La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 15 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24s83j/
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Lundi 1 H juin 1914: — Edition It-C " ■ - fclNg CENTIMES LB NUMERO POUR (TOUTE KV BELGIQUE 47e aunee. » ïlï° 16 « LA CHRONIQUE S': BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES ^ GAZETTE QUOTIDIENNE ' TÉLÉPHONES Administration : N* Rédaction ; N* MO§ * A.BON NEMENTS : Bwnœtua • 12 francs par an;..— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. U Provincb : io francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 îr. 75 pour trois mois. Tous,pays do l'union postale. S0 fr par an. - Hollande et Grand-D-jtho. de Luxembourg, 20 fr. par an. iîïï riiïTnliiiiMliiiTiIiiiiïiiiïiÎBi ilTilWTiiïiL-7ZII[5iiiiiii FONDATEUR : Victor de la MESBAYE RÉDACTEUR EN CILEr: Jean d'ARDEME LNNONCES . 4« page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (aprè3 les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 31r. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. '.a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion, .a publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Uéclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télëph. A. 3Î9S> La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. ça et la if, ■ ■ — jfwtt «-a foret. iLa semaine prochaine, les 'Amis de te Forêt de Saignes — au nombre de quatre-vingts, comme les. rameurs de la galère capitane — iront tolérais er avec ceux • de la Forêt de FontameMeau, La beauté sylvestre n'a pas lie patrie. On chantera il'Internationale sur un air nouveau' qui n'aura rien de subversif et rappellera les vieux hymnes aux divinités ejiwitpôtres. Pas de patrtie, dis-je, — mais cala ne l'empêche point de constituer, pour le sol sacré île chaque. pays, un- puissant, un merveilleux attrait ,patriail : les enfants d'une terre sans forêts doivent noiurirjr des sentiments plutôt tiWea à l'égaT® de cètite marâtre... **♦ Fontainebleau, était tout désigné pour une ffliaoifestoiion de ce genre, la première, je .pense, où l'interoatiionalisme trouve sa raison d'élue dans la comm-unaulé. de syimpa-ithies pour te grande parure de la terre. Fon-itaiireMeau n'est pas une forêt, c'est la forêt, la forêt typique, la forêt par excellence, « un musée unique de beauté naturelle », comme Répétait'un de ses derniers panégyristes, le docteur H. Datoon, dans une étude récente, excellemment inspirée et donnant avec détails à l'appui,- te note juste quant au traitement à lui appliquer désormais. Car on continue à n'être pas d'axrcond sur ce traitement et le pis est que les idées les plus déplorables trouvent encore en cette af-ïaire des aileptes ot des soutiens chez les dé-feweur* attitrés de. l'esthétique naturelle sur le 6o 1 français. *** Cette Forêt do Fontainebleau, qui fut si méconnue et si maittnaitée. naguère, le public «'aujourd'hui te crofiit volontiers — le culte de la nature étant remis en honneur — soumise enfln au régime que ses vmis amis ont toujours réclamé pour ellle. Or, il est .loin <I'en être ainsi et l'invincible routine n'a- pas ' désarmé ici pï-uis qu'ailleurs. Sans doute, elle y met a .présent quelques formes; isa manière ■ de procéder est moins brutale qu'au temps ] de M. Boisdhiver, .. conservateur » de te Fo-«t Louis-Philippe régnant, atoré que Barbi-MD n'était qu'un petit village d'une rusticité , intégrale, où quelques chaumières égrénéas ■sur un cfoemtin inégal donnaient asile aux , glorieux artistes que l'on sait. C'est alors aussi que Théodore Rousseau, ' en compagnie de son ami Thoré (William Bûrger) s'en aillait, Kesaice au dos, communier avec la nature, à travers les merveilles de la grande Syitve. Et Tboié écriviait : « ... Toute cett/e mer de hautes bruyères j Inissonnant .sous le vent est immobilisée aujourd'hui par d'affreux petits pieux enjo- " ■li'ras de feuilles rares et d'un vert dur; ce Sont des plates-bandes de sapins... Rien n'est ' plus triste h voir que ce gros ton monotone , «tendu sans forme et sans accent sur l'immensité de la ptïaine, 'Au risque d'être pour- J suivi par M. Boisdhiver, destructeur de la , Forêt, j'avoue que j'ai incendié en holocauste, au feu de ma pipe, une branche du sapin r roya! et que nous avons appelé le feu du ciel 1 sur cette Sodome incestueuse où l'on tente, 'c contre nature, d'allier un© race jiuisloment * mswlite à la noble.et majestueuse race des chênes du pays. Je dénonce Rousseau comme c tout. formulé la conjuration. Puisse cet ana-thème entraîner l'extermination des sapins île M., Boisdhiver ! » * * * f I.adatede cela?... 1847. D&puis, l'analilième j u reçu maintes sanctions; hél^s ! les puis-«aces supérieures, selon leur habitude, les lai ont données à l'aveuglette; le résultat fait j. songer à l'ours lançant son pavé : le feu pro-vidmtiel a fait justice, des sapins, sans -toute, mais il ne s'est pais bonté-Où et ces r sapins sacrifiés ont joué le rûle de torches incendiaires pour l'accomplissement d'irré-Bédïables désastres. Une dizaine d'années plus tard (1856) — ^ If régime gouvernemental ayant changé deux ' ta dans l'intervalle mais le régime fores! l'er persistant dans toute son horreur tradi- _ •Minellle — Rousseau, devenu célèbre et ho-loré, obtint de Morny un décret de sauve- ■ W-dc pour le sol sacré. Dix ans passèrent 'More (1S66), et l'on constata, que le décret, aidé en douceur par les forestiers, était de- lettre morle : la forêt, comme par le Mssé, restait livrée à toutes les opérations ' lue comporte le rendement industriel; quant "'esthétique, on- n'y prenait pas plus garde I*1 an temps de M. Baisdliiver. Les idées marché. Aujourd'hui, I'estihé-j 1lle naturelle jouit d'une certaine considé-plion. Il en est même fait grand étalage. La °rôt de Fontainebleau, cependant, reste ex-'"«ée aux traitements qu'il faudrait lui Sparte à tout prix. Il s'agirait d'y constituer - «ne tonne fois ! — la réserve intangible "•puis longtemps réclamée par les artistes ld-s une réseiiive très importante, eompre-'®t ses parties les plus caractéristiques, où 1 nature puisse conserver les droits qu'elle wsède encore et récupérer ceux qu'elle a ««lus. ■le citais ut à l'heure la remarquable! Ne du docteur Dailmon. ReanarquaMe à "as les titres : ellle ne se contente pas deplai-■■■ en termes éloquents la cause de la forêt îtoreie, méconnue même de ceux qui sel lr-fondent apureux des bois; elle y joint] "f documentation précise et détaillée de '"® qu'ait ne reste pas le moindre doute "19 les esprits concernant ce qui est. à faire i ' w qui est ;i corriger. < Co qu'on demande, dans cette réserve, c'est 1 maintien et reconstitution de 3a « forêtl 1,ivaKe ». Eh, de cette forêt sauvage, M. la'mon tait un tableau saisissant et très ' iste : , Le vieux chêne, qui se brise et éclate ! tec fracas, donne la lumière- et la place ii : 68 milliers d'êtres qui profitent de cette chute pour s'épanouir; les branches vermo lues s'éparpillent dans la fougère, tandis qi sur la. tannée qui s'échappe des flancs évei triés, les champignons les plus bizarres éf lent leuirs formes et coloris ép-hémères. s organise une vie nouvelle, où de stade e stade, le cycle végétal referme son anneai (La forêt cicatrise élte-anême ses plaie, pour des fins qui nous restent inconnue G.est là le bois sacré où s'inscrit le vr. poème de la Nature. Les poètes l'ont app lée grande Sylvé et chantée, les artistes l'oi peinte, les naturalistes l'étudient et la décr vent. De tous les pays du monlde, elle attii des millibars d'admirateurs. » C -est dans cette forêt sauvage, tômoi des âges.-anciens, qui nous offre des forint rares. ®t imprévues, des couleurs extivaord ilair.es, des jeux de lumière, d'es parfums, théâtre de la vie végétale complète et spoi tanée, a)bri de .m®e espèces animales qui trouvent un couvèi't contre l'exterminatioi — c'^eist dans cette forêt unique, conserve dans les séries artistiques par les soins d Théodore Rousseau, qu'il ne faut pas laisse te forêt forestière, le hideux champ d'arbre; s'insinuer sous aucun prétexte, par aucu moyen. » Dans les parties réservées'.par la:G>mmù sion des Sites de Seine-etsMairne, en 1912, o trouve l'amlciemne forêt partout masquée pa la forêt forestière, que rAdministration pri page. Sans vergogne, les forestiers ont voul y. établir leurs champ? d'arbres. Ils l'ont il cendiée en l'étouffant de pins sylvestres, il ont voulu la récurer connne une place publ que. Les marchands de bois établissent cor très aie des combinaisons louches, et on pri tend que le Touring Qlub rêve d'y faire u square. Cela ne saurait être. C'en sera trqp !... » * * * Je ne saurais assez approuver, pour m part, les idées exprimées dans l'étude' d docteur Dalmon, ni assez m'y rallier. J' jrouive d'ailleurs l'expression de mes propre sentiments, et ceux-ci datent du jouir où !af( ;'êt de Fonteinehleau me fut révélée. Ce n'es oas hier. Et je suppose bien que les Amis de la Ft "êt de Soignes, dont la visite est attendue Fontainebleau, y apporteront le jnême èspril :'est celui, qui' nous animait, dans l'effort at ;omp.li en faveur de notre, domaine sylvestrt f u 'on dénaturait de toutes façons et qu »us avons voulu aussi rendre intangible. Mais FontiainoMeau, comme le'dit très bie: 'auteur de l'étude, « est d'un caractère uni lue au monde, par suite de circonstance iniques », c'est pourquoi un traitement sp-j riail, également unique, doit lui être aippli tué. Le docteur Dsimon entre dans des consi lérations de tout ordre; il fait'la part de tou es intérêts, livre à la. sylviculture et à l'in lustrie ce qui leur revient; il' présente de ioilùitions minutieusement étudiées, — et : lonclut : « Cette forêt sauvage,' déjà réservée pa a commission d'aménagement de 1*61 et 1 lécret du 20 octobre 1892, en parties, si rouive menacée par la forêt industrielle, qu 'entoure et la. pénètre. Elle .doit en être dé ;aigée et mise sous un régime de protectioi wiiyeau', d'où tout f&àjjt. d'exploitatioi toit être banni. Elle forme un pa.trimoini rtiislique et scientifique de premier ordre - capital de jouissance, dont la nation t-iri es intiérêtls insoupçonnés. » * * * Certain jour de l'an'dernier, je restais at ïrré en présence du désastre qui avait trans 3rmé iltaduniraible plateau de la Mare-aux 'ées en un vaste, champ de désolation 'a.vaiis eu à en déplorer bien d'autres, mai; élu ici dépassait tout. Et, me remémorant toutes les phases di intérimmaMe lutte entreprise par les artis !s, par les vrais amoureux de la Nature, er iveur d'une- merveille sans rivale, considé-jnt l'-opinûitreté de la résistance que rencon-ent encore aujourd'hui les bons lutteurs, je e pus me défendre, malgré ma vieille expé-ence, d'être ressaisi d'une admiration pro-«Dde — pour la bêtise humaine. Jean d'ARDENNE. >-»♦ LES FRAISES Qui -veut des fraises ? Qui les aime ? Râpomlez, gourmets réjouis. Par monceaux, .par tas inouïs, J'udn, sans compter, au vent les sème. Et c'est un charme affriolant Que de contempler aux vitrines .Leurs .ifraîiQhes rondeurs purpurine» 'Daais les caissettes de bois blanc. Beaux fruits tout vibrants de lumières, Grenats «t rubis nonpareils Tombés du creuset des soleils, Ils ruMlent aux éventa ires. Tandis qu'un effluve, ambre et miol, Fuse de îéùip chair parfumée Et monte, impalpable fumée, D'une aile lente vers le ciel. Mais Vilmorin, fraises superbes, Oncques vous n'aurez la douceur De la rustaude, votre sœur, Qui se caclie au .bois, dans les herbes.* Combien sa .rencontre a d'attrait Et quel .régal! elle offre aux couple? Qui sous d'abri des branches souples Viennent festoyer en secret ! En.to.nn-ez vos airs de bravoure, Fruits de serres, produits bourgeois, Eiien ne vaut la fraise des bois Qu'entre deux bécots l'on savoure I n'était l'a/vis de nos aïeux }uand ils chantaient : « MamzeH' ' . , Qu'il fait donc bon cueilli"" ' . î^re^e, . Qu'il fait donc bon, qu- / da faJse' ,dnd on est deux ! » E Au jour ie jour !; LA PÔUjIQUE C'est un rien, un chiffre, un rien !. aw vraiment, de telles polémique '' jimplliquent des souvenirs d'opérette. Dès le lendemain des élections, le " journaux libéraux (et nous mêmes, ici, trè *" soigneusement), établirent que les oléricau . gardaient une majorité à la Chambre, -ailor qu'ils 'ntavaiient plus (la majorité dans 1. pays. A cet argument inl-aaigible, les cléri eaux, fort en peine de jus'tifler une sitoatioi 11 aussi révolutionnaire, en arrivèrent,on lé sai s à déclarer qu'après tout il n'y avait à cet aucun mail. e .Pou-rtaiit, caniime ce trop simipte aveu n '• laissait pas que d'être gênant, le Bien Pu y blic offrit,à ses eoreligionoaires embarrassés 'i une trouvad®e : « .En 1878, 44,000 voix catho e. liques n'avaient élu que 20 sénateurs et 19 re ,e présentants; alors que 41,000 libéraux seule r nient faisaient -nommer 19 sénateurs et 38 re i. présentants. » n iN'atureHemenl, cette découverte s'appuyai sur des chiffres, lesquels en faisaient toul la valeur. La Flandre Libérale .vient d'êtr n la première à démontrer comment son n con r citoyen » en journalisme clérical, base s; i- découverte sur des chiffres truqués. En effet j pour obtenir sa statistique, 1e Bien Publi omet de signaler qu'en 1878 les libérau: s s'abstinrent, pour ,1e Sénat, à Louvain, Alost i. Courtrai, Dixmuide, Roulers Thieît, Namur [. Dimant et Arllon. En revanche, il ajoute au: totaux cléricaux, les voix obtenues par -no D adversaires dans ces arrondissements.. ,[ Douce ingénuité ! •Un® remarque nécessaire est qu'à Giand ie secret du vote changea u-ne majorité clé rica.le -de 150 voix, en une majorité libérai-a de 550. Pour les arrondissements' où les libé il raux ne luttaient pas et ceux où -les cléricau: y firent de même, les chiffres s'équilibren s assez exactement, en sorte qu'il n'est pa i- nèces/saire d'en tenir compte. |. Si bien que n pour 65,000 violants il y eu 34,034 voix anticléricales et 28,7S9 cléiricailes» i. dans les arrondissements consultés. On voit si les chiffres du Bien Publi ,. étaient sincères... PETITE CHRONIQUE Rogards en arrière ! 15 juin 1888.— Inauguration de Guillaume 11 empereur d'Allemagne. 5 Les beaux orages. •C'est lun chapelet, une suite d'orchestre avec . des cuivres wagnériens 1 .Chaque jour de cette mi-juin n'a pa:5 son oraige, mais son groupe de phénomènes électriques, avec des aversef 3 qui ont les meilleurs droits à ce titre d'thon neur national : être appelées draehes. Dtoan-clxe encore, alors que, par un déjeuner fami-j ilial, tant de braves gens se préparaient à la fuite, vers les campagnes verdoyantes, les bois touffius déjà et encore 'fleuris, un orage ■ épouvanffcabtîe s'e'st aibattu sur la ville.Une obs-} curit'é presque complète obligea d'abord d'allu-; mer partout, dans les cafés comme dans les i maisons privées. Ensuite de grands éclairs, - surtout blancs, •précédèrent si rapidement le i tonnerre .qu'on ne iput douter de la proximité \ des foudres. .Des torrents d'eaiu parmi lesquels : bondissait la clmte retentissante des grêlons. , terminèrent très lentement ,l'orage, après ! ilequeil l'atmosphère resta lourde, moite, toute •iectrisée de vie estivale... Mais le dimanclie de (promenade fut perdu. 1 Triomphe gênant. Il est entendu que }es radicaux ont renversé ;le ministère, français. Ils devraient donc triompher. Mais cela leur est assez difficile, pour deux raisons : 1 'La première — nous l'avons déjà indiquée — est' qu'ils ont fait tomber le calbinet par un : tout autre moyen que cellui qui leur tient cs-• sentieillejttie-nt à cœur : ils n'ont pu toucher (\ la loi de trois ans ; La ,seconde est .que, par la force même des événements, les voici amenés à accepter, comme un triomphe, une situation iqu'iQs ont — •iil y a moins d'une semaine — repoussée comme une défaite ! Aussi sont-ils bien forces .aujourd'hui d'ex-i>Ti;quer un peu cç relus, de l'harmoniser avec la situation présente. Et un communiqué of-flc'ieux <iu parti radical confesse aux journaux ■que si, l'autre jour, MM. Godart èï i5onsot re-i'C'sèrent un portefeuille, c'est la (faute' ... à -M. Poirïcaré. Le «coup du lapin, toujours. fi y eut ^do ne — M. Jaurès a narre lé fait, et i!es « vaOoisiens « de le conter a leur tour en l'amplifiant — une intervention « militariste » du Président. C'est alors quû... Mais laissons la parole a.ux intéressés eux-mêmes. C'est plus savoureux : C'est alors que MM. Justin Godart et Ponsot demandèrent spontanément des explications sur la fameuse phrase indiquant la modification du régime militaire antuel : « quand los circonstances extérieures le j^vmeitrrnt. ». Ei comme cette restriction mettait la l->i militaire française à la merci de l'étranger, MM. Godart et Ponsot refusèrent le portefeuille. On peut se demander — sans crainte d'être accusé de pactiser avec la réaction — ce qui apparaîtrait le p!lus regrettable : la loi militai,ne. française à la merci de l'étranger (■abomination de la désolation pour MM. Godart-Ponsot) ou la France à la merci de l'étranger. Tout simplement. Il semble qu'en certains moments, aux yeux de certains politiques, les mots Ses plus clairs pendent leur valeur. Les disparus. A propos du concours de .chevaux, — nous évoquions hier des .figures (d'hommes !) disparues. Et nous, rappelions auelques souvenir Plutôt /joyeux. Iil est une autre figure à laquelle, depuis trois -jours, ^out ie monde a pensé, et que per-hl°nne n -^ ,pU remémorer sans émotion : i.elile ' JIU .chevalier Hyuderick de Theulegoet. ' a'était l'âme de ces réunions. Il avait donné n la s'ociété du cheval de trait un essor, une vigueur admirables. Si notre pays, .dans le monde entier, est connu pour sa magnifique production chevaline, c'est un peu au chevalier .Hynderiick qu'il 5e doit. A l'étude, à la formation, au développement de cet élevage, ce dernier s'était consacré entièrement, Et, pourraient juger vulgaire ou sans intérêt, : déployait des trésors de science, d'érudition joints à une compétence pratique remarqua ble. On ne le reverra plus, souriant sous soi éternel feutre gris paré, astiqué avec une ce . quetterie de vieillard heureux, «plus jeune s malgré sa moustache blanche et sa claudica . tion accentuée, que M s jeunes gens au regar< s froid et au visage désabusé... S'il discute en s core les gestions d'élevage, c'est dans le Pa c radis des hommes de chevaux. Et, tous le $ jours, il va donner du sucre à Pégase, avec 1 i double regret que celui-ci ne soit ni un cheva . de trait, ni un,reproducteur... i t Pour les oiseaux. J Nous citions l'autre jour (sans aucun plai sir 1), une note prouvant que, pour une expc sition en France, on avait dû venir cherche ^ en Belgique, certains oiseaux, moins protégé ici qu'en France. ' Pourtant, cette protection, on veut, chez no voisins, la rendre plus efficace encore par de mesures fort ingénieuses au sujet desquelle voici d'utiles paroles. M. de Pondus fait remarquer que la mei' leure manière d'augmenter le nombre des O: t seaux est de ne pas leur enlever leur chanc - de vie, d'empêcher qu'on les détruise sous le: " moindres prétextes. A quoi le prince Pierr - d'Arenberg ajoute que les oiseaux indigène k ayant en beaucoup, d'endroits presque complè , tement disparus, le repeuplement- s'impos ; pour l'agriculture. Il faudrait : 1° Empêcher le : massacres d'oiseaux; 2° établir des « sanctuaire , iù l'on favorisera la multiplication d'espèce utiles »; 3° faire comprendre aux agriculteur c l'importance de la coopération des oiseaux ; ; leur œuvre. Boutons de fleurs. Sem publie un album, cruel et vengeur, su > le « Vrai et le faux chic »; il se prépare, — dan un parc de Paris, — une solennité estivale, oi 3 « les dames ne devront pas être à la mode » " (— tant la « last fashion » est inesthétique e J grotesque ! —), mais, — imperturbables, — no 1 compagnes n'en persistent pas moins à admi ' rer les plus loufoques inventions des coutu riers réputés, et à se déguiser, — incomprise t et stoïques ! — en champignons, en ulilans, e] , abat-jours à volant. Lorsqu'apparaissent,. sur l'écran de Path ; ou de Gaumont, les robes nouvelles de 1 Maison X... ou Y..., Mmo Beulemans a biei d'ironiques sourires; mais, aussitôt rentrée à 1; maison, elle s'efforcera de reconstituer le « me dèle » effarant, hideux,, ou simplement ridi cule... Dès le lendemain, la « tailleuse » me clestc- et résignée,...copiera, de son mieux, li « création » de Paris !... Suivant leurs caractères, les maris protes tent ou haussent les .épaules; aucun d'eux n songe à rivaliser d'extravagance avec sa doue, moitié ! Il n'en va point de même en Amérique. Le arbitres des élégances masculines, — désireu: de témoigner, eux aussi, de l'initiative, — on décidé de remplacer les vulgaires boutons di chemise et de manchettes... par des bouton de fleurs naturelles... Rose, œillet; pour 1' soir : gardénia ou orchidée. Ces garnitures em baumées ne laissent point d'être coûteuses, ca elles doivent se renouveler deux ou trois foi par jour; mais ce détail importe peu aux élé gants de New-York et de Chicago, qui sont, ra vis de leur trouvaille... Qui. sait?... Nos ac cortes bouquetières s'écrieront peut-être bien tôt : « Allons, mesdames, fleurissez vos mes sieurs ! » Nouvelles à la main — Ma ©liière, disait à Juliette aine petite da-nn iorfc connue, ce chenapan de journaliste s'en v; partout raconter sur moi des choses révoltantes — Eh bien! qu'est-ce que cela te fait? — Mais si cela continue, il me fera perdre nu réputation. , —Eu ce cas, ne te chagrine pas, ma cnèro. Ta ne peux qu'y .gagner. G^TJXPJ De 1' « Eventail » i Parmi ceux à qui songent îles faiseurs ide rois .pour il'All'ban'ie, on cite « un prince de la famille Bonaparte », sans autres indications. Des journaux se sont donné la peine d'assurer tjù'ii rié s;à£tlt .pas de fËmpereur « in. pa?-tibus ». ,'Celui-ci, tel le comte de Chambord, attend avec calme son heure française, et ià rie peut fail/lir à cette tâche. Et puis, voyez-vous la .princesse Napoléon à Durazzo? L'autre prince ëst Louis, frère cadet du prince Victor, lieutenant-général de cavalerie en Russie, où il exerça aveG vigueur son com-rnandconenU II. èst pïàcé actueilleiùent dans is réserve; sa pension de retraite ajoute utilement à sa fortune .médiocre, que dorera vrai-semjtfla,blement un jour le somptueux héritage de l'ifmpératrice Eugénie. En attendant, une •liste civile ne lui serait pas désagréable. Et puis, i'1 a de là fougue, de l'audace, et des loisirs qu'il occuperait volontiers. Reste encore un autre Bonaparte du nom,— ceux d'Amérique ne comptent pas : le prince Roland, fils du prince Pierre et cousin 'des •précédents, de qui l'enfance se passa dans le Luxembourg belge. Son père était venu se réfugier chez nous après l'affaire de Victor Noir, qui l'avait mis en mauvaise posture ; et son mariage démocraliico-morganatique ne lui concilia pas les faveurs familiales. A l'âge d'homme, le prince Roland dut se chercher une situation. Ses ressources étant étroitement limitées, son app-étit robuste, les emplois .rares, il épousa M"0 Blanc, qui lui apporta des millions et une part qui s'élargit dans les revenus de la Maison d'or de Monte-Carlo. Devenu veuf, il s'adonna *\ la géographie >et maria sa Aille bien dotée au prince Georges de Grèce. Des deux, quel sera le prétendant ? Le prince Louis, soldat énergique, bien vu en Russie, ,qui cognera avec entrain sur les Ma-Hssores, les Mirdites les Skepétars et autres E-pi rote s. Albanais, musulmans et chrétiens, uui voudraient s'agiter, .ou H'ancien élève de l'école moyenne de Rochefort, puissamment riche et beau--père d'un prince de Grèce ? Comme par hasard, le prince Roland vient île décider, pour compléter ses études géographiques, de faire ces jours-ci une croisière sur les côtes de Dalmatie. Le duc de Montpensier, frère du duc d'Orléans, s'en fut aussi croiser récemment dans ces parages ; .mais les Italiens lui firent comprendre avec grâce qu'en ce moment il vaul J mieux .pour les prétendants faire du yachting LE ROI ET M. DE BROQUEVILLE L'appréciation royale sur la Revue du 20 mai >etite histoire de la rédaction d'un ordre du jour à. l'armée } Oui ou non, le Roi a-t-il exprimé au ministre ! de la guerre sa satisfaction au sujet de la revue du 20 mai ? En commentant les termes de l'ordre du jour lancé par M. de Broqueville, notre collabora- - teur XXX. avait cru pouvoir trancher la ques- - tion par la négative. Un officier de l'entou-r rage du ministre de la guerre, après avoir pris 5 connaissance de son article, affirma à l'un de nos rédacteurs que la « Chronique » faisait s erreur et que notre souverain, en faisant part s à son ministre de la « bonne impression » que s la revue avait laissée au roi de Danemark, y avait réellement ajouté l'expression de sa - « .satisfaction ». Soucieux, avant tout, de la vérité, nous enre-? gistrâmes ce démenti. ; Mais, de diverses parts, nous parvinrent de 3 formelles protestations contre le fondement de 5 ce démenti. Et notre collaborateur XXX. nous - apporta le texte même de l'ordre du jour de ? M. de Broqueville, qui a paru dans nos colon-s nés le 10 courant. Ce texte ne laissait place à 5 aucun doute. 5 Nous croyions la question complètement élu-s cidée et définitivement tranchée. Il n'en est i rien. L'officier de 1' « entourage du ministre de la guerre », qui avait formulé le premier démenti, revient à la charge, et il écrit ce qui suit à l'un de nos rédacteurs : i* , Je regrette que vous ne m'aylez pas donné i i I Ministère de la guerre Bruxelles, 22 mai 1914. 5 Cabinet |y| ° I N° 3251/R H ■ 5 ordre du jour, 1 Sa Majesté le Roi mva fait l'honueur de . m'écrire, ce qui suif, au sujet de l'a iwue et [ du défilé du 20 courant : ! « Sa Majesté le roi Christii<aai X, m'a fait i » (part de la bonne impression que lui a lais-1 . '» isée to mevue et le défilé des troupes de la - )> 6° division d'armée renforcée et de la divi- - » siion de cavalerie. » i ©n t-ransmef:liant ..cette appréciation Halte use aux officiers, sous-officiers et soldats, " j'y joins l'expression de ma satisfaction. 1 Le miniisto' de la guerre. (S.) Ch. de Broquevillile. N. B. Le présent ordre du jour sera inséré, aux ordres journaliers de tous les coi'ips et.i détachements, le 23 courant. j A toutes les autorités militaires y compris | la gendarmerie. Maintenant que nos lecteurs ont sous les yeux les deux documents faisant l'objet de la controverse et les commentaires dont les accompagne l'honorable officier de l'entourage du ministre de la guerre, il nous sera, permis de faire les constatations suivantes : Le texte publié le 10 juin par la « Chronique > n'est pas du tout « erroné », comme saventu.e à le dire notre aimable correspondant ; il es! \ strictement conforme à l'ordre du jour n° 1 que nous reproduisons ci-dessus- , Beaucoup d'autorités militaires tomberont des nues,croyons-nous,en prenant connaissance i de l'ordre du jour n° 2, car plusieurs d'entre elles, à qui nous en avons référé, nous affir ment de la façon la plus formelle et la plus catégorique n'avoir reçu ni le « télégramme » dont parle notre honorable correspondant, qui devait désavouer le texte-du premier ordre du jour, - ni l'ordre du jour n? 2, qui remplaoait le premier. Voilà qui est vraiment extraordinaire ! Mais cette invraisemblable histoire nous suggère d'autres réflexions. Ce que M. de Broqueville fait d'une lettre du Roi Lorsque M. de Broqueville reçoit une lettre du Roi, il ne se donne donc pas la peine de rédiger lui-même l'ordre du jour destiné a .porter à la'coiinuissaniceideï'armée -le fait dont lui fait part Sa Majesté. Les membres de son cabinet, tant, civils que militaires, se déchargent à leur tour de ce soin sur un officier de la première direction générale. Et le texte ar rêté par cet officier de la première direction générale' — qui, chose presque incroyable, prend la copie d'une.lettre du Roi pour une appréciation du minisire — ce texte de la première direction générale, disons-nous, non seulement passe directement à 1 autographie, sans recevoir préalablement l'approbation du ministre ou de son cabinet, mais le texte autographié est ensuite expédié ;'i « toutes les autorités militaires, y compris la gendarmerie », qui l'ont régulièrement reçu et l'ont, comme ie stipulait le document ministériel. , inséré aux ordres journaliers de tous les corpi-et détachements le 23 mai dernier. Et ce n'est que lorsque ce texte est ainsi pat-venu à la connaissance, de tous les intéressés que le ministre et son cabinet s'aperçoivent (U l'erreur commise, en avisent télégraphique ment toutes les autorités et rédigent, pour reïn placer l'ordre du jour n» 1. l'ordre du jour n» 2 que nous croyons bien divulguer aujourd hu; car, répétons-le, plusieurs autorités militaires nous affirment que ce second texte ne leur est pas parvenu. Il faut relever un autre détail dans les ex piications qui nous sont, données. L'ordre du jour n° 1 aurait été rédigé par un officier de la première direction générale. Comment^ se fait-il alors qu'il porte en manchette l'indication « cabinet » — au Heu de celle de « 1™ direction générale»? Comment, d'autre part, se fait-il que les deux ordres du jour, le premier et le second, portent tous deux le même numéro : le n» 3251/R. Il y a donc des doubles dissemblables dans ia.série, ce qui nous paraît inadmissible en prin cipe, car un document, périmé n'en a pas moin; existé, et sa trace tail toujours pouvoir être Mntrnnviû un coup de téléphone avant que le journal no publie le « démenti du démenti ». Je vous aurais dit et prouvé que le texte que la « Chronique » publie est erroné : il fut rédigé par la première direction générale et expédié sans être revu au cabinet. En recevant l'autographie, on s'est aperçu ici; que l'officier chargé du travail avait modifié le texte de la lettre du Roi, dont copie lui avait été envoyée, croyant que la dernière phrase était du ministre. Immédiatement et par télégramme, toutes les autorités ont été prévenues d'avoir à considérer le texte envoyé comme non avenu, et le soir même, le cabinet expédiait partout un texte exact, qui a d'ailleurs été envoyé à la presse, qui le publiait le lendemain. On vous a donc communiqué un exemplaire d'un document périmé. Au surplus, je joins à la présente le premier texte (n° 1) mauvais et le second texte (n° 2), le vrai. Vous pourrez vous-même vous rendre un compte exact des choses. Veuillez, etc... A ces lignes étaient joints les deux documents annoncés, que nous publions textuellement- ci-après, en les mettant en regard pour en faciliter la comparaison. Nous imprimons en italiques les variantes du second ordre du jour. ^ Ministère de la Guerre Bruxelles, 22 mai 1914. Cabinet M° N° 3251/R N Jm ordre du jour, Sa Majesté le Roi m'a fait l'honneur de m'écrire, ce qui suit, au sujet de lia revue et du défilé du 20 courant : u Sa Majesté le roi Christian X, m'ai failli » part de la bonne impression que lui ont » ilaiiasée la revue et le défilé des troupes de /l'a •) 6e division d'année renforcée et de la divi-») ision- de cavalerie. . » Je vous prie de transmettre celle appré-i> cmlioin flatteuse aux officiers, sous-offi-> chers et soldais et dyij joindre r<expres&iQ)i " de ma satisfaction. » Le ministre de la guerre, (S.) de BROQUEVILLE. X. B. Le présent ordre du four sera inséré lux ordres journaliers de tous les corps et iélaclvements. A toutes les autorités militaires y compris a gendarmerie. CONCLUSIONS Deux conclusions s'imposent à cette controverse singulière : En premier lieu, il semble — en présence, :ant de la révélation du second document qui rous est. envoyé que des explications qui l'ac-jompagnent — que le roi .Albert a bien joint ^expression, de sa « satisfaction » personnelle i l'appréciation flatteuse du roi Christian X, lu'il transmettait à son ministre. En second lieu, l'aventure démontre le peu le cas fait de l'appréciation royale par le ministre ^le la guerre et .son ca.binet, le premier »e déchargeant sur le second, — qui s'en décharge à son tour sur la première direction générale, — du soin de faire part à l'armée les termes dans lesquels le roi Albert trans-riettait la « bonne impression » du roi de Da-îemark et y joignait l'expression de sa propre < satisfaction ». Monsieur Lebureau de la guerre L'exemple est typique et montre dans toute ;a beauté le règne omnipotent des bureaux du lépartement ministériel de M. de Broqueville. 3i le ministre et son cabinet font aussi peu le cas d'un message royal, — puisqu'ils aban-ionnen.t à un sous-ordre le soin d'en dégager e texte d'un ordre du jour qui doit être adressé l « toutes les autorités militaires, y compris a. gendarmerie du général de Selliers de Mo-.'anville », — qu'advient-il des pièces de service émanant des diverses autorités militaires 2t relatives à l'organisation de la défense nationale et de la préparation à la guerre ? Ce qui est arrivé à propos de la lettre royale se produit malheureusement tous les jours à. propos de questions essentielles. Et voilà pourquoi l'on voit presque constamment, défaire la Lendemain ce qui a été arrêté la veille. Faire ?t, défaire, dit le proverbe, c'est encore travailler. Mais c'est faire de la. mauvaise besogne. Et la défense nationale est un outil si délicat que la moindre malfaçon suffit à le rendre inapte à l'usage essentiel auquel il est destiné. Malheureusement, M. de Broqueville ne s'en rend pas compte. Et voilà pourquoi sa laborieuse réorganisation n'aboutit trop souvent qu'à une lamentable désorganisation. z. liÀ&riÊllAHCHE a bruxelles, cino personnes sont renversees par la fourde. — deux d'entre elles sont blesses. Saint-Médard continue à nous faire sitiir sa néfaste influence : mais, furieux sans doute de l'inutile tentative faite par le bienheureux Barnalié pour arranger les choses, il a substitué à la pure et simple draehe les orages les plus effroyables, et, pour parler comme les ooètes du XVIII® siècle, il nous fait subir « les rigueurs des éléments déchaînés ». Bruxelles a. siibi, dimanche, les fureurs aqui-[ères de l'irascible Médard. Ce n'est guère que vers 3 h. 1/4 qu'éclata l'orage ; mais, quel orage ! La pluie, tombant » en pièces de cent sous », ou. comme, on dit à Paris, « en hallebardes », inonda les rues pendant une demi--aeure. Puis ce fut la grêle qui entra en action. Schaerbeek en subit particulièrement les mor*

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