La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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05 december 1915
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s.n. 1915, 05 December. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8s4jm24j4m/
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La formule de l'art de dominer, selon Bismarck et les Boches, peut se traduire par la parodie d:un mot célèbre : Terrorisez, terrorisez, il en restera toujours quelque chose. Méthode susceptible parfois d'impressionner les faibles, et qui doit naturellement séduire les Barbares. 1ere Année -No. 28 Dimanche, 5 Décembre 1915 In Belgiqne nouvelle abonnements Continent. 1 an 10 fr. 6 mois 6 fr. 3 mois 4 fr. 0a l'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. Téléphone : Holborn 212. Journal Indépendant Le Numéro Hebdomadaire: Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pays-Bjs, 5 Cents. Regtstered ai the G.P. 0l as a Ncwspaper. abonnements: Royaume-Uni, 1 an. 8 sh. 8 mois 5 sh. 3 mois 3 sh. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne l'Administration ou le» Annoncet fioit être adressé à l'Administrateur. Téléphone : Holborn 212. Sur la Place d'Armes de Versailles, en présence d'un grand déploiement de troupes et de milliers de spectateurs, le général Dessailly a décoré de la Croix de Guerre Mlle. Emilienm Moreau, cette jeune fille de dix-sept ans qui, lors de la prise de Loos, tua trois Allemands au moyen de grenades et deux autres à coups de revolver. On la voit ici assise au miliei d'autres glorieux décorés. La BELGIQUE NOUVELLE a, dès l'origine, nettement tracé son programme : " Nous encouragerons toutes les initiatives généreuses, toutes les belles idées. Nous n'éviterons aucune discussion sérieuse, nous ne nous ferons même pas scrupule de bousculer quelques préjugés. Les Belges étaient hier et seront davantage encore demain un peuple libre. Ici, toutes les idées intéressantes, tous les projets, même les plus osés, pourront trouver leur expression. Nous espérons ainsi contribuer éb yiccit>«i dea idées threetiices a^tont tous les domaines, la synthèse exacte de l'opink» publique consciente, librement et sagement exprimée. Nous faisons appel à la collaboration de tous, sans cependant ouvrir la porte aux critiques déplacées, aux rancunes personnelles, ni aux acrimonies." Ces paroles étaient claires et tout commentaire semblerait superflu, si des lecteurs ne nous avaient demandé de préciser notre attitude politique. La BELGIQUE NOUVELLE est un journal indépendant; elle n'est inféodée et ne s'inféodera directement à aucun parti politique. Elle n'est pas un journal neutre. Ce mot prêtait hier à des malentendus, voire à de légitimes suspicions. Aujourd'hui, il est devenu synonyme de pleutre et notre but n'est pas de distribuer le blâme ou l'éloge par doses égales à toutes les opinions, comme ces non-belligérents qui, sans souci de morale ou d'équité, approvisionnent indifféremment de vivres et de munitions les Alliés et l'Allemague. Nous respecterons toutes les convictions sincères, toutes les opinions désintéressées. Nous rechercherons dans chaque idée, dans chaque programme la part de vérité qu'ils représentent et, vivant dans un pays libre, nous entendons user, sans limite, pour l'expression de nos idées personnelles, de la liberté de penser et de parler que nous réclamons à droit égal pour nous-mêmes et pour tous ceux qui ne partageraient pas nos idées. L'union sacrée, espérons-nous, survivra aux champs de bataille. Les Belges comprendront que, l'œuvre de reconstruction n'étant que le prolongement de la défense nationale, la restauration de la patrie réclame, au même titre que la résistance à l'envahisseur, la collaboration de tous les partis et de toutes les opinions. L'heure n'est pas venue et ce n'est pas notre rôle de déterminer la nature exacte de cette politique nouvelle d'union et de concentration nationale. Seuls, les chefs des différents partis, les représentants autorisés de la nation et, parmi eux, ceux qui sont restés au pays aussi bien que ceux qui résident provisoirement à l'étranger, sont qualifiés pour donner à ce problème sa véritable solution patriotique. L'œuvre de demain est vaste : nous voudrions que dans tous les domaines religieux, politique, social, économique, artistique et littéraire, la Belgique vive d'une vie plus large, plus pleine et plus féconde. Notre ambition est de contribuer, dans la mesure de nos forces, à cette renaissance de la patrie et d'être, entre le public et l'élite de la nation, un intermédiaire de vie libre, loyal et indépendant. LA BELGIQUE NOUVELLE. La politique de la terreur Il est curieux de voir les résultats qu'elle a donnés au cours de la tourmente à laquelle nous assistons. Menaces, cruautés préméditées, crimes inutiles ont été depuis seize mois accumulés par l'Ogre teuton pour imposer au monde la superstition de sa force implacable. Violation cynique de la neutralité belge, atrocités de l'invasion, raids des Zeppelins, emploi des gaz asphyxiants et des liquides enflammés, destruction de grands transatlantiques, hécatombes de non-combattants, voilà quelques uns des moyens d'intimidatiuii forcenée par lesquels l'ennemi a lit-léralement, selon l'expression d'Anatole France, enlevé tout ce qui restait d'humain au visage de la guerre, et en a fait un monstre qui ne peut plus vivre parce qu'il est trop laid.... Psychologues obtus, les Boches attendaient tout de cette dépense d'horreur. Ils ont réussi... à donner au monde civilisé 1a. conviction que la continuité de leur puissance serait désormais un péril intolérable. Ils ont prouvé qu'ils sont, dans la société des Nations, des indésirables. Ils n'ont pas affolé leurs adversaires mais ils leur ont inspiré la volonté inébranlable, basée sur l'élémentaire sentiment de la sécurité, de les mettre à tout jamais hors d'état de nuire. Mais peut-être, direz-vous, ont-ils impressionné les neutres. Peut-être. Sur cette matière délicate, il y aurait beaucoup à dire. Et l'attitude de la Grèce en ces dernières semaines est certes, à ce titre, un phénomène tout-à-fait suggestif.... Quelles que soient les dispositions, visiblement divergentes, du peuple grec, il est manifeste que, pour ses dirigeants, l'objectif est de se maintenir dans un prudent immobilisme. Les résolutions successives et contradictoires qu'on leur voit prendre sont inspirées par les successives démonstrations des forces en présence, intervenant alternativement. Le roi Tino a peur du Kaiser et de ses Huns, il a peur aussi de la flotte anglaise. Ici, la Kultur par la frousse a, semble-t-il, trouvé terrain favorable. Tino méconnaît l'intérêt supérieur de son peuple, qui pour vingt raisons d'honneur et d'opportunité devrait prendre rang parmi les Alliés, parce qu'il craint les croquemitaines berlinois. Il a avoué qu'il était hanté par le cauchemar de l'invasion teutonne, et qu'il redoutait pour ses provinces le sort de la Belgique. Sincère ou simulée, cette sensibilité est d'un homme qui a perdu le sens des réalités. Imaginez ce qui serait advenu dans les Balkans si, dès la première menace des Allemands sur Belgrade, dès la première vélléité d'offensive bulgare, les contingents grecs avaient marché sur Sofia, pour secourir, en vertu des traités, la vaillante et malheureuse Serbie ? C'est la pusillanimité d'un homme qui permet l'écrasement d'un peuple. Cet homme est hanté par les ruines de la Belgique. Que n'est-il donc hanté par l'exemple de son roi, de qui l'éternelle gloire sera d'avoir, tout simplement, fait le geste nécessaire à la minute décisive — et d'avoir ainsi sauvé l'Europe et la civilisation ? Le parallèle s'impose entre les deux monarques. Le roi Albert, bien qu'il ait été surpris par l'agression la plus soudaine, par la mise en demeure la plus brutale, n'a pas tremblé devant la menace. Il a incarné la volonté indomptable de liberté d'une nation trahie dans sa confiance, et qui ne voulait point trouver dans sa faiblesse l'excuse d'un manquement à la foi jurée. Il a été surhumain : Tino est tout ce qu'il y a de plus humain, de plus pauvrement, de plus tristement humain. Conscience vacillante, girouette oscillant sous la rafale de l'intimidation, il n'a rien, hélas ! de l'être en qui le vœu du pays aurait dû trouver son interprète prédestiné. Au lieu d'être le héraut de la volonté nationale, il est l'obstacle qui la paralyse. Par lui, la Grèce perd irréparablement les heures où pouvaient s'illuminer ses destinées. Les diplomates à l'emporte pièce d'Outre-Rhin peuvent se rengorger : ils ont découvert un sujet sensible à la politique de la terreur Les recommencements de l'Histoire Dans notre jeunesse, à l'époque où nous croyions que notre petit pays goûtaitdéfinitivement le bonheur, nous étudiions son passé avec le commode détachement moral des esprit neufs d'alors pour les choses d'antan-... La Furie espagnole ne nous apparaissait que comme un thème (!) extrêmement mouvementé que des grands peintres avaient placé plus tard dans quelque cadre du vieil Anvers, où à l'occasion, nous allions revoir ces vieilles choses dans les environs de Notre-Dame, du puits de Quentin Metsys... Cela n'avait d'intérêt que par l'ancienneté et les faits historiques des époques lointaines voisinant avec les légendes, on ne pouvait plus en être impressionné ! La Furie espagnole, avec ses pittoresques accessoires que le sculpteur Julien Dillens a si admirablement ressuscités dans ses lansquenets de la Maison du Roi, la Furie espagnole et l'inquisition, disait mon brave instituteur, ont entraîné la mort de près de 3000 Belges... Il en parlait comme s'il s'était agi de Chinois et cette indifférence ne nous contrariait pas, au Contraire. Un von Bissing a fait massacrer plus de civils belges que son histori que prédécesseur, le duc d'Albe ! D'autres von d'ailleurs ont aussi fait mourir des centaines de compatriotes parmi lesquels de vieux parents, des amis d'enfance ! Et voilà que le total de la tuerie des fanatiques du XVIe siècle—ils assassinèrent les Belges pour les envoyer au paradis ! — est formidablement dépassé par l'actuel total de la tuerie du pur brigandage allemand ! Les renseignements incomplets établissent, comme on sait, que 5000 Belges ontTpassé par les mains tudesques... Et depuis cette leçon, cette démonstration d'horreurs, tout a changé dans nos esprits. " Patrie ", l'admirable drame de Victorien Sardou, dans lequel l'humble sonneur de la tour de l'hôtel de ville de Bruxelles, assure, au prix de sa vie, la retraite de Guillaume le Taciturne, " Patrie " palpita donc dans le vrai sang qui éclaboussa une nuit, dans la neige, les soudards espagnols ? Ces jours derniers, le hasard m'a fait relire les tragiques adieux du Prince d'Orange et du Comte d'Egmont. ! " Adieu Prince sans terre ! " dit celui-ci au héros qui abandonnait la lutte contre la terrible Espagne. " Adieu, comte sans tête répondit prophétiquement Guillaume le Taciturne. Et le rappel de ces paroles exerça un prodigieux effet sur moi ! Notre) Roi n'a-t-il pas perdu presque toute sa terre ? JEt que de patriotes ont perdu leur tête ? Mais l'Allemagne qui se vante toujours d'être instruite, mais l'Allemagne sait que le martyre des Belges a toujours accru l'attachement des survivants à leur liberté ! Le dompteur de notre peuple n'est pas né. Nous avons évoqué l'épreuve de fer et de feu de l'inquisition. Enorgueilli par ses actes, le sata-nique duc d'Albe se fit ériger dansla citadelle d'Anvers, une statue en bronze de 15 pieds de hauteur par le sculpteur Jonghelinck, œuvre de belle allure. Celle-ci fut enterrée en 1574 par le successeur du statufié LouisJde Requesens, pour cause de haine populaire ! Plus tard, elle fut déterrée et transformée en canons. Comme la démence espagnole, celle de l'Allemagne sera châtiée. Ch. Croquis Londoniens Les Cheminées Si quelque poète en mal d'images a besoin, un jour, d'un thème pour symboliser la désolation et la mélancolie, peut-on lui donner meilleur conseil que celui d'écrire la ballade des cheminées londoniennes ? Elles sont cent mille qui se ressemblent inexorablement. Elles émergent à l'infini, symétrique- Iment, de l'immobile marée des toits identiques. C'est surtout dans la morne clarté des après-midi d'hiver, quand le soleil malade s'ensevelii sous un jaune rideau de brume, qu'il faut les contempler si l'on veut savoir comment la tristesse et l'ennui se peuvent matérialiser en une vision concrète et définitive. Et ce n'est pas dans les faubourgs de cottages, * où l'uniformité s'orne encore de coquetterie, mais dans les noirs quartiers du labeur, dans le Nord-Est et sur la rive droite de la Tamise, que l'impression sera complète. Partez en chemin de fer de Liverpool Street vers Walthamstow ou de la station de Saint Paul vers quelque point de la banlieue méridionale, et dans l'avant crépuscule, emporté au ras des toits, le long des rues implacablement pareilles, noires et rébarbatives, vous subirez l'oppression du peuple des cheminées La fumée du charbon gras s'en évade, cela fait des myriades de panaches qui se dissolvent sous les nuées pesantes, et tantôt ce sera la pluie, la poussière d'eau qui distille le froid subtil, ou le brouillard qui propage jusque dans les maisons ses molles ondes oscil-mtes. La pluie \et la brume, filles de la fumée, yrannisent la ville géante, imposent à tous leur despotisme égalitaire. Ce paysage hivernal où s'extériorise ainsi la vie des naussades caravansérails ouvriers, semble fait pour voquer l'existence précaire, malaisée, sans au delà, "une humanité à jamais inconsciente et ployée sous n ne sait quels jougs inexorables. Chaque cheminée eprésente un foyer, une famille, une cellule sociale oit 'évertue la difficulté de vivre. Chaque panache qui 'éroiili■ ses volutes a:cec une grâce ironique, vers la risaille qui l'absorbe, est le signe d'un effort et d'une '.estinée. Il jaillit d'un de ces feux ouverts où la tradi-ionr\elle Angleterre aime à se réchauffer en regardant rouler la rouge architecture des charbons. La flamme st joyeuse, mais le décor est sans gaîté : imaginez •.utour de la table familiale ces pauvresses en casquette, es besogneux aux traits empâtés et ces enfants chloro-iques qui font à la porte des bars des groupes lamentables, t pittoresques... Cheminées de Londres, vous faites songer par coH-vaste, quand vous alignez vos silhouettes sempiternelles ans le triste ciel de novembre, à la splendeur vermeille es matins ensoleillés, à la lumière enivrée qui dispense ux décors du Midi la joie d'un printemps éternel. rous exprimez dans votre innombrable cohue, par vos ouches de brique ou de grès, l'anonyme médiocrité ^rostrée, la souffrance sans romantisme, la morose nigme de toutes les vies qui passent, dont nul ne se •réoccupe et dont nul ne se souvient. Vous parlez •ar vos maigres fumées de l'intimité des humbles, de obscure existence des larves qui naissent et disparais-znt sans laisser d'autre trace que la permanente randeur d'un peuple qui puise dans ses réserves incon-ues le secret de sa force. Vous êtes éloquentes et athétiques dans votre banalité, comme tout ce qui porte 1 marque de la misère humaine. Charles Delchevalerie. Le devoir de haïr Souvent on entend dire : — Mais à quoi pensent-ils donc, ces barbares, pour ugmenter ainsi systématiquement et sans nécessité omme sans utilité, la haine et le mépris que leur voue éjà le monde civilisé ? Ils doivent savoir cependant ue la guerre aura une fin et que le peuple allemand, ilus que tous les autres, sera amené par la force des hoses à tout faire pour reprendre ses fructueuses elations d'affaires. Comment se défendra-t-il contre 1 haine farouche autant que justifiée qu'il rencon-rera partout ? Est-il donc possible que les Allemands, i prévoyants, ne pensent pas à cela ? Cela est, en effet, étonnant. Les exécutions et les ersécutions d'aujourd'hui sont des actes froidement t systématiquement prémédités ! Ils n'ont pas l'ex-use de la passion, ni celle de l'aveuglement causé ar l'âpreté de la lutte. Ils démontrent aux yeux du îonde étonné que l'Allemand est cruel et méchant e nature, qu'aucune civilisation n'a adouci ou amendé a férocité native et qu'il y aurait imprudence à ublier, dans les rapports ultérieurs, qu'on a affaire une bête fauve d'autant plus redoutable qu'elle a.ura mieux cacher sa cruauté et sa méchanceté nncières. Pour comprendre ce qui se passe, il faut admettre u'il y a deux Allemagnes, aussi haïssables et aussi oupables l'une que l'autre. D'abord l'Allemagne des orbereaux sans cœur et sans cervelle, des aris-scrates bons à rien autre que leur métier de brutes lilitaires et qui méprisent stupidement le reste du

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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