La chronique: gazette quotidienne

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27 februari 1914
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s.n. 1914, 27 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 30 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0h94z/
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Vendredi îtTr février 1814. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO P.OUR ,TOUTE LA BELGIQUE 47« année* — S7 LA CHRONIQUE BURïsAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) «RUXCLLE» GAZETTE OIJOTIDIENNE TiSLEil'liONiSS Administration? N* 7991 & Rédaction : N* 1408 a ABONNEMENTS î FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF : ÀJÎMONCES . page : 30 cent. la pc% Ifcne. - Réclames (après les spectacles), \ fr. la ligne. - Faits-dirers (corps). 3 fcv BRUXFLI.RS : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. . .... , , la ligne et (aits-diTcrs (On), 2Jr. la ligné. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — Oh ne garantit pas les dates d'insertion. La Province * 15 francs par an; - 7 fr 50 pour six mois; - 3 fr. 75 pour trois mois. VlCtOr (IC la BESBÀ1E JCclQ (I ARDENNE La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godls,2, place tic la Bourse, à Bruxelles. Tcleph. A. 3299 Tous pays < e union pos a e. . r. par an. o .andn et Grand-Duché tic Luxembourg, ^0 fr.par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 3 cl 7. Galerie du Roi. ■[■■iTliilliiilWWll^HtrrMT,MrM"~IM^TI1M«milHil>irri,M,inrirMiariî iwiiii-T^ïytiB.T^iTnrTirwnTi-TrrnTTrntr-iaiiriii iiiiin«i«ÎMM«ii«?rr~M il 11 ' ' «m "" — ' • —■ - ■ — LE DOIGT DE DIEU Est-ce que réeMement Dieu aurait nr iloigt ? Les -tr-ibulaiions .du projet Je loi scoluirt tendent là lie faire croire. H y a (deux ans, boub le nom <le .projei Schollaerl, 'et sous Iles espèces du ban scolaire, il provoqua un tal toile, i-1 souteva de si énergiques (protestations, qu'il fallut Ile retirer, Ile remiser tout au moins, el 'que, pour Jui avoir «lonaé de 'jour, .le gouvernement perdit te vie. le projet n'était imalih-curèuaamënt pas morN-ans l'œuf. ■Quand -iil revint, sous l'aile de Pouiot, lia 'droite, comptant sur sa grosse majorité, crut cette ifois que l'omelette, depuis si longtemps promise aux appétits des petits vicaires., ides 'petits-frères, 'des petites sœurs, aililait leur ûtre servie tout de suite, chaude, appétissante, dorée à souhait. On l'avait si adroitement, cuisinée, assaisonnée d'ohligalion, ornée ide gratuité, -soignée vi quatrième degré, qu'à ipremièra vue, des ad-wrsaires mi&mes Jui trouvèrent bon goût. Les congrégations n'avaient plus qu'à se mettre i taMe.. Hâtas ! l'homme -propose, mais ne dispos* pas toujours. .Quelqu'un sans doute là-lvau n'était pas content ? Peut-être trouvait,-! qu'on s'occupait 'trop de lui, qu'on le 'serva: mail, qu'on voulait 'l'associer à une trop vilaine l>esog®3 ? 'Quand on est le Dieu d'Abra tan et ide Jacob, ce doit être agaçant, de se voir ainsi accaparé, non seulement par les Woesle, mais encore par ides Hoyois, des Van CauweUQert et des Brillant. Et, aussi, de roir son nom «envir de raison sociale à cette noinailte, tant exotique qu'indigène, de plus >n phl-s grouilltante, agissante et insolente. Vest-il pas permis ide croire qu'il voulut ouer ù tout ce monde nn- tour à sa façon ? Quinze .jours 'devaient suffire à la discus-iion du projet Pouitlet. On allait bâcler cela sn une rapide session exitraoridiivaira d'octo->re. Si l'apposition n'était pas contente, elle l'avait qu'ià s'en ailler. Justement, on lui conciliait ta grive. Exodllente idée! La machine anlementaire n'en -fonctionnerait pas moins, :t les choses miarelieraient beaucoup plus lté. Les oppositions ont île tort, en général, l'empêcher de voter en rond. Seulement, les gauches ne s'y laissèrent ias prendre. -Elles prirent leur tache à cœur. Ce fut ila discussion minutieuse et aippi'ô-îitdie, l'attaque vive, da défense méthodique, iilc ne prit pas seulement la session extra-ndinaire d'octobre, mais encore les anois de (membre, -de décembre, de janvier et de fé-rier, sans qu'on pût, un -seul -moment, l'ac-uscr d'obstruction. iLe projet passa, c'était .prévu, mais seule-lent après qu'on eût fait pleinement, la Iu-îière sur 'son inconstitutionnailité, ses injus-icos et ises dangers, et non sans que s'élevât onlre lui à la Chambre une .suprême et so-amcHc protestation. * * * •On croyait d'-œuvie de .liai-ne accomplie. iLe-petit tour au Sénat .Affilait se faire rapidi lenl. 'Le rapport, lait d'avance, était prê -'arrêté -de sanction allait suivre sans pai cr par l'administration des chemins de fe «s circulaires d'exécution étaient à l'expi ition. lit ne restait .plus à l'opposition, qu' aporter la lutte 'sur 'un autre terrain, à o ûniser la résistance journalière et systi îatiquo dans tout le .pays. te Sénat, ce -bon Sénal, devenu .le pauvi ouage <pe -l'on sait, ne p-owait sérieusi lent inspirer des craintes ni .donner de l'c; oir à personne. A moins d'un «tirade... Or, le miracle s'est produit. .Par suite de l'absence de plusieurs de s( icmbres catholiques, la commission séni >riale se trouva composée mi-partie c lembres de la (majorité et de membres c opposition. Son président, désigné depu mgtem-ps comme dava-nt être le rapportev n projet, et qui avait terminé son travail, r ougeà point à prendre la ciel des caanp 'dcifiqùe et correct, il fit-procéder à un vot t-c'est -ainsi que M. F.lêe-het se trouva régi èreiîient .chargé du rapport. * * » Le rapporteur d'un projet de loi qui soi !ve de si graves .problèmes et de si ardent, fissions n'assume pas une ticlie facile, lanquerait gravement à son devoir s'il i étudiait en toute conscience, s'il n'en moi rail lous les aspects -sous leur jour réel. L' ravail pareil ne se fait pas en qu-eilqui ww, surtout quand rien ne pouvait faii apposer .à l'honorable sénateur Jiibér-u'une pareille mission lui incomberait, m lission que l'on peut, qu'il faut qualifier < rovidentieille. 1! .se doit ù lui-même, il doit, à son parti, loit à son pays, il doit à Celui qui régit lajorilé du Sénat, l&s absences de ses mer 'l'os et les actes de ses féaulx, ide produi me œuvre forte et d'y mettre le temps a essaire. Dès lors, état-donnée la durée forcé.me: imitée de la session, il semble difficile -]i : projet -puisse passer avant les élections. L'esprit du mal n'y -est pour rien. Ce p'e vi(l-niinen-t pas fia faute de Voltaire, ni < lousseau, ni de l'opposition, si les catho i0es n'étaient pas en majorité à îa séan-s la commission sénatoriale.Elle ne po-uv, éceimnent pas prêter les mains ù la non îaIion d'un rapporteur cnthoJirjue. Alo uoi ? Des journaux cléricaux paillent d'à mler le vote et de recommencer l'-apéraiio ■e serait un jeu dangereux. Le plus simple, c'est, pour los catlioliqu nrtoiit, de voir -dans tout cela le doigt 'ieu et -de se conformer à ses saintes radie ions. Ainsi soit-il ! A. FEBVRE. Au jour le jour ÏÀ POLITIQUE .1.1 nous faut revenir sur les incideu! ' que les intégristes ont soulevés u 4. \j 'Peu partout, et spécialement en AU, imagne. .Indigné conlre ceux qui vei lent tout soumettre au clergé, le parti d Cenlre, le plus célèbre, sans contredit, de partis catholiques -européens, fit. une déclare [ iion solennelle pour affirmer son indcpei: d-anoe politique vis-à-vis de l'influence ecclt siastique : <i Si l'on en arrivait, déclara le cu-ré Wac » ker, en partant des intégristes, là où cer >> tains de ces opposants veulent nous mener » c'cst-à-idire à soumettre entièrement le Cen "Ire à l'autorité ecclésiastique, alors le r-e » trait du droit électoral au clergé ne se fe a rail pas longtemps attendre ! » Et l'on a .vu, en effet, des prêtres, toi; l'abbé Lemire, poursuivis par l'Eglise s'il: s'avisent, d'agir en simples citoyens. Ce se rait affaire « entre eux «, si, par une exten sion du môme principe, les autorités ecclé siastiques n'entendaient sonmettro à .leur; ordres la société entière. Le vieux mol d( Bara m Vous êtes Jes polichinelles du clergé! se réalise d'une façon de plus en plus dange reu-se-... Surtout depuis que les succès .de la fraude ou de la violence, ont placé certains pay.: sous l'influence cléricale, -e.t que certains, en (lés d'orgueil, révent, sous le nom d'inlé-grisane, le retour du vieux pouvoir .de l'Eglise au moyen ôge, alors que tout était dans la main des prêtres et de leurs agents. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 27 février 'l'823. — JVaissance, à Trcguior, de Joseph-Ernest Renan. Un nouvel office horticole. On sait quelle impétueuse fantaisie préside aux innovations et transformations de l'honorable M. Hellcpulte. Sa « désorganisation des ponts et chaussées » n'a pas cessé de nous intéresser et les rectifications de détails opposées à nos renseignements ne sont pas pour nous faire douter de ceux-ci. En attendant, annonçons, peut-être des premiers, un nouvel organisme administratif dû aux facultés de « désorganisateur » de notre brillant ministre. Un « office horticole » va être chargé de tout ce qui regarde l'aménagement botanique, si on peut dire, des jardins, des squares, des routes. Seulement, comme aucune des innovations du tumultueux ministre ne va toute seule, M. Melleputte cache avec soin l'existence de ce nouvel organisme, tant qu'il n'est, pas à point... Et cette mise à point semble difficile. Alors, on cache les noms des titulaires des différents services; on retarde les plantations sans tenir compte de la montée de la sève et de mars tout proche. Josué arrêta le soleil; M. Helleputte, en arrêtant le printemps, ne semble pas fort au-dessous de cet illustre modèle. '■ Courtoisie. ' A propos de l'incident Fléchet, qui met les journaux de droite dans une si curieuse fu-~ reur (le « XXe Siècle » donne le nom des droi-il tiers absents, comme de simples convives d'un banquet libéral), le « Bien public » demande des mesures énergiques. S'il ne va pas jusqu'à réclamer la mort du rapporteur libéral, il veut, e au moins, que ses amis ne tombent pas dans î- une « fausse conception de la courtoisie. » s- Depuis quelque temps, toutes les conceptions de la courtoisie, généralement quelconques, paraissent fausses et inutiles à nos adversaires. Ceux-ci ne parlent plus que de « manière s forte ». Et, comme la chose est aussi maladroite 1_ que contraire à notre caractère national, elle 0 ne saurait déplaire aux libéraux. •e . 9 r Les ficlèlos distraits. - Le cardinal Mercier, qui est un haut esprit, '• même pour ceux qui ne sont pas de ses ilcTelcs, -> vient de reprocher ù, ceux-ci un tas de fautes : 1_ distraction, dissipation, respect humain... Evidemment, ce sont 1<\ conseils de pasteurs qui ne préjugent rien quant ;1 l'état véritable du troupeau... Mais nous serions assez porté a lea croire fondés, au moins pour les journalistes cléricaux. ■ S Voici, en effet, notre dévot confrère anver-II sois, la «'Métropole », qui ignore la date d'une ie des grandes fêtes de l'Eglise ! Dans un article, i- au reste de belle tenue, comme il arrive souri vent qu'on en trouve au susdit journal ( et il is ne nous'en coûte pas dp le constater), il an-•o nonce que « voici la Chandeleur»!:.. En re-3,j tard d'un mois, cher confrère, ce qui est beau-ie coup, même pour un « rétrograde ». Un désastre. l'M La Belgique vient d'attraper une pile épouvantable. Elle a été battue, dimanche, en pré sence du Roi et du petit prince Léopold et de-y vant une assistance de plus de 10,000 persôn-L>~ nés, au football, par l'Angleterre. Et cela dam des conditions honteuses, à huit « goals » con it tre un. C'est à se la casser. Huit « goals » cou h? tre un ! L'honneUr national aura peine à s'en relever. Les journaux ont fait de là bataille une des ], cription désolée. Notre « team"», qui avait ce pendant toujours fait preuve d'une énergie sur " humaine, fut nul pendant le second * time ■ do la partie. Notre « kceper » commit des gaf : fes. Los Anglais c dribblaient » à merveille Nous manquâmes deux ou trois « shots ». En ls fin l'arbitre laissa passer sans le siffler ur IV « hands » anglais dans la « penaity-area il j n. a de quoi frémir. Ces « goals » {huit contre un) ce « team », ce « time », ces « dribbls », ce: es « shots », ce « hands » et surîout cette « penalty j0 area », c'est autrement terrifiant que les carré: a_. anglais contre lesquels, à l'autre Waterloo, ce lui qui, l'année prochaine, comptera cent ans vint se briser l'héroïsme de la cavalerie impé riale. Des expressions pareilles, en bon fran çais, expliquent les pires catastrophes. Une revanche s'impose, mais par quels me la célébrera-t-on ? Le repos du dimanche. L'Association pour le repos du dimanchu protesté, dans une assemblée générale, cont â l'emploi des « extras », le dimanche, empl n qu'elle déclare préjudiciable aux intérêts c personnel travailleur. Elle demande à la Char bre et au Sénal de supprimer, le plus vite po L] sible, les susdits extras. tout en déclarant qi ce ne sera encore « qu'un correctif incompl aux abus établis ». Nous voulons bien; surtout si cela doit êti utile à ceux que le travail rend dignes de tou-sympathie. Mais, puisqu'on nous annonc d'avance que cela ne fera pas grand ehosi . En revanche, cela rendra plus gênant encoi ce « repos du dimanche » que les cléricaux di fendent comme moyen d'influence et de uom ' nation, bien qu'il soit avant tout protestai! Ceux qui racontèrent la Rome des papes, y v rent des marchés, des boutiques, des travail et des commerces divers en pleine activité 1 dimanche. En revanche, dans la Rome angl cane qu'est Londres, on impose une désorgan sation complète de la vie qui favorise tous le désordres, maïs dans ce secret avant tout cl< rical. Nous no sommes pas très disposés à cor fondre les « réformes sociales » avec le « repo du dimanche » des cléricaux de toutes rel ëivuo. > Aux Ponts et Chaussées. L'Association des conducteurs des ponts e chaussées de Belgique nous prie, de bien voi loir rectifier un point de notre article sur « L Désorganisation des ponts et chaussées ». Les conducteurs des ponts et chaussées son nommés par arrêté royal et recrutés par voi de concours. Le ministre ne prend donc pas les conduc teurs, pas plus que les ingénieurs, où bon lu semble. De plus, tous les conducteurs, sau deux, sortent de l'école spéciale du génie civi de Gand. Plusieurs conducteurs sont arrivés aux plu hautes situations administratives. Remarquon que les conducteurs des ponts et chaussée comptent dans leurs rangs plusieurs mgé nieurs. Nous enregistrons cette note avec d'autan plus de courtoisie qu'elle n'entame guère no renseignements sur lesquels nous reviendrons Ceux-ci, en effet, tendaient précisément à ex pliquer comme quoi le grand désorganisàteu Helleputte cherche à modifier cette admmis tration. Le duel de La Fontaine. Le' duel moderne devient comique à forci d'être compliqué. Que l'aut-il penser de ces tri bunaux d'honneur qui se tiennent dans ues.. salons de jeux de bonne compagnie ? Védïihes, qui est un héros, fait,en ce moment songer au bon et au naïf La Fontaine. La Fontaine se persuada un jour qu'il devai être jaloux de sa femme. Il était lié avec un ca pitaine des dragons qui se nommait Poignant Poignant passait beaucoup d'heures de sa jour née auprès de Mm« La Fontaine. Un jour, il voit entrer chez lui le fabuliste qu le tire de son lit et le mène dans un pré voisin c Que prétendez-vous faire? » demande le capi laine. « Me battre avec toi, », dit La Fon taine. Et, là-dessus, il met flamberge au vent Poignant résiste inutilement. Puis, voy.an qu'il n'y a rien à faire, il se rend maître di l'arme du nouveau duelliste en quelques pas ses. Après quoi, il s'enquiert de ce dont i s'agit. « Le public prétend que .ee n'est pas pour mo que tu viens à la maison, mais pour nie femme ! affirme La Fontaine. — Eh î mon ami, je ne t'aurais jamais soup f.onné d'une pareille inquiétude et je te pro teste que plus jamais je île mettrai les pied: chcs toi ! — Au contraire, reprend La. Fontaine, j'a fait ce que le public voulait; maintenant, j' veux que tu continues tes visites quotidien n.es, plus régulièrement même que par 1< •passé ! » Ce n'est pas la seule bonne raillerie dont 1' duel a été l'objet, mais, comme tous les prejù gés, il a la vie dure. $touvôil&â & la — Et de l'Epire, c/uelles nouvelles? — Los pires nouvelles! 4 ÉPREUVE DE FOND pour rcconaaissance d'officier Une innovation qui ne manquera pas d' réjouir nos officiers et <le provoquer entr eux la plus saine émulation. A l'occasion di ■prochain concours hippique, il sera organisé pour reconnaissance d'officiers, une épreuv de fond dotée de iprlx par «la Société royal hippique de Belgique. Chaque escadron de cavalerie -constituer; une reconnaissance composée d'un offieier, ui sous-oûflcier, un brigadier et -trois cavalière L'Ecole de cavalerie (Y.pres) et l'Ecole mili taire pourront 'participer à l'épreuve en foi mant chacune une reconnaissance. Les chevaux devront être originaires de 1: remonte, à l'exclusion -des «pur-sang, avoir ai jnoins huit ans et avoir participé aux manœi vres d'ensemble. Les équipes seront en tenu de campagne, sans lanee ni objets de caan pement. L'épreuve comportera un parcours de 300 lv l'jmètre*, à effectuer en quatre-vingt et un heures, toutes les équipes se mettant en rout le .même jour, au même moment. Les itim raircs imposés seront communiqués aux cor curronts quinze jours à l'avance et aboutiron tous au hall du Cinquantenaire.Aucune équip ne pourra se (présenter au point terminu avant les quinze minutes précédant il'heure d la fin de l'épreuve. Les officiers, chefs des reconnaissances, ri gleront à leur <gré la longueur des étapes t les allures. Ils auront à pourvoir à la nourr ture et au logement ide leur équipe, sans toi tefois pouvoir cantonner dans une garniso de troupe montée. Le .programme complet de -l'épreuve ser arrêté incessamment. i LA ROUTE TYbî TIMMIMOUN •e . ^i u Sous ce litre : la lioùïe rir Tinùninioui notre excellent coiila'borafeur Léon Souguem s- va publier, dans quelques jours, chez l'éd: 10 tour Oscar Lamberly, un volume d'impies ,t sinus algériennes. Plein de couleur et <1 fantaisie, ce .livre est aussi de ceux qui fo;: ,e penser, témoin cette page, que nous do«. G lions d'après les bonnes l'eui-Mes : f Atijouid'hui le vent du Nord-Ouest soui'O ■ sur les hauts plateaux. Kl 'nous aippoile, . I' Aïn^Sefra, les lambeaux d'une' teinv.-Ve q-i émut la Méditerranée en ses profondeurs l" et, sur le cieil éclatant, errent dés débâcle ^ de nuages. Cela nous vaut de iprécieux ins i- tants d'ombre et de lie point sentir rhailein x' en/lammée du proche Sahara, ni aucune d e ces tempêtes de sa.ble qui ont transporté' de; i- dunes par-dessus des montagnes, i' Du haut Djebel Aï s s a, ce ;pays dévoile s; s simple structure : une plaine, dirai-je, su c laquelle, (parallèlement, en a disposé de? - montagnes. Cela fait des défi-lé s, mais ils on s des kilomètres de large. La 'plaine est nue i- sablonneuse et caillouteuse, parfois converti d'une sèche toison d'alfa. La montagne rà vinée, entaillée, a les plus imprévues colo rati'ous violettes, rosés ei vertes, et aujourd'hui elle parait vivre sous les changement: de lumière que provoque le vagabondage de; nuages en déroute.Mais au-dessus des mont; - et. de la plaine, au-dessus des nues, on dé i couvre, on sent le plus profond, Je plus lim p idem en t bleu, le plus ardent des ciels ; oi t sent la solitude, comme on ne l'a jamais sen j lie, une ivresse de lumière, r inutilité de h marche n'importe où dans ces immensité: . qui reculent devant le voyageur. i f * * * Un sifflement a déchiré, l'air... sifllemen 5 lointain, pendu, si petit, si .mesquin, el ur minuscule trait noir, d'un noir comme i.l n'j ^ en a nul autre dans ce décor furieusemen ' lumineux,d'un noir qui a par .conséquent un<t valeur formidable, un aiiinusctrle trait noir si déplace dans la vaillée : le train. Et le train c'est la force, c'est «le abattre, J( conquérant et Je dominateur. Je viens d'éprouver sur ce sommet, où lt , vent passe en tempête, sous ce c-ie,l verligi neux, devant cet horizon que parfois Je mi rage . recirle miracirleusomenl, la sensatioi: de la complète liberté. Avant -moi, bien pîûf iuu: moi, les fils de ces pdjiteaux et de ces steppes l'ont sentie, font vécue farouche nient au galop de. leurs ohevaux aux n-a , seaux (féroces ou dans la rêverie infinie qu; . suit le piétinement des troupeaux au fian< dos anonts. Ils rêvaient, iîls so battaient, ih étaient libres, et les imallres étrangers son-venus.C'est -d'hier encore les derniers isoubre-t s'auls do la liberté -arailx1, écrasée par les rou m;s. Ces monls ont répété les cris des colons égorgés et des bailles ont rebondi sur ces rocs. Mais, la terne vaincue porte, 'désormais 1? signe de iki servitude, ce double rirbar • l'acier qui va d'Oran, .la mer, à Colomb-De 1 char, le désert, pendant près de 800 kiilomè-■ très, annonce du futur transsaliaiien ou di; - transmarocam du sud. Le train va dans la solitude effrénée: i • s'<arré!e à des g-ares, qui son! des fortins ' ^iv-ec des gr'-llcs, dfes volets blindés et des 5 meurtrières ; il promène un wagon-restau- - rant, un Ilot de î'extréme civilisation, et les i mai t re s n o u veau x, n on-ah a 1 ami il en t, vo ie : i ! par les vitres défiler en une parade triom- . phale, la terre qu'ils ont subjuguée. *** -.Mais comment, ayant Invuqué All-ali, ui ; APiibp ayant au co;nr l'àpre regret de .!a ii-' Ix-rté ancienne, ne fai-t-iJ pas saut-er la douille itétrissure d acier? C'était, i! y a quelques jouis, aux sources ■ le la T-al'na, au -village des Azoifl, uîi Ai-aJ» de grande tente, ftfc «t'agliu, maître de cour * siei-s superèes (mélange d'arabe -et td'irian dais, nous -espliquait-il), drajjê -dans ur - somptueux iiurnous, connai-stHint l'En-i-o-pi - d'ailleurs, après nous avoir dit les tristessei de son peuple, parlait du Maroc (les I-'ra-n çais .!-e cctoquie-rra:-ent facilomenl, salon lut en révitilche, iil n'avait que mépris .potn l'Eîapagnol, qu'il met « môme en dessous di juif n, et qu'on chasse comme on ve.nl £ coups de (matraque). Nous lui dcma-n-dioM ci que pensaient tefile et t-e9:lc tribus qui vien . nent 'de voir passer les soldat? français. Et il-e grand Arabe magnifique, d'une voi: grave, disait : « Où vont les Français, ils portent J< paix... » Dans un village indigène peMu dans le: '■ monte de Utenu-en, où les mœurs antique: - el la misère 'ancestrailc se peipétueoit, u-i 1 iivstitulœur arabe nous disait Jes désirs de: , si-ens et leurs revendications. Puis iJ parJai * d'autrefois, les ipiffland-s .marocains passai) 3 lia; frontière proche, ei voleurs, et. tueurs.. Le village anmé et toujours ilujuiel. Moi ( .raai-iïtenant les Français ont repris .les ai ! mes (pi'i.ls -avaient confiées aux indigènes -car, disait l'in.sîitu.te-u'r, les Français-nou ' ont-donné-la paix. i,a paix! Je ne-sais si nous nous rendôn un compte exact, de ce bienfait. I.a. paix I le-pel-its enfanté de d'école, ipefits Arabes au: 1 ipiod.3 nus, ont clian-tié pour les deux mes i si-ïurs et les deux dames, qui venaient d' - Paris, un .chant dont -les .paroles séduiraien » ipeu nos lettrés, et qui exaltait la Fronce' e . la paix. Se peut-il qu'une .vieillie race orgueï l-.'use et. guerrière goûte dans le ci'épuscuJ de sa Hib-erlté la Joie profonde de la paix ? Mais eille ne iiwionc-e pas à la guerre, pai tout on nous l'a dit, môme -les musulman e qui se pl.rgnent le -pifu-s : qu'on donne de armes aux hommes, ils se battront pour 1 ' France. 1 *** c La paix. Du haut du Diebel Aïssa; on ser régner la >paix. C'est une chose singulièi i- que ce Sivd-0renais où .il y a tant de fortin t et de casernes ca\ vl y eut tant d'émeutes i L- où on se promène, sans erainie dans l< i. ksour aux murailles crénelées contre. Ici n n9mi possible, et dans les défrl'és prqplcc aux ctnibuscades. L'Àraibe qui • passe échan^i avec vous un grave bonsoir •>. Le bon:o il de France es!t descendu sur ie steppe, car r fortin, cette gare blindée, à Tiout, par exen BKVflgggtoa» i» Hi Mi'MiniiVi.ïnniiimiir iji.ibi ninwnim»nfiag çfle, est occupée «par une .femme seule ; ca telle'autre gare ne pourrait oloie ses volet; obstrués par les roses trômièrés. Car les ca sennes, ces casernes, palais mauresques 1/Cju'on voit dans les villes et les bourgs, son vides, des hommes et leurs armes sont ai Maroc. Aïn-Sefra avait huit cents hommes il en demeure t renie... iLa-paix française rogne et l'a force avance ,• une fonce &ms jactance; nulle.part les officiers n'ont l'air iplus .débonnaires ; ils sor-teni sans sabre, ils sont fa;m:ilièremenl chez eux. g ils rient, i-ausent. avec d'indigène (a.h ! j'vii vu ^ Metz cl Strasbourg, et ie colêii.que et- rogue soldat- qui frappe le sol humiilié avec un bruit de ferraiilles), et le voyageur qui passe se demande si icoite allure bonasse n'est pas un jieu de l'impiudenee ou île comble de l'habileté.,iCe 'jour nous a mené à Figu-jg, en terre ma-rocain-e.Frguig, asile sôcuilaire des pilitards, connaît 3a ipaix française, sous le gouvernement d'un •pacha marocain ; c'est que Flguig est à six kilomètres de Reni-Ouniif, où il y a des canons français. , .Dans le .dédale sordide de ce repaire aux - rues cou/vertes, aux maisons croulantes, où ; grouille une marmajUe aux yeux chassieux, t. une bol1e aux (lettres nous est apparue en-castiée dans le mur ; elle affirmait a-vec une î sérénité singulière : « la . première levée de ' Vendredi est faite », et nous avons, à ce si-. gne, ieiconnu la ipàix et la force françaises. Puis un !bruit sourd lointain s'est, éîlevé ; gous le ciel siplendide du désert : le canon ! i Un de nos spahis a .levé un doigt et à dit : ? (( Afn-^Qli'air ! » Nous avons compris. A Aïn^Chair, il y a ■ des ennemis de la paix française .(c'est à qua-1 ranie — à peu près — kilomètres en terre ' marocaine) ; Ms ont volé, ils ont tué, ils se 1 sont livréis au ijeu traditionnel, -des fusiils et > des couteaux, line maniièstiation militaire a été décidée : eilie a lieu. Les"coup'à'bles voient tomber quelques obus sur leur terre. La force se montre. Dans ce Figuig, où ne se montre nulle ; troupe française, où règne pourtant la paix française,- «mais où lés regards croisent trop •de regards farouiches, on n'èntenid ,pas sans ■qudique émoi le bruit. iloinKain du canon. Les Marocains semblent ne rien entendre. Baou/m î Nous, .nous entendons fort bien, ■o Ain-(Chair, » répété le »pail»i, qui est indigène et musnilman et soldai français, et qui sait. Ba.oum î La paix française, nu grondement paradoxal du canon, le paix française avance. Léon SOUGUENET. ASSISES DU BRABâNT LES DRAMES DU BIUCOMAGE La troisième et 'dernière affaire du rôle de ia session est une accusation d'homicide volontaire sdont ont à répondre (deux naturels de Vilvonde, le.5 nommés André Van Steen-winckel et Joseph Mannaerts, tous deux incor-rjgibles braconniers, qui, dans la soirée- du 19 mai dernier, tuèrent un ancien garde-; chasse, Antoine Verschaere. il qui, depuis; longtemps, ils en voulaient-. Voici, résumé et traduit, d'après •l'acte d'accusation dressé, en flamand, .par M. l'avocat général Van de 11 Branden de Reetli, quels sont les if-aits qui motivent le irenivoi des inculpés qui ont- choisi la procédure d amande, devant île .jury spécialement choisi parani .tes éligi-bles à ces fonctions parlant le flamand. ACTE D'ACCUSATION Le soir du 19 mai, Versohaeren, ayant en-îsendu des coups de 'feu, sortit de chez lui et s'aventura sur la chaussée. Après avoir parf couru une faible distance, j.l, aperçut, dans un champ de (pommes de terre, deux individus, les deux accusés, qui venaient de tiier un lèvre que (Mannaerts avait caché dans Se panier qu'il portait. Verschaereu, bien que n'étant tplus officiel^ î.ement en (fonctions, somma, iles deux braconniers de lui remettre -le giibier, ainsi -que le fusil dont ils s'étaient servi, urte aime démontable, dont d'un portait 'Ja crosse et l'autre Hé canon. iL'ex garde-chasse, après être rentré -chez lui, où il s'arma d'un poinçon,rejoignit Van Steen-wiinekel et '.Mannaerts à 'proximité du bois de iSteen, sur la route de Houthem, où il reçut, presque à bout portant, un coup de fusil tiré par Van Steenwinckel, qui n'étendit, mortellement blessé, sur le sol. Le meurtrier, dans le 1 hois, s'était fait remettre par Mannaerts la crosse du fusil dont «il portait le canon et dans lequel il- introduisit ia cartouche qui devait ! tuer le malheureux Verschaeren, qu'un second , coup de feu bles<sa encore à la jambe. ; Pour sa défense, Van .Steenwinckel prétend ' avoir été violenté par lia victime, ce qui est ' démenti par son co-accusé Mannaerts. 1 Les accusés sont défendus : le premier, par - M08 Van Dieren et Van Schouwbroeck, du bar- - roau louvaniste, et le second, par ,MCB Edouard ' Dumont et Moulinasse. La procéiclure .flamande ayant été choisie, " tout ce qui sera dit en une autre langue que le flamand devra être traduit, les jurés,comme . les membres de la cour, étant icênsés ne pas connaître le français. ■ Une .quarantaine de témoins, dont, moitié à [ charge, sont cités. 2 Au cours des débats, M« G.lorie a déclaré se iporter «partie civile au nom de la mère de 3a . victime. s Van (Stéenwinckel et Mannaerts, accusés, le ^ premier d'homiciide volontaire et prémédité, 1 et le second, de complicité, reconnaissent la matérialité des faits, mais nient ia préméditation.On, entend ensuite les premiers témoins : t M. île juge d'i .nstruction Devos, les docteur? Iiéger, Gilbert et Derechter, et M* God.y, don s les uns déposent en flamand et les autres er •t français, ce qui nécessite l'intervention d< :■> Tinterpîète, tout ce qui se dit ù. l'audience 1- dans unie autre langue que .la moedertaal de B vant être traduit. Cette affaire, qui n'attire dans la pa.rtie pu ? blique du prétoire qu'un public -excessivemen ). rsatreint, est fixée tour tenir deux audiences A LA CHAMBRE JOURNÉE SOCIALE Séance tout entière consacrée à des lois sociales. Malgré M. iiuberi, ia Glianibre a réduit la journée de travaiîl des m'achini.stes d'extraction dans les charbonnages. Ellîe a eintreipris ensuite la discussion du projet lixant à quatot-ze ans l'âge d'admission des enfants aux ateliers. iLa Chambre a repris hier la discussion générale du projet de loi limitant la journée de travail des machinistes d'extraction dans les charbonnages. ;M. MabLlle, ivieux lutteur de -la démocratie catholique, houspilllè .sans miséricorde le ro-bin qu'est resté au Parlement le ministre du ti*avail. M. Mabitle. — Le machiniste, à son poste, a une immense responsabilité. Il est là les mains sur les manettes. I.a moindre inattention entraînerait 1111 désastre. Pour se guider, il n'a qu'une sonnette et un signal, qui se déplace le long d'une échelle graduée. Il est là pendant des heures et des heures. Jusqu'en ces derniers temps, le mécanicien restait à son poste douze heures d'affilée! Vous vous figurez son état de dépression. Très souvent, les mineurs refusaient de se laisser descendre par un mécanicien épuisé de fatigue. Ce n'est que depuis la fin de 1910 qu'un arrêté royal a prescrit que les machinistes ne pouvaient pas être employés plus de huit heures au transport des personnes. Mais les patrons entendirent que les machinistes resteraient à leur disposition pendant douze heures. Cela faillit entraîner une grève. Nous l'évitâmes en promettant de déposer le projet qui vous est soumis. Rien n'est plus raisonnable que la demande des mécaniciens, qui ne veulent pas être emnloyés à autre chose après leurs huit heures de travail spécial. M. iMabille fait justice des objections du ministre. I! lui rappelle ses promesses et établit que l'interprétation donnée à l'arrêté royal aboutit, en fait, à une véritable anarchie. A quoi bon retenir davantage l'ouvrier, alors qu'il a donné au maître tout l'effort qu'il peut en attendre? Nous devrions tous être unis sur cette question. (A gauche et sur divers bancs de la droite 011 applaudi*) M. Hubert. — Le régime que l'on veut établir ici n'est appliqué nulle part à l'étranger. Le président annonce que MM. Masson et consorts ont déposé un amendement, d'après lequel les machinistes ne pouiTont être employés pendant plus de neuf heures, dont huit pour le travail d'extraction. Des mesures spéciales seront appliquées le dimanche ex les jouis de chômage, < M. Vandervekle. M. Hubert déclare qu'il est adversaire d'un régime d'exception : l'arrêté royal qu'il a pris est-il autre chose? 11. est incroyable de voir le ministre se dresser à nouveau contre M. Mabille et la majorité. Fera^-il cette lois encore Ce qu'il a fait, lorsqu'il s'est agi de la pension des mineurs et aller en appel devant le Sénat d'une décision voulue par toute la Chambre? Peut-on supporter davantage qu'un ministre conspire contre les lois que nous votons! (Approbation à gauche.) M. Pépin, lui aussi, défend lai cause des machinistes.Après son discours, qui trahit de primaires (prétentions au beau langage, 011 entend l'appel un peu fruste, niais direct et empreint d'une émotion sincère, que lance au ministre Cavrot le Caiolorégien. M. Cavrot. — Les mécaniciens auront fait une drôle de tête ce matin, en voyant les choses extravagantes que le ministre à osé raconter ici. ("Hilarité.) M. Hubert se considère toujours comme procureur du roi et on dirait qu'il requiert contre des accusés. (Rires à gauche.) ■Le vieux député socialiste démolit à coups de sabot les objections du .ministre. Comme celUHci cause avec un de ses amis de droite, il lui dit avec un grand sérieux : .r continuerai quand vos arez fini d'blaguer là! Puis il reprend et vante les qualités des travailleurs d'értite que sont les machinistes. Us méritent que les pouvoirs publics s'occupent d'eux avec bienveillance. :M. Masson développe ensuite avec une convaincante simplicité l'amendement qu'il a dé- T>nsé M. Masson. — Les machinistes sont occupés à un travail délicat. Est-il exagéré de les traiter comme les hommes du fond. Neuf heures de travail est un chiffre qui peut rallier tout le monde. Il est bien entendu que l'heure supplémentaire doit être consacrée à sa machine. Cela me paraît raisonnable, et c'est une solution pacificatrice que la Chambre devrait adopter. Après une brève intervention de M. Maroille, le ministre du travail confesse que l'amendement de 'M. Masson est acceptable, « mais il •eût préféré neuf heures et demie ». (Bruit.) M. Yandcrvelde. — C'est une transaction faite sur le dos des ouvriers. Nous voterons la proposition Mabille! VrtTF Op passe au vote nominal sur la proposition principale qui est de réduire à huit heures le temps de travail. Elle est rejetée par 59 voix, contre 39 et 16 abstentions. L amendement Masson est admis par 300 voix, contre 0 et S abstentions,:jrï -- I J LE TRAVAIL DES ENFANTS La Chambre,'après avoir fixé l'ordre du -Jour de ses travaux jusqu'au 8 mai (en attendant qu'elle le bouleverser de nouveau), aborde ia discussion générale du projet de loi apportant des modifications à la loi du 13 décembre 1S83 sur le travail des ,femmes, des adolescents et des enfants. Le projet du gouvernement s'applique plus particulièrement aux enfants, à raison des me-. sures nouvelles que .commande l'organisation d'un quatrième degré. C'est ainsi que 1 âge ^ d'admission au travail est porté de i:.' à 14 ans. 11 est vrai que le projet permet de tempérer • cette interdiction dans les limites" déterminées. C'est là-dessus que va porter l'effort des « pro-ductivistes » de droite. •Jii 1 M. Duvstors, le premier, prétend que, dans • nombre de cas l'âge de douze ans est le seul

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