La chronique: gazette quotidienne

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17 februari 1914
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s.n. 1914, 17 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8k74t6jc47/
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Mardi 17 tëvrîer 1914. - Edition A EÎNQ CENTIMES LE NUMERO l'.QUR ÏQUI'EJ LS BELGIQUBI 4Vo auuée< IV" 47 LA CHRONIQUE BTJRjkAtJX 5 et 7, Galerie du Roi*(Passage Saint-Hubert) ■RUXBf.L.K8 GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 7881 t Rédaction ; N* 1410H a ABONNEMENTS î {ruxblles : 12 francs par an — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. ,a Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois, •ous pays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF ^ Jeau d'ARDEME ANNONCES ; page : 30 cent. la pelilc ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-diyers (corps), 3 fr. la ligne et faits-uivers (fin), 2 îr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à I'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépii. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et 7, Galerie du Roi. umwnm mmrnrvvfë^aàsamai imi'iT ii «■«giâBffiqgâiBJinaaBMPMMMMWMB—■■■■—■■■■iii LA QUESTION ©ES DEUX ANS DE SERVICi par Ms René Vauthier MEMBRE XHJ CONSEIL COLONIAL i iLa Chronique, dans son numéro du 6 fi '«fer, a vomis à l'ordre du jour une questio qu'une ibonûc partie de l'opinion publiqu ; croyait, à 'tort, définitivement .réglée. Noire idornière toi militaire est d'hier. S copçoit-il qu'après une expérience si courts efe doive être remaniée 'et... renforcée! C'est copendaut cette éventualité qu'il tau envisager, pour pénible qu'elile apparaisse Pour il'écarfcer, il oe suffit ipas de se voiler 1: {ace, ou dé dire : « La question ne sera pa [posée, h EMa il'estJ-ot dite doit l'être. Il est di devoir de tous les bons citoyens de s'en pré occuper, puisqu'il s'agit de la sauvegarde cl leur patrimoine commun : l'indépendance di pays. Ne la ,laissons donc pas choir dans te oubliettes tde l'esprit de iparti et «de ia peJiti que 'ûteolorate de droite. Les (libéraux, 'à leu honneur, n'ont cessé de 'réclamer Je scrvici personnel,iqm,scuJ,a donné une base solide, -•il n'était que temps, — ù tout notre état mi Jitaire. Mais, Ù cette occasion, cédant à ui fentrahremenit qui ne s'explique que trop bier par 'le désir de ne pas augmenter outre me eure les charges de lia nation, ils ont préco misé .la réduction simultanée du temps dt service. Un an semblait suffisant à beaucoup. ii ce n'est qu'à contre-cœur qu'ils se son a-alliés aux quinze mois — 22 mois pour 1; cavalerie — du système actuellemen t en v-i gueur. Pour autant que mes souvenirs soien exacts, -j'ai été à peu iprès seuil, dans la presse de gauche, ù insister sur les inconvénients très graves que présente cette réduction ex cessive du temps de service. tEt voilà que les remarques, que j'ai publiées, sur te nouveau projet, de loi de .milice, dans la Revue de ,Belgique du 1™ avril 1913, reçoivent des faits une rapide confirmation. Je ne songe nullement à en tirer vanité, mais cela me .permet de reprendre ù. nouveaux frais .les arguments qui, alors, me semblait-il, découlaient de la force des choses. * * » Deux points sont è considérer attentivement dans ce débat. Premièrement, qutllile est. la tAche spéciale qui incombe à notre armée, en cas de guerre, et, en second lieu, quels sont les moyens dont nous pouvons disposer pour préparer notro armée à ■ surmonter victorieusement celte redoutable épreuve. la guerre, est-il .besoin de te rappeler, c'est celle que déchaînera l'incident, ou le prétexte encore inconnu, entre nos deux voisina de l'Est et .du 'Midi. 'Peut-être ne se produira-t-il jamais, et c'est tant mieux pour tout le monde. Mais, s'il .se produit, soyons persuadés de l'inanité des textes, «tes papiers qui garantissent soindi-sant l'indépendance de la Belgique, ou même simplement la neutralité, l'intégrité, l'inviolabilité de son territoire. Tout cela ne pèsera pas un fétu de paille dans les décisions que prendront les puissances intéressées au nom tle ce qu'elles considéreront, à .juste titre d'ailleurs, comme étant la loi suprême : le salut public. Dans la mesure où elles ne respecteront que ce qu'il leur plaira, le respect 'de nos droits, nous avons ù faire respecter ccux-ici par •nous-mêmes, à savoir par la force. Quant aux motifs qui inciteront ces puissances, — nous les plaçons, à cet égard, toutes sur la même ligne, — à faire si bon marché des conventions internationales, nous trayons les apercevoir dans des faits plus forts que tous le® raisonnements et surtout tous les scrupules juridiques. 'La géographie a voulu que nous fussions placés dans l'axe des invasions des Allemands et des Français, les uns chez les autres. De plus, ils ont fortifié leur frontière commune, de façon à rendre très incommodes et très aléatoires les seules 'attaques qu'ils dirigeraient respectivement de front. Enfin, ils disposent, des deux côtés, d'un nombre 6i énorme de combattants, — plus qu'ils n'en 'Pourront pratiquement utiliser, — que leur déploiement, même normal, implique la nécessité de gagner du terrain à droite et. ù gauche. Le débordement par les,ailes est spécialement vanté par les écrivains militaires allemands. Et c'est donc,'le cas échéant,l'aile droite allemande, qui, pour tourner les défenses françaises dé l'Est, traverserait notre territoire. Comme on le voit, cette opération no se-Mil pas une simple diversion, un hors d'o:u-we, mais elle serait liée intimement à un plan général, dont, bien loin do rompre l'unité, elle ferait partie constituante. *** Pour l'exécution de ce plan, y a-t-il lieu de craindre que la Belgique soit entamée .seulement dans son angle sud-est, le Luxembourg, °o, comme le prévoyait le général Brialimont, lue toute la vallée de la Meuse y soit impii-lofe, c'est ce qu'aucun expert ne se chargerait de prédire à l'avance. -Mais de ce que 'a seconde hypothèse est aussi vraisemblable que la première, il résulte, en bonne logique, que rien ne doit être négligé pour en prévenir, de notre côté, les conséquences fil "estes. Et nous y sommes d'autant plus obli que nos voisins du Midi ne sont que t.ro] Portés ù la trouver plausible et it tirer pré 'Mte de notre impuissance, ou de notre in soucinnee, pour préparer une riposte de leu] ,ei'û, qui est aussi l'invasion de nôtre terri 'û:re... afin de nous venir en aide. N'est-i. Pas instructif, à cet égard, de voir les Fran «a's, pour répondre aux plans imputés au: Allemands, du côté de la Meuse, comme de: 'Anciennes, répartir autrement leurs troupe: du Nord, le deuxième corps étant eonïpri: désormais dans les troupes .de couverture e gênant s'aligner jusqu'à la frontière belge a côté des troupes du 1èr corps d'armée. C qu'il importe de retenir de ceci, c'est que s le choc des principales armées allemande et françaises a encore lieu sur les confins d l'MsaceHLarrairaé, des forces très imposai! * les- sont orientées sur la Belgique, qu'allé m menacent directement; de .plus, que le rôl de ces dernières ne sera réellement efficac que s'il est rempli avec une rapidité quasi foudroyante. Ce n'est, assurément pas quant l'année belge tout entière (soit, plus tard 350,000 hommes) sera réunie, aura garni se: forteresses, aura mis en marche son arinéi ^ idecampagne — celle-ci ne donnât-elle actuel e ilement qu'une bonne centaine de mille hom unes, — que l'envahisseur éventuel, trouve ™it avantage à emprunter notre territoire. ■En quoi, comment porterait-il des coups plus ' rapides, plus imprévus ii l'adversaire qui se t tiendrait au delà de celte barrière? •Nous devons donc admettre que l'un île nos x voisins venant à tenter ce coup, agirait avec i le maximum de célérité, autrement dit, pro-i céderait tout d'abord, à notre endroit, par attaque brusquée. **♦ «Il ne s'agit pas de pointes de cavalerie, d'incursions audacieuses de petits détachements 'd'infanterie qui pénétreraient plus ou moins 'loin — pas très loin — sur notre territoire, pour troubler notre mobilisation, ipour désorganiser quelques-uns de nos 'centres de remonte ou de dépôt, il s'agit de bien autre chose. Oui ou non, nés voisins sont-ils en état, avant que. soit accompli chez eux l'immense travail de -mobilisation, de concentration ide leurs armées de première ligne, soit, pour chacun d'eux, un million ou même un million et demi d'iiomines, de lancer immédiatement en avant plusieurs corps d'armée, tdl-s quels, sur -le pied de paix, pour opérer une -sorte de trouée? Sur ce point spécial, il n'est pas aisé d'ob-; tenir des hommes compétents une réponse ipmcise. Ils préfèrent parler îles dangers d'une trop grande précipitation, qui risque, «le semer le désordre dans les rouages si dé-ilitcats ide toute mobilisation. Et ils ajoutant que, selon les. règles.et les rites de celle-ci, tout est prévu de la façon la .plus -minutieuse et, .pour tout dire, la plus remarqua/ble, dans il'armée belge, il ne lui faut guère que quatre jours pour entrer en camjpagne. C'est un record que nulle autre année ne peut se llatler d'atteindre. Soit ! Mais .> pendant ces quatre jours, et môme avant, si quelque brusque attaque est dédlanohée,.. sur un incident.q.u.i. surgit soudain, et dont la portée n'a .pas été immédiatement saisie? A vrai dire, on souhaiterait être rassuré| sur ce point, mais, bien loin de l'être, coin-l ment ne pas être effrayé de la désinvolture avec laquelile ce sujet est traité par les spécialistes?'Précisément, dans les Questions diplomatiques et coloniales du 1er janvier, qui sont une revue peu accessible aux fantaisies, a iparu, sous .la signature de Landreeies, un article qui cherche à démontrer que la nou-veilile loi militaire ne donne aucune sécurité h la Belgique. En quelques heures, Liège serait enlevé par les Allemands, qui, le plus fa-cilemontdu monde, amèneraient jusqu'à trois icotîps d'année dans la banlieue de la grande ville mosane. L'armée beilge serait absolument ineaipà-ble de s'oprposer à ce mouvement, parce que, sur le pied de paix, elle ne dispose d'aucune force combattante; pendant la plus grande '.partie de l'année, elle n'est .composée que de recrues. Cette constatation, qu^ est d'évidence, conduit à examiner ce que vaut l'armée du ,pi3id de paix, aivec son court terme de service. Qu'elile soit inicapable, et c'est le cas, de repousser une attaque brusquée, et elle doit être transformée et améliorée. C'est ce qui nous reste à examiner. René VAUTHIER. „ ww—s. MUS FAITS, PROPOS SIEIOS ARMISTICE ET POURPARLERS Moi, je crois la bataille penlue : [e parle de la bœtaible livrée, presque simultanément, à tous les coins des sites belges, el où on retrouve Jean d'Ardenne, armé de sa vieille escopette de Tolède. Jean d"Arderme a la foi, c'est beau. Il est, à lui tout seuil, un beau site, le seul beau site qui restera bientôt à la Belgique...Nous avons planté des arbres en grande ■pompe, et la divine Providence joignait sa ■pompe à la nôtre (il pleuvait toujours /), et prononcé d'immortels discours. Seulement, notre générosité oratoire s'é'pa/i'pilla des sables de la mer du, Nord aux rocs ardennais, et c'était à peu près comme si nous avions chanté les vêpres dans une armoire. U j eut un mouvement littéraire, oui, il y eut des apôtres... Seulement, en dépit de VEsprht-Saint, je me démanché quel apôtre expliquem aux gens d'Aywaille qu'ils doivent garder leurs cail-loux « pour la beauté », au lieu de l'es vendre un bon prix; d'autant plus que, pour la masse, une va-sle carrière est aussi belle qu'un sombre rocher couronné de sapins. La Belgique est trop peuplée. Elle ne sera de plus en plus qu'un vaste atelier. Qu'y faire? Il faut que, non seulement les arbres, mais les gens, vivent. rEt je vois bien le côté dangereux d'une campagne « pour les sites >■ qui empêcherait un gain de quatre sous. La bataille est perdue. 11 faut traiter, et le plus tôt possible, pour ne pas tout perdre. Il faut abandonner des territoires à l'ennemi... pour en garder. Et c'est pourquoi U importe, au plus tôt, de ' créer ces « réserves nationales » dont on a ■ tant parlé, et c'est pourquoi, sous le couvert de l'utilité hygiénique, il faut essayer de sauner une forêt, une lande vaste (non pas seulement un square ou un parc) près des gran des villes... t Et il y eut un projet de loi Carton de Wiari ■ Destrée qui exigeait que tout industriel qu - avait exploité et ruiné un site, le reboisâ 1 après usage... Qu'est devenue celle esquisse 1 de palliatif? Mais je suis pour le traité définitif : Spa veut se l-ondre? Entendu, mais qu'on le sa- ( che, nous irons à [louffalize ou à Esch-le- c Trou... Nous irons dans les « parcs natio- t, naïux », auxquels des villages entiers, sur ( ' leur demande, et après engagement, pourraient être annexés. c] ! Je vais acheter un petit drapeau blanc; l , mais j'ai peur de recevoir dans le dos une 1 balte égarée de la vieille escopelte de J. d'A. i Bob. d Au jour le jour U POLITIQUE s; ;ui ma uvuus puiuine un tu au uump Lt' c rendu de l'assemblée générale de l'As-EAj sociatiou progressiste de Liège et le cSc -texte de l'ordre du jour qui y fut qi voté. D Jil en résulte que le pacte d'aililiance, precé- c\ dominent conclu, enlise l'Association .progrès-siste et l'Association liberaHe, en vue des (-!( élections législatives, ne sera pas renouvelé. m «Pour être fâcheuse, cette nouvelle n'en p, était pas moins prévue. vi iEsipéiws que l'inscription sur une liste \e unique des candidats «des deux groupes libé- ia raux sera rendue possible, ainsi que le pro- m ipose l'Association progressiste. Dans le cas m contraire, nous verrions les deux associa- vt lions entrer enicampagne séparément- et courir le risque de «pendre le bénéfice d'ufi grand so nombre de voix portées sur chacune des bi deux listes. Le résultat serait sans doute la d' perte d'un siège, et le seul avantage des clé- to rScaux et des sociailistcs. ' ai La liste unique avec programme distinct, Q> proposée par les progressistes liégeois, nous semble — à distance — équivaloir, presque, lK ï'i l'a'liliance avec un programme laissant aux candidats la liberté de réserves, formule 'iiu'a'eceptaient, seulement, les libéraux de rÀssoeiation. v ■Que les deux groupes se persuadent bien de cette vérité : il ianpor.te, avant tout, de voir voter pour les candidats libéraux les n, électeurs les plus modérés aussi bien que les plus avancés. la Un programme unique pouvait ayoir Fin- so convertienc de .pai'aîi're toujours .trop' ou trop p eu a.ceentué aux yeux des. uns oi des- au tres, .. Au contraire, il .semble que devrait être féconde l'union électora.le de .candidats libéraux «dont les asipiralions générales se confondent ur e' laissent place aux aspirations distinctes, tout m supposant, à la fois, au socialisme pa et an oléricailisme. - fa Que les rangs libéraux soient ouverts au plus grand nombre ! eu C'est ce qu'il faut sou'h&ifer, dans l'intérêt du parti libéral; cet intérêt se confond ne avec celui du pays que, seul, le •libéralisme qi délivrera du joug clérical. Lé l'e PETITE CHRONIQUE j si Regards en arrière pa '•l'7 févrjér 1^12. — M. de Kiderlen Wachter P1 présente -au Ileicliijta.g des explications sur l'ai- y faire du Maroc. en Fleurs de polémique. ta Le « Peuple », qui est devenu l'organe alti- 11 ■ tré du conseil des hospices, — et qui continue ci' à en être le seul défenseur dans la presse bru- |° xelloise, — sert bien mal la cause de ses clients. 10 C'est lui qui, sans malice, alimente la polé- P1 mique de ses adversaires. Il nous avait révélé 1 d'abord le prix élevé que coûte à M. le notaire re Bauwens l'excellente infirmière que lui a pro- le curée l'hOpital Saint-Jean. Et le «lendemain il nous avait expliqué que si l'honorable admi | nistrateur des hospices s'était montré si ému en apprenant qu'une dame voilée avait tenté de :'1 |lui enlever la grosse Henriette, c'est parce que celle-ci était pour lui un témoin précieux. cfl Pour nous être bornés à rapprocher ces deux renseignements et avoir demandé ii ^ .M. Bauwens s'il était «bien convenable de prendre'ainsi à gages un témoin, la «Chronique» se voit [taxer tout simplement d'« in- iU famie » par le «Peuplie». p Est-ce sérieux ? s« Les injures ne sont pas des raisons. Et c'est trop souvent contre ceux qui ont raison qu'on g: le^ emploie. r« La.« Chronique » n mené sa campagne cori- b tre les administrateurs des hospices sans les p injurier le moins du monde. Elle n'a cessé de n répéter qu'elle s'en prenait à des hommes ho- r norables qui avaient gravement erré dans g l'exercice d'un mandat public et avec lesquels elle estimait que l'intérêt du libéralisme bru- 1(j x«:lluis commandait de ne pas se solidariser. ,j( Si la polémique sur ce thème grave a été r égayée un peu par moments, nous le devons à s la maladresse du conseil des hospices et de ses amis qui n'ont cessé de soulever des incidents T dont le comique était bien fait pour tenter la verve de ses adversaires. î| <5===S t L'esprit des congrégations. e M. Briand, parlant au Havre, a obtenu un immense, succès, malgré les efforts désespéré.^ ^ de ses adversaires.- Paillant de ceux-ci, qui assimilent Ha poli- ^ tique d'apaisement ià la politique de réaction, l'ancien président du conseil a prononcé ces mots caractéristiques, sur lesquels il importe d'insister, et qui ont été salués par les rires ( et les applaudissements : Citoyens, on a dit que rien ne se perdait en réalité dans la nature, et je commence à le * comprendre et à le croire. Il me faut bien C constater que l'esprit des congrégations dis- \ persées no s'est pas dissipé dans l'espace. J'en 1 viens à me demander s'il ne s'est pas réfugié chez un certain nombre de républicains. Et si, quand, aujourd'hui, on assiste à toutes ces me- f naces, à tous ces anafhèmes, à toutes ces ex- i communications, c'est bien l'esprit républicain qui anime certains milieux. (Rirés.) Le trait eet joli. Il a dû être cuisant pour - certains alliés des socialistes français. Il at-1 : teint tous ceux qui préfèrent une politique jf ectaire à -l'action conciliante des bonnes vc ontés unies pour le bien commun. Parce qu'ill ia«ttaque des personnalités ou de U'Océdés qu'attaque <la réaction, M. Brian( >a.ctise-t-i<l avec celle-ci, pour employer li ty.le des meetings? Nullement, et il l'a montn vec une éloquence admirablement convain ante. La France, d'ailleurs, n'a pas le monopoh es «blocs» qui ne suppriment un catéchisait ue pour «le remplacer par un autre, et don îs membres crient à lia trahison... dès qu'or e sert pas leurs intérêts ou qu'on n'est pa; © leur av,is! Notre magistrature. Le mal grandit de jour en jour, et tous le.' tînmes compétents s'en effraient. Le « Jour il des tribunaux » se faisant l'écho des préoc ipations qui régnent dans les sphères jucli aires, — et, autour d'elles, — le signale a soi: ur : le niveau de la magistrature baisse sin ilièrement. La modicité du traitement des magistrats arte de la judicature les jeunes avocats aux-tels quelque avenir est réservé au Barreau, 3 la sorte, les seuls candidats aux places vantes près de nos tribunaux sont, presque tou-urs, des jeunes gens ayant à peine terminé ur stage d'avocat, — et l'ayant terminé sans lat : beaucoup d'entre eux n'ont presque ja-ais plaidé, ignorent tout du fonctionnement atique de la machine judiciaire comme de la e du barreau. Le tribunal est- trop souvent salon des ratés. Et trop souvent aussi, outre médiocrité qu'il produit, ce recrutement aug-ente les froissements entre le barreau et des agistrats aigris, n'ayant jamais su ce qu'est ritablement le Barreau. C'est un très grand, mal. U ne s'attaque pas uleihent aux juridictions inférieures, encornées de substituts novices. Il gagne les Cours ippel, par suite de l'avancement presque an-matique des magistrats. Et l'un de ceux-ci, iquel nous signalions le fait, nous expliquait ec justesse i « Vous avez raison. Mais si l'on a jugé un imme digne d'entrer dans la magistrature, de tel droit, tout d'un coup, le iugez-vous mdi-ic d'y poursuivre sa carrière ? De quel droit cantonnez-vous à perpétuité dans un poste seul',.alors que.ses camarades de promotion lient leur situation s'améliorer ? » Et. ,à cette remarque, c'est toujours la même ponse qui s'impose : écartez dès l'abord les édi(?crités. Le problème qui se pose est troublant.et vaut peine qu'on s'en occupe, avant que le mal it sans reniède. Conférences. VI^ Sarah Bernhardt fera prochainement le conférence à l'Université des « Annales », Paris, sur la Poésie. Elle a déjà parlé, invitée r la même Université, de la Tragédie, de la çon dont elle comprenait le rôle de t-Mio e, etc. Et, chaque fois, ses paroles furent ae-eillies par le plus délirant- enthousiasme. Jet enthousiasme, oser.oris-nous dire que nouà le partageons guère? Nous savons fort bien e Mmc Sarah Bernhardt vient de recevoir 11 gion d'honneur,et qu'il faut donner au public ccasion de l'en féliciter, cette occasion lût-e une conférence. Mais quoi ! Mmo Sarah rnhai'dt, avant sa crucifixion, n'était-elle pas sublime artiste qu'elle est aujourd'hui ? Et, nous l'aimons, si nous l'admirons, ce n'est s parce qu'elle explique comment elle joue îèdre : c'est parce qu'elile joue Phèdre de la çon la plus admirable. 3ue les illustrations d'un jour se produisent public, derrière une table recouverte d'un pis vert et supportant un verre d'eau, nous { voyons guère d'inconvénient. La France a elque peu changé depuis Beaumarchais : ut y finit par des conférences. Et, bien voiliers, nous excuserions le public d'aller ap-ludir un aviateur fameux, un criminel célè-e, une victime d'erreur judiciaire, contant spectivement leur premier exploit sportif, îr évasion ou leur condamnation. Mais la première comédienne du monde peut solter d'autres applaudissements, d'un pu-ic que domine une autre curiosité. Et ces ccès mondains ne conviennent guère à cellc ii connut les plus beaux triomphes artisti-ies.îcle Sam prend la houppelande de Michel. Le monde évolue ; et les types par lesquels populaire avait accoutumé de résumer Ja îysionomie des différents peuples disparais-rnt peu à peu. Qui voudrait maintenant reconnaître .l'An-!«ais dans le gros petit gentleman aux joues ïbonidies et aux bott.es à revers, au ventre er arrique -et au chapeau tromblon ? L'on ne re résentie plus -le Français sous les espèces di tonsieur à la imoustache cirée et à ,1'impé aie en bataille et dont la maigreur se san lait dans une redingote de demi-solde. L'Américain tel que nous nous le figurion: isparaît îr son tour. Finies les formes d'ath ■te grec et 'les figures anguleuses, à la .lèvr< isée. et à la barbiche de la guerre de Séces ion. L'Amérique se germanise, .hélias! New-York ous déclare le « New-York Zeitung », est .1; lus grande 'ville allemande après Berlin. Pilu, 'un mitlion de Teutons y ont établi leu nyer. Et avec le génie de iraccaparement qu st propre à la raee, eux et leurs frères insiail îs à Gliicago ou à Pittsburg, à PliLladelphi' u a Cincinnati, à Frankfort,(Kentucky) ou ; iismark (Dakota septentrional), ils ont germa isé peu à peu les liibres Etats. La langue, il i transiforment ; l'anatomie, ils l'a .modifieni Is absorbent tout et tous, jusqu'«aux Tchèque t aux Italiens. Et quant à -la cuisine : fromages blancs ; i sauce tomate, veau aux pruneaux... hoi eur ! Ah l qui nous rendra les vieilles savanes d {uffalo-Bill, et .les diligences attaquées pa Eil-de-Faucon et les fortins pris d'assaut pa 5ison-Cornu ! Les seuls brigands qu'on y jou riaintenant sont de SchiiUler. Ainsi peu à peu nos illusions disparaissen ■t les âeres fumées des usines se substituer ux vapeurs de nos jeunes rêves. Noîivelles à la maÎK — Uouze millions d'œufs chinois sont expedi< ar an à Paris. — Us ne doivent aveir que le jaune. «■■■«■■IM ■■IBM 'M—— ■ i «iii ■Mil ■!■■■!■ M ii II—il I II 11 AU CONSEIL COMMUNAL j DE BRUXELLES j i L'intérêt du débat- engagé sur la gestion des - hospices ne (languit pas.On le voit à a'affluence inaccoutumée du public. Le fond de la salle grouille de curieux... La séance est ouverte à 2 heures. Après une communication d'intérêt secondaire, le bourgmestre annonce qu'il y a encore de nombreux orateurs inscrits sur l'affaire des hospices. M. Max. — J'estime, néanmoins, et je crois que tout le monde sera de mon avis, qu'il y a lieu d'en finir aujourd'hui. (Oui ! oui !) M. Pladet prend ensuite la parole. U donne des explications Sur les communications téléphoniques de l'infirmière, désormais fameuse, avec Mmo X..., ainsi que sur certains détails du discours de M. Depage. M. Anspach-Puissant croit utile de rappeler les griefs que l'on Impute au conseil des hospices, en réponse au discours de M. C. Huys-mans prononcé au moment où aucune accusation n'avait été formulée encore. Tout le battage à côté organisé ici et au dehors nous a fort peu émus. On a organisé une diversion qui a fait peu d'effet sur le public. Nos critiques restent entières. M. Anspach tient à préciser, avant d'exposer ce qu'il reproche au conseil des hospices, que ces critiques n'ont rien de personnel. Les administrateurs sont d'honnêtes gens inspirés des meilleures intentions, mais qui ne sont pas à la hauteur de leur tâche... M. Anspach répudie la campagne politique engagée contre le conseil des hospices. Il était inévitable que cette campagne fût politique. Vous vous conduisez aux hospices comme des politiciens. Et vous-mêmes avez transformé le conseil en corps politique, puisque vous avez demandé l'application de la proportionnelle à la composition de ce collège. M. Bauwens a été nommé non à cause de facultés spéciales, mais parce que radical... Et les autres nominations ont été faites pour les mêmes raisons. Faut-il s'étonner que le bruit court que, pour obtenir une place aux hospices, il faut être de l'Association libérale ou de la Maison du Peuple ? Le fait que ces choses-là soient possibles est symptomatique. M. Bauwens a avoué explicitement, ici même, le caractère politique des fonctions d'administrateur aux hospices. M. Hallet interrompant à plusieurs reprises, le bourgmestre se retourne vers M. Anspach-Puissant. et lui dit : M. Max. — I! semble bien que certains membres de l'assemblée soient décidés à provoquer du tumulte. J'engage M. Anspach à ne pas tenir compte de leurs interruptions, si inconvenantes qu'elles soient. M. Hallet proteste vivement. M. Max. — C'est une question d'appréciation. Continuez, monsieur Anspach ! M. Anspach. — Mon second grief est votre hostilité systématique contre l'Université. On y profite de son autorité pour satisfaire des rancunes. M. Spehl l'a avoué... M. Bauwens. — C'est monstrueux ! M. Jauquet. — C'est une calomnie ! M. Max. — Vous êtes inscrit. Vous répondrez, si vous voulez. Mais je ne puis tolérer que vous disiez qu'un de vos' collègues calomnie ici ! M. Anspach. — La lettre de M. Spehl à un journal de cette ville est un aveu ! Il est incontestable que M. Spehl a reconnu que, pour se venger de ce qui s'était passé au conseil, il a désavantagé un candidat ! M. Anspach continuant, déclare que le troisième grief que l'on peut justement faire au conseil, c'est sa coupable légèreté administrative.M. Anspach. — Nous Pavons constaté dans l'affaire de l'adjudication des vins. Nous le voyons encore dans l'affaire de la maison du quai aux Pierres de Taille. On décida de l'acheter au tout dernier moment. L'expertise lut faite le matin de la vente, et, à peine acquis, cet immeuble nécessita pour 66,000 francs de travaux de réparations î A l'Orphelinat, mêmes erreurs. On nous dit que les orphelines sont très bien. Ce n'est pas cela qui est en question. Nous vous reprochons de gaspiller follement l'argent des contribuables à. des dépenses inutiles ! Et votre « Cité des orphelins », cette idée très discutée encore par des hommes connue M. Mesureur, aviez-vous le droit d'engager des dépenses sans discussion, sans même connaître l'avis de la ville? On a nommé des médecins, on leur a accordé des appointements — je ne parle pas pour M. Jauquet, qui n'est pas de ceux-là, — et on a ainsi enfreint l'article 4 du règlement communal ! Quant au bureau de la presse, c'est nous prendre pour plus sots que nous sommes que de déclarer que le journaliste désigné n'était lù. que pour rédiger des lettres. Les chefs de bureau étaient bien capables de le faire, mais il fallait quelqu'un pour polémiquer. On a supprimé ce service. Paix à l'âme du bureau de la presse ! M. Anspach-Puissant poursuit par l'examen des placements de fonds du conseil des hos,pj-ces. M. Conrardy interrompant sans rime ni raison, M. Max lui dit : « Monsieur Conrardy. i vous avez déjà interrompu : on sait- que vous . êtes ici ! » Toute «la saille éclate de rire. M. Anspach. — Les hospices laissent imprî> ductifs des immeubles qui ont acquis une plus-! value considérable et qu'ils feraient mieux de , vendre à un prix avantageux pour en placer l le produit, en Rente belge, par exemple, à un ; taux très rémunérateur... Deux hommes du triumvirat actuel peuvent . décider de tout. A quoi bon alors, pour les. 1 membres de la minorité, venir voter? Tout cela montre, chez les hommes des hos-î pices, une incompétence et une légèreté détes-l tables. Mais ce qui dépasse tout, c'est l'affaire de , l'hôpital de Jette. On est passé de l'évaluation 5 des dépenses, d'abord fixées à 5,700,000 francs, • à 7,200,000, puis à 8,650,000 ! Et on n'a prévu ni 5 laboratoire de recherches cliniques, ni local de désinfection, ni dépôt mortuaire, ni garage , pour les automobiles. On devra aussi payer de grosses indemnités à la commune de Jette, etc. Si l'on tient compte de tout, les lits, qui devaient revenir à 10,000 francs, coûteront 17, 3 18, 19 ou 20,000 francs. Au lieu d'en avoir six r cents, vous en aurez cinq cents et des ! N'est-r ce pas la condamnation de votre gestion? 0 Le conseil des hospices se considère comme autonome. Vous n'avez d'égards pour aucun pouvoir. Vous marchez de l'avant tête baissée. • Vous faites des budgets. Et, puis vous àugmen-t tez les dépenses de 200,000 francs en un an. Vous surprenez notre bonne foi ! Ceci soulève un orage. L'extrême-gauche proteste violemment. M. Max tape du maillet". M. De Mot. — Voilà les hommes du déficit! M, Anspach. — Oui, vous surprenez notre bonne foi en nous faisant voter un budget et en nous demandant ensuite une série de dé-pensés' nouvelles. Aujourd'hui, vous nous présentez des comptes dépassant de 250,000 francs les prévisions budgétaires. Imprudence et légèreté. Cela prouve que le conseil vient ici nous soumettre tin travail mal préparé. En résumé, le conseil des hospices n'a cure de la ville de Bruxelles. 11 se considère comme un conseil des dix. Il va de l'avant, et, au bout de l'année, le contribuable n'a qu'à payer ! Tous nos griefs restent debout, et le conseil ne pourra se disculper aux yeux de la population. M. Raymond Bon est ensuite invité à lire le discours qu'il a annoncé. M. Bon regrette le caractère personnel de ce débat, qui n'est pas fait pour relever le prestige du conseil. Les membres du conseil sortent indemnes de toutes ces injures. La réalisation de la proposition de M. Max — la dé-mission du conseil des hospices — serait la reconnaissance du bien-fondé de la campagne engagée contre les hospices ! M. Bôn revient sur les critiques faites contre les nominations aux hospices. Aucune hostilité contre l'Université ne s'y est jamais décelée. Parlant des procès engagés au sujet de l'hôpital de Jette, M. Bon demande si cela n'arrive pas tous les jours entre pouvoirs publics et entrepreneurs. Ces procès se plaideront heureusement dans une autre atmosphère, sans passion politique. En ce qui concerne les augmentations de dépenses reprochées au conseil des hospices, le conseil communal les a votées après examen suffisant. Des chiffres irrécusables prouvent, d'ailleurs, qu'elles étaient justifiées. M. Bôn expose en détail les faits sur lesquels il appuie cette thèse. M. le docteur Vandervelde lui-même approuvait, dans le temps, les réformes du conseil et déclarait que ce n'était pas dilapider les fonds de la bienfaisance que de les réaliser... M. C. Huysmans. — Et on nous blâme d'avoir cédé à. ses conseils ! M. Bauwens. — Et aujourd'hui tout cela est devenu de la dilapidation!... M. Bôn conclut qu'on n'a pu relever un seul argument probant contre la gestion des hospices.M. Hallet lui succède à la tribune, — si on peut dire... M. Hallet explique tout d'abord que c'est uniquement dans l'intérêt des hospices que l'on a décidé de procéder sans intermédiaire à. l'adjudication des vins et de demander des prix aux maisons de la province et à l'étranger. Ce système, inauguré avant l'arrivée de M. Catteau au conseil, a donné déjà 32,000 francs d'économies. U en est de même pour les assurances dont le coût a diminué de 4,000 francs l'an. Pour le réquisitoire de M. Depage, l'affaire de l'infirmière a beaucoup diminué l'autorité de ses dires. Quoi qu'il ait prétendu, lorsqu'il s'est agi de dresser les plans de l'hôpital Brugmann, le conseil des hospices a pris les précautions les plus minutieuses pour faire œuvre irréprochable. On attend encore une critique sérieuse. M. Depage a assuré qu'à l'étranger lès malades étaient mieux lotis qu'a Bruxelles. Tout cela, — les chiffres comparatifs des frais d'entretien dans les hôpitaux les plus divers le prouvent, — ce sont (les assertions gratuites. Les médecins reprochent à l'administration charitable ses dépenses exagérées. Il y a deux ans, ils se plaignaient qu'on ne dépensât pas assez. Malgré les accusations de nos adversaires, nos charges n'ont guère augmenté, alors que celles démos voisins se sont accrues dans des proportions considérables. Le système de la représentation proportionnelle fut, introduit au conseil des hospices par M. De Mot, l'ancien bourgmestre. M. Depage reproche au conseil d'avoir transporté l'hôpital Brugmann à. Jette, au lieu de le bâtir au Tir national. C'est parce qu'une visite des lieux nous avait démontré l'absolue impossibilité d'ériger cet établissement dans un voisinage aussi bruyant. Et malgré ses affirmations, le projet de déplacer le Tir est tout à fait abandonné. Le maintien d'un hôpital urbain fut obtenu par une simple démarche 2e la Faculté. Tout ce qu'a, dit M. Depage est donc inexact. M. Hallet entreprend ensuite la justification de la décision prise par le conseil des hospices pour le remplacement du docteur De Boeck. La compétence du praticien choisi justifiait cette nesure. Les établissements hospitaliers sont, quoi qu'on en dise, visités très régulièrement. Pour l'école des infirmières, elle a donné les résultats les plus favorables, si l'on tient compte des circonstances au milieu desquelles elle s'est développée et de sa création très récente.Quant à l'organisation de la Cité des orphelins, le conseil n'en a pas délibéré encore. On fera, en temps nécessaire, ce qui paraîtra le plus raisonnable. Du discours de M. Depage, il ne reste que le néant. Sa conclusion est donc vaine. « Il ne faut plus de politiciens aux hospices ! », dit-il. C'est ce qu'à dit déjà M. Max. D'accord avec le banc clérical, vous avez essayé, par les moyens les plus méprisables, d'abattre le conseil. Vous n'y avez pas réussi. Alors M. Max a trouvé le joli coup de la démission collective. Mais, de tout temps, il y a eu des hommes politiques au conseil. Le mal n'est pas là. Il n'y a, dans tout cela, que rancunes et convoitises personnelles. M. Depage tient à établir qu'il n'a jamais téléphoné à l'infirmière. II ne la connaît, pas. Il ne l'a jamais voulu voir. Ce qu'il a dit en comité secret s'adresse uniquement à. l'école des infirmières. Cela ne s'adresse pas à. M. Bauwens. .l'ai simplement blâmé le t'ait de distraire de l'école une élève n'ayant pas terminé ses études, cela, étant contraire au règlement. M. Depage ajoute : Sur mon honneur, je fais les déclarations t suivantes : 1° Je sais que la dame mise en cause n'a. jamais eu d'autre intention que de rendre service à. l'élève infirmière, qui s'était adressée à elle ; 2° C'est à ma demande que cette dame a prié l'infirmière de lui écrire une lettre dans laquelle elle exprimerait son désir de rentrer à l'école, désir qu'elle lui avait manifesté à plusieurs reprises depuis des mois ; 3° Dans les paroles que j'ai prononcées en comité secret, aucune atteinte n'a été portée à l'honneur de qui que ce soit; 4° Mon but, en signalant le fait au comité secret, était d'obtenir le retour de l'élève infirmière à. l'hôpital, conformément à son désir et au règlement ; 5° U n'y a eu, dans cette affaire, ni manœuvres déloyales, ni intrigue quelconque. Ces déclarations étant faites, je me refuse à prolonger cette discussion d'ordre personnel au conseil communal, où nous avons mieux à faire. Au surplus, je suis prêt à soumettre cette affaire, ainsi que je vous l'ai déjà dit, à l'appréciation d'un jury d'honneur. Cette déclaration est accueillie par des rires et, des plaisanteries à l'extrême-gauche, ce qui provoque de la part de M. Max une comparaison entre le religieux silence avec lequel ont été écoutés les discours de MM. Bôn-et Hallet et. l'attitude actuelle des bancs socialistes. M. Depage lit ensuite, trop rapidement pour que l'on puisse le suivre, une réfutation des apologies du conseil faites précédemment. M. Depage. — L'organisation d'une Cité des orphelins est une erreur. Le système du placement dans les familles est plus pratique et nir>in;' coûteux. Quant au déficit, il n'a pas été justifié. L'hôpital de Jette eût parfaitement pu s'éle-

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