La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 15 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 30 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n872v2f14k/
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Lundi l« juin 1914: — Edition A CINQ CENTIMES LB NUMERO POUR TOUTE L'A- BELGIQUE <S>e année. « RIO 16» LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passago Saint-Hubert) • RUXU.Lt» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration i N* 7991Si Rédaction. N* MOS % ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. <5 pour trois mois. Tous,pays do l'union postale, 30 fr. p.*\r an. Hollande et Grand-Ducliô de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IÏESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES . page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 31r. la ligne et faits-dirers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusiTCracnt reçue à l'Agcnce-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3199 La publicité Gnancicre, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, î> et 7, Galerie du Roi. ÇA ET LA LA FORET. iLa semaine prochaine, les TWnis de )a Fc irèt de Soignes — au nombre de qiMl.re-v.mgl5 comme les rameurs de la galère capitane -iront fraterniser avec ceux de te Forêt d •FoiftainûMeau. La beau 16 sylvestre n'a pa de patrie. On chantera i'Internationale su un air nouveau qui n'aura rien de subvers: et raipipeiltera les vieux hymnes aux divinité: champêtres. Pas de patnie, dis-jo, — mais «ta no fam pèche point de constituer, pour le sol sacr> de chaque pays, un. .puissant, un piemveàMeu: ■attrait ipatrial : les enfants d'une torne san forêts doivent nourrir dos sentiments plu tôt tiôdes à l'égoMl. d© cette marâtre... * * Fontainebleau était tout désigné pour uni fliiBimifesta/Uon de ce genre, la première, ji ipense, où KntBnnationiaLisine trouve sa rai son d'être dans la communauté de sympa thics pour la grande parure de la terre. Fon MmUenu n'est /pas une forêt, c'est la- forêt te forêt typique, 1a Jtorôt par excellence, « ui musée unique de beauté natareUle », coimnn l'ajupellait un de ses derniers panégyristes te docteur H. Dataon, dans une étude ré carte, excellemment inspirée et donnant avec détails à l'appui, la note juste qu'ant ai traitement à toi appliquer désormais. Car on continue à n'être pas d'accord sui ce traitement, et le pis est que les idées tes plus déplorables trouvent encore en cette af {aire des adeptes et des soutiens chez les dé (enseurs attitrés de l'esthétique naturelle sut le. sot français. • "i» Oite Forêt de Fontainebleau, qui fut s méconnue et si maltraitée naguère, le .public d'aujourd'hui il a crofit volontiers — le culte de la nature étant remis en honneur — soumise enfin au régime que ses vrais amis on1! toujours réclamé pour die. Or, il est loir d'en être ainsi et l'invincible, routine n'a pas désarmé ici pius qu'ailleurs. Sans doute, elle y met à .présent quelques formes; isa manière de procéder est moins brutale qu'au temps de M. Boisïthiver, « conservateur » de la Fo rtt Louis-Philippe régnant, alors que Bar-bizou n'était qu'un petit village d'une- rusticitii intégrale, où quelques chaumières égrenées sur un -chemin inégal donnaient a-site aux glorieux artistes que l'on suit. C'est alors aussi que Théodore Rouisseau, en compagnie de son ami Ttoré. (WiiUarn Utirger) s'en alitait, besace au dos, communier, avec la nature, à travers les merveilles de la grande Syllvse. Et Tlioiré écrivait : a ... Toute cette mer de hautes bruyères îiiissoimant .sous le vent est immobilisée aujourd'hui pair d'.affireux petits .pieux enjolivés de feuilles rares et d'un vert dur; ce sont des pilâtes Mandes .de sapins... Rien n'est plus triste à voir que ce gros ton monotone étendu sans forme et sans accent sur l'immensité de la plaine. Au risque d'être poursuivi par 'M. Boisdhiiver, destructeur de la Forêt, j'avoue que j'ai incendié en holocauste, au feu de ma pipe, une Brandie, du sapin royal et true nous avons appelé le feu du ciel sur cette Sodome -incestueuse où l'ion tente, contre nature, d'allier une race justement maudite à la noble et majestueuse race- des chines du pays. Je dénonce Rousseau comme byaot formulé la conjuration. Puisse cet. ana-thème entraîner l'extermination des sapins de M. Boisdbàvér. ! » *** I.a date de cela?. ..18-47. Depuis, l'analihème a reçu maintes sanctions; bétes l les ,puis-sancos supérieures, selon leur habitude, les lui ont données à l'aveuglette; le réçuttai fait songer à l'ours lançant son pavé : le feu providentiel a fait justice, des sapins, sans doute, mais il ne s'est pas borné -Ki cit. ces sapins sacrifiés ont joué le rôfe de torches incendiaires pour l'accomplissement d'irrémédiables désastres. Une dizaine d'années plus tard (1856) — le régime gou vernemental ayant changé deux 'oie dans l'intervalle mais le régime forestier persistant dans foule son horreur traditionnelle — Rousseau, devenu célèbre et. honoré, obtint de Morny un décret de sauvegarde pour le sol sacré. Dix ans passèrent «More (1860), et l'on constata que le décret, éludé en douceur par les forestiers, était devenu leltre morte : la forêt, comme par le passé, restait livrée à toutes les opérations que comporte le rendement industriel; quant « l'esthétique, on n'y prenait pas plus garde qu'au temps de M. Roiisdliiver. »*♦ Les idées ont marché. Aujourd'hui, l'est,hé-li'tue naturelle jouit d'une certaine considération. ([ en est même fait grand étalage. La Forêt de Fontainebleau, cependant, reste exposée aux traitements qu'il faudrait lui épargner à tout. prix. 11 s'agirait d'y constituer — une bonne fois ! — la réserve intangible fepuis longtemps réclamée par les artistes mais une réserve très importante, enimpre-nant ses parties les plus caractéristiques, où la nature puisse conserver tes droits qu'elle Possède encore et récupérer ceux qu'elle a pendus. Je citais tout à l'heure la remarquable 'tude du docteur Dalmon. Rcimarciuabile à Iota les titres : -eftle ne se contente pas deiphii-Ifr en termes éloquents la. cause de la forêt Ostu,reiUe, si .méconnue même de eaux qui se Prétendent amoureux des bois; elle y joint urie documentation précise cl détaiiiée de bçon qu'à ne reste pas le moindre doute tons les esprits concernant ce qui est à faire e! ce qui est à corriger. Ce .qu'on demande, dans cette réserve, c'est If maintien et la reconstitution de la « foret sauvage ». Eh, de cette, forêt sauvage, M. fWmon fait un tableau saisissant et très piste : « ... Le vieux chêne, qui se brise et éclate Gvec fracas, donne la lumière et la place à milliers d'êtres qui profitent de cette chute pour s'épanouir; les branches vennou lues s'éparpillent, dans la fougère, tandisquf sur la tannée qui s'échappe des flancs éven liés, les champignons les plus bizarres éta lent leurs formes et coloris éphémères. 1: . s'organise une v.ie nouvelle, où de -stade et , s,tade, le cycle végétal referme son anneau. /La forêt cicatrise cille-iinôme ses plaies, j pour des fins qui nous restent inconnues. 3 C'est là le bois sacré où s'inscrit le vrai r poème de la Nature. Les poètes l'ont appe-f lée grande Sy'lve et chantée, les artistes l'on» ; peinte, les naturalistes l'étudient et la décrivent. De tous les pays du monide, eïle attira - des milliliiers d'admirateurs. ; •» C'est dans cette forêt sa%vage, témoin ; des âges anciens, qui nous offre des formes s rares et imprévues, des couleurs extraordi- - naines, des jeux de lumière, des .parfums, te théâtre de la vie végétale complète et spontanée, albri- de naïile espèces animales qui y trouvent un couvert contre l'extenninia.tion, ; — c'est dans cette forêt unique, conservée > dans les séries artistiques parles soins de . Théodore Rousseau, qu'il! ne faut pas laisser . la forêt forestière, le hideux champ d'arbres. . s'insinuer sous aucun prétexte, par auc.un . moyen. 1 « Dans des parties réservées par JaCommis-: «ion des Sites de Séinc-et-.M'airne, en 1912, on ( trouive Tantcienne forêt partout -masquée par . la torêt forestière, que l'Administration propage. Sans vergogne, les forestiers ont voulu i y établir leurs champs d'arbres. Ils l'ont incendiée en l'étouffant de pins syjlvetstres, ils ■ ont voulu la récurer «somme une place publi-; que. Les marchands de bois établissent con-. tue elle des combinaisons louches, et on pré-. tend que le Touring Qlub rêve d'y faire un ■ square. Cela ne saurait être. C'en serait *** Je ne saurais assez approuver, pour ma pairt, les idéeis exprimées dans l'étude du docteur Datmon, ni assez m'y rallier. J'y trouive d'ailleurs l'expression de mes propres sen-tiimente, et ceux-ci datent du jouir où la forêt de FonteincMeau me fut révélée. Ce n'est pas hier. ;Et je suppose bien que tes Amis de la Forêt de Soignes, dont la visite est attendue a .Fontaineb/leau, y apporteront le même esprit; ■;'est celui qui nous anianaiit, dans l'effort accompli.en faveur de notre, domaine sylvestre, qu'on dénaturait de toutes façons et que nous avons voulu aussi rendre intangible. Mais Fontainebleau, comme le dit très bien l'auteur de l'étude, « est d'un caractère unique au monde, par suite de circonstances .uniques », c'est pourquoi un traitement spécial, égaleraient unique, doit lui être appliqué.Le docteur Daimon entre dans des considérations de tout ordre; si fait la part de tous Ses intérêts, livre à la sylviculture et à l'industrie ce qui leur revient; il présente des .solutions minutieusement étudiées, — et il conclut : Cette forêt sauvage, déjà résenvée parla commission d'aménagement de 1S61 et le décret du 20 octobre 1892, en parties, se ■trouve menacée par la forêt industriel/le, qui l'entoure et la pénètre. Elle doit en être dégagée et mise sous un. régime de protection nouveau, d'où tout, esprit d'exploitation doit être banni. Elle forme un patrimoine 'artistique et scientifique de premier ordre, — capital do jouissance, dont la nation tire des intérêts insoupçonnés. » * * * Certain jour de l'an dernier, je restais atterré fin .présence du désastre qui avait transformé .l'aidimirable plateau de la Mare-aux-Fées en un viaste dha.mp de désolation. J'avais eu à en déplorer bien d'autres, mais celui-ci dépassait tout. Et, me remémorant toutes les phrases de l'intenminaMe lutte entreprise par les artistes, parles vrais amoureux de la Nature, en faveur d'une .menveiiïte sans rivale, considérant l'-oipinêitreté de la résistaiïce que rencontrent encore aujourd'hui les bons lutteurs, je ne pus me défendre, .malgré ma vieille expérience, d'être ressaisi d'une admiration profonde — pour la bêtise humaine. Jean d'ARDENNE. LES FRAISES Qui «veut ides fraises? Qui les aime? RàporMez, g-ourmets réjouis. Par monceaux, .par tas inouïs, J'u-in, san-s compter, au vent les sème. Et c'est un- charme affriolant Que de contempler aux vitrines Leurs ifraîiches rondeurs purpurines •Daais les caissettes de bois blanc. Beaux fruits tout vibrants do -lumières, Grenats et rubis nonpareiis Tombés <lu creuset des soleils, ■LVi rutilent aux éventa ires, Tandis qu'un effluve, ambre et miel, Fuse de leur chair parfumée Et monte, impalpable fumée, D'une aile lente vers le ciel. Mais Vilmorin, fraises superbes, ■On'cque's vous n'aurez la douceur <I)e la rustaude, votre sœur. Qui se cache au .bois, dans les herbes. •Combien sa -rencontre a d'attrait Et quel .rôgail elle offre aux couple* Qui sous il'abri des branches souples Viennent festoyer en secret! Entonnez vos airs 'de bravoure, Fruits de serres, .produits bourgeois, •Rien .ne vaut la .fraise «des bois Qu'entre deux bécots l'on savoure ! C'-âtait .l'avis de nos aïeux Quand Ils chantaient : « Mamzedl' Thérèse. » Qu'il fait .donc, bon cueillir la fraise, ». Qu'il fait donc bon. quand on est deuxl » I POLICHE. | À11 jour ie jour y POLiTIOUE y. C'est un rien, un chiffre, un rien!... JRI Car, vraiment, de leBes polémiques l\ impliquent des souvenirs d'opérette... **¥ Dès le lendemain des filectiions, les journaux libéraux (e't nous mêmes, ici, très soigneusement),' établirent que les cléricaux gardaient une majorité ù la Chambre, alors qu'ils n'avaient ,plus ,1a majorité dans le pays. A cet argument intangible, les cléricaux, fort en peine de justifier une situation aussi révolutionnaire, en arrivèrent,on lésait à déclarer qu'après tout il n'y avait à cela aucun anal. Pourtant, comme ce trop simple aveu ne laissait pas que d'embarrasser, le Bien Public offrit,(1 ses coreligionnaires embarrassés, une trouvaille : « ,En 1878, 41,000 voix catholiques n'avaient élu que 20 sénateurs et 19 représentants; alors que 41,000 libéraux seulement faisaient nommer 19 sénateurs et 38 représentants. » 'Naturellement, cette découverte s'appuyait sur des chiffres, lesquels en faisaient toute la valeur. La Flandre Libérale vient d'être la .première à démontrer comment son « concitoyen n en journalisme clérical, buse sa découverte sui' des chiffres truqués. En effet, pour obtenir sa statistique, le Bien Public omet de signaler qu'en 187S les libéraux s'abstinrent, pour Je Sénat, à Louvain, A'iost, Courtrai, Dixmude, Itoulers Thieilt, Namur, Binant et- Alton. En .revanche, il ajoute aux totaux ' cléricaux, les voix obtenues par nos adversaires danis ces arrondissements... Douce ingénuité ! 'Une ramanque nécessaire est qu'à G.and, .ie sec-rat du v-ot-e changea une majorité cléricale de 150 voix, en une majorité libérale de 550. Pour les aa-rondis-senn-enis où les libéraux ne luttoient pas et ceux où les cléricaux firent de môme, les chiffres s'équilibrent assez exactement, en sorte qu'il n'est .pas nécessaire d'en tenir compte. Si bien que « pour 65,000 votants il y eut :H,03i voix anticléricales et 2S,789 clêricalles», dans les arrondissements consultés. On voit si les chiffres du Bien Public étaient sincères... PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 15 juin 1888.— Inaugu-ration do Guillaume II, empereur d'Allemagne. Les beaux orages. C'est Ain chapelet, une suite -d'orchestre avec les cuivres wa-gnériens 1 .Chaque jour de cette mi-juin n'a pas son orage, ma-i's son groupe «ie phénomènes Clectriques, a.vec des averses qui ont les meilleur-; droits à -ce titre d'honneur .national : être appelées draches. Dimanche encore, alors que, par un -déjeuner fami--!ial, tant de braves gens se préparaient à la fuite vers les campagnes verdoyantes, .les •'>ois touffius déjà et encore fleuris, un orage épouvantable s'est abattu sur la vie .Une obscurité presque complète obligea d'abord d'allumer .partout, -dans les cafés comme dans les maisons privées. Ensuite de grands écilairs, surtout blancs, précédèrent s,i rapidement le tonnerre .qu'on ne «put douter de la (proximité id'es foudres. ,Des torrents d'eaiu parmi lesquels hon.tiissait .la chiite .retentissante des grêlons, ■terminèrent très lentement ,l'orage, après (iequeil «l'atmosphère resta lourde, moite, toute élactriséie de vie estivale... Mais le dimanche de promena/de fut perdu. Triomphe gênant. Il est entendiU que les radicaux ont. renversé île ministère français. Ils .devraient donc triompher. Mais cela leur est assez diiflicile, pour deux raisons : :La première — nous l'avons déjà indiquée — est qu'ils ont fait tomber le cafloinet par ,un tout autre moyen que celui qui leur tient essentiellement à cœur : i;ls n'ont pu toucher à l'a loi- de trois ans ; La seconde est .que, par la force même des événements, les voici amenés à accepter, com-me un triomphe, une situation «qu'ils ont — •'il y a moins d'une semaine — repoussée comme une défaite ! Aussi sont-ils bien forcés aujourd'hui d'expliquer un peu ce refus, de l'harmoniser avec la situation présente. Et un communiqué officieux du parti radical confesse aux journaux que si, l'autre jour, MM. Goclart et Ponsot refusèrent un por'efeuille, c'est la ifauie ... à M. Poinicarô. Le coup du la-pin. toujours. ïil y eut donc — M. Jaurès a narré le fai-t, et îles « vaBiOisiens » de le conter à leur tour en l'amplifiant — une intervention « militariste » du Président. C'est ailors que... Mais laissons la paroHe aux intéressés eux-mêmes. C'est plius savoureux : C'est alors que MM. Justin Godai t et Ponsot demandèrent spontanément des explications sur la fameuse phrase indiquant la modification du régime militaire urtuel : " quand les circonstances extérieures le permettront •. Et "oinme cette restriction mettait la loi militaire • rançaise à In merci de l'étranger, MM. Godart et Ponsot refusèrent le portefeuille. On peut se demander — sans crainte d'être asccusé de pactiser avec la réaction —■ ce qui apparaîtrait le .p&us regrettable : .Ta loi. militaire française à la. merci de l'étranger (abomination de la désolation .pour M,M. Godart-Ponsot) ou la France à la merci de l'étranger. Tout simplement. Il .semiMe qu'en certains moments, aux yeux de certaiins politiques, les mots «les plus clairs -perdent leur valeur. Les disparus. A propos du concours de -clievaux. — nous évoquions ihie-r des ifigures (d'hommes!) disparues. Et nous rappellions quelques souvenir plutôt froyeux. Il est une autre figure à laquelle, depuis «rois jours, tout le monde a .pensé, et que personne n'a pu se remémorer sans émotion : ceJIile du .chevalier Hynderick de Theulegoet, Il était l'âme de ces réunions. Il avait -donné à la société du cheval de trait un essor, une vigueur admirables. Si notre pays, dans le monde entier, est connu pour sa magnifique production chevaline, c'est un peu au cheva- Jier ,Hyn.deri.'jk qu'il -le doit. A l'étude, à la formation, au développement de cet élevage, ce dernier s'était consacré entièrement, Et, dans cette matière que des esprits théoriques pourraient juger vulgaire ou sans intérêt, il déployait des trésors de science, d'érudition, joints, à une compétence pratique remarquable.On ne le reverra plus, souriant sous son éternel feutre gris paré, astiqué avec une coquetterie de 'vieillard heureux, plus jeune, -malgré sa moustache branche et sa claudication accentuée, que tels jeunes gens au regard froid ,et au visage désa-busé... S'il discute encore les ,qu est ions d'élevage, c'est dans le Paradis des hommes de chevaux. Et. tous les jours, il va donner du sucre à Pégase, avec le dou-bHè regret que celui-ci ne soit ni un cheval de trait, ni un reproducteur... Pour les oiseaux. Nous citions l'autre jour (sans aucun plaisir !), une note prouvant que, pour une exposition en France, 011 avait dû venir chercher en Belgique, certains oiseaux, moins protégés ici qu'en France. Pourtant, cette protection, 611 veut, chez nos voisins, la rendre plus efficace encore par des mesures fort ingénieuses au sujet desquelles voici d'utiles paroles. M. de Poncius fait remarquer que la meilleure manière d'augmenter le nombre des Oiseaux est de ne pas leur enlever leur chance de vie, d'empêcher qu'on les détruise sous les moindres prétextes. A quoi le prince Pierre d'Arenberg ajoute que les oiseaux indigènes ayant en beaucoup d'endroits presque complètement disparus, le repeuplement s'impose pour l'agriculture. 11 faudrait. : 1° Empêcher les massacres d'oiseaux; 2° établir des « sanctuaires jù l'on favorisera la multiplication d'espèces utiles »; 3° faire comprendre aux agriculteurs l'importance de la coopération des oiseaux à leur œuvre, (r=^9 Boutons de fleurs. Sem publie un album, cruel et vengeur, sur le « Vrai et le faux chic »; il se prépare, — dans un parc de Paris, — une solennité estivale, où les dames ne devront pas être à la mode », (— tant la « îast fashion » est inesthétique et grotesque ! —), mais, — imperturbables, — nos compagnes n'en persistent pas moins à admirer les plus loufoques inventions des couturiers réputés, et à se déguiser, — incomprises et stoïques ! — en champignons, en uhlans, en abat-jours iï volant. Lorsqu'apparaissent, sur l'écran de Patlic ou de Gaumont, les robes nouvelles de le Maison X... ou Y..., Mmo Beulemans a hien d'ironiques sourires; mais, aussitôt rentrée à la maison, elle s'efforcera de reconstituer le « modèle » effarant, hideux, ou simplement ridicule... Dès le lendemain, la « tailleuse » mo deste et résignée, copiera, de son mieux, la « création » de Paris !... Suivant leurs caractères, les maris protes tent ou haussent les épaules; aucun d'eux ne songe à rivaliser d'extravagance avec sa douce moitié ! Il n'en va point de même en Amérique. Le^ arbitres des élégances masculines, — désireux de témoigner, eux aussi, de l'initiative, — onl décidé de remplacer les vulgaires boutons de chemise et de manchettes... par des boutons de fleurs naturelles... Rose, œillet; pour le soir : gardénia ou orchidée. Ces garnitures embaumées ne laissent point d'être coûteuses, car elles doivent se renouveler deux ou trois fois par jour; mais ce détail importe peu aux élégants de New-York et de Chicago, qui sont ravis de leur trouvaille... Qui sait?... Nos ac-cortes bouquetières s'écrieront peut-être bientôt : « Allons, mesdames, fleurissez vos messieurs ! » Nouvelles à. la main — Ma olière, disait à Juliette une petite da-me fort connue, ce chenapan de journaliste s'en va partout raconter sur moi d'es choses révoltantes. — Eh bien! qu'ost-ee que cela te fait? — Mais si cela continue, il me fera perdre ma réputation. —En ce ca-s, ne te chagrine pas. ma chère. Tu ne peux: qu'y gagner. — L'Orage sur Bruxelles CINQ PERSONNES SONT BLESSEES PAR LA FOUDRE Saint-Médard continue à nous faire subir sa néfaste influence ; mais, furieux sans doute de l'inutile tentative faite par le bienheureux Barnabé pour arranger les choses, il a substitué ù la pure et simple drache les orages les plus effroyables, et, pour parler comme les poètes du XVIIIe siècle, il nous fait subir « les rigueurs des éléments déchaînés ». Bruxelles a subi, dimanche, les fureurs aqui-fères de l'irascible Médard. Ce n'est guère que vers 3 h. 1/4 qu'éclata l'orage; mais, quel orage ! La pluie, tombant » en pièces de cent sous », ou, comme on dit à Paris, « en hallebardes », inonda les rues pendant une demi-ire ure. Puis ce fut la grêle qui entra en action. Schaerbeek err subit particulièrement les mordantes atteintes. On y releva des grêlons gros comme le pouce. Bruxelles ne fut pas davantage épargné. Vers 4 heures, l'orage sévissait au point que toute la ville était plongée dans un crépuscule déchiré par les éclairs. Car la foudre se mit de la partie. Elle se signala au Parc par un accident dont les circonstances ont entraîné le transport à l'hôpital de ceux qui en furent victimes. Cinq personnes, un monsieur, une jeuno fille et trois enfants s'étaient réfugiés sous un arbre du Parc. La foudre s'abattit sur l'arbre. Les cinq personnes abritées furent renversées par une violente commotion. Quand on releva les victimes, j la jeune fille était brûlée à la poitrine, et lei monsieur aux jambes. On les mena à Saint-Jean. Heureusement, leurs blessures ne les contraignirent pas à rester en traitement. On leur fit un pansement, et ils purent regagner leur domicile. Terminé vers 5 heures, l'orage ne semble pas avoir dégagé l'atmosphère. La température demeura aussi lourde, et, vers le coucher du soleil, une lueur rose baigna toute la ville ; c'était la réverbération du soleil couchant sur les lours nuages qui se traînaient dans lé ciel. Tout porte à croire que l'ère des orages est loin d'être close et que les jours à. venir porteront le poids de la colère de Médard, — que le diable emporte J LE ROI ET DI.jieBROQUEVII.LE L'appréciation royale sur la Revue du 20 mai Petite histoire de la rédaction d'un ordre du jour à l'armée Oui ou non, le. Roi a-t-il exprimé au ministre de la guerre sa satisfaction au sujet de la revue du 20 mai ? Eu commentant les termes de l'ordre du jour lancé par M. de Broqueville, notre collaborateur XXX. avait cru pouvoir trancher la question par la négative. Un officier de l'entourage du ministre de la guerre, après, avoir pris connaissance de son article, affirma à 1 un de nos rédacteurs que la « Chronique » faisait erreur et que notre souverain, en faisant part à son ministre de la « bonne impression » que la revue avait laissée au roi de Danemark, y avait réellement ajouté l'expression de sa « satisfaction- ». Soucieux, avant tout, de la vérité, nous enregistrâmes ce démenti. Mais, de diverses parts, nous parvinrent de formelles protestations contre le fondement de ce démenti. Et notre collaborateur XXX. nous apporta le texte même de l'ordre du jour de M. de Broqueville, qui a paru dans nos colonnes le 10 courant. Ce texte ne laissait place ù aucun doute. Nous croyions la question complètement élucidée et définitivement tranchée. 11 n'en est rien. L'officier do 1' « entourage du ministre de la guerre », qui avait formulé le premier démenti-. revient à la .charge-, et il écrit ce qui suit à l'un de nos rédacteurs : Je regrette que vous ne m'aylez pas donné Ministère de la Guerre Bruxelles, 22 mai 1914. Cabinet Mo < N» 3251/1! I» • ORDRE DU JOUR, Sa Majesté le Roi m'a fait l'honneur de in'éfcrire, ce- qui suit, au su-jet de ia revue et du défilé dri 20 courant : « Sa Majesté le roi Christian X, m'a fait » part de ta bonne imipression que lui a lais-» isée to nïevue et ie défilé des troupes de la » 6» division d'année renforcée et de la divi-» siion de cavalerie. « En transmettant oet-te appréciation flatteuse aux offiafei'S, sirus-oflick'rs et soidats, j'y joins l'exprass-ion de ma satisfaction. •Le ministre de la guerre. (.S.) Ch. de Broquevitle. X. B. Le présent ordre du jour sera inséré, aux ordres journali-ars de tous les coups et détachements, le 23 courant. A toutes les autorités militaires y compris la gendarmerie. Maintenant que nos lecteurs ont sous les yeux les deux documents faisant l'objet de la controverse et les commentaires dont les accompagne l'honorable officier de l'entourage du ministre de la guerre, il nous sera permis ilt faire les constatations suivantes : Le texte publié le 10 juin par la « Chronique > n'est pas du tout « erroné », comme s aventure à le dire notre aimnble correspondant ; il es' strictement conforme ii l'ordre du jour n° 1 que nous reproduisons ci-dessus. Beaucoup d'autorités militaires tomberon. ..tes nues,croyons-nous,en-prenant connaissance de l'ordre du jour n° 2, car plusieurs d entre elles, à qui nous en avons référé, nous aftir ment de la façon la plus formelle et la plus catégorique n'avoir reçu ni le « télégramme > dont parle notre honorable correspondant, qui devait désavouer le texte du premier ordre du jour, — ni l'ordre du jour n0 2, qui remplaçait le premier. Voilà qui est vraiment extraordinaire I Mais cette invraisemblable histoire nous suggère d'autres réflexions. Ce que M, de Broqueville fait d'uue lettre du Roi Lorsque M. de Broqueville reçoit une lettre-du Roi, il ne se donne donc pas la peine de rédiger lui-même l'ordre du jour destiné à porter à laconuaissa.ncedeil'armée -le fait dont lui fait part Sa Majesté. Les membres de son cabinet, tant civils que militaires, se déchargent à leur tour de ce soin sur un officier de la première direction générale. Et le texte arrêté par cet officier de la première direction générale — qui, chose presque incroyable, prend la copie d'une lettre du Roi pour une appréciation du ministre — c-e texte de la première direction générale, disons-nous, non seulement passe directement à l'autographie, sans recevoir préalablement l'approbation du ministre ou de »sorr cabinet, mais le texte nutographié est ensuite expédié à « toutes les autorités militaires, y compris la gendarmerie », qui l'ont régulièrement reçu et l'ont, comme le stipulait le document ministériel, inséré aux ordres journaliers de tous les corps et détachements le 23 mai dernier. Et ce n'est que lorsque ce texte est ainsi par venu à la connaissance de tous les intéressés que le ministre et son cabinet s'aperçoivent d= l'erreur commise, en avisent, télégraphique-ment toutes les autorités et rédigent, pour rem-placer l'ordre du jour n° 1, l'ordre du jour n° 2. que nous croyons bien divulguer aujourd hui, car, répétons-le, plusieurs autorités militaires nous affirment que ce second texte ne leur est pas parvenu. Il faut relever un autre détail dans les ex plications qui nous sont données. L'ordre du i jour n° 1 aurait été rédigé par un officier de ;:x première direction générale. Comment se fait-il alors qu'il porte en manchette 1 indication « cabinet » — au lieu de ceile de « lr0 direction générale » ? Comment, d'autre part, se fait-il que les deux ordres du jour, le premier et le second, portent tous deux le même numéro : le n° 3251/R. 11 y a donc des doubles dissemblables dans >a série, ce qui nous parait inadmissible en principe, car un document périmé n'en a pas moins existé, et sa trace doit toujours pouvoir être retrouvée. un coup de téléphone avant que le journal ne publie le « démenti du démenti ?. Je vous aurais dit et prouvé que le texte que la « Chronique » publie est erroné : il fut rédigé par la première direction générale et expédié sans être revu au cabinet. En recevant l'autographie, on s'est; aperçu ici que l'officier chargé du travail avait modifié le texte de la lettre du Roi, dont copie lui avait été envoyée, croyant que la dernière phrase était du ministre. Immédiatement et par télégramme, toutes les autorités ont été prévenues d'avoir à considérer le texte envoyé comme non avenu, et le soir même, le cabinet expédiait partout un texte exact, qui a. d'ailleurs été envoyé à la presse, qui le publiait le lendemain. On vous a donc communiqué un exemplaire d'un document périmé. Au surplus, je joins à la présente le premier texte (n<> 1) mauvais et le second texte (n° 2), le vrai. Vous pourrez vous-même vous rendre un compte exact des choses. Veuillez, etc... A ces lignes étaient joints les deux documents annoncés, que nous publions textuellement ci-après, en les mettant en regard pour en faciliter la comparaison. Nous imprimons en italiques les variantes du second ordre du jour. Ministère de la Guerre Bruxelles, 22 mai 1914. Cabinet. uo - N° 3251/11 N 1 ORDRE DU JOUR, Sa Majesté le Roi m'a fait l'honneur de în'écrire, ce qui suit, au sujet de te revue et du défiïé du 20 courant : « Sa Majesté le roi Christian X, m':a Sait »> pari de la bonne imipression que lui ont » iataeëe la revue et le .défilé des troupeê deiïa » fi0 division d'année renforcée et de ta divi-» isiori de oamïerie. » .la vous prie, de transmettre celle apprç-» ci(titan IhaHetise aux officiers, sous-vjji-« cicrs e.1 soldats et. d'y joindre l'expression » (la ma satisfaction. » Le- ministre de la guerre, (S.) de BROQUEVILLE. X. B. Le présent ordre du jour sera inséré aux ordres jounittliers de tous les corps et détachement. A toutes les autorités militaires y compris la gendarmerie. muni iisinids Deux conclusions s'imposent à cette controverse singulière : En premier lieu, il semble — en présence, tant de la révélation du second document qui nous est envoyé que des explications qui l'accompagnent — que le roi Albert a bien joint l'expression, de sa « satisfaction » personnelle ît l'appréciation flatteuse du roi Christian X, qu'il transmettait à son ministre. Eu second lieu, l'aventure démontre le peu de cas fait de l'appréciation royale par le ministre de la guerre et son cabinet, le -premier se déchargeant sur le second, — qui s'en décharge à son tour sur la première direction générale, — du soin de faire part à l'armée des termes dans lesquels le roi Albert transmettait la « bonne impression » du roi de Danemark et y joignait l'expression de sa propre ■< satisfaction ». Monsieur Lebureau de la guerre L'exemple est typique et montre dans toute sa beauté le règne omnipotent des bureaux du département ministériel de M. de Broqueville. Si le ministre et son cabinet font aussi peu de cas d'un message royal, — puisqu'ils abandonnent à un sous-ordre le soin d'en dégager le texte d'un ordre du jour qui doit être adressé à « toutes les autorités militaires, y compris la gendarmerie du général de Selliers de Mo-ranville », — qu'advient-il des pièces de service émanant des diverses autorités militaires et relatives à. l'organisation de la défense nationale et de la préparation à la guerre ? Ce qui est arrivé à propos de la lettre royale se produit malheureusement tous les jours à propos de questions essentielles. Et voilà pourquoi l'on voit presque constamment, défaire le lendemain ce qui a été arrêté la veille. Faire et défaire, dit le proverbe, c'est encore travailler. Mais c'est faire de la mauvaise besogne. Et- la défense nationale est. un outil si délicat que la moindre malfaçon suffit à le rendre inapte à l'usage essentiel auquel il est destiné. Malheureusement. M. de Broqueville ne s'en rend pas compte. Et voilà pourquoi sa laborieuse réorganisation n'aboutît trop souvent qu'à une lamentable désorganisation. • -V O/ui De 1' « Eventail » ; Parmi ceux à qui songent Iles faiseurs de rois pour -l'Albanie, on «cite « un prince de la famille Bonaparte », sans autres indications. Des journaux se sont donné la <peine d'assurer qu'il n? .s'agit -pas de l'Empereur « in par-ti:bus ». iCelui-ci, tel le comte de Chambord. attend avec cal-me son heure française, et fi ne -peut faillir à cette tâche. Et puis, voyez-vous <la princesse Napoléon à Durazzo? L'autre prince est Louis, frère cadet du prince Victor, lieutenant-général de cavalerie en Russie, .où il exerça avec vigueur son <-om-tnandement. Il est {pllacé actuellement dans ia réserve ; sa pension de retraite ajoute utilement à sa fortune .médiocre, que dorera vraisemblablement un jour le somptueux héritage de l'impératrice Eugénie. En attendant, une liiste civile ne lui serait pas désagréable. Et puis, il a de la fougue, de l'audace, et des loi-islrs qu'il occuperait volontiers Reste encore un autre Bonaparte du nom» ^

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