La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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22 januari 1916
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s.n. 1916, 22 Januari. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cc0tq5sg99/
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2me Année — -No. 56 Edition B SameJi. 22 Janvier 1916 ïaWflûmcBoîuidlt ABONNEMENTS Royaume-Uni. 1 an. 30 sh 6 moil 15 sh. 8 mois 7 sh. 6d. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, V Tout çt qui concerne la Direction ou la Rédaction être adressé au Directeur. Le journal ne pouvant répondre des manuscrits communn prie les auteurs d'en garder copie. Journal Quotidien Indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Registerea ai the G.P. 0. as a Newspaper. Hounncmcn i o Continent. 1 an 36 b. 6 mois 18 Ir.i 8 mois 9 b.i ?rj'nb0nne : 43, CHANCERY LANE,'LONDRES, W.i ce 1"' con-erne l'Administration ou les Annonces do ... , _.<£» adressé à l'Administrateur. lournal décline toute responsabilité quant à la teneur d: annonces. Téléphone : Holborn 212. AVIS IMPORTANT ! La firme SMITH & SON se charge] désormais de la vente de LA BELGIQU NOUVELLE dans tous ses kiosqnes. Au cas ou l'un de ces kiosques n'aura pas le journal en dépôt, il suffira à ni lecteurs de l'y réclamer pour qu'ils puisse: dorénavant se l'y procurer régulièrement. La Catastrophe du Havr A la demande de beaucoup de nos air et de nos abonnés qui ont bien voulu s'i téresser à notre souscription, nous reculo jusqu'au lundi 31 janvier, 1916 la date de clôture définitive de nos listes. Liste de souscription ouverte par la " Belgique Nouvelle en faveur t'es familles des victimes Listes précédentes .. .. £901 14 1 MM. J. Wright & Co., Birmingham .. .. .. io o £9iï 14 : La leçon du Monténésn On avait dit que le Monténégro se so mettait sans condition à l'Autriche. C avait dit aussi que l'AuliiGhe faisait l'héroïque petit pays des conditions p trop humiliantes, voire même généreus* Or, nous savons maintenant qu'il n'< est rien et que l'Autriche ne nous a p fourni l'occasion de nous étonner au suj de sa générosité imprévue. Tout au co traire, heureuse d'avoir enfin abattu l'i de ses ennemis, enivrée par la premiè victoire du long règne de François-Josep l'Autriche a cru devoir être sans pit Elle a voulu écraser définitivement, tout son poids, l'infime ennemi vainc Elle a été ce qu'on attendait qu'elle fûi impitoyable et sans scrupules. Et l'humble petit Monténégro ne s'e pas laissé faire. Le peuple tout entier s'e rebiffé, avec son roi. Les Monténégri préfèrent la mort à l'esclavage et le mon civilisé, qui admirait déjà tant l'héroïq petit pays, le voit plus magnifiq encore dans la détresse qu'il le fut dans victoire. L'Autriche, immonde et lâche, a per< une belle occasion. S'il était un ennemi l'égard de qui il convenait de se monti chevaleresque, c'était bien ce Monténégi si petit par son territoire et si grand p son héioïsme. Mais la vieille Autricl retombée en'enfance et qui se survit, coi me son lamentable empereur, ne s'apla que devant les puissants, Elle suppoi sans protestation que les Allemands traitent en vassale et en pays conqu Mais dès qu'elle se trouve devant la f; blesse et qu'elle la croit désarmée, elle î devient arrogante et féroce. Telle e fut au temps de Metternich et telle e est encore aujourd'hui, Que vont dire maintenant les bons pa< fis tes, les stupides partisans de la paix tout prix ? L'Autriche leur a enlevé le se et très piètre argument dont ils pouvaie faire état. Us voient maintenant comme les Austro-Boches traiteraient ceux q voudraient composer avec eux. Si c pleutres étaient capables d'apprendre qui que chose, la leçon qui vient de leur êt donnée serait décisive. Que l'Autriche ait fait une gaffe et q-ses politiciens se soient, une fois de pli montrés au-dessous de tout, cela n'éto Aéra pas. Mais il est étonnant, par conti que l'Allemagne ne soit pas interven pour forcer le vainqueur sans honne à mettre de l'eau dans son vin. "Car il e certain que probable que les conditio que l'Autriche a voulu imposer au i Nicolas n'étaient pas ignorées de Berl: Derrière l'impitoyable férocité autricl enne, nous devons voir la férocité al mande, plus impitoyable encore. Comment se peut-il qu'il y ait encc des gens, s'ils ne sont pas des imbécil ou des vendus, qui osent parler de pab Car vous verrez que les pacifistes ne dés; Ce que les Zeppelins ne feront plus | La défense aérienne de Londres est désormais assurée. Les monstres tueurs d'enfants ne passeront plus. Des victimes innocentes ne trouveront plus la mort sous les ruines durant leur sommeil. ~Jn meront pas et que, demain comme hier, j 1 cV'nntfi-mt 'eur antienne as Mais tous les peuples alliés savent main- 's tenant — si tant est qu'ils aient pu en ,n douter — ce que signifie, dans l'esprit des as Boches, la formule : paix "honorable. Elle e|. signifie l'abdication de toute dignité, le n_ renoncement à toute liberté et la soumis- m sion sans réserve à tous les caprices du re vainqueur. ^ Du vainqueur ? Attendons la suite, [g' Pour les Alliés, la véritable campagne ne tardera pas de commencer. Jusqu'ici, u nous n'en avons vu que les préparatifs. . Tout en se préparant, les Alliés ont réussi à briser l'élan de leurs ennemis, à les ar- st rêter à mi-chemin des buts qu'ils s'étaient st proposés. Le reste va suivre et il y a tout ns lieu d'espérer que ce ne sera plus long. ,j(. En attendant, le filandreux M. de Beth- ue mann-Hollweg pourra à loisir protester ue de la candeur des intentions de l'Allema- ]a gne, de son grand amour de la paix, de son respect de la liberté des peuples, et il jn pourra verser des torrents de larmes de à caïman sur les sanglants sacrifices que la er méchanceté des Alliés et leur obstination •0 à ne pas se reconnaître vaincus imposent ar à l'Allemagne. Et les pacifistes à sa solde ie pourront, eux aussi, nous parler à l'aise T1_' des bonnes dispositions de l'Allemagne, tit Nous avons vu, une fois de plus, ce qu'il ■te y a au fond de tout cela. ]a Et nous savons qu'il n'y a pour tous les is Alliés que deux alternatives : reconnaître ti- la victoire allemande et s'en remettre au •e- caprice d'un vainqueur impitoyable ou [le abattre ce vainqueur et le réduire pour [le toujours à l'impuissance de nuire. Aucune hésitation ne nous est possible. Et, le ;i- jour de notre victoire, la moindre pitié à serait une trahison et un crime. L'exemple ul du Monténégro nous montre commentées nt Allemands nous traiteraient s'ils étaient nt définitivement victorieux. Il nous mon- ui tre également comment nous devons es traiter nos ennemis, au jour prochain de ;1- notre victoire. re Justin Vallon. ns Propos du Grincheux e, ae Non, décidément, la censure... ur J'ai dit l'autre jour que je comprenais st enfin la censure et son utilité. Ce n'était ns qu'une illusion et je dois convenir que, décidê- oi ment, je ne comprends rien du tout. n. Tous les journalistes ont parfaitement îi- admis que la censure ne leur permette pas le- pas de dire toutes les vérités. Mais ils avaient cru qu'elle avait surtout pour but re de donner la chasse aux mensonges et qu'ainsi es elle serait une sorte de guide, pas toujours : ? agréable, certes, mais tout au moins assez ir- sûr. Or, la censure a laisspasser un tas d, dépêches -absolument ;;.c.<$ougc>es. î) ai sujet des affaires monténégrines ; 2) au suje des opérations des marines alliées dans le~. ports grecs ; 3) au sujet des prêparatif. ennemis contre Salonique. EUe a ains permis qu'on calomnie l'héroïque Monténégro et qu'on prête à son roi un machiavélismt honteux. Elle a laissé défigurer complètement l'action des Alliés en Grèce, au poin que beaucoup de gens ont cru pendant unt soirée que le trône du roi Constantin étai en péril. Et ainsi nous nous trouvons amenés, nom •autres journalistes, à réclamer plus dt sévérité de la censure. C'est le mondi renversé, n'est-ce pas ? Plus de sévérité et plus d'intelligence Car nous croyons que l'expression d'opinions même subversives, est moins dangereuse qut lu diffusion de mensonges. Nous croyon; qu'on ne met aucune patrie en péril er critiquant, même injustement, les agisse-meiits d'un gouvernement, voire même lei actes d'un état-major. Nous croyons, er même temps, que la censure devrait modéret son zèle, un peu exclusif, à protéger contrt des critiques, même justes, des personnages qui doivent tout à la confiance publique mais à qui cette confiance, malgré tout, rie pas pu donner l'infaillibilité. La censure ne peut prouver son utilité qu'er se rendant réellement utile à la collectivité et non pas à quelque privilégiés seulement Permettre qu'on jette la suspicion sut le plus faible mais aussi le plus héroiqui de nos alliés, c'est vraiment une mauvaist besogne. C'en est une plus mauvaist encore que de permettre qu'on déforme complètement le sens de l'action des Alliés er Grèce. Vouloir empêcher les journalistes dt faire des gaffes, c'est fort bien. Mais qut la censure commence par ne pas en faire dt trop fortes elle-même. Choulette. Lettre du Havre Les conseils d'appel militaire 19 janvier 1916. Le Conseil d'appel qui à se prononcer en dernier ressort sur certains cas se rattachant à l'arrêté-loi appelant sous les armes les jeunes gens de 18 à 2; ans, s'est réuni le mercredi 19 janvier, ai Havre, sous la présidence de M. Cooreman ministre d'Etat et président. Le Conseil a commencé l'examen d< ceux qui : i° Avaient été mis en observation ; 2° Avaient été empêchés de se présente: aux réunions antérieures ; 30 N'avaient pas été touchés en temp par la convocation. î Dans l'ensemble le Comité a eu à s i prononcer sut huit cents cas , plus de 1 t moitié ont été déclarés bons pour le service ; " La plupart des appelants, d'après c ; que nous a déclaré le président, ne deman ! daient qu'à marcher.... mais il fallai leur faire parfois quelque violence." C : que le président, qui a le doigté habile, n manqua pas de faire. ! " Il m'a souvent suffi, nous déclarai : M. Cooreman, de faire vibrer la cord ; patriotique pour que toute velléité d'é clipse disparaisse. " Allons, disais-je vous êtes un beau et grand garçon et on ; besoin d'hommes de votre espèce. Poui : quoi ne marchez-vous pas ? " Ce peti discours produisit son effet dans 1 généralité des cas. j Le don Carnegie ; Des journaux ont annoncé qu; M Carnegie avait fait don de cinquant millions de francs à la Belgique; cett ; somme, disait-on, était destinée au: ; prisonniers, à qui on remettrait d'aborc une somme de cinquante francs individuel : lement. ; M.Cooreman,ministre d'Etat et présiden du Comité international pour les secour : aux prisonniers belges internés en Holland et en Allemagne, que nous avons ren 1 contré aujourd'hui, nous a déclaré qu cette nouvelle manquait totalement d fondement. ,r C'est un affreux canard nous a-t-il dit, et nos pauvres prisonnier : en sont les premières victimes, puisqu la générosité publique, depuis l'annonc0 di ce legs, s'est tarie. Comme je reçois di nombreuses lettres m'interrogeant à o sujet, poursuit M. Cooreman, j'en ai sais le département des Affaires étrangères : Celui-ci s'est mis en rapport avec un d' : nos collègues qui se trouve aux Etats Unis et bientôt la question était élucidée M. Carnegie n'a fait aucun don nouveau il faut donc continuer à apporter à notn œuvre tout l'appui dont elle est digne Quant à l'information, je n'ai pas trop d' peine à penser qu'elle a des origine boches." Les députés belges Contrairement à ce qu'insinuent cer tains journaux, les députés belges en exi ne se sont réunis ni en France ni en Angle terre, en dépit de certaines démarches, i La vérité est très simple. Au com 1 mencement de décembre 1915. M Destrée, au nom de plusieurs de ses col lègues, a proposé un mode d'activit ; parlementaire au sujet duquel il a égale ment entretenu M. de Broqueville, ministr de la Guerre. r Voici la solution sur laquelle s'es manifesté à cette époque l'accord intej 3 venu : " Il sera loisible aux députés d'envoye telles communications ou questions qu'il jugeront utiles au Gouvernement, pa l'intermédiaire du bureau de la Chambre Le président veillera à ce que la réponsi soit donnée dans un délai assez court. La réponse pourra être publiée soit pa le Gouvernement, soit par le député, sau indication contraire. La publication devra se faire d'une façoi impersonnelle, sans citer 1 nom du député Les députés pourront déléguer un 01 plusieurs d'entre eux auprès du Gouverne ment chaque fois qu'il paraîtra nécessairi de s'expliquer verbalement." Nous pouvons affirmer que peu di questions ont été adressées au présiden Schollaert, dont, soit dit incidemment l'état de santé s'améliore de jour en jour nous pouvons affirmer aussi que " toute; les portes de Sainte-Adresse, sont, suivan l'expression d'un membre du cabinet ouvertes à MM. les députés." M. Vandervelde en Suisse M. Vandervelde, ministre belge, donn une -série de conférences en Suisse ; i rencrera en France le 24 courant ; à o moment, se tiendra, sur le front, un granc conseil de cabinet que présidera le Roi La mort de Jean Tordeur Ce n'est pas sans une pénible émotioi que l'on a appris au Havre la mort d Jean Tordeur, le " Courrier " qui faisait 1; navette entre la Hollande et la Belgique habituellement porteur de nombreuse lettres. Tordeur était un ancien étudiant d vingt-huit à trente ans qui s'était lanc dans l'industrie et paraissait destiné à s réussir lorsque la guerre éclata. Dépourvi de moyens d'existence, il résolut d " passer les lettres " d'un pays à l'autre s lorsqu'il fut pris par les Boches et froide ment assassiné. t Tordeur était originaire de Cureghem 2 Anderlecht ; c'était un grand garçon e barbe rousse très répandu dans le mond i socialiste. t — e Les nouveaux ministres. Nous apprenons par une dépêche d notre correspondant du Havre que jV a Davignon vient de donner sa démissio et que le baron Beyens, chargé jusqu'il ^ de l'intérim des Affaires étrangère: 1 devient le titulaire effectif de ce départ* ment. Le Moniteur publie les arrêt* qui appellent MM. Goblet d'Alviell; Hymans et Vandervelde à faire parti du cabinet. Le baron de Broquevilli 2 dans son rapport au Roi dit que cett s nouvelle manifestation de l'union de i partis sera approuvée par tous ceux qi 1 ont la saine compréhension des réalités e qui se préoccupent avec clairvoyance de intérêts de la patrie. 1 J- B. Le Tzar des Balkans - en Belgique > s ^ 5 Le tzar Ferdinand de Bulgarie a peu 5 des avions. Du moins nous l'assurait-on ce 3 jours derniers. Lorsqu'il apprit que de : aviateurs anglais et français étaient : i Salonique et se préparaient à survoler le Balkans, il invita les autorités militaire ; à protéger Sofia contre les incursion aériennes. Il aurait même demandé à soi impérial cousin Guillaume de lui envoye un zeppelin et fait bétonner la toiture d 5 son royal palais. Je reproduis le renseignement pou ; ce qu'il vaut, car il importe peu, n'est-i 5 pas vrai, que Ferdinand ait ou n'ait.pa peur des avions : c'est plutôt l'avenir gro de menaces qu'il doit craindre. Mais cette information me remémor de curieux souvenirs datant de cinq ans e " demi et se rapportant à une visite qu 1 fit alors le tzar de Bulgarie en Belgique C'est en effet à cett> époque qu'il reçu chez nous le baptême de l'air et c'est alor aussi qu'il vit pour la dernière fois soi cousin issu de germain, le roi Albert. * é j * * Mon intention n'est nullement d'étc e blir un parallèle entre les deux princes le roi des Belges est d'un caractère telle t ment au-dessus de celui des Bulgares qu ce serait presque iaire injure au premiej Mais il est permis de rappeler qu'ils son r tous deux les arrière-petits-fils du du

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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