La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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12 december 1915
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s.n. 1915, 12 December. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4gs4s/
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1ere Année.- o, 29 Dimanche, 12 Décembre 1915 In Belgique Donnelle (ABONNEMENTS Continent. 1 an 10 fr. 6 mois 6 fr. 3 mois 4 fr. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. Téléphone : Holborn 212. \ ' jjr Journal Indépendant Le Numéro Hebdomadaire: Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Registered ai ihe G.P. O. as a Nervspaper. ABONNEMENTS: , Royaume-Uni. 1 an. 8 sh. 6 mois 5 sh. 3 mois 3 sh. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout qui concerne l'Administration ou les Annonces'doit être adressé à l'Administrateur. Téléphone : Holborn 212. Le Pourvoyeur de la Mort Le bilan du crime Pendant vingt-cinq ans, il avait vécu de son rêve : Ira maître absolu de l'Allemagne, l'Allemagne maîtresse absolue de l'univers. Sa vie s'est passée à tendre vers la guerre tous les muscles de son peuple et à transformer son pays en une vaste usine du militarisme. Il souriait, il approuvait à chaque nouveau canon qu'on fondait, à chaque nouvelle phrase par laquelle ses écrivains militaires ou ses philosophes déifiaient la force brutale, réveillaient et attisaient les instincts sauvages d'une racer barbare entre toutes. I Sous ses auspices, l'Allemagne buvait les paroles des Clausewitz, des Bernhardi, des Schellendorf. " La guerre, écrivait Clausewitz, ne connaît qu'un [moyen : la force. Il n'en est pas d'autre : c'est la destruction, les blessures, la mort. L'emploi de la force brutale est la règle absolue. Quant à ce droit des gens dont tous les avocats ont la bouche pleine, il n'impose au but et au droit de la guerre que des restrictions insignifiantes, autant dire nulles. A la guerre, toute [idée de philanthropie est une erreur, une absurdité pernicieuse. La violence, la brutalité du combat ne comportent aucune espèce de limite. " Schellendorf renchérit : " Le style du vieux Clauëe-jwitz est bien mou. C'était un poète qui mettait dans [son encrier de l'eau de rose. Or, ce n'est qu'avec le sang qu'on écrit sur les choses de la guerre. Elle sera d'ailleurs atroce la prochaine guerre Si les peuples civilisés ne scalpent plus les vaincus, " égorgent plus les prisonniers, ne détruisent pas les plies et les villages, n'incendient plus les fermes, ne dévastent pas tout sur leur passage, ce n'est pas par humanité. Non, c'est qu'il est préférable de rançonner vaincus, d'asservir des territoires productifs. " [ L'éducation allemande est toute pétrie de ce militarisme. Ces paroles et d'autres suivent l'enfant et 'adolescent de l'école à la caserne. Les passions malsaines une fois excitées, on asservit à cet idéal de brute 1'® richesses naturelles, le fonds d'orgueil et d'énergie du^ caractère allemand. On inculque à l'Allemagne quelle est la nation choisie, le peuple élu de Dieu, [lu elle a pour mission d'imposer sa civilisation au reste du monde. La nation s'imprègne journellement re Pangermanisme et elle subordonne ou sacrifie à la Nouvelle idole son idéal de la veille : les catholiques ■m immolent leurs convictions religieuses, les social-démocrates leurs aspirations sociales et internationales, l'Allemagne toute entière les sentiments, désormais périmés, de l'honneur et de la justice, l. *-a semence tombait dans un champ fertile ; a Propagande réussit si bien que le culte de la force brutale semble aujourd hui une émanation spontanée et l'incarnation même de la mentalité allemande. La nation entière est prise de mégalomanie collective et prête à se faire l'esclave et le complice de son maître. L'heure a enfin sonné ? le kaiser qui, hier encore, posait au Prince de la Paix, jette son masque hypocrite. Une menace, sèche comme un coup d'épée, déchire l'atmosphère paisible de l'Europe et le conflit mondial se déchaîne, soi-disant parce qu'un archiduc autrichien, d'ailleurs assez peu digne d'intérêt, est tombé sous les balles d'un anarchiste A peine en guerre, l'Allemagne s'arroge le privilège de violer tous les droits d'autrui. La première ville belge que rencontre la soldatesque prussienne, est livrée aux flammes. Louvain, Dinant, Termonde suivent Visé et la dévastation s'étend de Belgique en France, en Pologne et en Serbie. Sur les champs de bataille, plus aucune convention ne lie l'ennemi : il emploie tous les engins de guerre prohibés, les balles dum-dum comme les gaz asphyxiants et les liquides enflammés. Il sonne les sonneries des troupes ennemies pour tromper son adversaire. Le drapeau blanc et les bras levés sont des ruses de guerre courantes. Les populations des pays envahis, les soldats prisonniers, les femmes et les enfants servent de bouclier aux armées prussiennes. Les villes non défendues sont bombardées comme les autres et sans avis préalable. Les églises, les monuments, les hôpitaux et les ambulances sont le point de mire préféré des batteries allemandes. Des officiers donnent fréquemment l'ordre d'achever les blessés. On torture des prisonniers pour leur arracher des secrets militaires. Un chef prussien, le général Stenger, prescrit, dans tn ordre du jour, leur massacre méthodique : " A partir d'aujourd'hui, il ne sera plus fait de prisonniers. Tous les prisonniers seront massacrés. Même les prisonniers déjà groupés en convois seront massacrés. Derrière nous il ne restera aucun enneni vivant. " La nomenclature des supplices infligés aux civils est plus longue encore ; pas une atrocité ne manque à ce lugubre catalogue. Les meurtres en masse : à Dinant, Sao personnes ont été mitraillées ; dans la province cljî Namur, le centième de la population a péri. D'innombrables assassinats de femmes, leur enlèvement eh Allemagne, le viol en présence du mari ou des enfants, les outrages aux religieuses et à de jeunes e ifants, la résistance punie de mort, l'orgie se terminant par des carnages, comme celui qu'avoue cyniquement le journal du soldat Spielmann : "Ce fut horrible, du sang est collé contre toutes les maisons, ei quant aux visages des morts, ils sont hideux.... Parmi eux, beaucoup de vieilles femmes et une femme enceinte.... " Ajoutons-y la profanation des églisès, les sacrilèges, !e pillage et le vol systématiques, le dépouillement des blessés et des morts, les exactions, les impôts et [es réquisitions : ces horreurs ne semblent qu'un épisode, un à côté du drame gigantesque qui se joue sur :es différents champs de bataille. La guerre englobe environ le tiers de la population totale de l'univers. A l'Est, au Nord et au Sud de l'Europe, des millions d'hommes en armes ont creusé le long fossé de haine qui sépare les nations belligérantes. Chaque jour, la mort et les blessures y prélèvent le lourd coefficient d'au moins vingt mille hommes. A.vant que ne finisse la bataille, qui dure depuis seize mois, trente à quarante millions de soldats se seront relayés au poste de la mort et auront cherché nuit st jour à s'entr'égorger. Les pertes aujourd'hui s'élèvent déjà à plus de dix millions d'hommes. Devant et derrière les abris souterrains, les rangées de tombes couvrent l'immense charnier où reposent plus de deux millions de morts, où, par-dessus les tertres sombres, la forêt des croix blanches dessine, à perte de vue, le Kreuzland iïber Ailes, le seul résultat auquel ait abouti la folie criminelle du Deutschland iïber Ailes. La lutte des nations s'est substituée au combat des armées. Elle continue et elle continuera implacablement parce que l'Allemagne a supprimé toutes les atténuations apportées par les peuples civilisés aux souffrances et aux horreurs légales qu'entraîne la guerre. L'abus de la force est partout passé à l'état de méthode, après que les théoriciens allemands l'eussent érigé en principe. L'ennemi s'est partout attaqué à ce que ses adversaires avaient de plus cher, de plus précieux et de plus sacré : la vie des non-combattants, la propriété privée, les œuvres de la science et de l'art, l'honneur des familles, la religion. La haine, le désir de vengeance, la force morale des Alliés se sont accrues de tout le dégoût, de toute la colère que leur inspirèrent ces horreurs. La civilisation ou l'Allemagne doivent périr : c'est l'Allemagne elle-même et son qtà1 ont posé le di'lèmi L'un et l'autre ont créé une méthode de guerre nouvelle. Il ne leur reste plus qu'à en subir les conséquences : l'effondrement de l'empire et de la dynastie s'ajoutant à la réprobation universelle qui a stigmatisé le nom et le peuple allemands, comme les plus détestés et les plus odieux que la terre ait jamais connus. * + * Nous publions en seconde page sous le titre de Chefs allemands la liste, aussi longue qu incomplète, des officiers allemands qui, par leurs cruautés, par le pillage systématique et des villes et des villages, ont mis fidèlement en pratique les théories du pangermanisme, de la Kultur et du militarisme prussien. Croquis Londoniens Restaurants populaires La Cité baigne dans la poussière d'eau que distille '.e ciel lourd. Tandis que les taxis et les bus glissent dans le cambouis qui couvre le pavé de bois, commis rasés et betites dactylographes se hâtent vers les restaurants % bon marché. C'est Vheure du lunch, et déjà la plupart les tables sont occupées. Entrons. Il n'y a point de comparaison entre ces salles ou des gens pressés se restaurent sans flâner, dans tn coudoiement silencieux, et les halls clairs, somp-'.ueux et fleuris où les ladies décolletées et les gentlemen zn frac dînent à l'heure des théâtres. Ici, point de •jalses lentes, ni de plantes vertes, ni même de nappes sur les tables carrées. Trois étages superposent le adies-room, le smok*'ng-room, ou les deux sexes sont séparés et le general-room, oit ils ont licence de voisiner. ~En tenue noire d'ouvreuses, avec un boiit de dentelle blanche pour coiffure, les bonnes s'activent autour iu comptoir chargé de victuailles, où fument de luisants réservoirs de métal. Elles sont accortes et prestes, et :'est avec le sourire qu'à l'heure du coup de feu elles %pportent les plats peu compliqués dont se repaît une humanité affairée. Des œufs, un sandwich, quelque bâtisserie : les jeunesses qui le* matin durant, après Hre accourues de Finsbury Park ou de Clapham, ~>nt taquiné la machine à écrire, font des dinettes l'oiseau, tout en feuilletant un roman à bon marché. Attablées par groupes de camarades, elles babillent ivec l'enjouement de leur âge, et sous leurs atours nodestes, la joliesse d'un sourire, la grâce d'un profil, a fraîcheur d'une carnation ou l'éclat d'une chevehire îeurissent d'un charme la banalité du tableau. Ceci l'est pas le séjour des élégances mais on y peut, comme lans un salon, passer la revue des caractères. Celle-ci ■st fière et celle-là rêve^lse, celle-ci est rieuse et bonne %lle, et cette autre vouée à la mesquine envie par ses Inès lèvres et son regard oblique... Cependant les dîneurs, q^n mangent en pardessus •■t coiffés, sacrifient philosophiquement à V abstinence. In ces lieux, point d'alcool. Le café, le lait, la limonade ■ont le breuvage du vieux monsieur à moustache blanche •.omme du petit sauteruisseau imberbe. Quoi qu'il en ;oit, une chose frappera le passant dans la clientèle de :es laiteries, c'est la discrétion, l'inconscient souci de '■enue dont elle fait preuve. La tranquillité dans Vani mation voi'à qui est pour étonner bien des continentaux démonstratifs... Il y a une dignité, tout de même, dans cette discipline que chacun s'impose à soi-même. Tantôt, les jeunes gens ayant expédié leur dessert, s'offriront une partie de dominos pour épuiser le loisir accordé par leur " office ". Ils joueront avec entrain, mais saiis les clameurs qui sont, pour tels joueurs d'outre-mer, un condiment indispensable. De même, si dans leur >. -ùas ils ont pour " vis-à-vis " quelque gente midinette, ils ne se croiront pas obligés de l'importuner par un luxe de madrigaux plus ou moins choisis. Dans la ville géante, c'est à l'heure fatidique, tout un peuple qui se précipite vers des réfectoires. On les compte par centaines, les restaurants qui sont l'asile des myriades de travailleurs à qui la distance interdit de regagner leurs foyers, et qui là comme ailleurs, et sans s'en douier, montrent en déjeûnant frugalement les originalités du caractère britannique, son sens pratique, sa santé morale, son indépendance et sa retenue. Charles Delchevaleeie. Propos du grincheux Les tonneaux vides Je pense souvent à ce petit goujon qui frétillait l'aise et d'orgueil, parce qu'il croyait qu'il dirigeait la rivière. Dans le formidable courant qui nous entraîne, Dieu sait vers où, combien voyons-nous évoluer le petits goujons de cette sorte ? Ils frétillent d'aise au milieu de la tragédie et s'ils reconnaissent volontiers que les jours actuels sont parfois dépourvus de charme, c'est plutôt pour ne pas contrarier la foule des gens qui se lamentent. A.u fond, c'est le malheur de tous qui fait leur bonheur. En des temps ordinaires, ils étaient de petites gens quelconques. Nul ne s'occupait d'eux, personne ne les remarquait et ils ne semblaient destinés qu'à jouer des rôles modestes. 1 Mais la guerre est venue, le grand remue-ménage qui i - ' iterverti l'ordre des chos^c et qui a réalisé, dans le monde tangible et contingent, cette transmutation dç toutes les valeurs que Nietzsche, assez naïvement, rêvait d'opérer dans le monde des idées. C'est à la guerre que tant de bons petits goujons doivent de pouvoir se donner des allures de carpes, voire de brochets. Tant de gens s'imaginent qu'ils jouent un rôle et que les événements, pour se dérouler, ont besoin de leur concours ou de leur permission ! Tant d'autres, à qui les circonstances aveugles ont désigné quelque panne sur la grande scène, s'imaginent qu'ils tiennent la vedette et que, sans eux, le spectacle perdrait tout intérêt, au point que le rideau tomberait tout seul, d'ennui. Certes, tout cela prête à rire. Mais je ne sais pas bien s'il est fort sage de ne voir que le ridicule des grands hommes d'occasion. C'est que ces gaillards-là sont capables de devenir très dangereux. Et alors, le ridicule dont ils se couvrent, risque de rejaillir sur les grandes causes et les nobles idées dont ils se servent tout en faisant mine de les servir. Ensuite, ces inutiles remuants détournent à leur profit une grande partie des hommages et des récompenses destinés à de plus méritants. Enfin, ils retiennent l'attention des foules crédules et la divertissent des objets vraiment dignes de la retenir. Les véritables grands hommes, les vrais héros ne manquent pas au temps où nous vivons. Ceux qui doivent borner leur activité à admirer et à applaudir ont de quoi s'occuper. Le scepticisme a trop réduit notre capacité d'admirer et de nous enthousiasmer pour que nous gaspillions ce qu'il nous en reste. Certes, ce serait faire trop d'honneur aux faux grands hommes que de nous indigner de leurs pitreries. Nous avons d'autres objets d'indignation. Les médiocres n'ont droit qu'à notre dédain. Mais, encore faut-il que nous le leur montrions clairement, faute de quoi nous aurions à nous reprocher, la guerre finie, d'avoir contribué, par une indifférence exagérée, à l'ascension de toute une nuée de faux grands liommes qui ne manqueront pas de devenir quelque peu encombrants. Car le jour viendra où l'on aura oublié par quels moyens tels gaillards se sont mis en évidence. L'écho iu bruit qu'ils auront fait persistera encore et, à distance, on ne percevra plus que lui. Et alors, il faudra peut-être en arriver à se fâcher pour de bon st finir par établir et liquider les comptes. Evitons-nous cette peine-là et étouffons sous le tohu-bohu de nos sifflets la résonnance fastidieuse des ionneaux vides. Justin. A PARTIR DU 20 DECEMBRE £a Belgique nouvelle paraîtra tous les jours à 7h. du matin.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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