La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 28 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 07 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m61bk18c3j/
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Dimattohe 3S juia 1914. —• Edition C cinq centimes le numero pour itqute l'a! belgique «Cî'e année. — Rî° ITî» LA CHRONIQUE bureaux l et 1, Gilerie du Roi (Passage Saint-Hubert) ■RUXILLM GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 7(9§1l Rédaction. N* 1409 k ABONNEMENTS : Rrt.tckllks • 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. # La Province . i5 francs par an ; - 7 fr 50 pour six mois; - 3 fr. 75 pour trois mois. n. r./>eh,i,. nn fr r>nr an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : 'ictor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CIlEr: Jean d'ARDENNE FONCES ; 4e page : 30 cent. la petite ligne. — Reclames (après les spectacles), l Ir, la ligne. — Faits-diTers (corps), 3 le. la ligne et faits-divers (lin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion, publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î9S La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7. Galerie du Roi. EN PLEINE THEOCRATIE iEn même temps que l'article 117 de la Cons | tit-ulion garantit les traitements et .pension: des ministres des cultes, l'article 10 s-tipuli que l'« Etat n'a le droit d'intervenir, ni da.n: la nomination, ni dans l'installation de; ministres d'an culte .quelconque, ni de défen dre à ceux-ci de correspondre avec leurs su périeurs, etc. ». Bref, d'une part liberté absolue pour le: cultes de s'organiser comme il leur plal [ sans que les pouvoirs publics .puissent s'im iniscer à un titre quelconque dans là dési gnatiion, l'avancement et les actes profession nels de leurs ministres; d'autre part, droi pour .les cultes à leur entretien par oe mêmi lEtiat à qui toute mtervemtiO'n quetlconqu< dans leur fonctionnement est expressémen interdite. ILe Congrès national s'inspirait ainsi à h (ois d'une large esprit de tolérance et de pai; religieuses, et de cette noble passion de li liberté dont témoignèrent tous ses actes. C'était l'époque, où l'abbé de Lamennais alors un ,des espoirs .de l'Eglise, écrivait : «Li liberté est toute-puissante... Nul ne doi compte de sa foi au pouvoir humain, et h maxime contraire, directement opposée ai catholicisme dont elle mit» la base, n'a m mais produit, toutes les fois qu'on l'a vu< apparaître, que de sanglantes divisions, de: calamités et des crimes sans nombre; éll< a. évoqué des enfers le duc d'Albe et. Henr ,VII1. » Les treize aibbés qui faisaient partie di Ctmgrès n'étaient pas les moins aident» i vouloir la liberté en tout et pour tous. Un de: députés, Camille Desmet, s'en inquiéta : « J< ne conçois pas, dit-il, cet amour immodért de la liberté, à l'ombre duquel marche ut parti, habile, il est vrai, mais oppresseur d< tout temps et partout où il a dominé, oppres seur partout où il domine encore. Pour mo je ne .consentirai jamais à tendre les main* aux chaînes qui nous sont offertes au non île la liberté. » Quelle admirable prescience de l'avenir! * * * N'est-ce pas au nom de la liberté que U loi scolaire de 1884 a détruit des milliers d'é coles communales, que la loi scolaire d< 1895' a imposé l'enseignement de la réligior aux écoles communales restées debout, qu< jl loi scolaire de 1914 vient d'é mettre à .. rliaiige du Trésor public les écoles' du clergi et des congrégations? (Les constituants de 1S30 pouwaient-ils son wr qu'un jour viendrait où l'on demanderai au budget non seulement les sommes néoes saiires pour faire face aux traitements c ipensions des ministres des cultes,mais auss aux traitements et pensions des maîtres c ries maltresses, abbés, religieux, religieuse; et talques, des écoles eongréganistes, gref fant ainsi un nouveau budget des cultes sui le premier? • lEt qu'on verrait à Bruxelles, par un beai dimanche de juin, le cardinal de Matines primat de Belgique, à propos d'un jubilé d-i Société politique, se mêler à un cortcge dan: 3a me, semer des bénédictions pendant h parcours et, suivi du ministre de ta. justice d'un vice-président de la Chambré, de plu sieurs députés, d'autres notabilités, y com oris le dievafier Paipeians, faire un grant discours-iprograimme devant une assemblé! nombreuse, exalter la beauté du en : « Viv la .calotte! » et dévelo^er cette thèse que l< devoir des laïques, c'est d'accepter le prin cipe d'autorité et la direction paternelle di Ces jours pourtant sont venus. # * ♦ Pas' tout de suite. Si a l'aurore de la Belgique indépendante, ceux oui la constituèrent crurent devoir as surer aux cultes une entière liberté tout er garantissant la situation matérielle de leur, ministres, il est permis de croire que ce fu Élans la ,pensée que ceux-ci, tout en jouissan pleinement de tous leurs droits de citoyens resteraient, en tant que iprûtres, dan» Jeili rôle religieux. , iCe n'est pas .pour en faire des centres d a citation politique que des palais somptueusement meublés et entretenus étaient offerts aux évêques et que l'on mettait de conforta Mes cures à la disposition des desservants discutes les paroisses dupays.Con'est pas poui y faire de ta politique flue l'on maintenait, bâtissait, restaurait, ouvrait les églises.Ce n es pas .pour entretenir des politiciens et u\ agents électoraux que l'on créait de grasses •vébendes et qu'au moindre curé ou vicaire orr assurait un traitement, modeste sans douïe, .mais qu'un casuel savamment cr tlonrsé amplifie singulièrement ,De -part et d'autre on était sans doute oe bonne foi. .. Quand les ministres .des cultes mamfes talent quelque velléité d'intervenir comme ttels dans les choses d'ordre profane, c étui ,-îes excès de zèle -dont ils se défendaien que leurs amis au gouvernement et dam SfiB corps délibérants désavouaient aussitôt oû'fle colère, quelle- noble indignation, q.u.e froissement de dignité se produisit cher, les ministvas de l'époque, leurs tenants «t-leurs aboutissante qu«nd Jules Bail leur lan^e l'apostrophe fameuse : « Vous êtes les poli chinâtes du clergé! .ri Où sont les fievs émois d'antan 1 * * * Dans la plupart des communes du pays, si c'est *» bourgmestre qui règne, c'est, le curé qui gouverne. ,I,P3 vicaires sont partout des hommes de combat. C'est eux qui, lorsque se mobilisent les saintes milices, marchent à côté du drapeau, la soUtane retroussée et le geste provocateur. EW temps de paix — de paix! -c'est eux qui veillent à ce que les syndicats (professionnels, les coopératives, les mutualités réservent leuns avantages à leurs seu les ouail/les. C'est eux qui interdisent aux! enfants l'entrée dans l'école communale. Quant aux chaires de vérité, c'est à des buts politiques qu'on les fait servir; ce sont des paroles de discorde qu'y font entendre 1 le» orateurs sacrés. ■Alors qu'il est interdit à tous les fonctionnaires de l'Etat de se jeter dans la mêlée des partis, les membres du clergé s'y lancent avec frénésie. Leur chef ne leur donne-l-il pas l'exemple? Et tes laïcs du gouvernement, au lieu de les rappeler au calme, do leur recommander un peu de mesure, tes encouragent sous main, vont jusqu'à les louer publiquement.. Quand, dimanche, au Cercle Saànt-Josse, [ le cardinal eut rappelé avec quelle ivresse, alors qu'il professait à l'Université de Lou-vtain, il voyait les étudiants lever leurs casquettes aux cris de : « Vive la calotte! » et [ qu'il eut dit à l'assemblée que 1e devoir des , laïques était d'obéir au clergé, le membre du gouvernement, ministre des cultes, pré-t sent à la petite fête, commença par remercier l'Bminence pour son infatigable aposto-! iat. Et les députés applaudiront et la foule et ( très .probablement de chevallier Papeians. Nous sommes en pleine théocratie. A. FEBVRE. x ■ MUS FAITS. PROPOS MENUS i L'INGUERISSABLE MEFIANCE Lord Brassey a 77 ans. Cet Anglais fut quelque chose d'important dans la marine l de son pays. Allant en Allemagne, à Kiel, il regarda des bateaux; on Va coffré comme es-i pion. Ainsi Clément Bayard, Français no-l iowc en aviation, ayant regardé des ballons • allemands, fut arrêté cl coltoqué. Les spécia- ■ lités de ces gentlemen expliquent pourtant où ils portaient leurs regards; fimagine i qu'un charcutier belge voyageant en AUe- • magne sentirait son attention assez nainrel- ■ lement pontée vers les magasins de délica-i tesse. C'est spontané, naturel, irrésistible; > journaliste,, je projette sur les journaux un i regard fatalement iprolessionnel dans le pays où je suis. Loué soit le Seigneur, qui ne. m'a fait expert ni en casques, ni en bateaux, ni en fusils, ni en loris, ni en aciers, ni en <torpilles, . ni en uni[omies, ni en canons, ni en béton, ni en chaussures d'équipements, ni en ballons, ni m avions..., je ne pourrais plus , [ranchir la [routière allemande. Mais, quoi, U me semble que tout ressortit , à l'mmée, la charcuterie,t aussi bien que la carrosserie; c'est une question de plus ou de moins. D'où il résulte que le plus pacifique des hommes n'est assuré d'être, en Alle-mcbgne, à l'abri des sbires que s'il a ses yeux dans sa poche. Cependant, par d'innombrables prospectus l'AUemayne nous convie à admirer ses splendeurs. Faudra-t-il, pour répondre à son invite,attendre que nous soyons aveugles? Pauvre grand pays, riche maintenant, et qui voudrait avoir l'accueil fastueux et confiant des grands, des puissants, des triomphants, et qui, malgré lui, a toujours la mé-, fiance et le soupçon des petits et des vaincus. BOB. Au jour le jour U POLITIQUE > .Kous le faisions remarquer avant-hier, ici (même ; le-s cléricaux ont -remporté une tetlle victoire (■&. en croire leurs .meilleurs journaux), qu'ils n-e sont «équipés que du prochain cabinet libéral ou d'affaires, que de la revision et des alliances libérales. C'est au point que nous en sommes A être beaucoup moins pressés qu'eux et a nous attarder au cabinet actuel, dont il nous semble que te pays doit encore tout craindre. Bu reste, des cléricaux n'affectent sans doute de tant s'occuper du ministère futur que pour faire oub'lisr combien ils -s'occupent du ministère actuel. Car ils s'en occupent et !}e,aupoup! Chacun v voudrait 4-es changements. -Le P#rio/ç, affolé par sa .vieil* haine contre M. Rcnkin, voit, dans te départ 4e Ie «f* ro" nouvellement possible des forcée gswerpe-mentales. Quant au XX" Siècle, il tempùt son rtfie d'organe gouvernemental en critiquant le (*«» possible les bureaux et parfois leurs ministres tÇ,®W® pour, déjà, s'exercer à 11» rôle d'apposition. (Quant â -îa reyisio.ij, il suffit p pappeler 1 o-pinion, à ce sujet, des «d.émocra-tes-b}Tiv;i:en~.. dont presque tous les chefs se sont prononcés contre le statu quo, pour savoir que les cléricaux n'y (échapperont que par une vio-lonc'5 'dangereuse. N'oublions pas que la droite ne pfiift rjm sans ses .démocrates et ' que ceux-ci ne S'i.nqu«-l.epo!if guère des (.suffragettes " que le Pie» Public {rçipftsp si naïvement il la revision. PETITE CHRONIQUE lîejiards en arrière 28 juin — ^r^e^ent do . la reine Victoria. _ Mystère. Au risque de lui déplaire, nous devons rappeler à nos lecteurs l'importance de la m jS^esse », d'Anvers, où nous découpons l'extraordinaire ayticulet cjue voici : t GARE LA-DESSOUS !» — « Nous recevons ce petit billet, signé d'un de nos amis bien au cuvant : « Bon ,apticî]e, dans la « Presse» du 24 juin, sur le ministère Affaires. Si Philippe le lit, qu'il ferme l'œil droit. Do Bruxelles, j'apprends quo îfV question est dans J air, il y 8-ià quelques Macédoniens .qui poussent, poussent,,. » » Allons, espérons que ce n'est là qu'un inoffensif passe-temps de vacances et qu'il ne so I trouvera personne dans nos rangs pour faire inconsidérément le jeu de l'adversaire et lui | rendre bénévolement les clefs de la place avant qu'il n'ait su la conquérir. » Que peut bien signifier ce secret plein d'horreur?... Sans vouloir pénétrer au fond ténébreux de ces intrigues cléricales, constatons que les gens du pouvoir en sont à ne parler que de leur succession... C'est une singulière façon de célébrer « leur succès » aux dernières j élections et leur confiance dans l'opinion pu-; blique. A quoi bon mentir, lorsque chaque mouvement, chaque effort, doivent venir démerftir l'inutile feinte ? <5=^=9 Le problème de l'herbe. Môme cette .subite cTialeur et, parfois, 3'Js-ooir des vacances ne sauraient ternir (le zèle de M. iLebureau, toujours imprévu et renversant dans ses initiatives... Comment trouvez-vous ceci .que no,us communique un de nos fidèles lecteurs : « On fauche en ce moment l'herbe .qui. croît sur .la partie gazonnée de l'avenue de Tervù'e-ren. Un, .paysan ramassait cette herbe et la •mettait dans un sac, sans d,oute, -pour la nourriture d'une bête quelconque. Le faucheur, ■avisant le paysan, lui fit défense de prendre lïheUbe en question. Je m'approchai de 'lui et lui demandai poulie compte de qui il fauchait ? — C'est pour le compte du gouvernement, me rôpondât-il. — Et que fait-on de cette herbe ? Le gouvernement la vend ? — Non ! .répondit le faucheur ; on en fait des tas et on la brûle ! 1 L'autre jour, a jouta-t-M, j'ai - subi une retenue de G francs, pour avoir laissé ramasser un peu d'herbe... Je crois, ajoute notre correspondant, qu'après celle-là on peut tirer l'échelle. Nous aussi ! 1 L'homme célèbre. L'homme actuellement célèbre à Paris... Em-pressons-n.oiis d'enregistrer son. nom, car demain i)l risquerait fort d'être remplacé par un autre. Ce .n'est pas M. Pointaré,— dont on ne parle plus guère depuis qu'il est président de- la Ré-puMi/que.Ce n'est ni uM.Caillaux, ni M. Briand, ni ,M. iBarthou, ni M. Clemenceau, ni M. Vivian i : ils disparaissent, noyés dans La politique.•Ce n'est pas même 3e ministre des poètes jou le directeur des travaux du Métro; M. Bienvenue à l'ironique patronyme. C'est le rajah de Pudukota ! Pourquoi ? Parce qu'il est" rajah, d'abord. Parce qu'il vient de gagner la Grande course de haies, ensuite. Enfin, parce qu'il l'a gagnée avec un cheval acheté deux jours auparavant. Voici une semaine qu'il est à Paris. Dimanche dernier, il voit courir Ulium. M rachète pour quatre-vingt mille francs. Et, mercredi, sous ses nouvelles couleurs, Liilium gagne « au pas », lui rapportant soixante-dix-huit mille francs ! Le raja'h, ayant été rechercher lui-môme sur la piste son cheval vainqueur' et l'ayant ramené aux balances, connut incontinent les ovations du tout-Auteuil, l'envie du tout-Paris, la gloire, l'apothéose. Tout de même, c'est bien la peine d'avoir une fortune colossale, de l'argent à dépenser par poignées, — pour rega.gner quatre miil'le malheureux petits louis quarante-îiuït heures après les avoir dépensés. C'est à dégoûter d'être rajah ! tf . t Venges ! Un compte rendu forcément rédigé à la hâte ne permet pas toujours de détailler les programmes des nouveaux spectacles. Pour celui .que donne en ce moment le Parais d'Eté, il y a un danseur-chanteur fantaisiste .qui vaut qu'on pai'le ispéelallement de lui. Ce n'est pas un numéro de music-hall, c'est une revanche ! 'Une revanche de toutes les chanteuses mondaines, ido toutes 'les ballerines quinquagénaires, 4e toutes les patti en toc. et les Dun-can on simili dont nous .avons été abreuvés, gorgés, inondés depuis quelques années. Rien ne dépasse une belle danse, un beau chant : mais connaissez-vous quelque chose de plus exaspérant que la caricature de ce-la, et ,1e snobisme qui fait se pâmer d'aise le public devant ce spectacle ? Le fantaisiste anglais dont nous parlons fait aussi cette caricature : mais il la fait volontairement, avec une ironie, une observation, un humour délicieux. C'est la fausse légèreté et le sourire crispé de :1a danseuse, dont le tutu même ne parvient plus à {jonnpr rilHusiofl d'un envol ; c'est le trille perçant, la respiration stridente, le masque convulsé, le « paradis » impérieux de l'p, cantatrice de salon, sûre de sa toiilette et de son effet; seront les geôteg abracadabrants de 1' « artiste » qui se dit « Classique » et tnirne en attitudes prétendûmelit néo-grecques un nocturne de Ûhopin ou une rhapsodie de Liszt 1 «Ce fantaisiste anglais nous donne une leçon de g'Qut — que nc renierait pas Sem ou Abel i-ai'yre, Le « Miracle des Hommes ». «Le «« .Miracle des Hommes », ce beau livre où .notre collaborateur Gérard Harry a étudié avec tant de hauteur de vues les multiples problèmes philosophiques, soulevés par l'ex-traôiidf'naii^ 'tl'e^iiriég d'J-ïelen |veli'^r, 'vipîVt de reeevoif une 'très flatteuse distinction ; l'Académie française lui ,a décerné (le prix Furtado. Cette haute récompense consacre Je succès du « Miracle des «Hommes », qui, traduit en plusieurs langues déjà, a rencontré en Angîle terre et aux Etats-Unis notamment 3a plus grande faveur, s^.qus iélk-ijous «de fout' eccur noire distinguw collaborateur et souhaitons qu'il trouve dans !p témoignage de l'Académie 'la récompensp d'un labeur acharné et fé-cond. L'ours noir. C'est une histoire féroce et tendre, comme celles dont la sa«yeur réunit dans une commune délectation Shakespeare et notre exçph lent ami .Horace Vfm pft'el. Au -Central Parle de «New-York habitait un pauvre mari qui avait double raison d'avoir un caractère farouche, puisqu'il était ours, et our$ noir:;T fin aurait des idées sombres à moins! Pourtant, il avait une femme, 3a-quelilc, nu d«lre dos gardien^, ne lui donnait aucun sujet de jalousie. D'où put alors lui ve nir d'accès de rage dans lequel il étrangla sa compagne? On se perd en conjectures. Toujours est-il que la pauvre ourse fut traitée comme une simple Desdemone. Aussitôt après le crime, son .Othello se calma tout soudain et tomba dans le plus morne désespoir, refusant toute nourriture. Puis un matin, comme n'en pouvant «plus, il monta au plus haut des rochers de ,sa fosse et, se laissant tomber, se tua du- coup. La science constatait un suicide d'animal de plus; et les psychologues se répétaient/que si le pardon vaut toujours mieux si l'on aime, il s'impose plus encore si l'on n'aime pas. Nouvelle à la main — Est-c<? que .les «passagers ne vous fatiguent pas trop avec leurs questions? Le capitaine du navire. — Si; qu'est-co que «vous voulez, encore savoir? TERRIBLE CHIITE D'UN OFFICIER AVÎÂTEliH BELGE Le lieutenant Liedel fait une chute de 100 mèttes et ses blessures font craindre pour ses jours Une dépêche d'Arlon a apporté samedi soir une nouvelle qui va profondément émouvoir notre armée et, plus particulièrement, notre.-vaillant corps militaire d'aviation. Le lieutenant Félix Liedel a fait, oe matin même, vers 6 heures 30, une chute, alors qu'il venait de dépasser Martel-ange. Il est mortellle-ment blessé; les médecins ont constaté une fracture à la base du crâne et une triple fracture de la cuisse droite-. Les témoins de l'accident racontent que l'aéroplane voilait à 100 mètres de hauteur quand il capota et tomba verticalement sur 'le sol, où il s'écrasa. Le lieutenant Demanet, qui suivait en automobile les évolutions de son collègue, s'empressa vers l'endroit où l'appareil s'était brisé. U dégagea le blessé qui, déjà, était dans le co-ma et le fit transporter à l'hôpital d'Arlon. On craint une issue fatale à chaque moment.C'est la deuxième chute que fait .le jeune lieutenant Liedel — il n'a que 26 ans — en moins d'un mois. La première, dans la plaine d'Etterbeek, n'eut pas de conséquences sérieuses. Il n'en est malheureusement pas ainsi cette fois. La Course mtemationale du mois d'août LA COMMISSION ORGANISATRICE PREND DES DECISIONS IMPORTANTES POUR EMPECHER LES MAUVAIS TRAITE-MENTS DES CHEVAUX La commission organisatrice de l'épreuve de fond internationale, qui aura lieu entre le 20 et le 25 août prochain, s'est réunie mardi sous la présidence du major Joostens et du baron de Dieudonné, présidents. Les délégués du ministre de la guerre y assistaient.D'importantes décisions ont été prises à la suite de la réunion. Les organisateurs, voulant Oter à l'épreuve «le caractère d'une course de vitesse, au cours de laquelle certains accidents pourraient se produire, ont estimé qu'il convenait de donner une grande importance au résultat de l'examen des montures à l'arrivée, dans rétablissement du classement final : 100 points sur 500 seront attribués à l'état de? chevaux, qui sera apprécié par une commission d'officiers et de vétérinaires. * ** Certains prix seront exclusivement réservés aux concurrents qui auront le mieux ménagé leurs montures durant les étapes. Les contrôles n'auront pas seulement pour bqt de vérifier le fait du passage, mais surtout de constater l'état des montures. Un arrêt de dix minutes y sera imposé et on l'utilisera pour examiner les chevaux qui seront, autant que possible, mis à l'écurie. Tout cheval donnant des signes de f^fag-ue sera arrêté par une décision sans appel et retenu jusqu'à oe que son état lui permette de continuer sans danger. Au besoin, il sera définitivement disqualifié. L'usage de la cravache sera interdit et Jes éperons ne pourront avoû' que des molettes dépourvues (Je pointes, *** La commission s'est également occupée des mesures à prévoir pour jaionner l'itinéraire, pour l'éclairer dans les parties à parcourir de nuit. Elle a décidé de solliciter à cet égard le concours d'hommes de bonne Yolftnt^ à. prendre ùai;s }ep gftpniôQng voisines de l'itinéraire parcouru. Elle demandera également le concours de soldats de cavalerie pour aider les concurrents étrangers aux étapes. Les concurrents monteront des chevaux leur5 appartenant et no^ de.?, chevaux çle l'État, I fa çjue^tion '(les çônirô.les a été discutée} il] n'y en auya que queiqu.e$-Wfc pour les jets de firuxene? fr gpa et do Spa à CJ?kv' j doivent 80 faire à allure réglé*» ~ y' 1 Par contre, on le® VU„i*. rirmrnÀh» - ' multipliera jusqu'à les ... v •*,c!r a 6 kilomètre? l'un de l'autre sur I Tîtraire CinQy-\amur-Louvain-Malines-Ter- O^or. %Qourtrai-ôstendev * * * Des contrôles volants très actifs seront également prévus : ils fonctionneront en automobile : ces commissions volantes auront également le pouvoir d'arrêter les concurrents dont les montures. seraient visiblement surmenées. Autant que possible, il y aura, à chaque contrôle, un officier supérieur, un adjoint, un ou plusieurs vétérinaires, un maréchal-ferrant. Un service de postes de secours pour hommes et chevaux sera organisé. II ne paraît pas douteux, devant toutes ces dispositions, que l'épreuve projetée se passe dans d'aussi bonnes conditions que les épreuves analogues qui ont été courues en France en ces derniers temps et au cours desquelles aucun accident ou incident fâcheux ne s'est produit. HORS FRONTIERES Samedi 27 juin. L'Autriche renonce; et avec raison, à l'ab-surdle projet qu'était la conslitution d'un corps d<e volontaires destinés à remplacer à Durazzo les Malissores en débandade et les Mirdiles évanouis. Sans qu'elle ait eu à pousser les hauts cris, l'Italie, en deux ou trois mots calmeÀ et sensés, eût lût {ait de dissiper ces desseins dont le chimérique n'a-yaH d'égal que le danqnreux. Mais le prince de Wied, qui se sent perdu, essaie de se concilier l'appui armé de toute l'Europe. Espérons que les puissances ne donneront pas dam le panneau. Si les Albanais ne veulent pas de Guillaume, que Guillaume s'en aille. Mais l'Europe aurait vainement tort de prendre à sa charge une servitude imposée par les deux larrons ennemis de l'Adriatique. *** Nous ne nous arrêtons pas sur le pi-ojel fantastique d'union entre la Serbie et le Monténégro. Ce genre d'union n'est possible que lormé sous l'Iiégémonie d'une puissance absolument prépondérante : v. g. l'empire d'Allemagne en 1871. Mais les motifs de conflit et les désirs de primauté se manifesteraient hop vile pour que l'on n'aboutisse rapidement à une crise sanglante. Que le vieux renard de la Tchernagora ait eu l'idée de former la grande Serbie el d'évincer, sur le trône à venir, les Karageor-geviteh pour le plus grand profit des Petro-viteh Niégocli, rien de plus possible, voire de plus probable. Mais que les Karageorge- Vttch.se, laissent faire... *** Voici le temps de la multiplication des cuirassés. Chacun revise, en l'augmentant, son programme naval. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes métallurgistes. * * * O bienheureuse et pangerummante Posl! loi qui voyais en rêve la France ruinée el affirmais l'impossibilité de cette impure ennemie à suivre la marche des grandes puissances économiques, Lu enregistres le plus beau démenti par les faits que la vie puisse donner à un organe quotidien, fût-il conservateur allemand. A qui se rappelle les difficultés qu'eurent l'Allemagne et la Prusse à couvrir leurs derniers emprunts, tu ne manqueras pas d'opposer la souscription quinze fois couverte (le L'emprunt français 3 112 avec taxe, rapportant 3.G0 p. c. Et ta subtilité d'esprit arrivera à en tirer de puissants arguments sur la légèreté ot la faiblesse économique de la France. C'est du moins la grâce que la Ghronique le souhaite. La crise albanaise Des pourparlers sont engagés entre les insurgés et l'amiral anglais 'De iD.urazzo, le 27, midi. — Un marchand de ; Durazzo, Ismaïl Effenidi, a été envoyé hier à Chia.k pour informer les rebelles qu'un délégué du prince et un représentant de l'amiral anglais arriveraient aujourd'hui à Chiak. Ismaïl Effenidi est revenu vers minuit et a transmis Ta réiponse des rebei/les, qui acceptent ce procédé. En conséquence le colonel Philipps est parti dans la matinée avec un drogman et s'est rendu à Chiak dans le camp des rebelles où des pourparlers seraient engagés. La nuit dernière et la matinée ont- été tranquilles.L4Autricho arrête les enrôlements des volontaires... «De Vienne, le 27. — Aujourd'hui, à 2 heures de 1 après-midi, la .police a interdit les enrôlements de volontaires pour l'Albanie par le comité constitué par le sculpteur Gurschner. ... Au reste, le prince demande l'aide des troupes internationales De Londres, le 27. — Le prince de Wied a fait savoir aux grandes puissances que l«e séjour lui devi°nchèft impossible, si on ne met Pas « «?•& disposition des troupes internatior«\l« les pour rétablir l'ordre. Mais les $mndes puissances ne sont par parvenues à s'entendre sur ce point, et dçs lU>i« le départ s'impo sera d'ici quelques heures. 1 ont dépend donc de l'attitude que prendront «les rebelles, maintenant que l'armistice est à sa fin. Même dans -le cas de l'abdication du prince, le gouvernement albanais resterait à son poste et l'indépendance du pays ne court aucun danger. Ce sera .la commis;,'],fin ^ contrôle qui prendra le pouvoir -p^-cutif, et on dit que ses pou-vou's ^evvMH assez étendus pour qu'il lui soit possible de travailler à la pacification, du pays et de le pourvoir d'une administration en règle. l'Italie, d'aiUeu>-s?i y «ètart nettement hosi;'e paris, le ^ - Les notées diplomatiques qui nous aiTivent 'le Home disent que es pourparlers engagés par l'Autriche avec puissances au sujet d'un projet constitution pour l'Albanie ne semblent pas devoir aboutir. Ce projet contiendrait les clauses suivantes. D'abord on recruterait immédiatement un -corps albanais de trois mille hommes, qui seraient formés sous le contrôle du commandant supérieur anglais de la flotte internationale. .Dans l'entourage du gouvernement romain, on se montre très sceptique au sujet de cette clause, puisque les rebcJlles rejettent « a priori » tout service militaire pour (l'élément musulman. De plus, il règne dans les milieux albanais urié anarchie ta!le qu'il ne .faut pas songer au recrutement d'une pareille troupe-de volontaires. Au .ministère des affaires étrangères, on fait pressentir que ces pourparlers pourraient bien conduire à l'ouverture d'autres négociations, mais que, «pour le moment, cet article rencontrerait tant à Rome que chez les puissances de la Triple-Entente une opposition formelle. D'ailleurs, on se montre très mécontent de l'importance des enrôlements autrichiens dans le corps de volontaires, et l'on fait remarquer que l'arrivée à Durazzo de trois à quatre mille volontaires autrichiens serait de nature à mettre en dan ger .l'équilibre des forces internationales à Durazzo. A Bérat, la situation est désespérée De Valona, le 26. —■ D'après les dernières nouvelles de Bérat, la situation serait trè9 grave. Le gouverneur télégraphie que la commission de la ville s'est rendue, en vue de parlementer avec les insurgés, près du pont d'Has-sambry où elle a reçu sommation de rendre pacifiquement la ville. Boktasci-Zagrani, qui occupe Fieri avec. 200 hommes, a reçu une sommation semblable. Le destroyer autrichien « Tyrol » est arrivé. Dans les Balkans Un projei intéressant, mais hasardeux ; serait-ce un canard? iDe Budapest, (le 27. — ,Le journal serbe . Siîbohran. », -paraissent à Agram, apprend fle Belgrade que l'union de la Serbie et du Monténégro' e.st chose décidée. (Les deux Etats auront une armée, une diplomatie, des finances et des douanes communes et même des ministres communs qui résideront à Belgrade et seront nommés, d'un commun accord, par les deux Rois.- 'L'union est tout à fait prête, et l'on attend seulement le moment opportun, qui ne penS plus tarder, du reste, poui- !.a pro»lamer. BULLETiH TÉLÉGRAPHIQUE jfP ALLEMAGNE L'Allemagne élabore un nouveau programme naval De Berlin, le 27. — Le « Zentrum », organe du parti catholique, annonce qu'il est infiniment probable qu'à la rentrée, une nouvelle loi sur les constructions navales sera présentée au Reichstag. I_& ministre de la marine en a achevé les détails, et le projet est soumis à l'Empereur. Tremblements de terre en Saxe De Berlin, le 27. — Des secousses de tremblement de terre ont été ressenties ce matin a Leipzig, à Dresde, à Halle, et dans d'autres localités de la Saxe. A Leipzig, la secousse a duré plusieurs secondes. Les habitants, terrifiés, ont abandonné leurs maisons et se sont sauvés dans les rues. J-"a «panique n'a pas été moins vive à Ha/l«l«ev où de nombreuses maisons ont été endommet-gées. Il n'y a eu, cependant, aucun accident de personnes. « Méfions-nous du chauvinisme », dit la « Gazette de l'Allemagne du Nord a De Berlin, le a?. — La « Gazette de l'Ajlema-gne du Nord » écrit au sujet de la semaine do Kiel : « On sait que les marins allemands et anglais, s'entendent fort bien dans le monde entier et la preuve en a été de nouveau faite ù Kiel. Cette semaine de Kiel est particulière' ment importante en raison de l'inauguration, des nouveaux agrandissements du canai. Le jour à partir duquel nos grands cuirassés ont passé par le canal de l'Empereur Guillaume marque une étape importante dans le développement'de notre marine. Au cours des régates sui^ l'Elbe, l'Empereur a repris une parole populaire de Bismarck pour en faire la formule qui s'applique à la vie allemande et au commerce allemand. Ce; discours'' de,' l'Empereur ne saurait prêter à aucun commentaire hostile et il convient de le signaler parce qu'il a été de nouveau beaucoup parlé précisément ces derniers jours, à propos des considérations attribuées à un di-. plomate étranger inconnu, du chauvinisme allemand. En ce qui concerne le chauvinisme* nous n avons certainement pas la consci-enca plus chargée que les autres, pays de l'Europe. Personne ne peut prétendre que l'opinion publique soft plus Véfractaire aux institutions chauvintstea à Londres, à Saint-Pét.fersbourg ou à Paris qu'elle ne l'est che"£ nous. Toutefois, il est un fait que nous devons toujours avoir présent à l'esprit; -^étranger qui nous est hostile a l'œil ouvert sur toutes les manifestations qui peuvent lui servir de preuve du chauvinisme allemand, un exemple instructif à cet égard est un passage qui a été relevé du discours prononcé à Bâle par un amiral allemand en. retraite. L'orateur semble avoir développé, 'dans son discours, des théories stratégiques en vue d'une future guerr-e ariglo-al-Vemande. En Allemagne, personne r/a fait attention à ces considérations fon peu politiques, mais nos bons amis dQ l'étranger ne les ont pas laissé échapper et les ont fait figurer aussitôt dans leur arsenal de propagande germanophobe. Là où à l'étranger on chercha a créer un état d'esprit hostile à notre égard, on entretient celui-ci surtout au moyen de Vli-\agations de ce genre. Or, notre nation reste, comme toujours, hostile au chauvinisme. L Empereur a trouvé une formule frappante dans le discours qu'il prononça à l'occasion, des régates pour caractériser ce que l'Alîem^ gne pense véritablement- et ce qu'elle veut ». DANEMARK Un nouvel Erfurt à Copenhague De Berlin, le 27. — Il y a quelques n>nis, une dépèche de Copenhague nous apprenait que le roi George V et le tsar Nicolas II de Russie se rencontreraient en automne sur le sol danois. La dépêche précisait le lieu de la ren-contre, qui devait être la vi.l'la Hvidoere, près de Copenhague. Cette villa appartient en commun à l'a reine-douairière de Grande-Bretagne et à la tsarine-mère de Russie. C'est là qu'elles vivent ensemble plusieurs mois chaque année. Le plan a été modifié. Le 2 décembre prochain, la reine Alexandra célébrera le 7i> an. niversaire de sa naissance. Son fils, le roi George, a décidé de -lui faire une joie particulière en réunissant au château de Frenden-borg, comme au temps du roi Christian IX. tous les enfants, petits-enfants, neveux et nièces de la Reine. En dehors du futur roi de Suède et d'un grand nombre de princes et de princesses, il y aura cinq têtes couronnées, ïo roi George d'Angleterre, le tsar de Nicolas, de Russie, le roi Christian de Danemark, le roi Haakon de Norvège et le roi Constantin da Grèce. ^ FRANCIS Déjà quinze îoïs couvert! De Paris, le 27. — L'emprunt de 800 millions en 3.36 p. c. a été accueilli par le public et les établissements financiers avec une faveur que

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