La chronique: gazette quotidienne

1030 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 21 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/639k35nv3n/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Dimanche 21 juin 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A1 BELGIQUE 45'« année. — 1*1° 168 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Gilorio du Ror(PassagcrSaint-Hubert) RXUXEILES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* 7S®I& Rédaction; N* 1409 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 fraîacs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 7o pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 90 fr. par on. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EH ClIEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES . 4c page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 {r. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. I.a publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, '6 et 7, Galerie du Roi. L'ÉTAT DES FUISSES PUBLIQUES ET les perspectives preclialiies par M. Fulgence Massoii mavnbre de la Chambre des représentants t* parti .clérical a été .très réservé sur cette ] ! (portion durant lia campagne électorale. A , i'fhofire (présente, on m'en partie guère, on , ignore les projets <lu gouvernement, les ressources qu'il escompte, îles moyens auxquels j il arnia recours pour faire /face aux charges ( extraordinaires rie l'Et'at; on me sait même „ pas is'â songe à mettre un tenue à l'expé- , niiesnl icoûteux et périlleux ides Bons du Tré- u sûr. , 'Assurément, il arrive ù tous lies gouvernements de recourir aux emprunts passai ( gers, à court terme; il y a dans tous les bud- u gets une dette .flottante là côté de Ha dette con-solklée, (Mais la (prudence commande 'de faire h la première la <pilus petite part ipossMe; les moindres nuages, Iles troubles extérieurs, | imème lointains,_ peuvent resserrer le crédit, 1 inquiéter Ile 'marché financier, «t mettre Jes gouvernements i>esogne.ux, à chaque . [ échéance, aux prises avec des exigences j | coûteuses, Isimon îles exposer ù ides refus. ! Un Etat ne peut être û lia merci- ide pareilles incertitudes, ni surtout s'exposer à manquer \ de ressources au marnent où cil lui en. faudra j ' le plus pour sa' sécurité et son- indépendance. Or, il parait .bien que te gouvernement * belge a dépassé tes limites que â'espéBjence [et, fei (prudence prescrivent en cette matière. Au 31 décembre 3912, la Dette consolidée s'élevait là trois milliards 739 millions de ïra-ncs, tandis qu'on iaiva.it ■émis pour près de 350 «liMions .(exactement 319,385.500 fr.) de iBons idu Trésor; douze mois plu® tard, au 31 décembre 1913, il y en avait pour 534 millions. On en a.donc émis, durant l'esenoice c écoulé, pour 184 millions 'de Bons et on conti- l nue... '■> i La iDelle à court terme atteindra bientôt le '• rciiwjmèine de la Dette totale. * 0 ' 'Or, pendant cet exercice 1913 le ta.ux d'in- r tterôt des iBons du Trésor a varié de 3 .p. c. s |ïi5 1/4.p. c.! létaux moyen a été de 4.31 p. c. ■I! faut convenir que c'est .cher pour un pays' '[ !Bont le crédit est aussi solide que le nôtre L et qui a connu l'heureuse époque où il a pu (t convertir tous ses emprunts en Trois pour '< cent! ° Sans doute, dira-t-on, .on. a traversé une (muée critique; rarement l'état du mouché fut 1,1 plus inquiet, plus prompt ù s'alarmer, mais r sommes-nous au'bout des difficultés e.t toutes 0 les questions troublantes sont-etfles résolues ? à B s'en faut de 'beaucoup. Tous tes jours, on s .voit surgir, en Orient, une nouvelle complication ou un conflit inattendu, et l'hiterven-tion des Etats-Unis dans les querelles mexi- /< icaines ne paraît pas propice à un .apaisement. 11 sera difficile de retrouver te cours normal des choses aussi longtemps que les es- » (prïts seront tenus en .suspens par les craintes ° que font naître les complications répétées de B l'Europe or-ientaPe et du Mexique, et il fau- V 8ra longtemps avant <le se remettre tout à n fuit des conséquences de ces secousses inin- w (erromipues. " ill n'est donc pas certain que l'année pré- q sente soit plus favorable que 1913, ù une émission d'emprunt perpétuel ou ù long V tenme; le contraire pourrait même se pro- <;< (luire, et comme nos voisins, îles Français, se g sont unanimement rendu compte qu'ils ne «■ peuvent prolonger et encore moins étendre o le régime des Bons du Trésor, le gouverne- te ment de la République est bien résolu il saisir l'instant favorable pour -faire une émis- » sion nouvelle; présenter au public une pre- l' mière tranche de près -d'-un milliard. Il ne ri restera plus, au gouvernement belge, qu'à n ramasser les omettes de la table. n, M va falloir pourtant .de l'argent, beaucoup n «l'argent ! * * * 'Qudtle est l'importance 'des engagements " que l'Etat dovra. assurer dans un temps rapproché ? .11 est malaisé de 1e «lire. 11 faudrait, pour icetla, un inventaire des entreprises en (ours, -ou dont 'l'exécution est imminente, ainsi que le tableau des charges extraordinaires do ta défense nationale. Mais on peul s'en faire une idée, au moins approximative, ^ 1>ar l'ensemble des -dépenses votées et des g missions autorisées aux budgets extnaordi- I Mires, depuis 1906, jusqueiet y compris 1913 : ™ elles dépassent Ile milliard (exactement 1 mil- la !:and 48 minions 741 milite francs). m Or, île gouvernement n'a usé du pouvoir qui lui était donné d'émettre -des obligations Si du lyipe ordinaire, nue pour un capital de n< 148 iniiilions! hi On l'autorise Ci emprunter (par les voies y, Ordinaires, .et setion Ile type admis de la .Dette \\ Mtionale, plus d'un milliard, et il n'en use qt (m ipour un dixième! !e Sans doute, il n'a. pas su en placer davan- g( 'âge, et c'est ainsi qu'il a .mis en circulation du papier, aussi copieux que varié, sous le Co »om de Bons du Trésor! Si Une pareille situation ne .peut .se prolonger! pt 11 serait imprudent de ne pas faire les plus pt grands efforts pour en sortir. t-i Les élections sont passées ; le gouverne- fn men(. retroy.vera-t-il les accents de sincérité «c lui, après juin 1912, lui ont fait dire au nu pays, ce que tes circonstances exigeaient im- c0 twieusement pour la Défense nation-aile! Pour ta avoir trop longtemps dissimuUé la. vérité, il j-j, !l rendu sa tâche plus difficile alors. Mais ai«i, plus i! rocuJera le moment de parier „• <;Me.ment de Ha .situation financière, plus pC "rives seront ses mécomptes. gr Au point de vue des services ordinaires, pi te recettes et des dépenses annuel/les, l'ave- hi "'r n'est, .pas très rassurant. Il est i-mpossi-b'o de préciser quel! sera te rendement des j0. swwaux impôts, ni s'ils balanceront les jjj, Émarges nouvelles et anciennes, mais il sem-j Me qu'on va entrer dans la période des v :hes maigres; 'Le boni probable de 1912, sera de 6 m lions environ, ce qui est(peu pour un budg le recettes de 755 millions. Celui de 191 »ra beaucoup moindre, il n'atteindra pas i Million, dit l'exposé du ministre ides finance juont à l'exercice en cours, ill est bien ;raindire de ivoir un fléchissement sensib les recettes. D'après te labîeau comparatif des i-mpo ations et des exportations, ainsi que di Iroits perçus sur les cinq premiers anois i 914 et de 1913, au lieu de l'augmentatio: lui s'était accusée avec une constance i lex'ible et une progression considérable d •ant tes ' années 'antérieures, on constate •atentissement -et- la baisse. iLes iinportaiions qui s'éle\raien.t à 13 m: ions 593 mille tonnes, en 1913, sont lombé< 112 millions 919 mille tonnes, en 1914, et h Iroits de douane, qui «voient produit 32 mi ions 127 mille francs sur -les cinq premiei nois de 1913, n'ont donné que 30 miaiioi 178 mille francs en 1912! Pour se rendre compte de finiiportance d 'ccuil et de sa nouveauté, il faut savoir qv es Droits de douane qui produiraient.23 mi ions en 1890, ont atteint 43 millions en-190 4. imillions en 1910 ! C'est cette progression énorme qui, avec eifiement croissant des ailcools, ont assur apuis vingt ans, l'équilibre du budget! Telles sont tes perspectives financières qi iheure présente 'laisse apparaître! N'y auri •ill là qu'une chute ipaas'agèr-e? Souhailons-l lais il y a la situation .générale du Trésor,qi ommande une prompte et énergique so.li ion. Sur ce point le gouvernement a une a> ion immédiate et directe. \ous -verrons s' aura déployer la franchise et l'énergie qu intérêt public commande. FULGENCE MASSON. 'l ^ ^ - SEKUS FfiîTS. PROPOS iE^U: LE VILAIN JEU Si noire pauvre vieillie Europe risque ei ore de voir sa somnolence Ivoublie, e'et atree que parmi ses plus notoires enfants en a deux qui s'obstinent encore à faire u i grande politique. La grande politique, c'est un. vilain jei n y emploie exclusivement le mensonge, I use cl la farce; mais, oïl croyait que ce je a démodait. Bien qu'il y eut des champions notoire: es recordman aux pays d'Elisabeth ou d rtmweU et de Bismarck, cl de Richelieu t e Mazurin, il semble avoir été plus spécii \ment ta pratique des pairies de Machiavt ! de Mettermch. C'est que l'Italie H l'Autriche, pays excei onnetlemcnl battus cia cours de leurs gh 'euses existences, se sont toujours arrar es pour avoir un faible à battre ou un foi servir. Ainsi mssées et satisfaites, elle assuraient de profitables revanches. C'est un spectacle passionnant que de voi is virtuoses aux prises, chacun portant u eux nez sur lequel il est écrit : Je prolèg Albanie. On pourrait les luisser se débmuiUer i 'être délibérément nue des curieux, mai îs artistes ont l'art d'embrouiller les caria \ comme ils font aussi peu de cas des sert nies Que d'une partie de petits chats, il 'hésiteraient pas, en vue du piws minim i.t&rêt, à nous faire battre les tins les autres nous entraîner dans la plus furieuse dans \i'on ail jamais vue. Nous ne pouvons espérer la paix dont n'r nnoecnl M. Lafontaine dans son petit (fa )ii de parler) lit, que quand le jeu de '. ■rmnde politique sera aussi condamné issi banni que les combats de gladiateur i les saturnales (qui avaient de moindre .con vcnienls). Malheureusement, les peuplés qui (on me d'y renoncer, telle la France, nui s ist interdit dœ par sa Constitution, telle h ■csnle Angleterre, se font abominablemcn ruter. Il para.il bien que le maître de l'Aile agne a rêvé, parfois, d'être un simple hon lie homme, et qu'il s'en est repenti... Le vilain jeu continue. BOB. —— < An jour le pur U POLITIQUE iM. -Maurice Wilmotte, notre éminen vTl c collaborateur, écrivit dans la Chwni que, voici quelques jours, un de se; M? iptus sages, et, aussi, de ses plus briï nfa articles. Cela'lui vaut un long coin entaire du Bien PuMic. Nos lecteurs se.rappellent de quoi il s'agit lus ce titre « Politique de village n, l'autcui ius montrait des socialistes par trop enva ssants. Et avec ce pouvoir de généralisa m qui est la. manque des bons esprits, M ïhnotte déplorait qu'il n'y eût pas qu'à Til ie -les questions personnelles ont le pas sui s questions de principe... Il y a cent villa s, chez nous, où il se passe l'a même chose Il faut l'aplomb serein du journal cléri ,1 pour insister sur lia politique de village nous avons le droit ide dénoncer l'abus dt 'int-ide-vue personnel, et des coalitions dt bits intérêts, comment le Bien Public ose 1 intervenir, lui, pour qui les campagne; relit -si1 longtemps Je fief du curé et di: hâteaum. Certes, nous devons combattre les kesquinèries «t Se» marchandages. iMais, mine c'est déjà un bonheur pour un vil »e -lorsqu'on peut se livrer aux mesquine is susdites!... Que .de(villages de Flandre, encore, où l'or jse parler des .plus grands intérêts; où, clé-uiïtés, explicités sans vergogne, les caimpa .ands n'oseraient la plus petite plainte, 'a as légère marque d'initiative! Le Bien Pu-c parle d'électeurs qu'on mène par le boni nez. Vraiment, retevé ce propos pour un irnaJ! clérical, eût été le meilleur des com-:s, au jour que ce jeu était à la mode-...! Somme on se connaît peul PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 21 juin 1871. — Emprunt de 2 milliards, en ' ' France, pour payer l'indemnité de guerre. 111 La grande politique. a Un jourixafl de droite puUlie l'appréciation ,e de son correspondant parisien sur le (ministère Viviani. Dans l'ensemble, l'artidle se ré-r- s urne en 'Fini-pression amusée qu'on peut -S éprouver à voir la Chambre française /prête à le voter, sous l'étiquette Viviani, un «programme i, au'-ôlle a rejeté sous l'étiquette Ri-bot. i- Cela n'est pas très neuf, — surtout -pour om i- p'lir une demi-cottonne, — mais enfin, c'est de |c La politique. On n'en pourrait dire autant de la fin de 1- l'article, .que nous ne résistons 'pas au plaisir !S de reiDroduire : 's Connaissez-vous cul-de-sac plus ridicule ? M. Viviani doit bien rire de leur innocence à la lg Comédie-Française, dont il est un habitué. comme naguère, et peut-être encore aujour-6 d'hui, M. Briand. Un blocard fréquentant la Comédie m3 fait aussi toujours rire. Les mar-u quises de la rampe aiment à rogner les griffes c et a adoucir l'humeur des jacobins. 1- Mailg-Pé tous nos efforts, nous idistinguons ). 'difficilement pourquoi M. Briand, fréquentant la Comédie-Française, apparaît plus risi'lxle e qu'un autre spectateur? Les spectaciles de' la Maison de Molière sont i'is l'éseiwés aux seules personnes « bien pen-e santés »? .Et trouvenit^eOllies encore M. Bria&d ou -M. Viviani aussi amusants lorsqu'on re-, présente -devant e/Lles « Tartufe » ou le troi-sième acte de « les Affaires sont les Affaires » ? Si .tel'lie oi'est pas la pensée de l'écrivain pa [ l~ risien, qu'il, nous permette de nous étonner 'pudiquement de cette diversion finale. Non seu-Iement,nous ne savons pas les rapports que Q lia vie privée -de M. Viviani peut offrir avec la. politique générale de Sa France, mais nous n'aurions jamais cru notre pieux confrère si - bien au courant de ce qui se passe dans le? ^ 'Coulisses théâtrales 'de Ta moderne Babylone, i (5^=9 Erreur psychologique. On vient 'de faire "des réformes dans l'administration téléphoniique. 'Ne vous .étonnez .pas : les mesures nouvelles sont prises «dans Q'inté-'f rôt, non des abonnés, mais «cltr personnel 1 Elles .sont destinées à parer aux "dangers e d'inicendie. Jusqu'ici, l'on n'avait établi, en prévision de .pareils -sinistres, que des écJieliles de fer ià l'extérieur des bâtiments téléphoniez ques. L'Etat a voulu 'perfectionner ce dispo- [( 'Sitif. Pourquoi? Voici l'explication- rxionnée' par ■, un de nos confrères : 6 11 est certain que dans les bureaux centraux ■t des téléphones, par exemple, les demoiselles, plus nerveuses que les hommes, perdraient ra-pidement leur sang-froid. Certaines d'entre elles pourraient s'évanouir ; d'autres, apeurées, hésiteraient à se servir des échelles en fer et préféreraient, instinctivement, se jeter dans le i- vide. Nous félicitons l'Etat -belge de veiller à la I .sécurité des buralistes. Mais nous nous per-s mettons de relever la grossière 'erreur psychologique gui :pré'siida "à .la décision prise, r II est inadmissible, en effet, de supposer qu'une Chevalière du Cornet, affolée, se jette y par la fenêtre. Ce geste implique une rapidité dans la dé-l icision,. aine netteté 'dans l'exécution, qu'on s, peut concevoir, à /la rigueur, chez toute personne — autre qu'une demoiselle du télé-' phone. s 'Si lie ifeu iprenait à côté d'elle, et si on lui criait : « Sauvez-vous 1 (Descendez I On vous (demande 1 ■» il est absolument certain que cette 1 dernière, par "habitude professionnellle, et sans 5 s'occuper <de 'qu'on lui veut, répondrait : « Occupé 1 » L'héroïsme belgu. On a célébré l'héroïsme ides troun^s îiol-, lando-hell.ges au combat des Quatre^Bras, — i- 'lever :de rideau (si nous osons ainsi «dire) qui h précéda le drame de Waterloo. iUu confrère bien documenté nous dit que l le prince Kl'Oramge>-Nassau, à, la .tête de huit > mille .hommes, « avre (Cinquante cavaliers seu-( binent a, soutint le -choc de trois divisions l françaises,ia^puyé^ par une ifor:mi'dalMe cavalerie. Et iR' ajoute ce détail : « U,n régicment de cliwau-légers 'belges permit à -lui .seul deux cent quarante liommes, ce qui en 'dit long. « •Pllus long encore que le pense notre confrère... 'Cinquante cavaliers parvenant <à perdre 'deux -cent quarante liommes, c'est, en effet, un exploit 'peu ibanall ! ■Peut-être, vu la valeur des Belges, <compte-t-on chacun 'des 'Cinquante centaures pour dix hommes : 'de cette façon l'histoire 'est d'accord avec l'arithmétique. j Les orages. Il faut croire que saint Médard, cette année, veut être à la mode. A force d'entendre parler 1 de guerres imminentes et de conflits possibles, il veut se mettre au diapason. Et c'est pour* " quoi nous avons notre petit orage quotidien... "Tous les matins, on s'éveille dans la clarté, On se dit : « Aujourd'hui, je sortirai en toilette • d'été ». On se prépare. On sort son chapeau de • paille, son pantalon clair ou sa jupe blanche ! Hélas ! il suffit de mettre le nez dehors pour voir le ciel s'obscurcir. Il tombe quelques goût • les et, tout de suite, le ciel devient couleur ar-. doise. Le plus inquiétant, c'est que la foudre semble avoir appris à se méfier des paratonnerres. Elle sait parfaitement passer entre les aiguilles d'acier, dues à l'ingéniosité de Franklin, pour venir frapper les imprudents qui se sont réfugiés dans un parc, sous quelque vieil arbre à : cîme élevée. Puis, il y a nos villes percées de souterrains, comme des taupinières. Elles menacent de s'effondrer sous le poids des eaux. Déjà, Paris donne l'exemple. Or, que ne ferait-on pas pour être à l'instar de Paris? L'abbé Prévost et l'autre. C'est une charmante malice littéraire... si (l'on veut; amusante en tout cas. Vous étiez-vous (jamais avisé que M. Marcel Prévost porte le même nom que l'auteur de « Manon Lescaut », cet albhé Prévost, à qui la •passion donna d'écrire, au milieu d'un fatras de polyigrap.lies, un des deux «ou trois romans dont l'humanité ne se fatigue pas ? Mors, iM. Marcel Prévost, qui est de l'Aca- • 'demie, alors'que l'abbé n'en fut pas, s'est avisé l de publier une manière de .préface au chef-d'œuvre... Il est probable que l'académicien s'en trouve lionoré. Pour le grand mort, on ne le consulta point, et nous ne pourrions savoir ses impressions à ce sujet que par le moyen des tables tournantes...Mauvais moyen, 01 puisque les plus grands morts, sitôt évoqués, ^ ' ne parviennent plus qu'à nous dire des ..bêtises 1... Nouvelles à la main £, Que fere&-vous cet été. Madame — Je fais le tour du monde . — Et votre ■mari ? — -Il le fait- dans l'autre sens. , Terrible catastrophe d'aéronautique EiV AUTRICHE UN AEROPLANE DECHIRE UN DIRIGEABLE QUI FAIT EXPLOSION. — LA CHUTE DES DEUX APPAREILS FAIT S1 NEUF VICTIMES P2 Une terrible catastrophe aérienne, qui donne 111 une sinistre image de la guerre future, vient ai de se produire en Autriche. Neuf morts, c'est le bilan de la journée : le frôlement d'un torpil- leur et d'un croiseur aérien, et voilà neuf famii- la les en deuil. L' Le draine De Vienne, le 20. — iLe dirigea-ble « Kor-ting t> était (parti de Fischamend, à 8 heures du matin, pour procéder à des levées de plans. 10 Dans la nacelle, se trouvaient 3e capitaine cl1 Hauswirt, les «deux lieutenants en 'premier tu Horstaetter et Breuer, le lieutenant en second da I-Iaidinger, le caporal Hadima, le soldat de 10 première classe AVeber, l'ingénieur civil Kam- ti( merer. t*1 Le ballon décrivit qutslques cercles, puis se I)C dirigea vers la montagne de Koenigsberg. Une demHieure plus tard, le lieutenant en pre- •mier FUatz, comme pilote, et le lieutenant de co frégate Bucâata, comme passager, montaient dans un biplan, pour poursuivre le dirigeable -a L'aéroplane évolua plusieurs fois autour du ciG ballon, en essayant de -passer au-dessus. C'est 1>c Mots que l'aéroplane effleura l'enveiloppe, et ?I.' lui fit une déchirure. Une terrible explosion s'ensuivit. Le haillon s'enflamma aussitôt et J.° tomba ainsi que l'aéroplane, d'une hauteur 1 de 400 mètres. Les deux engins vinrent s'é- ^ craser sur les flancs du .Koenigsberg. Tous les 11 passagers du ballon ont été retrouvés cai-bo nisés. Le lieutenant Plats et le lieutenant do 'e Ji'ôgate .Buchta sont morts égailement. Les ca- 'davres étaient .horrMement mutilés jo Des scènes déchirantes to Les journaux publient des dépêches sur la catastrophe aérienne. L'archiduc Charles- ^ François-Joseph et' de nombreux fonctionnaires 1i{ du ministère de la guerre se sont portés im- m médiatement sur les lieux. Des scènes déchi- ln rantes se sont produites lorsque la femme du 0l lieutenant Hofstaedter, une des victimes* qui \,a n'était marié que depuis un mois, arriva en au-tomobile, juste au moment où le ballon s'écrasait sur le sol ! Quant au lieutenant Flatz, il nG était sur le point de se marier. Ce qu'ont vu les témoins Qt D'après les dires de témoins, le ballon qui a nc fait explosion a produit, par suite de la rota- e lion de l'hélice,-une sorte de tourbillon qui a re attiré sur lui l'aéroplane qui volait tout près, de sa surface. L'enveloppe du dirigeable brûlait ^ toujours lorsqu'elle toucha terré. Le lieutenant ^ Flatz montrait encore de légefs signes de vie. ( Son corps était agité de soubresauts et il pa- . raissait vouloir se mettre debout. Toutes les autres victimes sont mortes sur le coup. Les ^ passagers du ballon ont été absolument gril- ^ lés. L'uniforme des deux aviateurs étaient indemnes.Quelques opinions La « Nouvelle Presse Libre » estime que la catastrophe est due au fait, que l'aéroplane est entré dans le courant d'air produit par le ballon. La « Reichspost » annonce que l'on avait procédé, déjà hier, à une série de manœuvres ana- ^ logues avec un dirigeable et un aéroplane et qu'elles avaient été satisfaisantes. tic Elle termine en disant : « Le biplan entrepre- qi nait une attaque contre le ballon. Le spectacle r/? était véritablemnt émouvant. On avait l'impres- ru sion que l'aéroplane voulait rendre indubitable la destruction du ballon après s'être élevé au- co près de lui, quand, soudain,une grande flamme (ic se produisit qui enveloppa le ballon et l'aéro- v,e plane pendant plusieurs secondes ». '^( m Le cout d une guerre D'après les évaluations publiées dans l'aide- rc mémoire aUlemanid «pour H'armée et la marine ^ (« Handbùch fur Heer und Flotte »), l'Allema- /' gne a idépens.é', lors ide la campagne de 1870, .,L 'pendant une 'période -de trois cent cinq jours, (i allant Ide ll'ouverture des (hostilités jusqu'à la on ratification «du traité de Francfort, une somme vr totale un ipeu supérieure à deux milliards, soit six millions et demi par ,j>our. Si l'on ajoute à ce chiffre les (frais 'de réorganisations postérieures à la guerre, les 'pensions payées de aux invalides, veuves et orphelins,'les indem- LL nités pour dégâts aux -propriétés 'privées, etc., ni< on .arrive au total respectable de trois mil- loi 'liards 'quatre cent millions de francs. Pour la France, la dépense totale a atteint de *de «neuf ,à dix milliards, y -compris l'indemnité m< de guerre -payée à la Prusse. Mais Ces frais re de (guerre proprement 'dits se sont élevés, pour une période de Ideux cent îquarante-cinq .jours (jusqu'à l'insurrection de fia -Commune), à un miOJtiard %2 raillions, ou huit million s par jour. /Dans lia -guerre sud-africaine', Iles Anglais K •ont dépensé, du 11 octobre 1899 au 31 mai 1902, 1 cinq milliards 383 millions, soit cinq millions 1 600,000 francs ipar jour. M. 'Dans 3a guerre russo-japonaise, du 20 fé- un vrier d904 -à la 'fin 'd'août 1905, les Russes ont arj dépensé 2 milliards 972 millions, et les Japo- dé nais, 2 milliards 780 millions, ce qui repre- én sente environ 5 millions et un tiers par jour, été pour chacun d'eux. m<: En ce qui regarde la guerre des Balkans, la une revue militaire russe évalue à 900 mil- co: lions les dépenses de la Turquie (dont 462 c.li millions pour l'entretien proprement dit. do op l'armée, qui, id'aitleurs, manqua -de tout) ; 'à n 355 .millions ipour la' -Serbie et un demi milliard tre pour la Bulgarie. mx 'Ces chiffres ne -comprennent ni les frais de pr réfection 'du matériel 'de guerre, ni les .pertes 10 subies par la population, qui ne idoit guènî' 5-n-s escompter en être jamais dédommagée. qu LES DIFFICULTÉS ] lire la Grèce et la Turpie semblent vouloir s'atténuer a Turquie fait des concessions. La Grèce est prête à en montrer sa satisfaction i Turquie continue à faire les premiers pas De Londres, le 20. — On mande de Cbnstan-lople : « On apprend de source autorisée que Porte a donné l'ordre à l'ambassadeur otto-in à Athènes d'informer le gouvernement ec que la Turquie admet le retour des émi-ants grecs qui furent obligés de quitter leur ,ys et accepte, en outre, de payer à ces der-2rs une indemnité pour les dommages qu'ils raient subis de ce fait. » Hette nouvelle, si elle se confirme, constitue-it un important facteur pour la solution de crise présente. opinion grecque est favorablement influencée par la réponse turque D'Athènes, le 20. — On estime, à Athènes, que réponse turque fait preuve de bonne vo-ité. Bien que, d'après ce document, la note [ cabinet d'Athènes ne puisse viser que la si-ation des sujets hellènes, elle se rapporte, ns son ensemble et d'une façon générale, à jtes les questions soulevées par les persécu->ns dont les Grecs ont été l'objet, sans dis-tetion de nationalité. Conséquemment sur ce int de la note grecque : à savoir la cessation s persécutions, grâce à des mesures efficaces immédiates, les cercles officiels à Athènes nsidèrent que la réponse est satisfaisante. Foutefois, en ce qui concerne le second point: réintégration des réfugiés et la restitution leurs biens, la réponse turque est jugée un u vague. Le cabinet d'Athènes insistera donc r ce point jusqu'à ce que satisfaction pleine entière lui soit accordée. La Grèce ne peut se n tenter d'une simple cessation des persécu-ins et passer sous silence qu'elle entretient lis de 150,000 réfugiés qui sont déjà arrives en èce. Ce que la Grèce voudrait, c'est empêcher 3 dreadnoughts turcs de partir d'Angleterre De Londres, le 20. — C'est dans les premiers urs du mois prochain que les deux cuirassés nstruits pour le compte du gouvernement ot-nan, le « Recliidieh », à Barrovvs-in-Furness, le « Sultan-Osman » (ex « Rio de Janeiro »), Elswick, quitteront leurs chantiers respec-s. Ils ne seront pas complètement armés, lis seront tout de même capables de combat-;. Les Grecs ont toutes raisons de craindre 'une fois le commandement de la mer perdu r eux, une attaque turque sur Chio et Mity-ie ne tarde pas à se produire. Vassi, esfime-t-on, à Londres, que le ton mo-çant de la Grèce et le ton conciliant de la irquie sont provoqués avant tout par cette estion. La Turquie veut avoir ses dread-ughts, et 1a. Grèce veut les empêcher d'arri-r dans les Dardanelles. Dour obtenir ce résultat, la Grèce peut iïécla-l* la guerre à la Turquie afin d'obliger le uvernement britannique, au nom de la neu-ilité, à s'opposer au départ des deux cui-5sés.>t.te déclaration de guerre pourrait ne pas 'e suivie d'actes de guerre; elle aurait, en elque sorte, pour dessein de prévenir les hos-ités que l'arrivée des deux dreadnoughts ns les eaux turques provoquerait sans doute. HORS FRONTIERES Samedi, 20 juin. Il semble que la tension tureo-grecqice en I venue ci une période de relâchement émi-mment favorable à la paix. Au fond, nul se soucie de faire la guerre, ni la Turquie i ne peul. engager .la lutte sans s-es deux cadnougts, ni la Grèce qui a peu, sinon '.n, ù gagner. A remarquer que ce retour au calme a incidé avec la déclaraticm de neutralité la Bulgarie. A laquelle des parties adver-f a-l-il paru qu'une guerre, qui ne serait irit générale, présentait un inlérêl émi-mment relatif? *** Le Sénat a volé, à l'unanimité, le projet de relatif à Vemprimt. Il est assez savou-j.x de songer que Von a renversé le minis-•e Barthou sur celle question. Se rappelle- II le moment, encore peu lointain, où M. Maux affirmai! qu'avec les seuls impôts, parviendrait à combler le déficit et à cou- ir les dépenses extraordinaires? * * * Dour parer à tôubè rébellion au cœur même Dnrazzo, le prince de Wied a eu recours une garde civique. C'est le plus bel liom-ige qu'on puisse rendre à la milice ci-leime.rJne fois rte plus, soulignons l'irrégularUc i procédés autrichiens. On ne saurait plus U défendre une cause que la monarchie j.l personnelle, sans doute afin de pouvoir ■nnexer une nouvelle Bosnie méridionale. Bans les Balkans Nous voulons la paix, disent les Bulgares, nais il faut reviser le traité de Bucarest. » )e Sofia, le 20.— D'aiprès les déclarations de Glienadieff au Sobranié, le parti gouverne-mtal et lui travailleront à la création d'une née puissante qui, seule, peut .assurer l'intendance de la Bulgarie. Il regrette avec 3rgie toutes les idées de revanche qui ont attribuées au pays. Ayant conseillé au -ment des plus -grands succès militaires de Bulgarie, la conclusion 'de la paix à des éditions honorables pour la Turquie, en ex-ant môme la cession d'Arïdrinople, il reste tosé, en présence de :1a situation nouvelle, outo idée de provocation ou de haine con-les voisins de la vBulgarie, mais il de-i;nde aux députés de méditer les paroles moncées par M. Mïlioukoff ià la Douma, io mai : « La situation dans les Balkans sera ita:ble. et le feu couvera aussi longtemps 'on n'aura pas révisé le traité de Bucarest.» Les Allemands ne veulent pas prêter à la Bulgarie De Berlin, le 20 juin. — La nouvelle cte l'échec de l'emprunt bulgare en Allemagne est confirmée. La raison principale de cet échec serait que ; les banques allemandes ne voulaient pas que I leurs 500 millions de francs servissent à la Bulgarie à payer les dettes contractées vis-j é-vis «de la France et de la Russie. j Les négociations germano^bulgares sont ce--pendant susceptibles d'êtres reprises dans quelques mois. Les événements albanais Ce n'est pas seulement en dehors de Durazzo, mais aussi au cœur de la ville qu'il y aurait rébellion. De Durazzo, le 20. — Un commerçant musulman irîïïnigré ici il y a environ vingt ans, I-Iadschi-Suleiman, a été arrêté aujourd'hui. Son arrestation se rattache à l'incident de cette nuit. Au cours d'une perquisition, on a trouvé chez M quatre fusils Mauser et de nombreuses munitions.L'arrestation d'autres personnes suspectes est imminente. Pour parer à toute tentative suspecte du même genre, on a organisé aujourd'hui dans la ville une garde nationale forte de 120 hommes. BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE ALLEMAGNE Mort du général de Pelet-Narbonne De Berlin, le 20. — Le général de division de Pelet-Narbonne, qui- a présidé le conseil de guerre de Straslbourg, lors de l'affairé de Sa-vrene, est mort subitement dans un sanatorium, près de Berlin.' Il commandait depuis peu 'la division de cavalerie de la garde £a famille, d'origine -française, s'était installée en Prusse sous le règne de Frédéric II. L'Allemagne encourage ses aviateurs De Berlin, le 20. — Le comité du fonds national d'aviation informe les aviateurs aile mands qu'une prime de 5,000 mark sera accordée .à tout aviateur qui .battra un record d'altitude ou de durée avec un appareil entièrement allemand. Cette prime sera portée à 40 miljie mark lorsque le record aura été ravi à un aviateur étranger. L& total de ces primes s'élève à 50,000 mark. FRANCE Les incidents électoraux de Lille De Lille, le 20. — On se rappelle les incidents qui marquèrent les dernières élections législatives, au cours desquels quatre Belgel furent arrêtés pour avoir voté avec de fausses carte9 | électorales. Les nommés Kam et V'illain, ouvriers typographes, et les deux frères Gallet et de Cloedt ont comparu, hier, en correctionnelle. Le jugement a été remis à huitaine. Le juge 'd'instruction,continuant son enquête, a interrogé, ce matin, à 11 heures, le premier adjoint au maire de Lille, et le chef du bureau des élections. Ce dernier a été mis en état d'ar-restatfon. Quant au premier, il n'est, pour le moment, que simple inculpé. Il vient de donner sa démission d'adjoint au maire. M. Charles Dellessalle, maire de Lille, considéré comme moralement responsable, avait été inculpé dès le premier moment. Il avait donné sa démission de maire et, par l'intermédiaire de son avocat, il avait demandé qu'un non-lieu fût rendu en sa faveur. A la suite .des faits qui se sont produits ce malin, ce non-lieu lui a. été refusé. M. Poincaré irait officiellement en Suède De Paris, le 20. — Le « Figaro » annonce que .M. Poincaré, à son retour de Russie, en juillet procihaln, s'arrêtera à Stockholm et rendra visite au roi Gustave V. AU SENAT De Paris, le 20. — Le Sénat discute le projet d'emprunt. M. Noullens, ministre des finances, répondant à diverses observations, dit que les nouvelles rentes sont exemptes de tous les im-îpôts cfiii frappent les valeurs mobilières, sauf l'impôt de 4 pour cent sur le revenu. Elles ne ■paieront donc ni les droits du .timbre, ni ceux de transmission. Le ministre a joute que l'immunité, en ce qui /concerne les droits de timbre et de transmission, sera conservée aux nouvelles rentes, même si ces droits étaient transformés en taxes sur le revenu s'ajoutant à l'impôt actuel de 4 pour cent. La discussion générale est close, et l'ensem-•ble du -projet de loi est adopté à l'unanimité des 281 votants. GRANDE-BRETAGNE Le budget présenté par M. Lloyd George est-il légal ? De Londres, le 20. — On déclare officiellement que deux Juristes' du cabinet, lord I-Ialdane, chancelier, et l'attorney général, sir John Simon, ont été désignés par le gouvernement pour étudier l'es arguments apportés par le9 conservateurs'et quelques libéraux, contestant la légalité du budget présenté par M. Ll'oyd George. Ils devront se prononcer sur le bien-fondé de ces arguments. Les opposants contestent à M. Lloyd George le droit de présenter un budget plus fort que ne l'exige la situation du Trésor. Comme,parmi les adversaires du budget, on trouve aussi des libéraux, la mesure a été prise pour éviter toute scission dans le parti libéral. M. Asquith reçoit des suffragettes De Londres, le 20. — M. Asquith a reçu ce matin une délégation de six femmes représentant les suffragettes ouvrières de l'est de Londres. Le premier ministre a exprimé son plaisir do recevoir cette délégation, non seulement parce qu'il pensait que ses membres ne s'associaient pas aux méthodes criminelles des suffragettes, mais aussi parce que les conditions économiques dans lesquelles on employait les ouvrières de l'est, londonien rendaient leur cas digne d'intérêt. M. Asquith a admis que ces conditions ne pourraient s'améliorer que si les ouvrières avaient le droit de nommer leurs représentants. Il a ajouté que, si le gouvernement était obligé de réprimer tout acte de violence, il n'avait aucune intention de supprimer la liberté de la parole. Les femmes de feu De Londres, le 20. — La gare de Coedpoeth, sur la ligne du Great Eastern 'Kailway, a été

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes