoqiJâes ;<ir ferp'OBV).! àsx bombes. La panique fut indescripiîiîjie et l'or- pu* craindre tji moment que le mim-Lim de» vict'mçs isO fftt plus con^ Jériole encore. On estime le nombre des morts A Par:s et dans la banlieue à 130 environ. Le-dfé^fyts ma^s^ei» sont consiVrablfis. Le gouvernement a intérêt, la miclication du compte rendu de la séance du Conseil muniojpel, où des orateurs ont commenté le tragique événement. •** Paris, 13 mors : Le groupe parlementaire de TAction libé ra'e a adressé h la pre»6e une note £e l>ro testittion cor tre l'article 15 du trûfcé coucIl, {>ar l'Entente an moi* cfavril 1ÎM5 — article qui exclut le Saiatw&iàge d i futur Congrès fie la paix. Ce grorope r5eiame le réHl^lis-Mment des relions diplomatiques entre la France et le Vatican. *** Berlin, 13 mars : Le président de la Bannie d'Lmpire a, au cours d'un exposé de la situatûm dnns une as.^emfrJée tenue à Munich, car.vt'risé le huitième emprunt do guerre que 1' Allema.fcm va contracter : — Notre espoir, dit-il, que le huitième emprunt serait l'emprunt do la paix a été anéanti par nos ennemis. Ils ont refusé la main qui leur a été tendue et ne déposeront les armes <jue loi^ue l'Allemagne sera par terre et rmutée éconocn'quemei'.t. 0*estànog armées à répondre à, cette rodomontade. Plus que jamais 1 Allema^.-s oompto sur le peuple pour fairo réuosir le nouvel emprunt, comme il a cfc5 fait lors des eraprur ts pr^-côieinte. Tout d>5mon«tre que les semaine» <jui vont suivre seront d'*cfsives pour le sort de l'Allemagne et dki monde entier. C^cst. d no un dernier c^Tort que .nous demandons à noire peuple. Les obligations 5 % d!e j'emprunt de guerre occupent la première pfo.Ce à la Bonrse et leur t>uix r^gle le cours de-autres vafeurs. Nous pouvon^ d clarer sans crainte de d'mer.iti que la sîtMation fman-ci&re de l'Allemagne e^t mwl'eiire qu» cel'e 3e nos ennemis. frais de guerre de l'Empira atteignent en ce moment 107 mi", liards, d/it 70 % émis sous forme £'ent-prunts à long terme, tandis qu'en Aru,l terre cq j-vonirceni/v^e m'atteint que 58 %. Les fonds liquides ont monté en Allemagne d ? milliards A 20 mi!îiartfe de mark, ce qui Idmontre que la puiôsance financière de l'Al-I in ':;n0 s'accroît à mesure que la guerre l'avance. Tout dépendra d» la victoire que nous allons reniivonrr. Dan» tous les ces, la ban-pieroute d® l'lîmpiro allemand apparaît . 'omme une impo^ft>'iitJ6 aussi longtemps q';e ios- ennemis ne parviendront pas ^ écrnser notre patrie.Les dépenses do guerre ne profitent à l'éir • îger, mais re t- t dan> le pays F.Hes serviront à préparer l'a voie pour : >nrju^rir le marché mondial et. nous por-nettre de supporter plus facilemesit que no=> ennemis les charges qm? la guerre aura fa t •e°er i*ur nous. C v- 'i ints dans l'es ri de ravail et d'économie de i otre peuple, no s ouve/:s envisager l'avenir avec sérénité." »** Berlin, 13 mars : Le comité des ct-yens de la Chambre a lécidô de consacrer le lG mars aux séances les commissions. Les vacances do Pâ li es îommenceront le 22 mars et se prolongeront us.jju'au 23 avril. COMMUNIQUë Ccr^J"; Q£i Fuisai-i-ôs CeûiTaic^ Berlin, 14 mars. — Officiel de e® midi : Théltrs de la guerre à l'Ouest. L'arflUfterie ennemie a développa une grand» aotivité daœ certains s*cveurs compris entre la Lys et la Sca-rp®, sur les deux ri. -:g de la Meuse et, dans le Sundgan, dans la région d'Altkirch. Sur le reste du Cr-'it, le feu de diversion a aussi été plus vi ^ x. Poils combats d?infanterie sur le terrain qui sépare nos positiems de celleb èe i-'eunemi. t rier, an cours de combats aériens et sous le feu de nos canons spéciaux, nous avons der. endu 17 avions et 3 ljallons captifs ennemis. Trois avions faisant partie d'une escadrille a rienne ennemie qui se dirigeait vois Friboutg ont été abattus sur le front. 1 o oapîtnine-commaatoani baron von Bich-thofeîi a remporté sa <J5e victoire aérienne. Est. l es troupes allemandes envoyées de Braïla sur Odessa, via Galatz-Beiidery, coafoimé-aity.t fcux aeoords conclus avec le gouvernement roumain, ont occupé Odessa après avoir livre oombat à des bandes près ce Moldowairta. Des troupes austro-hongroises, venant de la direction de Smerinka, les ont suivies. Rien de nouveau & signaler des autres théâtres de la guerre-e**Berlin, 13 mars. — Officiel de ce soir : Les troupes aliomandes somt enitré^s dans la .'iile d'Odessa. lûiai de nouveau à signaler des autres théâtres de guerre. Berlin, 13 m4H> — Officiel : La nuit du 12 au 13 mars, une do nos ôs:>j,<iri3,lo6 de dirigeables de la marine a effica(\»meaii,. attaqué des places fortifiées e» des installations militaires situx'*e« s<ir l'Hum ber et dans le oomfé de ïor^. La fort*-oontre-action d© l'artillerie ennemie n'a pa> rér- jei à enrayer l'attaque de nos dirigeables, qui sont tous rentrés ind.-mnee. Cot e foi> tticore, nos ewcaîiriflos étaient comman>iées par le capitaine dte frégate Strasèec. Parmi tes commandants qui ont souvent fait leurs preuves au cour3 de raidte sur l'Angleterre, il y a lieu de t»gsA(*c le capitaine de corvette à) réserve Proehls, le oa^^ine-licn-tmarit baron Treasch von But'.ltir-Braiiden-îc^s. le oapifewoe - lieatenan-t Ehrl^ch (Herbert), lo eifitUBe Manger et le capitaine- bieuiertant von Freriidbnrieich. *** Berlin, 14 mars. — Officiel : L'Empereur a entendu hier mnttn les rapports du secrétaire d'Etat Waidow et do l'étajt-major, a donné audience à lyambassadeur do Turquie Ilakki Pacha, puis a ie ni le rapport du gouverneur générai von Beseler. Berlin, 14 mars- — Officiel : Un de nos sous-marins commandé par le capitaine-lieutenant Gansser a détruit dans la isone barr^ autour des i'es Açoies un totœu d« 23,000 tonnes brut de tonnage a-p-par'-enact à l'ennemi ou employé par lui. Paiini les navires coulés se trouvent r le vapeur citerne anglais armé ,,Ar*eiia" de 3,7(ï7 tonnes brut, le vanenr arra^ it.a^ien . Atlantic" de 5,737 tonnes brut et la bar (lha italienne ,,Franrcsco'' de 1,09^ tonnes brut. Ces navires étaient chargés de laiton, 3e zinc, de caoutchouc, de tolvac. d'opium, de peaux, de vivres, d'arachides et, de coprah à domination des port» fr*ïçai\ ita liens ou américains. Outre les sept canons de 1G0 mm- des deux vapeurs armé», nous avons caj>turé du laiton, dïi îoiïic et du caoutchouc à bord des navires coulés. *** Berlin, 14 mars. — Officiel : Dans la Méditerranée orientale, un sous-marin commandé par le lieufeuaut de va isseau Spriager a coulé six vapeurs et deux voiliers jaugeant au total environ 36,000 tonnes brut. Ce torpillage affecte partkm-l~. àremeat le tranapori. à de* inatâ on d'A1 e uia-àine et de Pont Sû.d. i^es vapears ,t ieai; armés et la forte protection qui leur avaét été assur e permet de dire que leur cars^ai-«on était précieiiee. Le vapeur torpillé à ta oôte de Sjrie se dirigeait vers Jaffa; i] avait des munitions à bord à en à après les détonations extrêmement vio-toes qu'on a entendues. ] e sous-roari» p touché aussi un croiseur de la classe ,,Ara- oie" qui convoyait dés navires. *** v îenno, 13 mars- — Officiel die ce midi : Des troupes autrichiennes et allemandes sont aux portes d'Odessa. En Vénétie, deux escadrilles de chasse austro-hongroises ont attaqué, à titre de représailles contre des attaques ariennes ennemies, le champ (l'aviation italien établi au nord est de Mettre. 4 esca^ri !les de chasse ennemies pr^'tci à s'élever ont été bomhartîées d'une hauteur de 300 à 5<x> mètres et prises sons un violent feu de mitrailleuses. Un hall italien s'est écroulé. Nos aviateurs sont rentres au grand complet'et ont bombarda, leur voyage de retour, la ville de Tré vise et. les tranchées ennemies é(ai>]ies sur le Piave. Sur 1® front du Tyrol, ie lieutenant Lmàe a remporté sa 20e victoire aérienne. Berlin, 13 mars. — Officieux : Au coura d'une fructueuse et bardie opéradon exéoatée par dea troupes de la Prusse occidentale a 1 ept do Reims, nos sofMrwa ont pénéta-é loin dane los positions eWMBiea élabliee à l'oneet de Vaudesuioeurt et ont capturé, outre les iO pn-soaniers déjà signalés, plusieurs miU-aiiieu*ea et lanoe raines. Xos pertes ont été miuimes. A 8 heu-rM du soir, rennemi & dirigé nno contrc-atiaque raontre los tranchées que nous occupions ; il a été repoussé et a subi de très for es pertes. Après avoir détruit A fond les installadons de défense, nos troupes d assaut, sans êrre inquiétées par I ennemi, sont rentrées plus tard dans leurs îran-oî'éee do départ, conformément aux ordres qui !eur avaient été donnée. J-<a grande ac.i. ilé aérienne qui a régné hier 3'est maintenue aussi pendant la nuit. Des aviateurs ennemis ont do nouveau lancé des bombes ~m pleia ceni.ro de Tourcoing -, les explosions ont fait des victimes par.ni la popWtelion et for.cmcm andomWttfjé d';s îni r* ; • los. Contrairement au démenti français don", le 13 mars par un radioié-iékTammo lanoé de Lyon à -1 h. 30 du matin à l'afirmation du . communiqué oCic ei ailemaad du ! i mars concernant 1 emploi i\ difi ' rcntea reprises les tours de la cathédra'i» de Reims comme poste le signalisation, il y a lieu do cons a'?r que le II mars, à 7 h- 5ô du soir, le poste d'observa-ion établi sur la cathédlrale de Reims fonction riait de nouveau. Il a commencé par taire des li.'jnanx et n ensuite enireienu un signal lumineux m permanence. »** Berlin, 13 mars. - Oificieut : I^e temps sve de ces derrutTS* jo ira a favorisé îrvo reprise d<\s opérations de part et d'autre en Flandre. L'artillerie a mis k profit le temps clair lui y eut si rare pour endommager les insta la ions ot les batteries eutiemies ot entraver les nouvementa de troupes. Des vagues do feu vio-entes poussées souvent jusqu'au feu roulant se iroduiscnt tous les jours. L'infanterie a aussi une îlus grande liberté de mouvement par suite du lesséchement de l'ancien champ de bataille de 1917 IS OFFICIELS qui étMt un bourbier. Toutes lf?s nuits, do forte» patrouilles ou des tronpe» d'assaut pénètrent dans les lignes onnennea, y font des prisonniers et du butin et détruise rut los constructions ennemies en béton et les obstacles. Les ennemis ' ne sont pas moins actils depuis la Cote jusqu'à la Lys ; Us tatent notre front pour se lare une idée de nos moyens de défense. Même ies Belgos se sont décidés h inquiéta: nos postes avancés en y lançant des trempes d'attaques : en général, iiis n'y réussissent paa, mais, par contre. !e ' nombre aug-monte considérablement des prisonniers belges que nous faisons. A un endroit, ils ont réus.i à reprendre un poste avancé loin dans la région inondée que nous avions occupée la veille et nous ont fait dee prisonnière. I* bruit que les aans-til ont fait pendant trois jours autour de cet incident démoniro que bos ennemis éprouvent le besoin do renforcer la oontiaoee en la foroe coin-battive de ï'armée bolge. iy» Anglais ont mis en ligne pour Certaine» opérations bata lions entiers : leurs pertes sont élevées en proportion et leur suocès est sans importance. Nos aviateurs ont fait preuve d'une grande activité. Bien que dans les eouchee supérieures do l'air il règne uae température do 30 a 40 de.;réa sous zéro, 'les vols de reconnaissance exécutiie chaque jour pendant dos heures sont poussée très loin dans les lignes ennemies, e; les escadrilles ounemies sont attaquées tans pitié. Qua're avions de l'escadrille de liasse 3ô1gko «»nt ! c oulé quinze avions ennemis au dolà de leurs ligues, descendu l'un d'eux et remporté de la sorte lu 200e victoire aérienne de cette escadrille. Communiqués de* armée» aillée» Paris, 13 mars. — Officiel de 3 heures : Au nord-eàt de Reims, l'ennemi a tent\ dans ]a régjwn de Louvre, e» ooup de mai': qui a Coœpiè.emefït é-^ioué. Eu (tattipn^îie à la suite d'im bombardement vioient de la rôgtion de» Monts, l!«nnemi a dirigé une at aque sur nos position* b l'ouest de Ya^-desinoourt. Après un vif comliat, nos troupes oeut rejeta l'ennemi de q-œîqued éléments avancés où il avait pris [i^l en lui infligeant des partes sérieuses. Assez grande activité des deux artilleries sur tarivegau che de la Meuse. Journée calme sur le reste du froofc. Paris, 13 mars. — O&ciol do 11 heares : Rien à. si^fKiler c>n dehors d'une aotivit.'. d atrfliljlerie marquée en Argocue. et sur la rive droite de La Me«se Aviation: Dans la jou^rnée du 12, un a^ pareil ecnieoni a été abwtu et trois artrea gravennent endommagés, ©ont tombés dans leurs lignes. Dans la journ-e du 11 mars, l ad udûitt Garaud a alwt'tu son lC>e avion ennemi". *•* Paris, 12 mirs. — OSiCiel de l'arméo d'Orient : Plusieurs coups de main réussis par nos troupes an noi-d de LjuxDsnica, par les troupes serl«5 vers Gradcechuitea ; pïi«ieurs prisoîiniers bulgares ont été ramenés, l es aviations alliées ont etrécuté de nonriuaix lx*»lïarde<neots sur les étvbUissements ennemis dans la région de Rupel et au nord de Monastir. *** T>ondres, 12 mars. — Officiel : Ce matin, aprîs un violent bombardement, an important détadiement de reootmaissance ennemi a attaqué, sur un front d'environ 700 yards, les p^itione portsrççMaes établies au sud-e«t de L-evcrjpiieî; il a «té net-tenieit repour-^é. L'iJanVrie ennemie a été prise en face et de li me sous le feu des mitrailleuses et a suIh de fortes /perte*, aussi bien lorsqu'elle a tenté Je travers nos oliSfcwileB eu fil de fei' l>arLelé qtse loi's-qu'ellc s est re{>liée et a dû passer sous le feu de barrage de notre artillerie. I>es Allemands ont abandonné un grand nombre de tués et do blessés sur le terrain, qui s'étend devant nos positions. Les Porin^ua ont faiÉ quelques prisonniers. Aujourif" nui ,i l-'aube, 1 ezoemi a attaqsé un de uos pestas établi à l'est de Zomie-befee; qtMier;.;es-nns de nos hommes nwns::ent. à raprpe*. Siiauitaaîérnent, 1 e memi a afta^Q) trois de nos poste établis pins au sud; il il a été nettement repoussé. Le duel d artillerie a été assez vio'eot [)e:akmt la journée sur dilf i'rents jx>iu(s cn-tre Avrioonrt et la Scarpe. L'artillerie allemande a développé une plus grande activité au sud-ouest de La Basée, près de Vierstraate (sud dYprcs) et dans le scoteux de Passchcndaele. *** Londres, 13 mars. — Officiel : Un ou deux dirigeables ennemis ont attaqué aujourd'hui, tard dans la soirée, la côte de Yorkshire. On signale quelques bombes tombées en terre ferme dans un étroit rayon. Aucun rapport- nest parvenu jusqu'à présent au sujet des pertes (;t des d'^âts mat-nels. L'attaque n'est pas encore terfuinée. s Londres, 13 mars. — Officiel : Les pea\a.* conaues CAus-es ^r l'attaque aérienne s élèvent jusqu'ici à vi.igt morts et quarante blessés. Ou craint qu'uu certain nombre de victimes soient encore ensevelies sous les décombres. *** Rome, 13 . mars. — Officiel : Noua avons bombardié hier 4es détachements enpemis {nostés (Wis le^ positions avances du col de la BereWa, ainsi que des trouves do reconnaissance i\ l'est du Monte Crisallo (sud du Btelvio), dans la rigàou îe Tonala <t à l'est de Oario. Dans la vallée de l'Astico, rencontres entre patrouilles; celles de l'ennemi ont été forcées de so ro'ire. Le dr.iel d'artiT^rie. modéré tout lo long du front, a été plus vfoîent sur le Piave. Des troupes eajiem^ eu marche »n sud d'TIov -ita ont ft* pri es sous notre feu de barrage. En outre, notre canonnade a eadoinm ;^é des* ouvrages er_neni:s étiaWis dans le steerteur do la côte. Grande activité acrieane sur le haut plateau. Nos h^droavions ont bombardé dans la journée des entrei*;ts ennomis et nos dirigeables ont jeté des boni' es la nuit sur un champ d'aviation ennemi. Un de nos avfatei.rs a descendu im avion ennemi, qui est tombé sur la rive gauche du Piave. OPÎmS BT GOMMENT AIRES Vitat d'esfrit en Irlande. Le MOrning Po$t de J^cndres publie un extrait d'une lettre d'un écclésiastique irlandais adressée à un officier pour refuser l'honneur de présider une réunion -de recrutement où seraient distribués en même temps les diplômes d'honneur pour assistance aux blessés et soutien aux victimes de la guerre. Dans cette lettre, l'eccléiiia«t?que s'exprime comme suit : — L'his'.oire de l'Irlande et mon expérience personnelle durant ce 'dernier demi-siècle m'ont convaincu que l'ennemi le pius dangereux de l'Irlande est la Grande-liretagne elle même, comme d'ailleurs elle l'a toujours été au cours dea aept derniers siècles é^ou^és. Qui sait si notre malheureuse nation ne serrf pas, tout comme l'Ou-kraine, délivré» bientôt de la tyrannie de l'Empire ?» . On estime génératement que œtte lettre e^ très caractéri tique au sujet de l'état d'esprit qui règne dans les cercles nationalistes irlandais. PETITE GAZETTE Ce que nos yeux verront, Bien des choses, et des choses bien tristes sans doute,'avant qu'ait pris lin cette maudite guerre..» Mais de petits spectacles aussi auxque^ U né nous sera pas défendu de prendre un innocent plaisir, et notamment ceiu-ci : nos yeux verront, dès cet été peut-être, des dames du meilleur monde a 1er jambes nues dans nos rues... C'était l'autre dimanche, au sortir de cette si Intéressante séance de gymnastique rythmique que Ma:o Marthe Roggen donna ckuis la grande salle de Patria et où no us'avions vu évoluer et danser, jambes nues ejt- avec tant de gruce, <a élèves de l'école de la rue de la Concorde. Quel. qu'un, dans ie groupe où je me trouvais, re» marqua : . — Qui sait si bientôt, en raison de la pénurie du cuir, nos femmes ne seront pas obligées de nous montrer comme cette belle jeunesse que nous venons d'applaudir, leurs chevilles et leurs mollets nus? Eues n'en auraient du re^te que plus de $jr&ee sans que le moraliste le plus austère pût y trouver à redire. — Soyez certain, dit une dame — une dame du vrai monde — que vous verres cela. — C'est vrai, fît celui qui ie premier avait pris ia parole, que le* chaussures sont hors de prix et que l'on peut s'attendre à de nouvelles et suc-ces^ves hausses. 11 arrivera fatalement on mo* ment où ies honnêtes femmes ne pourront plus passer chez leur chausseur. Mais ia rage au^al qu'elles ont de porter ces bottines à hautes tiges, • au lieu de se contenter de « Molière », ainjJfc qu'on appelle, je crois, les souliers bas... — Ce4 n'est pas tellement, interrompit la dame, à cause de ta cherté des bottines que les femmes seront amenées à y renoncer. Vous pariez de cette chose-là comme un aveugie de couleurs, et votre observation relative aux souliers bas surtout le prouve : le soulier « Molière » exige ua bas impeccable, un bas sans aucune reprise visible — et le bas s'use surtout a l'arrière de la cheville — tandis qu'avec la bottine à haute Uge on peut, à la rigueur, porter des bas à p*eds remaniés. , — C'est donc une question de bas qui vous taiV renoncer à la bottine ou au soulier? — Vous l'avez dit. Les réserves de beaucoup se sont épuisées, et oe n'est un secret pour {-er- ' *>nne qu ii devient de plus en ptus diiiioiie d en trouver, de plus en pius (klitm+e surtout d'eu trouver qui puissent s'assortir avec ta auuiioe des chaussures et des robes. Il nous faudra bsea des lors, un peu plus tôt, un peu plus tard, renoncer a la bottuie et au soulier. Pour mon compte, je u'auarids que ia venue de l'été pour ai.er jambes nues... — V-TBu ? — Tout ce qu'il y a de pius vrai i Et compte* que je ne se; ai pas ta seule, et M,u« X..., ei M"1' Z..., et M*110 V... pas davantage. Or, elles comme moi sont bien décidées a renoncer, toute de bai, à la bottine et au soulier. 11 taudra bien... — Et vous remplacerez ia botthie ou le sou-. lier par quoi ? — Par des muleS à semelles de cuir, i semelles de bois, s'il n'y en a plus. De jolies petites ruines dont le dessus ne dépassera pas la naissance des dogts. Nous en avons demandé des modèles que dès maintenant nous étud-ons et que nou* met» Uo«s eu point avant que soient là les beaux jours. — Ce sera charmant J — Peut-être 1 Mais a coup sûr tellement vite % entré da^s ies aiœuro qulu ne faudra pas huit jours pour que votre œil non seulement y soil accoutumé, mais iuème pour qu'il no vole ptua oe qui ies premiers jows aura captivé sa rétine. Tout n'Cfct que convention, et ;a nouvelle niv-e sera plus chaste, au sens vra; du mot, que ia m^de d'aujourd'hui- — tout aussi chasu- que le spectacle auquel nous venons d'assister et qui nou3 a révélé tant d'harmonieuse beauté... » Est-ce que vraiment ce qu'a dit ce jour-là cette dame "se réaliserai... Linottes» L'autre samedi, un de mes amis ost venu me demander de lui traduire un papier écrit en allemand.— Tu es, lui dis-je, Invité à passer à la poste centrale, guichet n° ... On t'y pariera de certain porte f eu ibe... — Le poriefeuide qu'on m'a volé hier sur une plate-forme de tramway L.. Veine, alors 1 — Ah 1 tu t'es laisse retaire ion portefeuille... De ifce grosse galette, là-dedans? — Heureusement non. Une soixantaine de francs, peut-être... Mais, outre ma carte d identité, des papiers d'affaires... » Le lendemain, j'ai revu mon homme ; — Et ce portefeuille? — Le voici. — Et la galette ? — Pas l'ombre d'un fiferlin I Mais j'en aval» fait mon deuil. — Comment diable ton portefeuille s'est-il re-trouvé au bureau de poste? — L'employé m'a expliqué : mon voleur l'avait glissé, la veille au soir sans doute, dans h boite aux lettres extérieure. — Un honnête voleur, ton voleur I — 11 y a beaucoup de frères de cette même mère. Ce même jour, en effet, en levant cette botte, on n'avait paa trouvé moins de dix portefeuilles et bourses, naturellement délestés de l'argent qu'ils contenaient. — Ça prouve qu'il y a beaucoup de voleurs el aussi pas mal de gêns qui se font voler... — Ne te gênes pas : dis, puisque lu le pense», pas mal d'mtf)éciies do mon espèce ! — Si tu veux... — Mais tu n'es pas galant pour ces dames... — Quelles dames? — Les neuf daines qui, en môme temps que moi, étaient ce jour-là convoquées t la Poste. Oui, j'étais le seul de ..ion sexe, et les autres portefeuilles et bourses, 6oit neuf, trouves dans la boîte, appartenaient à des dames... » Naturellement, je retire le mot ■ imbéciles • qui est venu tout à l'heure sous mon crayon parce que ce camarade me l'avait un peu sour- <• noisement suggéré : il ne faut — et je n'en ignor» point — battre une fenftne, fût-ce avec une canne. Mais reconna-ssez qu'il est tout de même un peu fort de torréaline que, sur dix personnes qui se font voler, il y ait neuf femmes ! On a beau leur dire de prendre garde, de ne pas mettre leux porte-carie ou leur bourse dans leur sacoche, qui ferme généralement très mal, de ne pas les glisser dans les poches générale.rtent béantes de leur manteau, de ne pas les tenir négligemment entre le pouce et l'index, d>? ne point tenter ainsi et de dix autres manières encore les voleurs à i'affût du coup à faire : c'est comme si l'on chantait a Viens, Poupoule > 1 Faites donc à votre femme, au moment où ede va sortir, telle petite recommandation relative précisément à i'objet qui nous occupe : elle vous répondra distraitement : « Oui, mon chéri » ou "bien -«aeore, si elle n'est pas tout à fait de bonne humeur, elle esquissera un haussement d'épaules, mas, la porte sur elle fermée, elle ne pensera pas plus à ^ vos conseils qu'à son ultime soupii. A part ça el quelques autres petites ci; =ses _ia-SignilianlcS, ies femmes Sont des êtres charmants. Peut-être même ies tout légers défauts qu'elles ont ajoutent-ils a tant d'autres charmes qui nous le font aimer I Vous me feriez dire, sans grand effort, des mots incomparablement plus gentils encore, mais ce que vous ne me ferez pas dire, c'est que, en général, elles n'ont pas une tête de linotte.. La linotte est d'ailleurs un oiseau charmant, "il elle aussi... La ^ration <Sâ pain. A partir du 16 courant, la rat-ion de pain pour le Grand-Bruxelles sera réduite de 330 a 2G0 . ■ :s grammes.. Le prix dé la ration est fixé à 18 centimes.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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