La chronique: gazette quotidienne

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11 februari 1914
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s.n. 1914, 11 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 01 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g73708114n/
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Mercredi 11 février 1914 ■ Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR (TOUTE CK BELGIQUE! 4Ï! année. IV» 41 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TiSUjgtfiiUXWSS Administration: N* 7881l Rédaction: N* I40Sa ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF : Victor de la BESBAYE Jean d'ARDEME ANNONCES : 4« page : 30 cent, la petite li{,'ne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-ciivers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivèment reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de fa Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont, reçuës aux bureaux du Journal, î> et 7, Galerie du Roi. COMMENT fie progresser les noir par M. René Vaulhier MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL Le sort do la race noire, c'est, pour l'in lant, sembte-t-iû, de ne point s'appartenir, l'exception de rAibyssinie et, nominaleime au moins, de la République de Liberia, l'Ai) que entière est possédée par. des inaltri étrangère. Avant même que s'accomplit c événement, les régions et les peuples qui j'évélaient des qualités relativement. activi cl supérieures, ne se développaient que soi l'excitation d'une cause extérieure. C'é ainsi que Nigritiens et Soudanais subisseu par. continuation, 'l'action visiblè dés Arabi et de Mslto, qui prédomine dans lès paj en bordure de la Méditerranée et dans la vu jée du Nil. An point de vue des influenci proprement morales et civilisatrices, l'As et l'Europe se partagent donc la clientèle d( Boira, et, jusqu'à présent, il n'appar&lt pf nous, les Européens, nous ayons joi îe plus beau rôle comme éducateurs. Il n'est pas contestable que le Sénégalai le Peuhl, le Badussa, pour ne citer que k (principaux peuples assujettis aux França: el Anglais, air nord, soient supérieurs au Bantous de l'Afrique centrale ou mêridii cale. Pourquoi et comment? Cela vaut la pein je se le demander. **# ■Nous sommes justement fiers dé notre c tilisalion, et-nous éWyôns "essentiellement sa plasticité, c'est-à-dire à sa propriété d s'adapter à des étais sociaux différents. San rouloir faire de l'assimilation, nous estimon ju'en se pliant aux .lois et aux régies fonde nentoles de ce que nous considérons comm l'ordre piihlie, des barbares, voire des. sai ,'ages, ne .peuvent que gagner et s'améliore] En certaines matières, cë point de vue e; l'évidence. Le nègre, pas plus que le bton< l'aime à être mangé, maltraité, battu, pillé ralé, et ces'mois s'appliquent littéralement! i des pratiques violentés et cruelles qui ci lent et fuient, à la seule venue, du colonise eur quelque peu .digne de ce râle. L'abolitio: lu cannibalisme, de la truite, des sacrifice lumains, est un bien en soi. 11 ne suffit pa le dire que les indigènes, s'en accommodait! ont bien. En faisant la guerre il ces fléaux es-Européens ont, sans conteste, acquis de ilres impérissables il la reconnaissance de Ifricains. * ' # La question, devient plus douteuse, dès lor [u'on aborde le domaine des institutions « les croyances. Jusqu'à un certain .point, o: loit présumer qu'une logique instinctive irésidé à l'élaboration des règles de vi .doptées par la communauté.. Ce serait tro ommode de les qualifier, sans plus,, d'at urdes et de ridicules. 11. se trouvera tou :iurs des étourdis pour s'écrier : « Ah ! cori: lent peut-on être Persan I » Un fait est patent, c'est qu'à l'heure a< iclle, d'autres ont réussi, en Afrique, mien ue nous, les Européens.. Il est indiscutabl ue les noirs qui 'ont reçu l'empreinte arab, •taimique sont'supérieurs à leurs congéni ss. Et je ne parle pas seulement des gros ières peuplades fétichistes qui habitent 1 rande forêt équatoriàJe; sur celles-ci, cou:, i t'enruportent manifestement en tenue, e êcence, en politesse, en sobriété, en ùpt Klc air travail et à la discipline; mais il oivent en général être préférés aussi au oirs quji vivent côte à côte, dans l'Afriqu astraie,, avec .de nombreuses et fortes cok ies européennes. Malgré l'accession de ce trniers i de meilleures méthodes de (rr ail, irmilgné les efforts que l'on poursu armi eux, pour les instruire, leur incu. uer dos notions morales et religieuses plu evées„ .pris en masse, ils forment une sort e plèbe, de prolétariat d'assez basse o; igorie. Ce sont, selon une expression assc i vogue, des déracinés sur leur propre so . dans leur propre milieu. D'aucuns prêter prit qu'en face de la minorité de blancs, i; alreront, tôt ou tard, dans un mouvemer éthiopien », autrement dit. de réaction avei le et de rébellion contre toute notre civil ition.i *** Elah.c-s et noirs n'arrivent pas i se con rendre, là où les premiers ■ font sentir < révaloir le plus énergiquement leurs lois < iiirs' principes; tandis qu'à l'inverse, quan ous, les .blancs, nous réduisons au minimm elte intervention, comme .c'est le cas ch< 's peuples noirs islamisés, ces .peuples s éveloppent et progressent.. Les pins pressés en-concluent que les in talion» islamiques, qui gagnent du reste r idetnenft du terrain en Afrique, s'adaiplei lieux que les institutions chrétiennes à iientaliié, aux dispositions naturelles d< oirs et, d'un trait de plume, ils passent co' amnation sur toufe l'œuvre des mission Ces gens nous paraissent trop pressés, c ons-nous, parce qu'ils omettent certains él lents fondamentaux du problème. Les ensc netnenls de l'Islam arabe permettent, ce es, aux arabisés de s'élever fort au-dessi es peuples grossièrement fétichiste», mai ela fait, ils les maintiennent dans un ét e demi-stagnation désormais indépassab! 'lus que jamais, ces noirs resteront insens îles et réfractaires, parfois faroucheme lostiles à nos idées. * * * En aucune façon, l'Isslam ne peut, par co équent, être considéré comme une soi l'étape intermédiaire entre la sauvagerie a civilisation, un premier palier sur la vi lu progrès, tel que nous le comprenons et préconisons. Une fois islamisés, les noi iont en réalité inconvertissables à nouves lans la signification la plus large du tern Aussi les esprits les plus libres recoi nandent-ils une stricte neutralité à l'éga les résultats acquis par la propagande n' ■sulmane en Afrique, (mais- une politique d défense et de iprévention à l'égard de se (progrès encore possibles. Ce que nous pbi Svons et .devons retenir âe cette' .menacî .comme' dies sp'ocfeclies idé J'eniprise singu liàre, de l'ascendant — par la- persuasion -qu'exercent Iles doctrines de A^abomet sur le peuplades noires, par opposition au ,peu d'ei ficacité (de la propagande chrétienne,, c'est 1. nécessité" d'une attitude très' .prudente, trè tolérante, à l'égard des (pratiques fétichistes s- Ce n'est qu'à bon escient, ét donc excep A tionnc-llement, que nous pouvons faire joue le ressort de l'Ordre public, notion qui doi 'i' rester exclusivement civile. Faire interveni :s ici Ha notion absolue du bien, et du mal, di 8' péché que la doi positive doit aider à. préve y .nir ou punira c'est dangereux el peut-étn :s maladroit. Cette réflexion nous est suggérée par 1; j iecluire 'de lia circulaire, lancée de Borna e ' prohibant les danses obscènes .des indigènes Eh oui ! certains (de ces exercices elioré j. graphiques en l'honneur de quelque u Vépui ,s Calityipige ■ » sont loin d'être édifiants. E' c ajjrës? Ne vaut-il pas mieux fernier les yeux' ls Les danses obscènes sont un nnal ! Et l'adul a '1ère aussi; te polygamie plus.,sûrement en (. coro ! Tâchons de île faire comprendre au> inoirs. Fort bien. Mais des lois à ce sujet! . Des peines? Gardons-nous de trop de z'èle e 3 de trop de vertu. René VAUTHIER. x s— ; c mENUS FAITS, PROPOS MUS LA FACHEUSE FENTE Vous ave:-peut-être déjà constaté, mes j'rères, en baissant les ijeux — précisément ^ il laut, pou-r le constater, baisser les yeux, — - que nos sattitrs, nos pauvres soeurs, aveuglées par une coupable coquetterie, portent des jupes fendues sur le côté et même sur te ,l devant. Il en résulie qù'oit voit — je rougis en y pensant — leurs jambes, el on voit d'au-tant mieux ces jambes qu'elles portent, avec j des souliers, des bus à jour d'une trompa-1 rence arachnéenne.. Il y a là de quoi allu-' mer dans les âmes in(la-mm<Lbles les jeux ^ d'une lâcheuse concupiscence, du moins c'est l'avis des évêques, clergymen. et révérends vicaires qui ont sur l'inJlanunabUili des notions spéciales, puisées, je. suppose, dans leur propre moi. 3 ' Ils ont donc dit de cette fente ; ». C'est* in j décent. » Bien. Mais une petite, toute petite jente 3 est parfois indispensable avec les jupes étri-3 quées d'aujourd'hui... Alors, oui, la petite fentei Mais qu'est-ce, 6 Ya.ndenpeereboom, qu'une petite fente? Où finit la petite fente? OU commence là grande s fente? hat petite est tolérabte, la grande est t damnable el doit'être interdite... I.a pudeur i a sa.limite marquée par un centimètre fatal j et même un millimètre... Qu'on fixe ce mUli-e mètre... 3 Terrible demande, de nature à faire flééhir . un philosophe sur ses jarrets. M. Renun au-. rail laissé voltiger son ironie auloui- de la . terrible fente et ne se serait pas prononcé.' Mais M. Renan n'était pas américain. Des - Américains de Middlebourg„ Massachusetts, s ont promulgué : î — Trente-sept centimètres. — Quoi, trentc-sepl? — Trente-sept, by Jove,. à 37 finit la.morale -■ et commence l'immoralité. i — Mais, monsieur, mon bon monsieur, dii - la petite Middiltebourgeoise, ma jupe est fen 3 due jusqu'à 37 centimètres, un millimètre ! — Vous irez en prison I s — Pour un millimétré? x — En prison, vous dis-fe ! c Voilà qui est parlé et qui résout, aveu l'aide du. poltcéman, un problème délicat s I.es Américains ont spuci des réalités et nor - des idées. Les ergoteurs n'y ont pas de plac( t et les farceurs non plus, à moins qu'ils ne - soient de la police el préposés à la mesun s des fentes. Bob. 7. Au jour le jour !: LA POLITIQUE On ne saurait trop mettre en lum'ièfi la fonce éducative de F « iheiden «Tv, Théddor ». Celui-ci, ayant conservi ^"v quelques scrupules constitutionnels devant , le retour aux « idées catholiques », s. voit attrapé dans lés grands prix par 1 XX° Siècle. c Cela est fait avec une gouaille brutale qu étonne un peu chez un journal dé bèlle le nue, mais ne voyez dans ce ton que la nol J. générale aujourd'hui, dès que l'on touche tri jl côté u clérical ». Il faut donc écouter simplement le XX' s Ce dernier annonce qu'il va essayer de « li 1_ rer ce- brave homme de son nuage )>. Ei, pou s ce faire, le XX' Siècle se déûlaTe d'accor qu'il faut « bannir, la politique de l'école > i « Mais »... Il y a un « mais »; nos lecteur j_ en él aient persuadés. Voyons ce' n mais » " Mais interdire à des èafiïraiqués qui sou , liennprït de leuiis deniers une école caljhod: ' que do faire enseigner dans cette école su !e rôle civilisateur de l'Eglise el sur les mi , faits de la révôTulion religieuse du XVI' sii ,t" cle, des idées tenues pour abominableî ''j probablemieinl, par l'fflitstre M. Buyfl et l'ém 1 nent M. De«nl)lon, enseignées cependant pa des professionnels de la science historique Jamais'dé la vie. C'est nous prendre pou des imbéciles — disons-île nettement — que d n- nous proposer une pareille duperie. » te Mais voilà"! C'est que l'école oii il faut e: et seigner « le rôle civilisateur de l'Eglise ie (Inquisition, Saintsliarlihélemy, etc.) va ûti le payée par l'argent de tous. rs Alors, qu'on nous permette de réprouvi u, la u duperie » qu'on impose à tous les « ne ie. pratiquants », l'immense majorité des Be n- ges... Et de trouver que cette injustice e rd assez odieuse pour scandaliser jusqu'au dre ,u- tier M. Théodor... !l PETITE CHROlifîUE Regards en arriéra 11 février 1814. — Victoire de Montmirai _ remportée par Napôîëôii Iur sur les alliés. (f=^> Suites d'incidents. Comme suite, aux inoiclents qui se sont pr< J duits lundi, à la séance du conseil comm uni de Bruxelles, M. Depage a envoyé deux de se ' amis : MM. Armand Anspach et Dubreucçf, " M. Lemonnier, l'éciiervin des travaux publics : pour lui demander des explications sur cei t-aines paroles qu'ai a prononcées et que M. De page juge offensantes. 1 M. Lemonnier a mis les amis de M. Dapag en rapport avec MM. Lorand et Maurice Feror qu'il a chargés de la défense de ses intérêts. ■ Désarroi moral. Les journaux dléricaux affectent de ne reî sentir aucune gène des mauvais coups de 1 . droite... Cependant, un désarroi moral sérieu: i pourrait seul l'aire- excuser les curieuses dû-tractions qui leur, éch'o/pipent-. Ainsi, nous lisons dans l'un d'eux : « L parti catholique doit évidemment' soigner d'* bord pour les siens. » Il y a lieu de s'étonne en voyswit Beulemans ou Zonneslag collabore cle la sorte au u. Bien Public »... Car, c'est d-grave et académique journal gantois que cett perle se trouve extraite; Le « XX® Siècle »v de son côté, semble avoi été ennuyé à ce point par les scrupules consti tutionnels (si timides, pourtant !) de M: Théc dor, qu'il en arrive ù donner un « bon point * pour ne l'avoir pas imité,- à MM. Da.ens e Fonteyne. ... Que va dire « -M, Patrie » (de Bruges)? En avoir une couche... On connaît cette expression argotique : « ei avoir une couche ». Nous avons horreur d tous les argots, parce que leurs vocabulaire se bornent constamment à exprimer mal c que les mots réguliers traduisent, bien mieux Pourtant, nous.ne voyons rien de plus.exac que de dire « Il en a une couche ! » pour l'au teur.d'un « renvoi », un simple renvoi, au ba d'une colonne du « Patriote ». Cette colonn est remplie par l'éternel article « pacifiste * déplorant « ce que coûte la préparation d l'entre-égorgement européen, en 1914 ». Négli geons la forme de ce titre annonçant que I'oj -c,e massacrera en cette année 1914, alors qu'i s'agit de la préparation pour l'année susdite.. Et venons-éh aussitôt à cette perle : l'au teur nous rappelle que les Etats de second e de troisième ordre « se croient obligés d'ac croître leurs dépenses militaires »... Et un ren voi^^ nous fait découvrir au bas de la colonn cette note : « Nous disons « se croient obligés », parc que-nous-sommes convaincus, nous l'avons di maintes fois, que jamais les pays neutres ei Europe, notamment la Belgique, n'ont ét moins menacés d'invasion qu'actuellement. » Comment trouvez-vous ce monsieur qu « maintes fois » nous a offert une vérité auss évidente? D'en « avoir une couche » ne peu ras plus l'excuser que le quidam engagea n son père à s'en aller lire hien tranquillemen notre passionnant feuilleton, au milieu di l'avenue Louise, à l'heure où les automobile reviennent du bois... Encore un motif. Nous, avons publié dernièrement queîque motifs de punitions infligées dans une garn: son voisine de Paris. 11 y a aussi des « motil belges ». Le service personnel jette quelque troubl dans nç>s bonnes vieilles habitudes. militaires il .y a quelque temps, un médecin de régimen annonça qu'il passerait l'inspection des lion m'es pour désigner ceux qui devraient ëti' vaccinés. A cet effet, on rangea les soldats a pied .de-leur, lit, en bras de chemise. Les cht mises,, étaient propres, naturellement, mais pa tout à fait éblouissantes comme des chemise blanqhies à Londres. Elles avaient toutes cf aspect un peu terne que donnent les grands l£ vages dans l'eau froide des buanderies. Avar l'arrivée du médecin, le commandant parcouri rapidement les chambrées. Soudain, il avis un troupier dont la chemise faisait tache, su les autres tant elle était blanche ! « Sacr'ebleu, s'écria-t-il, ou avez-vous pri cela ? A côté de là vôtre, toutes les chemise de la cdmpagriié paraissent"sales ! 'Mieux vai un homme'mal soigné, dans le tas, qu'u homme trop soigné/ Pourquoi portez-vous de chemises de fantaisie ? — Mon commandant,ce n'est pas une chemi? de fantaisie. Seulement, j'habite la ville, alor toutes les-semaines, je porte mes chemises che moi. [ — Hein ! Que dites-vous lù ? Quel règlemer L autorise les soldats à se payer un blanchi : seur ? Vous aurez quatre jours d'arrêts « poi 1 avoir fait làyer votre linge sale ;en famille » - Bompez ! » Cas chirurgical. ' Un de nos amis qui, iors de la dernièi • guerré, a suivi l'armée bulgare en qualité d ; membre de la Croix-Bouge, nous parlait de 1 bravoure aveugile des peuples balkaniques, ci l'extraordinaire endurance des blessés et d courage stoiique avec lequel ces pauvres di; , l;les envisageaient,les pires opérations, 'l Panni les exemples qu'il citait, nous avor retenu celui-<ci : « Un sous-officier buTgai^e ayant reçu, a siège d'Andrinople, une balle de shiapnel dar la cuisse, fut évacué- sur Phiùippopoli, où n'arriva qu'au bout d'une longue semain Transporté à l'ambulance.les. chirurgiens tro ! vèrent enfin Ile temps de s'occuper de lui. 1 enlevèrent le-premier pansement et se mirei aussitôt <\ sonder la plaie. L'homme ne sou ' fiait .mot ; (mais ù. sa façon de serrer les dent il 'était aisé de s'apercevoir qu'il souffrait ho riblement. » A Qa fin, comme les investigations se pr 1 longeaient, et que Iles hommes ;de l'art sei c hlaient de (plus en plus perplexes, le patie se hasarda à leur demander ce qu'ils che l" chaient : « Nous cherchons la balle qui vous " »ib.lessé. » — « Mais sacrebleu ! s'écria le Bt 0 «gare, il fallait donc Ile dire tout de suit » vMlâ huit jours que je l'ai dans ma poche ! IVjmc piatbrocd n'airhe pas Wagner Comme tout le monde, la bonne grosse M Platbrood est allée entendre « Pars'ial » à i- Monnaie; mais les mystères de Graal l'c beaucoup moins intéressée que la douzai d'huîtres et le poulet froid dégustés penda l'entr'acte. El'e s'est leVée le lendemain av une migraine àtroce et se jure bien de né pl remettre les pieds dans un théâtre à. mnsiq j avant un mois au moins... Horreur ! voici q le piano résonne dans la pièce adjacente. « T^intje, Trintje, crié la: pauvre dame à fille, jouze-moi donc autre chose que du W >- gner. J'e>n suis fatiguée î -1 — Mais ce n'est pas moi qui suis au pian s mèrcke, répond la, j.cune fille. îi — Ocb ! Qui est-ce donc alors ? — C'est bébé avec sa nourrice. » Jusqu'à la mort. Depuis La Fontaine, nous savons les ave & tures charmantes de ces deux pigeons q « s'aimaient d'amour tendre » ; connaisse vous le drame de la guenon et du renard? n'est pas moins digne d'intérêt. Sachez donc qu'à l'exposition de la chasse, Vienne, tout le succès allait à une sentime i taie guenon qui s'était prise d'une passion to t chante pour un. renard. Vous direz que voi . des amants peu assortis; mais l'amour en fait bien d'autres ! Au reste, ces innocents ar 3 maux ne dérangeaient personne. Leur pli _ grand plaisir semblait être dans des coUrsi r l'olles que la guenon faisait, portée sur le di r de son ami. ! Trouvez donc un bonheur qui obtient 3 grâce devant le monde ! Des gens qui épro vent le besoin de se mêler des choses qui i r les regardent pas firent si bien qu'on sépai . les deux animaux. Le lendemain matin, on trouvait la guenc noyée dans le. bassin de sa cage; et le renar t refusant de manger depuis qu'il- ne voyait pli son amie, ne tardait pas à la suivre... Bom« et Jufliette n'y mirent pas tant de simplicité Et voilà qui prouve que les unions les moii assorties peuvent être les meilleures,- à conci î tion cl'écarter les fâcheux. 3 , . Le fléau violet. ' 11 .paraît qu'il y a trop d'officiers d'acad mie. Cette année il y a trois mille cinq cen • demandes. C'est un nouveau fléau d'Egypt En 1885, l'armée des palmés ne pouvait p; , dépasser trois cents officiers d'instruction p s blique et mille .deux cents officiers d'académi En 1888, on.porta le contingent à deux mil j trois cents. Pour sauter, en 1897, jusque quat: mille! .On a essayé, à différentes reprises, d'e 1 diiguer ce flot menaçant. Inutiles efforts. E 1 vain, a-t-on décidé que « nul ne pourrait êt palmé, s'il n'avait pas trente ans. ». On a i ] espérer arrêter ainsi les demandes adressé t par des femmes. Leur coquetterie, pensait-o Qes empêcherait d'avouer leur âge. Mais poi orner leur corsage d'un bout de ruban viole j elles n'ont hésité devant rien. Alors que faire Il y-'aurait peut-être un moyen? Ce sera > d'exiger de tous les futures officiers d'acad t mie qu'ils surent lire... et écrire? i Nouvelles à la mai» Incertitude. 1 —C'est épatant !... Je ne me rappelle plus i le docteur m'a dit de ne pas boire plus cle tan t Iitre.9 par jour ou plus d'un litre toas les 'hn t jours?... Co doit être sûrement- 'huit litres p t j°ur- ; ! — Phrases retenues AU PARLEMENT : s — Vous tentez un dérivatif! s — Vous avez assisté, messieurs, à la dér baxle de l'adversaire. 3 — (Avec un sourire sarcastique :) Demande i. le donc à vos amis politiques! I — Vos insultes ne m'atteignent pas. — Vous avez été forcés de mettre bas l d masques ! i — Et, une fois de plus, le ministre n'a ri( - répondu. ^ AU PALAIS DE JUSTICE : t — Je serai très bref, messieurs, car cet .- alfaire est très simple. (Suit une plaidoirie < t deux heures.) t — Mon honorablle contradicteur sent bi< a que son argumentation pèche.par la base. r —Je n'aime-pas à me mettre en cause. vous affii^ne pourtant, moi, messieurs, qi s cela est- vrai, et personne, je crois, ne mett; s ma parole en doute; I — Sachez4e : mon client est un honnê II homme ! s — (Après une heure de plaidoirie :) J'arri au fait. e — Je termine. (Et ça continue !) z AU THEATRE : — (Moi, j'aime-les spectacles à la bonne fra quette. — Dans la viei ça ne se passe tout de mêr , pas comme ça. — Vous rappeflez-vous le temps xle ce pauv Vilano ? — Tout ce que-vous, voulez : mais ça ne va dra jamais Cerny dans .« Ma Cousine », il y e vingt ans. g — Tous les grands artistes ont débuté à Bi a xelles. y e —Il n'y a qu'à la Comédie-Française qu' u sache vraiment jouer. i- — Devant nous, auteurs belges... ma mon cher... les autres n'existent pas ! s — Je mHntéresse passionnément au théâtr parlez-moi de n'importe quelle pièce, je vc u dirai où était M. Klobukowski. i3 — Cattier va encore l'éreinter. il 3 DANS LES COMPTES-RENDUS : J- — ... Et M110 Madeleine Roch se fit acc ls mer en récitant, magistralement, V « Aigle vt Casque »• f- — Notre petit pays peut s'enorgueillir s, cette création noble, sobre, profonde et pi r- santé, dépassant de cent coudées les prod tions des fabricants parisiens et nous enlevj o- heureusement à la complaisante corruption a- boulevard. C'est une œuvre. fit r_ DANS L'AUTO, A MINUIT : a — Payer une baignoire, pour entendre i il- infection pareille. On dirait que j'ai de 1' i ; gent à perdre. » — Ça ne manquait pas d'intérêt. Mme 1 avait un chameau ignoble. — C'est certainement un grand acteur. T ,n0 le monde le dit. ,a — Oh ! dormir ! nf P. ç. c., ne Camii.t.e Guttensïei: HISTOIRE MODE île je d'une infirmière — d'un notaire 3a d'une dame voilée -- et d'un a- chirurgien HORRIBLES DETAILS Les infiuniières laïques de l'iiôpital Sdir Jean font décidément panier d'elles, et noi ne doutons pas que cela leur soil inflnime: :1" désagréaible; II y a eu n Kiiistoire ■» de l'infirmière t docteur Dalbastée, une aimable jeune fille Il Uiquelilo on lit grief d'avoir inspiré de l'int rôt. à son oncle et qui finit par quitter le se à viee bosipitailier. après Ravoir brouillé le do i- leur Deilbastéë avec son ami Bauweas. j- Voici que, par un singulier .retour des eh A s-eis, !o notaire Bauwcns se voit, lui auss a ,incriminé pour avoir fait à line autre inli inière un sort dont, aux dires, des personn< 1S qui avaient renseigné le docteur Depag ,3 cette infirmière se serait plainte, tand 3 qu'elle s'en est solennellement déclarée e cliantée devant'le conseil des hospices, co. voqué spécialement pour enregistrer ses d 10 clarations. -1" iLe conseil communal a discuté gTaveme: ie lundi cette ridicule affaire; et comme, d'ui 'a part, des tiers sont en cause qui ne sauraie: être nommés dans un débat public et qu n d'antre part, tes passions sont déetiainé-i, au sein de l'assemWlée municipale, l'hisloi îs de l'infmmière de M. le notaire. Rauwens !0 ipAru singuilièi'eaiient obscure et embroui lée. is En réalité, celte" n affaire » né mérite ,pi j. le bruit qui se fait autour d'elle et il'est 1 'mentaljle de voir la gestion des hospice dont l'importance est capitale, faire l'obj. d'ara débat orageux consacré à... ,de miser é. btes questions comme celle dite des banque / et celle dite des infirmières, — pour ne pa lier que de cejlles-ilà, ' A quoi ise réduit, en réailité, l'affaire? A p< de ctiose, comm'e on va le voir d'après I, J" renseignements que nous avons réunis. 1* * » * .'9 a- Une dame, appartenant à la bonne sociét ,n n'était prise de sympathie, il y a de long» •e années, pour une petite épieière, dont st u chien, qu'allé gâtait, affectionnait parlicuili >3 rament ,1e chocolat. Cette petite épicièrc éts ' une grande el grosse fll'le réjouie, à qui si ' précoce et excuptionneil ombonpoint* ava ir .valu le sobriquet de « la grosse Henriette .' L'épicière fit de mauvaises affaires et d . ohereber un emploi. Mm» X... la fit entr. 14 chez une de ses parentes en qualité de gard é' malade, et la bra.ve fltle, se sentant du gô pour la carrière hosipitalière, décida d'ado tar définitivoment cette profession. Il y deux ans, elle entra à l'école d'infinnièn (laïques dë l'hOpital Sainl-Jcan, afin d'y co . (quérir le diplôme qui devait lui facilit ?' l'exercice de son .chairitaibie métier. C'e ainsi que la « grosse Henriette », conm J,. 'm continue'à l'appeler, — qui a maintenu: 32 ans et ne pèse pas moins de 125 kilos, fut proposée au choix de \1. le notaire Bu ~ wons, cherchant pour sa femme, ignaveme iiiiailade depuis longtemps, une infirmière c paible et dévouée. ■La g'rosse Henriette n'avait pas cessé i rester en relations suivies avec sa proie trice. Que s'ast-il passé entre elles? M"» X... prétend que l'infinmière se sei\ j,. plainte à eitc d'être "immobilisée à la Petit lispinetfe, chez M. Bauwens, et de voir ain aetorder ses examens et la conquête du i plftme qu'elle ambitionne. Sa protectrice l'a S ait .-encoirragée à demander son retour i'.hOpital Saint-Jean. Henriette n'osait pa is de crainte de déplaire au plus puissant d administrateurs des hospices. M"" X..., q n j.t les journaux, lui aurait objecté que le so île XI. Bauwens comme édile charitable sei blait bien compromis et l'aurait exhortée écrire la lettre dont iï a été parlé, te Notons que cette conversation so passait le Bruxelles, chez M™" X... On n'a pas préteni que la grosse Henriette eût été enlevée p. ,n sa protectrice, chez qui elle, s'est rendue brement. Admettons, si l'on veut, qu'il i lalilu, comme aile le prétend, la u pouss un peu » pour lui faire écrire sa lettre. 1 ie bonne foi de M"» X..., guidée uniqueme "a par l'intérêt que lui inspire la jeune fit n'en est pas moins évidente. te " * * * * 'e 'Une fois en possession de la lettre écr par la grosse Henriette, Mmo X... se rem chez le docteur Uepage, chef de clinique SainUPierre et conseiller communal, et lui communiqua pour obtenir, sans auc n- doute, qu'il fût fait droit à la requête de jeune f«!ile. ie iM. Deipage, houspillé par M. Bauwens ses amis, — qui répondirent par las injui re que l'on sait au beau discours, pSein de n dération el bourré d'arguments irréfutab! 'prononcé le lundi 2 février au conseil co u" 'munait par le grand praticien, — M. Dopa; a disons-nous, crut pouvoir, en comité, secr lirer argument de la lettre qu'on lui av ■u- remise pour montrer le sans^géne avec quoi M. Bauwens entravait les éludes d'u :>n infirmière, retenue à son service au mép des règlements!... is, 'Mais ce débat secret fut rendu public grf à l'indiscrétion du Palriole, qui raconta, 3 . lendemain, e§ qui s'était dit à huis clos us conseil communal. Et voilà le point de départ de cette affai ipui n'est grosse que par l'aimable emb( point de son héroïne. M. Bauwéns, rentré chez lui, avait int rogé la malheureuse infirmière, qui, ne la" pouvons le deviner, pleura, et protesta qu'c [lu ne demandait qu'à .demeurer auprès de t infortunée malade. Et le conseil des hospic de le grand conseil des Dix, réduit à qua is- membres .pour la circonstance, fui solenr je- ilejnent convoqué pour enregistrer les déc int. rations de'ja grosse Henriette. M. Bauwe dU qui l'avait amenée en automobile,' s'était, c crèlament retiré pendant l'interrogatoire, quoi procéda M. Pladet, qui en a rer compte au conseil communal. Et voilà loute l'histoire, dans laquelle ine amis du conseil des hospices (il en resl "r_ voient à la fois un complot des compagn de tramways contre le Robespierre du c i... seil communal; une nouveMe ' affaire Dr fus (?) machinée par des dames voilées p. out essayer de déshonorer un notaire don! vertu est légendaire autant que finirai geance'dc ses opinions politiques. a quand les affaires sérieuses? j _ Philai.èthi A LA CHAMBRE BR1FAUBAGES M. VAN CAUWELAERT FAIT JESUITIQUE* MENT L'APOLOGIE DES JESUITES. — M. PAUL HYMANS FLETRIT LA MANIERE DU DEPUTE CLERICAL ET FLAMINGANT. — M. RENKIN DE* MENT SES ASSERTIONS ls On voit que M. Brildut sera sur la sellette it aujourd'hui : Les tribunes sont combles. Beaucoup de messieurs d'une distinction toute aris-[u tocratique. Nombre de dames — de dames pa-à tronnesses et d'autres. Celles-ci onx l'air très à- « concen noble « et nia nient des f aces à. main r" impertinents. c" Avant de îeprendre l'interpeUation sur les •mesures que compte prendre le ministre des coloniest en présence de la campagne menée J' contre les fonctionnaires du Congo, on pro-;g cède à nn' vdté. 'e II s'agit de' l'amendement prééehté i)ar MM. js Terwagne et Branquart à l'aruclè 31 de la loi scolaire. Pour n'en pas perdre l'habitude, i- la majorité le repousse par 88 voix contre 42 ê- et 3 abstentions. ^ LES BRIFAUDAGES ^ C'est M. Van Cauwelaert qui a la parole. 01- e ficiellement du moins, car il n'aiTive pas à se ig faire entendre. Ija droite papote comme tout; -o un Pensionnat de petites folles. Le président a est visiblement agacé. De cette voix de bois :l- qui porte si bien sur la Chambre, il profère : is M. Schoilaert. — Mais messieurs... Ne pou-ve/.-vous aller poursuivre7ces conversations au s dehors ? Un instant le silence s'étahlit, mais bientôt \s ie prêche du député flamingant xl'Anvers s'em-r_ bourbe dans les ornières de la rumeur parle-mentaitre. Il s'énen e alors et, tourné vers la ,u droite : •s % M. Van Cauwelaert. -- Ne voudriefc-vous pas causer un peu ù voix basse. ...Les supérieurs d'ordres imposent à leurs missionnaires, lorsqu'ils partent, les ordres suivants : respect ^ pour l'autorité, respect pour les personnes. On ' empêche les pères de se livrer en paix a leur œuvre de civilisation et de travail. On les ac-'n cuse injustement. ô- ll M. Van Cauwelaert défend longuement les "I? jésuites contre le reproche d'acca.parer les ^ terres, de les voler aux indigènes... ^ M. Renkin. — Mais je ne sais ce que tout cela r vient faire dans ce débat? Il n'en a pas été e" question dans l'interpellation. H M. Van Cauwelaert. — La presse de l'op^o-o- sition ne se gêne pas pour le dire, a M. Vandervelde. — Mais vous répondez, en réalité, à l'exposé confidentiel qtie W ministre -j. des colonies a fait tirer à huit cents exemplai-: res, qui n'ont pas été livrés1 au public. Pour-quoi, puisefue vous attaquez en réalité'le minis-trè, faire semblant de vous en prendre à nous 1 ie II La discussion va se rétrécir. Fille aura visi-~ blement lieu dc^soinnais entre M. Van Cauwe-\ laert et M. Renkin, — même quand celui-ci a_ se tait,.. j m. Van Cauwelaert déplore que les agents de la colonie se soient montrés systémauque-c" ment hostiles aux missions. m. Renkin. — Allons donc ! il M. van Cauwelaert cite certains traits de e_ mésentente entre fonctionnaires et . mission-sj naires. ■ M. Renkin. — H ne s'était jamais produit da ' plainte avant 1912. Le seul agent alors con-vaincu de culpabili-ré a été frappé, son nom a ^st connu. Ne généralisez donc pas ! M. Van Cauwelaert développe avec beaucoup III de chaleur la défense des bons Pérès, ses r' clients. Les agents ont deux poids et deux mesures, lorsqu'il s'agit des postes de bois des mission-naires —ou des leurs.On les fiappe de taxes in-, justifiées. Les accusations portées contre les ir termes-chapelles sont nées d'une enquête ten-dancieuse faite par M. Leclercq, substitut... it M. Masson. — Pourquoi dites-vous tout cela. >a Ça n'est pas en question. M. Van Cauwelaert.— Je veux montrer quelle est la mentalité des fonctionnaires. ' m. Renkin. — Leur mentalité ancienne !... La gauche accueille lé discours de M. Van Cauweiiaert par des rumeurs. le lit M. Van Cauwelaert. — On dirait que ca vous à gêne? }a M. Camille Huysmans. — Ça ne gêne même m pas le ministre! !a M. Van Cauwelaert reprenant sa démonstra-ej tion de l'absence de toute convoitise tempo-relie chez les jésuites, le ministre lui répond. o- es M. Renkin. — Nul ne l'a soutenu et vous ne il. le démontrerez pas. m. Tibbaut. — Mais cela se trouve dans vo-trfe exposé et l'attention de tous les magistrats J:] qui partent pouj- le Congo est attirée depuis . six ans sur les visées des jésuites. lc" m. Renkin. — Pas du tout! ne m. Vandervelde. — S'il fallait croire M. Van Cauwelaert, M. Henkin serait ou un incapable ou un incompris de la franc-maçonnerie, ce m. Camille Huysmans. — ...Et comme il n'est 1C pas incapable, c'est notre complice!... Hila-au rité-) NOMS D'OISEAUX '•e in. Un incident surgit bientôt entre M. Van Cauwelaert et M. Camille Huysmans. Celui-ci Ufi ayant dit précédemment que « M.Cambier avait us beaucoup de tempérament à tous les points de lie vue », son collègue en flamingantisme l'ac-on cuse de procéder par insinuations. ?s, M. Van Cauwelaert. — Moi, je ne suis pas ici cl- en dénonciateur, mais en défenseur! la- M. Camille Huysmans. — Vous osez dire cela, is, vous, qui êtes l'associé de Brifaut dans sa cam-is- pagne antimaçonnique ? Vous essayez une di* u). version pour tirer d'affaire un triste individu. I (Sensation.) m. Brifaut. — Cette insulte venant de vous ne me touche pas. les m. Camille Huysmans. — Je ne réponds pas à ? !) M. Brifaut qui est méprisé par tout ce que la ies Belgique compte d'honnêtes gens. (Salve d'ap-^n- plaudissements à gauche.) ,,v. m. Brifaut. — Vous tenez un langage de por-)Ui tefaix. i m. Vandervelde. — Vous avez un mépris j bien aristocratique pour les portefaix. Il v a, ■sl" parmi eux, de très honnêtes gens. M. Van Ca uwelaert persiste à prêter les plus :. noirs desseins aux fonctionnaires coloniaux.

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