La chronique: gazette quotidienne

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06 februari 1914
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s.n. 1914, 06 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 24 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tm71v5fz1f/
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Vendredi <* février 1914. — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A BELGIQUE 47's année, — Rio 36 LA CHRONIQUE n u xv.rj.ri u A 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) HRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration -, N* YSSU Rédaction: N* 140S a ABONNEMENTS î FONDATEUR : REDACTEUR EN CHEF : ANNONCES : page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 îr. Bruxelles : V2 francs par an ; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. . nrçmivr 1 4U ïmmTliTn la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La Pkovlnck . 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCtOF UC Jâ IIHioJJ AYlîi (1 ÂliOlLlX J\ Ci La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Réclaino Godts.S, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 Tous pays ue l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché «le Luxembourg'; 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, u et 7, Galerie du Roi. LE SERVICE «e aeux ans La 'Chronique, qui compte de très nos breux lecteurs et abonnés dans l'aimée, loujouus considéré le problème de la défen nationale comme devant être étudié et j yoj.'u en dehors de tout esprit de parti. Noms avons loué hautement M. de Broqu ville d'avoir eu le courage de dire au pay et surtout à la majorité cléricale, que l'a niée, teille qu'elle existait au moment de s< arrivée au pouvoir, n'était pas à la hautei de son rôle et qu'il fallait augmenter de f çon sérieuse ses effectifs pour la mettre < mesura d'empêcher la violation de notre te ritoire le four où la France et l'Aillemagt entreraient en conflit. Le ministre de guerre a eu le grand mérite de faire vot< une réforme qui s'imposait et la Belgiqi de domain serait ingrate si elle ne lui en s. vait pas gré. ta Chronique a suivi de près le formid; bile travail de réorganisation militaire auqiu s'est attelé le chef du- ministère actuel. El î approuvé quelquefois, — critiqué souven — et vu, à plus d'orne reprise, le ministre c ta guerre finir, après de fâcheux tâtonm monts, par adopter les solutions que note xfebarateur Straiton avait pris la liberté d lui suggérer dans nos colonnes. iLa bonne volonté de M. de BroqueiviHe es ndéniable. Mais, souvent, — et en des m! .iéres toujours graves, — ses décisions n sont pas suffisamment mûries. I] adopt ,rop faoilement les solutions que lui preseT eut les jenines officiers, intelligents mai nexpérimentés, qui l'entourent. Combien d ois n'à-t-ill pas dû reconnaître, — avec un >onne foi que nous aimons à souligner -fu'il s'était trompé, et proposer an Roi d louveaux arrêtes édicitant le contraire d :e qui avait été d'abord résolu ! .11 n'en est pas moins déplorable de voi tiener de cette façon — à hue et à dia — u.i l'avait qui eût .dû être fait avec inflnimen dus ds méthode et do sagacité. *** 'Le ministre de la guerre a. fait augmenté ensihîement l'effectif de ranimée. Il a cri evoir consentir, par compensation, une sé wuso abduction du temps de service. 'En apprenant que- M. de Broqiieville affir îai't possible de former un soldat on quinze lois, beaucoup de ceux qui avaient réclaun augmentation des effectifs comme uni iiose indis'pensialb'le, jetèrent un ori dtylarm-t t affirmèrent qu'il était encore préférai)]* e disposer d'une année insuffisante, nias ien enitraînéc — que d'une armée nom reuse, m-suffisamment exercée. Le chef d'i aihmet,»qui /avait à compter, pour faire abou :r la réforme, bien plus avec les généraux c la droite parlementaire qu'iavec les chef; e l'armée, ne s'arrêta .pas aux sérieux aver 'ssements que,lui prodiguèrent ceux-ci. Ma if événement a, comme il faillait malheureu Dment s'y. attendre, justiifié les craintes d( os of/ldors généraux et chefs de corps les lus qualifiés. L'essai, qui vient d'être fait u service de quinze mois a mis en lumièrt >s très graves inconvénients suivants : Tout d'abord, l'instruction militaire de nos ildats serait fort insuffisante, et le sysitèm< l'aboutirait qu'à .la. formation de troupes îanquant à la fois de connaissance du mé er et de cohésion, alors qu'il faudra oppo îr ces troupes aux masses de nos voisifus u Sud et de l'Est, qui agiront la supériorité 'un entirainement de 3G mois (3 ans); et 'auifcres termes, notre armée ne serait com asée que de recrues à peine dégrossies, qw on conduirait à la boucherie devant des Mats ennemis rompus au métier. Il faut considérer, d'autre part, que no? Mtés de campagne ne comprendront qu'in: )ldat sous les armes, pour six réservistes, lors que nos voisins en auront trois poui 3ux réservistes; cela tiendrait à prouvei Je la valeur de nos trompes sera, de qualiitt ès inférieure à celle de ses adversaires pos Mes. *** Ce qui c.st tout aussi grave, c'est que nos igiments n'ont, en réalité, qu'aine seule asse de miiliice sous les armes, en temps de iix, surtout au printemps et en été, saisor ropice à faire campagne. Or, il n'est plus tes table que la guerre de demain se-rc rusquée, et que noire territoire sera envali. ^'ant que nos réservistes aient pu rejoindre M* unités. Grte au service de trois ans, les Allemands d'aboixl, les Français ensuite, en soir -nus à entretenir, du côté de nos frontières, corps d'armée. à effectifs de guerre à pei; fès, et dont la mobilisation sera réduite c nelques heures. C'est là un fait indéniaible. ^montré déjià lors de l'alerte de 1011, et qu* ^ renseignements obtenus depuis n'ont fai us confirmer. Pour parer à ce danger, deux classes d< "'•■ice suffiraient à peine. iLa .préparation ipré-irégimentaire ne cor-cj'e .pas ces défauts. Beaucoup, du reste, lt léconisent pour arriver à réduire encore k -nps de service des jeunes gens qu'elle pré aile. De plus, il faut remarquer que, mêmt iicz nos voisins, qui ont le service de troh ns' fonctionne mieux et depuis plus Mgtenips que chez .nous. En France, notarri lGllf| e'^û est, en quelque sorte, érigée er jstitution nationale, fort bien régleinentét Erigée par des officiers et des sûus-offi |-r3 de l'armée active; cependant, nos voi-du Sud, qui avaient le service de deu> Js, ont repris celui de trois ans, c'est-à-dire J mois. Rufin, les cadres actiLs de notre armée son, '•a d <.-ire complets, et nous manquons près l"; ^tailement' de cadre de réserve. Or, quetls J1 aient été Les efforts tentés, le service d< 3 mois paralyse complètement la îormatioi e cas cadres. T . . *** jout cela a été surabondamment démontn de Broqueville, qui a bien dû finir pa: ^connaître que quinze .moe's ne suffisent pa: ■ former des soldats voués à. combattre, se .n es circonstances, les Allemands ou le: tançais, préparés, avec la rigueur que l'oi 1 » par un entraînement de trente-six mois J iLe ministre de la gueni'e, qui ,se .pique d'él jij un patriote et qui a prouvé qu'il l'était — point de vue .militaire, du moins, — en/vis gérait donc l'augmentation du temps de s< vioe comme inéluctable. Queil terme se dé' clena-t-il à proposer? Les hommes comj: n- Jointe n'hésitent pas à déclarer que le servi a de deux ans, c'est-à-dire de 24 mois, sei\' se à peine suffisant. Tout autre ternie moind é- devrait* d'après eux, être absolmneait r poussé. e- iEn .fflbtenidaint que les études du cabinet u s, 'litaire du ministre de la guerre aient aboe r- et que celuiici ait pris une décision, M. ( >n Broqueviille a exécuté une savante nianœ ir vire, en vue sans doute de s'assurer poi 'à- cette campagne future le concours de sa p n tito armée paiement aire, sans défecticKn a r- cune; il a — devant le front des troupes cléi ie cales — donné l'accolade au capitaine Bi a faut, le céilèbre cheif du 2° bureau de l'éta :r dnaijor des casseroles de la droite, qui ava e été grièvement blessé au cours de l'assai i- donné par les gauches, à l'ontervention d généiial Brun'et. Ignotus. il e lè iENUS F&IÏS, PROPOS M£fS0: « LE JEU DU PIETON ET OU COCHER L A Paris, on a poussé des cris de joie. , pamtt que, la circulation de-s voitures mu ' mentant, le nombre des accidents, pourlan diminue. A qui est dû, demanda-ton, ce rt ' sultal singulier? A M. le préfet de police et ' ses règlements. ■le n'en crois rien du tout. L'accident de voiture est généralement i fruit d'une collaboration. Il faut — dans l mode le plus fréquent d'accident — un et 0 cher, agent actif, un piéton, instrument pa: 1 sif, et aussi un fiacre ou une auto qv>e celu là fait passer sur celui-ci. L'opération, sin; pie, rapide, ne demande aucun apprentissag , ni de la part, du piéton, ni de la part du cc ( cher. C'est spontané. Dans Bruxelles, où l circula-lion n'est pas comparable i celle d Paris, on voit un chauffeur ou un cocher toi neuf écraser proprement son piéton, san i' avoir jamais reçu de leçon. Il est vrai qu' i a la collaboration des agents à bâtons blanc ■ qui, aux carrefours, dirigent impérialemen les voitures les unes sur les autres ou orga - nisent, en rahentissant la circulation, des en ' comblements dignes d'une très grande ville '■ Seulement, si le sport, le goût des émo lions, l'orgueil de montrer son adresse exph queni le rôle des cochers, on se demandai quel plaisir le piéton pouvait bien trouver t caler une voiture avec son crâne, son bassii ou sa cage Ihoracique. C'était un être fondé rement doux qui, sur la foi de quels Irai tés, allait lisant son journal par la chaussé. encombrée de véhicules emportés. Soudain ■il disparaissait sous un cheval, sovs de. roues... Il a fini par découvrir que ce petit jeu charmant du reste, faisait mal, et alors, 01 ■ne sait quel instinct opérant, il s'est garé de, véhicules. Son éducation de race est faite 01 se fait. L'homme piéton échappe naturelle ment, par le jeu inconscient de ses forces, t l'homme cocher. Ainsi le jeune corbeau, dès sa premièr, sortie du nid natal, se méfie du fusil, qu'i n'a pourtant jamais vu. On naît piéton, comme on nail poète (et 01 le reste); vous verrez qu'un piéton de Iroi jours saura bientôt se g tirer d'un fiacre. C'es combiné avec l'instinct, la perfectibilité hu ■maine. Le préfet de police ni notre M. Ma; n'ont rien à voir là-dedans. Bob. —<-—— — Au jour le jour Li POLITI0UE iLe meeting d'Anvers prend tout il'importance du .symptôme* révélan un mal (longtemps caché. Force nou: est donc d'y 'revenir. il nous révèle les graves germes de divi sion don/t est atteint le parti clérical : don nons-en de nouvelles preuves, dont nous ti rerons ensuite la morailité. iLa Métropole rc sume ainsi- les •brutalités que lui vaut d'avoi ■protesté contre Je scandale anversois : Nous semons la suspicion ; nous usons d'ar mes malhonnêtes ; tous les moyens nous son bons ; nous ne connaissons rien de la vie d< notre peuple ; nous appartenons à de petite: chapelles ; nous n'avons PERSONNE derrièn . nous; nos contradicteurs ont TOUT LE MONDI (c'est eux qui soulignent) derrière eux ; enfin nous figurons une caricature de « camorra et laissons faire notre besogne par des mercc naires et des esclaves, à supposer que nous ik soyons cela nous-mêmes. Et voilà pourquoi la manifestation de diman che fut une heureuse, opportune et noble ma nifestation 1 Nous pensons n'avoir rien oublié. Nous sa vons qu'on précise ainsi nos défauts et no: : méfaits pour mieux faire resplendir les vertu: et les mérites d'en face. iLe Bien public intitule son- article « Mani f'C'S'taiion 'déplacée » : Cette manifestation sans dignité, qu'on 1< sache bien, ne diminue en rien le prestige do; hommes qui en furent l'objet. Elle déconsidèri ceux qui s'y sont livrés et ceux qui ont cri pouvoir la tolérer sans élever aussitôt une pro testation retentissante. Mais aussitôt, le Bien publie se retourn contre les journaux 'd'apposition, et affirm qu'ils ont combattu des' droits des Flamands atons que les cléricaux les -ont soutenus.. Ainsi, .c'est au 'moment môme où il se déba 1 contre îles flamingants qu'il s'empresse d 1 s'incliner de nouveau sous leur férule. O: sait ce que signifie «des droits .des Flamands aujourd'hui; c'est ,1e régime de .la contraint î appliquée aux non-Flamands, comme pou les ic-lérxaux la (liberté c'est l'oppression d > tous -les non-eatholiiques. Ainsi les cléricaux ont beau s'indigner de ^ vant un flamingantisane aigu allant jusqu'à i séparatisme et à l'injure au Roi; il leur" fau . Ces gens pour leur œuvre d'oppression, e sorte (qu'il n'y a plus de «salut pour la patri îu en dehors de l'idée (libérale. J: PETITE CHRONIQUE "e Regarda en arriéra 6 février -L810. — Reddition) do la Gmadeloupc re aux Anglais. e- Un défenseur des hospices, li- :Le conseil des hospices a trouvé un défen-ti seur dans la presse. Mais le journaliste qui le a bravement assumé ce rôle ingrat a dû en-_i- voyer sa prose à Tournai pour la voir publier. ir Etant donnée la rapidité actuelle des trans-e- ports par chemin de fer, il importe peu que j. notre confrère Saint-.Brice plaide dans 1' «Ave-i. nir idu Tournaisis » -plutôt que dans un jour-nal de la icaipitale lia cause des édiles de la j. charité a Bruxeiles ; l'essentiel est que les jl administrateurs des hospices aient trouvé un jl défenseur. ,u Retrouvé serait plus exact. Car on n'a pas oublié que ces messieurs avaient pris la précaution de se pourvoir d'un défenseur officiel, régulièrement appointé, qui, malheureu- - sement «pour eux, crut devoir démissionner ^ avant d'avoir terminé le « Livre d'or », dont ^ lia rédaction lui avait été confiée. Ce défenseur, .qu'ils ont si maJenicontreusement perdu .à Bruxelles, voilà qu'ils le retrouvent en province." Nous ne doutons pas que des administra-r" teurs aussi avisés que MM. Bauwens et con-sorts vont s'empresser de faire souscrire aux hospices bruxellois quelques centaines — voire à quelques milliers — d'abonnements à. 1' «Avenir du Tournaisis » pour faire répandre fia bonne parole dans Ha capitale. 1:1 est plus que e temps de remonter le courant d'hostilité qui, g si on ne parvenait -pas à l'endiguer, pourrait finir par emporter île fameux conseil. i- L'art et la justice C'est- plutôt : « L'art et l'appareil judiciaire » e que nous devrions écrire. Car la justice, — la vraie, l'immanente, — semble vraiment bien 2 étrangère à cette affaire. c II y a quelque temps que le parquet d'An-l vers n'avait plus fait parler de lui. Il vient de ç se signaler par un coup d'Etat en entamant l des poursuites contre un peintre de talent, M. s Kurt Peiser. ^ M. Peiser avait exposé récemment à Anvers une soixantaine de tableaux. Les journaux avaient vanté son talent. Un journal ultra-catholique de la métropole consacrait à l'artiste plusieurs colonnes* élogieuses. Pour onze de ces soixante tableaux, jugés immoraux par le parquet, le .voilà mis en prévention. Le talent de l'artiste n'est pas en cause, tout 1 le monde le reconnaît. Alors, ce sont les sujets 1 qui offusquent la pudeur de nos magistrats - Parfaitement. Or, dans ces sujets, — vieilles ■ femmes au masque lubrique, prostituées ava-' chies, tristes chairs à plaisir, — il y a dix fois î moins d'audace que dans des œuvres, par' ? exemple, de Rops, universellement admirées et j exposées partout ! , Nous reviendrons en temps voulu sur cette, i invraisemblable affaire, qui mérite l'attention >• la plus vive. Nous avons voulu, aujourd'hui, / nous borner Ti "la signaler, alors qu'elle n'est . encore qu'à ses débuts, — ce qui ne la rend pas i moins ahurissante. Parsifal à l'index. I Le « Bien public » fait siennes de lourdes plaisanteries demandant si « Parsifal » ne va l pas être accusé de cléricalisme ?... On ne sau-^ rait pas trouver de plus mauvais moment pour | parler d'« index » dans la maison d'un pendu. Ce n'est vraiment pas au moment où l'on vient ^ de mettre à l'index l'auteur de « Pelléas et Mé-' lisande » qu'il convient d'accuser les libéraux d'intolérance. Le cynisme .ne s'accepte pas sans grâce; sinon il verse dans la simple absurdité. . Soyons certains que si « Parsifal » était soumis à l'examen de la Cour de Rome, il serait, mis à l'index. Ce serait, du reste, justice, cette œuvre de forme religieuse étant avant tout un drame philosophique, ésotérique, maçonnique un peu... Vite, une fiche pour « Parsifal ». <r==5=S) Engagements et départs. Voici que, malgré les démentis de MM. hertz î et Coquelin, — ses actuels directeurs, — il est t encore une fois question, et sérieusement, sem-5 ble-t-il, de la rentrée de M. Le Bargy à la Co-médie-Française, rentrée qui enchanterait les . fidèles de la Maison, déjà ravis du retour au . bercail du sobre et correct M. Claude Garry, et . de l'engagement de M. Paul Cappellani, le seul . « vrai » jeune premier que Paris possède actuel-r lement. M. A. "Carré a signé également avec M1Ie Val-preux, dont on ne sait rien, sinon qu'elle est . jolie, qu'elle a « tourné » d'innombrables fiims, ■ et surtout que M. Maurice Donnay proclame s son réel talent... Enfin, selon toutes probabili-» tés, M. Jacques de Féraudy pourra bientôt, à ; nouveau, donner la réplique à son glorieux papa... l D'autres artistes quittent la rue de Richelieu; ■ les départs de MmaB Laurence Dubuc, Lherbay et ; Persoons; de MM. Joliet et Berteaux, sont décidés irrévocablement. Si Mme Persoons et M. Joliet ont gagné un repos mérité, pourquoi se priver de Mm° Lher-. bay et de M. Berteaux, auxiliaires modestes, i mais utiles et dévoués? Pourquoi aussi n'avoir ; point su utiliser MUo Dubuc, aiii connut, au boulevard, de vifs et mérités succès, et qui est . une adorable comédienne, fine et spirituelle... Doit-on croire que l'ingénue sincérité de M11® Lifraud, la jovialité traditionnelle do Mme Ra-cliel Boyer,l'élégance acidulée de Mmo Devoyod, | la narquoise bonhomie, de M. Grand val, l'aima-, l5îe bonne volonté de M11® Jeanne Rémy, la pré-i ciosité de M. Guilhène et l'éclatante beauté de ■ M11® Faber, seraient également menacées ? Cer-iains l'affirment... Attendons ! Le costume de Mars. Dans les revues et journaux militaires, les discussions à propos du nouvel uniforme con-! tinuent. Que faut-il adopter ? le spencer, le ^ dolman, la tunique, la vareuse ? Dans la cava-' lerie, la vareuse remporte plutôt, comme succès... une veste. " Ce qui est assez comique, c'est le grand souci 1 qu'on a, dans toutes les armées modernes, de 1 trouver un parfait costume de guerre : un cos- - tume inusable, pratique, solide, qui, en outre, rendrait invisible et invulnérable ! Pas de ga- - Ions apparents, pas de couleurs voyantes : ne J jouons pas inutilement à la cible ! Pas de bro-t deries, de plumets et de panaches; rien de il tout ce qui pourrait gêner les longues chevau- ^ clié'és et les dures étapes; Par contre, les hoir mes succombent sous le poids des armes, de cartouches, do tout un fourbi compliqué comme si leur première expédition devrait êtr la conquête et le tour du monde. Cette mode paraît surtout singulière quant on la compare aux modes du premier Empire A cette époque, on ne quittait pas le champ di bataille. Aussi les maréchaux, les généraux e les soldats s'y rendaient-ils en tenue de gala Dans presque tous les corps de troupe, on por tait l'habit. Ces hommes eussent été honteu: de paraître devant l'ennemi sans linge et le barbe mal faite. A la fin, les cavaliers aban donnèrent même le lassalle et les lourdes bot tes pour l'élégant pantalon à bandes et à sous pieds. C'est dans cet équipage que l'on voit sur toutes les lithographies, le beau Ponia towski sauter dans l'Elster, sans même videi les étriers. Enfin, ces terribles foudres df guerre se mettaient en tenue de bal pour allai au feu, tandis que les pacifiques soldats d'au jourd'hui ne rêvent que de se déguiser en fou dre, de guerre, en cow-boy, en cosaque, en bri gand calabrais, pour aller, au bal ! Tout cela est bien exagéré et un peu ridicule. Le bon âne. Dans une de ses chroniques du « Temps », Pierre Mille raconte une anecdote tirée, ait-il. d'un ouvrage sur le Sahara par E.-F. Gautier, On y-raconterait comment le capitaine Dinoux. traversant le Sahara en 1903, fit la rencontre d'un âfne. Il s'était joint à la caravane, d'une façon aisée et discrète, peu avant d'arriver à un puits. Quand on y fut, il se laissa de fort bonne grâce employer à tirer les outres, puis, pour sa peine, se fit donner à boire... Mais un des hommes, ayant songé que .l'animal errant était bon à prendre, l'enfourcha ; il fut démonté en un rien dé temps, et l'âne s'en alla d'un trot aisé. Alors, les hommes comprirent : cet âne, dans le désert, pouvait trouver à brouter dans quelques vallons, mais la boisson lui demeurait un problème ; l'animal l'avait résolu en se mettant au service des caravanes approchant du puits. Cela lui permettait de vivre d'excellente façon, en pleine liberté, le poil luisant, l'œil vif... Et nous avons fait de l'âne un emblème fie stupidité ! Nos faons patoisants. Reçu un carton ainsi libellé : « ...Le bulletin hebdomadaire « renseignant « les cours et conférences qui se font... etc. » L'institution dont émane ce communiqué est, notez-le, un établissement d'instruction tout à fait supérieure, où les leçons„se donnent, non pas en pah'ouiii administratif belge, mais. en français. . Nous rie le .nommerons pas, supposant-qu'il y a, là une simple négligence qui aura laissé au concierge le soin de rédiger le texte en question, et nous espérons bien que, désormais, au lieu de renseigner les cours, — ce dont ceux-ci n'ont que faire, — on songera plutôt à renseigner les gens qui désirent y assister.Nouvelles à la main ~ Encore deux officiers aviateurs .allemands qui sont venus atterrir à Lunéville. — C'est 'ainsi qu'ils comprennent le rapprochement.«î— DES ENCAISSEURS SONT ATTAQUÉS PAR UN FILOU Deux encaisseurs, les nommés Saumoy et Pierson, attachés depuis de nombreuses années à un établissement de la rue Royale, avaient été chargés d'aller toucher à la Banque nationale, jeudi dans Ja matinée, une somme d'environ 94,000 francs. A .peine sortis de la Banque, et arrivés Tue du BoteSauvage, un particulier, paraissant âgé de 20 à 23 ans, correctement vêtu .d'un pardessus d'hiver grisâtre, se précipita sur l'encaisseur Pierson. Il lui arracha un sac renfermant une somme de huit cent francs et prit la fuite. Sentant que ,1e sac était trop Qourd, le malfaiteur s'en débarrassa et continua s'a course à toutes jambes.Se voyant poursuivi par les deux employés, il pénétra dans d'église Sainte-Gudule, qu'il traversa, et ressortit du coté opposé, sans être aperçu. Pierson était en outre porteur d'une somme de 93,000 francs en billets de banque. ,La police de la 1" division, immédiatement avisée, a transmis d'urger.ce Je signalement de ,l'agresseur, qu'elle croit être on apache français, à tous les commissariats de la ville et des faubourgs. —>-«♦»—; Echos militaires EXERCICES HEBDOMADAIRES POUR OFFICIERS DETACHER Le ministre de la guerre vient de prendre une décision qui, judicieuse à première vue, apparaît, à la réflexion, dénuée de toute portée .utile. H 'autorise, en effet, les officiers détachés dans les états-majors, au ministère et dans les établissements d'instruction, à assister, s'ils ont au moins le grade de capitaine, une fois par semaine, à un exercice de la troupe dans leur garnison. Ils pourront, à cette occasion, prendre dans leur awne le commandement d'une unité correspondant à leur grade, ou être adjoints à un officier du grade supérieur. Cette mesure est soi-disant prise pour permettre aux officiers susdits « de développer leurs connaissances pratiques ». Seulement : la participation à ces exercices est facultative, les chefs ne pourront pas user de Contrainte à l'égard de leurs subordonnés et nul n'est autorisé à contrôler le plus ou moins d'assiduité des détachés auxdits exercices. Il faudra vrai-ment, dès lors, que pour y assister, ils aient le feu sacré... ou bien du temps à perdre. Dans Je premier cas, on les traitera de gftte-métier, à moins qu'on ne les suspecte d'arrivisme; dans le second, ils avoueront que leurs fonctions de détachés ne sont guère absorba n tes. Aussi gageons-nous que « les nécessités dt service » empêcheront si souvent ces messieurs de .quitter leur bureau ou leur école, qu'er fait la circulaire nouvelle restera inappliqués ce qui ne la distinguera guère, du reste, de 3 tant de ses pareilles. HORS FRONTIÈRES Jeudi 5 février. 1 La discussion se -poursuit entre La Consulta ' et la Porte sur les indemnités dont celle-ci ^ serait redevable du chef de r occupation des îles égéennes. Ceci ressemble furieusement ' à une indemnité de guerre déguisée : nous . n'insistons ;pas, ayant depuis Longtemps exposé notre manière de voir. U est de toutes façons à noter que la Grèce doit évaluer le territoire albanais d'ici un mois et devra. légitimement être envoyée en possession de sa compensation. Qui nous dit qu'alors les perpéluoLles tergiversations lu.rco-italiennes auront pris fm et qu'elles n'ont d'antre but que de traîner en longueur, jusqu'en octobre, date à laquelle pourront intervenir les nouveaux dwadnoughts ottomans?Nous pouvons ici nous attendre à toutes les mauvaises {ois : même elles sont de rigueur. * * * Les surprises albanaises conlinu*enl. Voici qu'Essuid-Pacha, le révolté, affecte de se poser en grand-électeur : mauvais tour joué à Izzel et à Isnia'il Khemal. Les «. Qui l'a fait comte? — Qui l'a fait mi? » qu'échangeront d'ici quelque temps le futur souverain el ce féodal d* Es s ad ne manqueront pas de piquant, pour prévus qu'ils soient.. Dans les Balkans La Porte s'excuse à propos de l'incident diplomatique hollandais De Constantinople, le 4. — La Porte, en réponse à une note des chefs des missions étran-; gères au sujet de l'incident de la légation de j Holil-ande, a présenté des excuses pour la vio> : lation du jardin de la légation et déclaré que j Les policiers coupables de cette violation seraient sévèrement punis. ,La Porte a exprimé l'espoir que le ministre de Hollande se montrerait ainsi satisfait et n'insisterait pas sur la remise du prisonnier Barry bey, ancien député de Dibra. Les pourparlers turco-italicns sur la question des «les et des indemnités De Constantinople, le 5. — Les pourparlers continuent entre la Porte et l'ambassade d'Italie au .sujet de la remise du Dodécanèse. L'ambassade demande au gouvernement otto man l'exécution complète du traité de Lausanne et présente, en outre, la noté des dépenses.On déolare, dans les milieux autorisés, que la note s'élève à plusieurs millions, car l'Italie fait entrer en ligne de compte ses pertes en hommes, le maintien pendant de longs mois de sa flotte sur le pied de guerre pour la sauvegarde du Dodécanèse ainsi que les dépenses administratives.'On ajoute, cependant, que le gouvernement italien se montrera d'ailieurs conciliant car il désire entretenir de bonnes relations avec la Porte et il connaît la situation économique de ce pajrs. L'Italie est donc disposée à remettre les iles aussitôt après le règlement de ces questions. De son côté, la Porte demande compte des impôts perçus et de l'indemnité des phares ottomans.On espère qu'une solution prochaine interviendra.Essad pacha, grand électeur? De Valona, le 5. — Essad pacha, dès que sa démission sera donnée, quittera l'Albanie à la tête d'une délégation et, se rendra à Potsltam, auprès du prince de Wied, à qui ii offrira la couronne. L'opinion autrichienne est sceptique sur la reconstitution du bloc balkanique De Vienne, le 5. — Les conférences politiques sur la question balkanique qui ont eu. lieu à Saint-Pétersbourg forment 1a. principale préoccupation de l'opinion en Autriche-Hongrie. Les journaux ne savent rien d'exact au sujet d'une nouvelle alliance balkanique, mais ils refusent de croire que cette dernière soit possible actuellement. I2zet pacha attend, pour partir, qu'arrive son souverain De Constantinople, le 5. — Izzét pacha, interviewé sur son prochain départ pour Rome et Vienne, a déclaré que son départ a été inter-l prête dans le sens d'une intervention dans la question albanaise et qu'il avait décidé d'ajourner son voyage jusqu'à l'arrivée du prince de Wied en Albanie. Les fortifications du Bosphore seront transformées De Constantinople, le 5. — Le ministre de la guerre a inspecté hier les_ forts du Bospîiorc. 11 a décidé de désigner une commission .de spécialistes en vue de la transformation des forts conformément aux exigences de la guerre moderne. Cette commission comprendra des officiers du génie étrangers, spécialistes de la fortification.Les échauffourées albano-épirotes continuent D'Athènes, le 5. — On apprend qu'une patrouille de 20 soldats, qui se rendait du village de Koutsi de Chimara au village musulman de Bolena, dans la zone hellénique, a été assaillie par une nombreuse bande d'Albanais qui lui a tué trois hommes. En outre, 8 soldats grecs ont disparu. Trois autres sont grièvement blessés. Cinq Albanais ont été tués. Les habitants de Bolena, qui auraient favorisé cette embuscade albanaise, ont abandonné leur Village. On annonce. d'autre part, que 800 Albanais armés sont arrivés au village dé Smokhtina, venant de Valona. ByiLETlHliLÊGïUPHIOUE ALLEMAGNE Une dernière émission de bous du Trésor prussien De Berlin, le 4. — Etant donné le très grand nombre de souscriptions par lesquelles a élt couvert le récent emprunt de bons du trésor, l'administration des finances de Prusse a décidé d'offrir au public deux cenïs autros millions' de mark, de bons du trésor 4 p. c. amor tjssablés. Cette émission clôturera la série de:' omissions pour les besoins de la Prusse er fi iqi La politique maritime allemande De Berlin, le 4. — Dans la discussion du budget de la marine à la commission du bnd g-et du Reioh'stag, on a parlé des relations de l'Allemagne avec l'Angleterre au sujet de la iquestion de la flotte aérienne. Le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, .M. von Jagow, a dit que ces relations pouvaient être considérées comme très satisfaisantes. La détente et le rapprochement font des 'progrès. Les ra;pports -entre les deux cabinets sont insipirés par une très grande confiance. D'après l'amiral von Tironti, en ce qui concerne la question des calibres, l'Allemagne a suivi l'exemple d'autres nations qui se sont efforcées d'augimenter le calibre en diminuant Je nombre des canons et de rester à la limite extrême du déplacement. Au si^et du refus du gouvernement allemand de participer à l'Exposition de San-Framcisco, le secrétaire d'Etat à l'office des affaires étrangères déclare que son attitude a été dictée exclusivement par des raisons d'or-idre économique. A une autre question, le secrétaire d'Etat répond qu'il ne peut être pris aucune- décision au sujet du maintien de l'escadre de la Méditerranée. Cela dépend de la tournure que prendra pa-r la suite la situation politique, chose qu'il n'est pas encore possible de prévoir.Les juges de Strasbourg reçoivent de l'avancement De Berlin, le 4. — Le « Lokal Anzeiger » annonce que le général de brigade Pelet de Nar-bonne, commandant, la 3l8° division de cavalerie à Strasbourg, qui présidait le conseil de guerre dans le procès du colonel von Reutter, est nommé commandant de la division de cavalerie de la Garde. Le général de division von Liden est nommé gouverneur de Metz. CHILI L'exploitation des champs de nitrate De Santiago du Chili, le 5. — La loi autorisant pour deux ans la vente de terrains sai-pétriers dans la province de Tarrapaca vient d'être promulguée. FRANCE A LA CHAMBRE L'importation des automobiles Do Paris, le 5. — La Chambre a adopté, par } 550 voix, le projet de loi tendant à accorder le bénéfice du régime de l'admission temporaire [aux châssis d'automobiles d'origine étrangère i destinés à recevoir une carrosserie française. AU SÉNAT L'impôt sur le revenu De Paris, le 5. — Le Sénat continue, la discussion du projet d'impôt, sur le revenu. M. Pelletan, poursuivant ses critiques concernant le projet- de la commission, s'attache à montrer que les signes extérieurs ne peuvent servir de base à l'impôt sur le revenu. Il combat ensuite l'argument que la déclaration contrôlée répugne au tempérament national français. M. Pelletan conclut que le Sénat est trop républicain pour vouloir maintenir les abus du système actuel. PORTUGAL Président de la République et premier ministre De Lisbonne, le 5. — M. Bernardino Machado s'est entretenu aujourd'hui avec MM. d'Almeida et Camacho. Il s'est rendu ensuite auprès de M. de Arraga. Le président de la République désire vivement la constitution d'un ministère susceptible d'amener l'apaisement des partis. M. de Arraga, terminant sa réponse à la délégation des manifestants qui s'était présentée à lui, a déclaré : « Tout en restant dans les limites de la Constitution, je continuerai à maintenir les principes de pacification politique. Si je ne réussis pas » M. Machado l'interrompit : " Excellence, vous n'avez pas le droit de vous démettre, car vous avez le peuple de votre côté. » RUSSIE Difficultés russo-autrichiennes | De Paris, le. 5. — On mande do, Vienne au « Temps » qu'on annonce une démarche du chargé d'affaires russe à Vienne à propos des difficultés faites à des sujets russes à la ïron-! tière autrichienne. Cette démarche n'a pas encore eu lieu, mais, en attendant, à la Ballpiatz, on me déclare qu'elle n'aura, en tout cas, aucune importance politique, car il s'agit de mesures d'un caractère presque exclusivement, administratif dont, les points de détail ont déjà fait presque tous l'objet de conversations austro-russes. Il y a trois ans. l'ambassade de Russie a déjà présenté une note de ce genre et la nouvelle note, sera, sans doute, la récapitulation des cas postérieurs déjà réglés ou en voie de l'être. Chronique anversoise THEATRE ROYAL Le gala de la presse a été un gros succès avec l'interprétation triomphale de ia «Tosca» par Albers et MUe Chenal. Salle éblouissante. M. le ministre Segers y assistait. Nos amis et sympathiques confrères Bernard et Hagaerîs, qui ont tout, organisé, ont été vivement félicités et remerciés. * * + Le gouvernement de la République française a accordé la croix de la Légion d'honneur à M. l'avocat René Van Santen, le distingué secrétaire de l'œuvre pour la vulgarisation de la langue française.- M. René Van Santen n'est pas seulement lo plus charmant, des confrères, aimé et considéré de tous au barreau, mais c'est un lettré fin, délicat, dont la plume alerte a produit de jolies revuettes, qui ont fait les délices du jeune barreau. René Van Santen s'est dévoué avec une intelligence pratique, un dévouement inlassable, un désintéressement au-dessus de tout éloge, à cette belle et sereine œuvre sociale, d'une si consolante humanité. L'administration, qui donnait 10,000 francs de subside à des libraires néerlandais, a refusé un local d'école au comité de la vulgarisation. Les flamingants ont poursuivi de leur liaine les hommes de cœur dont l'activité s'est consacrée à mettre aux mains de nos ouvriers flamands un instrument de bien-être et de civilisation.] Tout Anvers applaudira à la haute distinction qui échoit à M. René Van Santen.

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