La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 20 Maart. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 20 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vt1gh9fs1s/
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«y? *" T'ftr.'fiîPFrnNïis •«. ' GAZETTE QTJOTIDIEN3STE SSSSTf-'C ABONNEMENTS ; FONDATECB • RÉDACTEUR ES fitllir ; 1HB0HCBS . \° page 30 cent, la pe'.ilo lipic. — Réclames (après les speclacles), l fr, la ligne. — Kaits-diters (corps), 3 fr. Bmxbums : 12 francs par an; - 6 francs pour six mois; - 3 francs pour trois mois. , mnnromm la ligne et luits-dlvers (fla), 2 fr. la ligne. - Né.rologies : 2 fr. laligne. - On ne garantit pas les dates d insertion. La Pbcvinch - 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VîCtOP (iC l3 llËuMiU JCtiU u AlillwiiiMii La publicité commerciale est exclusiygmenl reçue à PAgenec-Rédame Godts, 2, place de JaBourse, a Bruxelles. Teiepn. a. ôtjs Tous Yiavs do. l'union nosr.nlo. HO fr. nar an. — Hnll;«nHo. o.t. ftrnnrl_niir«li(,i An ] .nvnmhmivrr 90 fr nar .in I.a nuhlîp.itA financiôpp Ip.s nplilp.s nnnnhAns pt Ip.s nnwnlfwrîes sont rmies aux bureaux du Journal, y et 7, Galerie du Roi. fi MINISTRE 1011! CONTES FANTASTIQUES ET VENIMEUX par M. Fulgencc Masson 'rnbre de la, 'Chambre des représentant je XX° Sincle se mord les poings de.pu il a voua au mépris pubîio le pamphl imdustrieil's et commerçants, dont il a tuait .la paternité aux fonctionnaires c Imimstration des chemins de fer. 1 est des absurdités qu'on peut laiss* aipper dans un moment de colère, ma on se garde bien de soutenir quand on ris son sang-froid. .n polémiste expert, il a feint d'oublier e ladresse, et il a porté ses coups d'un at côté. M a frappé ,sur 1'admini'stration d< .races. 1.1 y a là des fonctionnaires lib< x, haro sur eux, il s'en donne à cœv ! Sa passion l'a tellement aveuglé, jju' s'est pas rendu compte, qu'en voulai e du mal aux subordonnés, c'est leur cht 1 meurtrissait, et assez durement, von ez voir. nous apprend, en effet, qu'il y a du gf i au ministère des finances ? Pauvre A ie ! les contribuables sont fort irrite Ire lui • à eux, au moins, il peut op.post aison d'Etat, la nécessité de faire de l'ai ît, maïs que pourra-t-il répondre au s qui crient que !e ministère des final •est en plein gâchis ? ;t cela pour avoir fait .du favoritisme s du favoritisme libéral ! 'en déplaise au XX° Siècle, tout acte d iritisme .ést fâcheux et blâmable ; si IV ie a eu des faveurs pour des libérauj a méconnu les titres de qui que ce so donné la préférence à qui ne la mérita , il a eu tort ! lais vous pensez bien que le XX' Siècl croit pas un mot de ce qu'il raconte, c s'il se livre à de pareils écarts c'est dan poir do détourner l'attention que j'avai e sur plusieurs ordnes de fait. tans ce3 circonstances, en effet, l'a» t ministre des finances s'est montré ir :e et partial (tes nominations de Mardi le Namnr, notamment), et d'une manièr érale, dans le recrutement de l'admini; tion centrale. .'il y a du gâchis, en voilà la cause. Jais je ne veux pas nie faire le substitv A'.V" Siècle. 11 suffit, du reste, à la besr de procureur qu'il assume, en ce me il, et il y déploie des qualités variées lUtcSÏSp .d'imagination, de la liandiess s l'échafaudage du système, un dédai e.i'be des réalités, un tour de main trê pour mettre le fonctionnaire à la plac Ministre et le ministre à la place du fon< naire. l'entendre, ce n'est pas M. Levie qi t le maître au département des finance: torité y élait exercée despotiquementpE tyranneau libéral ! e restez pas incrédule, je reproduis te: lement le fragment de l'acte d'accus; Le député de Mons nous demande t par la volonté du ministre des fînanet 1 y a 5 libéraux pour 1 catholique au col d'tatdministration de ^'enregistrement i; assurément non. Ce n'est pas pur nte du ministre, mais par celle d'un t; aeau libéral... r, 3 n'était donc qu'une momie, ce ministre 3 action, sans volonté ! àlivrezile seigneur dé ses amis trop zélé .< complète la citation. Vous allez vo cusé à l'œuvre : Pour celui qui vient d'être nommé au nces d'une façon inespérée, on a fait d< pes sombres dans l'administration... » es coupes sombres n'on été pratiquée dans l'esprit troublé de notre confrère ;ffet, il nous apprend aussitôt : Pour ne pas ùtne exécutés, certains fon naires. ont dû mettre en mouvement et l'arrière-ban. de leurs relations... !» cuissons les bonnes relations qui avaiei dé quelque influence sur ce ministre hy sé par un tyranneau libéral, qu'il cuva s ses ordres. I voici le bouquet ; Bien plus, on a parlé d'une sorte ( lïté de salut public et administratif, d'e léUUion n'a pas toujours été bannie. » s régime du 93, quoi, à part l'échalair t les excès de la Terreur ! e XX° Siècle n'a pas souvent la no lique, mais quand il la prend, il est étou saiii. 1 n'y aurait, qu'à rire s'il s'était boraé facéties (il faudrait plaindre aussi ? 'ie), mais il ne s'est pas arrê'léJlà : « da ve-neniim ». 'ous vous rappelez qu'à trois ou quai ri s es je l'ai mis en demeure de s'exp' r sur la nomination scandailcuse du t leur général de la Société nationale d mins de fer vicinaux. e sujet était dâlicat; la prudence coiruna t de se taire ; le XX° Siècle se tut ans gteimps qu'il pût, mais mon insistance par vaincre sa réserve. II s'est rés ; à parter, et, faute de bonnes raison . employé le grand moyen, il a trempé : me dans le venin de la calomnie. Lisez morceau : Aux Vicinaux, c'est l'un des hommes q liguent M. Masson qui a créé le gâchis oit le gâchis partout, décidément ! — a il le nouveau directeur général est occu (lettre bon ordre. C'est son ami qui, so "égime antérieur, pratiquait, le favoritisr. le népotisme. Oui, et c'est, ce tijranna irai (encore-un!) qui, par le canal de S' i, M. Masson, attaque le directeur gér actUijl ! » )uand on vilipende aussi outrageuseme fonctionnaire, on devrait avoir le cc ;e de te nommer, de frapper par devai agl-YaBNnftk1 -Ht Krt.'taMg Tjrs/xstn\i.\ w n/ymn.wnn'cayr- EiLe moyen qu'emploie le XXe Siècle ne fera pas honneur à sa renommée : la délation n'en est pas bannie, pour me servir de sa propre expression, eS'le y est en plein. '11 dénonce à la vindicte ele M. le directeur général de la Société des chemins de fer vicinaux, un de ses subordonnés ! Il l'accuse faussement, de m'instiguer et d'attaquer son supé-3 rieur par mon entremise ! (Le mensonge ici est flagrant. Je n'ai porté is aucune attaque contre le directeur général de ia Société nationale. Mais si ce haut fonc-[. tionnaire prête l'oreille aux instigations de ;,e son ami, j'espère qu'il me fera l'honneur de m'entendre avant d'infliger le châtiment :r que la haine politique attend de lui. :s Quant au gâchis, s'il en est, le tyranneau a libéral en portera la responsabilité en bonne compagnie. a Depuis sa fondation, je pense, la Société [_ nationale a eu pour directeur M. Constantin s de Burilet. Il ne fut point à l'abri de critiques, i. — et qui en est exempt ! — mais ce qu'on r ne s'avisa jamais de lui reprocher, ce fut il d'avoir créé le gâchis ou de l'avoir laissé ,1 créer. sf iLe XX" Siècle n'a pas de veine. En vou-s lant abattre les tyranneaux libéraux, qu'il découvre dans toutes les administrations, il l_ frappe sur les meilleures têtes de son parti. I. Et comme il cherche moralité à tout, il tire s cettesci de notre querelle : le parti libéral n'est plus un parti, ce n'est qu'une coterie r 11 oublie qu'il est imprudent de panier de s corde dans la maison d'un pendu. Aux vici-. naux, il y en a deux ! FULGENCE MASSON. , ? MENUS FAITS.JROPÛS MENUS j LA SOLITAIRE it De quel droit un médecin a A-il séparé ces deux pelUes sœurs « siamoises », que lu na-3 lure avait liées l'une à l'autre. L'une élait l faible, l'autre était {ovte; la première vivait s en partie aux dépens de la seconde, le méde-s cin l'a •tuée en l'isolant. Ces solennelles opérations de dichoilomie, l- rehaussées par la présence d'un cinéma, va-- lent au docteur qui manie le tranch&lard, o une notoriété exceptionnelle. Il est phologra- 0 pliîé, biographié et, sans doute, décoré. — Peu lui importe, à ce maître, que la petite chose, vivanthier, inanimée par ses soins, ail exhalé sa petite dme obscure et alvwie. 1 II y avait là un « cas ». Cela lui a suffi po-ur •- qu'il inlerviul. Oui, un cas physiologique, un cas ctùssi . moral. C'est par erreur que la nature avait 2 lié ces deux êtres... Qu'en sais-lu, hé morti-:i cole ? La nature, qui n'a pas attendu l'opi-s riion de la Faculté, a ses caprices; elle a {ait c le veau à deux télés et M. Hqyois; elle a [ail Hélène de Troie et Napoléon;elle lut «iniiiste»; à notre petit point de vue humain, dans tous ii ces cas, mais peut-être a-t-elle, elle aussi, des raisons que la raison ne comprend pas. r En tout eus, notice société pâlit le plus souvent de la lécoivMé de la nature dans le mé-> diocre et l'inutile; c'est par milliards que i- germent, les êtres fongibles, quelconques, fabriqués par séries formidables. L'wi meurt; •j pourquoi ? L'autre vit, pourquoi ? s Us auraient aussi bien accompli, l'un el j. l'autre, la même anomjme besogne animale, ? el peul-êlre inutile. Us purent du poids mort■ Q Les deux petites « siamoises » au moin? avaient,de par leur monstruosité, leur subsistance ass urée; elles donm ient une admira ble 1 leçon d'altruisme, elles étaient un prétexte à " copie pour le gazelier, à bons mois pour l'humoriste, à observation pour le psycholo-■' gue. Voilà-t-il pas qui. légitime une existence, ir fût-ce celle d'un monstre. Du monstre, il reste maintenant une fil-x lotte laide, banale, C ex-siamoise que cerlai-:s nement les bonnes ô'vnfunis et les militaires n'iront pas voir, m&nic à prix réduit, quand s elle sera la grosse dame que pronostique son . excellente santé. ' 7lier elle eût eu pour la soigner les seringues les mieux trempées, les bisloims les 2' mieux affûtés; demain elle ne trouvera pas e même un pédicure à l'œil, pour lui tailler son cor au pied. il Je serai bien curieux d'entendre, plus,tard, )- l'opinion de la bonne femme, sur l'artiste it qui vient de la rendre semblable à tout le I monde. BOB. > An jour le jour U POIÎTIQUE r- ^ Les procédés d'administration du dé-o fi* ipartement de la guerre ont fait à la 1. i^Vj 'Chambre, /de la part .de nos amis, ii l'objet de critiques, auxquelles Je mi nistre semble ne répondre, ni avec beaucoup id'empressement, ni avec beaucoup de i_ clarté... Attendons-!' i- Pour patienter, relevons les procédés d;; 'département des chemins «de fer ; ce ser;i nous docufinentL'i' tout aussi bien sur « la i. manière » familière -dé nos maîtres. si .Le désarroi ;de janvier dernier, sur nos a voies ferrées, restera célèbre dans notre vie ;j- publique aussi bien que ohez nos industriels. S) Les principaux de ceux-ci, on se le rappelle, ;y rédigèrent môme- une protestation, qu'un de's 2C plus considérables journaux de droite traita de pamphlet, et prétendit ^œuvre d'employés! . mutins, signée, par complaisance, du nom dé 11 ' nos «chefs d'industrie. ~ Gela ^pouvait suiffire "à la polémique ôîéri-u" caile, (préférant, l'invective aux raisons ; le )e ministre ne peut imiter, à ce point, «.ionny ;ls -J'ouivrière», et se jcoiïtenter de si peu. Il 10 sacrifia des (fonctionnaires, comme jadis, UL pour apaiser les dieux, on immolait des vic-™ times iniPérieures.;.. «L& .Patriote, ayant parlé L" d'enquête à propos de ces sacrifices, une des victimes lui envoie une protestation d'au-n-t tant plus éloquente qu'elle se base entière-u- ment sur des faits. Le chef de gare en ques-it, tion n'a pas eu d'explication à fournir au n Le principail est un encombrement caus par une mesure sur l'opportunité de laqueli il n'avait pas même été consuilté." Pourtan l'ordre était si malencontreux qu'il dut ôti raipporté quinze jours aiprès... Cependan le même ordre fût reproduit, a.vec le sei renfort d'« une machine et de deux niancei •vres non ititiés ». De nouiveau, réclamation vaines, puis retrait de d'ordre. Mais un er combrement de marchandises, la gelée si; les aiguillages noyés, créent une situatio compliquée encore par une blessure, malgi laquelle le chef était au poste au bout d'un bonne semaine... Pour se remettre, il reçu trois ou quatre jours après, un avis Tinloi mant de son remplacement le lendemain. Cela, après quarante-deux ans de bons sei vices ! «Mais l'auteur des ordres malfaisant ne fut pas inquiété- La justice de nos maîtres -s'affirme toi jours bienveillante et impartiale... PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 20 mars ItëOO. — Volta fait connaître eoj immortelle invention de la pile électrique à co Ion ne. L'tnvrassembiance. -Dans tout ce que cette sinistre affaire Gail laux-Calmette révèle d'invraisemblable ou d< monstrueux, ce qui est le plus invraisemblabli — et paraît, pourtant, surexciter le moins l'at tention du public — c'est l'attitude du procu reur général Fabre. « J'ai agi contraint et forcé, et c'est la plu: grande humiliation de ma vie... » Ouais! G procureur en a ue sévères. Personne ne pouvait le contraindre, et, soi humiliation, il n'a à la reprocher qu'à soi. Le Parquet, le ministre peuvent donner ui ordre, un seul : ouvrir des poursuites ! Mais une fois l'instruction commencée, ni :e minis tre, ni le Président dé la République, ni per sonne n'a pouvoir pour adresser des injonc tions au procureur général. Celui-ci ne re.lèv que de sa conscience. Si elle n'est pas asse: forte pour commander et être obéie, tant pi pour lui, tant pis pour elle. Cet homme est di gne de tout, sauf d'être magistrat. «Je n'ai jamais subi pareille humiliation... On est déconcerté en présence d'une aussi ré voltante ingénuité. Nous .avons souvent indiqué le piètre niv-eai auquel est descendu la magistrature belge Mais nous croyons qu'il n'y a .pas en Bel^iqui un ministre pour donner un tel ordre à ui magistrat; et nous sommes certains qu'il n': aurait pas un magistrat pour lui obéir. Précisions. Les journaux commentent abonàammen l'assassinat de Gaston Calmette. Qui fut cou patole? Qui mérita le châtiment? Quell que soi sur ce sujet notre sentiment personnel, nou nous abstiendrons de les suivre dans cett voie. D'un côté, un onort; de l'autre, un femme, une accusée : il nous paraît indélica de .choisir entre eux. -Mais ce qu'il faut dire, c'est la vérité tout en tière sur /les faits, celle qui permet aux lec teurs >de se faire une opinion justifiée d'aprè des documents exacts. Or, nous lisions, hier matin, dans le « Peu pie » : Qu'un polémiste soit frappé dans un.loya combat, à visage découvert, où sa plume valu î'épèe, il tombe noblement. Mais qui donc soi tiendra qu'après avoir fait, ëtat de lettres d femme, ramassées Dieu sait où et comme, ave le dessein flagrant de maquiller une attitude, la faveur d'une équivoque, le directeur d « Figaro » puisse apparaître comme le chair pion d'une honnête cause, digne du salut de gens de cœur ? Et, plus loin, toujours en italiques exaspt rées : Quant à M»ie Caillaux, son geste d'homicid impulsivité, nul ne peut de sang-froid, le coi vrir, mais s'il n'est pas dans cette affaire, de dessous de mystère et de scandale, ce geste, qi ne le comprendra, qui ne se l'expliquera, qi se refuserait à l'absoudre. Ce n'est point parc que la meurtrière appartient à un monde,"à u milieu qui n'est pas le nôtre, qu'il lui faut ri fuser notre juste miséricorde. Elle est femnn elle a souffert, suppliciée, exaspérée, salie dar son passé de douleur, tuée dans l'orgueil de s dignité d'épouse. Tout cela fourmille d'inexactitudes. Ce ne sont ,pas « des lettres », c'est une Jetti qu'a publiée le « Figaro >». Ce n'est pas ur lettre de femme, mais une lettre adressée une femme, qui la communiqua au directei du « Figaro ». Ce n'est pas une .attitude m; quillée que l'on montra, «c'est l'attitude exac de M. Caillaux, qui protesta de ses bonnes i: tentions, mais n'attaqua pas l'authenticité c la lettre. Enfin, Mi™ .Caillaux, l'actuelle, la meurtrièr n'a pas été «salie dans son passé de douleurs puisqu'on n'avait jamais imprimé, ni son non ni un mot de sa main, ni une ligne â el" adressée. :Nous Je réjpétons, nous .ne jugeons personn Mais il importe que ceux qui jugent,jugent si des documents véridiques, sans galimatit comme sans inexactitude. Exagération. Un collaborateur occasionnel nous a perm d'annoncer, en dernière heure, le. drame c « Figaro », avec déjà une physionomie d'e semble. Il ne pouvait savoir nos sympathi pour le brillant journaliste qu'est ila vict-ian Mais le « XX0 Siècle » nous demande trop e voulant nous faire partager ses opinions si ie respect du foyer et des lettres confident.k les... Jl nous est impossible de nous rallier des opinions aussi anti-maçonniques. Le printemps des ruines. Evidemment, on ne saurait désirer que Br xelles conserve les étranges ruines que 1 travaux de la jonction ont installées en pie centre; tout ce qu'on peut faire, c'est de i marquer, tant que nous les possédons, les c tés pittoresques qu'elles préisentent. C'est ainsi que, près de l'Université, là ■ furent les rues des Sols, des Douze-Apôtres i | L' (j .littéralement couverts de ces fleurs jaunes qui e sont les premières du printemps. Certes,- cela ^ ne vaut ni les mimosas du Midi, ni les églan-o tines ; mais c'est d'un charme â/pre et fort hien en harmonie avec notre mars aux gi- ] ,1 boulées. cr==^) j s Exotisme. ( Ils descendaient, ce matin, la rue. de la Mon-r tagne, formant un groupe sombre dans le ma- < q tin clair de quasi-,printemps. On .les devinait : \ appartenant, sans doute, à l'équipage de quel- i 0 que vapeur d'Extrême-Orient,amarré aux quais d'Anvers. Et c'était des faces noirâtres, exagérant le hâle par le séjour aux chaufferies, des :-corps siimiesques sous des vêtements d'occa- (-sion, très européens et devenus pourtant exo- ( " tiques, rien que d'être ainsi portés. J s Très corrects, du reste, d'allures, .les étran- ; ges visiteurs s'arrêtaient aux vitrines des ma- ^ gasins, regardaient tout, avec une curiosité à 1 la fois indifférente et sagace ; on les regar- [ dait assez peu. Mais quelques-uns sentaient, j de les voir, l'impérieux besoin de Tailleurs, £ de ces pays où chacun trouve la contrée qui ressemble à son rêve : .£ i Mon enfant, ma sœur, j 1 Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble, ...Au pays qui te ressemble! 4 c Mouvelles à la m&in ; —M. Monis s'en, va : serait-il en faute? 1 > — Oli ! 'Moiiis soit qui mal y pense! i . — ; Bruit de prochaine démission DU ! lieutenant-général De Ceuninck , CHEF D'ETAT-MAJOR. Notre confrère «Le Soir» croit pouvoir annon- 1 . cer en ces .termes, la démission du .lieutenant- ^ . général De Ceuninck de ses fonctions de cliel ( d'état-major de l'armée : < «Cette démission, toutefois, n'est pas la con- J séquence de la lettre peu distinguée que cet • officier général a écrite à un membre ue la Chambre des représentants. Le général De '' Ceuninck, en demandant le poste de chef d'état-■ major de l'armée au général Michel, ministre de la guerre, s'était engagé à se retirer dans un i délai de deux ans environ, et sa retraite était . attendue pour le 2G juin 1014, avec congé préa-; lable de trois mois commençant donc le 2G mars 1 prochain. r La raison de cette retraite était de laisser ie poste vacant au général Dufour,désigné d'abord ■ par le Roi et par le ministre, mais moins ancien que le général De Ceuninck. La situation du lieutenant-général De Ceu-t ninck à la tête de l'état-major avait donc tou-. jours été un peu délicate. Elle l'était devenue t davantage depuis la nomination du colonel ba-5 ron de Ryckel comme sous-chef d'état-major. 3 Divers noms sont mis en avant pour succé- 2 der au général De Ceuninck. D'autre part, si-t gnalons une solution qui rencontre beaucoup de faveur : il ne serait pas nommé actuelle-. ment de chef d'état-major, et le colonel de Ryc- 1 . kel cumulerait ces fonctions avec celles de sous- , . chef. Comme le colonel de Ryckel va être nommé sous peu général-major, il pourrait _ alors être commissionné comme chef d'état-ma-jor en attendant d'en porter le titre définitif à sa nomination au grade de lieutenant-général. ] Ceci assurerait la continuité des vues et ue t l'effort à l'état-major de l'armée pendant de - longues années.» [J Au ministère de la guerre, oh a déclaré ne ^ rien savoir de cette démission. Toutefois, j d'après «Le Patriote», «il se pourrait que l'ho- - norable officier supérieur quittât prochaine-s ment l'armée. Il avait été entendu, en effet, lors de sa nomination aux hautes fonctions qu'il occupe actuellement, qu'il les abandonnerait deux ans plus tard. Ce délai expirera sous peu». —— >< on ia>. c* ■ SU PALUS DE JUSTICE EXPLOITS DE PANDORES e u Quatre gendarmes, le marêchal-des-iogis L..., ?- les brigadiers M... et*P... et le non gradé D..., î, après avoir bu plus que de raison, se trouvè-s rent, vers 2 heures du matin, le 7 décembre a dernier, rue de "Russie, à Saint-Gilles, où ils occasionnèrent un tel scandale que la police, appelléè"aii secours par une dame dont le mari e avait été molesté par les énergumènes, dut e finir par conduire M... au bureau. à Malgré toutes les tentatives des agents pour ^ faire partir les tapageurs et pour les calmer. t_ dit le procès-verbal, ceux-ci continuèrent à être e turbulents, et c'est ainsi que les gardiens de ^ l'ordre se virent dans la nécessité d'arrêter M... e et à lui mettre les menottes. Ce dernier, qui était en état d'ivresse, insulta ' et menaça les agents et se rebella contre eux au moment de "• son arrestation; ses camarades essayèrent alors de l'arracher des mains de la police. ' M..., au moment de son arrestation et en € cours de route vers la permanence, traita les agents de « lâches » et de « crapules ». D... in-jui'ia un bourgeois, témoin pacifique de la ba-11 garre, avec lequel il se prit de querelle. s Renvoyés à la suite de :ces faits devant la justice militaire,, les quatre gendarmes, poursuivis pour outrages, :coups, rébellion à la police et ivresse publique, ont comparu hier devant le conseil de guerre présidé par M. le ,s major Massart, de l'artillerie. Iu Le conseil, après avoir entendu les expiica-iions des prévenus qui niaient une partie des ÎS faits dont ils avaient à répondre, et accusaient e- la police d'excessive brutalité, le réquisitoire n de M. le substitut de l'auditeur militaire Prisse. ir et les plaidoiries de M« Morichar et Brau.u ■1- de Bontridder, a abandonné quelques-unes à des préventions relevées contre eux. Après une courte délibération, remettant les choses au point, le conseil a prononcé l'acquittement du brigadier P... et du gendarme D. .. à charge desquels aucune préven-u" tion n'a été retenue. Le brigadier M,... reconnu es coupable des délits d'ivresse, de rébellion sim-. in p.le et d'ou-rages, est condamné à trois amen-e" des s'élevant ensemble à 85 francs et le maré-chal-des-logis L..., contre lequel n'esr retenue que la prévention d'outrages à la police, a. francs, avec, pour tous deux, le bénétice de et lia loi sur le sursis que leur valent leurs ex- A LA CHAMBRE Les budgets se suivent et ne se ressemblent >as. Aujourd'hui, la Chambre discute le bud-jet du département des chemins de fer.. Est-il )esoin d'ajouter qu'elle le fait à toute vapeur, - et qu'elle déraille parfois... M. Louis Bertrand, qui ne parle que lors-iu'il a quelque chose à dire, critique la déplo-able situation financière de la régie des clie-nins de fer. >M. Bertrand. — Le budget des chemins de fer, ous Vandenpeèreboom, laissait un boni <le 0 millions. On l'appelait alors la vache à lait [e l'Etat. Depuis l'JO/, c'est le déficit. 11 se hiffre, pour le compte de 1914, par 25 millions ! )'où cela vient-il ? Le mouvement des recettes st- en progrès, mais la part revenant à l'Etat . diminué de 12 millions et demi de 1910 à 013. A quoi faut-ii attribuer l'augmentation des lépeiises d'exploitation qui a créé cette situa-ion? Ce n'est pas aux salaires qui sont encore noins .élevé qu'à l'étranger. Il faut chercher .illeurs. Le capital investi dans cette régie est de milliards 700 millions, dont la charge an-îuelle est de 106 millions. Ce n'est pas la va-eur véritable de notre réseau. La charge kilo-nétrique est, en effet, particulièrement élevée liez nous. La mauvaise situation financière lu raihvay s'explique aussi en grande partie >ar l'élévation du coût par kilomètre, — coût Iai résulte de l'imprévoyance gouvernemen-ale. Ajoutons à ces deux facteurà le prix du ombustible : les adjudications n'ont plus lieu [ne pour la frime, les compagnies charbonniè-es étant syndiquées. M. Cavrot. Il n'y a pas de contrôle pour les ;harbons qu'on livre â l'Etat. M. Bertrand.' — Un industriel m'a affirmé lu'il fournit à un moindre prix, à l'Est fran :ais, un meilleur charbon que celui qu'il four lit a. l'Etat belge. La dépense en charbons este 45 millions par an; pourquoi n'a-t-on pa> iierché encore à éviter pareil gaspillage. On a dit que le désarroi était dù au manqin le locomotives. Or, nous en avons deux foi? dus que d'autres exploitations florissantes 1 est à craindre que cette mauvaise gestior l'amène un relèvement des tarifs. Or, au liei le prendre des mesures, on songe à créer "une 'égie des chemins de fer. C'est un brevet d'in opacité nour tous les ministres. Nos chemins le fer doivent être un instrument de prospé ■ité : il est temps de réagir. (Applaudissements i lextrême-gauche.) Après ce discours substantiel, qui a été suiv: ivèc attention aussi bien à droite que dans 'opposition, on a entendu formuler par MM Sologne et Pépin les . critiques ordinaires con re le matériel, les communications, les salai :es des ouvriers du raiilway. VOTE A trois heures, le débat est interrompu. L'en semble du budget des finances est voté pai "7 voix contre 49 et 3 abstentions. MOTION D'ORDRE POUR NOS PECHEURS MARITIMES «M. Camille Huysmans attire l'attention de k Chambre sur l'accord qui s'est établi, mercred >oir, entre tous les partis, sur la nécessité d( .'aire quelque chose pour les pêcheurs mari Imes. M. C. Huysmans. — Je propose.de renvoye: i la commission spéciale les amendements an îoncés par M. Segers, au projet de loi sur h :aisse de prévoyance maritime. On pourrait h liscuter à la rentrée des vacances de Pâques Approbation unanime.) RETOUR AU DEBAT On reiprend la discussion du budget des che tnins de fer. Le citoyen pépin reprend la pa raie. A l'instant même, toute l'extrême-gauch quitte la salle : c'est un succès ! On lui en fai un autre lorsqu'il annonce « qu'il ne veut pa: abuser des instants de la Chambre ». Tout b monde éclate de rire... M. Buyl fait, lui aussi, le procès de la ges tion du railway. M. Buyl. — Les crédits du budget ordinaire :jui étaient de 140 millions en 1904, ont pass i près de 247 millions, sans les crédits supplt aientaires et les emprunts au budget éxtraoi linaire. Notre comptabilité est, en effet, établi :le telle façon quaucun contrôle n'est possible On a. acquis deux locomotives seulement su l'ordinaire en 1912. A qui fera-t-on accroire que sur 1,314 locomotives acquises antérieurement. 1888, on n'en ait dû renouveler que deux e: 1912 et pas du tout en 1913 ? En réalité, comm les temps sont durs, on préfèie payer sur l'en: prunt. Aussi, constatera-t-on qu'en 1912, on . acquis et fait payer par l'extraordinaire 53 le comotives, 45 tenders, 33 voitures et 1,750 we gons ! iLe député d'Ostende cite une série d'expt dients auxquels ile département des chemins d fer a eu recours pour augmenter ses ressoui ces : vente de matériaux, excédents de rece tes. etc. M. Buyl. — En matière de chemins de fei comme en toutes celles touchant à l'intérêt g< néral du pays, le gouvernement clérical a la montre u imprévoyance et d'impéritie, a ga: pillé les finances au profit de ses intérêts élei loraux. (Très bien.) M. Mechelynck regrette que l'âge de la pei sion soit si élevé au département des voie ferrées. M. Lemonnier critique tout d'abord le prii cipe de l'autonomie des chemins de fer et di plore les paroles de M. Bertrand, qui ont p donner quelque force à cette idée. îl se fait ei suite l'organe des revendications de certaine catégories d'employés et d'ouvriers. M. Lattiborelle demande que l'on amélioi les dispositions de la gare de Malînes, qui e; la plus dangereuse du pays. 11 signale les abi dont sont victimes de nombreux ouvriers et d fend la liberté d'association. M. de Kerchove d'Exaerde s'apitoye sur sort de la Campine anversoise et d'une part de la Campine turnhoutoise, qui manquent t talement des voies ferrées nécessaires à lei développement économique. M. Royer défend les droits de la Wallon contre le flamingantisme officiel. M. Roycr regrette que, dans l'agglomératic bruxelloise, l'administration des chemins < fer donne le pas aux inscriptions flamand :sur les inscriptions françaises. Cela peut voir dans toutes les gares. Or, le recenseme •de 1910 montre qu'à Bruxelles, et dans les tre faubourgs où sont établies les gares du Nor ; 1 u Midi et du Quartier-Léopold, i! y a pl d'habitants parlant le français que de FI mands. Mais tout cela ce sont, les indices < l'Etat d'esprit des flamingants. (Interruption: Vous voulez conquérir 1o Wallonie. Il y a une injustice et une absurdité. Dans l'agg nié rat ion bruxelloise, d'ailleurs, les enseigr Jriont toutes en français. Aux guichets, partoi gantes que je signale sont des provocations. Je n'espère pas faire disparaître afet abus, mais il sied de montrer à la Wallonie comment pu la traite. M. Borginon, qui, à plusieurs reprises, conteste les affirmations de M. Royer, va s'asseoir â côté de lui et s'efforce de lui démontrer son erreur. Il île fait avec, une chaleur bien amusante. Si amusante que M. Royer l'écoute avec ce fin sourire, qui ne le quitte que lorsqu'il «gainelinise»..., mais quand les dieux ont soif !... Après des critiques de détail de MM. Ozeray; et Debunne... Wi. Deîvaux signale la situation ridicule dans laquelle se trouve Anvers, qui n'a pas un seul train direct vers le littoral. Les Anversois, qui sont plus près de Blankenberghe que ies Bruxellois, mettent trois quarts d'heure d»? plus pour y arriver. Et les Bruxellois ont à leur disposition 22 express par jour. M. Maurice Crick. — C'est très bien. M. Deîvaux. — J.e ne jalouse pas la capitale, mais je demande l'égalité entre toutes les grandes villes belges. Le ministre est Anversois, j'espère qu'il se montrera bon Anversois. U est six heures. Il ne reste dans Ua salle que les quelques députés qui ont des réclamations à faire.au nom de leurs arrondissements, communes ou lieux-dits. Ne décourageons pas ce-zèle civique, et citons leurs noms dans l'ordre chronologique d'une éloquence qui eut le tort de n'être pas simultanée. MM. Léonard, Daliemagne, de Liedckerke, Daens et Fonteyne s'acquittent avec conscience des commissions dont les ont chargés leurs électeurs, M. D'Hauwer réclame plus de justice pour la ville de Renaix, qui est par trop sacrifiée, malgré son activité industrielle. Et puis M. Maurice Orick*entretient le ministre de ce fameux passage à niveau de Ber-| ûhem-Sainte-Agathe, dont tous ceux qui allèrent voir Pégoud ont gardé un souvenir navré. M. Crick demande au ministre que l'on examine de très près la question de la suppression de ce passage à niveau qui entrave les relations de Bruxelles avec une partie importante du Brabant. Cette suppression est indispensable. « J'ai insisté à plusieurs reprises pour obtenir ce travail dont le coût incombera sans doute a la compagnie de tramways qui a demandé la concession d'une ligne passant à cet endroit, » l] réclame encore un crédit sérieux pour la construction d'abris convenables pour les ouvriers, qui sont exposés à toutes les inteanpé- ■ ries. Après quelques observations de MM. de ^é-thune, de Wouters, etc., >le ministre répond ■ brièvement aux divers orateurs. Le vote aura lieu vendredi à 3 heures. La séance est enfin levée à 7 heures et quart. LE SÉNAT Séance de jeudi. La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. de Favereau. MGTtON D'ORDRE l M. Coppieters, au sujet des inondations dans ; les Flandres, demande si l'administration a fait . tout son devoir. En 1906, on avait vu la nécessité de renforcer ies tiigues de l'scaui. Rien n'a été entrepris dans ce sens. A Liège et à Namur et les régions environnantes, l'administration a également manqué de diligence. M. Couiilter félicite le ministre de s'être - rendu sur les lieux de la catastrophe. Mais il l se plaint au sujet de Termonde. Des précau-; tions élémentaires auraient pu être prises. M. HeJleputte, ministre des travaux publics, fai; observer qu'il lui est difficile de répondre à l'improviste aux questions qui lui sont po-séss. Les dégâts ont été moins considérables qu'en 1906. Néanmoins, des mesures doivent être prises. M. Coppieters. — J'évalue les travaux à exé-I cuter à une somme de 25 millions. On ne pro- 1 pose que 3 millions, c'est insuffisant. On cootinuera la discussion de cette question 2 lorsejue le budget extraordinaire viendra de-~ vant- le Sénat. f LA PENSION DES VIEUX MINEURS ' Le Sénat reprend l'examen du projet de loi | concernant la pension des vieux mineurs. ; M. ie ministre Hubert reprend son discours. " Il soutient que le travail dans les mines n'est " pas aussi malsain qu'on se plaît, à le soutenir. La dépense pour pensions sera considéra-'] ble. Le ministre croit que le texte défendu par l'opposition aurait pour conséquence de faire abandonner la mine par les ouvriers, encore valides, à 55 ans. M. Hubert insiste sur les inconséquences du ? projet de loi qui a été voté à la Chambre. Il est, à chaque instant, interrompu par MM. - Rolland, Coppieters et Hallet. M. Hubert. — Le Sénat, j'en suis convaincu, n'acceptera que les textes qui répondent, à sa -, pensée. Enfin, la. loi est imaprfaite. Je demande , qu'on la réforme et l'on me traite de saboteur, t. Je préfère être saboteur que d'être ridicule. M. Halîet. — On peut être les deux. M. Hubert. — Gardez cette faculté pour vous. En votant la loi, le Sénat, causera un tort ini-maginable aux charbonnages. Ils seront obli-s gés de paye." des pensions à des hommes qui les abandonnent. y. J'ai la conviction que le Sénat adoptera le j. projet de la commission. u MOTJON D'ORDRE s M. Hanrez demande la réunion de la commission pour l'examen de la proposition de ■e loi tendant à l'annexion, à Bruxelles, de cliver-ses parties de faubourgs longeant le canal de s Willebroeck. (ADOPTE.) M. Libioulie demandé quand sera déposé le rapport sur le budget de la justice. e M. le président. — Quand il sera prêt. e M. Ha!Set pose une question concernant la ■>. loi sur le travail des femmes et des enfants. ,r M. Hubert. — Quand on sera d'accord sur l'âge de scolarité des enfants. Cela dépendra de la loi scolaire. [q La séance est levée à. 5 b. 30. il U « CHRONIQUE: » EST EN VENTE » le • 2S A PARIS, flans tous les principaux kiosques se des boulevards, chez notre dépositaire général, nt \fme veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 6'i, is et. dans Ifs bibliothè^».|f!R de la gare rJn Nord. A Revin, à la bibliothèque de la gare. a" A Tourcoing, à la bibliothèque de la gare. ie ?..) A Lille, à la bibliothèque de la gare. ^ A Nice, à la bibliothèque de la gare, es a Marseille, à la bibliothèque de la gare. Vemlrerii «O mars 1814, — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR [TOUTE Lft BELGIQUE 47» année» — M" W

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