La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 07 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mg7fq9rt4r/
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Oimariclie*: juin IOI4U = Elition A. * CINQ CENTIMES L"B NUNiERÏJ POUR TOUTE L'A' BELGIQUE 4î'o année. » R!» 1Î5-4 LA CHRONIQUE f 5 et 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Hubert) GAZETTE QUOTIDIENNE Administration: N« Vssie " Rédaction: N- 1408l I ABONNEMENTS : FONDATEDR : RÉDACTEUR EN CHEF : ANNONCES . 4« page : 30 cent, la pelile licne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 Ir. Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. iunnmiirn la ligne et faits-divers (fin), 2 (r. la ligne. — Nécrologies : 2 Ir. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. tt Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 7o pour trois mois. llClOP (16 Ici llLiSl)AVl!i J Cftîl (1 ARDËNNË Lï publicité commerciale est exclusivement reçue ù l'Agence-Rcclame Godts, S, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3J99 Tous pays de rumon postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg. 20 fr. nar an. i.a ni.hhvi»* i/>c ,i„ » * » n„i-.:- j.. Iles Assurances sociales DEVANT LE CORPS ÉLECTORAL par M. Fulgencc Massoti me/nbre de la Chambre des représentants Celle question a-t-oLle exercé une jgranio influence sur .le verdict électorai ? Il est mai-aisé de le discerner (puisque des trois partis étaient favorabflefc ià ll'a réforme, qu'il n'y avait ide divergences que sur ilcs modes d'application, et qu'en igénérad on ne Se pas I sioànc pas pour des nuances. Mails sle parti catholique ■ avait, on croyait i avoir, une supériorité sur Hes lautres : la loi sur les assurances sociales était son œuvre, il pouvait soutenir que sans sa bonne vdlontc il n'y 'aurait rien eu <de fait, quelqu? effort qu'eussent .tenté ;!es partis d'oppos;-| tion; et il ne se. fit pas faute de Je dire, bien j que "l'assenaon soit d'une vérité discutable. S'il n'y avait pas d'opposition, si Je parti clérical n'était pas stimulé et harcelé sans cesse par .les initiatives de gauche, par l'enta inement qu'elles.exercent, il y a bien, des projets quii ne verraient jamais Je jour. C'est | [un ides /bienfaits du régime parlementaire que 'la lutte incessante qu'il en'l relient entre j «des p ai'lis rivaux; il a Ja vertu de faire sombrer dans Ha déchéance .tout gouvernement qui résisterait à l'évolution sociale qui em-porte De (inonde. Pas moins, «te parti clérical ayant le pou-woir, qu'il 'agisse [par contrainte ou sponta-nément, iil peut s'arroger l'honneur des réformes accômplieis, et nos maîtres s'entendent û imerveiilJe à s'attribuer les mérites' de tfoultes (les réformes socialles, qu'elle que soit lia (part des adversaires. * * * En d'occurrence, ils avaient .beau jeu : Jes | partis d'opposition s'é'taierft abstenus au vote, pour d'excellentes raisons, sans doute; mais Ja masse apprécie .moins 'les .raisons, qu'un | fait ou qu'un lad'e, et les cléricaux exploitèrent habilement .1'abstent.ion de leurs adver-feaires.Enfin, ce (projet, dont les réalisations fon-damentales sont reportées à plusieurs années, apportait tout de anème des avantages •immédiats : 'l'accroissement des alilocations durant de régime 'transitoire, une pension de vieillesse de 120 'francs, air lieu de C5, presque le double de ice qu'on reçoit aujourd'hui. Le .parti déricall comptait bèaucoiup sur | ?'effet de cette manne nouvelle. .Le coup lui ovaft si 'bien -réussi en 1900 ! S'il avait mis itent de ihûte à lia faire décréter, c'est qu'il espérait, qyar ilà, amorti:r ile tolioc des récriminations que ne manqueraient pas de susciter îles nouveaux impôts et la. .nouveûile loi surilorecrutement; ceilile-ci surtout, à laquelle i 'les campagnes flamandes passaient pour être si réfracta ires ! Mais irisai n'y a fuit ! On n'a tenu nul | compte au gouvernement, dans les Filandres surtout, de ses apparentes 'largesses ni de ses nouvelles Û-iibénalfâtiés ! <Et ce .fut peut-être ia plus grande déception qu'en éprouva le parti clérical. ! 11 peut imaginer îles causes les plus diverses à son éciliec, il n'expliquera j'amais comment, maOgré Ses bienfaits qu'il promettait <ians ila iloi nouvelile, iil -fut si général!, s'iil 31 .v a des caulses profondes : la 'lassitude de sa domination, .la rapuiision pour sa politique «colla ire, -la volonté de gérer .les fhïances •puWiiques .avec /pftus .de circonspection, le dosrr de substituer un 'régime électoral plus tlémocraibique et moins favorable à la fraude ! *** Aussi Jes cléricaux paraissent-ils quelque ; peu reifroiidis sur le mérite des assurances sorties,-et 'le projet de >M. Hubert, voté dans Les '-ondiboife que l'on sait, pourrait bien ; sombrer dans il'aventure. Le XXe Siècle, ré i pondant a un facluni reproduit par une feu-iiGe orthodoxe, qui 'Mû.me /le gouvernement belge , d'avoir fait voter ce ^projet, le A'A'° Siècle dé- \ '-'«ire qu'il n'a pas défendu le projet qui a , été volé -par la Chambre. Et il ajoute : 11 M attendant de revenir sur cette ques-" 'ion, quand le moment nous paraîtra op- j "■port-un, disons aujourd'hui que 'les argu- j l'inents invoqués par .M. Verhuegen, contre : obligation de l'assurance invalidité, nous < '•! Paraissent ne pas manquer de force.. » , Or, on sait que il obligation est 'le fonde- , Ment de tout le système, et qite celui-ci doit ( 6 ®W>uîer si on da .supprime. . . ^9i'ù <iui met en relief lie mobile qui inspire , ;? ;';^]sjlation sociafle préconisée (pair îles ca- ( Coliques : cille n'est bonne que si e/lile leur f procure des prolits électoraux î ( Si le .projet Hubert n'a pas entraîné le j 'i-ps électoral à droite,il n'en était pas moins a-' pour île séduire, et la victoire remportée îur les partis d'opposition n'en est que plus H:ae et plus significative. * * ♦ Le correspondant de Tongres, du XX0 Siè- c ei s est amusé à rassembler toutes k\s atta-portées contre le gouvernement dans •' i^mbourg; il s'étonne qu'on ait osé dire .. ^^teteiins qu'ils ont été dupés et trompés : Jj >es pensions, sur .les charges militaires, (--ïa scuUdité de notaxï crédit? 5ti ?"f1' ,con^!u'u^"^' les moyens qui ont as- n , e .succès de M. Xeven, et on ose appe- n 1 °^a mie victoire libérale? s :;ll! ça, mais par quels procédés les clé- il "x .: ont-lils'fait échouer, il y a deux ans ? ti 'J11 blâmables, 'et odieux souvent, qu'ils s< °(n ^cn chanta pas jnoins victoire « J-owchwio» : le verdict du 2i mai est » ■âiirt „ 0"FS fflocl(M1al aifppnyé iwécmcnl. S '• ' J" e't dans son ensemble le pays est d ^Mcstonuait antàeJêrfcaJ. »im-.TtrS#4arle tte sa n^sentotio» jwopor-oreô- L°a pfrm0it dc mesurer exacteimon.i les „ i » électorales de chaque parti, mais eHe n " llas a Part proporrl'iomiieliïc cintre les j. <1nonllaiIe el -c-hoquante à la- wnmt remèdîe- Un parti ne- v yslèS, 'f- lndéfin™en:t des vices d'wn n • eme qui lu: dorme un véritable privilège a Ce serait entretenir un état de nialaise pe manent dans le paj's que de s'y entête' aussi peut-cm dire que l'heure est proche c la .révision s'imposera. FULGENCE MASSON. FAITS,_PR0P0S KIENU' # BEAUTE Apparition des temps nouveaux. Sur , quai, d'une gare provinciale du nord de l France, une jeune dame (ait converger va elle tous les regards, jolie, d'ailleurs, et Pi risietvne; cela se voit du premier coup d'œi Mais aussi on voit sa jambe, ce qui ja passer des nuages de sévérile dans les n gards des dames du cru. Celle jambe (o l'aperçoit surtout quand le vent veut Ine soulever la jupe qui est fendue), celle jamb est (autanl que je puisse faire appel à me connaissances, goilts et souvenirs) bien, s an plus. Elle transparaît sous un bas aracï né en, qui ajoute agréablement à son invpi deur. X'étant pas une vieille dame du cru, ? bedeau, ni le comte Woeste, je ne me plaii tirais pas. Tout de même, comme le voit.monte t déplace à ras du sol des nuages d'une pous siôre charbonneuse, je pense : cette dam doit avoir les pieds sales, et cela me gàl l'imagination que je me fais dc la jeune pei sonne. Lors l.e train arrive, tempétueux, et selo. le rite nous voilà, les dames du cru, tes sei gneurs sans importance, le paroissien que j suis et les marguiUiers éventuels, courant e. tous sens, nous entre-choquant, à la poin suite du chimérique wagon où on est l mieux. Or, la Parisienne au fin mollet piétine ai surdcmenl sur place, juchée sur des talon vertigineux, et ne se hisse dans un ivago, qu'avec le renfort d'un homme d'équipe. Et je pense à toi, jeune Alalanle aux jam bes musclées, jeune Atalaaite nue, dont h course développpait les cheveux comme u> drapeau de soleil et faisait haleter les jeune flancs. BOB. Au jour le jour U PÛUT10UE ills en sont aux menaces de scission!.. La désorganisation cléricailie s'opèi. |Ps avec une rapidité qui dépasse nos es poire. iL'artoidic du Journal de Bruxelles dont, nous avons .parlé déjà, continue ù far imcr l'a tose des quereitles. Tandis que 1; Flandre libérahe y relève, avec nous, cet avei incroyable, d'un ministère offrant, de ne plu; appliquer son programme. Et. 4e Bien publh répliquait en manifestant la crainte que, pas suite de la vigilance de l'apposition, .leanihis tère ne put être obligé d'appliquor les loi* votées... Ainsi un des principaux organes clé ricaux avouait, nolaaniinent, que l'asSuranci socialle ne fut votée qu'avec la certitude qu'or ne l'organiserait ipas:.. Le Jjluff, ,pour dupei les électeurs [populaire es-t avoué ! Ce n'est ipas tout. Lia Presse, d'Anvers, ré pond encore au Journal de Bruxelles (et ai ministère !), par .une sorte de véritable ultimatum. La chose est d'autant plus grave que ;o journal -réflèfe, sans conteste, la. volonté les congrégations. Or, pour les oterieaux. îlles sont celtes auxquelles il faut obéir! .L'article estiracrùyiabile. 11 constate l'isole-nent du Journal dc Bruxelles, ators que tous es journaux cléricaux, même « les journaux catholiques d'avant-garde •«, sont .avec la Presse « .pour faire connaître au gouverne nent tes aspirations réeliles du pays cathoïi-lue, vers une politique moins aventureuse * jsic). L1 faut ii mettre le ministère en garde joalire la tentation de aouiveSIIeis augmenta-ions feealles ou juilitairesn... » Xous croyons ït nous sommes fondés ïi croire que c'est né->es®aire. » Ainsi, on nous avoue que le ministère men ait en /faisant ces promesses ! Et ces aveux nontrent le gouvemeimcnt entre une réac ion .cléricale et de nécessaires révoltes des témocratas dupés. En sorte que jamais la fauche, même aux plus mauvais jours, ne lonmut divisions pnreiWes ! Cette situation lu gouvernement, ciléricail montre, comment, ifin de se maintenir au pouvoir, il conipro-nit îi lia fois les intérêts conservateurs et eux de ia démocratie. Maintenant, les deux endanices se .retouraen'l contre lui, voyant [u'il devient également funeste ù chacune. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 7 juin 1911. — Tremblement de terre au Mexique, 1,800 morts. Peu flatteur pour nous... On vient d'ouvrir, au Jardin d'acclimatation u Bois de Boulogne, à Paris, une exposition ' « insectes vivants, de poissons d'ornement et 'oiseaux de volière ». Dans l'avis de cette inauguration, les jour-aux précisent que c'est « grâce au concours de lusieurs sociétés de Belgique qu'il- a» été pos-ible de réunir une collection très complète 'oiseaux de notre pays dont la capture est inédite en France : « ...il est. affligeant de.peu ;r que la France protège tellement, mieux ses iseaux que nous, qu'elle est réduite à venir s capturer en Belgique. On ne saurait trouver lieux pour prouver l'insuffisance dc la pro-: ction accordée.chez nous à ces bienfaiteurs! î la campagne ». <s=^ Les capitaines infidèles. Chaque fois, à peu .près, que les journaux ous relatent les détails d'un de ces terribles aufrages, comme ceux du « Titanic » ou de « Empress of Ireland », nous lisons : « Le ipitaine est resté à son bord jusqu'à '!a lin.» Quelquefois les capitaines s'en tirent. Sou-;nt ils se noient où disparaissent sans qu'on 3 sache ce qu'ils sont devenus. Le simple ite de mourir à' son bord semble, de la part [■- d'un capitaine de navire, la chose la pli •; naturelle du monde. ù Cela paraît si natureft que personne n'a ei core songé à fonder une ligue pour la prête i teotion des capitaines de .navires. La L. P. l _ P. D. C. D. N. ! Cette ligue réclamerait év demment pour ,1e capitaine le droit de quitte J son bord le premier. Mais ceci vous scandalise. « Comment? -dites-vous, — mais c'est monstrueux ! E c bien, il ne manquerait plus que cela... » Et en effet, cela serait monstrueux. Ma: a comme les marins ont encore beaucoup d'hoi s neur profesionnel, il n'y a pas de danger à c que notre ligue voie jamais le jour. Nous n'e '• parlons que pour établir une eomparaisoi !/ Dans la société moderne, il existe des cer ■- taines de ligues qui .ne valent guère mieu? 11 mais auxquelles nous sommes habitués et qi n dès. lors ne nous indignent plus... " En effet, que sont toutes ces femmes qi veaient ne plus être .épouses ni inères, ce s hommes qui veulent arriver à la fortune s.an . labeur, ces fonctionnaires de l'Etat qui récit !• ment le droit de grève, ces artistes qui ex i gent .la gloire et Jes pensions avant d'avoi ,. produit "des œuvres, ces ihonnêtes gens qi veulent que Iles assassins commencent, ce l gendarmes qui trouvent légitime d'avoir 1 browning aussi -facile îque des a,paches, t p ceux-ci et ceux-dà ? e Ce sont des capitaines de .navire qui vei lent se sauver .les premiers ! Car dans toute les controverses de ce jour, on ne parle qu des « droits de tout :1emonde, et l'on oublie 1 mvariabflement, les .« devoirs » de chacun. ? Sainte Galette, i M. Edmond Rostand ayant « transfllmé - 1' « Aiglon » et laissant donner des représen " tations cinématograpdiiques de sa pièce a théâtre du Ghâteilet — en face du théâtre Sr - rah-iBernhardt — l'illustre tragédienne, titi ? laire du rôle du duc de Reichstadt, vient d'en i voyer au poète un exiploit d'huissier protèî tant contre cette adaptation. Il semble bien qu'en droit, Rostand ait ral L son. Il est (propriétaire de son œuvre et e: j peut faire ,1'usaige qu'il veut. , Il semble 'bien qu'en art, Mmo Sarah Bei nhardt ne .puisse ipas avoir tort : voir banali ser, commercialiser une œuvre qu'elle a pre digieusement fait vivre, qu'elle a contribué : créer, «doit être ipour elle un déchirement in justifié, un outrage à l'art avec lequel «M s'est confondue. Hélas ! il est .bien probable que ni le Droi pur, ni l'Art sacré, ne .dirigent l'un ou l'autr des ideux adversaires : M. Rostand est un écri vain que tenta le .profit retiré d'un « film fastueux, iMm0 Sarah Bernhardt est une direc . trice qui .n'aime pas voir le théâtre d'en. fac< : lui 'faire concurrence. C'est un procès de fa ■ mille qui va se plaider entre eux : Sainte-Ga lette contre Sainte-Galette ! Il y a vingt ans, l'auteur de la « Prinoessi lointaine » écrivait, à la première page de soi œuvre : « A MadamejSarah Ber.nhardt puis-ji ne pas dédier (cette: pièce? » Il y a dix-ihuit ans — en décembre 189G — i ! lui disait, devant une foule innombrable e frémissante d'admiration, le sonnet qui se ter mine par ce vers Mais tu sais bien aussi, Sarah, que quelquefoi: Tu sens furtivement se poser, quand tu joues Les lèvres de Shakespeare aux bagues de tes [doigts Aux .bagues de ses doigts, c'est aujourd'hu du papier timbré qui viendra se froisser — e ce sera le seul salut de l'aède triomphant a fla tragédienne vieillissante. (Malgré les vers, à cause des vers, tout ça n'est pas très beau ni très exaltant. Concurrence. La grande chanteuse Tetrazzini possède une volière où elle n'admet pas trop d'oiseau? chanteurs... La concurrence, disent modeste ment pour elle, ses amis. Elle semble craindre beaucoup la concurrence susdite, du moins s'i faut en croire l'achat d'un phonographe charge de faire entendre la voix de la diva aux visi leurs. Il paraîtrait que si on a l'indiscrétion de lu. demander un air, elle vous conduit devant sor appareil, bien vite en mouvement... C'est une recette à étudier. Par exemple, ces pauvres çrens de lettres invités pour faire des mot? dans le monde, pourraient se contenter de lire une page de leurs œuvres... Encore, la liraient-ils eux-mêmes ?... <5==^ Héroïsme moderne. iCela se trouve dans une « nouvelle », un de ces «petits romans de deux ou trois colonnes de journal ldont Mauipas-sant, surtout, Banville et quelques autres maîtres de la prose, nous ont laissé l'habitude... Il s'agit d'un mot, un simple mot, mais combien significatif. .Donc, on nous (montre un .aviateur essayant un appareil dangereux... 'Et le photographe le prie de (bien vouloir poser avec ce mot admirable : C'est pour le plus grand journal du matin... En première .page, en cas d'accident niortei... 'Souriez, monsieur, souriez... « Soyez surs qu'il a souri, ■ l'obscur héros, moderne, .sourit pour l'innombrable foule anonyme. Et ne doutez pas non (plus que l'héroïsme moderne vaille celui d'autrefois, inoublié pour un soldat de Marathon., combien surpassé ipar tant de gens d'aujourd'hui. Abus de mots. .Nous .savions déjà que certains serpents sont absolument .favorables à 'l'homme. Le professeur iPozzi, observa avec plaisir, un serpent non vènimeux, le .mussurana, quii, insensible aux morsures de ses congénères leur casse les vertèbres avec le plus vif .plaisir ! Il est long d'un mètre, de couleur bleuâtre, si brillant qu'on île dirait mouillé... Voilà un ensemble tout à (fait .flatteur! Mais convient-il/pour cela, de iparler de « bons » et de « mauvais » serpents? Il semble que ce serait un abus de mot que d'appeler ibon un monsieur qui se ferait une spécialité de rompre les vertèbres de ses pareils... Nous ijugeons tout pour nous-mêmes, et :celui4à est Ihon qui nous est utile... Nouvelles à la main Au cours de droit, ronvain, n l'Université, Oscar entre, la. figure allongée la pipe éteinte. — Qu'as-tu donc? lui demande un camarade. — Rien... Tu n'as pa-s vu Mathilde? — •Non. —_ Eh bien ! figure-tci que voilà trois jours qu'elle est pnrl io nu-tête poui* aller cherolier du sucre en poudre... — Elle aura cihoisi du sucre en -coudre... d'escampette. * i J I AU CONSEIL COLONIAL I i- Séance du 6 juin i- Le conseil colonial, réuni samedi après-midi, i- sous la présidence de M. Renkin, ministre des colonies, a approuvé à l'unanimité : Les rapports préparés par M. Dubreucq : n 1° sur un projet de décret cédant à la congrégation eles missionnaires de Scheut, 200 hecta-s vos de terres à Boyange (district de Bengala); 2° Sur un projet de décret cédant à 1' « Ame-e rican Presbyterian Congo Mission ». 9 hactares de terres à Kabula (district du Kasaï). L 11 a ensuite renvoyé à une commission spé-ciale, composée de MM. Galopin, le P. De- ■ clercq, Janssens, Rolin-Jacquemyns, Vauthier, j l'examen d'un avant-projet de décret réprimant dans la colonie l'adultère et la bigamie. ii * * * s Puis il a abordé l'étude d'un projet de décret - concernant l'impôt indigène. En voici les prin-i- cipales dispositions : r Article 1er. — L'impôt indigène comprend, un i impôt principal ou ele capitation et un impôt s supplémentaire ou de polygamie. e Art, 2. — Quatre mois avant l'ouverture de t l'exercice, fixée au 1er janvier, le gouverneur général détermine pour chae]ue région, le taux i- de l'impôt de capitation et celui de polygamie, s Le taux de l'impôt de capitation est établi e dans les limites de 2 à 25 francs, d'après les , ressources de la région et le degré de développement économique des populations. Le taux de l'impôt de polygamie ne peut être supérieur à l'impôt de capitation fixé pour * la région. Art. 4. — Est redevable de l'impôt de capita-i tion, tout homme de couleur, même de race - non congolaise, adulte et valide, qui réside sur - le territoire de la colonie au cours de l'exer- - cice. Est redevable de l'impôt de polygamie, - tout homme de couleur polygame, .résidant sur le territoire de la colonie au cours de l'èxer- - cice, qu'il soit ou non redevable ele l'impôt de i capitation. L'impôt de polygamie est dû pour chacune des femmes valides du contribuable - au-dessus d'une unité, à quelque moment que - le polygame acquière l'élément imposable. L'impôt de polygamie perçu par contribuable i ne peut jamais être supérieur à la somme qui - sera, pour chaque région, déterminée par le 3 gouverneur général. Art: 5. — Sont, exemptés de l'impôt de capi-t lation : 3 1° Les hommes de couleur qui prouvent avoir . exercé, pendant trois mois consécutifs de l'an-„ née, les fonctions de chefs ou sous-chefs re-. connus; î 20'î,es hommes de couleur qui prouvent avoir . été, pendant trois mois consécutifs de l'année, . en activité de service comme gradés ou soldats de la force publique; ; 3° Les hommes de couleur qui prouvent être ! imposés, pour l'année, pour un autre impôt ; personnel; 4° Les hommes de couleur qui justifient de i l'existence, au début ele l'année, de quatre enfants nés de mariage monogamique; 5° Les hommes de couleur qui prouvent n'être venus résider sur le territoire de la colonie que postérieurement au lor octobre de l'an-; née; G0 Les hommes de couleur qui prouvent avoir ! été, par suite ele maladie, dans l'impossibilité ■ de travailler pendant six mois consécutifs de l'année. Art. 9. — L'impôt est perçu par les agents de la colonie commissionnês par le commissaire de district en qualité de collecteurs de l'impôt.Art. 10. — Le collecteur peut déléguer la perception aux chefs et sous-chefs indigènes ejh'il juge dignes de confiance. Toute autre délégation est interdite. Art. 16. — Lorsque la majorité des contribua-. blcs est en défaut de paiement et que ce rélard i est imputable aux chefs ou sous-chefs ou à la mauvaise volonté des contribuables,le .commissaire do district peut, sur la proposition de l'administrateur, territorial, sans autre sommation, envoyer dans la chefferie,. sbus-chef-ferie ou village, un ou plusieurs agents de la colonie, accompagnés d'un détachement de troupes. La chefferie, sous-chefferie ou village pourvoit au logement des agents et du détachement, à leur entretien, aux besoins de leurs services. Ces prestations ne donnent lieu à aucune indemnité. En cas de refus de les fournir, les agents de la colonie ordonnent, d'office, les occupations et prélèvements ou toutes autres mesures utiles. Le détachement assiste le collecteur dans les opérations. Art. 18. — Tout agent de la colonie, désigné ainsi qu'il est dit à l'article 9, qui n'aurait pas le droit de prononcer lui-même la contrainte, peut sommer et conduire tout contribuable présumé en défaut, de\ant l'une des autorités déterminées à l'article 21. Art. 19. — Le contribuable en défaut peut être directement soumis à la contrainte par corps, sans préjudice de l'exécution forcée de ses biens mobiliers. Art. 20. — Toutefois, la contrainte ne peut être exercée contre : a) Les chefs et sous-cliefs reconnus; b) Les gradés et soldats de la force publique, tant qu'ils sont en activité de service; c) Les travailleurs au service de la co'lçnie pendant l'exécution ele leur contrat; d) Les malades. Art. 21. — La contrainte par corps est prononcée par les autorités désignées par le gouverneur général. Elle est imméeliatement exécutoire.Art. 22. — Le contraint par corps est tenu de rester sous la garde de l'administration, dans les conditions à déterminer par le gouverneur général, et. de procéder aux travaux d'utilité publique prescrits par le commissaire de district ou son délégué, jusqu'au jour de paiement de l'impôt, sans que la contrainte pour le recouvrement de l'impôt pour une même année nuisse jamais dépasser deux mois ou puisse être renouvelée. *** Le projet formule ensuite une série de dispo- 1 sitions qui prémunissent les indigènes contre les abus ele pouvoir de la part des autorités intervenant dans la perception de l'impôt et ' l'exercice ele la contrainte. Le conseil a procédé à la discussion générale ' de ce projet. Les deux premiers articles ont été < ensuite approuvés. i I Au sujet de l'article 2, un amendement a été < [présenté par MM. Diderich et Rolin-Jacque- < jinyns tendant à fixer le taux de l'impôt de 2 ajs 15 francs; cet amendement a été rejeté par 9 voix contre 4. La discussion des autres articles a été renvoyée à une prochaine séance, qui aura lieu samedi. HORS FRONTIERES Samedi G juin. Ce n'est plus une crise ministérielle qui sévit en France en ce momentc'est, en vérité une crise de la politique intérieure d'abord, extérieure ensuite, du pays. Envers tout et contre tous, les radicaux unifiés veulent le retour à la loi de deux ans. A la fois, sans doute, pour s'assurer une majorité grâce à l'alliance des socialistes cl pour jouer un mauvais tour à M. Poincaré. Est-ce pour la loi de deux ans en soi? Il est difficile dc le croire, tous les bons esprits un peu au courant de la situation européenne étanl unanimes à réclamer un renforcement permanent des effectifs de paix et les amitiés internationales de la France étant à ce prix. Alors ? Alors il semble que le nouveau bloc veuille, par son intransigeance, contraindre M. Poincaré à la retraite. Petite vengeance que la plupart de ses chefs de [ile sont, par leur altitude, les premiers à réprouver. Songez que M. Bourgeois, le pape du radicalisme est contre les radicaux ! M. Clemenceau veut la tête du bon Lorrain : mesquine vengeance de vieillard, déçu dans ses espoirs dc grand électeur! Mais te président ne parait point vouloir se laisser faire. Et le voilà qui. fait a\ypel à un homme à qui sa haute compétence en matière de politique étrangère et ses récents succès diplomatiques sont: susceptibles de rallier l'appui dc l'opinion, voire celle (lu Parlement. * * * Après des essais infructueux, Guillaume de Wied se retirerait : on parle d'un Bonaparte. Ample matière à savoureux rappro-chemcn'ls et à profondes méditai-ions. L'Autriche s'affole de ce mauvais tour que lui. joue Borne : il ij a de quoi! Xous n'avons point fini de nous divertir. L} crise ministérielle française LES RADICAUX UNIFIES EXIGEANT LE RE- TOUR IMMEDIAT AUX DEUX ANS, M. VIVIANI NE PEUT CONSTITUER LE CABINET. — M. DESCHANEL EST APPELE A REMPLIR CETTE TACHE DIFFICILE De Paris, le 6. — M. Viviani s'est rendu, vers midi 20 à l'Elysée pour remettre ses pouvoirs au président de lia République. ■C'est à ia isuite de l'opposition .formelle des radi'caux-sociaiistes unifiés relativement à la loi de trois ans et en particulier de celle de <MiM. îGodai'd et Ponsot au concours de qui M. Viviani! avait (fait aippel, que ila .combinaison a é'choué. iLe président de la République a renoncé à effectuer le voyage qu'il devait faire demain à Rouen. ,11 sera remplacé par le ministre de la guerre. MM. Godart et Ponsot n'ont pas voulu du maintien momentané des trois ans Dès le début de -la réunion de ce matin, MM. Godaid et Ponsot ont fait observer que leurs amis du -parti radical! unifié avaient été péniblement impressionnés -par la -lecture du texte selon lequel -la loi militaire ne pourrait être modifiée que plus tard, après 'l'application des mesures dont l'efficacité aurait été prouvée- et seulement si, .à ce moment, la situation extérieurs le permettait. Il y avait là, sélon eux, une formule trop étroite qui ne pourrait donner satisfaction aux députés ayant- voté contre la loi de trois ans et convaincus du .retour prochain à :1a loi- de 2 ans. La mortification de ce texte demandée par MM. Godard et Ponsot a été combattue par M. -Noulens et ila plupart des futurs ministres. On a alors envisagé le départ de MM. Godard et Ponsot et leur remplacement par des députés moins intransigeants sur ce point; mais M. Viviani a considéré qu'une modification nouvelle de son cabinet au point où en étaient .les choses était contraire à sa dignité. Le départ de MM. Godard et Ponsot suivi, peut-être, d'autres membres du futur cabinet aurait, d'autre .part, pour effet de rejeter quatre-vingts députés radicaux unifiés >hors de la majorité ministérielle, et 'M. Viviani; n'a pas voulu déplacer l'axe politique de sa combinaison. M. Viviani a donc remis ses pouvoirs à M. Poincaré, (lequel a vainement insisté pour le faire revenir sur sa décision. MM. Deschanel, Delcassé ou Doumergue? M. Poincaré a fait aippeler iM. iDeschaneil. Il considère qu'en l'absence de toute indication politique donnée par le Parlement, il ne peut s'inspirer .que (du vote de la Chambre donnant la présidence à M. DeschaneU par plus de quatre cents voix. On ignore si M. Deschanel acceptera. A défaut .de (lui, on parle de ,M. Delcassé; mais celui-ci étant résolument décidé à ne pas laisser toucher ià la loi de trois ans aurait contre lui les socialistes unifiés et une -partie des radicaux socialistes unifiés. Enfin, on. dit que .la .tâche de M. Doumergue pourrait, le cas échéant, n'être, pas complètement. terminée, et ejue M. Viviani lui-même pourrait-.être appeKvaiptrès l'échec de plusieurs combinaisons, à recommencer une seconde tentative. M. Viviani ne pouvait abroger les trois ans M. Viviani, venu «cet après-midi à la Chambre, a déclaré, dans les couloirs, qu'il avait poussé la conciliation le plus'loin possible, ant dans le choix des hommes que dans 'établissement de son programme, notam-nent élans la rédaction de la formule concernant la durée du service militaire. Sur :e dernier -point-, il explique qu'il ne pouvait )as faire abstraction de la situation extérieu-*e pas iplus efue des conditions militaires proprement dites. Tl .était .prêt à étudier le meil-eur moyen, d'utiliser les réserves et d'organiser d'éducation sérieuse. On ne peut pas a-t-il lit ensuite exiempter ide .la caserne des jeunes :.ens'pour ,1a seule raison qu'ils ont ,fait l'exer-:ice .pendant quarante dimanches dans leurs :ommune)5\>Il aurait fallu voir ce que des cîas-es formées de tels jeunes gens auraient donné pendant une certaine période. « Ce n'est .pas, a ajouté «M. Viviani, au moment où à côté de nous on arme de plus en plus que nous pourrions songer à diminuer notre puifesance militaire., Ce n'était donc pas une simple question de rédaction, mai's .un dissentiment de fond qui nous divisait. » M. Viviani a dit ensuite que pour lui il estimait avoir fait son devoir, mais qu'il n'y a pas seulement les responsabilités ministérielles. « Il faut aussi, a-t-il dit, que celles des collectivités s'exercent maintenant... » Ce que dit la presse Les journaux du soir : « le Temps » et « la. Liberté », s'accordent à attribuer l'échec de la combinaison Viviani. au désir de celui-ci de concilier divers programmes (politiques. Ils affirment la nécessité de maintenir nettement la loi de trois ans. .« La France, dit ,1e « Temps », doit passer avant tout. Elle exige un /gouvernement résolu .à appliquer sans faiblesse, sans réticence et sans promesses anémiantes, le service de trois ans, sauvegarde de la patrie. ^ l'outsider ©e Paris, le 6.— Le président de la République a prié M. Delcassé de venir s'entretenir avec lui à l'Elysée, mais celui-ci étant un peu souffrant, ne /pourra pas venir, ce soir, voir M. Poincaré. Les événements albanais Que Wied s'en aille ou c'est la guerre civile De Londres, le 6. — Suivant une dêpêche adressée par le docteur Dilion, de Durazzo' au «(Daily Mail», la guerre civile va commencer. Les insurgés auraient déclaré que comme le prince .Guillaume envoyait des hommes icontra eux et qu'un certain in ombre de leurs compatriotes ont été tués, il y a du-sang entre 'lui. et eux, et iqu'.une réconciliation ne se produira jamais. Il faut que le prince s'en aille. Le «Daily Telegraph» déclare qu'il est presque, certain, ej.ue le Roi ne fera aucune visi'te d'avènement cette année. Le journal ajoute qu'il est douteux que d'autres visites d'avènement soient faites par de Roi. Après Wied, Bonaparte De Rome, le 6. — Le « Giornale d'Italia » publie une dépêche de Brindisi d'après laquelle les chefs musulmans et -chrétiens albanais s'entendraient sur le nom du successeur du prince de Wied .au trône d'Albanie. Leur préférence irait vers un prince de la maison Bonaparte. Le général Lewetr est renvoyé, et le colonel Thomson est généralissime De Durazzo, le G. — Le prince, accompagné du colonel Thomson et du colonel Armstrong, a visité aujourd'hui les positions fortifiées. Le colonel 1 homson a été chargé d'organiser les forces années albanaises. Le général Lèweer part en congé pour les Pays-Bas. La légation d'Italie a offert ce soir un dîner aux officiers de l'escadre austro-hongroise-. La ville est calme. La presse viennoise est pessimiste De Vienne, le G. —■ Une partie de l'opinion viennoise, qui, malgré tout, était demeurée, jusqu'à présent, résolument optimiste, ne cache plus aujourd'hui son impression que la situation en Albanie est réellement grave. L'évitée eles pourparlers avec les insurgés, dit-elle, et l'apathie des puissances dans la question albanaise, laissent apparaître l'avenir de l'Albanie comme plein de dangers et de complications. La diplomatie viennoise se montre très active depuis quelques jours. L'Empereur a. accordé de nombreuses audiences, notamment à l'archiduc héritier, au .comte Berchtold, au chef de l'étaf-major général baron Conrad de Hoetzendorf. Les journaux parlent aujourd'hui des longs entretiens qui ont eu lieu hier à la Ballplatz entre le comte Berchtold, le duc d'Avarna, ambassadeur d'Italie, et M. de Tschi-rscvky, ambassadeur d'Allemagne.En outre, Ismail Kemal be>, qui est appelé peut-être à jouer un rôle dans les événements qui vont se dérouler, a conféré hier longuement avec le comte Berchtold.La « Deutsche Volksblatt » croit savoir qu'Is-mail Kemal bey a déclaré qu'une intervention européenne était devenue urgente. Izzet pacha, ancien ministre de la guerre de Turquie, se trouve également à Vienne depuis hier. La « Neue Freie Press » croit savoir que le roi Carol a conseillé à son neveu, le prince ele Wied, de ne pas quitter Durazzo pour une autre, ville albanaise. Toutefois, les journaux viennois laissaient entendre hier que le prince ele Wied partirait probablement incessamment pour Scutari. Encore un incident italo-albanais De Durazzo, le G. — Le colonel italien Muric-chio et le professeur italien Chinigo ont été arrêtés, à 7 h. 45, chez le directeur des postes italiennes, sous l'inculpation d'avoir été sur-, pris échangeant, des signaux -lumineux*avec les insurgés. Le consul italien a été avisé de ces arrestations à 8 h. 1/2 du soir. Le remplaçant du consul a protesté contre le retard mis à l'informer de l'arrestation ele deux sujets italiens protégés par les capitulations. Il a protesté également contre la violation de domicile, et enfin a fait vérifier et mettre sous scellés les papiers saisis. Parmi ces papiers', le colonel Muricchio a trouvé un carnet qui ne lui appartenait pas. Le colonel Muricchio et le professeur Chinigo ont été remis en liberté à minuit. La crise mexicaine A Mexico, on prépare les élections De Washington, le 6. — Le conseil municipal de Mexico prend des dispositions pour que les élections du président, du vice-président, des sénateurs et des députés aient lieu le 5 juillet. Le général Velasco -est arrivé. Il recevrait le portefeuille des affaires étrangères. La « Hapag » réclame la remise des amendes de r « Ypiranga » et du « Bavaria » De New-York, le G. — L'agent de la compagnie allemande Hambourg-Amérique en a appelé à M. Garrïson, ministre ele 1a guerre, pour qu'il accorde la remise des amendes imposées aux vapeurs « Ypiranga » et « Bavaria ». Les Allemands font valoir à l'appui de leur demande que la cargaison fut embarquée avant l'occupation de la Vera-Cruz par les Américains et qu aucun avis de source officielle n'avait annoncé que les Etats-Unis s'opposeraient au dé-

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