La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 21 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 16 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w39m7m/
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Dimanche ÎCI juin li)14: — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A' BELGIQUE 4y« anuée. — Rio 16» LA CHRONIQUE ; ,r ~ ' BUREAUX '' 5 et 7, G*lerie du Roi(Passage'S»int-Httbert) ■ItUXELLI» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES' Administration 2 N* *7" 9 fil E. Rédaction : N* 1.4L08 % ABONNEMENTS : Bruxkllks * 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYË RÉDACTEUR EH CHEF : Jean d'ARDEME ANNONCES . 4« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i îr, la ligne. — Faits-dircrs (corps), 3 ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 îr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à I'Agcnce-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3t99 I.a publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7. Galerie du Roi. L'ÉTAT DES FINANCES PUBLIQUES ET | les prsjectiTES procliaiaes par M. Fulgence Masson : memire de la Chambre des représentants H iLe parti oléraall a été tirés réservé sur cette micstion durant (la campagne électorale, A ■Iheure .présente, on m'en iparflé guère, on Buore les projets 'du gouvernement, les ressources qu'il escompte, îles 'moyens auxquels -il aura recours pour faire face aux charges Bjtj&ondmaires ide S'Ei'at; on ne sait imôme pas s'il! songe à mettre un terme à l'expédient icoûteux et ipériliLeux ides Bom du Trë-ftarr.■Assurément, fi arrive à tous lies gouvernements ide "recourir aux emprunts passagers, à court terme; il y a dans tous Jes budgets une dette flottante là côté ide Ha dette con-Bolid'ée, imais la ipruidenice commande de faire fi la première 'la plus petite (part possible; les ■noindres nuages, Iles troubles extérieurs; môme lointains, peuvent resserrer 'le. crédit, Biiqui'êtcr Ile 'marché financier, et mettre ■es gouvernements 'besogneux, à chaque ■chéaoce, aux prises avec des exigences ■oûîc'Lises, sinon îles exjioser à ides irefus. ■Un .Etat ne peut être là 'lia. merci de pareilles ■jicenli'tades, ni surtout s'exposer à manquer ide rcssouiices au moment où tll ilud en faudra le plus pour sa slêcuri'té-et son. indépendance. I Or, il 'parait bien que le gouvernement ftolge a dépassé îles limites que l'expérience It! Ca pruidence prescrivent en cette matière. ■ Au 31 idccoinbre ,1312, la Dette consolidée s'élevait là 'trois onillliands 739 millions de ■reines, tandis qu'on, larvait émis pour près 'de 350 mitions '('exactement 349,385.500 fr.) ■è 'Bons idu Trésor; idouze mois plus tard, au 331 décembre 1913, il y en avait pour»3-i millions. On en a donc émis, durant l'eseiBcicé ■coulé; pour Ibi miillion's de Bons et on continue...■ la 'Dette lit court terme atteindra bientôt le Icppiième de la Dette totale. *** ■ 'Or, pendant cet exercice 1913 Je taux d'm-lérêt des Bons du Trésor a varié de 3 p. c. ifi 5 1/4 p. c.l le teux moyen a été de 4.31 p, c. pi faut convenir que c'est cher pour un pâvs ipont .le crédit est aussi solide que le nôtre Et qui' a connu l'heureuse époque où il a pu Convertir tous ses emprunts en Tirais pour peut.' • Sans doute, diia-tt-om, on- a traversé une tmréecritique; rarement l'était du marché fut filus .inquiet, plus prompt à s'alarmer, mais ^omîmes-nous au bout des difficultés et toutes Iles questions trouihlantos sont-effles .résolues ? El s'en faut de 'beaucoup. Tous les jours, on «oit surgir, en Orient, une nouvelle complication ou un conflit inattendu, et l'intefen-Bion des Etats-Unis dans les querelles mexicaines ne parait pas propice à un .apaisement. I ïl sera difficile de retrouver le cours nor-itiial des choses .aussi longtemps que les esprits seront tenus en suspens par les craintes mue (ont naître les .complications répétées de ■'Europe orientale et du Mexique,, et il fau-■Ira longtemps avant de se remettre tout à mail 'des conséquences de ces secousses ininterrompues.ill n'est donc pas certain que l'année pré-BOTte soit plus favorable que 1913, à une Émission d'emprunt perpétuel ou à long lenme; Ile contraire pourrait même se pro-fliiire, et comme nos voisins, Iles Français, se sont unanimement rendu compte qu'ils ne peuvent prolonger et encore moins étendre te régime des Dons du Trésor, le gouvernement de la République est bien résculu à saisir l'instant' faivoraMle pour faire une émission noti'veffle; présenter au public une première tranche de près d'un milliard. Il ne restera plus, au gouvernement belge, qu'à ramasser' les miettes de1 la table. 11 va falloir .pourtant de l'argent, (beaucoup l'argent ! *** Quor'.e est i'-importanico 'des engagements que l'Etat devra assurer dans un temps rapproché ? Il est malaisé de le .dire. 11 faudrait, pour cala, un inventaire des entreprises en cours, ou donit l'exécution est- imminente, ainsi ique le tableau dés charges extraordinaires de 'la défense nationale. Mais on peut s'en faire une idée, au moins approximative, par 1'eniseimbfc des dépenses votées et des missions autorisées aux budgets extraordinaires, depuis 1906, jusque et y compris 1913 : files dépassent Ile tmiiljliard (exactement 1 milliard 48 .millions 741 m-ffile francs). Or, Ile gouvernement n'a usé du pouvoir lui lui était donné d'émettre des obligations h Iflpe ordinaire, que pour un capital de liS millions! 'On t'autorise & emprunter par les voies ordinaires, et sellon Ile type admis de ita Dette nationale, plus-d'un milliard, et il n'en use tiueipour un dixième! Sans doute, il n'a pas su en placer davantage, et c'est ainsi qu'il a mis en circulation du Papier, aussi copieux que varié, sous le Boni de Bons du Trésor! Une pareille situation ne peut se prolonger! 11 serait imprudent de. ne pas faire les plus grands efforts pour en sortir. Les élections sont, passées ; le gouvernement re.trouvera-t-i'1 'les accents de sincérité qui, après juin 1912, lui ont. fait dire au Pays, ce que îles circonstances exigeaient irn-P'irieusemen.t pour la Défense nationale! Pour ivoir trop longtemps dissimulé "la vérité, il * rendu «4 tâche plus difficile .alors. Mais aussi, plus il .reculera le moment de parler f'airement de lia situation financière, plus graves seront-sas mécomptes. ■Vu point de vue des services ordinaires, te recettes et des dépenses annuelles, l'ave-lir n'est pas très rassurant. 11 est impossi-te de préciser quel sera Je rendement des oouiveaux impôts, ni s'ils balanceront les 'barges nouvelles et anciennes, mais il sem- ■fc Site qu'on va entrer dans la période des vaches maigres.' iLe Iboni probaihle de 1912, sera de G influions environ, ce qui est. ,peu pour un budget de recettes de 755 millions. Celui de 1913» sera beaucoup moindre, il n'atteindra pas un •million, dit l'exposé du ministre ides finances; quant à l'exercice en cours, il est bien à craindre de "voir un fléchissement sensible des recettes. .D'après te tableau comparatif des importations et des exportations, ainsi que des droits perçus sur les cinq premiers mois de 1914 et de 1913, au lieu de l'augmentation, qui s'était accusée .avec une constance inflexible et une progression considérable durant les années antérieures, on constate le ralentissement et la baisse. iLes importations qui s'élevaient à 13 millions 593 mille tonnes, en 1913, sont tombées ù 12 militions 919 mille tonnes, en 1914, et les droits de douane, qui avaient produit 32 millions 127 mille francs sur les cinq premiers unois de 1913, n'onl donné que 30 millions 378 mille francs en 19121 iPour se rendre compte de l'importance du recul -et de sa nouveauté, il faut savoir que Iles Droits de douane qui produisaient 23 militions en 1890, ont atteint 43 millions en 1900, et 64 millions en 1910 ! C'est cette progression énorme qui, avec le rendement croissant dos alcools, ont assuré, depuis vingt ans, l'équilibre du budget! Te'liles sont les perspectives financières que ll'lieunc présente'laisse apparaître! N'y aura-t-ill là qu'une chute passagère? Souhaitons-le. .Mais ill y a la situation générale du Trésor,qui commande une 'prompte et énergique solution. Sur .ce point le gouvernement a une action immédiate et directe. Nous verrons s'il saura déployer la franchise et l'énergie que l'intérêt public commande. FULGENCE MASSON. iENUS FAITS, PROPOS iENUS LE VILAIN JEU Si notre pauvre vieille Europe risque encore de voir sa somnolence troublée, c'est parce que parmi ses ,plus notoires enfants il y en a deux qui s'obstinent encore à faire de la grandie politique. La grande politique, c'est un vilain [eu, on y emploie exclusivement le mensongela ruse et la forcé; mais, on croyait que ce jeu se démodait. Bien qu'il y euit des champions noloires, des recordiiben aux pays d'Elisabeth ou de Cromwell et de Bismarck, et de Richelieu et de Mazarin, il semble avoir été plus spécialement la pratique des patries de Machiavel et de Mebternich. C'est que l'Italie et l'Autriche, pays exceptionnellement baMus au cours de leurs glorieuses existences, se sont, toujours arrangés pour avoir un faible à battre ou un fort à servir. Ainsi rossées et satisfaites, elles s'assuraient de profitables revanches. C'est un spectacle passionnant que de voir ces virtuoses aux prises, chacun porlani un faux nez sur lequel il est écrit : Je protège l'Albanie. On pourrait les laisser se 'débrouiller cl n'être délibérément- que des curieux, mais ces artistes ont l'art d'embrouiller les caries, et connue ils font aussi peu de cas. des scrupules que d'une partie de petits chais, ils n'hésiteraient pas, en vue du plus minime intérêt, à nous [aire ballrc les uns les autres, à nous entraîner dans la plus furieuse danse qu'on ait jamais vue. Nous ne pouvons espérer la pair dont rêve l'innocent M. La fontaine dans son petit {façon de parler) lit, que quand le jeu de ta grrmnde politique sera aussi condamné, amsi banni que les combats de gladiateurs ou les saturnales (qui avaient de moindres inconvénients). Malheureusement, les peuples qui font mine d'y renoncer, telle la France, qui se l'est interdit de par sa Constitution, telle la récente Angleterre, se font abominablement rouler. Il parait bien que le maitre de l'Allemagne a rêvé, parfois, d'être un simple honnête honvme, et qu'il s'en est repenti... Le vilain jeu continue. •OB An jour le jour U POLITIQUE M. Maurice Wilimotte, noire éminenl JSTj icoftlaborateur, écrivit dans la Chroni-que, voici quelques jours, un de ses ^ plus .sages, et, aussi, de ses plus brillants articles. Cella lui vaut un long commentaire du Bien Public. Nos lecteurs se rappellent de quoi il s'agit. Sous ce "titre « Politique de village », l'auteur nous montrait des socialistes" pa.r trop envahissants. Et avec ce pouvoir de généralisa-lion qui est la manque des ibons eaprils, M. Wiitmotte déplorait qu'il n'y eût pas qu'à Tilf que les .questions personnelles ont, le pas sur les questions de principe... H y a cent villages, 'chez nous, où il se passe l'a môme chose. Iil faut l'aplomb serein du journal clérical .pour insister sur lia politique de village. Si nous avons le droit ide dénoncer l'abus du poinl-de-vue personnel, et des coalitions de petits intérêts, comment le Bien Public ose-t-.il intervenir, lui, pour qui les campagnes furent si longtemps le fief du curé et du «châteaui». Certes, nous-devons combattre: les [mesquineries et tes imanchandages. iMais, comme c'est déjà un «bonheur pour un village lorsqu'on peut se livrer aux mesquineries susdites!... iQ.ue ,de villages de Flandre, encore, où l'on n'ose parler des plus grands intérêts; où, dépouillés, exploités sians vergogne, les.campagnards n'oseraient la plus petite plainte, 'a plus légère marque d'initiative! Le Bien Public parle d'électeurs qu'on mène par le bout du riez. Vraiment, reHewé ce propos pour un journal clérical, ■ eût été le meilleur des com-î blés, au jour que ce jeu était à la mode...! S Comme on se connaît peut jj PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 21 juin 1871. — Emprunt de 2 milliards, en France, pour payer l'indemnité de guerre. <5=^5 La grande politique. Un journ-ai de droite puiMie l'appréciation de son correspon'dant parisien sur de ministère Viviani. Dans l'ensemble, rartïcile ise résume en F impression .amusée qu'on peut éprouver à voir Ta Chambre française /prête 'à voter, sous l'étiquette Viviani, un programme qu'elle a rejeté sous l'étiquette Ribot. Cela n'est pas très ne ut,surtout pour em plir une -demi-coilonne, — mais enfin, c'est de Ia politique. On n'en pourrait dire autant de. la fin du l'article, ,que 'nous ne résistons pas au .plaisir de reproduire : Connaissez-vous cul-de-sac plus ridicule ? M. Viviani doit bien rire de leur innocence à la Comédie-Française, dont il est un habitué, comme naguère, et peut-être encore aujourd'hui, M. Briand. Un blocard fréquentant la Comédie m} fait aussi toujours rire. Les marquises de la rampe aiment à rogner les griffes et a adoucir l'humeur des jacobins. GYlaJlgré tous nos efforts, nous 'distinguons difficilement pourquoi M. Briand, fréquentant la Comédie-Française, .apparaît plus ri s Mo qu'un autre spectateur? Les spectaciles de la Maison de Molière sont i?ls résenvés aux seules personnes « bien pensantes » ? .Et trouvenueil'Jes encore M. Briand ou «M. Viviani aussi amusants lorsqu'on représente -devant «Mes « Tartufe » ou le troisième acte de « les Affaires sont les Affaires » ? Si -teilie n'est pas la pensée de "l'écrivain pa risien, qu'il, nous permette de nous étonner pudiquement de cette diversion finale. Non seulement,nous ne savons pas .les rapports que la vie privée de M. Viviani peut offrir avec la politique générale de £a. France, mais nous n'aurions jamais cru notre pieux confrère si bien au c-ourant de ce qui se passe dans le? coulisses théâtrales de ,îa moderne Babylone, Erreur psychologique. On .vient de faire des réformes dans il'administration téléphonique. 'Ne vous étonnez .pas : Les mesures nouve.'l!les sont prises dans l'intérêt, non des .abonnés, mais du personnel 1 Elles sont- destinées à parer aux danè-ers d'iiDCGndie. Jusqu'ici, l'on n'avait établi, en prévision de pareils sinistres, .que des écheliles :ie fer à l'extérieur des bâtiments téléphoniques. L'Etat a voulu perfectionner ce dispositif.Pourquoi? Voici l'explication donnée par un de nos confrères : Il est certain que dans les bureaux centraux les téléphones, par exemple, les demoiselles, plus nerveuses que les hommes, perdraient rapidement leur sang-froid. Certaines d'entre îlles pourraient s'évanouir ; d'autres, apeurées, îiésiteraient à se servir des échelles en fer et préféreraient, instinctivement, se jeter dans le yid e. .Nous félicitons l'Etat héilge de veôiller à sécurité des .buralistes. Mais nous nous per-nettons de relever la grossière erreur psy-"•hoilog'iique qui présida ià -la décision prise. Iil est inadmissible, en effet, de. supposer qu'une ChevaHière du Cornet, affolée, se jette par la fenêtre. Ce geste implique une rapidité dans la décision, 'une netteté dans (l'exécution, -qu'o!) peut concevoir, à /la rgueur, chez toute personne —- autre qu'une demoisciile du téléphone.iSi ilse ifeu prenait à côté d'eMe, et si on lui criait : « Sauvez-vous ! Descendez ! On vous .['emandei » ifl est absolument certain que cette iernîêre, par habitude professionneHie, et.sans s'occuper de qu'on lui veut, répondrait : « Occupé ! ■» L'héroïsme belge. On a célébré ^héroïsme des troupes ïtoî-ando-heflges au combat des Quatie-Bras, — e.ver de rideau (si nous osons ainsi dire) qui iirécéda le drame de Wate-rlloo. iUn confrère bien documenté nous dit que e prince d'Oranger-Nassau, à la .tête de huit n Me ihom.mes, « avre (cinquante cavaliers seu-ement ■», soutint le ohoc de trois divisions rançaises,'appuyées par une ifonraida'Me cavalerie. Et ill ajoute ce détail : « Un régiment de clievau-'légers 'belges per-lit ii lui seul deux cent quarante îiommes, ce lut en. dit long. « iPjDus long encore que île pense notre con-"rère... 'Cinquante cavaliers parvenant à per-lre deux 'cent quarante liommes, c'est, en ef-"et, un exploit peu ibanall ! Peut-être, vu la valeur des -Belges, eompte-ron chacun des .cinquante centaures pour dix lommes : de cette façon l'histoire est d'accord ive-c l'aritlimétique. Les orages. Il-faut croire que saint Médard,. cette année, eut être à la mode. A force d'entendre parler le guerres imminentes et de conflits possibles, 1 veut se mettre au diapason. Et c'est pour* [uoi nous avons notre petit orage quotidien... Tous les matins, on s'éveille dans la clarté, )n se dit : « Aujourd'hui, je sortirai en toilette ['été ». On se prépare. On sort son chapeau de •aille, son pantalon clair ou sa jupe blanche ! Hélas ! il suffit de mettre le nez dehors pour oir le ciel s'obscurcir. Il tombe quelques gout es et, tout de suite, le ciel devient couleur ardoise.Le plus inquiétant, c'est que la: foudre semble avoir appris à se méfier des paratonnerres. )lle sait parfaitement passer entre les aiguilles 'acier, dues à l'ingéniosité de Franklin, pour enir frapper les imprudents qui se sont réfu-iés dans un parc, sous quelque vieil arbre â îme élevée. Puis, il y a nos villes percées de souterrains, omme des taupinières. Elles menacent de s'ef-ondrer sous le poids des eaux. Déjà, Paris onne l'exemple. Or, que ne ferait-on pas pour tre à l'instar de Paris ? L'abbé Prévost et... l'autre. C'est une charmante .malice littéraire... si on veut ; amusante en tout cas. Vous étiez-vous jamais avisé que M. Marcel Prévost porte le même nom que l'auteur de Manon. Lescaut », cet abbé Prévost, à qui la tassion donna d'écrire, au milieu d'un fatras e polyigraphes, un des deux ou trois romans ont .l'humanité ne se fatigue pas ? Aflors, ;M. Maricel Prévost, qui est de l'Aca-émie,alors que l'abbé n'en fut pas, s'est avisé e publier une manière de .préface au chef-.'œuvre... n est probaMe que l'académicien s'en trouve (honoré. Pour le grand mort, on aie île consulta point, et nous ne pourrions savoir ses impressions à ce sujet que par le moyen des tables tournantes...Mauvais moyen, puis-que les plus .grands morts, sitôt évoqués, ne parviennent, plus qu'à nous dire des .bêtises 1... • Nouvelles à la main Que ferez-vous oet été. Madame — Je fais le tour du monde . — Et votre .mari? — Il le fait dans l'autre sens. Terrible catastrophe d'aéronautique El* AUTRICHE UN AEROPLANE DECHIRE UN DIRIGEABLE QUI FAIT EXPLOSION. — LA CHUTE DES DEUX APPAREILS FAIT NEUF VICTIMES Une terrible catastrophe aérienne, qui donne une sinistre image de la guerre future, vient de se produire en Autriche. Neuf morts, c'est le bilan de la journée : le frôlement d'un torpilleur et d'un croiseur aérien, et voilà neuf familles en deuil. Le drame De Vienne, le 20. — iLe dirigeable « Kor-ting p était parti de Fischàmend, à 8 heures du matin, pour procéder à des levées de plans. Dans la nacelle, se trouvaient le capitaine •Hauswirt, les deux lieutenants en (premier Horstaetter et iBreuer, le lieutenant en second Haidinger, le capoTal Hadima, le soldat do première classe .Weber, l'ingénieur civil Kam-merer.Le ba'Llon décrivit quelques cercles, puis se dirigea vers la montagne de Koenigsberg. Une demi-heure plus tard, le lieutenant en premier FUatz, comme pilote, et le lieutenant de frégate Buc'Ma, comme passager, montaient dans un biplan, pour poursuivre le dirigeable L'aéroplane évolua plusieurs fois autour du ballon, en essayant de -passer au-dessus. C'est alors quei l'aéroplane effleura renveiloppe, et lui fit une déchirure. Une terrible explosion s'ensuivit. Le baflllon s'enflamma aussitôt et tomba ainsi que l'aéroplane, d'une hauteur (de 100 mètres. Les deux engins vinrent s'écraser sur les flancs du .Koenigsberg. Tous "les (passagers du ballon ont été retrouvés, cai-bo nisés. Le lieutenant Plats et le lieutenant de (frégate Bu'chta sont morts également. Les ca-idavres étaient horriblement mutilés, Des scènes déchirantes Les journaux publient des dépêches sur la catastrophe aérienne. L'archiduc Charles-François-Joseph et de nombreux fonctionnaires du. ministère de la guerre se sont portés immédiatement sur les lieux. Des scènes déchirantes se sont produites lorsque la femme du lieutenant Hofstaedter, une des victimes, qui n'était marié que depuis un mois, arriva en automobile, juste au moment où le ballon s'écrasait- sur le sol ! Quant an lieutenant Flatz, il était sur le point de se marier. Ce qu'ont vu les témoins D'après ,les dires de témoins, le ballon qui a fait explosion a produit, par suite de la rotation de l'hélice, une sorte de tourbillon qui a attiré sur lui l'aéroplane qui volait tout près, çle sa surface. L'enveloppe du dirigeable brûlait toujours lorsqu'elle toucha terre. Le lieutenant Flatz montrait encore de légrrs signes de vie. Son corps était agité de soubresauts et il paraissait vouloir se mettre debout. Toutes les autres victimes sont mortes sur le coup. Les passagers du ballon ont été absolument grillés. L'uniforme des deux aviateurs étaient indemnes.Quelques opinions La « Nouvelle Presse Libre » estime que la catastrophe. est due au fait que l'aéroplane est entré dans le courant d'air produit par le ballon. La « Reiçhspost » annonce que l'on avait procédé, déjà hier, à une série de manœuvres analogues avec un dirigeable et un aéroplane et qu'elles avaient été satisfaisantes. Elle termine en disant : « Le biplan entreprenait- une attaque contre le ballon. Le spectacle était véritablemnt émouvant. On avait l'impression que l'aéroplane voulait rendre indubitable la destruction du ballon après s'être élevé auprès de lui, quand, souda in,une grande flamme se produisit qui enveloppa le ballon et l'aéroplane pendant plusieurs secondes ». Le coût d'une guerre iD'après les évaluations publiées dans l'aidc-mémoire allemand pour l'armée et la marine (« Handbùcli fur Iieer und Flotte »), l'Allemagne a dépensé, lors de la campagne de 1870, pendant une .période de trois cent cinq jours, allant de H'ouverture des liostiilités jusqu'à (la ratification du traité Ide Francfort, une somme totale un peu supérieure à deux milliards, soit six millions et demi par ,j.our. Si l'on ajoute à !ce chiffre "es (frais de réorganisations postérieures à la guerre, .les pensions payées aux invalides, veuves et orphelins, les indemnités pour dégâts aux propriétés privées, etc., en arrive au total respectable de trois milliards quatre -cent millions de francs. Pour la France, la dépense totale a atteint de /neuf à dix milliards, y compris l'indemnité de gu-erre 'payée, à la Prusse. Mais les frais nie guerre proprement dits se sont élevés, pour une période de deux .cent quarante cinq jours (jusqu'à l'insurreiCtion de fia .Commune), ù un milliard1 9G2 millions, ou huit mimions par jour. Dans lia guerre sud-africaine', Iles Anglais ont dépensé, du 11 octobre 1S99 au 31 .mai 1902, cinq milliards 385 millions,- soit cinq millions 600,000 francs par jour. ■Dans la guerre russo-japonaise, du 20 février '1904 à Ta 'fin d'août 1905, les Russes ont dépensé 2 milliards. 972 animions, et les Japonais, .2 milliards 780 millions, ce qui représente environ 5 millions et un .tiers par jour, pour'chacun d'eux. JEfi. ce qui regarde la guerre des Balkans, une revue militaire russe évalue à 900 millions- les dépenses de 'la Turquie (dont 462 millions pour l'entretien proprement dit de l'année, qui, d'ailleurs, manqua de tout) ; 'à 355 mi/Llions pour la .Serbie et un demi milliard pour la Bulgarie. (Ces chiffres ne -comprennent ni les frais de réfection du matériel de guerre, ni les pertes subies par la population, qui ne doit guère escompter en être jamais dédommagée. LES DIFFICULTÉS entre la &rèee et la Tnrpie semblent vouloir s'atténuer La Turquie fait des concessions. La Grèce est prête à en montrer sa satisfaction La Turquie continue à faire les premiers pas De Londres, le 20. — On mande de Constan-tinople : « On apprend de source autorisée que la Porte a donné l'ordre à l'ambassadeur ottoman à Athènes d'informer le gouvernement grec que la Turquie admet le retour des émi-grants grecs qui furent obligés de quitter leur pays et accepte, en outre, de payer à ces derniers une indemnité pour les dommages qu'ils auraient subis de ce fait. » Cette nouvelle, si elle se confirme, constituerait un important facteur pour la solution de la crise présente. L'opinion grecque est favorablement influencée par la réponse turque D'Athènes, le 20. — On estime, à Athènes, que la réponse turque fait preuve de bonne volonté. Bien que, d'après ce document, la note du cabinet d'Athènes ne puisse viser que la situation des sujets hellènes, elle se rapporte, dans son. ensemble et d'une façon générale, à toutes les questions soulevées par les persécutions dont les Grecs ont été l'objet, sans distinction de nationalité. Conséquemment sur ce point de la note grecque : à savoir la cessation des persécutions, grâce à des mesures efficaces et immédiates, les cercles officiels à Athènes considèrent que la réponse est satisfaisante. Toutefois, en ce qui -concerne le second point: la réintégration des réfugiés et la restitution de leurs biens, la réponse turque est jugée un peu vague. Le cabinet d'Athènes- insistera donc sur ce point jusqu'à ce que satisfaction pleine et entière lui soit accordée. La Grèce ne peut se contenter d'une simple cessation des persécutions et passer sous silence qu'elle entretient plus de 150,000 réfugiés qui sont déjà arrivés en Grèce. Ce que la Grèce voudrait, c'est empêcher les dreadnoughts turcs de partir d'Angleterre De Londres, le 20. — C'est dans les premiers jours du mois prochain que les deux cuirassés construits pour le compte du gouvernement ottoman, le « Rechidieh », à Barrows-in-Furness, et le « Sultan-Osman » (ex « Rio de Janeiro »), à Elswick, quitteront leurs chantiers respectifs. Us ne seront pas complètement armés, mais seront tout de même capables de combattre. Les Grecs ont toutes raisons de craindre qu'une fois le commandement de la mer perdu par eux, une attaqué turque sur Chio et Mity-lêne ne tarde pas à se produire. Aussi, estime-t-on, ■ à Londres, que le ton menaçant de la Grèce et le ton conciliant de la Turquie sont provoqués avant tout par cette question. La Turquie veut avoir ses dreadnoughts, et la Grèce veut les. empêcher d'arriver dans les Dardanelles. Pour obtenir ce résultat, la Grèce peut déclarer la guerre à la Turquie afin d'obliger le gouvernement britannique, au nom de la neutralité, à s'opposer au départ des deux cuirassés.Cette déclaration de guerre pourrait ne pas être suivie d'actes de guerre; elle aurait, en quelque sorte, pour dessein de prévenir les hostilités que l'arrivée des deux dreadnoughts clans les eaux turques provoquerait sans doute. HORS FRONTIERES Samedi, 20 juin. Il semble que la tension lurco-giecquc en est venue à une période de relâchement éminemment [av,omble à la pair. Au fond, mil rte se soucie de. [aire la qverre, ni la Turquie qui ne peul engager la lut le sans ses deux dreadnoiigls, ni la Grèce qui a peu, sinon rien, à gagner. A remarquer que ce retour au calme a coïncidé avec la déclaration de neutralité de la Bulgarie. A laquelle des parties adverses a-t-il paru qu'une guerre, qui ne serait point générale, présentait un intérêt éminemment relatif? *** Le Sénat a volé, à l'unanimité, le projet de loi relatif à l'emprunt. Il est assez savoureux de songer que l'on a renversé le ministère Barlhou sur celte question. Se rappel!e-l-on le moment, encore peu lointain, où M. Cubitaux affirmait qu'avec les seuls impôts, ■on parviendrait à combler le déficit et ù couvrir les dépenses extraordinaires? * * * Pour parer à loube rébellion au cœ-ur même de Durazzo, le prince de Wicd a eu recours à une garde civique. C'est le plus bel hommage qu'on puisse rendre à la milice citoyenne.Une fois de plus, soulignons Virrégularité des procédés autrichiens. On ne saurait plus mal défendre une cause que la monarchie veut personnelle, sans doute afin de pouvoir s'annexer une nouvelle Bosnie méridionale. les Balkans a Nous voulons la paix, disent les Bulgares, mais il faut reviser le traité de Bucarest. » De Sofia, .le 20— D'après les déclarations de M. Giienâdieff au Sobranié, le parti gouvernemental et lu: travailleront à la création d'une armée puissante qui, seule» peut assurer l'indépendance de -lav Bulgarie. Il regrette avec énergie toutes, le» idées de revanche qui ont été attribuées au pays. Ayant conseillé au moment des plus -grands succès militaires de la Bulgarie, la conclusion de la. paix à défi conditions honorables pour la Turquie, en excluant même la cession d'Arwlrinop'le, il reste opposé, en présence de la situation nouvelle, à toute idée de provocation ou de haine contre les voisins de la Bulgarie, mais il demande aux députés de méditer les .paroles prononcées par M. Mllioukoff à la Douma, le •10 mai : « La situation dans les Balkans sera 'Instable, et de fou couvera aussi longtemps qu'on n'aura pas revisé le traité de Bucarest.» Les Allemands ne veulent pas prêter à la Bulgarie De Berlin, ,1e 20 juin. — La nouvelle de 3'é-chec de l'emprunt bulgare en Allemagne est confirmée. La raison principale de cet échec serait que Jes banques alllemande^ ne vou/laient pas que leurs 500 militions de francs-servissent à la Bulgarie à payer les dettes contractées vis--è-vis de la France et de la Russie. Les négociations germano-bullgares sont cependant susceptibles d'êtres reprises dans quelques mois. Les événements albanais Ce n'est pas seulement en dehors de Durazzo, mais aussi au cœur de la ville qu'il y aurait rébellion. De Durazzo, le 20. — Un commerçant musulman imliiigré ici il y a environ vingt ans, Ha.dschi-Suleiman, a été arrêté aujourd'hui. Son arrestation se rattache à l'incident de cette nuit. Au coursi d'une perquisition, on a trouvé chez fui quatre fusils Mauser et de nombreuses munitions.L'arrestation d'autres personnes suspectes est iïhminente. Pour narer à toute tentative suspecte du même genre, on a organisé aujourd'hui dans la ville une garde nationale forte de 120 hommes.BULLETIN TELEGRAPHIQUE * v ALLEMAGNE Mort du général de Pelet-Narbonne De Berlin, le 20. — Le général de division de Pelet-Narbonne, qui a présidé le conseil de guerre de Strasibourg, lors de l'affairé de Sa-vrene, est mort subitement dans un sanatorium, près de BeiHin, Il commandait depuis peu 'la division de cavalerie de la garde. Sa familllie, d'origine -française-, s'était installée en Prusse sous le règne de Frédéric IL L'Allemagne encourage ses aviateurs De Benlin, ,1e 20. — Le comité du fonds national d'aviation informe les aviateurs allemands qu'une prime de 5,000 mark sera accordée .à tout aviateur qui battra un record- d'atl-titude ou de durée avec un appareil entière* ment allemand. Cette prime sera portée à 40 mille mark llorsque .le record aura été ravi à un aviateur étranger. La total de ces primes s'élève à 50,000 mark. FRANCE Les incidents élËbtoraux de Lille De Lille, le 20. — On sé rappelle les incidents qui marquèrent, les dernières élections législatives, au cours desquels quatre, Belgel furent arrêtés pour avoir voté avec de fausses cartes électorales. Les nommés Kain et V'illain, ouvriers typographes, et les deux libres Gallet et de Cloedt ont comparu, hier, en correctionnelle. Le jugement a été remis à huitaine. Le juge -d'instruction,continuant son enquête, a interrogé, ce matin, à 11 heures, le- premier adjoint au maire de Lille, et le chef du bureau des élections. Ce dernier a été mis en état d'ar-restatfon. Quant au premier, il n'est,- pour le moment, que simple inculpé. Il vient de donner sa démission d'adjoint Élu maire. M. Charles Dellessalle, maire de Lille, considéré comme moralement responsable, avait été inculpé dès le premier moment. Il avait donné sa démission de maire et, par l'intermédiaire de son avocat, il avait demandé qu'un non-lieu fût rendu en sa faveur. A la suite des faits qui se sont produits ce matin, ce non-lieu lui a été refusé. M. Poincaré irait officiellement en Suède De Paris, le 20. — Le « Figaro » annonce que .M. Poincaré, à son retour de Russie, en .juillet prochain, s'arrêtera à Stockholm et rendra visite au roi Gustave V. AU SENAT De Paris, le 20. — Le Sénat discute le projet d'emprunt. M. Nouilens, ministre des finances, répondant à diverses observations, dit que,les •nouvelles .rentes sont exemptes de tous les impôts qui frappent les valeurs mobilières', sauf d'impôt de 4 pour cent sur le revenu. EMes ne paieront donc ni les droits du timbre, ni ceux de .transmission. Le ministre ajoute que l'immunité, en ce qui (concerne les droits de timbre et de transmission, sera conservée aux nouvelles rentes, même si ces droits étaient transformés en taxes sur le revenu s'ajoutant à l'impôt actuel de 4 pour cent. La discussion générale est close, et l'ensemble du -projet de loi est adopté à l'unanimité des 281 .votants. CRANDË-BRETAGMË Le budget présenté par M. Lloyd George est-il légal ? De Londres, le 20. — On déclare officiellement que deux juristes du cabinet, lord Haldane, chancelier, et l'attorney général, sir John Simon, ont été désignés par le gouvernement pour étudier Tes arguments apportés par les conservateurs'et quelques libéraux, contestant la légalité du budget présenté par M. Ll'oyd George. Ils devront se prononcer sur le bien-fondé de ces arguments. Les opposants contestent à M. Lloyd George le droit de présenter un budget plus fort" que ne l'exige la situation du Trésor. Comme,parmi les adversaires du budget, on trouve aussi des libéraux, la mesure a été prise pour éviter toute scission dans le parti libéral. M. Asquith reçoit des suffragettes De Londres, le 20. — M. Asquith a reçu ce matin une délégation de six femmes représentant les suffragettes ouvrières de l'est de Londres. Le premier ministre a exprimé son plaisir de recevoir cette délégation, non seulement parce qu'il pensait que ses membres nè s'associaient pas aux méthodes criminelles des suffragettes, mais aussi parce que les conditions économiques dans lesquelles on employait les ouvrieres de l'est londonien rendaient leur cas digne d'intérêt. M. Asquith a. admis que ces conditions ne pourraient s'améliorer que si les ouvrières avaient le droit de nommer leurs représentants. Il a ajouté que, -si le gouvernement était obligé de réprimer tout acte de violence, il n'avait aucune intention de supprimer la liberté de la parole. Les femmes de feu De Londres, le 20. — La gare de Coedppeth, sur la ligne du Great Eastern Railway, a été

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