La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 17 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2vk9j/
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tlimanc'Mî 1 r mai 1014. — Edition t LA CHRONIQUE IB T7 Jtt a A TJX 5 et 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Hubert) «as^E! am&2tsm emmemm mms® r^agsBEBa «GKAJZETTE OHOTIDIENNE 9 W MHHHH! TÉLÉPHONES Administration : N* 'î'SSl C< ABONNEMENTS : Bruxklies : 22 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Provlnc-f. 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 lr, 75 pour trois mois. Tous pays'de 3'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg:, 20 fr. par ah. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARREME Rédaction: IM* l^OMa ANNONCES ; 4e paj?o : 30 cent. la petite Ifone. — RiSclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 trv la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue h l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépli. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, i» et 7. Galerie du Roi. EN WALLONIE par M. Maurice Wilmotte professeur à. l'Université de Liège « ,Ce /livre n'est .qu'un reJianil. •» Ainsi M. [ fles Dcstrée définit lui-même la jolie étu qu'il ii fpubQrée >à (Paris. fEJMe aura, chez noi un -succès mérité. On y -chercherait ion vc fla iplus .faible «i'nace ides (passions ifu ci eus qui- •agitent (quelques coeurs w.aillons. En i [ ,va-ruche, on y trouvera l'écho •sincère et •huant do sentiments qui inous sont chers ■tous. ®t ccila .nous repose de «bien -des 'd.iatribi [ Pourquoi llia ^politique «s'est-eMe {mêlée îù n I a'evcpjdications ? Pourquoi de •petites amJ | tions et 'de petites van Tés &c sont-elles gn fées sur ce qui :n'avait été, d'.abord, qu'-i I élan, d'autant plus noble qu'il- était dés in 1 tressé ? (Le jour où Ha question wallonne senne question -de (faveurs, de .places, de su I vent ions gouvernemental es, de répartit i< [ <les impôts, etc., j'estime qu'elle n'int/ére I «sera iplus ique 'les politiciens. OJi ! je sais "bien qu'on ne vit pas de rh I torique, et que des revendications èconon [ qu.es se «diasimuilent toujours sons -les lien I «que prodigue ce3ile-ci ! Mais n'avons-nous p; t nos armes, (les meilleures pour triompbei I A4-oii attendu les congrès wallons poi I fournir le pays de mécaniciens et i [ $>ucktleurs i ne o mp a ru blés, pour nnultiipli I il'instruction dans nos provinces -de 'langi ! (française, pour y «défendre ila liberté de pens I ici de jvjtee ? * * * 'Ce qui sépare (profondément Wa/Lions I Flamands, c'est sans -doute que les uns so] I rie gauche et .'les autres «de droite (des an in i ri t'es catholiques .là-bas, li-bé rafles ici, i I -changent pas grand'chose à cette démarc | tron); «mais c'est surtout que -la religion n'e K jpas ûa nnè.me au Nord et au .Sud de ce pay La retligion du Wallon n'est pas un faix qi I J'oppresse. Il la porte légèrement, il s'en cL i -charge sans trop d'effort lorsqu'elle pèse si ses épaules. Je vis au viùlage, et j'observe mes paysan I La plupart ne pratiquent aucun culte. Gerte-is envoient ;leurs gosses au- c alliée h i sune ; :• I 'Jes font, baptiser et souvent (pas ton joli n Je prêtre apporte ses secours spirituels au t moribonds. AIais qu'est-ce cela, sinon de sin «pies siim.ullacres, dont S'a signification pr-: fonde échappe à des gens d'humeur allègre j enclins à bilaguèr monsieur le curé et sa sc.i t vante? On an'opposera quelques coins 0. Hesbaye, certains villages perdus de ila pre | vince 'de Naanur. Je répliquerai que ce soi: [ Qà des exceiplions sans grande valeur. Déjà au XVIe siècle, le Wallon était tièd en matière de foi. Et c'est d'unique raiso , /pour la quel lie il n'a. pas connu les horrible i déchirements qui ensanglantèrent 3a Fiai: ; dre. Quelques petits .incendies s'alluméren [ de-ci de-.là, dans le lia ma ut, dans le pays d •Liège aussi. 'Mais on les éteignit rapidement et la mansuétude de* prinices-évêques d Liège est plaisante à comparer au terrorisin : espagnol. Tell d'entre eux, «venu d'un pay i étranger, se montra infiniment plus toléran i que le -Gantois Charles-Quint ne le fut pou ses concitoyens. Peinât de bûchers allumés ! «point de proscription en masse. C'<es»t que 1 clergé savait à quoi s'en tenir, chez nous, su I le zèSe religieux de ses ouailles. 11 savai ; qu'une conversion suppose de grands mou venieuts du cœur, une conscience qui s'é [ YîiMe, se moût e,t se trouble sans relâche Nps Wallons étaient anaîl préparés ù de telle effervescences. Ils se résignèrent facrlemen à garder des pratiques qui ne -les gênai en guère aux entournures. U ne faut pas chercher de meilleure raisoi d'un état d'esprit qui a perduré' jusque main (:nant. Le déveiloppeitrieut industriel de deu: <!e nos provinces -n'a pu que le remforcer, e c'est ù cela, autant qu'<à une tradition de li 'Kralisme séculaire, qu'on -peut attribuer l'a'l lire indépendante, à quoi se reconnaît, dè.1 ios premiers propos, un Waillon égaré er Flandre. * ** M. Jules Destrée aurait pu insister davan i lage sur culte <1 isseanb''iance, qui est la plus profonde entre les deux races belges. Il u proféré s'attacher aux constatations inîlejllec-j lucres et aux faits économiques. Je n>c sau-î.us l'en bhlmer. Député d'un arrondissement industriel, artiste et écrivain, il devait «eder à des propensions inscrites au plus profond de lui-même. Pourquoi n'a-f-'! lou-|lo:s évoqué que le .passé p'ciural et sculp-j "irai d-e notre Wa'iloixie ? Pourquoi a-t-f! né-g!;gé (prés'que totalement, sa .richesse litlé-: "r?, bien supérieure à.' celle de la Flandre? Flandre du aiioyc-n-A.ge n'est, intief]iïé.c-"'■■Iciment, qu'un reflet. La Wallonie cTv'e, C1"^c abondamment. Vlors que le Renart, teîte étrange satire, d'origine monacale, que ,;'s compilations de Maculant, les chansons ^ geste, les fabliaux, etc., ne sont, l'ù-bas, JJJe d•• s traductions et ides adaptations du lançais; nos c^c.pces, nos poèmes pieux ou profanes, sont bien à. nous, et nous avons J°nné aux lettres françaises Jehan le Bel, •-ques d'Henricourt et Froissart, un siècle l- demi avant Ohasctéïlain et Camimyncs, • • st-à-dire avant que des Flamands fussent jûpatùes d'écrire 'leurs an cm o ires en bon ;tjnça:s (ijusque-51/i ils les «armaient bredouil-•'■s en tliiois). ' "travaux .récents 'de M. .Béd 1er ont sin-?,]durement accru -le trésor de notre wnagi-."a', jri poétique. Ils ont restitué aux rives de j1 Meu-se et cl-:; PAimbiève, de Liège ù Givei, Jiiongue chaîne des œu-vres où les souvenirs P-orieux de i*a seconde dynastie des rois de • i n- o devaient, gr-iV'-e à l'en tente des moi-^^t des jongleurs, transfigurer en des "rc,l(s '• ortcls.-Mais deipuis longtemps déjà, ^•;ton Paris avait dit que le cycle de la ■Ohad était un cycle wal'lon et que l'esprit ^«dleresque n'avait, nulle part, en France, Trr*ar~ Tr 11 Ebn'il)Lé d'autant, d'éclat qu'à la cour fastueu des comtes de H a in au t. VoiJllà des. suggestions que je soumets mon ami-.Dest j-éie. J'ose croire qu'il-en «tirer dans Ja seconde édition de son petit livi ■tout de .parti qu'elles comportent. Et je fa des 'Vœux pour que cette seconde édition se suivie de beaucoup d'autres. M. WILMOTTE. u- dc 3 ' S MEP^US FAITS, PROPOS M£NU es c. DE LA 2V/ANZE k'1_ U y et clcs jours où on iV.es.t pas disposé •i rive. On rencontrerait le comte W'oeste, r entendrait loi discours de M. Hubert, c ;s. conservant te sérieux d'un pape qui a mut a □s ventre. Je voyais des gens qui pénétraici }i- dans cet état là parmi les cimaises exasp il- rées de la Zwanze exhibition. in Moi-même, /'avouerais que... C'est qi é- pour cojnproidre Brucelles et sa blague sp> ra ciale — surtout traduite par des rapins (o b- des maîtres) déchaînés — il ne faut pas pe >n dre trop le contact avec Bruxelles. s- Quand on revient d'un peu loin en cel\ bonne ville, on n'en a plus le ton, qui ei d'ailleurs très monté, et très exubèran tj. Un jour, à Venise, un autochtone, à qi rs j'étais présenté, me dit : Je vous ai aperçi iS hier, au restaurant, A'..., vous et vos ami. ■ ? Vous vous amusiez fort. Je me suis dit qu ir vous étiez des Napolitains ou des Belges... le Ce rapprochement m'élonnu. Je le Iroux. m- arbitraire, d'ailleurs ; mais s'il était juste, ie ne le serait, je crois, que pour les Bruxelloù J'en ai. souvent, en voyage, deviné de loi? Ils n'engendraient pas la mélancolie. Fichti non ! Tout de même, U arrive que leur g ail n'est pas cammunicœtive. Un qividaui rech Q.t,- g ne, il ne marche pas, il récalcilre. C'est vc il lontaire, le plus souvent c'est naturel. 3_ Tel un digne homme vu, hier, au March ijq de la Madeleine. 'Armé du catalogue, il rt x- gardait, une à unie, avec un front de cril 3t que austère, les blagues picturales exposéet El comme, pour ma part, rietrî jusque là n j * me divertissait, ce [ut cet homme sérieux qu }_ brusquement, me donna la gaité dont j'avai L1- besoin. Il était irrésistible à force de gravite Fût, celle fois, pour moi, ça y était, je m'ami . sais, entraîné par la grosse plaisanterie ei\ vironnanle. ^ Dix minutes plus lard, je revis cet hamni providentiel. Il faisait une singulière gn x mace, il avait de bizarres mouvements de *_ épaules : il riait! Pourquoi! de quoi? Mys t_ 1ère. Il avait, sans doute, donné du nez dan , quelque chose de somptueusement idiot, c un phénomène invraisemblable s'était dé Q clanché en lui : le fou rire. On voyait bie) que ça lui faisait mal, il n'avait plus Vhabi j. lu de, ses muscles faciaux se refusaient < cet exercice imprévu. 11. n'y pouvait rien Peut-être qu'il en a été malade. ^ Lui et moi, nous avions retrouvé Bruxelles s BOB. _ Ç — t t Au jour le jour ï LA POLITIQUE r 'Rarement Je A"A'° Siècle a été a.uss , » mécontent de nous qu'en, ce moment ? 'Pensez donc : .les élections aipipro r ich'ent, et n*ous venons de convainen { cei 'tains catiho'liques de cartel avec les s oc la - lis.tes, — le vrai k cartcll 'honteux », ceilui-Tù 'I-e A"A" Sièclie » mis — /pour 'employer se l phraséologie poil'iilique — au pied du mur, ne i peut mélconnaitre fie .fait. ^ «< 'Certainejuient o>, .ajvoue-t-il, f.r.iste.inent, ^ <( iL y a eu en F.rance, exceçtftionneljlennent. icLes coalrit.ion'3 ic'lérico-socia;listes contre un i candidat d-e gaualie. Mais ce sont des excep- - lions que nous déplorons. Jîit puis, vous, les : «x-eartetôlisîtesï vous (devez être les derniers à 1 pouvoir nous reprocher de telles alliances. >; Ha'lte-flià. ! •Ces exceptions, d'aibord, ont été... excep-5 tionnellement nombreuses ! On îes a vues i dans toute la France, eîHes ont exprimé un mouvement qui s'est manifesté pendant des semaines. E£ «personne ne songera, n'est-ce p.as, — pas jnéme ^les socialistes les plus ardents — que le nombre des dâpuités d'ex-tràme-gauche eCit presque doublé en une élection, par îles seuls progrès de la Doctrine collectiviste, sans un formidable appoint étranger.lEnsuile, le AA"° Siècle peut-il, sans trop rire, assimiler les deux tactiques ? Pour réailiser des réformes c o:mm unem e a t désirées .par un autre .parti, le parti libéral a tenté avec ee»lui-ci un effort- comimiin. C'était une tactique : ce fut dit, répété, confirmé avant et après tes élections et seuis ne rbuLTent point ceux qui ne voulaient rien entendre. .Par cette l i .l'que, nous poursuivions en toute liberté notre programme, «ans en rien abandonner; le parti soc l'artiste poursuiivait. le sien; et ces deux programmes concordaient en deux points, dont un ..seul eût justifié cette aililiance : réiforme scoilaire, réfomne électorale.Tactique, nous le répétons, dictée par les événements, dictée .par les faits, qu'on a pu juger opportune ou inopportune alors, qui n'est plus de mise aujourd'hui, mais sur la nature de laquelle il n'y a pas à se tromper. Les catholiques, eux, ont voté pour leurs adversaires déterminés, pour des hommes qui ne pensent pas comme eux sur un seul point, dont foules les idées sont à 'l'antipode dê :: leurs ! C'est ce qu'un des leurs a très justement nommé la « politique du pire ». Elle est destinée — iils l'aivoucnt — à provoquer, par l'excès des résultats produits, un mouvement formidable de réaction. Nous avions .pour nous la logique et le désir de progrès, pacifiquo : leur illogisme, à eux, invoque pour seule excuse un désir ré-• vol ut ion n ai re I Voilà où aboutissent la logique et les ex-I nlications des conservateurs. sej PETITE CHRONIQUE Regards en arrière e 17 anai 1880. — Naissance d'Alphonse XIJ ■ roi d'Espasne. 1S L ° ni Diversion. Nous avons déjà signalé l'embarras bien n turel dans lequel l'aventure des « petits fr res » de Lille plonge la presse cléricale. Il aurait eu une attitude bien simple : c'eut e S de répudier franchement de tels procédés, cor mis par des individualités sans mandat. Di journaux cléricaux ne de/vaient pas méar songer à cette loyauté... Puis, ne sait-on pas . quel point les congréganistes et leurs proc a dés l'ont partie de l'âme cléricale. Alors, ,l « XX° Siècle » cherche les diversions et voi 71 ne devineriez celle qu'il a choisie : l'affadi 11 Caillaux !1IÎ??? C'est incroyable, niais c'e: l} ainsi : « ...Un journaliste assassiné par la fenm d'un ministre radical dont il a dénoncé les x^>; e linodies et les quasi-trahisons; ce même min' i- tre convaincu d'avoir arrêté, en faveur du u escroc de ses amis, le cours de la Justice; u r- autre ministre, également radical, sombrai dans la même boue : tout cela, pour 1' «Etoile G et lo « Peuple », ne compte pas ou ne compl .t guère. » l Mais si, cher confrère, mais si ! Croyez qu fi la presse libérale est tout aussi consciente c , ces choses que vous-mêmes. Notamment, ' nous semble très mauvais que les ministres a: c rètent le cours de la justice... Mais si nous a tachons un grand intérêt au scandale des p< tits frères et si ce scandale nous embarras* [ tant nous-mêmes, c'est qu'il donne les plus v • res et les plus fâcheuses lumières sur de hommes qui viennent jouer un trop grand rôl L dans la vie politiriue belge, et sur la ment; e ,lité de ces hommes, comme de ceux qui le -emploient. i- Pour les féministes. >- tAvez-vous reanarqué combien les histoire tristes sont souvent amusantes? Jl faut voii a (dans cette constatation» banale, un ilouvc homanage rendu par la vie au génie de Shti l_ kespeare, ennemi pe-reonnel ide M. Demblo: En tout cas, e "il e .est. aussi douloureuse: cju c comique, 3' histoire de ces deux amoureu: I q u'/une tfainilie s'obstine à -séparer, et dont 1 ^ litige vient d'être U'objet sd'un jugement à Pa : ris. Le père Uu jeune homme déclare qu'i songe au isuicide ... sans lie 'garantir, poui tant! Ce .qu'il garantit, par exemple, c'est qu perso n ne des siens n'assisterait à la noce. „ Devant cette atroce pei"spective, le pauvr amoureux sent vaciTler sa passion éperdue Mais il se réserve Q7ou r plus tard : « J'a iirn trop Marguerite 'pour ne ipas l'avoir un jour rviais iquanid ? » Voilà un avenir dont «l'incer ^ titu'de eût dû faire reculer iMarguerite el.;c même... -.Génie <lu a 'Faust » ! Pourtant-, celle ci persiste si ibien, -que le bon jeune ho.mnn ? est obl igé de ÏÏui faire cette déclaration la pi - daire. : « Je t'avais demandé d'être ma mai 1 tresse. T«u as refusé. Je vais me marier, noi • par amour, mais «p.our avoir .un chez moi !».. Ayant ainsi constaté que la .pauvrette n'es . pas digne d'être sa femme, puisqu'elle ni veut »pas être sa maîtresse, l'amoureux g*uér fut d'objet d'un procès, que la fiancée tenaei perdit... Il .aura a-u- moins cet avantage d< montrer que "les femmes, n'est-ce pas, son incapables d'être fidèles, mais ique les liom mes font la pige aux caniches?... La « Dame » et la « Traviata ». Sarah va nous rendre, pour un soir, k « Dame aux Camélias >», et, sans nul doute i nne salle comble, pleurera, — une fois de ! plus, — sur les malheurs do Marguerite G au • tier. Cette chaste courtisane, — idéalisée jus 1 qu'à l'iiwraiseuiblan-ce,— a attendri, et atten - drira encore, des générations de spectateurs ! A la .création, pourtant, — malgré tout, le ta L lent de M,nc Doche, — le public, choqué pai , certaines hardiesses, — (les hardiesses de la « Dame aux Camélias *, comme cela notif paraît lointaiïlP!) — fit, à la pièce, un accuei: rései-.vé. Rien -ne pouvait, alors, faire prévoii que la touchante héroïne, — incarnée pai d'innombrables artistes, — dut agoniser, plus tard, durant des milliers et des milliers «de soirs, sur les scènes et les pays les plus divers ! Transformée en opéra-comique, sous le nom de « la Traviata » par Verdi, l'œuvre de Dumas connaît encore plus de détracteurs. Ceux qui louaient la musique critiquaient le sujet,et inversement. Gounod- entend la «Traviata » à Milan, — alors que Paris ne la connaissait point, — et écrit à sou ami : « Les trois premiers actes de cet ouvrage, qui en- a quatre, me sont antipathiques en somme,sauf un duo dans lequel il y a un passage à effet. Le quatrième acte a beaucoup plus de valeur : d'abord le personnage principal, .la femme, y est,à son degré le plius intéressant; en second lieu, la musique, quoique procédant d'un style qui ne me va pas, renferme pourtant un bon nombre d'intentions touchantes,et deux morceaux d'une sensibilité bien plus vraie et plus simple. » De même que, — pour Gounod, - l'acte le meilleur de la « Traviata » était le quatrième, de même, — pour l'immense majorité du public, — l'acte le p.lus intéressant de la -c Dame » est le dernier, surtout interprété par Sarah, qui peut y déployer tout son merveilleux génie 1 Plus que reine... Les gazettes de Venise consacrent deux lignes à la .prochaine arrivée, en cette ville, de i'ex-impératrice Eugénie. A la fenêtre d'un antique « palâzzo » se profilera, à nouveau, le visage, — pensif et las, — de cette femme, éternellement enve:lop(pé-e de crêpes, qui, jadis, — éblouissante et radieuse, — régna sur un grand peuple... Napoléon III La chérissait. « Aucune femme, proclamait-il, ne pouvait mieux me convenir; elle est dévouée, elle est enjouée, elle c -t bonne, elle est spirituelle. » La. Cour tout entière subissait son charme; et « ce qui- plaisait tout particulièrement, — écrivait la comtesse Stéphanie de Tarclier, — c'était l'espèce' de timidité et de doute d'elle-même, avec cette triomphante beauté et sa nouvelle et si haute situation. » Mérimée se plaisait à répéter : « Elle *air faire son nuviïer. » M. Augustin Pilon amplifiait -« Elle saTT parler et se taire, voit vite et juste, parce qu'elle, cherche le bien, étudie les devoirs de son état pour s'y dévouer. » Le peuplé, enfin, s'enorgueillissait ; d'avoir une impératrice aussi jolie que chari-1 table. 1 Trnn do Tniiantrc-; c/ri'-iVr» imoihûm-an'i-.-. ment, Eugénie. Peu à peu, elle délaissa bonnes œuvres pour s'ooeuper de politi< Dans le désastre de Sedan, elle eut, — con on sait, — une lourde part de responsal Ij tés... Aujourd'liui, elle traîne, — de ville ville,:—une existence m éla.ncolique; et ce n point seulement le de-ûTî ûes siens que po a_ — sur ses vêtements, en son cœur, et en e_ regard, usé par les larmes, — cette vie y dame effacée, qui fut plus que reine !... .o [1_ Epigramme royal iS Dans ces journaux d'il y a cent ans, qr e nous reproduit en hommage au centenaire ;l poléonien, il se trouve force détails savour parmi les grands souvenirs tragiques. C' ,e ment trouvez-vous cette anecdote ? us " Paris, 15 mai 1814. MM. les avocats ; .e conseils, ayant été admis à l'audience du ont. été avertis que Mmo la duchesse d'Ang leme leur ferait l'honneur de les recevoir. c Chabeau-Lagarcle a dit : Madame. Les avoc aux conseils ne s'attendaient pas à l'honn 3_ d'être présentés à S. A. R. et, gardant à n pieds un silence respectueux, etc. — S. A. r n daigné répondre : Je suis sensible, messiei lt aux sentiments des avocats, etc. » „ A lire ces lignes, il semble que le plus e liommagc, pour un avocat, soit de rester, d; un « silence respectueux » et que c'est de ci c marque de respect que îes remercie la e c liesse» d'Angoulème, évidemment plus m dante, alors, dans son remerciement, qui n'eut voulu... L- Verdi à Londrej e Nous avons rappelé que « Il Proscritto de Verdi-, ne fut point, à Paris, un suce g mais c'est à Londres que le maestro dev e connaître le « four noir »... Lumley, le dir t_ teur du Majesty'.s theatre, lui avait derriai g un ouvrage, sp.écialement conçu à son int ■tion. Le poète, — alors fameux, — And: iMaffei, tire •« I Masnadieri •» des .« iBrigam Ue lâcb ii.l er, et Verdi écrit,— promptenient, s SÎL .pairtitiion. Précédée d'une réclame outr . c.ière, 'l-'ceu.v.re est représentée, ,à Londres, *1 22 juillet 18i7. ,Un critique anglais. Jar . Tiirner, écrit : « J'aurais mieux aimé, je voue, un autre titre jet un autre sujet. Je e souviens, .qu'il y a douze ou .treize ans, M c cadante travailla aussi sur ce texte, qui 2 lui .porta, pas bonheur.Je n'oublierai jamai: prod'igi.euxisuccês (d'hilarité,qu'obtinU. Latelaïc l en sortant d'une tour obscure,où il était cei _ avoir ilangui, pendant de longues années,-a •time de la soif ! La musique de Mercada: n'a pas laissé d'autre impression. Quant •elle de Verdi, «Paris et Londres sont una mes à cet égard ■: le .maestro m'a pas .mie réussi dans une ville .que dans l'autre. » Le « Court Journal » se montrait plus c? gori.cjue encore : « Nous regrettons que Lumley ait perdu ses soins et ses .peines pc une .chose de si peu de valeur. Verdi a qui l'Angleterre profondément dégoûté, corn on doit île croire, de la sottise des con ne seurs de Londres ,qui, sans hésitation., ( condamné son œuvre, en la jugeant au-d sous de la médiocrité. » Heureusement, Verdi ne se laissa point ■ cou rager ; <« Rigol e.tto » et « Aida >» firent < blier « Il Proscritto » et I Masnadieri »... MoTiveîIea & Iss, mato ^ Consola tion. ; \otro femme -est fraîche comme une rc dî.sait quelqu'un St nn aveugle. Comme une .rose, c'est (bien possible, ripo I le- pauvre homme; je m'en aperçois aux éniues DEUIL NATIONAL L'Angleterre est en deuil, — en deuil nat nai. Les gsns, en s'abordant, com'mente sans gestes mais avec douleur, la triste ne velle. Et ils déplorent la. fatalité. Qu'est-ce donc ? Le Roi fût-il atteint d'u .fâ/c'heuae grippe ? L'Entente cordiale, la T pïe^Entente branlent-s'lles dans le manche ï -Rien de cela n'-esi vrai, et la vérité est c trement terrible. La voici : The Te-trarcli ^ forfait dans lé Der.by d'Epsom ! (C'était, l'an dernier, une gloire anglaise, et presque universelle. Il avait deux ans. N seulement il ne fut jamais battu, maïs il g gn a «Joutes ses courses, comme on dit, « , pas ». Il avait toujours connu la victchre jamais, ,1a cra/v.ac-he. Il gagnait de plusiea. longueurs, et si sa robe d'un gris déteint 1 vait fait- appeler le « cheval de bois », s foulées, presque mécaniques dans leur pu sa ne e et l'aisance avec laquelle il dévalait long: des pistes, lui avaient valu — par u raillerie pleine d'une affectueuse émotion le surnom" de « cheval de cirque ». Dès ses (premières sorties, l'an dernier, d paris s'engagèrent sur sa chance dans Dert>y d'Epsom — qui va se courir dans qu que temps! A l'Anglais, la palme pour ces j. ris à longue échéance, et à cote rémunéi tri-ce... quand le ciheval gagne. U arrive se veut que le cheval ne gagne pas... et mêr qu'il ne parte pas. Les paris, alors, no so pas remboui.és,— tout au moins en régie r • ocraie. C'est un des aléas qui compensent hauteur de la cote. (Mais ce cheval était si supérieur aux a très, c'était tellement le cheval-<p'hénomèr qu'on alla, dès l'automne dernier, jusqu'à a 4>uyor sa chance dans le Derby de 1911 « payant trois » : un Anglais connu pon quarante-cinq mille livres pour en gagn quinze miilile Des unes et <les autres, il pe faire aujourfd'ihui son. deuil. En effet, cette année, The Tetrach n'a p rejDaru en. ,piste. Un de ses tendons men.aç; ruine, — et, tous les -matins, TAngleterre a xieuse attendait des nouvelles de ce tende De course classiique en course classique, J'a parition du grani-J. cliampion était remise. : (cote remonta. A égalité d'abord, puis à deu puis à trois. Et la semaine dernière, à la suite d'un c. ilop défectueux, l'arrêt fatal fut prononcé : propriétaire «lu cheval déclara forfait po lui dans la grande épreuve d'Epsom. The Tetrarch, qui fut saturé des plus ei vrants triomphes, qui vit dirigés sur lui, ] regards follement açlmiratifs des plus joli .femmes d'Angleterre' et des pairs les plus fr tueux, The Tetrarc-h, dont la renommée fra clij:t les mers, est désormais réduit au moi sp.l e nd id e des i sotemejnt s. .Heureusement, l'Entente cordiale n'en soi frira pas.Car la France pleure aussi : le pè j de The Tetrarc-h e=t français ! £ HORS FRONTIERES >ili- —— eu Samedi f6 mai, cst .Saluons, avec plaisir, les prémisses d't 1"te' toile russo-turque posées pour l'entrevue 50,1 JAuailia. Elles sont, d'autant plus précieux que c'est la Jiussie qui se montre char m de causer amicalement avec sa voisine Sud-Ouest. L'on peut dii'e nue c'est presque une pi 1 1 messe de paix européen ne : l'a n (ago nis ) I rwsso-lurc étant an des facteurs les plus < comptés par certains hublions balkanique Pourvu que les autres bulkanisants n'en o iux tenP Pas profiler pour tomber sur ceux qu'e, [10j cio ira lâchés par Péter s bourg. ou- * * * M Un bruit sensationnel court à Washington ats lu révolte, à■ Mexico, des u rurales » cont eur Ffuerla. Ilappelons-nous que c'est grdee a> ses rurales que lluerta a pu détrôner et assas. :. a ner impunênicn-t Madero. << Juste retoi irs, monsieur, des choses d'ici-bas. » i"31 La crise mexicaine ins » 11 e Comment îa ville fut prise riu- or. De Washington, le 15.— Le rapport du co >j2e tre-amiral Mayo sur la prise de Tampico i late que les rebelles furent obligés de con nuer la lutte jusqu'au cœur de . la ville, i. qu'hier, dans l'après-midi, juste au morne », où l'on, recevait la nouvelle de la chute < ès, Tampico, «une fusillade violente se poursi ait vait sur la Plazza, tandis que les grosses pi e;c- ces de siège continuaient de se faire ente L(1Ô dre. en- Le rapport ne mentionne ni les pertes < ■£;, hommes, ni les dommages matériels. D'apr [S „ certains agents des rebelles, les fédéraux bc terit en retraite le long de la voie ferrée, € an_ pérant atteindre Pac-hula et regagner ensui ]e indirectement la capitale. Les rebelles so ies maîtres de la voie ferrée de Tampico à Mo i'a_ terey. m<e iLe département d'Etat a entamé imméd.i er. tement des négociations afin d'obtenir d ■n^ rebelles qu'ils pennette-iit aux étrangers < ; 1,0 retourner dans la, région des puits de pétrol lie Le département dit également que le g îsé oéral Garcia Pena a remplacé le génér i,c. M a as, comme commandant des fédéraux à Vera-Cr.uz. îl La panique des fédéraux après Tampico ni- ux De la. Vera-'.Cruz, le 15 mai. — Les troupi fédérales, commandées par le général Zur goza, ont éprouvé de très grandes perU I\r 3,000 hommes ont été tués ou faits prisonnier lin. Lorsque^ les rebelles commencèrent l'attaqu le général Zaragoza avait sous la main 5,0 yjp hommes environ; 2,000 seulement ont, réus is- s'embarquer dans les trains du Central M )nt xique, spécialement aménagés pour transpe g',. ter, en cas d'échec, les troupes à San-Lufz-d tosi. I^es constitutionnalistes ont eu eux-rn mes de 1,500 à 2,000 hommes de tués ou blé >u- S(:,S- Suivant les dernières dépêches, les troup fédérales, qui ont réussi à quitter la vill n'arriveront jamais à se réfugier en lieu sû On a coupé la voie à Cardenad, ville située 70 kilomètres environ de Potosi, et les 2,0 sc> fédéraux enfuis n'auront plus qu'à se jet* sta ^ans .Huigle s'ils veulent éviter la poursui ^ du général Eulalie Gutierrez, qui se trouve la tête de forces considérables et bien discip' nées. Les puits de péti*ole n'ont pas été embrasé Carranza, du reste, a promis de protéger h intérêts industriels engagés dans cette régi o: i.o- it, Le drame «3 u «Figaro » »u- M""' Caillaux aux assises ne -De Paris, le- 1G. — Le procureur de la Répi ri- iblique a terminé l'examen «lu dossier de l'a faire Caillaux, qu'il a retourné à M. Boucant u- iLe procureur de la République requiert 1 ?si renvoi de M3no Josepli Caillaux devant la cor d'assises sous l'inculpation d'homicide voloi — taire avec préméditation. on C'est le bâtonnier Fer.nand Labori qui a ;a- sistera l'inculpée. 1u r1 BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE 'a- Gj; ALLEMAGNE is- On parle de la retraite de M. von Bethman Hollwe ne iDe Berlin, le 1G. — Le correspondant, ber.l — nois des « Dernières Nouvelles''» de Fran< fort-, souvent bien renseigné, adresse à so es journal l'iniformaiion suivante : le « Dans les milieux .politiques court le bru 5l- que le deuil qui vient de le frapper donner a* à M. von Bethmann Holilweg une occ^sio ?.• propice pour résigner prochainement se u- fonctions de chancelier et de premier mini: ne tre. La chancelier a déjà pris ses disposition nt en vue de cette décision et sur une liste tra-n; ré- mir e à l'Empereur il a recommandé son sut la cesceur. Cette négociation s'est faite d'un façon si discrète que son entourage n'en u- rien su. » e, p. FRANCE m La visite des souverains danois 1:1 De Paris, le 1G. — I .e roi et la reine de Dan-0< mark, venant de Londres, sont arrivés à Ci Llt lais, samedi, à 10 h. 15. Une l'ouïe cônsiUén ble a acclamé les souverains. Le Roi a passé la revue des troupes, puis le li,t souverains ont pris i^lace dans un train sp< n" cial qui est parti pour Paris. J1- Les souverains danois sont arrivés à Pari à 3 heures. " J Ils ont été reçus à la gare du Bois de Bouh x> gne par le président de la République et Mn Poincaré, les présidents du Sénat et de 1 Chambre, les ministres et les hautes notabil tés. U1" Les troupes rendaient les honneurs. Le c: non tonnait. Les musiques de la garde répi n- blicaine et des divers régiments ont jou l'hymne danois et la. « Marseillaise ». es Le cortège royal; et présidentiel "est arrivé a '3- ministère des affaires étrangères; où réside n- rorit les souverains, à 3 h. 25. lis Sur tout-le parcours, une foule considérab a poussé de vives acclamations. if- Les souverains danois ont fait visite au pr i'e ; aident de la République à 4 h. 25. L'entretiei ' très cordial, a duré vingt minutes, puis le i sont rendus à l'hôtel de ville où une réception solennelle a été organisée en leur honneur. Des discours de bienvenue ont été prononcés par le président du eonseil municipal et par préfet de la._ Seine. Le Roi leur a répondu ' :i ■ n. termes extrêmement cordiaux. Les souverains ont quitté l'hôtel de ville à 5 h. 25 et sont ren-es très au ministère des affaires -étrangères. ce Une expulsion des congréganites lu De Lille, le 16. — Ce matin, à 4 heures. M-Renaudin, commissaire spécial, a procédé à o- l'expulsion des jésuites de la maison de Notre->iC> Dame du Haut Monte?Monvoux. lin service us. d'ordre important avait-été placé aux abords ,s. de la maison. Il y était resté toute la nuit. Il était constitué par le commissaire de police ac-compagné de gardes et par quatre-vingts gendarmes.; Quatre religieux et six i-eligieuses séjournaient dans l'établissement avec quelques domestiques. Maigre? Jes précautions prises ' • une trentaine de personnes avaient réussi l 1'' pénétrer dans l'immense domaine •> rel i : e u'>: lx Les autorités ont rencontré une vive résistance. r Les manœuvres navales De Toulon, le 1G. — Le simulacre de l'attaque de Toulon, ordonné corol la i renie nt aux simulacre de guerre entre le parti A et le parti B dans les grandes manœuvres navales, a pris fin hier. Toutes les troupes défendant le port, la n- rade et les côtes sont rentrées dans leurs e_ casernements^. Li- Cette partie du premier thème, qui devait et Se prolonger jusqu'au 17 mai, a été arrêtée nt sur une appréciation communiiquée par télé', le gra-plia par le,vice-amiral Boué de. Lapey-,j. rere, commandant en chef. Les incidents électoraux de Lille n- De Lille, le 16. — Nous lisons dans le «Journal de Ronbaix * : 'n « Il n'aipparaît pas que, depuis vingt-quatre ès heures, l'instruction ait fait un grand pas, du t- moins d'après ce que nous pouvons'savoir et s~ ce que publient les journaux de Lille, te » Dans l'après-midi de jeudi et dans la ma< ut tinée de vendredi, les agents de la police de Lille ont effectué une enquête rapide sur les* électeurs dont les cartes étaient détenues par. a" un des ouvriers typographes de Tournai. Ces 2S cartes, on le sait, étaient au nombre d'une Ie vingtaine. e- » Personne ne s'étonnera qu'on n'ait point é- trouvé aux domiciles indiqués les électeurs, al qui doivent être des religieux expulsés le La .France. Ceux-ci avaient le droit incontestable de se faire inscrire à Lille, et, comme ils nly ont pas ou n'y ont plus de domicile, ils ont dû donner des adresses quelconques. -s >» Toute la question se résume" à. savoir si a~ l'on se trouve en présence de personnalités s;. existantes ou - de personalités fictives. Dans s- ce dernier cas, il y aurait .fra#ude dans toute °o ^ accc'P^^on du mot; dans le premier, au con-' 1}" traire, il n'y aurait aucune illégalité de la S1 pa.rt des inscrits, eT les ouvriers de Tournai ^ rentreraient dans la niènie catégorie que les deux frères des écoles chrétiennes, c'esWt-dire qu'ils auraient indûment voté pour des g" personnes dont le droit de \ ote était absolu.» A Cysoing, des réac ti o nn aire s cléricaux ^s a,vaie,nt réclamé la radiation de cinq élec-g teur,s notoirement connus comme i-épubli-r' cains avancés, en appuyant cette demande ^ de la production de cinq certificats ' signés 30 r M. D.uburcq, adjoint au maire de Lille, ^,r attestant iqu'ils . étaient inscrits a I^ilie. te ;Lo maire de Cysoing ayant interne Hé les à cinq électeurs en question apprit d'eux qu'ils {. n'avaient sdLlicité leur inscription à Lille.Les cinq certificats de M. Duburcq, considérés ,. comme des faux, ont ,été remis au juge d'ins-jg truiotion, qui instruit la retentissante affaire ^ mes u auuca tri«_•<; lux u/ies uti IL^lU'ie. >— ClronipB «rseiii i- Vendredi. I. 'II. vient de paraître une nouvelle feuille fla-e aningaiite. liile s'appelle : « De Bestuurli.jke r Scheiding » (la Séparation administrative), i- Ce sont des « jeunes » qui la rédigent, et qui ne mâchent pas leur façon de penser.Ils tom-i- ibent à (bras raccourcis sur ... les chefs flamingants, qu'ils accusent de modérantisme. Van Cauwelaert,Franck et Kamiel Huysmans sont traités sans aménité, de même que 3e « Ilandelsblad » et la « Vlaamsche Gazet ». Un pur trouve toujours un plus pur qui L'épure. * * * ^ Des difficultés avaient surgi entre les artis-i- tes du .t/héâtre Flamand et les directeurs. Les artistes dramatiques flamands ont constitué ^ un syndicat, dont la première œuvre a été de. rédiger une liste de grieTs. Ils ne prétendent t plus être à la disposition -de la direction, gra-a tuitement, quinze jours avant l'ouverture de ti 3a saison, pour les .répétitions. Quand ils s jouent ti'ois pièces le dirnanCfife,en matinée et en soii'ée, ils demandent une gratification.Le s collège éC'hevinal a saisi la commission théâ-«- traie des revendications, des artistes. Celle-ci '• est intervenue cfflcieu--ement. Elle a convo-® qué MM. Bertriin et Van der Horst, d'une a part, les délégués des artistes, d'autre part. On s'est expliqué, et un accord s'est produit. * ^ & La Chambre de eommerce a mis à l'étude une demande de la Chambre de commeree de Londres, tendant à une action commune des i- Chambres de commerce de Londres, d'An-l vers, /de Brème et de Hambourg, en vue d'obtenir une modification de la clause du con-s naissement des vapeurs de ligne australienne ?- du Nonddeutsclier Lloyd, sur il a. non-respon-sabi.lité d.u capitaine, quant aux ntarques et s numéros des colis de marchandises. * s{r )- la Chambre de commerce va adresser une 1C requête au ministère-des chemins de fer, afin a d'obtenir la construction immédiate du che* i- min tte fer d'Anvers-Beckeren à Weélde et Tilbourg, viâ Brecht gé Hoogstraeten, ce aux i- fins non seulement de doter la Campine d'un i- r-ailway projeté depuis ISio, mais d'éviter un é ^détourneraient de notre métropole des vex.press Pari s-Amsterdam, tel que l'administration u l'avait, prévu il y a quelque temps. * 3Je Cet après-midi, à* 5 heures, a eu lieu le ° .« vernissage » — si on peut dire — de l'exposition de la Femme contemporaine, à la salle des Fêtes, place de Meir. L'inauguration so-- 1 ennemie aura lieu samedi, à 3 heures. M. le ministre Hubert doit la présider..

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