La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

1604 0
15 januari 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 15 Januari. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4t6f18tg4x/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

2me Année.—No. £ IPvl î f î r\rv r* _____ I Î -* f~ » + r\ « r\ La Belgime Domelle ABONNEMENTS Royaume Uni 1 Ml KO sh 6 mes 15 sh. 8 mois 7 sh. 6d. •VB , m«nn«: «J, CHANCERY LANE, LONDRES, W.l '■»( t» qui etncernc la Direction ou la Rédaction d» Itre adressé au Directeur. ),n,nal ne pouvant répondre des manusct itscommuniqui prie les auteur» d'en garder copie. Téléphone: Holborn 212. Journal Quotidien Indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Regtsterea ai the G.P. Gl as a Newspaper. ABONNEMENTS Continent. 1 an 38 fr. 8 mois 18 tr. 8 mois 9 Ir.i On l'abonne: 43, CHANCERY LANE. LONORE8, W t. Tout ce qui concerne l'Administration ou les Annonces d» être adressé à l'Administrateur. La Journal décline toute responsabilité quant à la teneur dei annonces. _ AVIS IMP0RTAN1 La firme SMITH & SON se chargi désormais de la vente de LA BELGIQ1 NOUVELLE dans tous ses kiosqnes. Au cas ou l'un de ces kiosques n'aur pas le journal en dépôt, il suffira à î lecteurs de l'y réclamer pour qu'ils puisse dorénavant se l'y procurer régulièrement La Catastrophe du Hav Notre souscription en ïaveur fies îami des victimes de la catastrophe du Ha atteint aujourd'hui le total de £829 ls. C'est là un résultat magnifique d nous remercions vivement les lecteurs la "Belgique Nouvelle". Nous clôturerons samedi prochain ne liste et nous espérons que d'ici là. ceux i les circonstances ont empêchés de n envoyer leur obole — si modeste soit-elle se seront associés à notre œuvre de bi faisance. Liste de souscription ouverte par la " Belgique Nouvell en faveur des familles des victimt Listes précédentes .. .. £846 8 The Belgian Workmen's Association, Birmingham .. 20 o Une Belge avec 4 enfants, échappés- en mai 1915 Copenhague (2 courorfnes) 2 Total à ce jour .. 866 10 L'Internationale et la pai Le congrès extraordinaire du parti soi liste s'est ouvert samedi après-midi d la grande salle de Musis Sacrum, à A hem. Après -avoir liquidé quelques questi de politique intérieure, le congrès a ent du un discours de M. Camille Huysm sur l'activité de l'Internationale. " L'Internationale, a déclaré en substa l'orateur, n'a pas vécu. Elle est mo dit-on, parce qu'elle a gardé le silex Eh bien, l'Internationale parlera mair nant, bien qu'elle ait agi pendant silence qu'on lui reproche.... " Lorsque la guerre éclata, les sociali: de tous les pays purent déclarer que responsabilité de ce crime ne leur incc bait pas." En sa qualité ce secrétaire de l'In nationale, l'orateur a entretenu des ri tions avec les socialistes de toutes nationalités, quoique, comme Belge, ne lui a pas toujours été facile d'enl en relations avec un homme qui a v les crédits ce guerre nécessaires et de nésrà détruire son pays.... " Le secrétariat et la commiss exëcutive, tels qu'ils ont été organisé présent pour la durée de la guerre, fc tionnent avec l'approbation de Tinter tionale tout entière.... Une réunion s la participation de la France, c'e l'An, terre ou de l'Allemagne est-elle possib Non. Le Bureau prend donc sur l'entière responsabilité de cette politiq Pour pouvoir agir, il fallait une mise point préalable. C'est pourquoi un d ble projet a été élaboré : 1) Faire délibérer séparément les pa: socialistes des pays neutres, des p. de l'Entente et des empires du Centre les quatre points qui doivent constit la base de toutes négociations de paix 2) Recevoir séparément à La H: des délégations pour considérer plus fond ces quatre points. Notre excellent confrère \' Indépenda Belge, à qui nous empruntons ces déta énumère ensuite ces quatre bases de ton les négociations futures : ce sont l'ad tion du principe des nationalités, l'ai 1:rage obligatoire pour tous les conflits la limitation des armements en vue d désarmement général, la démocrati tion " de la diplomatie, et un plus gr£ contrôle parlementaire. L'orateur reconnaît enfin que la p grande difficulté est celle de s'entew au sujet de l'Alsace-Lorraine. Déjà 1 explications sont été données de part d'autre. " Notre but, dit M. Huysma * en proposant de recevoir les délégatio. à La Haye, était de trouver dans le pl bref délai possible une solution à délicat problème. Il est clair que cet !ra occasion dé s'expliquer et de tenter 1 rapprochement existe toujours ; il ' aij. de soi que, si noiis voulions comparer 1 10S résolutions du parti français à celles 1 3nt la prétendue minorité allemande, la pc sibilité d'un rapprochement n'en ressc tirait que plus fortement. Surtout = l'on considère que d'après certaines : firmations la prétendue minorité de re fraction du Reichstag représente la maj rité des électeurs socialistes. En tout ce Ueg on aura sans doute immédiateme: vre remarqué que pour la première fois 8d. parti français formule des conditions 1 ont rapprochement ; mieux encore, l'orate de a l'impression que déjà plusieurs _de c conditions sont réalisées, au moins l^re partie." lue ,, , 3US M. Huysmans, en terminant, deçia — que l'Internationale désire amener 1 en- accord entre les socialistes du mon entier afin que les conditions de pa d'une guerre qu'ils n'ont point voul ne renferment pas le germe d'une nouve '» tragédie. " Mais pour cela, l'union t indispensable ; cette union doit êt :s notre but et notre force ". 8 Ce discours a été salué "d'une impri sionnante ovation " et nous le regretto d'autant plus, pour M. Huysmans et 1 socialistes dont il s'est fait le porte-vo: que ces applaudissements auront trou * un écho dans tous les milieux allemanc 3 socialistes ou non, qui trouvent actuel — ment la prolongation des hostilités ass I]; dangereuse pour souhaiter la paix. Sa nous appesantir sur les différents poir __ de ce discours, il en est un qui ne pe se passer de commentaires. " Les social tes d'aucun pays n'ont voulu la guerre O éternelle chicane, voilà bien de 1 coups ! Il est entendu que les social isi allemands n'ont pas préparé directeme :ia- la guerre ; mais ils ont immolé, deva ans l'idole du militarisme, leurs aspiratic m- sociales et internationales, comme catholiques d'outre-Rhin y ont pratiqr ans ment sacrifié leurs convictions religieu; en- et le devoir strict que leur imposait le ans conscience de ne pas participer à une guei -dont ils reconnaissaient l'injustice ma: nce feste. Que dirait-on si les catholiqi rte, belges se réunissaient en congrès interr ice. tional avec leurs coreligionnaires neutres ite- allemands pour aviser aux moyens ce conclure rapidement la paix ? Quand do comprendra-t-on que socialisme et catl ;tes licisme n'ont pas le même sens en deçà la au delà du Rhin ? Laisserons-nous donc >m- Allemands tirer de leurs convictions ; ciales ou religieuses un double bénéfic ter- celui de les asservir au militarisme pn :1a- sien ou poméranien et, quand ce demie] les manqué son coup, celui d'exploiter la : il ligion ou le programme social de 1er :rer adversaires en vue d'échapper au ju; oté châtiment de leur barbarie. Les socialis' sti- allemands, pas plus que les catholiqi allemands, n'ont encore en rien rei ion leur attitude passée et, quand Liebknec s à et quelques isolés essaient une vague fi ne- mule d'amendement, leur voix est cc na- verte par les huées de leurs partisans ans de l'Allemagne entière. Aucun Allema *le- non plus n'a encore donné aucune garc le ? tie que la paix, si on la concluait dema lui ne serait pas tin simple armistice perrn ue. tant à l'ennemi de reprendre haleine pc au repartir d'un élan plus vigoureux. 1 ou- contraire, tous les indices sont là pour pre ver que la paix prématurée et boiter :tis serait suivie d'une nouvelle crise de mé£ ays lomanie prussienne. Le ton des journaux, sur rêve de constituer une nouvelle Euro uer centrale sous l'hégémonie allemande, 1 charnement même à exploiter tous ! lye germes de désunion et la lassitude pc , à sible de l'adversaire pour passer l'épon sur le passé sans avoir à le répai nce et à le désavouer, autant de sigr ils, évidents que l'Allemand médite de tes sa revanche. En ce cas, est-ce sp- moment pour des Belges de s'aboucl bi- avec lui, quand bien même on établit e et tre les différentes délégations admis un au congrès des cloisons provisoireme sa- étanches ? Et beaucoup de socialistes .nd penseront-ils pas, comme nous, que po un Belge il devrait être non pas diffic lus mais impossible de s'aboucher à l'het Ire actuelle, en vue de la réconciliation, av les ceux qui ont efficacement collaboré à et destruction de sa patrie et au massac ns, de ses concitoyens ? ;;; Les murs de Salonique Un système de défense quelque peu suranné. X' =============== _=======—— vé ls e- Propos du Grincheux ez ns its Gemùtlich ! - Nous a-t-on assez rebattu les oreille l®", avec la Gemiitlichkeit des Boches, cet éta d''âme et d'esprit qui, parait-il, est incomu es aux Latins, dont les langues n'ont mêm cs aucun terme qui rende exactement le me nt allemand ! Il fut un temps où Von regret 111 tait presque chez nous d'ignorer la Gemût ns lichkeit. N'étions-nous pas, du fait d 'es cette lacune, des êtres incomplets ? C'a ie~ tout ■juste si on ne nous conseillait pas d >es prendre des leçons chez les Biedermann et le ur Bierphilister d'outre-Rhin. ■re Aujourd'hui, nous voyons la Gemiit ies lichkeit allemande à l'œuvre et nous pou ia_ vons l'apprécier à son mérite. Elle nou g-f- fait horreur. de Ayant massacré, pillé, saccagé toute l ne journée, l'Allemand, le soir venu, las < 10- de vins volés, braille des chansons senti et mentales et nostalgiques. Il est gemùtlicli les . ;o_ Il martyrise les femmes, il mutile ou tu e. les enfants, il détruit ou vole de pauvre ls_ chers souvenirs de famille, il regarde d'u. . a œil indifférent toutes les misères et toute .g_ les détresses dont il est l'auteur, mais 1 lrs donne à manger aux moineaux et au. ;te pigeons et le soir il écrit des lettres pleine .gg de tendresse à sa femme et à ses petits. Il et ies gemùtlich. ue Quelque part dans une malheureuse vill ht de France, des officiers boches s'installen )r- dans une luxueuse maison, ils y ripaillem u- se livrent à des orgies sans nom, détruises et et salissent, pour le plaisir. Comme il ■ nd avait de jolis bibelots dans la maison, il n- décident de se les partager et, pour qu'i m, n'y ait pas de jaloux, ils organisent un 5t- tombola et laissent au sort le soin de réparti ur- équitablement le produit de leur vol. / ^u l'un des convives échut une merveilleus u- paire de vases de Chine. Lorsque, aprè ise l'expulsion des vandales, la propriétair ;a- de la maison put rentrer chez elle, elle trouvt le à la place des vases volés... deux pots d pe pleurs. Le voleur avait eu un accès d a- Gemiitlichkeit. 6s )S_ Tout, chez ce peuple-là, est ignoble... Le ae bons sentiments qu'il affiche parfois ne son | qu'une façade. Il arrive parfois à la Blondi es Bestie de s'assoupir : c'est l'heure de li I- Gemiitlichkeit. Mais le réveil ne tard. 'j pas et alors le fauve se redresse, plus redou table et plus immonde. La bête n'es n_ gemùtlich que lorsqu'elle a besoin d, eg reprendre haleine. nt Mais, désormais, nous ne nous y trom ne perons plus ; les niaiseries sentimentale ur des innombrables poétereaux boches ne nou ile donneront plus le change. Et si quelqu .re imbécile s'avisait à l'avenir de nous vante. ec encore la Gemutlichkeit de ces gens-là la nous ne nous bornerions pas à lui rir re au nez. Choulette Une leçon d'histoire Il y avait une fois un souverain allemanc qu'un guerre heureuse avait enrichi d'uni 5 province enlevée à son voisin, mais qui ne t pardonnait pas au vaincu de rêver d'i'n< 1 revanche, Fort de la supériorité de sëî g armements, il résolut de prendre les devant: ^ et déclara la guerre. Pour triompher plu; sûrement, l'agresseur voulut traverser 111 petit pays neutre qui le séparait des pro vinces les plus riches et les moins biei e gardées de-son adversaire. Au prince qu ' gouvernait le minuscule état-tampon oi s promit une large indemnité pour prix d s son bon vouloir ; mais on ajoutait qu'ei cas de résistance une guerre sans merc lui serait faite. A la surprise de tous le petit pays et son prince répondirent : ' T ne passeras pas !" L'envahisseur était tro s puissant pour que l'héroïque résistance pû l'arrêter longtemps ; mais, dans l'entre temps, l'adversaire que le souverain aile ' mand avait pensé surprendre par un cou foudroyant porté à travers le territoir neutre avait eu le temps de faire front su sa frontière menacée et de nouer contr e l'agresseur une redoutable coalition. L'Eu rope entière, d'ailleurs, s'indignait de 1; s cynique violation du droit et de l'oppres 71 sion dont l'héroïque petit pays était deven s victime. Le souverain allemand n'avait ev l pour sa part, aucun scrupule sur le choix de x moyens ; mais à tout ce tapage, il compril s un peu tard sans doute, qu'on ne se moqu< / pas impunément de la conscience publique A tout prix il voulut lui donner le change Maître de la capitale du pays envahi, i e fit fouiller les archives qui y étaient restée t et finit par mettre la main sur quelque papiers inoffensifs : ces notes relataient un J conversation privée tenue jadis entre ui fonctionnaire de l'Etat neutre et un représen tant d'un des Etats belligérants. On ' s échangeait des vues sur les éventualité 1 d'une future conflagration européenne. L; 2 trouvaille était maigre. Le souverain aile y mand n'en cri 1 pas moins au scandale. Le; 1 pièces, quelque peu arrangées, furent com 3 muniquées à grand frac s à toutes le: s chancelleries et répandues dans les pay: s neutres, comme la preuve indiscutable di ^ complot ourdi par le faible contre le fort a quelques nigauds seulement se laissèren ^ prendre à cette comédie. Les gens honnête 3 et éclairés s'en tinrent aux propres déclara tions de l'agresseur qui, dès les début de; s hostilités, avouait son crime et cherchait : t l'excuser par la nécessité. Et l'histoire impar tiale n'a pas lavé la flétrissure que l'invasioi de la Saxe a imprimé à la mémoire d< 1 Frédéric II de Prusse.... — L'invasion de la Saxe ? Frédéric I de Prusse ? ? t Ah ! bien oui ! Vous pensez à l'actualité » à Guillaume II, à la Belgique et à soi glorieux souverain, aux archives de Bruxel les et aux documents Barnardiston-Du carme-Jungbluth ; tandis que je vous a s promis une leçon d'histoire. Mais comm< ç l'actualité est presque point par poin , calquée sur l'histoire et que la politique d< y Guillaume II ressemble à la politique d' Frédéric II comme une goutte d'eau res ^ semble à une autre goutte d'eau, il fautjqu je reprenne mon histoire avec plus de détails Je les emprunte à l'ouvrage du duc d Broglie : Le Secret du roi En 1740 Frédéric II s'était, en pleine paix jeté sur la Silé'ie et avait contraint | )'i'mp:ratrice Marie-Thérèse à lui céder cette province. Marie-Thérèse n'aspirait qu'à prendre ïa revanche et dans ce but sa diplomatie travaillait à unir à l'Autriche, le France et la Russie. Le roi de Prusse s'inquiétait de ces rêves de revanche et de l'encerclement dont l'impératrice-reine le menaçait. Il décida en 1756 de prévenir sa rivale. " Mes troupes sont prêtes, il faut rompre la conjuration avant qu'elle soit trop forte.... Ma situation est entourée de périls, je ne puis en sortir que par un coup d'audace." Le 1er août 1756, il exigea de la chancellerie viennoise des explications. La réponse n'ayant pas satisfait l'impérieux monarque, sommation fut faite à l'impératrice de désarmer sur-le-champ. Vienne ne capitula pas ; c'était la guerre. Mais alors au lieu de diriger ses troupes sur la frontière autrichienne, Frédéric II fit savoir à Auguste III, électeur de Saxe et roi de Pologne, que les troupes prussiennes allaient traverser le territoire saxon, pour entrer, par la Bohême, dans les Etats de l'impératrice. Auguste III n'était pas d'un tempérament naturellement porté à l'héro sme ; son ministre, le comte de BrDhl encore moins. Leur premier mouvement fut de céder à la force et la petite armée saxonne reçut l'ordre de se replier. Cette faiblesse ne devait pas leur porter bonheur, Je laisse la parole au duc de Broglie : " Que voulait donc l'impérieux capitaine que tant de condescendance ne semblait pas contenter ? Un simple passage à travers la Saxe, ce qu'on appelait, dans le langage du droit public germanique, un transitus inno-xius ? Evidemment non, car sa nouvelle province de Silésie confinant à la Bohême par une vaste frontière, il pouvait sortir de 1 chez lui tout à son-aise, sans avoirjle moindre besoin de passer chez autrui. " Ce qu'il voulait, on put s'en douter lors-l que, ayant obtenu sans peine le droit de pas-: sage, au moment où il commençait à en user : sans permission, on le vit tranquillement occuper le pays, comme s'il en eût été le 1 maître ou le conquérant, démanteler les 5 forteresses, lever les contributions, s'emparer s des deniers qui se trouvaient dans les caisses 1 publiques et mettre aux arrêts les officiers ou les fonctionnaires qui faisaient mine de . 1 résister à ces étranges procédés. Aux récla-i mations épouvantées du roi de Pologne, r Frédéric répondit sans s'émouvoir qu'il s était plein d'affection pour un si grand 1 prince, mais que le soin de sa propre sûreté i l'obligeait de prendre certaines précautions :, contre les noirs complots d'un premier minis-» 1 tre (le comte de Briihl) devenu l'instrument p de ses ennemis. Seconde, puis troisième t ambassade du pauvre roi, jurant qu'il n'y avait dans son fait, pas plus que dans celui de son ministre la moindre tr?,Cc ni de coni-3 plot ni de noirceur, et offrant, sous la forme e d'une convention de neutralité, toutes les r garanties qu'un belligérant pouvait désirer, e Point d'autre réponse à ces propositions que le même mélange de plaintes vagues et de 1 violences effectives. Le ministre d'Angleterre lui-même, lord Stormont, qui sur la demande 1 du roi de Pologne consentit à se rendre au camp prussien, ne put rapporter aucune s parole claire. Enfin, au bout de quinze jours d'allées et de venues, Frédéric consentit à î s'expliquer. Ce qu'il lui fallait, ce n'était • ni un simple passage de troupes, ni même une simple neutralité ; c'était l'incorpora-1 tion des troupes saxonnes dans sa propre 3 armée, en les soumettant d'abord à la forma-s lité préalable de lui prêter sernent de fidélité à lui-même. " Grand Dieu ! s'écria en bondissant l'envoyé saxon, pareille chose est sans exemple dans le monde. — Croyez-vous, monsieur ? répliqua le roi. Je pense qu'il y en a, et quand il n'y en aurait pas, je ne sais si vous savez que je me pique d'être original.... Enfin telle est ma condition. Il faut que la Saxe coure la même fortune et le même risque que mes états. Si je suis heureux, le roi de Pologne sera de&ommagé de tout,et je songerai à ses intérêts autant qu'aux miens, et pour le qu'en dira-t-on nous enjoliverons le traité de quantité de bonbons.... Faites bien mes compliments au roi de Pologne, et dites-lui que je suis bien fâché de ne pouvoir me désister de mes prétentions.... C est mon dernier mot, et il m'enverrait un archange que je n'y pourrais rien changer...." Avant même que ces impudentes propositions du roi de Prusse lui fussent parvenues, Auguste III s'était ressaisi. Décidé à résister à l'envahisseur, il s'était retiré avec [ sa petite armée à Pirna, au sud de Dresde, sur la route de Bohême, et attendait les secours des Autrichiens, auxquels il venait de faire appel. " La manœuvre inattendue de la cour saxonne avait visiblement déconcerté Frédéric II.... Au fond, ce qui le troublait, c'est que non seulement la direction matérielle, mais encore et surtout l'effet moral et dramatique de sa campagne était manqué. Grand comédien lui-même, très habile metteur en scène de ses propres œuvres, toujours occupé de l'effet qu'il produisait sur l'opinion, il avait compté pour perdre le roi Auguste e sur le ridicule plus encore que sur la force... T S*. r&SOÏtrfinn imnrpvno TTT 4-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes