La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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26 januari 1916
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s.n. 1916, 26 Januari. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60d87q/
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2me Année.—No. 59 Edition B Mercredi. 26 Janvier 1916 La Belgique Nouvelle ABONNEMENTS ^ Royaume-Uni. 1 an. 30 ïh 8 mois 15 sh. 8 mois 7 sh. 6d. On t'abtnne : 43, CHANCERY LANE .LONDRES, W.Ç. lout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. Le tournai ne pouvant répondre des manuscrits communiques prie les auteurs d'en garder copie. Téléphone: Holborn 212. Journal Quotidien Indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Registerea at the G.P. 0. as a Netuspaper. ABONNEMENTS Continent. 1 an 36 b. 8 mois 18 fr.i 8 mois 9 Ir.i On s'nbonne : 43, CHANCERY LANE.fLONDRES, W.C. ce W concerne l'Administration ou les Annonces doit ic , .,^re adressé à l'Administrateur. M ^ tournai décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces. Téléphone : Holborn 212. La Catastrophe du Havre A la demande de beaucoup de nos amis et de nos abonnés qui ont bien voulu s'intéresser à notre souscription, nous reculons jusqu'au lundi 31 janvier 1916 la date de la i clôture définitive de nos listes, t Liste de souscription ouverte par la " Belgique Nouvelle ' en faveur des familles des victimes Listes précédentes • • £922 4 11 Fletchcr Russell and Co. Ltd., Warrington ■ • i i o John Holroyd et Co., Ltd., Milnrow (2ème versement) 5 o o j The Ambora Soap Works, London .. • • o 10 o Mosers, Ltd., London .. 1 1 o r Total £929 1^ 11 Nécessités de guerre ? Le gouvernement britannique vient de manifester une fois de plus sa ferme détei -mination de continuer la lutte entreprise jusqu'à l'écrasement de l'ennemi commun. Cette volonté froidement arrêtée, il l'atteste pour l'instant dans l'ordre intérieur, en apportant à l'organisation detla vie sociale une série de modifications caractéristiques, et que l'adhésion de la population rendra plus significatives encore. On annonce, par exemple, que l'importation des marchandises de luxe, non indispensables aux nécessités primoidiako de l'existence, va être réduite dans des proportions considérables, afin de pouvoir affecter aux besoins urgents de la guerre chez les Alliés un beaucoup plus grand nombre de transports maritimes, en utilisant les bateaux actuellement encore monopolisés par le commerce. Il va de soi qu'une telle mesure, qui doit assurer le parfait fonctionnement de la résistance collective jusqu'à la victoiie, aura de profondes conséquences dans la vie économique d'une puissance aussi activement trafiquante que l'Angleterre, et à ce titre elle est un signe éloquent -de la patriotique énergie dont la nation entière, désormais pleinement consciente de la grandeur et de l'importance de sa tâche européenne, apparaît animée. Autre mesure, moins grave sans doute, mais qui est de nature à impiessionner dans le même sens la population de la métropole : nos grands confrères anglais assurent qu'à la fin de ce mois, le gouvernement, par mesure d'économie, fera fermer les musées, dont la surveillance pendant les heures d'ouverture représente annuellement un budget respectable. . ; Ce sont là des affaires d'ordre prive dans lesquelles l'élémentaire discrétion nous interdit, à nous Belges, de prendre parti. Nous n'avons pas à juger les décisions que prennent, au sujet du meilleur emploi de leurs finances, les grands amis qui nous accueillent sur leur sol hospitalier et qui, depuis le début de la guerre, se sont imposé généreusement de si grands sacrifices pour venir en aide à la détresse du plus grand nombre de nos compatriotes exilés. Ce que nous pouvons, toutefois, c'est traduire l'opinion de la presse anglaise, qui manifeste un mécontentement non dissimulé. Le Times, la Westminster Gazette, la Pall Mail Gazette critiquent^ éner-giquement la mesure prise. C est, a leur avis, une économie fort mal comprise. Il n'est pas plus opportun, déclarent-ils, de réduire plutôt en ce moment qu'en d'autres temps la vie intellectuelle de la nation, et s'il faut qu'on se restreignes nos confrères estiment qu il est d autre, économies autrement utiles à realiser. Le Manchester Guardian fait sur ce sujet un parallèle assez piquant : " Nous savons, dit-il, que l'Allemagne est dans une situation financière critique, et néanmoins, elle trouve le moyen de garder ouverts ses musées et ses galeries, afin de récréer la population par la contemplation de ses trésors artistiques. Serions-nous donc moins soucieux de culture intellectuelle que 'les Allemands ? " Dans le même ordre d'idées, la Weekly Dans la campagne inondée Soldats construisant un chemin d'accès à Dléue, sur la Meuse, où les pluies récentes ont transformé la région en un vaste marais. Dispatch fait remarquer que la fréquentation des musées, au lieu de diminuer en temps de guerre, s'est plutôt accrue, et il donne l'exemple d'une moyenne quotidienne des entrées à la Nationaf Gallery, où l'on enregistre-1.Q75 visiteurs en 1913, 2.629 en 1914, 1.636 en 1915 et 2.020 en 1916. D'autre part, le même confrère, d'après certains avis recueillis, note que l'exclusion du public ne diminuera guère les frais d'entretien des musées. Si, dit-il, des soins incessants ne sont pas donnés aux collec-xions, les objets précieux qu'elles renferment seront à ce point dépréciés par l'inévitable détérioration que la nation comprendra qu'elle a fait une économie coupable en négligeant de les entretenir. Bref, l'opinion de la presse est unanime à protester, au nom de la vitalité intellectuelle de la métropole, dont on menace de tarir une des sources. Il est en effet question, dit-on, d'ordonner la fermeture du British Muséum—à l'exclusion de la Bibliothèque — du Musée d'histoire naturelle et de la collection Wallr.ce. La Gale-lerie nationale de portraits est déjà fermée au public. Nous n'avons pas, répétons-le, à intervenir dans ce débat. Mais il nous sera permis cependant de constater que nos très nombreux compatriotes ont dans la fréquentation des admirables musées de Londres, trouvé plus et mieux qu'une distraction à leur désœuvrement d'exilés. Ils y ont trouvé l'occasion de-s'instruire, d'orner leur esprit dans la contemplation des chefs-d'œuvre. Au moment où la fatalité contraint l'Europe civilisée à négliger ses aspirations les plus hautes pour se consacrer, dans un esprit de défense collective contre la barbarie agressive, aux œuvres de violence, ils ont été heureux d'aller, dans la sereine atmosphère des maisons de l'art et de la science, se retremper au contact de ce qui ne meurt pas. Ils y ont apprécié la consolation qui naît des fiertés du passé et des espérances qu'autorise l'effort attesté par tant d'émouvants trésors. Et ce n'est pas sans un profond regret qu'ils verront se fermer les portes des asiles où, dans la tourmente actuelle, leur pensée pouvait s'isoler parmi les réconfortants témoignages de' la grandeur humaine. Jacques Fabien Propos du Grincheux En pleine sympathie Comment les Allemands savent se faire aimer, on Va vu en Alsace-Lorraine depuis quarante-cinq ans ; on Fa vu mieux encore, hélas ! dans la Belgique occupée, depuis le mois d''août 1914- Le " surpeuple " en donne une preuve nouvelle par la façon sauvage dont il écrase ces autres nains qui ont osé lui résister, la Serbie et le Monténégro.Mais, dira-t-011, ce sont là des ennemis qui par leur opposition se sont mis dans tin " mauvais cas " et encourent les naturelles — sinon légitimes ■— fureurs d'un ogre mal léché. Pensez-vous donc qu'il soit beaucoiip plus agréable d'être l'ami des Boches ? Il n'y paraît pas si l'on considère que ceux ci ont déjà trouvé moyen d'être en bisbille avec leurs complices bulgares et si l'on note ce qui se passe à Ccnstaniinople. Sur les rives du Bosphore, le despotisme teuton a profondément divisé la ■population. Il est soutenu par Enver Pacha, mais le mécontentement n'en est pas moins vif contre les hordes du Kaiser, qui là comme ailleurs se croient en pays conquis. Il en résulte des querelles et des bagarres au cours desquelles Germania a été privée déjà de nombre de ses plus farouches champions.' Ce sont là le s petites inconvénients de la manière forte. Avec leur perspicacité ordinaire, les Boches ne songent naturellement qu'à.... aggraver leurs procédés. Pour se faire craindre, et incidquer n ,■% Qttomjxvs récnlci-trants le respect des représentants de la Kultur, Us viennent d'envoyer à Stamboul un contingent de cinquante mille hommes. Alors que la pénurie de leurs réserves et les embarras qu'ils redoutent sur les deux grands fronts d'Europe leur font différer et l'attaque de Salonique et la fameuse expédition d'Egypte, ils jugent nécessaire de distraire la valeur de deux à trois corps d'armée pour intimider.... leurs propres alliés. N'est-ce pas d'un comique transcendant ? Tandis que la grande diversion d'Orient semblait devoir, en libéi ant la Turquie, valoir aux puissances du centre 'l'appoint des troupes turques et bulgares pour combler en France et en Russie les brèches faites par le canon des Alliés, voici que,loin d'en recevoir de l'aide, il faut dépêcher des renforts à Constanlinople afin d'obtenir du peuple ce respect précaire que l'Allemagne ne sait conquérir que par l'argument de ses mitrailleuses. Il y a dans cette aventure un enseignement dont elle est d'ailleurs incapable de profiler, mais qui réjouira copieusement la coalition de ses adversaires. C'est que, chez ceux-ci, la solidarité, pour être effective, n'a nul besoin d'être " fortifiée " par la crainte mutuelle. Boisroger. Des vers de Verlaine qui ne sont pas de Verlaine Les beaux vers que nous avons publiés lundi dernier •—• et qui nous avaient été communiqués par quelqu'un qui affirmait les avoir copiés d'un album où ils—étaient suivis de la signature de Verlaine — ne sont pas du tout de Paul Verlaine, mais de notre confrère M. Th. Gringoire, poète et journaliste de grand talent et, par-dessus le marché, un digne disciple de Brillat-Savarin. M. Gringroire nous adresse à ce sujet la spirituelle lettre suivante : 24 janvier 1916. Monsieur le Directeur et cher confrère, Sic vos, non vobis !... Les mânes du pauvre Lélian vous pardonneront, je l'espère, mais je ne saurais vous dire quels sentiments m'ont agité ce matin quand on m'a remis la Belgique Nouvelle. Attribuer quelques uns de mes vers au poète de Sagesse et les classer " parmi ses meilleurs " ! Dois-je en être fier ou confus ? Prenons un moyen terme et, si vous le voulez bien, disons que j'en suis tout abasourdi. J'avais déjà lu ce matin dans le Daily Telegraph la lettre du Docteur S. Hugo Marcus, qui m'avait préparé à toutes les catastrophes. Je n'ai point l'honneur de connaître autrement que par sa renommée ce trop bienveillant homme de science ; mais je lui sais profondément gré de m'avoir rendu justice, et j'espère que vous aurez l'amabilité de reproduire sa lettre et de rétablir le texte du dernier vers, tel qu'il fut publié en 1913 par le " Coin de France ". Avec mes remercîments et mes vœux, je vous prie el'agréer, etc. La lettre du Dr. Marcus, à laquelle fait allusion M. Gringoire, parlait très élogieusp-ment des poèmes consacrés à l'Angleterre par M. Gringoire et que le Gaulois a jadis qualifiés " le plus bel hommage offert par la poésie française à la nation britannique". Nous ne connaissons pas les autres poèmes de la même série de M. Gringoire, mais s'ils ressemblent à ceux que nous avons publiés, ils font grand honneur au talent de notre confrère et le pauvre Lélian ne les renierait certainement pas. Le dernier vers est : ^LtciqLiCh rciiOls ci Or pi.uypGUi les : 1 ■. fde boue. ====== 1 La Belgique défendue par les Yankees Le correspondant du Daily Telegraph à New-York signale une intéressante déclaration récemment faite par l'Institut américain de droit international, et dont la teneur mérite d'être enregistrée en raison des allusions qu'elle contient relativement au cas de la Belgique. Cet institut réunit cent cinq membres, à raison de cinq représentants de chacune des vingt et une républiques américaines. Il a récemment reçu une sorte de consécration officielle par l'adhésion de M. Lansing et de deux secrétaires d'Etat. La, déclaration précitée, codifiant les préceptes du droit des nations, a été émise au cours de la dernière session du congrès scientifique américain à Washington. Telle qu'elle vient d'être publiée, elle établit cinq règles internationales dont deux empruntent une signification directe aux événements de la guerre européenne. La première déclare que "toute nation a droit à l'existence, mais n'est pas autorisée à défendre ce droit au détriment d'états innocents et inoffensifs". La seconde déclare que " Toute nation qui jouit d'un droit établi par les lois internationales peut réclamer que ce droit soit respecté et protégé par toutes les autres nations." Le première résolution condamne donc l'invasion allemande en Belgique, et la seconde implique dans une certaine mesure l'obligation pour toutes les nations du monde de se liguer oour la protection ae la Belgique. Les critiques les plus fréquentes tant des Américains que des Européens ont reproché au gouvernement de M. Wilson de n'avoir pas pris la direction d'un mouvement qui aurait englobé les petits Etats neutres pour protester contre la violation de la Belgique et 1 on reconnaît au surplus que l'on a de ce fait commis une maladresse d'ailleurs officieusement déplorée par les- dirigeants américains. Dans maints discours electoraux, le président se voit souvent houspillé par les politiciens qui déclarent qu'il n'a commencé à formuler ses notes en termes énergiques que lorsque les dollars nationaux se sont trouvés engagés, tandis qu'il est demeuré indifférent aux infractions qui lésaient les principes dont l'ensemble forme la déclaration de l'indépendance américaine. ECHOS Il y a erreur.... 1 C est en définitive un joli tour que le Monténégro a joué à l'ennemi en feignant • de s'offrir à discuter les termes d'une capitulation hypothétique, pour gagner en négociations le temps nécessaire à la retraite de ses troupes. La déconvenue est, à ce propos, aussi grande en Allemagne que la satisfaction avait été expansive. Et vraiment, il y a dans l'allégresse déterminée par la défaite espérée du plus faible, du plus minuscule des Alliés l'indice d'un état d'âme significatif. On y discerne que la paix, la plus restreinte, la plus isolée, est accueillie chez les Boches avec soulagement, comme une promesse de lendemains identiques, qui verraient les autres Alliés successivement empressés à solliciter la paix. Cette fallacieuse espérançe a été formulée en termes touchants à la Diète bavaroise, où le président s'est exprimé comme suit : L'appel à la paix du Monténégro est le premier fruit de notre lutte victorieuse. C'est le premier pas important dans le suite des événements qui, s'il plaît à Dieu, nous conduiront au cours de cette année vers un heureux dénouement. Il sera accueilli avec une vive joie à travers tout l'empire allemand et chez nos Alliés. Il nous donne l'espoir que ce premier pas en amènera d'autres. Peut-être tel de nos voisins ou de nos cousins va-t-il s'associer à cette action (?) Hélas ! voilà qu'il faut déchanter. Le nain a... roulé le géant. Le Monténégro lui-même, le myrmidon ne désarme pas. Et l'incident a prouvé d'une façon caractéristique que la lassitude, le 'désir d'en finir, n'existe que chez les Boches, tandis que chez tous les Alliés indistinctement persiste la même tenace volonté de résistance. L'imbroglio monténégrin a permis de voir clair dans la psychologie teutonne. Il intercale dans la tragédie européenne un mtermede d'un comique instructif... Enver l'Encombrant Le Kaiser n'a qu'à bien Se tenir. Il a à Constantinople un concurrent redoutable. Enver Pacha, maître actuel de Stamboul" semble animé par une ambition et un contentement de soi susceptibles de porter ombrage à l'infatuation des Boches les plus pénétrés de leur importance. Il a récemment prononcé à la Chambre un discours arrogant qui lui a valu des commentaires acidulés de la presse germanique. Aujourd'hui, on signale une autre manifestation de sa kolossale vanité. Dans une lettre à l'amiral allemand Souchon, qui commande la marine turque, ce cultivateur effréné du moi s'exprime en ces termes savoureux : " Après neuf mois d'efforts, la Quadruple Entente a renoncé à la prise de la vieille capitale impériale. J'exprime à ce sujet aux forces unies de"terre et de mer mes icmerciements et mes plus hautes approbations, et je n'oublie pas tous ceux qui ont exposé leur vie pour la cause commune Jim est extrêmement agréable de commémorer à ce propos la tâche particulièrement ardue que la marine a accomplie avec dévouement. J'exprime à Votre Exellence mes plus sincères remercîments pour cette action qui constitue une page glorieuse dans 1 histoire du monde." Les potentats les plus désireux de se faire passer pour demi-dieux mettaient en avant leur sacro-sainte personne avec plus de modestie. La réserve n'est pas une qualité qu on acquiert dans la fréquetation de 1 état-major boche. Enver Pacha ne s est pas encore fait ériger des temples mais ça viendra... Quand on lit son homélie, on se demande quel rôle peut encore jouer, dans l'ombre d'un personnage aussi encombrant, le sultan effectif. Il n'en est pas question, voilà tout. Il est tenu pour nul et non avenu. Sans doute ne le fera-t-on intervenir qu'au jour des responsabilités menaçantes... L'Autriche habille ses déserteurs Déjà, dans le Chalet, un opéra-comique d âge respectable, on proclamait qu' " au service de l'Autriche, le militaire n'est pas riche". On pourrait ajouter aujourd'hui qu'il manque d'enthousiasme et qu'il déserte avec une aisance vraiment impressionnante. Un correspondant du Daily Express, citant le témoignage d'un voyageur neutre arrivé de Bukarest à Paris, raconte que la capitale roumaine est encombrée de déserteurs autrichiens venus de Transylvanie. Il y a quelques jours, un officier arriva à Bukarest à la tête d'un détachement qui avait déserté. La vue de cet officier se promenant en uniforme avec ses hommes, provoqua une grande indignation à la légation d'Autriche, d'où on lui dépêcha quelqu un pour lui enjoindre d'enlever son uniforme.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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