La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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27 januari 1916
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s.n. 1916, 27 Januari. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bc3st7fz8h/
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2me Année — -No. 60 Edition B Jeudi. 27 Janvier 1916 In Belgique nouvelle abonnements y" Royaume Uni. 1 an. 30 sto 6 mois 15 sh. S mois 7 sh. 6d. prie les auteurs d en garder copie. Téléphone : Holborn 212. Journal Quotidien Indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny ; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Registerea ai the G.P. 0. as a Newspaper. Continent. 1 an 36 fr.i 8 mois 18 h. 8 mois 9 ft. "> s'ibonne : 43, CHANCERY LAN F,"'LONDRES, W.C. oui ce qui con-erne l'Administration ou les Annonces doit ?tre adressé à l'Administrateur. i lournal décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces. Téléphone : Holborn 212. La Catastrophe du Havre A la demande de beaucoup de nos amis et de nos abonnés qui ont bien voulu s'intéresser à notre souscription, nons reculons jusqu'au lundi 31 janvier 1916 la date de la clôture définitive de nos listes. Liste de souscription ouverte par la " Belgique Nouvelle en faveur des familles des victimes Listes précédentes . • £929 11 Savoir attendre! M. Ernest Lavisse, l'éminent historien, membre de l'Académie française, a de tout temps donné les preuves d'un patriotisme fervent et clairvoyant auquel sa grande connaissance de l'histoire conférait, si l'on peut dire, une valeur particulière. Son patriotisme palpite à chaque page de son œuvre, comme il fleurissait dans ces causeries familières aux enfants de son village natal, que l'érudit professeur adressait chaque été, à la distribution des prix de l'humble école de Nouvion-en-Thiérache, et dont le reçueil forme un si charmant bréviaire d'éducation civique. Un tel homme est bien placé pour rappeler à ses compatriotes, s'il en était besoin, les vérités nécessaires. Et c'est dans cet esprit de zèle vigilant qu'il vient de publier, sous fonme de feuille volante, une Lettre aux Français — c'est la deuxième de la série—par laquelle il montre jusqu'à quei point la vie et l'honneur de la France sont engagés, dans la lutte, et combien l'air deviendrait moralement irrespirable si la barbarie devait remporter.Pour faire cette démonstration, il lui suffit d'évoquer le mémoire, aujourd'hui un peu oublié déjà-—et bien à tort—qui fut adressé naguère au Chancelier de l'Empire allemand ;par les six grandes associations industrielles et agricoles de l'Empire : La ligue des agriculteurs, la Ligûe des paysans allemands, le Groupement provisoire ces associations chrétienns des paysans allemands, l'Union centrale des industriels allemands, la Ligue des industriels, l'Union des classes moyennes. Par ■ce document d'autant plus cyiriquementt explicite qu'il devait rester secret, et que •corroborait un manifeste signé par de nombreux professeur, 'On sait à peu près «quelle sorte de paix les Allemands espéraient imposer. 'Or, il nous intéresse, Belges, rappelez-vous ! plus directement encore que les Français, parce qu'il prévoit l'absorption, l'asservissement total de nos provinces. Ausa bien, pourquoi les Allemands, escomptant la victoire, se seraient-ils gênés ? Se sentant à l'étroit dans leurs frontières, et voulant mettre de l'harmonie et de l'équilibre dans leur expansion, ils entendàient se constituer une base agricole, qu'ils trouvaient en Russie, et un accroissement de leur base industrielle, par l'annexion de la Belgique et des départements français de l'Est et du Nord ; de Belfort et puis Verdun jusqu'à l'embouchure de la Somme. S'ils ne pouvaient que "refouler" la Russie et chercher à enlever à l'Angleterre son hégémonie maritime, ils entendaient bien écraser la France en la démembrant, en la privant de ses défenses et de son empire colonial et en l'accablant sous une contribution de guerre fabuleuse. C'est ce qui permet à M. Lavisse de déclarer que la victoire de l'Allemagne serait pour les vaincus la banqueroute suivie de l'universelle et incurable misère. Sans doute les Bonnots illuminés du pangermanisme à qui l'on doit ces boniments d'apache, ont dû déjà déchanter. L'espoir de leur gloutonnerie est un fantôme qui se décolore de jour en jour davantage. La curée est compromise à un point qu'il; n'auraient jamais imaginé. Ils ne triompheront pas. Mais lorsqu'on connaît leui - état d'âme, peut-on admettre que, pai une paix suspecte et boiteuse, il leur soil laissé la possibilité d'un succès partiel, la possibilité de redevenir une menace ? Ceux qui nous offraient la ruine et la Le grand incendie de Berge Un grand incendie éclata à Bergen, en Norvège, le 15 janvier, et ne put être maîtrisé qu'après deux jours. Plus de vingt quartiers de !a ville furent deteuits. Les .ligâts son.t évalués à pl«?s de 150 000.000 de francs lionte de la pire servitude ne sont pas de ceux avec qui l'on se réconcilie. Ils sont des êtres dangereux dans la famille européenne aussi longtemps qu'ils ne sont pas mis hors d'état de nuire. Penseras au sort qu'ils voulaient nous imposer quand quelqu'un tend à écouter les pernicieux conseils ce la lassitude. M. Lavisse dédie sa lettre à ceux qui aspirent à, la paix. "Ils écoutent les bruits qui en courent de temps en temps, c it-ïl, ils croient à la possibilité g'une paix sor-table ; après la guerre, la vie nationale reprendrait comme avant, ou à peu près ; ils aspirent à cette couceur. Le mémoire et le manifeste sont venus à point pour détromper ces pauvres naïfs." Or, c'est une question de vie ou de mort et nous voulons vivre. Il faut conc "tenir". Pourvu que les civils tiennent? ricane le bon poilu dans sa tranchée qui sera tantôt peut-être d émoi je par les shrap-nells ennemis. Il tient, lui, et nous ne tiendrions pas, nous qui ne risquons rien ? Laissons les Boches parler de paix, dans tous les coins et restons sourds à leurs intrigues. "Lorsqu'on viendra nous parler de paix, d'une paix péreaire disait l'autre jour M. Vandervelde à Lausanne, bouchons nous les oreilles obstinément ! " Comprenons que le sentiment public, pour être fort, doit être unanime et que toute défaillance est criminelle quand le sâlut collectif est en jeu. Comprenons que si l'Allemagne cherche à répandre en vingt occasions la rumeur d'une paix prochaine et salue avec ivresse la capitulation escomptée du plus insignifiant de ses adversaires, ce n'est peut-être pas encore parce qu'elle est à bout, quoiqu'on la sente déjà bien épuisée, c'est parce qu'elle a tout à gagner d'un dénouement rapide. Allons-nous donc, nous servir ses intérêts ? Nous sommes les plus forts, c'est pourquoi la civilisation sera sauvée, au nom du droit des peuples. Màis quel est celui qui, sûr ou non du triomphe, refuserait de coopérer au devoir commun par sa simple attitude morale ? "Rappelons-nous tous ensemble, dit en concluant M. Lavisse, que la patience est le courage du non-combattant. Elle est son arme, arme défensive contre les agitations des bavards et des bavardes, colporteurs et colporteuses insupportables de propos inconsidérés, et contre les suggestions de l'égoïsme 'qui peuvent mener si loin ceux qui n'en sentent pas l'infamie. " Confiance tranquille, foi tenace et si lencieuse dans la logique du succès autant que dans la grandeur sacrée de la cause commune, bonne humeur plus forte que les épreuves,—histoire de se solidariser un peu ce loin avec les braves qui vont d'un pas si allègre à la mort,—volonté de se relever aux yeux de soi par quelque chose de stoique et de fraternel, qui fasse croire à chacun qu'il n'a pas été inutile, voilà, semble-t-il, quelques obligations élémentaires de l'intime crédo que le plus humble se doit de s'assigner. Chaque minute qui passe nous rapproche du jour radieux ae la célivrance. Combien seront heureux, dans leur for intérieur, ceux qui auront conscience d'avoir, si obscurs qu'ils soient et quelque restreint que soit leur champ d'action, travaillé, pour la mériter, d'un cœur qui n'a pas connu de défaillance ! Jacques Fabien. Propos du grincheux Charité mal ordonnée... L'Indépendance Belge reproduit, d'après le Daily Sketch, une histoire de " Réfugiés belges prodigues ". Deux dames, dans un grand magasin, achètent de articles de luxe d'un prix très élevé, en ayant soin de dire que le prix leur est indifférent, attendu que c'est le Comité des réfugiés qui paiera. Si l'histoire est exacte, elle est au moins aussi regrettable pour le Comité que pour les dames mises en cause et l'occasion serait bonne d'ouvrir une enquête sérieuse. Pourquoi cacher que la plupart des réfugiés belges, et parmi ceux-ci les plus intéressants, prétendent n'avoir aucunement à se louer du Comité ? Les uns se plaignent de la désinvolture du personnel, d'autres parlent d'inégalités d,e traitement et de favoritisme. Certes la guerre se prolonge au delà de tout ce qu'on redoutait et la charité se lasse. Il est incontestable aussi qu'il y a eu des abus, que des réfugiés se sont montrés insupportables et ingrats et qu'il y a parmi eux des gens qui ne sont jamais contents. Mais, par contre, combien y en a-t-il qui souffrent en silence et supportent tout sans se plaindre ? A en croire certains, ce sont précisément les intrigants et les exploiteurs qui réussissent à obtenir toutes les faveurs. Les autres, ceux qui n'insistent pas, ne jouent pas la comédie, ~sont écartés et renvoyés — pas toujours avec politesse. Et qu'on ne s'imagine pas que tout cela est sans importance. Au contraire, ou risque de compromettre absolument les résultats heureux que devait avoir le magnifique élan de solidarité dupetiple anglais, dont la générosité a dépassé toutes les bornes et est sans exemple dans Vhistoire. \ j? Pourquoi alors permettre qu'un personnel salarié, par son manque de discernement, rende en partie vain un mouvement aussi magnifique? Pourquoi—si l'histoire à laquelle nous faisons allusion au début de cet article est exacte—des gens peuvent-ils se permettre■ de gaspiller le prodtiit de la charité publique, alors que tant d'autres n'obtiennent qu'à grand peine de misérables secours ? Tout le monde nous citera le cas de Belges bourrés d'argent, de fonctionnaires qui continuent à toucher leurs émoluments, de femmes d'officiers dont les maris touchent des soldes de guerre, qui ne rougissent pas d'être parmi les clients les plus exigeants et les plus privilégiés du Comité. Si même ime petite partie seulement de tout cela est vraie, il faut convenir que c'est décourageant et de mauvais exemple pour les Belges qui ne demandent rien comme pour ceux qui n'obtiennent pas grand'chose—et plus encore pour nos généreux amis anglais, qui ont donné sans compter. C houlette. Lettre de Paris Les grands débats—La question des loyers—A Saint-Germain J'Auxerrois— Garfounkel'à Paris—Une femme au Collège de France — Les pièces inspirées par la guerre—La Triennale—Le doux hiver. 23 janvier. Le grands débats n'ont été qu'amorcés à la Chambre. Pour l'aviation, il n'y aura pas de débat public (on ne concevait pas qu'il pût y en avoir un) si le programme des commandes et la gestion du sous-secrétaire d'Etat donnent satisfaction aux commissions militaires et budgétaires du Parlement, comme il est judicieux de le penser. Le débat sur la censure nous a valu un spirituel discours de M. Andrieux, qui a renvoyé nos gouvernants à l'école de libéralisme du duc de Broglie, rapporteur du projet de loi sur la presse en 1871. Mais il ne doit pas échapper que, dans ce débat, ce n'était pas la censure politique, abandonnée par tout le monde, qui était en jeu : c'était la censure diplomatique, de laquelle relevait la note du consultât du .Monténégro. Veut-on la supprimer ? Tout le monde était d'accord, hier, sur son utilité, aussi bien que sur celle de la censure militaire, laquelle, ne manquerait pas de suivre. * * * La question des loyers continue d'agiter l'opinion. Tous les hommes de gauche qui ne possèdent pas encore d'immeubles repoussent avec énergie l'idée de la participation de l'Etat dans une indemnité aux propriétaires. Où l'Etat prendrait-il, après la guerre, de l^rgent pour cette indemnité-là et pour tant d'autres aussi légitimes ? Sans entrer dans le débat, on peut remarquer avec quelle application certains oublient de faire entrer dans le compte de nos recettes futures l'indemnité de guerre à payer par les Allemands. S'ils n'ont plus d'argent, ce qui est vraisemblable, ils auront toujours des mines, des chemins de fer, etc. Mais cette perspective d'obliger l'Allemand à payer gros des crimes paraît insupportable à quelques esprits trop... généreux. * * * f La messe du 21 janvier, pour l'anniversaire de la mort de Louis XVI, qu'un journal avait voulu faire interdire, a réuni cette année un nombre très considérable de fidèles. La nef et les bas-côtés de la vieille église Saint-Germain l'Auxerrois, ancienne paroisse des rois de France, débordaient d'une foule où l'on pouvait remarquer à côté des personnalités royalistes, des hommes du peuple et des soldats. * s. * * Petit, chauve, légèrement voûté, Gar-funkel est aébarqaé à Paris, accompagné d'un commissaire de police et de deux inspecteurs de la sûreté, qu'il ne tutoyait pas. On a vu qu'il était chauve parce qu'il mit son chapeau devant son visage pour éviter l'indiscrétion des photographes. Aucun sénateur ne l'attendait à la gare. Une question a été posée à propos de •ce personnage si bizarrement protégé. Etait-il franc-maçon, de la loge " le Chantier des Egaux ", laquelle, par une coïncidence heureuse, avait pour \ énérable le commissaire de police Borda? Point du tout, il avait été repoussé comme indigne,-répondent les feuilles amies des enfants ct'Hiram.—La preuve qu'il n'avait pas été refusé comme indigne,, réplique la Franc-maçonnerie dévoillée, c'est qu'il était convoqué pour l'initiation à la tenue du 24 juillet 1911, la dernière qui ait eu lieu. Garfunkel est entré dans la voie des aveux, sans compromettre encore ses amis inquiets. * * * Les féministes noteront avec orgueil qu'une femme va professer au Collège de France. C'est une Polonaise russe, Mlle Yotâiko, docteur en médecine, élève de M. Charles Richet, et qui fut pendant trois ans chef de laboratoire à la Faculté de médecine de Bruxelles. Mlle Yotaiko s'est spécialisée dans l'étude de la fatigue. C'est sur ce sujet qu'elle donnera une série de conférences. Il serait un peu injuste de préjuger de son œuvre 'd'après les interviews que lui ont prises des reporters mal informés. Il en résulterait que la science a constaté le résultat fâtigant de l'effort, comme elle constatait déjà du temps de Molière la vertu dormitive de l'opium. Nous avons fait bien du progrès. En électrisant les muscles d'une grenouille, petit animal très résistant, on constate bientôt que la bestiole s§ fatigue et ne réagit plus. Vous en feriez autant, d'ailleurs, après une plus ou moins longue résistance. Il semble que ce ne soit rien, mais de ces expérimentations attentives peut résulter une meilleure réglementation de l'effort. * * * " L'Opéra-Comique a donné le Tambour, poème de M. Saint-Georges de Bouhélier, partition de M. Alfred Bruneau. Le Tambour annonce la guerre. Les vieillards, -qui ont vu 70, s'inquièterjt, les femmes pleurent : leurs fiancés, leurs maris, leurs enfants vont partir. Mais un souffle ardent de patriotisme ranime et soulève tous les cœurs et ceux qui s'en vont crient " Coufage !" à ceux qui restent. s Mlle Chenal, interprète de cette œuvre généreuse, a été justement applaudie. Une autre œuvre inspirée par la guerre *

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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