La chronique: gazette quotidienne

967 0
24 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 24 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 02 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b56d21vs9p/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Mardi février 1914, — Edition « CINQ CENTIMES LE NUMERO. P0U1Î T.OUTE LA' BELGIQUE 47o aimée, — M» S4 LA CHRONIQUE f BURjsAUX S et 7, Galerie du Ror(Passago Saint-Hubert) BRUXEULKt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration i N* 7 88IC Rédaction : N* » ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES . page ; 30 cent. la pelile ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. ... . . .frpi)ivr . innnmmr la ligne et faits-divers (fln), 2 fr. la ligne. - Nécrologies : 2 fr. la ligne. - On ne garantit pas les dates d'insertion. La Province • 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCtOI* (1C 1(1 liCiiSI5Alti JCQÎ1 (1 Al 11» LIN il Ei La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcncc-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces cl les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal) «> et 1, Galerie du Roi. M————M ■■■«———M———i^——«M—iwhhi WHII iwinmin IIHWI iwm ■ ■nniBiiKr, M'iiii'B»aaB»nrt—awa^Mn—B—————8' VIEUX MOTS Il n'y a rien qui ait la vie plus dure qu'm mit; les idôes changent,' so modifleiit au gr tleJa vie, des passions et .des circonstances lies mots restent, symbole -de notre paress «l'esprit. £t on les croit iuolïensifs, les vieux mots liuisqu'lls ont été vidés de leur sens : erreu I profonde; ils ont une histoire, et; par consé quent, ils charrient des souvenirs. Générale [ ment, ce sont de mauvais souvenirs. Ces jours derniers, à Ijru»efl]cs, n'a-t-oi ]>as vu certaines gens retirer de l'armoin aux Vieillîtes idées et paix vieux mots ce vo caible passablement fatigué et moisi : doc trinaite? * * * Que cola uoùs reporte loin en arrière I Peut être ceux qui ont lancé si op.portiméoritenl cette qpithète ont-ils voulu se rappeler k (einps dâjii lointain dcleur jeunesse, le temps où les deux fractions du parti libéral se rejetaient rageusement l'une sur l'autre !a responsabilité du désastre de IS81 Mors, en effet, l'élément modéré du parti dit doctrinaire avait sa doctrine. Bourgeois, ils croyaient à la mission de la classe bourgeoise, estimaient que Je peuple ignoranl «levait être tenu en tutelle, craignaient le suffrage universel et oon-damnaient l'intervention (te l'Etat en matière économique et sociaile. La doctrine était essentiellement manches té nienne. Et l'mitre fractioiï-'du parti, la fraction ra-Hioate et .progressiste,avait -sa doctrine aussi. Mus jeune, plus ouverte aux idées 'nouvelles, elle était résolument démocrate, vaguement î-éipuMicàmc et plus ou moins sympathique au sociailisme. C'était donc sur le terrain .des idées que le. parti libéral-se divisait. Mais les temps sont changés. Plusieurs défaites réipélées ont induit les libéraux à la réflexion. Ijcs idées ont marché avec le siècle : le 'libéralisme pur, le libéralisme doctrinaire, qui n'a jamais prétendu, du reste, & l'immutabilité de sa doctrine, s'est modifié de fond en comble, peut-on dire, et s'est rapproché du radicalisme, qui, lui, ne changeait guère. * * -* ■On ne trouverait plus aujourd'hui un libé-Jttl, ftU-çe dans la province la plus reculée, pour défendre dans..son intégrité la pure doc: triiie manchestérienne du « laisser faire, Baisser passer.», et,s'il en est quelques-uns ijni, dans te fond de teur cœur, attribuent les maux pnésents au suffrage universel corrigé, ou aggravé par le vote plurait, il n'eu est pas un qui ne convienne que, dans notre état Bociail et politique actuel, le suffrage universel pur et simple est inévitable et nécessaire. Depuis longtemps,il n'y a plus qu'un parti Bibérmt, il n'y a .plus qu'un programme libéral, à quelques nuances près. Dès lors, que signifie ce mot doctrinaire appliqué presque comme line injure à des hommes qui ont rendu à. leur parti les services les plus signa/lés ; ne traduirait-il qu'une querelle de personnes, une querelle de niolis, une querelle de coterie 1 . * . H y a à Bruxelles, et à l'imitation de Bruxelles dans, toutes les grandes villes du pays, deux mondes libéraux : l'un, plus fermé, plus aristocratique. ; l'autre, plus combatif, plus violent., plus, rigide peut-être dans sa doctrine anticléricale. Ces deux mondes "voisinent, se côtoient, se coudoient, et, malgré tout, se pénètrent assez peu, de sorte que les fractions du parti, qui ont fusionné sur Je terrain des idées,existent encore dans des mœurs. Mais, il n'est rien de plus fâcheux que de voir ces divisions qui, d'ailleurs, s'atténuent, transportées sur le terrain politique. L'honneur du libéralisme historique, c'est qu'il a donné une philosophie généreuse et progressive à la classe bourgeoise. Il a essayé d'imposer aux démocraties, qui s'organisaient, le respect des idées, de Ja culture, de la civilisation, de ce qu'il y avait de précieux dans 1''héritage du régime aboli. Il y a îéussi dans la mesure où réussissent les choses humaines, c'est-à-dire qu'il a réussi à demi. Et dans ce sens, dans ce sens surtout, son rôle n'est pas fini, car les démocraties de .demain ne ressembleront vraisemblablement ,pas à celles que prévoyaient nos ancêtres de 1830 à 1848. Celles qu'on voit poindre sont autrement exigeantes et violemment ègalitaires. ^ ^ Qui de nous osera nier qu'il y ait, à l'ex-trénie-gauche du socialisme, des gens pour qui la culture, la civilisation, n'ont aucune espèce d'importance, et qui transformeraient volontiers le .parc de Versailles ou le jardin des Tuileries en champs de pommes de terre ? Certes, il se trouve dans le socialisme même des .esprits éclairés qui ne .demandent qu'à résister à cette meute lourdement égalitaire. Mais il n'en est pas moins vrai que c'est dans la bourgeoisie libérale <]ui, tout en connaissant le prix de la culture, W rend compte des concessions qu'il faut (aire-à- ceux qui n'en ont point,,.qu'on doit trouver l'arbitre nécessaire entre des conservateurs qui ne veulent rien apprendre,ni rien oublier, et des révolutionnaires qui ne demandent qu'à faire table rase du vieux monde, et à fout recommencer sur de nouveaux liais. Ce grand rôle, que ile flibérolisme peut jouer et doit jouer, il le .devra uniquement à ses idées, à, sa philosophie, à ce qui a toujours Bnrvéeii à siys div:'s:oiis, i ces idées de Jiberlé H 'de tolérance, que personne n'ose, attaquer de front, et que si peu de gens savent appliquer & sa idoctrine. Or, ces idées ne. sonl-çiles pas communes à tous les libéraux '? Est-il une autre doctrine libérale? Alors, que signifie aujourd'hui le vieux .mot doctrinaire? L. Dumont-Wilden- MENUS FAITS,PROPOS MENUS LE MEILLEUR DOCTEUR Quel est selon vous le meilleur docteur. C'est, direz-vous, celui qui guérit, vite et < ? bon marché. Voilà, en effet, une détlnilioi qui parait acceptable, mais la justice et U Faculté ne l'acceptaient pas jusqu'ici. En ej tel, la première vient de poursuivre, à la de mande de la seconde, un guérisseur qui ope ' mit dans les conditions susdites, mais qu n'avait pas de diplôme, ou plutôt il en aval un, mais c'était, falsifié par lui, celui de fei son beau-père. Et c'est ce qui l'a sauvé! Car, poursuivi non seulement pour exer i cicc illégal de la médecine, mais pour faux ' el usage de (aux, U fut mené en cours d'as-■ sises à Blois devant le jury, et le jury « ' sont des hommes, c'est-à-dire des êtres qui sont parfois malades el qui, dans ce cas, demandent, simplement, à être guéris. Ils acquittèrent le faussaire, qui fut subsi-diairement porté en triomphe par les gens de son village. Il a maintenant acquis une profitable publicité, el pourvu qu'il n'ait jamais la faiblesse d'acquérir un vrai diplôme sa fortune est {aile. Au point de vue de la Faculté, c'est évidemment scandaleux, et ce qui est le plus scandaleux, •et. aurait dû déterminer plus de sévérité de la part de la.justice, c'est que l'accusé avait réellement guéri d'innombrables personnes. Ah: s'il avait l yé -le . client à tout-coup, on aurait pu. lui pardonner, il aurait ainsi démontré in anima, v.ili,(c'est le client), la vertu du vrai diplôme par le vice du faux. Le client, était (ait, mais la doctrine était sauve, et le prestige de la peau d'Ane luisait sur le palais de justice de Blois comme sur un nouveau Thabor. Un funeste jury a changé ce triomphe en défaite, el voilà,.que l'accuse, acquitté avec félicitations, va. retrouver la confiance, d'un village oit les gens sont assez abrutis pour demander à un docteur de les guérir, cl non s'il a im diplôme. C'est abominable ! Bob. >— Au jour le jour LA POLITIQUE La question de l'intégrisme .n'attire JkT» pas encore l'attention du grand pu-iilie ; bientôt peut-être, elle deviendra un . des- grands facteurs de notre politique. ■On sail de quoi il s'agit. Depuis toujours, il s'est trouvé dans le parti clérical des gens prétendant représenter la doctrine pure,dans sa force intégrale. De pareilles gens sont surtout redoutables pour les cafilioliquos, parce qu'ils représentent des principes contre lesquels les « modérés . » ne peuvent, en effet, s'insurger, sans ruiner les bases mêmes du pouvoir religieux. Depuis quelque temps, se sentant approuvés en haut lieu, ils sont arrivés à dénoncer Oes autorités plus hautes,à se jouer des droits légitimes,les plus, incontestés. En. France, ils ■viennent de faire déposer des -supérieurs, généraux de congrégations. En AMemagne, le « Centre », le fameux parti politique et catholique qui sut réduire Bismarck, vient de devoir se défendre par une déclaration des plus vives, dénonçant les intégristes comme des adversaires dignes de tous les mépris. En Autriche, ce sont les jésuites (?!) qui se voient 'également 'réduits à une résistance irritée. Enfin, le XXe Siècle dénonce .les intégristes (avec une énergie montrant que la question ne lui semble pas dépourvue, d'actualité en Belgique. De fait, l'intégrisme s'affame ici dans le mouvement syndical chrétien qu'elle menace d'une lointaine dissociation... pour commencer '. L'intégrisme aime -la diffamation, l'espionnage, la délation, érigés en actes de fui,par l'Inquisition, dont il se voudrait la forme moderne. Nous venons de voir tout .le pari: clérical approuver ces procédés politiques... Mais cependant, nos adversaires voudraient que l'intégrisme, chez eux, n'aillât pas beaucoup plus loin. PETITE CHRONIQUE Renard» en arrièr» 24 février 1311. — Le Beidistag adopte en seconde lecture le projet de loi augmentant les effectifs de paix. Au Palais. 'Les travaux que nécessite, au Palais Je Justice. le 'grand développement des affaires judiciaires, se poursuivent avec une lenteur que l'on aurait tort ide qualifier de sage. En attendant qu'on modifie "le Code d'instruction criminelle, on a complété les locaux du parquet. C'est toujours ça. Deux cabinets de substitut ont été ciéés 1 an dernier dans le couloir qui mène de la salle des référés aux bureaux du parquet. Et, depuis ^quelques jours, on a ouvert, au bout du couloir, une antichambre destinée aux visiteurs qui désirent 'parler, soit ;ï un substitut, soit au procureur du roi lui-même. Ces visiteurs, jusqu'ici, attendaient en faisant les cent pas devant le cabinet du procureur du roi. iCela était absolument ridicule et inadmissible, et l'on a -eu raison de changer cet état de choses. Donc, une antichambre existe. Seulement, le plancher n'en est pas peint, les papiers du mur tombent en morceaux, et le seul ornement de la pièce consiste en une table et quatre chaises d'une émouvante modestie. On songe en liant lieu — paraît-il — a installer dans cette chambre un mobilier, à coller aux tmurs ides .pa-piers neufs, poser un tapis sur le parquet, et môme il nettoyer des fenêtres. Cette rumeur a circulé au Palais. Mais elle a rencontré, il faut bien l'avouer, beaucoup d'incrédules, — 'que des' Souvenirs illustres viennent fortifier dans leur doute. L'habitude. Petit émoi, hier, vers mi:di, avenue Louise. Une motocyclette passait, emportant un jeune homme et une jeune fille. Mais cette dernière ► n'était point assise dans la chaise latérale, sus ' pendue entre deux roues, à laquelle nous on habitués les si de-cars : elle reposait, les jam , bes gentiment ballantes, sur le confortabl< r porte-paquets iplacé à l'arriéré de la -machin< et munie, pour la circonstance, d'un dossier. ' On se retournait au .passage de la moto on souriait. Pourquoi? mystère. Les londo niens, depuis des années, voient cent fois pai jour tpasser semblaibles équipages. Il n'esl ; même pas .rare ide voir combinés les différents accessoires de la 'motocyclette et un père emmenant à la fois sa femme et son bébé (voire son chien) à ses côtés, et sa fille ainée, assise derrière lui. Simple affaire d'habitude. Au même momenl d'ailleurs, passait au-dessus de Bruxelles un aéroplane. Quekjues tètes se levèrent, une se-•conde, et .ce fut tout. Ceci étonnait moins que cela 1 j (s=^==£> / Splendid Bar (Folies-Bergàp), toute la nuit. j£aités d'audience. L'un est un défenseï^ de la veuve et de roïpheliii, — de la veuve et de l'orphelin catholiques. ri rendrait des points en sectarisme à Mc Woeste, et les ligues moralisatrices n'ont pas de plus fervent adepte. L'autre a de l'esprit. ris plaidaient la semaine dernière, l'un contre l'autre, une affaire quelconque. Et, tous deux s'étant assez fortement animés, les répliques se croisaient, brèves et rapides. — Vous voulez exaspérer mon clientl clama le clérical pudique. — Du tout, je cherche simplement la vérité. — Mais elle est dans un puits, et, sur ce puits, vous, mettez un couvercle pour l'empêcher de sortir ! L'autre «fut d'abord ahuri de ce débordement d'images. Puis, se reprenant, il. s'inclina vers son adversaire, et, avec un sourire : — C'était pour vous être agréable, mon cher confrère. Dans l'appareil où elle se fût trouvée au sortir du puits, vos yeux n'eussent jamais supporté sa vue I Héroïsme féminin. ri ne faut pas nous laisser hypnotiser par l'exotisme; une de nos dernières petites chn> niques relevant un trait d'héroïsme japonais, nombre de nos lecteurs nous ont écrit à oe propos. De toute cette correspondance, il ressortait un certain découragement : « C'est chez les jaunes qu'il faut aller chercher une leçon!» Quelle grave erreur! Jamais l'héroïsme n'a été plus commun, plus répandu; il en est devenu banal : on ne le remarque plus : C'est ainsi que l'on raconte le trait suivant, de la femme d'un marin, commandant un submersible : Un envoyé du ministre de la marine vient lui apprendre la disparition du navire et la mort de son mari. Elle interrompt les condoléances et demande brièvement : Y a-t-il eu faute de mon mari? Sa responsabilité est-elle engagée? — Non, madame, répond l'envoyé. Un moment de silence. « Et maintenant, dit la veuve, je puis pleurer! » Quelle antique Portia eût eu pareiille grandeur et pareille simplicité? Le chant du cygne. Hédas ! ce n'était pas fini. Les conférences ont succédé aux conférences, Tes triomphes mondains aux triomphes mondains. Et pour clôturer le cycle — car dénision suprême! il y ;erut un -cycle — de ses conférences à l'Université des. Annales, Sarah Bernhardt organisa une sorte de petite représentation . Lisez ce qu'écrit sur ce sujet le « Figaro » : Sarah Bernhardt, ayant parlé des femmes françaises et de nos poétesses d'aujourd'hui, voulut nous convier à les admirer avec elle. Et de celles qu'elle préfère entre toutës — de Mmo Jane Catulle-Mendès, de Mme Henri de Régnier, de M»10 Edmond Rostand, de Mme Hélène Picard, de Mme Dèlarue-Mardrus, de la comtesse Mathieu de Noailles — elle lut des vers. Et ce fut un spectacle touchant et d'une grâce infinie : autour de l'artiste, sur la scène, étaient groupées, très émues, celles dont elle lisait les \ ers. La plus célèbre d'entre ces poétesses s'était comme blottie dans un coin de la scène, etc., etc. Certes, parmi ces dames, beaucoup firent preuve d'un grand talent. Et M"10 Sarah Bern-.hardt lisant leurs vers, comme Mmo Sarah Bernhardt lisant n'importe quoi, dut être infiniment émouvante. Certes. .Seulement, cette petite apothéose, vue à distance, nous semble organisée avec un peu trop d'éclat. Nous sommes habitués — malgré toutes les féministes — à considérer la modestie comme une qualité essentiellement, profondément féminine. Et quand nous savourons le compte-rendu de cette cérémonie, nous nous attendons, malgré nous, à apprendre qu'avant le (baisser du rideau, et pour répondre aux sollicitations impérieuses des spectateurs, iM,no Sarah Bernhardt a dû jouer — de façon exquise d'ailleurs — une scène des « Précieuses ridicules » et une scène des « Femmes savantes ». Un héros malheureux. En général, on n'écrit que ia'vie des grands hommes. C'est très intéressant. Mais ce qui serait peut-être plus intéressant encore, ce serait de nous raconter la vie des simples, des ob-curs...?Voyez, par exemple, l'existence de cet autre héros de Sidi-Bra.hini : le hussard This... On vient de le découvrir. A vingt ans, c'était un beau cavalier de France, allant sabre au clair tout droit vers l'ennemi. Un cavalier romantique poursuivant à coups de pointes les guerriers en burnous d'Abd-el-Kader. Plus tard, on le retrouve commerçant, établi à Paris. Un notaire le ruine. Un notaire pas romantique pour un sou. Alors This se remet au travail. En l.r>7it. il est porte-drapeau et se bat h Champi-gnv. En 1014, il est vieux, fini, malade et pau vrc, très pauvre ! Ce n'est que dans les conte3 dp fées que If5* bons chevaliers et les princesses sag^s unissent dans le bonheur et. la joie. La vie vraie., on l'achève comme on peut. Plus souvent ma; que bien. An fait, il vaut peut-être mieux qu'on ne nous le dise pas trop ni trop, souvent? Pour être un véritable héros, il faut sans doute avoir, au-dessus de toutes les qualités, celle de triompher de la guigne-toujours et partout. Ce doit être très difficile sinon méritoire l Nouvelles k la oisJti — L<?s Américains n'osent pas intervenu .contre Pancbo Villa. — Non, Wilscn ne se montre vraiment pas... Bryan. LES EXEMPTIONS du service militaire 'Aux termes de .l'article 11 de Ou loi sur 1; . imaliice, îles infirmités et îles -maladies qu donnent droit ù une exemption soit défini live, soit temporaire,sont déterminées par ui Arrêté royal. .En vue ide 'réviser les tableau> des motifs d'exemption établis en conformili des iloi's précédentes, Je Roi avait chargé d( ce U'-avail une commission dont il vient d'âip prouver Ile rapport et îles conclusions. Cette commission était (présidée ipar M. Miauricc Pinmez, membre de la Chambre des repiré seintanis, et -composée de fonctionnaires di département de il'intérieur et de médecine militaires et .civils. Tout en établissant un -nouveau tableau des 'motifs d'exemption, avec des commentaires rejlalifs i\ 'l'-aipplication des indications de ce iaibileau, .le rapport de 'la commission émet diverses considérations el formule certains vœux. Voici îles pr.imcipailes «de ces considérai ions : iL'ex'amen du conseil d'aptitude ne doit pas èlre une recherche (de el inique hospitalière ; il'ifaut au imédecin chargé d'examiner les recrues uhe formation apêcra'lë que les études ies iphis fhri'l'lantes" iie sauraient donner. Il serait désirable de recourir in des spécialistes que pourrait tenter iletude de celle branche intéressaii'te de il\i-nlihropoilogie et que leur situation mettrait là d'abri de sollicitations trop faciles à .prévoir ; malheureusement, la loi en a décidé autrement. LES DEBILES Il importe" d'examiner dans l'avenir fuli-lisaL'on militaire des débiles, de plus en plus nombreux dans îles levées,. Car,d'armée helîge ne possède pas, comme d'au lies pays, des services «aux«liaires • accessibles .aux jeu-nés gens -trop (faibles ou atteints d'in tir-mités -incompatibles «avec le «service actif, et qui seraient désireux souvent de remplir leurs devoirs civiques. Dans Ile môme ordre d'idées, la commission a estimé qu'il serait -hon d'appeler d'attention des -organismes de .préparation au service (militaire sur. il'utilité qu'il y aurait à combattre, dès .L'adolescence, par. un régime physique approprié, les fâcheuses prédispositions ià -l'a .faiblesse de camplexion que manifestent trop de sujets. La question mérite qu'on 'l'env^agc, car, au point de vue de la race, eillc offre un intérêt primordial. On conslale que la plupart des jeunes gens, exemptés pour une année, se voient refusés pour .les mêmes motifs -lors des sessions mité rie lires. La loi -pourrait donc, en vii" de simplifier îles opérulions du conseil i' ipHlude, réduire de trois à deux Je nombre des examens de ce. conseil. MEDECINS CIVILS ET MILITAIRES iLa mi's-e en obscrvulion de certains miliciens d'ans des hôpitaux militaires, où ils sont exclusivement soumis à l'examen des médecins de l'armée, îles soustrait, dans une certaine mesure, à l'appréciation du médecin civiil. Iil -semble donc déts-imbfe de permettre, d'ans l'avenir, aux médecins civils d'être représentés dans Jes; .-examens exigeant la mise en observation, et la commission iprécoiiisc, dans cet ordre, d'idées, l'organisation, à lia fin de «la session, de séances cspéciailes du conseil pour l'examen des hommes ayant subi une mise en observation dans un hôpital niiililaire. L'adoption d'une mesure de ce genre ne serait pas une. marque1 de méfiance <a il'égard des médecins de l'armée, anais ipenmeltra.it de mieux répondre à l'esprit de la loi et de. .respecter les .prérogatives des juridic tions conlenlieusés. La commission réclame aussi ila. disposition pour chaque conseil d'aplitude d'un Jo-cji.I convenablement approprié, où Je sujet puisse -élire examiné entièrement déshabillé' sans'être vu de ses compagnons, et qui soit complètement pourvu d'installations hygiéniques et de moyens antiseptiques. LES FORMULES MATHEMATIQUES La commission attire• enfin l'attention sur les difficultés qu'il y a à prononcer l'exemption pour faiblesse, de complexion : car, tandis que sous j'influence des exercices militaires, J es h ion doués verront leur éiat physique se fortifier, un certain nombre de fai-blas verront «Tcur état d'insuffisance s'accroître," et deviendront des victimes toutes désignées jîôûr les maladies infectieuses et pour la tuberculose. Or, sur ce terrain, il y aura toujours diversité d'appréciation tenant en partie à l'a personnalité et i\ la formation .scientifique du médecin ; cette appréciation dépend tout autant des condition: psvchologiques de .l'ex ami lia Leur, à qui il esl fort difficile de se soustraire, <à l'intluence de g -s impressions antérieures : lel homme, déclaré fai.ble aujour'hui, parce que succédan] à quelque sujet robuste, serait considéré comme très satisfaisant demain-,- s il in 1er rompait une 'série de médiocres ou de hèf faibles. C'est -pourquoi la commission s'es railiée à la fixation de l'appréciai ion par de? formules mathématiques empruntées à !'r-n "iiiiranologio. 'Ce iuoyeu, quoique imparf-ai! est le seul qui établisse une loi égale pmn •tous, laissant peu de latitude à rexainina leur et, .parlant, peu de chances à l'arbi Iraire et aux erreurs d'àppréci-alion. — Chronique anversoise Je puis vous assurer, de source certaine, qu-le rattachement des chemins de 1er au mini: 1ère de la marine n'est, qu'une solution provi sôii'é en attendant que l'administration di raiîv.ay soit soumise à un régime spécial qu fait, on ce moment; l'objet des études du gou vcriïerhént et dfs techniciens. M. Segers n ; consenti" à. accepter ce rattachement, qu'à ce conditions. Il n'est pas impossible, m'a-t-bn dit, que c nouveau r<'.;ime ne touche l'exploitalion di port d'Anvers. ^ ^ La représentation de « Butterfly » avec M™ Rossi. au profit des -enfants martyrs, prome d'être un gros succès. Marc Grégoire. Une violente tempête Elle a soufllé sur le sud de l'Europe UîM MER DANS LA MEDITERRANEE De Perpignan, le 23. — Une violente tempête s'est abattue sur les côtes de la Méditerranée, rendant la navigation périlleuse. Dans le Nord de l'Espagne, notamment, dans la prouince de Lérida, la tempête a atteint les proportions d'un cyclone. Les récoltes ont été en parti© détruites. ILE a WALDECK-ROUSSEAU » CHASSE SUR SES ANCRES ET S'ECHOUE De Toulon, le 23. — La préfecture maritime a été avisée ce matin que le croiseuivcuirassé «Walkieck-Rousseau», dans une rade abritée, s'est échoué au golfe Juan, où se trouve actuellement l'armée navale, et a réclamé le se* cours de deux grands remorqueurs. La direction du mouvement du port de Toulon a envoyé immédiatement au golfe Juan les remorqueurs «Goliath» et « Travailleur». Le «Waî-deck-Rousseau » porte le pavillon du contre-amiral de Ra-met de Sugny, commandant l'escadre légère. C'est un des croiseurs-cuirassés du dernier type. La situation du navire ne présente aucune gravité. On espère le remettre à flot dans la matinée. C'est bien sous l'effet de la violente tempête de cette nuit que le « Waldeck-Rousseau », chassant sur ses ancres, a été poussé vers la côte et s'est échoué. Le nav-ire se serait enfoncé de trois mètres environ dans ia vase et les algues, mais on confirme que sa position n'est pas dangereuse. ECHQUAGSS AUX BALEARES De Palmas, le 23. — On mande d'I.viza : Par suite de la tempête, trois vapeurs marchands étrangers se sont échoués dans l'avant-port. L'un des vapeurs, le «Aline Montreniz». est français; le deuxième, le «Haavic», est nor-wégien et le troisième, le «Nautick», est danois. Les équipages sont sains et saufs, sauf l'équipage du vapeur danois «Nautick», qui court un grand danger. Le renflouement a commencé dans îa matinée. UN NAVIRE A LA COTE EN BISCAYE De Londres, le 23. — Une dépêche reçue de l'agent du Lloyd's au Cap Lizzard annonce que, d'après une depéche sans fil du vapeur allemand « Trautenféld », le vapeur allemand Wildenfels », allant à Calcutta, envoie des signaux de détresse. Le « Wildenfels » se trouverait dans le golfe de Gascogne au nord du cap Finistère. Un radio-télégramme ultérieur dit que le « Wildenfeis » n'a plus maintenant besoin de secours. L'équipage est sauvé. SUR TERRE DES TRAINS SE RENVERSENT DES VILLAGES S'ECROULENT EN FRANCE De Paris, le 23. — On signale des tempêtes dans diverses régions de France. Dans la Vendée, des trombes d'eau et de ^rèle ont causé de graves dégâts. La mer est .démontée sur les côtes. Dans l'est, la tempête .a également causé des ravages. Aux environs de Toul, une tourmente a démoli la toiture de 85 maisons d'un village et une partie de l'église a été éventrée. A Nice, à la suite d'un violent coup de vent et d'un raz-de-marée, les contre-torpilleurs « Bouclier », « Casque », « Dague » et ^ Boutefeu », arrivés à Nice vendredi dernier et amarrés au quai du Lazaret, ont subi quelques avaries en talonnant contre le quai. Le « Dague » a une voie d'eau à l'arrière. Le « Casque » a l'arrière un peu aplati. Le vapeur « Jarlot », venant d'Alger, n'a pu entrer dans •le port que ce matin, après avoir louvoyé toute la nuit. Une violente bourrasque a passé sur Tanger. Les croiseurs « Cosmao » et « Cas-sard » ont chassé sur leurs ancres et ont dù .relâcher à Algesiràs. LA TEMPETE SEVIT SUR TOUTE L'ESPAGNE De Madrid, le 22. — Des tempêtes de vent et de pluie sévissent dans toute l'Espagne, principalement dans le centre et le nord-ouest. Les com muriications télégraphiques et téléphoniques sont presque partout interrompues. On signait sur de nombreux points des dégâts importants On mande de Bilbao que plusieurs personne? ont été blessées par la chute de toitures la nui dernière. Plusieurs trains, arrêtés par le vent ont dû renforcer la traction. IEN SUISSE, DES TRAINS EN MARCHE SONT RENVERSES De Berne, le 23. — Au moment où l'expres: du Loetschborg, arrivant de Kand.ersteg à li heures quarante, sortait du tunnel, les de u : derniers wagons.,ont été renversés par une ter rible. tempête de « foehn », la plus violent, qu'on ait vue depuis vingt ans. Un voyageur d> Lucerne, blessé mortellement, a succombé pei après. Trois autres voyageurs ont été blessés Le personnel du train est indemne. La circc lation est interrompue. On a transbordé le voyageurs car la violence de, la tempête a err péché de déblayer la voie. On espère y arrive cette nuit et rétablir la circulation pour demai: matin. Sur d'autres points des Alpes suisses, o: signale des tempêtes de « foehn », comme je mais on en vit de mémoire d'homme. GRANDE NEIGE ABAT FORMIDABLE VEN' De. Kandersteg, le 23. — Sur la ligne d Loetscliberg, l'ouragan a cessé complètemen 0 a été suivi d'une chute considérable de neig< Ce matin, la couche de neige atteint 80 cent mètres. LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE i A Nice, à. la bibliothèque de la gare. A Menton. «). la bibliothèque de la gare. A Monaco, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Raphaël, à la bibliothèque de la gar e A Monte-Carlo, à la bibliothèque de la gar t A Avignon. A la bibliothèque de la care. A Beaulifeu-sur-Mer, à la bibliothèque de gare. AU CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES LE RETOUR AU CALME M. Ad. Max, bourgmestre, préside l'assemblée clairsemée de nos mandataires communaux. Un calme impressionnant, — le beau calme auquel on n'était plus habitué déjà, — règne sous les somptueux lambris de la salle du conseil. M. Anspach-Puissant fait, au nom du docteur Depage, une rectification de détail à ta sténographie de la dernière séance. L'ANNEXION DE MOLENBEEK M. Huisman-Van den Neste. — 11 y a un an que j'ai proposé d'annexer Molenbeek à Bruxelles. il importe de prendre une décision le plus tôt possible. Molenbeek va, en effet, renouveler ses contrats pour la fourniture du gaz et de l'électricité. M. Max. — L'étude de la question est terminée et le rapport sera soumis prochainement au conseil. MM. De Mot et Conrardy appuient les observations de M. Huisman-Van den Neste. UNE RECTIFICATION M. Bauwens. — Des journaux cléricaux mènent grand bruit autour de l'acquisition, par les hospices, d'une maison situee rue Haute, Ils font remarquer la grande différence entre le prix paye-et le chiffre atteint à là première séance d'adjudication. J'ai compris la raison de ce tapage lorsque j'ai découvert que le propriétaire de l'immeuble vendu porte le même nom que moi. On va colportant que cet immeuble appartient à un membre de nia famille, d'autres précisent : à ma sœur. Or, il n'en est rien. La propriétaire m'est absolument inconnue. Il n'y a aucun lien de parenté -entre elle et moi. J'ai tenu à arrêter immédiatement cette POUR UN MUSEE GOTHIQUE M. Max annonce au conseil que le comte Gustave de Marchant d'Ausembourg, décédé récemment, a légué, à.la ville deux immeubles .sis avenue Louise, 51$,. et boulevard de la Cambre, 101, plus une somme de 500,000 francs destinée à créer et à entretenir, un musée gothique. Le bourgmestre propose au conseil de voter des remerciements â la mémoire du généreux donateur. Adhésion unanime. LES SYNDICATS D'AGENTS DE POLICE M. Hubert estime que le droit d'association des agents de police n'est pas suffisamment respecté à Bruxelles et il déposé un ordre du jour qui reconnaît ce droit au personnel communal tout entier. M. Max. — Nul ne conteste le droit d'association de notre personnel. Ce que je ne puis admettre, c'est la formation de syndicats d'agents affiliés à quelque parti que ce soit. L'opinion publique estimera que c'est lâ une attitude juste et prudente et tout le monde m'approuvera.M. Bauwens estime qu'il est contraire à la Constitution de sévir contre des agents â raison uniquement de leur affiliation à un syndicat. t £& Les avis étant partagés, la question sera soumise â la section du contentieux. Elle sera ensuite l'objet d'une discussion approfondie. THEATRE FLAMAND Le conseil épluche ensuite le cahier des charges dressé pour la concession du « Vlaamsche Schouwburg ». Les membres du groupe socialiste s'attachent à faire préciser tout ce qui est relatif aux salaires et aux pénalités du personnel.Le cahier des charges, légèrement amendé dans le sens de ces observations, est voté â l'unanimité des. trente-deux membres présents. AUTOS-FIACRES M. Solau développe son interpellation « sur les mesures à prendre en vue de la stricte application du cahier des charges relatif à la. concession des emplacements sur le territoire de la ville. » M. Solau rappelle d'abord la grève de chauffeurs qui a éclaté il y a deux mois; il déclare que les wattmen ne demandaient aucun avantage : ils réclamaient l'observation stricte du cahier des charges. Deux infractions y avaient, en effet, été constatées. On exigeait des employés trop d'heures de travail et on leur infligeait des retenues injustifiées. 11 y a cinq semaines que ces griefs ont été portés a la connaissance des autorités communales et, jusqu'ici, aucune démarche n'a été faite auprès de la compagnie. La ville de Bruxelles a pour devoir de ne pas laisser perdurer cette malheureuse situation.Je demande an collège quelles mesures il compte prendre pour taire exe-euter strictement le cahier des chargs. I) autre part, je désire que les chauffeurs qui roulent sans autorisation, — les jaunes, soient tenus de se conformer aux règlements. M. Max déplore les actes de violence dont certains grévistes se sont rendus coupables. (Protestations.) Des atteintes à la liberté du travail ont été relevées. Des pierres ont eto jetées contre des voitures. Des agents ont cte mo-, lestés. De pareils faits sont de nature a faire i tort à la cause des chauffeurs. M. Dosmct. — Si le cahier de charges avait été observé, cela ne serait pas arrivé. (Bruit.) M. Max. — Je regrette que, par votre attitude. vous puissiez.paraître approuver ou excuser de pareils excès... M. Desmet. — Non. Nqus ne les appr^Jvons pas. M. Max. —- Je vous en félicite. Si des retenik s sont faites sur les salaires des chauffeurs, eh principe et à nous en tenir aux prescriptions du cahier des charges, nous ne pouvons l'ad-1 mettre. D'autre part, lorsque M. Solau est venu i me voir avec une délégation des grévistes,nous 1 avons été d'accord pour dire que le coût de . l'essence et celui des uniformes ne peut être w la charge des chauffeurs. Mais, dans la réalité, que se passe-t-il ? La direction fait aux r chauffeurs unè ristourne sur la recette brute. qui, â en juger par les chiffres qui m'ont été j soumis, parait équivalente à la charge dont se plaignent les chauffeurs. Pour l'essence et la ' livrée, c'est donc une question de fait. 11 faut • établir surtout si les comperr-ntiens consenties * par la compagnie sont équitables. Quant aux retenues, il faut, tenir compte des responsabilités encourues par les chauffeurs. Agir autre- - ment serait donner une prime aux chauffeurs négligents ou sales. Le cahier des charges doit êtr^ observé loyalement aussi bien de îa part de ta compagnie que de la part des chauffeurs. Ei nous tiendrons la main â. ce que cela soit fait. (Très bien.) M. Berghmans. — Le contrôle de la P.rnssels-Motors a été fait par vos bureaux, monsieur le bourgmestre, et. mal fait. Quelques visites ne 2 peuvent suffire pour exécuter vos ordres. Nous avons le droit de ne pas avoir confiance en une compagnie qui voie ses ouvriers. [a. M. Camille Nuystnan3. •- Il faut que les abus soient très graves pour qu'une jeune organisa-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes