La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

904 0
28 januari 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 28 Januari. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2z12n50k95/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

2me Année. -No. 61 „ Edition B Vendredi, 28 Janvier 1916 In Belgique nonvelle ABONNEMENTS V V Royaume Ur»l. 1 ®n. 30 sb 6 mois sh. 3 mois 7 sh. 6d. On s'abonne : 43, CKANCERY LANE, LONDRES W C. Tout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. . Le journal ne pouvant répondre des manuscrits communiques prie les auteurs d'en garder copie. Téléphone: Holborn 212. Journal Quotidien Indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Registerea ai the G.P. 0. is a Neivspaper. abonnements Continent 1 an 36 !r 0 mois 18 Ir 8 mois 9 fc. S" 8'abon?e : 43, CHANCERY LANE,5LONDRES, W.C. ce qui concerne l'Administration ou les Annonces doi t Le j, 're adrcssé à l'Administrateur. décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces. Téléphone : Holborn 212. La Catastrophe du Havre A la demande de beaucoup de nos amis et de nos abonnés qui ont bien voulu s'intéresser à notre souscription, liens reculons jusqu'au lundi 31 janvier 1916 la date de la clôture définitive de nos listes. Liste de souscription ouverte par la " Belgique Nouvelle en faveur des fainilles des victin\es Listes précédentes .. £929 11 Un comité de salut public Ca va cahin-caha, alors que ça pourrait aller tout à fait bien. Tout le monde a cette impression et beaucoup n'hésitent pas à en marquer d„e l'impatience. Naturellement, ceux qui ont des panacées à proposer sont légion. Ils sont autant qu'il y a, dans les pays alliés, d'hommes politiques qui ne sont pas au pouvoii. Certes, la critique des gouvernements est aisée -— tout au moins quand la censure sommeille — et l'ait de gouverner, par des temps comme ceux que nous vivons, est beaucoup plus difficile. Les Richelieu et les Bismarck ne sont pas plus nombreux que les Bonaparte. Nos ennemis le savent au moins aussi bien que nous-mêmes. Bien avant cette guerie, M. Marcel Sembat, aujourd'hui ministre des travaux publics du cabinet Briand et alors l'un des ■ leaders les plus ardents du socialisme révolutionnaire et internationaliste, avait donné pour titre à un de ses livres cette formule ironique : Faites un roi ou faites la paix. Faire la paix, dans l'esprit de M. Sembat, cela voulait dire : Diminuez le budget de la guerre, supprimez le plus possible l'armée et ses cadres et chargez l'Internationale d'arranger les démêlés pendants avec l'Allemagne. Il n'entrait certainement pas'dans l'idée du chef socialiste cfu'il fût possible de faire un roi. L'eût-on fait, d'ailleurs, qu'il'n'y aurait eu rien de changé. La France, pas plus que l'Angleterre, n'avait aucune raison de vouloir la guerre et ne la voulait pas. Aucun des deux pays, pas. plus le royaume que la république, ne l'avait sérieusement préparée et ils ont été absolument pris au dépourvu. C'est "une icle'e -assez généralement répandue qu'une république est nécessairement pacifique. Cependant, la république romaine, l'éphémère république anglaise et la première république française ont su mener .à bien des entreprises guerrières d'une certaine envergure. On dira que ces républiques étaient aux mains .de dictateurs, plus autoritaires et phis puissants que des rois et qui savaient mettre au pas les assemblées délibérantes. A distance, cela paraît vrai. Mais lorsqu'on relit l'histoire de César, celle de Cromwell, celle de Bonaparte, on se rend compte des après luttes que ces chefs, ces hommes d'action eurent à soutenir contre les hommes de parole. Ils n'eurent pas trop de tout leur génie et de toute leur habileté pour imposer leurs volontés. Dans des circonstances particulièrement graves, ils durent renoncer à tout scrupule et se faire impitoyables. Faites un roi.... C'est facile à dire. Et puis, les rois qu'on fait ne sont pas d'habitude de taille à diriger les peuples. Ils se contentent d'être des sortes de présidents inamovibles et héréditaires. Les rois qui comptent dans l'histoire militaire se sont presque tous faits eux-mêmes. Peut-il. vraiment y avoir des Français assez naïfs pour croire que leurs affaires iraient mieux si, à la place de M. Poincaré, il y avait un Louis-Philippe, un Charles X ou un Napoléon III ? Dans tous les cas, M. Sembat n'est pas de ceux-là — ni aucun des chefs de parti qui réclament plus d'énergie du gouvernement. M. Clemenceau, toujours en admiration devant le bloc révolutionnaire, commence à ne plus cacher que la constitution d'un Comité de Salut public, à l'image de celui qui fonctionna d'avril 1793 à octobre 1795, est absolument indispensable au salut de la république et de la France. Naturellement, les adver Au départ d'une expédition vengeresse QC • Le sous-marin du . aant Horton qui, au début de l'année, coula le croiseur ^-îa " au large d'Héligoland et un debuoyer à l'embouchure de Y'■ ' s. Depuis, il envoya le croiseur " Potr.mern " au fond de la Baltique et s'apprête à de nouveaux exploits. saires du Tigre ont aussitôt insinué qu'un tel comité, dans l'esprit de M. Clemenceau, ne pouvait fonctionner que sous le contrôle suprême de M. Clemenceau. Mais ce diable d'homme ne fait rien au hasard et sait fort bien que l'idée qu'il a lancée doit sourire à beaucoup. C'est une de ces idées qui sont, comme on dit, dans,l'air. Et peut-être qu'elle se trouvera réalisée plus tôt qu'on ne le croit, Mais alors il s'agira de trouver un Lazare Carnot. Il ne manquera pas de candidats. A l'apéritif, il y -a des organisateurs de la victoire à la douzaine dans tous les cafés de France et d'ailleurs. A quoi se fera reconnaître le vrai, le bon, l'unique? M. Clemenceau, probablement, ne sera pas embarrassé: l'unique, le seul, le bon, ce ne peut-être que lui ! Mais il y aura des .gens qui trouveront que le Tigre est à un âge où les trop grandes fatigues sont dangereuses et qui ne voudront à aucun prix qu'on les prive même d'un seul des innombrables articles que le candidat Lazare Carnot a encore élans son sac. Ils préféreront voir M. Clemenceau continuer à être le plus verveux et le plus redoutable des journalistes. Après tout, le mieux serait peut-être de laisser le père Joffre et ses collaborateurs mener à leur guise une affaire qui est de leur métier et qu'ils connaissent mieux que tous les politiciens réunis. Le Comité de salut public, que les généraux le constituent, et que les autres se contentent de ne plus leur mettre des bâtons dans les roues. Qu'on les débarrasse, pour quelques mois, des politiciens et de leurs discours, des administrations et de leurs paperasses ; qu'on leur fournisse des obu§, des canons, . des fusils, des hommes, sans chicaner, sans chercher la petite bête et ils se chargeront à merveille d organiser la victoire. Justin Vallon. Propos du Grincheux Une belle âme C'est celle de Ferdinand, tsar des Bulgares. L'autre jour, on rappelait à cette place la virtuosité qu'attesta dans l'art du parjure ce bas arriviste couronné. Dans le domaine de la platitude, il s'applique non moins allègrement à battre tous les records connus. On l'a vu à l'œuvre tout récemment lorsqu'il eut à saluer le Kaiser, il vient toutefois de se surpasser encore en flagornant l'antique François-Joseph de la façon la plus ébouriffante. Ayant été gratifié du titre de feld-maréchal autrichien, il a exprimé ses remerciements dans un télégramme dont les termes extravagants ont mis tout Vienne en gaîté. On n'a jamais, entre complices, pratique V "àplatventrisme " avec un si bel entrain. " Je suis accablé, dit le César de Sofia, pat cette preuve nouvelle et imméritée de votre faveur impériale.... ' Mon cœur est plein des fnêmes sentiments qui l'animaient il y a trente-cinq ans, quand Votre Majesté me promut à la lieutenance, en ce jour où il se sent lié par une fidélité filiale à l'auguste personne de Votre Majesté.... Il bat plus fort en cette heure où mon ancien " Très haut Seigneur de la guerre '' â'vmu mon honnête et cher Allié et a daigné conférer à mon insignifiante personne la plus haute dignité dans la fameuse armée autrichienne." On assure que François- Joseph a répondu avec une certaine froideur à ce grotesque télégramme, ce qui semblerait prouver que la cour de Vienne garde tout de même une relative conscience du ridicule. Aussi bien, Ferdinand s'entend à décourager ceux qui songeraient à l'égaler en lyrisme.... Quoi qu'il en soit, l'ambitieux fantoche bulgare a réussi à faire rire ses alliés à ses dépens. Sans doute ils ne sont pas dupes des effervescences de son vocabulaire, et savent par le passé du personnage qu'il vaut mieux ne pas se fier à ses excès d'attachement, et qu'en dépit de sa littérature flamboyante, il les■ trahira demain aussi aisément qu'il les adule aujourd'hui: Au demeurant, les Bulgares qui aiment vraiment leur pays ne doivent pas être très fiers de ce nouveau geste de l'effronté cabotin qui les représente. Et quant à nous, dont les destins sont aux mzins des défenseurs du Droit et de la Civilisation, ne devons-nous pas trouver un motif de confiante supplémentaire dans la contemplation du tragique quatuor en qui s'incarnent les puissances de proie : le Kaiser déprimé qui promène d'un front à l'autre sa maladie et son anxiété; le macrobite d'Autriche, chambré dans son palais où son rôle se réduit à signer des arrêts de mort; le Cobourg de Sofia, congestionné de vanité, traître et bouffon à la fois; et le Sultan de Stamboul, pâle comparse tenu dans l'ombre par Enver Pacha. Avec de tels chefs, la meilleure des causes ne serait-elle pas condamnée? Et leur cause est précisément la pire... Boisroger. La question des musées La question de la fermeture éventuelle des musées de Londres, en raison des économies nécessitées par l'état de guerre, question dont nous avons parlé mercredi, a été discutée mardi à la Chambre des Communes. M. Montagu a annoncé, en réponse à une série de demandes qui lui étaient adressées, qu'il est dans les intentions du gouvernement de fermer au public le British Muséum (à l'exception de la salle de lecture), le Musée d'histoire naturelle de South Kensington, le Musée scientifique de South Kensington (qui restera visible pour les étudiants seulement), le Musée géologique de Jermyn Street, le Musée de Bethnal Green, la Galerie nationale de portrails (déjà\fermée), la collection Wallace, la Tate Gallery .et le London Muséum. On apprendra avec plaisir qu'il n'est pas, jusqu'à nouvel ordre, question de fermer la bibliothèque du British Muséum, la National Gallery et le Musée Victoria and Albert. Le représentant du gou\ ernement déclare qu'en plus du surcroît de sécurité qui en résultera pour les collections, on espère réaliser une économie notable, par la fermeture de ces établissements et affecter le personnel qui y était attaché à d'autres occupations. On prévoit notamment une diminution appréciable des services de police. Le montant de l'économie attendue ne peut pas encore être exactement évalué, mais il n'est pas estimé à moins de 50.000 livres .par an. Les trait m mts du personnel ne seront pas medifiés, mais en compte transférer nombre de ses membres dans des départements où ils rendront des services plus directs,en raison des nécessités actuelles. Quant à la protection des col ections contre le danger des expéditions aériennes, elle est l'objet de préoccupations constantes. ) M. Whitehouse, dans un discours de protestation, a fait remarquer que s'il y a de sages économies à faire, il y en aussi... d'autres et qu'en général les services relatifs à l'éducation devraient être les derniers organismes de la vie nationale où l'on pût songer à réaliser des économies. Il a rappelé que le British Muséum est une institution où les écoliers de Londres parachèvent leur instruction- M. Montagu a exprimé le regret de contrarier les visiteurs des musées, mais on ne peut considérer que la fréquentation de ces galeries soit une nécessité primordiale dans l'éducation. Ce sont, à son avis, des lieux d'agrément dont le public doit pouvoir s'écarter en ces temps de détresse. Il y aurait divers commentaires à formuler autour de cette opinion personnelle, mais... ce n'est pas notre affaire -— et nos confrères anglais les formuleront sans doute pour nous. Il a été question aussi de la taxe d'un penny qui sera désormais perçue pour la visite, qui était jusqu'à présent gratuite, des jardins de Kew. Les enfants seront sans doute rdmis en payant un demi-penny. On pense que cette taxe produira un revenu annuel de 8.000 à 9.000 livres, au moins. Les intrigues allemandes pour la paix en Russie Le correspondant du Temps à Petrograd a signalé, à deux reprises, les essais plus ou moins directs de la diplomatie de Berlin d'amener le gouvernement impérial russe à unfe négociation de paix. Ces tentatives ont rencontré l'accueil le plus résolument négatif et le plus dédaigneux tant du souverain que de ses ministres. A côté de ces négociations de caractère diplomatique, on apprend que certains milieux de la plus haute société et du monde politique étaient travaillés par des émissaires officieux de la chancellerie. A la commission du budget de la Douma, le président Rodzianko a mis sur le tapis la question de ces menées dans les termes suivants : "Le ministre de l'intérieur a déclaré lui-même ici qu'il n'avait pas eu connaissance des bruits selon lesquels on agiterait dans les sphères dirigeantes la question de l'opportunité de pourparlers relatifs à une paix séparée. En relation avec cette déclaration, je considère de mon devoir de communiquer un fait important sur lequel le ministre de l'intérieur devrait bien nous donner des éclaircissements. J'ai reçu de l'étranger, il n'y a pas longtemps, une lettre signée de la princesse Vassilitchkova, où celle-ci me propose de contribuer à ouvrir des pourparlers en vue de la paix séparée. Profondément indigné de cette lettre, je l'ai transmise immédiatement à M. Sazonow, ministre des affaires étrangères. Quelque temps après, j'ai appris que la princesse était à Pétrograd, évidemment pour réaliser ses plans." Le ministre de l'intérieur Khovstof a répondu immédiatenient : " Il est en effet exact que la princesse Vassilitchkova est rentrée de l'étranger à Pétrograd, où elle est descendue à l'hôtel Astoria. Une surveillance fut établie pour éclaircir avec qui elle avait des relations. Quand ce point fut élucidé, la princesse Vassilitchkova fut envoyée et accompagnée, de la manière qui est due à son rang, dans l'une de ses propriétés du midi." Marie, princesse Vassilitchkova, qui a toujours vécu à Vienne, paraît être un de ces agents internationaux que la chancellerie allemande avait d'autant plus intérêt à charger de jeter des sondes qu'elle est Russe de naissance et pouvait rentrer librement à Pétrograd. Elle avait, paraît-il, rempli une mission discrète de ce genre en Suède, mais sans succès. Voilà le thème qu'elle développait, d'après les directions qui lui avaient été données à Berlin, dans ses conversations avec les hommes politiques avec lesquels elle essayait d'entrer en relations : " L'Allemagne ne veut pas affaiblir la Russie. Au contraire, elle a besoin d'une forte, d'une puissante Russie. L'Allemagne n'est pas du tout hostile à l'influence russe sur les peuples slaves. Certes, l'Autriche-Hongrie aurait voulu anéantir cette influence, mais la monarchie danubienne ne peut rien maintenant sans l'Allemagne. L'Angleterre n'est pas notre amie vraie et nous aurons encore à nous repenti- de cette amitié. Les Anglais disent ouvertement que s'ils prennent les Dardanelles, ils auront dans la mer de Marmara un second Gibraltar. En résumé, quand la guerre sera finie, l'Angleterre fera la paix avec l'Allemagne contre la Russie." Le président de la Douma, M. Rodzianko, qu'elle avait espéré circonvenir, donna l'éveil au gouvernement. La princesse Marie Vassilitchkova a été envoyée dans ses terres, c'est-à-dire soumise à un véritable internement sous surveillance. A quand ta. fin de la guerre ? Il y a dans la réalité une limite pour les emprunts qu'une nation peut contracter ou espère contracter. C'est cette limite inévitable, infranchissable de crédit qui fait cro.re à l'Eeonomista, de Madrid—une des plus anciennes et des plus sérieuses revues de l'espèce-—à la fin de la guerre en cette année 1916. La limite du crédit des nations en lutte restera un peu au delà ou un peu en deçà, mais nous estimons comme indubitable qu'elle sera touchée, cette année, dit ce journal. Et si la guerre n'est pas terminée avant, par des faits militaires, par des victoires, elle devra se terminer, parce que l'un des belligérants les plus puissants,—peut-être plusieurs—manquera de crédit, manquera des millions nécessaires pour soutenir ses armées, pour les approvisionner de munitions, de vivres, de moyens de lutte efficaces C'est beaucoup, une année de guerre de ! | ' Jj-L u5 î Depuis qu'elle a commencé, il y a 17 mois, les armées ont augmenté en nombre dans la proportion de 1 à 4, mais la consommation de projectiles a augmenté dans une proportion beaucoup plus grande, attendu qu'il s'agit exclusivement d'une lutte d'artillerie permanente et que l'extension de la lutte à des fronts lointains a rendu les exigences des moyens de transport coûteux...tout cela en progression, non plus arithmétique, mais géométrique. Et, en regard de cette augmentation croissante de dépenses, ou de nécessités de crédit, les disponibilités en argent de ceux qui pouvaient prêter ont diminué : d'abord parce qu'ils ont donné les réserves qu'ils avaient, soit thésaurisées, soit en cours de production dans leufs affaires ; en second lieu, parce que la guerre tarit beaucoup de sources de production, et arrête la formation d'économies nouvelles. Le crédit est en train de se contracter d'une manière visible, il se contractera encore davantage, il manquera sûrement, cette annéevà l'un des belligérants, et celui-ci devra cesser la lutte et, à peine l'un s'en sera-t-il retiré que le déséquilibre militaire se produira et que la paix sera forcée, obligatoire. Quel sera le premier à manquer de crédit ? Nous pourrions l'indiquer sans crainte de nous tromper. Nous ne le faisons pas, parce que en écrivant un nom, on nous taxerait de partialité pour les Alliés, ou pour les Allemands. Nous nous bornons à raisonner et à predre date pour cette affirmation, que la guerre finira, cette année par suite des limitations naturelles, fatales, du crédit et...rien de plus. * * * L'année écoulée a offert des leçons importantes en ce qui concerne les relations bancaires, purement financières : la monnaie, les changes. Des nations qui avaient auparavant la suprématie, le " contrôle " du commerce universel de l'argent, voient arrêtée, discutée leur autorité financière, et de plus, en usant de leur crédit, illimité auparavant, elles ont subi des marchandages de quantité, et ont dû constituer des nantissements et se préoccuper de réunir, pour cela, des masses de valeurs négociables à l'étranger, ce qui prouve que leur seule signature ne suffit plus. On est arrivé à dire, bien que cela ne nous paraisse qu'une phrase de plus, sans grand fondement, que la liquidation de cette guerre se fera en dollars. Oui, c'est cela qu'on a vu surgir, en l'année 1915, avec une puissance écrasante : la puissance yankee, imposant sa loi à l'Europe. On a vu que, quoique le patriotisme des belligérants ait apporté l'or en abondance dans les banques nationales d'émission, la monnaie fiduciaire est tombée, et que sa valeur libératoire hors du pays continue à faiblir. On a vu encore que les variations de la monnaie fiduciaire par rapport à l'or sont parallèles aux grands courants commerciaux, maintenant troqués et tronqués.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes