La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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19 januari 1916
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s.n. 1916, 19 Januari. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rn3028qs5b/
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2rae Année.—No. 53 j Edition B Mercredi, 19 Janvier 1916 In Belgique Aonvelle c abonnements v y Royaume-Uni. 1 an. 30 sh, 8 mois 15 sb. 8 mois 7 sb. 6d. On s'abonne : 43. CHANCERY LANE londre8wç Tout ce qui concerne la Direction ou la Rcdaction doit être adressé au Directeur. r-, . Le journal ne pouvant répondre des manuscrits communiques prie les auteurs d'en garder copie. Téléphone: Holborn 212. Journal Quotidien indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes— Pays-Bbs, 5 Cents Registerea ai the G.P.O. as a Netuspaper. ABONNEMENTS Continent. 1 an 36 !r 8 mois 18 fr 3 mois 9 fr On s'abonne : 43 CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. lout ce qui con-erne l'Administration ou les Annonces doit le re adressé à l'Administrateur. tournai décline toute responsabilité quant i la teneur des annonces. Téléphone : Holborn 212. La Catastrophe du Havre Nous avions décidé de clôturer samedi dernier la sousciirticn que nous ayers ouverte au irefit des îêirilles des vicliir.es de la cataslroihe du Eavie. A la demande de teauccrp ce rcs aloimés Qui ont bien voulu îaiie, en laveur de cette souscription, ure propagar.de active, nous reculons jusqu'au samedi S2 janvier la[ date de la clôture définitive Liste de souscription ouverte par la '\BeIgi<5ue Nouvelle en faveur des familles des victimes Erratum. Lire dans la liste publiée le n janvier dernier : La tirelire d'une disparue (Pelabon Works) . • o 13 6 Listes précédentes .. • • 881 17 11 The Lancashire Dynamo and Motor Co. Ltd., Manchester .. • • • • 5 5° Anonyme .. . • • • 10 0 o £897 2 11 La farce du blocus Augmentation des importations allemandes Sous ce double titre, le Mcming Post publie un tableau comparatif des importations américaines en Allemagne et dans les pays neutres durant les premiers mois de 1913 et durant la période correspondante de 1915- Nous le reproduisons ci-dessous, en le faisant suivre des commentaires suggestifs qu'y ajoute le correspondant du journal à Washington : EXPORTATIONS DES ETATS-UNIS 1913 1915 BLE Boisseaux Boisseaux Allemagne .. .. 12.000.000 15.000 Neutres 19.000.000 50.000.000 MAIS Allemagne .. .. 60.000.000 15.000 Neutres : Danemark .. 4.750.000 10.950.000 Pays-Bas .. .. 6.900.000 11.600.000 Autres Neutres .. 2.100.000 6.400.000 Total des-Neutres 13.750.000 28.950.000 FARINE Barils Barils Allemagne .. .. 140.000 Neutres : Pays-Bas .. .. 708.000 1.300.000 Autres Neutres .. yoq.ooo 3.800.000 Total des Neutres 1.417.000 5.100.000 LARD 1b. 1b. Allemagne .. .. 1.100.000 273.000 Neutres : Pays-Bas .. . . 3.900.000 9.000.000 Autres Neutres .. 27.000.000 82.S00-000 Total des Neutres 30.900.000 91.500.000 SOULIERS Paires Paires Allemagne .. .. 471.000 — Neutres .. 462.000 4.800.000 COTON Balles Balles Allemagne .. .. 1.700.000 194.000 Neutres .. .. 53-000 1.100.000 AUTOMOBILES ET PIÈCES D'AUTOMOBILES Dollars Dollars Allemagne .. .. 77 5.000 2.800 Neutres .. •• 1.300.000 20.000.000 Des depeches de Londres signaient que le gouvernement britannique a l'intention de rendre le blocus de l'Allemagne effectif. Cette nouvelle a réjoui tous les partisans de la cause alliée qui depuis longtemps s'indignaient de voir l'Angleterre ne pas user de la puissante arme qui est entre ses mains par suite d'une déférence mal entendue pour son barbare ennemi. Dans les miUeux non-officie's, la nouvelle est favorablement accueillie. L'Administration elle-même est prête à admettre la validité d'un blocus effectif et légal, mais elle n'a pas voulu reconnaître la légitimité des demi-mesures quand on pouvait en em-ployerde plus simples et de plus propices qui eussent satisfait à toutes les exigences du droit international. Un Wocus, sur lemodèle de celui de la guerre de Sécession, serait inattaquable et mettrait fin à la dangereuse controverse sur le commerce des neutres et le droit pour l'Amérique d'envoyer directement ou indirectement ses marchandises en Allemagne, qu'elles soient ou non de la contrebande de guerre. Si le " Foreign Office " n'avait pas Les inondations en Hollande Le village de Runsdorp, à une demi-heure de chemin de fer d'Amsterdam, qui fut entouré parles eaux et complètement isolé gêné la flotte, l'Allemagne se serait déjà probablement vue obligée, sous la menace de la famine, d'implorer des conditions de paix. Les statistiques prouvent que l'effet du blocus jusqu'à présent a été nul et que le Foreign Office a rendu la flotte impuis-I santé. Par exemple, durant les dix premiers mois de 1913, l'Allemagne importa d'Amérique 12.000.000 de boisseaux de blé ; durant la période correspondante de 1913 elle n'en importa que 15.000 ; mais l'excédent des importations chez les neutres combla le déficit de l'ennemi ; lespr.; "s limitrophes de l'AUemagr.e reçurent d'Amérique, au lieu de 19.000.000 de boisseaux en 1913, 50.000.000 de boisseaux en 1915. Il n'est pas un seul exportateur américain qui ne connaisse la raison de cette hausse inouïe ; le Foreign Office seul l'ignore. Il en est du maïs, du lard, de la farine, du coton et des chaussures comme du blé. Nos lecteurs s'en rendront compte en parcourant le tableau donné ci-dessus. Est-il étonnant, dès lors, que des journaux américains, comme" le Washington Times, déclarent que le blocus anglais n'a pas produit de résultats satisfaisants, que ia Grande-Bretagne et les Alliés se sont montrés ' trop accueillants pour les plaintes neutres et que la marine de l'Entente ne peut abréger la guerre qu'en appliquant strictement à l'Allemagne les mesures prises durant la guerre de Sécession par les Nordistes contre les Confédérés. Propos du Grincheux Imprudences Ce qui est souvent le -plus surprenant chez les criminels, ce n'est pas l'horreur de leurs forfaits, c'est leur incommensurable stupidité. On vient d'en avoir une preuve nouvelle grâce au sieur von Papen, l'extraordinaire ex-attaché militaire allemand à Washington, sur lequel l'indiscrète police britannique a découvert, lors de son passage à Falmouth, une suite de papiers; si savoureusement révélateurs.Ce courtier en explosions, confiant dans la candide courtoisie de ses victimes, transportait, à l'abri de son sauf conduit, les épttres hostiles aux Yankees que lui avaient adressé ses collègues boches d'outre-mer, et les carnets de chèques qui 'lui avaient servi à rétribuer aux Etats-Unis, les cuisiniers ès-attentats à la solde du Kaiser. Entre nous, ce guerrier — il avait le grade de capitaine — était surtout un comptable. Mais ce qu'il y a dans son cas d'admirable et de stupéfiant, c'est la sorte de sérénité mystique avec laquelle cet incompris véhiculait vers Berlin, officine centrale des complots lointains, les preuves irrécusables de sa patriotique infamie. C'est sur la généreuse correction de ses dupes que se base pour agir l'ingénieuse et criminelle incorrection teutonne. Il a fallu que ce personnage arrivât à la côte anglaise pour que son portefeuille fût visité. Aujourd'hui, ses complices restés à l'ambassade, en présence de l'irritation new-yorkaise, cherchent à tirer leur épingle du jeu. " Tout de même, ce von Papen exagère, doivent-ils se dirent entre eux. Quel imbécile!".... Cet imbécile est tout simplement un surhomme selon la formule, boche moderne, un surhomme à la Bonnot, abrupt, compact, cubique, exempt de complications, dégagé de tout scrupule, de tout souci des précautions et des nuances, Travaillant dans l'absolu, il a fâcheusement négligé le relatif. C'est pourquoi les Américains, dont la trouvaille ' de Falmouth a tardivement surexcité la vigilance, semblent décidé -, à en croire leur presse, à surveiller d'un peu plus près les aimables plaisanteries de leurs parasites germaniques. Dans ses plus beaux plans, le vrai Boche oublie toujours un détail essentiel. Le bel iUuminisn*c ->te vu pas sans un peu d'imprudence. Boisroger. Lettre de Paris Mariage princier. — Un télégramme royal. — Permissionnaires belges. — La réouverture des musées.— Lebanquier turc et l'Auvergnat. —La " Revue des Deux-Mondes ".—Au temps de Buloz. La nouvelle alliance entre les Bourbon-Siciles et les Bourbon-Orléans, et qui n'intéresse pas moins la Maison de Belgique que la Maison de France, eût éveillé en d'autres temps toutes les trompettes de la chronique. Mais dans les angoisses de la patrie, le mariage de la Princesse Marie-Louise d'Orléans, fille de L.L.A.A.R.R. le Duc et la Duchesse de Vendôme, avec le Prince Philippe de Bourbon des Deux-Siciles, fils de Mgr le Comte et de Mme la Comtesse de Caserte, fut une cérémonie tout intime célébrée devant les Princes et Princesses d s deux Maisons et quelques fidèles de leur entourage. Le Cardinal Amette donna le bénédiction nuptiale et transmit aux Epoux la bénédiction apostolique. Les témoins de la Princesse étaient Monseigneur le duc d'Orléans, représenté par S.A.R. le duc de Guise, et le roi Albert, représenté par Son Excellence M. Guillaume, ambassadeur de Belgique ; ceux du Prince, le roi d'Espagne, représenté par l'infant Carlos de Bourbon (on sait que le prince Philippe est officier de cavalerie dans l'armée espagnole) et le prince Janvier de Bourbon-Siciles, son frère. Parmi l'exposition des beaux souvenirs adressés aux jeunes époux, aucun était-il plus précieux que la dépêche où le roi des Belges priait sa nièce aimée de souffrir qu'il remît à plus tard le cadeau qu'il compte lui faire, ne voulant distraire aucune somme de l'argent destiné à ses soldats. On sait avec quel zèle l'active charité de la Duchesse et du Duc de Vendôme s'emploie à secourir les blessés et dans les diverses oeuvres de guerre. Ceux qui ont eu l'honneur d'approcher la princesse Marie-Louise admirent en elle la grâce et les vertus de son auguste mère. * * * Paris a reçu cinq cents permissionnaires belges venus du front et superbes d'allure dans leurs uniformes un peu terreux. Les délégués du Foyer belge du quai de Valmy et ceux de l'asile fond? par la comtesse G... les attendaient à la gare. Ce fut un touchant et amusant spectacle de les voir se disputer ces braves, chacun tâchant d'en emmener le plus grand nombre, les uns leur criant aux oreilles des invitations cordiales en patois flamand, les autres brandissant des banderolles de calicot qui portaient leur appel hospitalier. Au milieu de la sympathie affectueuse deg j Parisiens les permissionnaires belges visiten^ les curiosités de la capitale. On les voit à Notre-Dame, à la Tour Eiffel, au Jardin des Plantes, au Sacré-Cœur, où beaucoup prient fervemment, et dans les cinémas où ils rient de bon cœur, oubliant pour un instant leurs fatigues de soldats et leur deuil de patriotes. * * * On ne les verra pas au Louvre, toujours fermé mais ils pourraient aller au Luxem bourg, réouvert. Cette question de la réouverture des musées, vivement désirée par le public, est à l'étude depuis six mois-. On* dit que les gardiefls sont mobilisés, mais il serait si facile de les remplacer par des mutilés, au besoin par des femmes, heureux et heureuses de trouver de l'emploi. Le vrai motif est l'absence de beaucoup d'œuvres exilées en province, mais qui peut croire qu'il y aurait impri dence à les r mener ? D'ailleurs, certaines salles du Louvre sont à peu près intactes. On pourrait toujours montrer celles-là. * * * Tous les journaux ont raconté l'excellente mésaventure de ce propriétaire f uvergnat, venu à Paris pour placer des fonds et qui, au lieu de^prendre du bon papier de l'Etat, en quoi il eût fait œuvre patriotique en même temps qu'une bonne affaire, courut chez un banquier véreux. Le banquier le reçut d'une façon charmante : — Permettez que je vous débarrasse de votre pardessus... Mais quand l'Auvergnat voulut produire la somme son portefeuille, qui était dans la poche du pardess-s^ avait disparu. — Mon pauvre Monsieur, s'écria le banquier, vous avez été volé. Les hôtels parisiens sont si peu sûrs!... Ou bien dans le Métro avec la cohue. Mais vous ne pouvez rester sans argent : tenez, voici cent francs.., Télégraphiez chez vous qu'on vous envoie d'autres fonds. Comme vous gagnerez au moins cent pour cent dans mon affaire le malheur sera réparé. L'Auvergnat refléchit. Il se croyait bien sûr d'avoir tâté son portefeuille en montant l'escalier de la banque. Finalement, il alla prendre conseil du commissaire de police, et le banquier fut arrêté. Or, et c'est ce qui fait la saveur de l'anecdote, ce banquier était un Turc, du nom d.« Rabat (rabat-joie pour l'.Auvergnat). Qu« faisait-il chez nous, en dehors du portefeuille de ses clients ? On a découvert qu'il s< rendait fréquemment en Suisse sans dout< pour expédier de bons avis aux alliés d< son Grand Seigneur. Les Turcs, Bulgares et Austro-Boches sorn encore par m lliers sur le pavé de Paris e1 même, généralement, ils y font figure. Ls plupart ont de belles relations et des protec-teurs dans ce monde parlementaire doni M. Deschanel chantait les louanges l'autre jour ^ avec une gratitude manifesten'em exagérée pour les trois cent cinquante-deu? voix qui l'ont réélu. La commission chargée de reviser les permis de séjour, que vient de constituer M Malvy, aura fort à faire ! * * * C est M. René Doumic qui l'emporte pour la direction de la Revue • des Deux-Mondes sur divers concurrents, dont le plus redoutable semblait M. André Beaunier, soutenu par un groupe d'actionnaires. M. René Doumic est académicien ; M. André Beau-mer ne l'est pas encore. Il n'eût pas été convenable que la Revue des Deux-Mondes n'eût pas un académicien à sa tête, alors que la Revue de Paris en a deux. Et elle y résiste ' En somme la vieille Revue n'a jamais été si glorieuse et si prospère que du temps de Buloz, ancien prote, qui fut le moins lettré de ses directeurs. Dans sa robe de chambre de flanelle bleue et sa culotte de velours noir, fronçant son gros sourcil sur son œil unique ( Buloz qui d un seul œil peut éclairer deux mondes ", a écrit Veuillot), grognon et criard, Buloz avait le don de discerner non pas peut-être ce qui était de la plus délicate qualité mais ce qui plaisait le mieux au public. Il avait une qualité appréciée des actionnaires ; il payait mal et à regret. Candidat en Avignon, son collaborateur Pontmartin 1 avait reçu aux Angles et s'était mis en quatre pour soutenir sa cause. Buloz examine le paysage, admire douze beaux marronniers sur la terrasse et dit avec aigreur a l'auteur des Samedis : - Comment, quand on a de si beaux marronniers, peut-on faire payer ses articles : George Malet. Lettre de l'épiscopat belge aux évêques d'Allemagne et d Autriche-Hongrie {Suite) LE GOUVERNEMENT ALLEMAND A TOUJOURS REFUSE UNE ENQUETE SERIEUSE Vous n'ignorez pas les efforts que non: avons faits, coup sur coup, pour obtenii du pouvoir qui occupe la Belgique, la cons titution d'un tribunal d'enquête. Le cardinal de Malines, à deux reprises, par écrit, le 24 janvier 1915 et le 10 février 1915 : l'évêque de Namur, par une lettre adressée au gouverneur militaire de sa province, le 12 avril rgr5, sollicitèrent la formation d'un tribunal, qui devait être composé d'arbitres allemands et belges, en nombre égal et présidé par un délégué d'un Etat neutre. Nos instances se butèrent à un refus obstiné. Dépendant l'autorité allemande était soucieuse d'instituer des enquêtes. Mais elle les voulait unilatérales. C'est-à-dire, sans valeur juridique. Après avoir refusé l'enquête qu'avait demandée le cardinal de Malines, l'autorité allemande se rendit en diverses' localités où des prêt es avaient été fusillés, des citoyens paisibles massacrés ou faits prisonniers, et là, sur la déposition de quelques témoins pris à l'aventure ou sélectionnés avec discernement ; en présence, parfois, d£un représentant de l'autorité locale, qui ignorait la • langue allemande et se trouvait ainsi forcé d'accepter et de signer de confiance les procès-verbaux, elle crut pouvoir asseoir des | conclusions qui devaient être ensuite présentées au public comme les résultats -d'un examen contradictoire.' L'ENQUETE ALLEMANDE fut conduite en novembre 1914, à Louvain, dans ces conditions. Elle EST DONC DENUEE D'AUTORITE. Aussi est-il naturel que nous nous tournions vers vous. La cour arbitrale, que le Pouvoir occupant nous a refusée, vous nous l'accorderez, et vous nous obtiendrez de votre Gouvernement la déclaration publique que les témoins pourront être invités par vous et par nous à dire tout ce qu'ils savent, sans ; avoir à redouter de représailles. Devant vous, sous le couvert de votre autorité mo-1 raie, ils se sentiront mieux en sécurité et encouragés à déposer ce qu'ils ont vu et entendu ; le monde aura foi dans l'épiscopat de nos deux nations réunies : notre commun contrôle authentiquera les témoignages et garantira la fidélité des procès-verbaux. L'enquête, ainsi menée, fera 101N LES EVEQUES AFFIRMENT SOLEN-. NELLEMENT L'INNOCENCE DU PEUPLE BELGE ET LA CRUAUTE DE L'ALLEMAGNE Nous demandons cette enquête, Eminen-' ces et Vénérés Collègues avant tout, POUR ' VENGER L'HONNEUR DU PEUPLE BELGE. Des calomnies, parties de vôtre-peuple et de ses plus hauts représentants, l'ont violé. Et vous connaissez, comme nous, l'adage de la théologie morale, humaine, chrétienne, catholique : sans restitution, pas de pardon : Non remittur peccatum,, ' nisi restituatur ablatum. Votre peuple, par l'organe de son Pouvoir politique et de ses plus hautes autorités morales, a cccusé nos concitoyens de s'être livrés sur des blessés allemands aux atrocités et aux horreurs dont le Livre blanc et le manifeste des catholiques relevaient ci-dessus le détail : NOUS OPPOSONS A TOUTES CES ACCUSATIONS UN DEMENTI FORMEL, et nous demandons à faire les preuves du bien-fondé de notre démenti. En revanche, pour justifier les atrocités commises en Bslgique par l'armée allemande, le Pouvoir politique, par l'en-tête même du Livre blanc, " Die VDlkerrechtswidrige Fùh-rung des Belgischen Volkskriegs.—La violation du droit des gens, par les procédés de guerre du peuple belge " : les cent catholiques signataires de l'ouvrage : " La guerfe allemande et le catholicisme : réponse allemande aux attaques françaises ", affirment que l'armée allemande s'est trouvée, en Belgique, en cas de légitime défense contre une organisation perfide de francs-tireurs. NOUS AFFIRMONS QU'IL N'Y A EU NULLE PART, EN BELGIQUE, UNE ORGANISATION DE FRANCS-TIREURS ET NOUS REVENDIQUONS. AU NOM DE NOTRE HONNEUR NATIONAL CALOMNIÉ.Vous appellerez devant le tribunal d'enquête contradictoire, qui vous voudrez. Nous inviterons à y comparaître tous les prêtres des paroisses, où des civils, prêtres, religieux ou laïques furent massacrés ou menacés de mort, au cri de " Man hat geschossen ", "on a tiré " ; nous inviterons tous ces prêtres à signer, si vous le voulez, leur déposition sous la foi du serment et alors, SOUS PEINE DE PRETENDRE -QUE TOUT LE CLERGÉ BELGE EST , PARJURE, VOUS DEVÉREZ BIEN AC-' CEPTER, ET LE MONDE CIVILISÉ NE , POURRA PAS RÉCUSER LES CON-' CLUSIONS DE CETTE SOLENNELLE ET DECISIVE ENQUETE. Ma s nous ajoutons, Eminences et Vénérés Collègues, que vous avez le même intérêt que nous à la constitution d'un tribuna 1 i d'honneur. Car nous, appuyés sur une expérience directe, nous savons et NOUS AFFIR-; MONS QUE L'ARMÉE ALLEMANDE " S'EST LIVRÉE EN BELGIQUE, EN ■ CENT ENDROITS DIFFERENTS, A DES PILLAGES, À DES INCENDIES, À DES

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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