La chronique: gazette quotidienne

936 0
06 januari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 06 Januari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx09f8d/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Mardi! «5 Janvier 1 DM. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMER« POUR TOUTE LA' BELGIQUE •iî'e aunée. — IV0 î» LA CHRONIQUE JBURîsAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* T & H & Rédaction: N® MOS a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an : — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Provincr : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois Tous pays de l'union postale, .30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. p: FONDATEUR : Victor de la HËSBÀYË RIÎDACTECR EN CHEF : Jeau d'ARDENNE ANNONCES ; 4c page . 30 ccnt. la petite li^no. — Réclames (après. les spectacles), 4 fr, la lipne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal,!» et 7, Galerie du Rpi. !LA REVISION de t.a CHARTE COLONIALE par M. Itece vautnier MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL Avec la grande autorité qui lui appartient B M. M-asson a indiqué, ici même, les tenant: ■ et aboutissants <de M xevision de la loi colo I niaJle. Il s'agit, .par •définition, d'un problème ■ »po'lrtique qu'on me (résout pas, comme un pro I blême de géométrie, «à coups de démonstra I tions absolue/5. Il y faut apporter « J'espri ■ de fin-esse » dont parle 'Pascal, et qui sous I entend îles nuances, l'exacte appréciation dei ■ choses .réelles, y compris l'humeur chan I geante, les craintes, 'légitimes ou non, voiri fi ile« (préjugés de l'opinion. Le Roi, dans son -discours marquant di I nouvel an, a insisté, sembte-t-j.l, sur deu: ■ idées fondamentales : d'aibond, sut la volonté ■ si clairement exprimée, du Parlement, Ion* S de l'annexion du Congo, de faire de celle-c I son œuvre propre, et puis, sur «la nécessité Ipour le Parlement, après un essai loyal d< cinq années, de modifier le jeu des pouvoirs •dans la colonie. Ses prérogatives, essentiel ! îles en toute hypothèse, ne souffrent aucune atteinte. Gardien fidèle et combien respec-| liueux de la Constitution, île Roi, en préconisant l'octroi d'un 'pouvoir .plus effectif aux autorités locales du «Congo, ne vise pas une sorte »de blanc-seing donné d'aviance à tous Heura dictes par Qe législateur métropolitain. * * 'Les Chambres, comme II est d'ailleurs ■ prévu dans -les constitutions coloniales les ■ iilus décentralisatrices, doivent conserver en I. «entier -le droit et le pouvoir .de légiférer 'en ■ toutes matières, comme aussi ceux d'exer- ■ cor un contrôle illimité sur les actes -du mi- ■ nistre des colonies, qui reste soumis à leur ■ censure. Mais, au lieu -de -voir, comme main- ■ tenant, le ministre répondre des décisions ■ arrêtées presque exclusivement dans les bu-I 3*0aux de Bruxelles, on souhaiterait l'enten-I dfre s'expliquer sur les mesures délibérées | tlirectomcnt sur place, au Congo. En ce sens, autonomie signifie simplement | déplacement du point de départ des initia-I l.ives gouvernementales et particulièrement I administratives. Quant à -la charte, elle n'a pas été faite I' seulement pour lia colonie; elle a été aussi dirigée contre He système que personnifiait M 5e roi Léopld II. Ses vices et ses «lacunes,son ■ alihhpe parfois assez -médiocre, «procèdent de iKl- Des exemples concrets, mieux que des af- ifininations théoriques, peuvent servir à élucider la question. Il va de soi que le statut international du | bassin conventionnel du Congo, l'Acte général de B enfin, [l'Acte de Bruxelles, ne soivi pas, pour nous Belges, considérés comme c^fps de nation, susceptibles d'une interprétation différente de celle qui prévaut au Parlement. De même, l'ordre public, dans la colonie, sera exactement celui qu'il déter- I minera. 11 n'est mis même possible de concevoir comment un gouvernement local,aussi fortement armé. soM, s'affranchirait de la tutelle directrice du pouvoir souverain,«dont il ne lient que par délégation ses propres attributions. L'agent de l'exécutif qui outre-passe ses droits, se rend coupable d'une véritable forfaiture. L'abus de pouvoir es>t une ■ iu fraction punissable, dont .l'auteur, s'il s'en ■ trouve un, serait promptement poursuivi et ■ châtié. u. * ^ Toute autre est la réalité qu'il convient d'envisager. Voici un gouverneur général, ou, mettons | simplement un -gouverneur, qui connaît les besoins de ses administrés, — noirs et 1)1 onos, — qui sait quelles sont leurs capa-j cités contributives, qui, «avec humanité et fermeté, évalue exactement la. .part «d'autorité et même de prestige qui revient aux résidents européens, la part de respect et de dis-| cipline que doivent observer les indigènes, | qui a le «doigté et le tact pour utiliser, en certaines occasions, les rouages et les services ; de la société native, et, en d'autres, les ignorer .presque. Que peut-il dans les circonstances présentes? Appliquer -des règlements généraux, dont les cadres, trop rigides et uniformes, ris-j quent de céder à la première poussée des B faits; ou, pour des cas imprévus, demander, I en haut lieu, des instructions spéciales -qui | exigeront plusieurs mois avant de parvenir 1 à destination. Qu'à cela ne tienne, objecte-t-on; les gouverneurs 'sont autorisés, sous le système actuel, à parer aux cas urgents, par des or-j donnances qu'ils ont latitude et compétence de .prendre. Soit! Mars voyons la suite. L'on tire des archivés quelques-uns de cas documents administratifs, on les compare [ avec ceux qui sont rédigés ù. Bruxelles même et il arrive, sans doute, que... Bruxelles gagne à la comparaison. . * . Alors... alors, on n'oublie qu'une chose, c'est que les -pouvoirs locaux, en Afrique, ne sont pas organisés pour fonctionner sans l'appui de l'administration centrale. On ne se fa:t pas idée de la besogne administrative purement bureaucratique et paperassière qui -est imposée aux fonctionnaires placés au | sommet, de la hiérarchie. Ils ne sont pas tou-| jours mal secondés, tant s'en faut, mais ils ! n'ont tout de même pas auprès d'eux, par j suite de mutations, de vacances forcément très nombreuses, les hommes de choix et de confiance,. à qui communiquer leurs vues et idées, sauf à en vérifier ultérieurement l'expression. On peut être un excellent gouverneur et n'être qu'un médiocre rédacteur. Quelles qualités un bon gouverneur doit-il réunir? Tout d'abord, d'être un homme d'autorité el| d'expérience. A cet égard, nous avons l'heureuse fortune, au Congo, de voir 'les hauts emplois aux mains d'hommes qui y ont passé une grande partie de leur existence et qui, par conséquent, mieux que quiconque, savent ce qui lui manque, Assurément, personne ne songe à mettre en doute -eur intelligence et lèur clairvoyance. Si on désire les voir déployer plus d'init tive, comme leur .bonne volonté, à cet «égal n'est pas suspecte, il importe donc, qu'api ■ avoir consacré, mieux que sur le papii • Jeuis pouvoirs autonomes, on leur adjoig ■ des collaborateurs pour leur en facilit l'exercice. *** (Naguère, à l'Institut Solvay, aux travai coloniaux libres chiquai iil a pris part, -' Ingenbloek, secrétaire du Roi, a propo ' l'institution, au Congo même, de conseils gouvernement et d'administration. L'id ' mérite d'être reprise, si même l'on diffè d'avis sur la composition de ces conseils,cp en tout cas, ne sont pas de simples bureau ' Quoi qu'ij en soit, des procédés les pli efficaces de décentralisation, la .pensée m: ' tresse qui les inspire tous est de confier ai pouvoirs locaux le soin de dresser Je ou 1 ' budgets de la colonie et de faire eh sor que les gouverneurs en soient les ordonn 1 teurs, comme c'est le cas, notamment,ipari 1 d'autres colonies, au Congo français. Des finances looa:les ,plus souples sont g : raillas d'une politique locale plus soup 1 aussi, les deux formant ensemble la .base i l'autonomie. Les droits de la métropole,poi être moins jalousement exercés, ne sont c minués en rien. Quant, à ses devoirs, Us restent exact ment pareils. Kn un langage impressionnant de simp1 cité et de noblesse, le Roi a affirmé sa f raisounée dans l'avenir du Congo. Qui partage, et nous voulons croire que c'est majorité ,du peuple belge, sera prêt à conse) tir les sacrifices, ou. mieux, les avances i: dispensables. René VAUTHIER. " > «O-fr»—< MUS FAITS. PROPOS MENU L'HOMME INGENIEUX C'est toujours lui qui a les idées les pli originales. En voici, parmi un million d'ui Ires, une q-ui nous est malheureusement ri cclée un peu tardée'es t-à -dir e après ces foin de nouvel an, où elle eût troublé son appl cation. Il a, sachez-le, des cartes de visite inimei ses, en proportion avec son insigne dignih Elles sont gris ardoise, avec, comme cadri un lUet plus sombre (lieu! c'est peut-Aire pa d'un goût parjail?); on y lit : « Wilhelm, deu scher Kaiser, Koenig von Preussen », ce qi est évidemment de nature à impressionne le lecteur. Mais vous entendez bien que c n'est pas la rédaction, le format, la coulei de cette carte qu'on peut proposer à noli imitation. .Yon, mais ceci : u une -carte vnpt riale apportée par vm aide de camp équivui à 'une visite personnelle de l'Empereur. » C'est simple,c'est ingénieux, et, avec mil! caries et mille aides de camp, l'Ëmpereu 'Iwch, hoch, Iwrrah!) peut, luire mille visite par jour. Après tout, c'est très raisonnable. Si I fond de la politesse n'est qu'une série de coi veillions consacrées par l'usage, un peu plu ou un peu moins de convention ne /ait rien l'affaire : « Considérez-vous comme giflé »,d sait le .mousquetaire rouge au mousquetaii gris: et celui-ci se sentait giflé, ce qui prout qu'avec un peu de bonne volonté, tout s'a, range. Le présent numéro de la Chronique, pori par un facteur ou tout autre, équivaut ù un visite personnelle du soussigné. Voilà. ■le dispense mes lecteurs de me rendre et visites. Bob. > m UNE MAISON CHU (LE A WATEHMAËL-1Î01TSF0R1 UN MORT. — TROIS BLESSES Un terrible accident s'est produit, -lundi ma tin, rue des Archives, près de la rue du Carr pa n Me, à Watermaefl-Boitsfort. On construi deux maisons dans cette nouvelle artère. Ce deux habitations,qui n'oïrt qu'un étage, étaier presque achevées. Des ouvriers charpentier travaillaient aux gîtages de la toiture, quan dans la bâtisse la plus rapprochée de la rue d Campanile, un formidable craquement se 1 soudain entendre. Prévoyant une catastrophe, le* ;leux 01 vreis, qui se trouvaient sur la toiture, — 1-e nommés Van Humbeek, père et fils, —' eurer d'heureuse inspiration de sauter à terre : ils ei rent la cha/nce de ne pas se blesser. Il n'en fi pas de même de>s ouvriers qui travaillaient a premier étage -et de celui qui se trouvait a rez-de-chaussée, car la maison s'écroula ave un fracas épouvantahle et les trois ouvrier furent ensevelis sous les décombres. Le malheureux qui se trouvait au rez-di chaussée 'avait été précipité dans les sous-sol: A la première alerte, un pompier, nomrii sterckx, et un voisin, M. Thonet, étaient ai «•ourais sur les lieux. M. Maingie, commissaii lie police, son adjoint, M. Delistrie, et trois mi d'&cins ne tardèrent pas à les suivre, et de secours furent organisés, avec l'aide de la br gad-e de la gendarmerie. Après de nombreux efforts, les sauveteurs pi îent enfin atteindre les enterrés vivants. L première victime retirée fut l'entrepreneur Va Antwerpen, atteint de lésions internes et sou frant d'une jambe fracturée ; la deuxième s'a] peQle Vandenbroeck, et porte des contusior multiples sur tout le corps et se plaint de doi leurs internes; la troisième, André Gillen: souffre de douleurs internes également. Quai à Henri Devleeschouwer, — célibataire et ⣠de 38 ans, ~ qui travaillait au rez-de-chaussf de la bâtisse, il a fallu trois heures et dem: pour le dégager dans les sous-sols, où il éta entièrement enseveli. Le malheureux, était mort, tué sur le cou d'après ce que disent les médecins. Le cadavre de l'infortuné a été transpor à la morgue communale. Les autres blessés ont été reconduits à leu: domiciles respectifs, après avoir reçu les soii voulus. A midi et demi, le parquet, représenté p; M.Hallevoet, procureur du Roi, et un substitu est arrivé sur les lieux, rue des Archives, s'est ensuite rendu au commissariat de polie où il a poursuivi son enquêté. Comme la s coude maison menace également de s'écroule des mesures ont été aussitôt prises pour évit un nouvel accident de personnes. «dj Au jour le jour i U POLITIQUE Tout le .monde s'accorde sur l'in jx portance des paroles royales, aux n .1. copiions du jour de l'an. Pensoun sé qui puisse y méconnaître la voix d le bon sens et de l'intérêt nationail. 5e C'en est assez pour que ces paroles gêneti ré fortement la presse cléricaJe. Certes, aile li, sont contresignées, en quoique sorte, par le x. .ministres responsable Si et ne peuvent don js ner toute la pensée du Roi; déj'à, cependant il- cette pensée transparaît de talhi.sorte qu'ell ix soulève les commentaires gênés,voire irrités ïs des gens du clergé. te iLe Bien publie en vient ù .souhaiter un a- mterpetlilation pour savoir « si les ministre ai sont ou non d'accord avec le Roi ». Nou n'avons pas à attendre pour savoir que 1: a- toute et pratique raison du premier citoyci le bettge admet loyalement la fiction constitu le tionnelle et ce qu'une équivoque électoral ir imposé à tous. Cela ne pouvait l'empêche i- de dire sa pensée sur l'esprit dans lequel i convient de régler les affaires du pays, e- 1.1 faut louer l'Etoile belge de préciser trè bien ce contraste. Le sentiment national doi li- dominer; c'est le vœu du Roi, celui du .pays M Et, au moment où nous le constatons un la fois de plus, il nous faut déplorer l'attitud< a du gouvernement, surexcitant le conflit di i- race dans un intérêt électora.1, voulant, par 1< i- loi .scalaire, faire intervenir les luttes de par fis jusque dans la formation de l'enfance, ,ré duisant le Sénat à entériner simplement le: , volontés d'une Chambre unique, aspirant . semble-Ml, au rôle d'une sorte de conven 0 tion cléricale. 'Pour le Congo, enfin, on nous propose ui régime supprimant les dernières garantie: ' que le pouvoir civil y possédait encore.. . Cela a/près que l'on osa déclarer que certain: Ralges pouvaient y être « indésirables » riei qu'en raison de leurs opinions philosopi'.i que?; que .l'on se réserve, du reste, di ( proscrire bientôt, en Belgique même. Le grave Bien public admet que c'est li une simple question de temps, et ses eonfrè '' l'es en cléricalisme citent avec éloges les f pays où les « JrancsHmaçons » sont proscrits . Il est temps que le libéralisme vienne rendri '' à noire vie publique un esprit de .loyale il; ' berlé, sans lequel l'atmosphère politique de e viendrait irrespirable, monlelle à toutes no; ' énergies nationales. c ' PETITE CHfiOllICUE r r Regarti3 en arrière $ 6 janvier lSl'l. — Swr la ligne de l'Est français, entre les .gares de Bondy et de Gargan. deux trahisse rencontrent. L'accident fait sept e mort3 et vingt blessés. g=saS .S' Fortifications et loi scolaire! . La ville de Termonde est divisée. Pas entre ^ libéraux et catholiques, oh I non. Depuis 1872, ^ le conseil communal est cléricalonient homo-gène 1 Mais ces messieurs, ayant triomphé, s'attaquent entre eux.Même sans,résultat utile, } cest toujours agréable à voir. ( Sujet de la quered'ke (rien de la pièce riatio-e nallo-inmisrtériellesl) : les fortifications désaffectées de Termonde. Que va-t-on faire des ter-■ç raine ? Les uns, — le bourgmestre et ses tenants, — disent ceci ; les autres proposent cela. Or, ,1e chef de ces autres, — M. le chevalier - Oscar Sctoeilletaens, sénateur suppléant, — écrit dans un journal! du terroir, possédant ce nom bien français : « Het Ros Beiaard », les f lignes suivantes : La concurrence est la loi du progrès. Nous la préconisons en matière scolaire pour revend i quer en faveur de l'enseignement privé les droits reconnus à l'enseignement public. t Les droits... Si « Het Ros Beiaard » nous par-s lait un peu des devoirs et des charges? Les xe- I verudique-t-il aussi pour «renseignement privé' ; ^ j Horrible! li Les réactionnaires font contre le cabinet an glais actuel, sipécialement contre M. Lloyd, h George, qui a, somme toute, réalisé le socia 3 lisme d'Etat,— la plus violente des campagnes t Après avoir essayé à plusieurs reprises, vai h nement, de détruire la popularité du chanceliei t de l'Echiquier, on tente aujourd'hui de le cou L1 1er en divisant le ministère contre lui-même L1 Et l'on voudrait faire naître la discorde entn c Winston Churchill, — que l'opposition .ne com s bat qu'avec mollesse, — et Lloyd George. Le correspondant anglais, — très conserva tour, — du c Figaro », oppoc-e à la politiquf ; sagement militariste du premier lord de l'Ami é rauté, ce qu'il appelle les « utopies » de sor .. collègue. 0 Cela n'est peut-être pas, en principe, dénu >. de ,bon sens. Mais savez-vous quelle réforme s notre confrère range parmi ces utopies ? ' i. Lisez : i_ De quelle nouvelle réforme socialiste rêv a donc le chancelier de l'Echiquier? Voudrait-i par hasard répandre davantage l'instructioî n primaire, responsable en grande partie du mt f- ' ontentement dont souffrent les milieux ou )- vriers? s Lire ça, au XX® siècle, dans un journal fran çais ! Ce qu'ici M. Poullet pense, peut-être mais n'ose même pas dire ! é Si blindé qu'on soit contre les surprises d ,e ce genre, celle-ci apparaît tout de même ui 0 peu forte. Littérature. p Appeler un chat un chat a toujours constitu le fin idu fin de la littérature. Toute la grau A maire, -toute «la syntaxe, toute Tétymologit toute la sémantique (comme on dit à. la Gliarr "s Ln^ebelge), ne servent qu'adonner aux homme is de lettres cette qualité essentielle : le respec de la propriété des tenues. ir II faut idonc «dire et écrire nettement ce qu t, Ton pense. Pourtant, il y a la manière. II Nous relevons dans un jeune organe polit d, que la phrase suivante, — visant l'égalité de e- sexes dans l'éducation : r, « L'enfant qui a atteint l'âge viril doit cor îr naître les fonctionnements naturels. » Ces « fonctionnements naturels » ne vous p< raissent-ils <pas aaissi délicieux que « les commodités de la conversation » ? L'auteur de H'artiole signe : « Un enfant de La guerre scolaire ». Pauvre petit ! On l'aura enrùlé au moment où il allait apprendre le français ! A la troisième page du même organe, nous _ relevons d'ailleurs la phrase suivante : « Pourquoi vous distinguer en insultant de e voleur et de sale individu un étudiant qui est j un honnête homme ? » (Sic.) « Insulter de voleur » nous parait excessif. I Sinon pour l'auteur de l'insulte, — tout au . moins, pour l'auteur de la phrase 1 Reportage. Il «est évident que le reportage (quel -mot !) ' est oui 'des plus dangereux in&tinments de la vie moderne. Ni l'auto, ni l'aéro ne comptent ' autant de victimes, comme « rançon » du progrès. Il demande ù, être manié avec «un tact 1 parfait. Quant à renoncer à ses services, il n'y ' faut pas «songer. C'est un perfectionnement fa-' tal, dont «notre vie ne peut pas plus se passer i que du téléphone et de l'électricité... Il faut i seulement éviter les courts-circuits, lesquels, - dans ce cas, s'appellent l'excès de zèle entraî-; niant la fâcheuse gaffe. On peut croire que c'en est une, l'interview 1 du pauvre gosse, enlevé pa.r un mari divorcé à sa femme. Celle-ei, bien que l'enfant eût été ; ominené en Norvège, a pu se le faire rendre... I Mais (paraît-il?) c'est un reporter qui eut les pre-, mières confidences du petit garçon, lequel est » âgé de huit ans. Cela l'excuse d'avoir rap-» porté des impressions de ski, pour ce voyage , tragique, et de parler en toute innocence de la , quatrième femme de papa. Voir son portrait . dans les journaux Ta moins ravi qu'il n'est ordinaire pour les héfos d'actualité ayant at-. teint l'âge a.dulte. IL s'est plaint que le photographe lui eût attribué une raie dans les che-' veux, alors que, lui, n'en lait jamais ! En terminant ces confidences inutiles, le pauvret eut un mot très sage : «« .l'arrangerai tout céla quand je serai plus grand. » Cela veut diré, sans doute, qu'avant tout, il ne sera jamais reporter?... Paraitro On connaît l'anecdote classique : un Anglais 1 (l'Anglais de tous lies contes anciens), annonçait qu'il donnerait volon-tiei*s sa fortune pour i connaître le monde. A quoi l'inévitable philo-■ .sophe objecta qu'il «donnerait lia sienne pour ne pas être connu du monde... 'Cependant, chaque jour, des gens se donnent « une peine infinie pour se faire remarquer.Alors que la plupart des gens choisissent leurs effets . de façon à passer inaperçus, quelques autres ; combinent des toilettes impressionnantes.Ceux-Sà suivent fidèlement ou exagèrent la mode ; d'autires, plus excessifs, combinent des toilettes « esthétiques- ». Un M. Robert «Delaunay, peintre « orphiste », renonçant à porter un costume orphique également (celui qu'aurait dû porter Orphée, s'il eût existé jamais?), composa la fantaisie suivante : veston violet, gilet beige, pantalon nègre... Ou cet autre : manteau rouge à col bleu, chaussettes rouges, chaussures jaune et noir, pantalon hoir, veston vert, gilet bleu de ciel, cravate rouge... minuscule, heureusement! Madame ( qui s'appelle Sonia Delaunay- ; Terck), n'est pas en reste sur son talentueux ' époux. Voici la robe « simultanée » qu'elle porte avec, une simplicité méritoire : tailleur violet, longue ceinture violette et verte, et, sous la jaquette, un corsage divisé en zones de couleurs vives, tendres ou passées, où se mêlent le vieux rose, La couleur Tango (?!), le bleu Nattier, l'écàrlate (etc.), apparaissant sur différentes matières telles que drap, taffetas, tulle, pilou, .moire «et poul.t de soie juxtaposés. A nos femmes belges, qui ont un si beau sentiment de la couleur, de dire ce qu'elles pensent de semblable arc-en-ciel... Erratum. J'ai écrit hier : < Parsifal» étant très demandé, il est tout naturel que ceux qui en disposent mettent un certain empressement à l'offrir. » Au lieu de « demandé », on a imprimé « démodé ». C'eS(t vraiment trop loin de ce que j'ai voulu dire pour n'être point rectifié. J. n'A. Nouvelles à la main Soyons savants : Un individu bien bâti se présente à un asile de nuit pour y être hébergé. — Vous ête.8 sans emploi? lui demande-t-ou. — Etant cyclothymique, avec euphorie et dépression mélancolique, je souffre d'asthénies symptômatiques. Elles ont déterminé une paresse , d'origine myxœdémateuse, qui m'empêche de gagner ma vie. — Ce qui veut dire? — Que j'ai un .goil dans la main, si j'ose m'ex-: primer d'un -mauière aussi obscure. UN MER , UN NAVIRE EN PERDITION De Paris, le 5. — Les journaux publient la 1 dépêche suivante : « De New-York, le 5. — Un - navire, dont le nom est inconnu et qu'on croit être un sit-eamer pétrolier, est'en détresse au . ud de Nantucket, à 10 milles au sud de Sandy-Hook. Le steamer espagnol « Calvo » se tient j auprès du navire en perdition. x Le journal « American » publie un message . sans fil envoyé par le steamer « Calvo » qui an- - oonce que le navire en péril serait le « Dela-ware ». Le message ajoute qu'un canot contenant le premi-e«r officier et six matelots du " « Calvo » a été mis à La mer, mais qu'il a été • coulé par les vagues. Les hommes qui le mon. taient ont pu être sauvés. 3 A 8 heures, l'installation de télégraphie sa.nr 1 fil du navire en perdition avait ébé mise hors d'usage par la tempête. On distinguait alor;-l'équipage du navire rc-fugié à l'avant. Suivant un radio télégramme reçu la nui' é dernière par la compagnie et retransmis par le - navire, le « Calvo » avait pris le pétrolier er -, remorque ; mais celui-ci sombra, à 15 milleî - environ à l'est de Sandy-Hook. Le message n( s dit pas si l'équipage du pétrolier a péri. Il n< •t mentionne pas davantage 1-e nom du navir< naufragé. e De New-York, le 5.— Un radiotélégranime di vapeur allemand «Bavaria», actuellement prè: i- de Nantucket, annonce que Le vapeur pétrolie s « Oklaïroma » s^en va à la dérive, et est par tie-11 ement submergé. Le « Bavaria » a recueil] i- le capitaine, plusieurs officiers et un certaii nombre de matelots. Unie vingtaine d'homme .- de l'équipage auraient péri. Les Incidents Saverm Le fameux colonel von Rcuttcr devant ses juges Les débats du procès intenté au colonel vo Reutter et au lieutenant Schadt ont commenc hier matin, à 9 heures. Un nombreux publi avait envahi la salle. Une soixantaine de jou: nalistes, parmi lesquels des Français, des Ai glais, des Italiens, etc., sont présents. Cent c dix témoins sont cités. On indique le jour c l'heure de leur déposition. Il en résulte que 1 jugement ne sera pas rendu avant mercredi o jeudi: Le tribunal est présidé par le génére de brigade Pelet de Narbonne, assisté de troi colonels, du conseiller Kahn, qui dirige le débats, et du conseiller Ostender, au minû tère public. Les deux accusés sont défendu par M0 Grossard. INTERROGATOIRE DU COLONEL Le colonel von Reutter est accusé d'avoi fait arrêter, le 25 novembre, des civils, qu'i retint dans une cave toute la nuit. Le lieutenant Schadt est accusé d'avoir frapp des habitants de Saverne et d'avoir violé plL sieurs fois leur domicile. Le colonel von Reutter prend la responsab; lité de tout ce que firent ses subordonnés. I affirme que, quand il vint à Saverne, sur s demande, il nourrissait les meilleures dispos: tions à l'égard de la population. Tout allai bien dans cette ville, quand parut un articl dans un journal de Saverne, « l'Anzeiger * qui gâta les choses. On donne lecture de l'article en question. Le colonel von Reutter continue sa dépos: tion. Le colonel avait réclamé l'état de siège Après la première démonstration qui se pre duisit à Saverne, déclare-t-il, il s'adressa a directeur de l'arrondissement et lui demand de proclamer l'état de siège. Ce fut en vair De nouveaux incidents se produisirent le 1er demain de cette démarche. Le colonel reniai qua qu'il n'y avait pas de police dans la r.u poiir réagir. Le colonel partit alors en congi et le lieutenant-colonel Sonntag prit le cou mandement du régiment. C'est en son absenc que se produisit l'incident du drapeau Irai çais. Une enquête fut immédiatement ouverte Le colonel est visiblement fatigué. Il cont nue néanmoins à dire comment, de retour Saverne, il reçut des lettres anonymes, u c lit une dans laquelle il est menacé et dans U quelle on lui dit, entre autres, que, dans ueu ans, le drapeau français flottera sur l'Alsact Le colonel "entendit, le soir du 26 novembre des hurlements dans la rue. Il se rendit compt que le lieutenant von Forstner et d'autres off tiers avaient été offensés. Il envoya le lieutc riant Scliatt avec quatre hommes, baïonnett au canon, et lui donna l'ordre d'arrêter le manifestants. Deux arrestations furent opt rées, qui ne furent pas maintenues par la pc lice locale. Le colonel eut alors l'imin-essio qu'on se moquait de lui. Dans son récit, le colonel ne suit pas toi jours l'ordre chronologique, des faits. U revient maintenant en arrière pour pai 1er de son discours aux soldats, auxquels avait dit qu'ils ne devaient pas trahir les se crets de la caserne. Le lendemain, cependan la presse rapportait ses allocutions. Le colc nel fit alors arrêter plusieurs Alsaciens, entï autres son ordonnance, dont cependant n'avait qu'à se louer. Le décret prussien de 1820 ! Le colonel, après cette déclaration, revier aux faits du 25 novembre. Il dit les mesure de prudence qu'il avait prises et lés patrouille qu'il envoya dans la ville. Le soir, on sut qu le lieutenant von Forstner et d'autres off ciers avaient encore été insultés. Ils afflrmi rent qu'il n'y avait pas de police dans la rui C'est alors qu'il prit des mesures radicales, rappelle qu'il s'est basé pour le faire sur I décret prussien de 1820. En sa qualité de so dat prussien, il admettait la validité de ce di cret. Il envoya donc le lieutenant Schadt, avr ses hommes, sur la place du Château. Celui-c sur l'ordre du colonel, envoya des homme dans la rue et aiTêta les manifestants. Sur une question que lui pose le conseille de justice, le colonel dit que la foule, mass* dans la rue, se composait d'une centaine c personnes. Il n'y avait à Saverne aucune aivt rité civile, déclare encore le colonel. Le pr sident du département de Strasbourg et maire étaient malades. Le vendredi soir, ! personnes furent arrêtées et parmi elles juge et le procureur. Le colonel voulait absolument montrer qu s'agissait, de mesures sérieuses et c'est pou quoi il fit enfermer les civils dans la cave d Pandours. S'il les avait remis aux autorit civiles, celles-ci certainement les auraient r mises en liberté. Quand on lui fit remarqu que la surexcitation était grande, il affirn qu'il ordonnerait aux soldats de se servir i leurs armes, si cela était nécessaire. Pour li i! s'agissait de sauvegarder l'autorité. U fit. e fermer les personnes arrêtées dans la cave < Château, parce qu'il n'avait pas d'autre loc disponible. ven Reutter se glorifie de ses actes Le colonel couvre le lieutenant Schaefi. affirme que, de même que pour les incidents 28 novembre, quand le lieutenant Schadt co mît le délit de violation de domicile, il agiss; selon ses ordres. fl termine en disant qu'il avait la convicti d'avoir bien agi et dé ne pas avoir outrepaf ses droits. Il a préservé 1a. population d in dents plus graves e| sauvegardé l'honneur l'armée. Il est d'avis que si les autorités civi étaient intervenues des le début et si les c« p a blés avaient été punis, les incidents du 27 f . raient été évités. Il n'a agi que pour faire ce que ne firent i les autorités civiles. Sur la demande du conseiller de justice, affirme qu'il a agi parce qu'il croyait agir gaiement et que, dans un cas semblable, il i girait pas autrement. Après l'interrogatoire du lieutenant Sclia ! on passe à l'audition des témoins. LES TEMOINS Le kreisdirector lû. Malil charge von Reut i Le premier témoin entendu est le direeti i d'arrondissement de Saverne, M. Mahl. II s' claro qu'il n'a eu connaissance des premi incidents que par la voie des journaux. Le \lonel ne s'est jamais adressé à lui. Il consi-) d£re ce fait comme une offense personnelle. J ii était le représentant des autorités compétentes et c'est cette autorité qui a été ignoréa par le coJonel. Le 8 novembre dernier, M. Mahl apprit que î.e brigadier de police avait reçu une lettre du colonel von Reutter, demandant protection pour leb officiers. Cette protection fut immédiatement accordée. M. Mahl prit toutes les mesures ne^cessaires pour sauvegarder, j l'honneur militaire £t mit à la disposition du L. maire les cinq gendaiimes qui se trouvaient à c Saverne. Le dimanche suivant, c'est-à-dire le •_ 9 novembre, il sut par une* lettre adressée aux [. autorités, par le colonel von Reutter, que ce* •x lui-ci menaçait de mettre Saverne en état de , siège. La lettre fut ouverte par le garde ciiawi-e pêtre. La nouvelle fut immédiatement connue ! en ville. M. Mahl répondit que l'état de siège 1 ne pouvait être établi que par l'Empereur. La. s lettre fut renvoyée par le colonel avec l'anno-s tation : «Je fais ce que je dois faire.» M. Mahl est d'avis qu'il n'y aurait pas eu s de troubles à Saverne, si le lieutenant voû Forstner n'avait pas fait son service le dimanche et les jours suivants et si des patrouilles n'avaient circulé dans les rues de la ville. ^ Incidents Un incident se produit alors au «tribunal. 6 Le conseiller Jahn reproche à M. M.ahl d'avoir " influencé ses témoins, qui auraient, prétendu qu'ordre avait été donné de ne pas procéder " avec trop de sévérité. 1 M. Mahl affirme qu'il n'en est rien. 1 Le procureur demande pourquoi M. Mahl n'est pas allé chez le colonel pour s'entendre 1 avec lui. 3 M. Mahl répond que ce n'était pas à lui à ' aller chez le colonel, car il n'avait rien à lui demander. M. Mahl approuvé par le Statthalter Le mardi 11 novembre, M. Mahl se rendit à la gare pour recevoir M. de Wedel, statthalter d'Alsace-Lorraine, qui venait chasser dans les , environs. Il rencontra sur le quai de la gare , le colonel von Reutter. Celui-ci fut grossier à, son égard et lui reprocha de l'avoir calomnia auprès du commandant du 15° corps, le géné-rai Deimling. ,, M. Mahl lui répondit qu'il n'en était rien et , qu'il ne se considérait pas comme le subordonné du. colonel, mais comme son égal, j, M. Mahl fut approuvé par le statthalter-. Quand celui-ci arriva, le statthalter lui défen-. dit de se rendre chez le colonel, car il n'avait _ pas besoin de lui. L M. Mahl est ensuite amené à parler des faits , qui se produisirent le jeudi soir, 20 novembre. _ Le vendredi 27 novembre, M. Mahl n'était pas ^ à Saverne. Il connut les faits à Strasbourg en entrant chez M. Mandel, où il devait dîner. Le dîner fut mouvementé,..paraît-il, car M. Ivlari-q del fut appelé à diverses reprises au téléphone . et apprit les 28 arrestations, les unes après les autres. Pendant tout le dîner, il ne fut ques-(> tion que des incidents de Saverne et même le s général Deimling leva son verre à la ville de saverne, avec le directeur de l'arrondissement. M. Mahl termine sa déposition en disant , qu'il avait pris toutes les mesures nécessaires pour protéger les officiers. S'il en avait pris' davantage, il se serait rendu ridicule. Sur la demande de la défense, si, au cas où les personnes arrêtées le 27 novembre, auraient. I été renvoyées de la caserne à la prison dépar-.. tementale, il y aurait eu rébellion, M. Mahl répond négativement. A, L h. 3/4, la searice est levée. Elle repren--, cira à 4 heures. 1 Le « peuple a c'est les voyous A 4 heures précises, les débats sont repris. Le 'lieutenant Schadt fait une déclaration au 1 .sujet de l'expression méprisante de >< peuple », s employée par lui, lors de son interrogatoire. ^ Il entendait par là les voyous et non le peuple 0 d'Alsace-Lorralne. C'est ensuite le brigadier de gendarmerie qui vient déposer devant les juges. Il fait le récit dies divers incidents déjà connus.H a été blessé 1 id'un coup de pierre. Le 9 novembre dernier, c il a reçu du directeur d'a-rrondissement des l" instructions très sévères de procéder avec éner- ?gie. Il n'a jamais entendu le cri de « Vive la 0 France ! » que l'on prétend a.voir été poussé '' dans la rue. h A la demande de la défense, le gendarme affirme que, le 27 novembre, la population qui se 1 trouvait dans Iles rues était' très nombreuse. Il '' l'évalue de cinq à huit cents personnes. Il in-e siste sur cette circonstance que les officiers ont été provoqués dans la rue, mais il l'ait re-marquer que la plupart des provocations ve-e, -liaient de petits entants. L'assesseur Grossmann prend, à son tour, la 0 parole. Il dit tout ce qu'il sait des faits qui se sont passés .pendant les trois semaines que durè-renit les incidents. Sa version correspond à J celle du directeur d'arrondissement, M. Mahl. ^ Il montre en détail l'arrestation de:, juges et du procureur impérial, dans la soirée du 27 =r novembre. ia Une déposition sensationnelle !' La déposition de M.Grossmann fait sensation, 11 ' quand iii raconte l'entretien qu'il a eu avec le n" colonel von Reutter, le ven/lredi soir 27, a.près lu l'^s arrestations. Le colonel, lorsque l'assesseur al lui fit remarquer que la situation présentait de grands dangers, lui répondit que ce serait une bonne «chose si, en ce moment, les soldats se il servaient de leurs armes. ïLi Le témoin donne également des détails pré-n- cis sur les différentes arrestations arbitraires lit de personnes absolument innocentes. Sur une demande de la défense portant sur on le point de savoir si les faits de Saverne sé étaient en relation étroite avec la question ci- d'Alsace-Lorraine, et si le colonel, à son avis, de avait l'intention de créer des incidents pour Les influencer r.-ur cette question, le témoin affirme >u- ne rien savoir de5 intentions secrètes du co-lu- lonel. Lc3 sndiiilfastdnts éiaiant des enfant9 tas M. Knoepfler, maire de Saverne, succède à il M. Grossmann à la barre. Il fait ressortir que lé- les incidents n'avaient pas la gravité qu'on 'a- voulaiit. leur attribuer. Les manifestants étaient des enîants. dt, M. Spiecker, conseiller de justice, prend, à son tour,la parole. Il assista à l'arrestation des juges et du procureur impérial. Il assis«ta aussi à l'entrevue des juges avec le colonel Von ;er Reutter. iur Celui-ci refusa d'accepter aucune explication dé- at aucune critique. « Il voulait, disait-il, sau-ers ve.£:ard2r l'autorité à toute force. » co- M. ' Spiecker a i'impres6ion que le colonel

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes