La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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20 januari 1916
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s.n. 1916, 20 Januari. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw28913151/
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2ne, Année -No. 54 Edition B Jeudi, 20 Janvier 1916 La Belgique Noavelle abonnements Royaume Uni. 1 an. 30 sho 6 mois 15 sb. 8 mois 7 sb. 6d. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.Ç. lout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit ISEt Mrs adressé au Directeur. e>. Le journal ne pouvantrépondredesmanuscritscommuniqucs prie les auteurs d'en garder copie. ■lUnlinna • H/tlllAPn 01 9 Journal Quotidien Indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents Regisierea a.t the G.P.O. ss a Nevvspaper. abonnements Continent 1 an 36 fr. 6 mois 18 fr. | 8 mois 9 fr.i Tw'i!!"""16 : 43' CHANCERY LANE.JLONDRES, W.C. ce 'UI Concerne l'Administration ou les Annonces doit Le in..mai adrcssé à l'Administrateur. r* ■* « lournal desline toute responsabilité quant à la teneurdes annonces. Téléphone: Holborn 212. I AVIS IMPORTANT La firme SMITH & SON se chargera désormais de la vente de LA BELGIQUE NOUVELLE dans tous ses kiosqnes. Au cas ou l'un de ces kiosques n'aurait pas le journal en dépôt, il suffira à nos lecteurs de l'y réclamer pour qu'ils puissent dorénavant se l'y procurer régulièrement. La Catastrophe du Havre Nous avions décidé de clôturer samedi dernier la souscription que nous ayons ouverte au profit des familles des victimes de la catastrophe du Havre. A la demande de beaucoup de nos abonnés qui ont bien voulu faire, en faveur de cette souscription, une propagande active, nous reculons jusqu'au samedi 22 janvier la date de la clôture'définitive Liste de souscription ouverte par la " Belgique Nouvelle ' en faveur des familles des victimes Listes précédentes .. .. 897 211 Collecte faite chez des amis par!M. César de Bruyker à Handsworth .. .. o 12 o £897 14 11 Lettres de Bismarck A S.M. Guillaume II Le temps avait calmé quelque peu les appréhensions que vous m'inspiriez — vous étiez si jeune ! — au temps où il vous plut de me congédier. Certes, \ous ne m'avez guère fourni l'occasion d'admirer votre génie, mais je m'en consolais en constatant que par un effet de la grâce de notre vieux Dieu, vos plus évidentes erreurs ne tiraient pas à conséquence. Hèles l je ecmmence à craindre que Dieu vous ait abandonné et je suis rempli d'inquiétude à votre sujet. L'empire, que votre illustre grand-père ne put m'empêcher de fonder, me paraît en grand péril et je vois nettement chanceler votre trône. Vous admettrez que j'ai quelque droit à récriminer et même à vous donner, s'il en est temps encore, des conseils. Il y a des choses qu'on dit, mais qu'on ne .fait pas. On peut proclamer qu'on craint Dieu seul et qu'on n'a pas d'autre crainte. Je Lai fait à plusieurs reprises. Mais je me serais bien gardé de prendre mes paroles à la lettre et de provoquer, voire d'attaquer, le inonde entier. Personne ne peut vaincre le monde entier et personne ne peut Je conquérir. Il faut savoir borner ses ambitions et il faut surfout savoir exactement ce qu'on ambitionne. Or, avant de vous aventurer dans cette guerre, aviez-vous une idée exacte des avantages que vous comptiez en retirer ? Je ne le crois pas, et je ne crois pas davantage que vous ayez bien exactement mesuré vos.propres forces et celles de. vos ennemis. Je vous avais bien dit cependant que mon empire était de taille à battre la France et la Russie, mais pas les deux à la fois. Et voilà que vous ne vous êtes pas contenté d'attaquer à la fois la France et la Russie, vous vous êtes mis par-dessus le marché l'Angleterre et l'Italie sur le dos. C'est beaucoup, même quand on a les Turcs, les Bulgares et les Autrichiens pour alliés. J'ai souvent pensé et j'ai même dit à votre grand-père que l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine était une faute et j'ai plus d'une fois regretté d'avoir cedé aux instances de Moltke et de l'état-major. Mais la faute était réparable et une réconciliation avec la France, qui eût rendu impossible l'alliance franco-russe et l'Entente cordiale, valait, certes, un sérieux sacrifice. Pour éviter la formation de la Triple Entente, je serais même allé jusqu'à lâcher l'Autriche et je l'aurais tout au moins empêchée de commettre de nouvelles sottises, comme celle de vouloir dicter la loi dans les Balkans, alors qu'elle était incapable de maintenir l'ordre, la paix et l'union chez elle. La folie des grandeurs vous a perdu. Vous vous grisiez de vaines paroles et vous Sollicitude de Reine Lst reine du Monténégro se promenant au bras d un soldat blesse- Derriere Sa Majeste vient la Princesrse héritière ne voyiez pas à quel point vos menaces inutiles unissaient contre vous tous ceux que votre ambition menaçait. Vous avez même cru sottement que l'Angleterre vous permettrait d'écraser la France et la Russie et attendrait le jour où vous décideriez que son tour est venu. On r.'-:-t pas bete à ce point. Votre - situation est bien difficile et je crains que moi-même, à supposer que j'eusse pu commettre la sottise de me mettre dans un pareil cas, j'aurais bien des difficultés à m'en tirer. Quel conseil vous donner, maintenant que toutes les fautes sont commises ? Je ne vois que ceci : l'orgueil vous a perdu, essayez l'humilité, si cela vous est possible. Reconnaissez votre erreur tant que vous êtes encore victorieux et demandez pardon au monde de vos folies. Il vous en coûtera sans doute quelques lambeaux de mon empire. Mais vous sauverez le reste. N'oubliez pas que l'Allemagne vaincue, c'est le trône des Hohenzollern renversé. Mais vous sera-t-il possible de vous humilier, même pour sauver votre trône ? * * * A M. de Bethmann-Hollweg Excellence, vous êtes, je regrette de devoir vous le dire, un malfaiteur public et un grand coupable. Vous avez assumé un rôle que vous deviez savoir au-dessus de vos forces. Je ne me serais jamais imaginé, quand j'ai créé le poste de chancelier de l'empire, qu'un clampin tel que vous aurait l'audace de prendre ma succession. Le chancelier, tel que je l'entendais, devait être le maître et le guide de l'empereur et non pas son valet et l'exécuteur de seï caprices. Vous eussiez fait peut-être un fort convenable professeur de philosophie, puis que vous n'êtes pas philosphe, mais, malgré votre longueur, vous n'étiez pas de taille à occuper un fauteuil qui vaut mieux qu'un trône. Vous ne savez même pas mentir avec adresse, puisque, non content de laisser voir que vous mentez, vous allez parfois jusqu'à avouer. Et vous pleurez aussi, vou^ protestez de vos bons sentiments et de votre honnêteté et vous ne voyez pas que le monde entier rit de vous. Vous avez reconnu que l'invasion de la Belgique fut une canaillerie nécessaire et que vous croyiez bien que l'Angleterre serait dupe de vos mensonges et même qu'elle consentirait à partager avec l'Allemagne le produit de sa victoire. Ouel piètre psychologue que vous ! L'opinion n'acquitte pas les criminels malheureux qui avouent et qui pleurent et les gens intelligents ou simplement honnêtes se gardent bien d'écouter qui leur annonce qu'il va commettre un crime et leur propose de faire le guet à la porte et d'y attendre leur part du produit de l'opération.J'ai prouvé par mon exemple que le mensonge et le faux peuvent être de très efficaces armes politiques. Je crois même, à en juger par un long passé, que ces armes ont toujours été les véritables "420" de l'arsenal de la politique prussienne. Mais vous n'êtes pas de for je à manier cette artillerie-là et votre se tise ruinera mon œuvre, irrémédiablement. Dans ma pensée, le chancelier devait êtr<= le cerveau de ~ dr>n+ l'erriperw" était le casque et le panache et l'état-major le bras docile. Vous vous êtes laissé mener par ceux que vous deviez conduire, et voilà tout le malheur. Vous n'avez pas su être le cerveau. Le casque vide et son panache conduisent l'empire, dont le bras frappe, affolé, de grands coups à la ronde, de grands coups furieux et inutiles. Et vous, vous pleurez, vous appelez le ciel à "témoin, vous vous rendez ridicule. Si j'avais encore le droit de me mêler des choses de la terre, je vous ferais expier chèrement votre présomptueuse sottise et je vous montrerais ce qu'il en coûte d'entreprendre, par simple vanité, des tâches au-dessus de ses forces. Aujourd'hui, hélas ! je ne puis plus, premier chancelier de l'empire, que pleurer sur la sottise de mon dernier successeur et je dois laisser à d'autres 3a charge de vous châtier. P. c. c., Justin Vallon. Propos du Grincheux Non, ce n'est pas moi ! Voici que j'ai enfin compris l'utilité de la- censure. On m'avait déjà expliqué que cette institution avait pour but d'empêcher des gens intelligents de dire des bêtises. Mais 'je n'étais pas trop convaincu. Si ma conviction est faite aujourd'hui, je le dois à la fois à un ministre italien, M. Barzilai, à plusieurs 'journalistes italiens et français et.... au mont Lovchen. Des journalistes français avaient insinué que les Italiens avaient pour devoir de secourir les Monténégrins. Des journalistes italiens ont répondu que cela n'était pas tout à fait exact et que, si le mont Lovchen avait été pris, c'était parce que les Alliés avaient négligé d'écouter les avis de l'Italie. Cette polémique aurait pu se poursuivre longtemps et aurait fini par devenir quelque peu aigre-douce. Si la censure est intervenue pour y mettre fin, elle a bien fait. Il ne faut pas attacher aux détails plus d'importance qu'ils n'en ont. Il ne faut pas faire comme les gosses qui, losrqu'ils ont commis une faute, ont coutume de protester en pleurnichant : — Non, maman, ce n'est pas moi, c'est lui La recherche des bouc:- émissaires est une occupation bien vaine. Lorsqu'on a commis une erreur, mieux vaut le reconnaitre franchement et prendre la résolution énergique de ne plus recommence Les Italiens ont fait ce qu'ils ont pu ; les Français et les Anglais également et, plus que tous, les Monténégrins. Mais pourquoi, tous ensemble, n'avons-nous pas pu faire davantage ? Voila la seule chose qu'il importe d'élucider, si l'on veut éviter le renouvellement de faits aussi lamentables que ceux qui ont acculé les héroïques Monténégrins à se rendre et à se reconnaître vaincus, pour la première fois. Hélas ! il est fort à craindre qu'on wri-vera à cette conclusion que les événement^-.1'<■ Belgique, de Serbie et même de Gallipoli ne nom ont rien appris. Si au moins l'affaire du mont Lovchen pouvait clôturer la série des grosses bévues ! Ce qui s'est passé là comme ce qui s'est passé ailleurs n'est la faute à personne et est la faute à tout le monde. Chacun des Alliés n'a pas que sa partie du front à défendre. Ce qui se passe partout dans le monde entier intéresse tous les Alliés. Rien ne doit être négligé, rien ne doit être perdu de vue. Il n'est pas trop de tous les diplomates et de tous les états-majors pour veiller à ce qu'aucune regrettable négligence puisse se produire n'importe où. Ce qui se passe au Caucase, en Mésopotamie, au Monténégro intéresse tout autant les Belges que ce qui se passe à Pervyse ou à Steenstraete Unité de vue, coopération et concordance des efforts, tout est là. Tout le monde le dit et le sait. Pourquoi faut-il que les états-majors, les diplomates et les politiciens aient seuls l'air de l'ignorer ? Choulette. Les Belges à Paris Les civils Paris, 17 janvier. Si depuis la Noël on rencontre à Paris bon nombre de petits poilus belges, on y croise depuis des mois quantité de civils. Ce n'est pas sur les grands boulevards qu'il y en a le plus, car ce ne sont que les gens fortunés qui peuvent s'offrir l'apéritif régulièrement dans les tavernes à la mode. Mais dans certains quartiers excentriques, depuis le début de la guerre, se sont fondées de véritables colonies de nos nationaux. Il y en a du côté de Montrouge, il y en a à Neuilly, il y en a même un fort groupement à Montmartre. Avec les Belges qui habitaient déjà ici jadis, cela donne une population qui dépasse certainement une centaine de mille. Nous sommes loin, du reste, du chiffre total des réfugiés, car la plupart d'entre eux au moment de leur arrivée en France, n'ont fait que traverser la capitale, dont on ne désirait pas à ce moment augmenter les charges. On croyait alors à un siège et le gouvernement militaire devait se soucier du ravitaillement de la grande ville. Les réfugiés de nos prc/vinces, de même que ceux du Nord, furent donc conduits dans l'Ouest, le Centre et le Midi, où ils sont toujours.Bref, on voit à Paris beaucoup moins de Belges, en somme, qu'on ne pourrait le croire, parmi la foule des étrangers de toutes nationalités que la très sérieuse reprise des affaires y a amenés. Cela n'empêche pas les œuvres de secours d'avoir fort à faire. A part telle institution qui se consacre uniquement aux Belges, ceux-ci participent généralement aux distributions, indemnités de chômage, etc. données aux réfugiés français et le produit des grandes "Journées" de bienfaisance est allé aux uns et aux autres. L accueil fait à nos concitoyens a été très large, moins large peut-être qu'en Angleterre, mais qu'on n'oublie pas que la France souffre bien plus lourdement de la guerre que sa généreuse alliée de l'autre côté de la Manche. Son sol est envahi en partie et tous ses enfants sont au feu. Elle a besoin elle-même d'être aidée et réconfortée. Les Belges sont traités comme les Français et c'est tout ce qu'on a le droit de demander. * ** Les rapports entre les Belges et leurs hôtes sont restés parfaits. Au début, nous fûmes accueillis avec l'enthousiasme qu'avait suscité l'attitude héroïque d'un tout petit pays s'en tenant loyalement à des engagements d'honneur et qu'un ennemi barbare essayait de réduire par le meurtre et l'incendie. Cet enthousiasme, forcément, avec le temps est devenu moins exubérant, mais la reconnaissance de la France pour la Belgique est restée aussi vive et certains chiffres que l'on connaîtra plus tard montreront combien est lourde la tâche que nos hôtes continuent à assumer en pourvoyant à tous les besoins des réfugiés. Je ne sais que ces chiffres pour Paris, et ils ne concernent qu'une partie des charges auxquelles je fais allusion. Le Livre d'or dont le roi Albert vient d'approuver l'institution se chargera de dire tout ce que nous aurons dû à nos amis français. Paris, du reste, ne songe pas seulement à ceux qui se sont réfugiés dans ses murs et pour l'instant les Parisiens achètent largement les billets d'une grande tombola organisée pour augmenter le fonds de secours de nos autres amis les Anglais et les Américains pour l'alimentation de tant de Belges restés au pays et qui ont faim. Toute entreprise destinée à aider les nôtres est sûre de réussir lorsqu'elle comporte les garanties nécessaires et on ne se lasse pas de donner. Je voudrais que tous les Belges réfugiés en France fussent bien persuadés que l'on fait pour eux le maximum de ce qui est possible. C'est que j'ai entendu parfois d'aucuns — oh ! point souvent il est vrai — récriminer parce qu'ils n'avaient pas tout ce qu'ils voulaient. Ce n'étaient pas toujours les plus malheureux ni les plus pauvres. Il ne faut pas trop en vouloir pour un moment de mauvaise humeur, à des gens chassés de chez eux, sans nouvelles des leurs et dont les nerfs ont été soumis à une cruelle épreuve. Et du reste les choses se sont passées partout de la même façon. Il y a eu à Londres jadis des froissements de ce genre aujourd'hui calmés et déjà, à Bruxelles, les premiers jours de l'invasion, malgré tous les soins du comité de secours, les mêmes incidents se produisirent. Beaucoup de patience et de bonne volonté ont été dépensées pour apaiser les susceptibilités et on y est arrivé, sinon sans peirsCj du moins complètement. Il convient de signaler cependant quelques incidents un peu vifs, mais qui eurent leur côté comique. Parmi les réfugiés belges il y a surtout des Flamands ou, si vous préférez, des habitants des Flandres. Les événements de la guerre ont été tels que peu de Wallons purent ou voulurent s'enfuir, tandis que la ruée allemande vers Calais, après la retraite d'Anvers, et, plus récemment, 1 évacuation de certaines localités du territoire belge resté libre, créèrent une importante émigration. Aussi les Parisiens entendirent-ils sur les boulevards et par les faubourgs une langue qu'ils ignoraient complètement—le flamand—et qu'ils confondaient de très bonne foi avec l'allemand. Le fait coïncida avec une reprise de la chasse aux espions et on entendit dire couramment que la ville continuait à en être infestée. Cela donna même lieu à des dénonciations, à des arrestations ou à des scènes tragi-comiques en pleine rue. Aujourd'hui, les Flamands peuvent impunément parler leur dialecte sur le trottoir, dans le métro ou dans les tramways. On a saisi la nuance qui le différencie de l'allemand. Il y a des cafés où ils se réunissent plus volontiers et des restaurants populaires où on se croirait transporté à Gand ou à Anvers.Par contre, je connais quelques bars où les Wallons se sont assuré un petit coin et échangent des propos, joyeux ou mélancoliques suivant les nouvelles du jour, dans le vieux et pittoresque patois de Liège, de Namur ou de Charleroi. Parfois s'y mêle même un autre patois, celui de Lorraine, qui a avec le Wallon beaucoup de ressemblance. Les deux exilés ..fraternisent volontiers.* ** Que font tous ces réfugiés ? C'est la question délicate. Au début de la guerre, ils attendaient avec patience et espoir, car ils imaginaient très prochaine la libération de la patrie. Ils avaient parfois pu emporter quelques économies et avec les secours qu'on leur donnait ils s arrangeaient. Aujourd'hui, leurs espoirs sont restés aussi tenaces, mais leurs économies ont disparu et leur patience a été mise fort à l'épreuve. D'aucuns, dès le premier moment, se sont mis courageusement à l'ouvrage. Tout ce qui était mécanicien, armurier,

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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