La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

1609 0
28 november 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 28 November. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/610vq2t92n/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Année.- -No. 27 Dimanche, 28 Novembre 1915 La Belgique Domelle ABONNEMENTS Continent. 1 an 10 ft. 6 mois 6 fr. 3 mois 4 fr. On l'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. Téléphone : Holborn 212. " Plutôt mourir de franche volonté Que du Pays perdre la Liberté/' Le Numéro Hebdomadaire: Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Registeredat the G.P.O. as a Newspaper, ABONNEMENTS: Royaume-Uni, 1 an. 8 sh. 6 mois 5 sh. 3 mois 3 sh. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne l'Administration ou les Annonces doit être adressé à l'Administrateur. Téléphone : Holborn 212. Sur la route de l'exil La population serbe, pour échapper au massacre, abandonne villes et villages avant l'arrivée des sauvages envahisseurs. " Ça ne va pas..." Ça ne va pas. La France ne bouge plus. La Russie est si peu sûre. L'Angleterre ne marche qu'à moitié. L'Italie tait ses propres affaires. La Serbie est dévastée comme la Belgique Et puis, la Grèce, la Roumanie, la Perse, l'Egypte, les Indes Ainsi gémit le pessimiste et, tout le long du jour, s'égrène son douloureux chapelet de suspicions, d'obscurités, de demi-clartés et de vagues appréhensions dont les couches successives ont, en p^ssflt. sur son cerveau, assez épaissi ou assombri ses idée?, pour l'empêcher de juger sainement de la réalité, dès que les apparences semblent provisoirement défavorables. Encore cette lamentable litanie devrait-elle s'allonger de toutes les rancunes, de tous les froissements, de toutes les désillusions personnelles qu'a accumulés l'exil. Mon pauvre ami, hier vous viviez dans le paradis terrestre qu'était la Belgique ; mais vous appréciiez si peu votre bonheur. Vous critiquiez à perte de vue et la bureaucrate et la politique et le népotisme, et le favoritisme et, suivant vos convictions personnelles, le gouvernement ou l'opposition, quand vous ne les englobiez pas l'un et l'autre dans une malédiction collective. Est-il étonnant aujourd'hui, après quinze mois d'une attente toujours trompée, après quinze mois de fiel, cuit et recuit sur le cœur, que les idées noires grouillent dans votre esprit et que déjà s'en-tre-baîlle la porte de la neurasthénie. Votre cas est grave ; tant de Belges en souffrent et il n'est pas sûr que le triomphe final, si éclatant qu'on le suppose, parvienne à les guérir radicalement de ce mal endémique. Car, entre-nous avouez-le, vous souffrez moins encore de la lenteur des opérations militaires que de votre inaction forcée et des perspectives plus sombres que vous réserve peut-être l'avenir. Vous voyez certains de vos compatriotes, plus habiles ou moins scrupuleux que vous, mettre résolument la main à l'œuvre et se tirer assez allègrement d'embarras. Votre douleur s'en aigrit d'autant. Accordons, pour vous épargner d'inutiles objurgations, que quelques-uns n'y mettent pas toujours les formes ou la discrétion voulues ; ils manipulent parfois, à mains découvertes, des besognes auxquelles d'autres ne toucheraient qu'avec des gants ou même ne toucheraient pas du tout. Des " ronds-de-cuir " continuent à occuper des positions dont les émoluments semblent avoir été calculés en raison inverse de leur utilité présente. Tout cela est indiscutable, comme mille autres griefs qu'on pouvait formuler avant comme pendant la guerre. Celle-ci, pas plus que la paix, n'est une panacée, et elle ne nous a encore guéris ni des parasites ni des intermédiaires inutiles. Mais, à quoi bon ces vaines récriminations, cette accumulation de mille petits faits, vrais ou faux, dont l'addition totale ne couvre pas même une portion appréciable de la réalité. Toutes ces menues bassesses de la politicaille et de l'intriguaille ne sont-elles pas noyées dans la vague de patriotisme qui soulève chacun de nos soldats et la majorité comme l'élite des civils ? Il est aussi oiseux de s'y appesantir, quand on ne peut y remédier efficacement, que de ressasser d'heure en heure des erreurs commises par les Alliés et les fautes déjà partiellement réparées. Que serait-ce, si nos ennemis s'abandonnaient à ce jeu stérile de récriminations ? Pour peu que le ciel les ait doués de verve °u de sens critique, ils n'en finiraient pas avec les bévues de leur diplomatie et de leur état-major. La bataille de la Marne, qui marque l'arrêt définitif de l'attaque foudroyante et qui comptera parmi les trois ou quatre batailles décisives de la guerre, n'est-elle pas due à une fausse manœuvre de von Kluck LOut autant qu'à l'habile contre-attaque du général Joffrc ? L'Allemagne ne s'est-elle pas grossièrement trompée sur la résistance de l'armée belge, sur les sentiments du peuple anglais, sur la rapidité de la mobilisation russe ? Ces bévues successives n'eurent-elles pas comme résultat de détraquer certain rouages de l'organisation allemande, cette machine dont tous les jours vous nous vantez sur tous les tons l'impeccable fonctionnement ? Et la plus lourde erreur que l'Allemagne pût commettre, n'était-ce pas le " Vae Victis," le regime de terreur qu'elle a appliqué aux populations conquises ? Ses atrocités et sa barbarie n'cnt-elles pas, plus que toutes les considérations d'intérêt national, cimenté l'indissoluble union des Alliés et placé l'ennemi devant un bloc désormais inébranlable mais qu'hier encort/ ses victoires avaient chance de désagréger, s'il ne les avait souillées par d'inoubliables et d'ineffaçables crimes ? En face de ces bévues colossales, les méprises des Alliés ne sont que des erreurs de détail et ils ont pour eux l'avantage de pouvoir les réparer. L'Allemagne ne peut en faire autant : jamais elle n'effacera l'effet produit par ces crimes, pas plus qu'elle ne remédiera, d'ici à la fin de la guerre, à l'appauvrissement en hommes qui lui ont valu sa désastreuse tactique des attaques en masse et l'obligation de prendre continuellement l'offensive contre des ennemis qui, chaque jour, se renforcent de nouvelles réserves . Pourquoi vous obstiner à voir en rose une situation sur laquelle l'Allemagne officielle ne garde plus d'illusions ? Seriez-vous donc dupe du plus colossal bluff ✓qu'ait jamais tenté l'ennemi et croiriez-vous, sur la foi de ses journaux, que l'Extrême-Orient est devenu le théâtre décisif de la guerre ? Vous laisseriez-vous prendre, comme un enfant que berne un prestidigitateur, à ce tour de passe-passe qui escamote toutes les baïonnettes russes, anglaises, italiennes et franco-belges ? Mais, l'Allemagne n'a en Serbie que la vingt-cinquième partie de ses effectifs et les A'liés beauccup moins que la cinquantième partie des leurs. La grande bataille doit se livrer cependant là où les armées sont en présence.... Si tout cela ne vous dit rien, mon pauvre ami, ne serait-ce pas que les préoccupations personnelles, les ennuis de l'heure présente et les craintes pour l'avenir, assombrissent à vos yeux chacun des événements de la guerre ? A parler franc, dans cet horrible drame où se jouent des millions de vies humaines, ne continuez-vous pas, par un égoïsme qui serait monstrueux s'il n'était inconscient, à faire de votre " moi " le centre de tout ce qui arrive et à juger tous les faits d'après l'angle de votre intérêt personnel. Puis-je, en ce cas, vous citer cette admirable lettre d'une mère russe à son fils officier et qu'on trouva ensuite sur la poitrine du destinataire mort sur le champ de bataille : " Votre père a été tué très loin de nous, près de Lao-Yan, et je vous envoie au devoir sacré de la défense de notre chère patrie contre un vil et affreux ennemi. Rappelez-vous que vous êtes le fils d'un héros. Mon cœur saigne et je pleure en vous demandant de vous montrer digne de lui. Je sens toute l'horreur fatale de mes paroles, quelle souffrance elles peuvent apporter à moi et à vous, cependant je les redis encore. Nous ne vivons pas toujours dans ce monde. Qu'est-ce que la vie d'un être humain ? Une goutte d'eau dans l'océan de vie de la magnifique Russie. Nous n'existerons pas toujours ; tandis qu'elle, elle doit, avoir une longue vie prospère. Je sais que nous serons oubliés et nos heureux descendants ne se souviendront pas de ceux qui dormiront dans les tombes des soldats. Je ne suis séparée de vous en vous couvrant de baisers et de bénédictions. Lorsque vous serez désigné pour accomplir un haut fait, ne vous souvenez pas de mes pleurs, souvenez- vous seulement de ma bénédiction. Dieu vous garde, mon enfant chéri si tendrement aimé ! " Mon pauvre ami, si vous méditiez quelque peu cette lettre, si vous songiez un peu moins à vos misères qu'à celle de millions d'êtres plus malheureux que vous, si vous vous considériez aussi comme une goutte d'eau dans l'océan de vie qu'est la cause des Alliés et de la civilisation.... Peut-être, après quelques jours de réflexion trouveriez-vous que "ça ne va pas si mal ", que cela ne va même pas mal du tout. Et votre conversion tardive aurait le double avantage de rendre l'exil moins amer à vous et à ceux qui vous entourent, et de préparer, pour la reconstruction et la restauration de la Belgique, des citoyens comme il en faudra tant : des hommes que k malheur n'aura pas aigris et toujours disposés, malgré les bassesses qui les entourent, à songer aux autres plus qu'à eux-mêmes. F. D. R. Les Dieux Grecs Voici tantôt seize mois que la guerre dure, et elle durera, il faut qu'elle dure jusqu'à ce qu'elle conduise l'Europe à une paix qui soit pour les défenseurs de la liberté la compensation de leurs sacrifices, jusqu'à une "paix paisible," suivant l'heureuse expression d'Anatole France. Jusqu'à cette minute des réparations et des renaissances doivent, hélas ! se multiplier les deuils et les ruines, pour la honte perpétuelle des responsables. Par leur exécrable faute, la fleur des races aura été lamentablement décimée. Qui dira ce qu'auraient produit de beau et d'utile ces millions de jeunes hommes qui, sur tant de champs de bataille, ont versé et verseront encore un sang frais, vivace et généreux ? Combien y avait-il parmi eux de hautes intelligences en puissance, qui eussent donné au monde des réformateurs, des inventeurs, des poètes, des philosophes, des artistes ? La guerre n'a pas seulement saccagé des cathédrales et des bibliothèques, elle a détruit dans la cellule qui f vait les créer des œuvres qui eussent enrichi et réjoui la pensée humaine. A la vérité, ce qui frappe le plus extérieurement, c'est l'infortune physique, c'est le sort des malheureux mutilés, diminués dans toutes les possibilités de la vie par quelque amputation terrible. Et c'est un spectacle qui donne l'horreur profonde et définitive du préjugé guerrier que la contemplation de ces galeries de portraits de héros tombés au champ d'honneur que publient les grands périodiques illustrés. Qu'ils étaient heureux de vivre, ces beaux enfants à présent silencieux ! On nous contait hier qu'un photographe anglais avait naguère réuni une collection d'effigies de jeunes gens qui, par la splendeur physique, représentaient des spécimens d'humanité particulièrement accomplis. C'étaient des éphèbes fiers et souriants, des sportsmen aux plastiques harmonieuses, où le bel équilibre du corps avait dans sa force la perfection délicate des races saines et affinées. On pouvait les comparer, pour la pureté des types, à des dieux grecs, disait le collectionneur. Tous ces jeunes gens qui avaient figure de héros antiques — ils étaient quatre vingts—se sont engagés. Ils sont aujourd'hui tous morts... Voilà un fait qui frappe, par la sorte d'injustice navrante qu'il accuse. Combien d'autres affreuses tristesses chaque jour ne met-il pas en relief ? Quand se produit une éclipse de la justice, il y a du malheur pour tout le monde. Jeunesse, beauté, intelligence, le monstre belliqueux a fauché les plus belles réserves dans le jardin des peuples. Inculquons aux enfants de demain la ferveur qu'ils devront vouer à la liberté dont un si lourd sacrifice aura dû payer la conquête ! Croquis Londoniens Mise en Scène C'est un domaine dans lequel les Anglais ont acquis la maîtrise. A cet égard, quand Vère de la douleur aura pris fin et qu'on recommencera, sur le continent, à réorganiser la vie des théâtres, il y aura des leçons à demander aux magiciens qui régnent sur la scène londonienne. Ils triomphent non seulement par la somptuosité raffinée des spectacles, mais aussi par la sûreté du goût et le charme ingénieux des trouvailles. Ils excellmt à créer entre cour et jardin F atmosphère du rêve, et c'est déjà chose séduisante que Vart avec lequel, dans tel music hall, on nous présente un trio de chanteurs qui, dans la pénombre intime d'un salon, devant le foyer où le feu rougeoie, détaillent une romance nostalgique comme s'ils étaient inspirés par les prestiges du crépuscule. Aussi les Anglais triomphent-ils dans la féérie. Leur science du décor, leur sens harmonieux de réclairage nous transportent dans l'irréel et dans la légende. Tout est combiné pour compléter f enchantement, et ceux qui se rappellent les représentations de /'Oiseau Bleu de Maeterlinck qui furent données il y a quelques années à Haymarket, savent par quelles visions exquisement fabuleuses petit se préciser sur les planches banales la suggestion d'un grand poète. Ne point heurter l'œil du spectateur est une des préoccupations constantes de l'imprésario britannique. Il en résulte dans le dosage de la lumière, dans la gradation et les transformations de l'éclairage une douceur, une délicatesse, un " fondu" qui sont certes le résultat d'une longue expérience. Naguère, dans l'avant dernière revue de l'Alhambra, tin tableau se déroulait dans le décor verdoyant de Hyde Park. Or, on éprouvait un plaisir physique à contempler ce décor, tant, par une judicieuse distribution de la clarté, l'air y était vermeil, limpide, délicieusement matinal, comme s'il avait, pour caresser le paysage, prodigué toute la fraîcheur du printemps... Et rappelez-vous, dans Country Girl, une récente opérette du Daly's, l'allégresse ensoleillée qui baignait la mouvante cohue d'une fête champêtre. Il faut souligner xiussi le souci de l'harmonie dans le choix des couleurs. Tout est assorti avec un soin minutieux pour qu'il n'y ait pas de détail choquant dans V ensemble, pour que la vision compose un jeu délicat de nuances assorties. Point de tons criards, mais des mariages heureux de tons complémentaires : c'est le vert et l'orange dans tel ballet de revue, c'est le gris et le rose dans tel acte de la dernière reprise de Véronique à l'Adelphi, de cette reprise que par ailleurs on dut truffer de pitreries pour répondre au désir d'un piiblic féru du comique violent... Il y a aussi la trouvaille, l'idée gracieuse et neuve qui crée une seconde de surprise et de ravissement, qui suscite l'enthousiasme et les bravos, et qui s'impose au souvenir. C'est le tableau chinois de Push and Go, si chatoyant, avec son joli jeu des paravents, c'est dans Bric à Brac, le tableau de la plage avec ses cabines, subitement transformé en un jardin aux treilles fleuries. Pour un revuiste qui se respecte, il n'est pas de revue sans une ou plusieurs trouvailles, et l'on en pourrait citer d'autres et d'autres. Et puis, il y a l'intelligence, le bon style, le naturel et l'entrain'réel du personnel scénique. Il y a, à Londres, une éducation de la figurante. On y constate avec un étonnement satisfait que chaque jeune femme qui parait sur le plateau — outre qu'elle atteste une sélection au point de vue plastique — sait à la fois danser, chanter proprement le couplet, prendre part -au dialogue sans catastrophe, évoluer en scène sans avoir l'air d'une potiche Faut-il insister sur l'appoint de cette aisance iiiJivii " dans, h "rie de l'ensemble <? . C'est peut-être au théâtre, et dans l'art de l'évocation scénique qu'on peut le mieux se rendre compte de ce qu'est le goût anglais, de ses originalités et de ses raffinements.Charles Delchevalerie, V NOS LECTEURS DES PAYS NEUTRES Le présent numéro de la " Belgique Nouvelle " v'arrivera dans les Pays neutres d'Europe lu'avec d'assez longs retards. Nous prions nos dépositaires et nos lecteurs ('excuser ces retards qui ne nous sont pas mputables et qui sont nécessités par certaines nesures prises récemment par la censure. Les prochains numéros seront remis à temps i nos dépositaires et lecteurs. ECHOS L'œuvre de la Reine. Tous les Belges connaissent le rôle sublime auquel s'est vouée notre Reine bien aimée ! Pour cette lutte de tous les jours contre la misère et la mort, pour les efforts de la création et de l'organisation de ses hôpitaux, sana-toria, œuvres de secours de tous genres, Elle est seule ou presque seule Le coin là-bas est si petit, il est si peu accessible à -elles qui voudraient partager sa douloureuse, mais glorieuse mission Mais les femmes belges, étant de ;œur avec leur souveraine, désirent lui témoigner respectueusement leur admiration et demandent à l'aider 3ans sa mission évangélique, en lui envoyant pour ses oeuvres le produit de leurs collectes. Dans ce but, un comité formé à Londres, sous la présidence d'honneur de Mme Paul Hymans, la vice-srésidence de Mme Ed. Carton de Wiart et de la présidence de lady Alice Reyntens, vient d'émettre une série 3e carnets dont les coupons coûteront un shilling — ,e shilling de la Reine ! Nous sommes persuadés que ce témoignage de gratitude envers les œuvres de notre bien-aimée souveraine, permettant à tous d'y participer, même modestement, rencontrera l'accueil le plus empressé. C'est Mme Max Grisar qui assume les fonctions délicates et ardues du secrétariat. Toute communication 3U demande de carnets sera reçue avec reconnaissance à Harley House, 6o (Marylebone Road). * * * L'ordre règne en Belgique C'est la terreur blanche, et parfois aussi la rouge. Les Boches sont tantôt geôliers et tantôt bourreaux. Un con-:rère enregistre la rumeur de deux importantes et nouvelles arrestations au pays de Liège. Deux Liégeois îotoires auraient été arrêtés, sous le prétexte qu'ils

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes