La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 29 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fx73t9fv0g/
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Vendredi S9 mai lOl^S. — Edition ït EINQ CENTIMES EB NUMERO EQUH (T0UT» ES BEUGIQUB 4J'» aimée. - l^o 146 LA CHRONIQUE rti ., «fA.. T* BURJSAUX 5 et 7, Gtlorie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXUikl* GAZETTE "QUOTIDIENNE 1 « Administrations N* 7 881 6 Rédaction ; N* 14Q6 * ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous,pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IIESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDENNE ANNONCES 4« pago : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-dirers (corps). 3Ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. îa ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godls,2. place de la Bourse, à Bruxelles. Télcph. A. 3599 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, S et 7. Galerie du RoJ. LE GERMANISME ET L'EUROPE i.\ propos id'un (livre récent, où, réunissar | 'des études écrites là différentes époques, j'e; stvais de ■déterminer ice que c'est que i'ei prît européen, comme je m'efforçais (de moi (rer ique, s'iil existe, ce ne npeut Ctrc qu J'esjprit (français, .dans 'la mesure où il est as similaWe par des étrangers, parce que scu l'esiprit (français .peut se superposer à un culture nationale et se •dévelapjper dans u pays, (sans danger 'pour sa nationalité comme je soutenais, id'au.tre part, que KAJte I magne Impérialiste, s'était, par son impi fialiane même, interdit d'aspirer ù celte lie ! oémonie de l'esprit et de la culture à la [ quelle sa (prospérité, sa puissance at ses vie I toires semblaient tlui donner droit, un joui nalistc ibeftgo, et des plus éniinents, conclut u L'auteur liait l'Allemagne. j> :Qu"on une permette une protestation e ! quelques éclaircisseanenls, car la questioi d'est fias uniqucanent- personnelle. *** Non, l'auteur ne liait point l'Allemagne Il est albsur.de de haïr un peuple en bloc Cela ne se conçoit qu'au lendemain d'une dé laite ou dans le sentiment d'une insuppor table tyrannie qu'on a subie. Quelqu'un qu ifait .profession d'observer ce qui se jpass. autour (de lui, n'a pas le droit ide haïr, et ji crois ton que, le voudrait-il, il n'arriverai ! jras là Iraïr. Iil est incontestable, d'ailleurs qu'il y a, dans l'Allemagne moderne, beau i coup de choses qui .commandent l'admira lion : cette discipline, ces méthodes, ce la tour incessant, et surtout ce sacrifice qui | tout un peuple consent de ses aises et d< ! ses libertés au souci de sa grandeur. Je sais bien que ce consentement n'est pas entière ment libre et que certaines .populations de l'Empire n'acceptent ces sacrifices que con traiïïés et 'forcées. Mais enfin, l'immense majorité du peuple s'y ipréte avec une sorte d'allégresse qui n'est pas sans grandeur. Et aussi, après avoir souri de certaines gaucheries, il faut constater avec sympathie qu'il y a, du .moins chez l'élite de ce peuple, uu grand effort vers la culture .la plus raf-[ flnêe, une magnifique bonne volonté. Dans tout cala, il y a là l'expression de qu'alités l nationales qu'on ne saurait méconnaître sons [ injustice et sans sottise. Mais là n'est pas la I question, et quelque admiration qu'il ait pour | les méthodes allemandes, pour la science al-I demande, pour le caractère allemand, l'ob-I semvateur impartial qui a quelque peu re-I gardé ce qui se passe dans le monde, depuis I quelques années, n'en arrivera pas moins I fatalement ù conclure que le véritable 011-I jiemi de l'esprit européen, c'est le germa-I nisme. I C'est (le geumanisime, parce que le germanisme s'est .montré .jusqu'ici complètement I incapable de séparer la notion d'hégémonie ! intelléctuele de la notion d'hégémonie poli- I tique et de domination économique. ' *** Tout /peuple, et surtout tout grand peuple, [ a le droit, et peut-être même le devoir, de I chercher à répandre au-«dehors sa langue, ses idées, ses (méthodes; c'est une -des formes nouvelles de lu lutte sans laquelle il n'y a pas vie. Dans ce dotm-aine aussi, qui ne cherche pas à conquérir est conquis. Mais ceJ.tc expansion inteil-lectuelle, est impérialisme de Jacuilture, no -peut /ère, aujourd'hui, que pacifique et persuasif, et c'est ce que le germa-| nisme se refuse à 'admettre. La concept ion impérialiste .prussienne l'a envahi tout entier. En Hongrie, en Bohême, en Bosnie-Herzégovine, en -Dalmatie, >VAutriche emploie, envers les populations qu'elle gouverne ou qu'elle « protège », les mêmes méthodes que ila Prusse en Alsace-Lorraine, en Pologne ou dans le Sch'leswig. Elle he cherche ni; a gagner les cœurs ni à séduire les esprits. Elle frappe, elle tyrannise, cëe condamne. Le procès d'Agram fait pendant à l'accusation de haute trahison lancée .contre Hansi, coupable d'avoir laissé entendre que ses sentiments d'Alsacien allaient plutôt vers la Franco que vers la Prusse. Et partout, dans le monde entier, ce germanisme dominateur est également envahissant, Partout |j s'insinue, d'abord humble et modeste, (niais bientôt arrogant ei> exigeant, prêtant à ses homélies morales des échos de coups de canon. .11 s'étend vers Bucarest, •Sofia et Belgrade; uSailonique -est conquise, Constanitinople se défend à peine; la Syrie, -la Palestine, "l'Asi-e-{Mineure tout entière, sont âprement guettées. Il commence lentement conquête de .l'Extrême-Orient, et dans • Afrique équatoriale, ce n'est un mystère Pour ipersonne qu'il guette, sinon au point de vue politique, du moins au pojnt de vue économique, notre Congo. .Le germanisme ainsi conçu, n'est-ce autre chose que l'étiquette hypocrite d'une immense maison de commerce dont.-la devise setmbiie être : « Vous m'achèterez ma marchandise ou vous aurez la guerre. » * * * Comment, dès le .pramier contact, n'entrefait-on ipas en défiance. Comment ceux pour qui -1 esprit européen est une sorte de cul-iure .<( sumationa'le », qui peut se superposer a 'a culture nationale sans lui nuire, qui la complète et la parachève, n'arriveraient-ils Pas a concevoir que d'adversaire, que le dah-?cr, c est ce peuiple qui fait servir la science, la philologie, la .philosophie, la religion ,'1'1 même secret dessein d'imposer au monde fi0n riI<3e impérialisme économique. J'ais non, en vérité, nous ne haïssons pas •Vllefinagne, nous autres peuples cdltes et la-m-' habitués à des conceptions -un peu diffé-'ÇT-lco de la vie, du devoir, de l'honneur et du P aisir; mais nous .craignons cet impérialisme germanique que nous voyons poindre dans mus les domaines de l'activilé, tant inffec-' s que matérielle, parce que nous tenons * nos conceptions de la vie, de l'honneur, du devoir et du plai-sir. sans être absolument certains, d'ailleurs, qu'elles .soient supérieures -aux autres. •Mais non, nous ne haïssons pas -la culture allemande! Nous saivons très bien ce qu'elle vaut, nous nous rendons parfaitement compte qu'elle est indispensable à l'Europe. Seulc-t ment, nous avons appris que, derrière le savant allemand, derrière -le .professeur al-;- îemand, il y a toujours le commis-voyageur - allemand, et, finalement, les baïonnettes aliène mandes. Si ce n'est pas exact, il faut avouer - que 'le gouvernement allemand a fait de son , mieux pour lions île faire croire. L. DUMONT-WiLDEN. 1 ; — ; lEftOS FAITS, PROPOS MENUS LE GENDARME 'Au premier abord, ça a l'air kliot de luire : d'un gendarme le grand clic[ de l'armée belge; d'autant plus que- ce gendarme manie peut-t être mieux un cierge qu'une colichemarde; i puis sa gendarmerie ne s'esl -pas couverte de gtobK, elle a toujours été agitée, nerveuse. Foi de journaliste, qui a badaude en divers pays des jours de trouble, c'est toujours ta gendarmerie belge qui lui a paru la plus dangereuse, simplement parce qu'elle avait, je crois, le trac. Enfin, ça s'arrangera, sans doute, puisque voilà le premier gendarme du royamc.déménagé clans un awlre poste, et ce n'est pas de cela qu'il s'agit. C'est du. lait de la défense du royaume, confiée à un gendarme. Il y a peut-être là tout un système, une manifestation d'un sens profond. Puisqu'un gendarme est fait pour arrêter les malfaiteurs, •pourquoi n'arrêterait-il pas l'ennemi ? C'est simple, et il suffisait d'y penser; on voit bien que le ministre de ht , guerre a des idées. En plus du gendarme el de ses hommes, il faudra évidemment ranger des gardes-champêtres le long de la frontière. Le puissant stratège qu'est le général Sellier de Moranville, doit avoir son. plan là-dessus, st je parierais que, si à la première sommation de noire grand pandore l'ennemi n'obtempère pas, il sera passé à tabac, fort proprement.Evidemment, ces procédés sont un peu dé-couiagcants pour ces braves gens d'officiers, qui ont eu des rêves de gloire; mais quoi! ce qu'ils désirent surtout, c'est le salut de la patrie, el puisque le général l'assurera... Sa première mesure serait, me dit-on, de proclamer la Belgique zone neutre. J'oserais immédiatement lui conseiller de l'entourer de barrières, dites Xadar, avec quelques bons ] ccriteaux : défense d'entrer; ce qui se dit ( en langage pahouin : « Verboden ingang. >: BOB. ; An jour le pur LA POLITIQUE Prouvé .par des chiffres, par leur brn-ff' talité irréfutable, le revirement anti- ' clérical ne se peut discuter. Rien de plus amusant, de plus significatif, aussi, que les moyens employés par les cléricaux pour lutter contre l'évidence. Le XXe Siècle, avec son habituel souri de tenue, a beau déclarer que contester celle-ci serait par trop puéril; presque tous ses •confrères cléricaux s'y employant de leur mieux. La plupart affirment qu'on devait s'atten-•dre à pis... oubliant, reniant leurs propres pronostics. l.'EloiLe et la Flandre libérale ont (j rappelé ceux-ci. tin des meilleurs se trouva c dans le discours prononcé à Veuviers par le ministre Berrver, et où il annonçait quatre r voix nouvelles ajoutées à l'a majorité... Et ti aujourd'hui, M. Berrver déclare que le recul -1 était « chose inévitable et attendue »... Est-il r possible (même à un ministre) de mieux se moquer du monde ? ' Dans le même but, de nier l'évidence, les 11 cléricaux en arrivent à ravaler leur succès de 1912, le déclarant du à un mouvement passager du corps électoral. Cette fois, :is ^ disent vrai pour mieux tromper. Vraiment, / l'en effet, le corps électoral fut alors dupé, g. (terrorisé, par eux. .Mais cela, ne diminue pas ri le réveil libéral d'aujourd'hui; cela lui donne q la. force nouvelle d'un .retour au sentiment r national Il importe, qu'après avoir nettement éta- 1' bli ce réveil, sur la .base irréfutable des chiffres, nous en déduisions les leçons. La situation demande une sagesse forte autant qu'avisée. It PETITE CHRONIQUE J Regards en arrière |f 29 mai 1*1)09. — Le dirigeable « Zeppelin II » fi accomplit un voyage de trente-six heures sans escale. (] 6=^9 tl Le Icrd-maîre et son cocher. S; Nous allons donc revoir à Bruxelles le lord- 1 maire de Londres. L'hospitalité traditionnelie [' de notre bonne ville •promet à cet .éminent !( personnage un accueil dont la cordialité un 11 peu grosse n'est pas pour déplaire au « Joli y 'a' good felîow o> que la City a l'habitude d'envoyer au Guild 'hall 11 A la dernière visite que fit le lord-maire ^ d'alors — c'était, si nous ne nous trompons, .point, sir Samuel — la pompe archaïque de e' son cortège suscita la plus vive curiosité sur son passage. Le coclier du carrosse londmayo- ÎJ rai fit surtout sensation. Sous son tricorne et 11 son ample iperruque, i.l arborait la face la ^ plus truculente qui se puisse voir : Falstaff lui aurait sans hésiter donné l'accolade. Son jabot et son gilet de soie, aux innombrables plis, s'étalaient sur un ventre majestueux,' dont la noble rotondité eût fait envie au chanoine le plus dodu de la chrétienté. Par un hasard comique, le brave homme C£ ressemblait étonnamment à Ambreville. Les lvetjes Kl'uxeiiioîs elirent tôt fait de découvrir cette similitude de traits, et chaque fois que Je cortège passait dans nos rues, ils jetaient au digne coclier les fleurs Tes plus choisies du répertoire marollien. Cela faisait sur Le passage du lord-maire une rumeur triomphale, où, de temps en temps, éclatait le rire formidable de quelque commère, aussi haute en couleurs que l'objet de. ces ovations. ... Êt sir Samuel, charmé de sa popularité inattendue, envoyait de petits saluts par la portière, avec un sourire flatté et satisfait. <3^=s> Faites vos jeux. Dans la plus grande, ou la moindre villégiatures, — stations .balnéaire, thermale ou sylvestre, — existe un casino. Quelques vagues comédiens, — chichement rétribués, — y interprètent, sans doute avec une touchante bonne volonté, les succès de l'iiiver ; mais le public ne s'en soucie guère... Seul, le jeu l'intéresse... Qui de nous n'a sacrifié aux cartes, à .la roulette, aux grands ou petits chevaux ? iLa passion du jeu est éternelle, bien qu'elle, soit en décadence, si l'on s'en rapporte aux écrits des XVII" et XVIII" siècles : « Le jeu est un enfer, » écrit Mmc de Moys-sac, au temps de Louis XIV. « Mmo de Montes-pan, qui avait perdu une fortune en une jour-née, gagne 400,000 pistoles la nuit suivante ; Mmo du .Châtelet perd 80,000 livres au jeu de la reine; le marquis de Tavaner laisse 276,000 livres, en une partie de pharaon, chez le duc de Bourbon. » Balleroy écrit, en septembre 1722 : « On joue un jeu horrilble à Marly. M. de Soubise, M. de Luxembourg s'y ruinent ; le roi gagne gros. Madame Infante a fait quatre mains à fond, qui étaient de 2,000 livres au total. Voilà, dit-o.n., de quoi meubler sa maison en Italie. » .De son côté, Mu,e de Sa-bran note, dans son journal, que « le petit comte de Cus.tellane a «perdu 800,000 livres chez M. d'Aremberg ». Cette frénésie augmente d'année en année, et çagne même officiers et soldats, qui se mo-rjuent des menaces et ordonnances 'royales... Le-s /personnes qui « jouent bien .», — aimable euphémisme pour désigner les .tricheurs, — >ont légion... Les désastres, privés et publics, ^'accumulent ; môme durant l'émigration, le jeu no perd pas ses droits. Les perdra-t-il jamais?...Le pétrole de Tampico. Les hostilités entre le Mexique et les Etats-J'nis ont mis Tampico à l'ordre du jour. De graves bourgeois, qui, jamais, n'ont poussé plus loin qu'Anvers ou Ostènde, et que la >eule idée d'une excursion en .mer rendrait, naïades, .vous prodiguent moult détails sur -e grand ipor.t mexicain, en discutent le ccm-nerce, et ont de ipéremptoires dissertations 1 ;ur le .sucre ou le café, qui s'y exportent. Ces nêmes personnes ignoraient d'à iMeurs, — voi-i seulement quelques semaines, — jusqu'au îom de Tampico... Et, pourtant, voici plusieurs années que cette ville, — tout ré'cem-nent mise à la mode, — est eôTmue des gros , îommerçantis et banquiers, qui se sont parti- ■ ïulièrement intéressés à son industrie pétro-ifère. De 1901- à aujourd'hui, il a été dépensé in milliard1 deux cent cinquante millions, tour l'exploitation des .puits de pétrole des Ctats de Tamanlipas, dépendances <le Tam->.ico. Dans cette somme colossale, le capital inglais figure pour 375 millions... On ex-rayait 1 million de tonnes de pétrole dans 'année 1907 ; 16 millions, en 1913 ! Qu'adivien-Ira-t-il en 1914 ? C'est fla question que se posent, anxieuse-nent, à l'heure actuelle, .nombre d'importants lapitalistes... (5=^5) L'évolution du garde.ville. Tout s.e perfectionne. Voici qu'on vient d'ou-rir, à Paris, une école modèle pour gardiens .] e la paix. t Parmi les études au programme, il y a celle 1 e la courtoisie. Cela s'enseigne au moyen du I inéma. Une midinette demande une adresse. Sur i écran, l'agent modèle ne tortille plus sa mous- i iclie et ne prend point de poge avantageuse, j vec déférence, en termes brefs et précis, il s mseigne et salue... j Un voleur se fait prendre en flagrant délit, r 'agent s'approche, soulève son képi et lui de-lande l'autorisation de lui mettre les me- t ottes. c Si cela continue, nous assisterons à de ( rands bouleversements. Au fur et à mesure t ue les femmes se feront de plus en méehan- ( s, les hommes changeront en moutons. Les c uerriers, les gendarmes, les agents de ville se- s mt bientôt doux comme des apôtres. Dès ;i u'on les frappera sur la joue, ils tendront n lutre I Mais l'ordre... Qui assurera le maintien de j Drdre ? (\ Lettre d'amour. ! r Un .savant continuateur de Maspero, le doc- n sur -Henry iRussell, dirige, actuellement, des c milles au nord de Babylonie, et vient do (| lettre au jour une épître, — gravée en carac- .j sr.es cunéiformes,sur une mince tablette d'ar- a île, — dont il communiqua la traduction aux q mr.naux anglais. Lettre do maîtresse ou de ri ancée, la voici, dans son ingénue simplicité : « Puisse le dieu Soleil et Mérodak, t'accor- e er la vie éternelle 1 Je t'écris .pour savoir si n i es en bonne santé. Oli ! fais-le-moi savoir o ins retard? Je suis à Babylone. J'espérais ïï ^ voir; je ne t'ai pas vu.1 Cela me fait une c ?ine immense... Ecris-moi quand tu seras il i, afin que je sois heureuse. Viens durant le i< tois des fêtes ! Que la vie éternelle te soit f; :cordée par mes prières et pour ma joie! » Sans doute, Mmo Annie de Pêne n'eût point "ï1 tgé ce mot .naïf et touchant, digne de figurer irmi son délicieux recueil des « Plus jolies (l ttres d'amour ». Mais, tout de même, n'est- lr le point attendrissante, et singulièrement oublante, ce.te humble missive. — si sembla- P e à tant de billets de nos jours ! — d'une ^ connue à un anonyme, amants à jamais vt îbliés, qui reposent, dans l'infini sommeil, 11 îpuis cjuarante fois cent ans?... 61 u él Nouvelles à la main n1 — Elève Flémard. quelle esrt, la définition du lr rcle? ' le — C'est un lieu de réunion où l'on joue aux ^ rtes. Je le sais bien., papa y va tous les lundis. NOS STATISTIQUES NOUS AYONS COMMIS UN SMPA5R EN ADDITIONNANT DEUX NOMBRES SANS AUCUN RAPPORT Il est décidément bien difficile de faire de la statistique dans un bureau de rédaction. Interrompu à chaque instant par des visiteurs ou des conversations téléphoniques, le journaliste qui s'efforce de dégager la leçon des chiffres, court le risque, non seulement de commettre des erreurs de calcul, mais de faire des opérations absurdes avec des données exactes, qui ne devaient pas être mises en rapport. Hier, en enregistrant l'heureuse rectification de M. le sénateur De Blieck au sujet des chiffres électoraux de nos amis libéraux d'Alost, nous avons commis un impair de ce genre, que son auteur a immédiatement constaté en relisant son texte... quand le journal avait paru ! Hâtons-nous de le signaler et de rectifier les chiffres. *** Alors que, la veille, dans notre relevé des voix gagnées ou perdues par chaque parti le 24 mai 1914, par comparaison avec le chiffre des suffrages correspondants obtenus en 1915, — nous avions imputé, par erreur, aux libéraux alostois une perte de 1,452 voix, M. le sénateur De Blieck a démontré que nos amis avaient, bien au contraire, gagné 2;795 voix. En. effet, leur chiffre est monté de S,564 voix à 11,359. Voulant tenir compte de l'influence de cette rectification sur nos statistiques de la veille, — erronées en ce point, — nous avons, par distraction, majoré de 1,452 + 2,795 = 4,247 voix le chiffre de la majorité antigouvernementale (dans lequel était déjà compris le contingent de voix exact des libéraux alostois en 1914), alors qu'il y avait seulement lieu de rectifier, en le majorant, le chiffre des gains anticléricaux, faisant l'objet d'une statistique différente. *** Les gains libéraux, dans l'ensemble des 15 arrondissements, montent de 26,794 voix à 31,041 voix. Par contre, l'ensemble-des gains socialistes 3st légèrement réduit. Il descend de 4,366 voix 3,951 voix, — puisque les socialistes alostois, 511 i avaient obtenu 4,247 voix en 1912, n'en re-iueillènt que 3,832 en 1914, — soit 415 de moins. L'ensemble des gains anticléricaux, que nous xvons chiffré à 53,438 voix, doit être ainsi majoré de 4,247 voix libérales et réduit de 415 voix socialistes, — ce qui le fait monter à 57,270 sul-'rages.Add'itionnoris le chiffre rectifié des /oix anticléricales gagnées 57,270 ;t les voix cléricales perdues. . . . + 25,925 ït nous obtenons . . . ... . .. =; 83,195 C'est le chiffre exact du revirement des voix iccusé depuis 1912 dans les quatre provinces jù l'on a voté dimanche. *** Quant au chiffre de la majorité qui a con-lamné le gouvernement et son parti, il est bien, lomme nous l'avons dit, de 189,397 voix. En effet, ont voté : CONTRE LE GOUVERNEMENT. 761,989 voix Libéraux, socialistes et daensistes). POUR LE GOUVERNEMENT. . 572,592. voix Cléricaux et dissidents). MAJORITE HOSTILE . . / = ' 189,397 voix SI I jÏSOU ETTTE8 Paul-Emile J AN SON Il y a des fatalités géographiques. Paul-Emile anson devait être député de Tournai, puisque, ivec un peu de bonne -volonté, on peut placer a cité des Chonq-Clotiers entre Bruxelles et ^ris. C'est un Belge très français qui va siéger à a Chambre, aux côtés de M. Alfons Hende-ickx ou de M. Gielen. U se" différenciera d'eux iarce qu'il sait parler français, d'abord; en-uite, et surtout peut-être, parce qu'il sait sou-ire, — ce qui est rare chez les députés, même on flamingants. Il sait sourire. Ne croyez pas qu'il s'agisse ici .'un compliment sans importance : entendez u'il a le goût des nuances, le sentiment du ri-icule, l'effroi de la banalité (il sera parfois •rriflé); qu'il ne parlera pas à tout propos, soit e loyauté, la main sur le cœur, soit d'iniquité riante, le poing tendu; qu'il 11e décrochera pas on tonnerre des grands jours pour signaler ux populations enflammées que le train de heures ne fait pas arrêt dans telle bourgade 6 heures et demie; qu'enfin, il apportera dans otre Parlement, avec beaucoup d'éloquence, u bon sens. Double réconfort. Le bon sens, ses adversaires, évidemment, î lui contesteront. L'éloquence, non. Elle s'im-ose. En ces temps où elle parvient si difftcile-îent à faire sortir de l'ombre un nom, — elle st parvenue à illustrer un prénom, qui ris-uait d'étouffer son trop de gloire. O11 disait : înson ! On dit Paul-Emile. Et, dans ces deux ppellations, il y a peut-être toute la différence ui séparait le tribun de jadis du parlementaire 'aujourd'hui. Paul-Emile Janson devient député, comme il 5t devenu avocat, comme il deviendra bâton-ier : joliment. U devait entrer à la Chambre : n ne pouvait rien lui opposer, — ni personne, t ceux qui, il y a deux ans, avaient trouvé H argument triomphant : « Assez de Janson ! y a déjà toute la famille ! » vous diront an-mrd'hui, gravement : « C'est un homme ! Il Lut des hommes à la Chambre. » Cette inconstance humaine, il n'en a cure. Il 1 mrit à ses amis d'aujourd'hui comme à ses iversaires d'hier : et lui seul sait de combien, ans ce sourire, l'ironie apaisée l'emporte sur confiance. De beaucoup, je crois. Une belle barbe, à laquelle des fils d'argent ■ rêtent la gravité nécessaire, un crâne bril- 1 ut auquel les hasards de la politique donnent pour voisin celui de M. Georges Lorand; . 1 embonpoint coquet de chanoine laïc, — laïc î . intégral, — mêlant Gorenfiot à Démosthènes; le voix admirable, sûre d'elle-même, souple, endue, expressive; une argumentation lucide : pleine; par là-dessus,, quelque chose d'indé-lissable, d'ondoyant et de séduisant, — c'est , nouveau représentant qui nous arrive, del ; ournai, par le chemin des députés. Camille CUTTENSTEIN. | UNE CONTROVERSE POURQUOI FAUT-IL PLUS DE VUIA l'UUK FAîRE ELIRE UN DEPUTE LIBERAL OU SOCIALISTE QU'UN DEPUTE CLERICAL? M. Paul de Smet de Naeyer nous fait l'honneur de nous adresser la lettre suivante : Gand, 27 mai 1914. Messieurs, Voulez-vous permettre à un lecteur indépendant. de contredire un des commentaires des chiffres des élections parus dans votre numéro de ce jour? U s'agit de celui que vous intitulez « Répartition injuste », et où vous établissez que les cléricaux ont fait élire un député avec i 13,965 voix seulement, tandis qu'il en fallait 15,983 aux anticléricaux. ! Bien qu'il faille peut-être tenir compte de la. division des partis anticléricaux qui augmente le chiffre des « déchets » de chaque parti, tandis que les catholiques étaient unis partout, l'écart que vous signalez serait anormal « si le quotient était le même dans tous les arrondissements ». Mais il n'en est rien, et, pour ne citer qu'un seul exemple, il faut, à Thuin, 19,000 ou 20,000 uoix pour être élu/tandis qu'à Gand, 11,800 voix suffisent. Que faut-il en conclure? Que les électeurs j pluraux sont plus nombreux, c'est-à-dire que] la richesse et l'instruction sont plus dévelop-j pées dans les premiers arrondissements que dans les seconds ; seulement, la répartition des sièges se fait « non d'après le chiffre des voix, mais d'après celui de :1a population ». Toute l'explication du phénomène qui vous étonne est là. Je ne doute pas qu'après réflexion, vous ne reconnaissiez l'exactitude de mon observation, et que vous ne vouliez en faire part à vos lecteurs, dans le seul intérêt de la vérité, toujours respectable, même en temps de polémique électorale.Veuillez agréer, messieurs, l'assurance de mes sentiments très distingués. P. DE'SMET DE NAEYER. ARGUMENTONS TOUTE LOYAUTÉ Notre honorable correspondant a raison de constater qu'à cause du vote plural, le nombre, des suffrages dont disposent l'ensemble de.s électeurs d'un arrondissement n'est, pas en rapport rigoureux avec le nombre de représentants à élire. La proportion varie d'arrondissement à arrondissement. L'INFLUENCE DU VOTE PLURAL ET LE QUOTIENT Toutefois, on a observé que, d'une façon générale, le vote plural fleurit plus à la campagne qu'à la ville, où les électeurs trouvent plus difficilement l'occasion de réunir certaines conditions auxquelles est subordonné l'octroi des votes supplémentaires, — le paiement du minimum de corttribution annuelle, par exemple. Les paysans et les ouvriers des campagnes, qui habitent des maisonnettes, paient tous la contribution, tandis que les ouvriers des villes, logés en chambre, ne l'acquittent jamais. La proportion des électeurs pluraux est plus grande dans les cantons ruraux que dans les cantons urbains. Or, ce sont les électeurs ruraux qui, d'une manière générale, favorisent davantage nos bons cléricaux. Pourtant, les cléricaux — pour qui votent ainsi tant d'électeurs pluraux des cantons ruraux — parviennent à élire un député avec un chiffre moyen de voix sensiblement inférieur à celui.que doivent réunir les anticléricaux pour y parvenir. Il semble qu'il y a là une contradiction. Nous avons cru devoir la relever. Le quotient n'est pas en cause. Ainsi que le fait observer M. Paul de Smet de Naeyer, il varie infiniment selon les arrondissements. Dimanche., il était de 10,319 à Ter-monde, — c'est- le plus bas, — et de 19,252 à Thuin, — c'est le plus élevé: L'expérience démontre que le diviseur électoral est d'autant plus bas qu'il y a un plus grand nombre de partis en compétition, et, par suite, un plus grand nombre de déchets ou de voix perdues. Aucun système raisonnable 11e permet l'utilisation de toutes les voix. Et il faut remarquer qu'en régime majoritaire, les déchets peuvent être beaucoup plus considérables qu'ils ne sont en régime proportionnaliste. Cela est évident. LES CAUSES RÉELLES DE LA DISPROPORTION L'explication de l'anomalie que nous avons signalée nous parait être la suivante : les cléricaux ont, dans plusieurs arrondissements, réuni à peu près exactement le nombre, des voix nécessaires pour l'obtention des mandats qui leur sont dévolus, tandis que, plus souveni, les libéraux et les socialistes dépassent de beaucoup les chiffres de suffrages auxquels correspond le nombre des sièges qui leur sont impartis. Nous allons le démontrer par les calculs ci-après. Et c'est de la sorte, qu'en obtenant 189,397 voix de plus que les partisans du ministère, les antigouvernementaux n'ont, enlevé à leurs adversaires que deux sièges seulement. Pour déterminer les restes de voix inutilisés, il faut diviser le chiffre électoral de chaque parti par le diviseur. LES DONNÉES DU PROBLEME A RESOUDRE Rappelons, pour l'édification de ceux de nos iecteurs que ce calcul ne rebute pas, les données du problême ; ils pourront ainsi contrôler qgs résultats : Aiost. — Diviseur : 11,359. Chiffres électoraux : cléricaux, 36,139; libéraux, 11,359 ; socialistes, 3,832; démocrates daensistes, 20,118. Audenarde. — Diviseur : 10,940. Chiffres élec-.oraux : cléricaux, 21,880 ; libéraux, 15,163 ; dé-n ocrâtes-chrétiens, 1,066. Gharicroi. — Diviseur : 15,679. Chiffres élec-.oraux : cléricaux, 50,299 ; libéraux, 31,359 ; socialistes, 101,023. Gand.— Diviseur : 11,805. Chiffres électoraux : cléricaux, 82,610 ; libéraux, 43,192 ; socialistes, 54,324 ; socialistes dissidents, 1,441; démocra-;0s-chrétiens, 4,119. Hasselt. — Diviseur : 11,631. Chiffres électo-■aux : cléricaux, 27,429; libéraux, 11,631. Huy. — Diviseur : 14,101. Chiffres électoraux : cléricaux, 28,203 ; libéraux, 14,087 ; socialistes, J9.401. Lseee. — Diviseur : 13,840. Chiffres électoraux : cléricaux, 55,361 ; libéraux, 47,732 ; so cialistes, 89,808; socialistes dissidents, 1,534 ; démocrates, 442. Mons. — Diviseur : 14,072. Chiffres électoraux : cléricaux, 33,140 ; libéraux, 23,524 ; socialistes, 56,288. Saint-Nicolas. — Diviseur : 13,209. Chiffres électoraux : cléricaux, 39,627 ; clérical dissident, 1,786 ; libéraux, 14,294. Soignies. — Diviseur : 14,630. Chiffres électoraux : cléricaux, 28,507 ; libéraux, 15,479 ; socialistes, 29,260. Termonde. — Diviseur : 10,319. Chiffres électoraux : cléricaux, 30,958 ; libéraux, 12,732 ; socialistes, 1,741 ; démocrates chrétiens, 1,035. Thuin. — Diviseur : 19,252. Chiffres électoraux : cléricaux, 22,259 ; libéraux, 19,252 ; socialistes, 21,062.. Tongres. — Diviseur : 13,528. Chiffres électoraux : cléricaux, 40,584 ; libéraux, 5,066. Tournai. — Diviseur : 15,066. Chiffres électoraux : cléricaux, 45,197 ; libéraux, 35,978 ; socialistes, 26,905. Verviers. — Diviseur : 10,528. Chiffres électoraux : cléricaux, 28,585 ; libéraux, 16,074 ; socialistes, 21,056 ; socialiste dissident, 611. LES EXCEDENTS DE VOIX DE CHAQUE PARTI DANS LES QUINZE ARRONDISSEMENTS Clér. Lib. Soc. D. Chr. Alost 2,062 0 3,832 8,759 Audenarde ... 0 4,223 — 1,066 Charleroi . . . 3,262 I — 6,949 Gand 5 7,777 714 4,119 Dissident ... — — 1,441 — Hasselt .... 4,167 0 — Huy 1 14,087 1,199 — Liège .... 1 6,212 6,768 — i Dissident ... — — 1,534 — Mons 5,006 9,452 0 — Saint-Nicolas . . 0 1,085 — — Dissident . . . 1,786 — — — Scignies .... 13,877 S49 0 — Termonde ... 1 2,413 1,741 1,035 Thuin ..... 3,007 0 1,810 — Tongres .... 0 1,538 — — Tournai .... 0 5,846 9,839 — Verviers .... 7,529 5,546 0 — Dissident ... — —- 611 —■ 40,704 59,029 37,438 15,421 LES ANOMALIES DE LA REPARTITION DES SIEGES Il résulte des chiffres ci-dessus que : 1. Les cléricaux, avec 41 sièges, n'ont que 40,704 voix de déchet ; 2. Les libéraux, avec 20 sièges seulement, soit la moitié, ont 59,029 voix de déchet, c'est-à-dire 20 p. c. de plus que les cléricaux ; 3. Les socialistes, avec 26 sièges seulement, ont 37,438 voix de déchet ; 4. Les démocrates-chrétiens, avec 1 seul siège, ont Ténorme excédent de 15,421 voix perdues. *** Ainsi donc, quand les cléricaux conquièrent 41 sièges et ne laissent que 40,704 voix de déchet, — les anticléricaux (libéraux et -socialistes) conquièrent 46 sièges et voient 96,467 voix rester improductives. Si nous ajoutons les forces des daensistes aux suffrages anticléricaux, nous constatons que les adversaires du gouvernement obtiennent 47 sièges et subissent l'énorme déchet de ill,88S voix. *** Rapprochons maintenant le déchet subi par chaque parti du nombre total de suffrages réunis par ses candidats : Les cléricaux, avec 572,592 voix ne voient inutiliser que — 40,704 voix Votes utiles = 531,888 voix Les libéraux, avec 326,922 voix voiient inutiliser — 59,029 voix Votes utiles = 267,893 voix Les socialistes, avec 408,287 voix voient in utiliser — 37,438 voix Votes utiles - 370,849 voix Les daensistes, avec 26,780 voix voient inutiliser — 15,421 voix Votes utiles = 11,359 voix Les antigouvernementaux, (lib., soc. et daensistes) avec 761,989 voix, ont 47 députés ; Les cléricaux, avec — 572,592 voix, ont 41 députés ; La majorité de 189,397 voix = 6 députés. Pour la conquête (le chacun de ces six mandats, les anticléricaux ont donc dû réunir 31,566 voix (puisque 189,397 voix : 6 = 31,566), — c'est-à-dire le double ou le triple de certains mandats cléricaux. — Pourpoi le pète E. ïertorsi n'a pas reçu SA CONVOCATION^ÉLECTORALE \ojis recevons la lettre suivante : Roisin, le 27 mai 1914. Monsieur le directeur, Je tiens à répondre quelques mots à vos réflexions au sujet du « cas Verhaeren. », inscrit sur les listes électorales à Roisin dans les conditions que Ton sait. La cour d'appel l'a invité à produire les pièces établissant sa nationalité ; il l'a fait, et on 1 a maintenu sur les listes. La convocation de II. Verhaeren avait été faite en temps utile, comme les autres ; sa maison étant fermée depuis au moins quinze jours, j'ignorais où il (allait adresser ce document. Celui-ci est reste ;i. la maison communale île Roisin, jusqu'au dimanche 24 mai, a midi, à la disposition de vt électeur, conforméinent à la loi. (Ki y a-t-il eu, en ceci, négligence de ma part, ou parti-pris quelconque? J'espère que vous publierez, cette explication, de nature à dissiper tout, malentendu. Veuillez agréer, monsieur le directeur, l'expression de ines civilités. (Signé) A. LEPOINT, secrétaire communal.

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