La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 11 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6pg5s/
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Lun<« 11 mai 1»I4. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO! EQUR tt'fiUXE LA' BELGIQUE 4Ï» année. — ^ 128 LA CHRONIQUE BURisAUX S et 7, Galerie <lu Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES ^ Administration: N* ISSIe. Rédaction: N* MO§» ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: À^ONCES : 4« page : 30 cent, la pcllto ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 In. Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. , nmniirn i mnnnsriTr et l'aits-dircrs (fin), 2 îr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. îa ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La ProvUiCB ^ o rancs par an, i fr. o0 pour six mois; 3 fr. 75 pour trois mois. YlClOP UC 13 llESBAiK JCtlQ (1 ARlrii/iilMlj publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 fous pay* c o i a. non pos n c, o r. par an. «.Iollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 îr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçuos aux bureaux du Journal, î> et 7, Galerie du Roi. • —-Y". • ...... -- ... . ■■ —— ÇA ET LA POUflR LE PARC DE BRUXELLj ET SES ABORDS. J'ai vu qu'il était question « d'embeMir lu Pare de Bruxelles, en y mettant des fleui Les (leurs, c'est charmant, d'une manié ebsoluc, au-dessus de toute discussion, ! personne, j'imagine, ne me suppose cap Jjlc d'écrire quoique ce soit de désobligea pour ce merveilleux décor de notre «éjo: terrestre. ® est d'ailleurs certain que, si me /livrais ù ce jeu, je n'aurais .pas une ibom presse. Cependant, Des (leurs — à l'exemple i toutes les autres choses de ce monde — dt veut être à tour iploce. Vous me direz qu'eèl) j y sont partout et que leur charme est t •qu'il s'accommode à n'importe quel cadre. J c'est ici que nous ne serons pas tout à fo d'accord. Certes, elles ont un attrait que nul auti n'égA, une beauté incomparable, ce qui lei constitue un privilège unique ; partout eli I sont ta joie des yeux ; partout ailes làippo lent la gi-Ace, ila fraîcheur et l'éclat. Noti époque n'a trouvé qu'une seule occasion c les proscrire, par cette formule lamentable n Ni fleurs ni couronnes », et c'est quand s'agit de funéraffies ; encore a-t-il fallu qi: des liaisons (d'économie vinssent s'ajoute aux considérations funèbres. Et ce n'est po au point do vue esthétique que se plaçait j grand augure Calchas lorsqu'il se .plaigiià qu'il y eu eût trop. *** N'empêche qu'il est certains paysages a: listaient orangés par l'homme, d'un styl déterminé^ et dont le caractère ne comport point la décoration florale. C'est le cas d l'arc 'de Bruxelles. Les fleure dont on pr( ! tend l'égayer aujourd'liui n'entrèrent nu'lh ment dans la conception de Zinner, son ai feur, qui fut un maître architecte de jardin et dont nous avons aujourd'hui tau tes le raisons du monde de respecter l'ouvrage. *** Un architecte des plus modernes, M. Loui Van der SwaeJimen, m'adresse ù ce suje des observations en parfaite concordaoc avec ce que je viens d'exprimer et qui es I d'ailleurs d'une logique teille qu'il est diffi I cille de concevoir que l'on puisse y contredir I sans donner en môme temps la preuve d'un I irréflexion totale, .soit d'une absence de goû et d'un manque de culture. u Ou ne «aurait assez louer — m'écrit M Van der Swaelmen, la direction des planta I Irons delà ville de Bruxelles d'avoir compri comme cilla l'a liait la décoration de .nos pro iiienadcs ipubiiques, ce à quoi les direction, précédentes ne nous avaient guère accoutu niés. Mais précisément parce qu'il y a mil! | endroits où l'on peut accumuler sans me sure, dirai-jc, Ses magies florales, faut-il aile jusqu'à en mettre .partout, sans critique e sans discernement?... Le Parc de Bruxelles est un monument d'époque, à l'égal de n'im l porte quel vieux monument do l'architecture ! Il est le seul du genre à Bruxelles, en atten «tant (pie l'on restaure — sans les moderni ser surtout, de grâce ! — les jardins de l'ab baye de la Cambre. Dès ilors, il est inconce vablc qu'on lui enlève quoi que ce soit d< sou grand caractère. ! « Il a été criminel d'amputer le Parc di côté de la, place des Palliais et de inéconnal Ire ainsi ie génie architectural de Zinner, qu avait compris la nécessité absolue de créei trois allées en éventail de longueur égale Lorsqu'on se place dos au grand bassin, or voit, maintenant que cette disposition d'op tique est détruite, à quel degré Zinner avail le sentiment des proportions, de la .perspective, de l'harmonie, qui 'seuls font le véritable architecte de jardins. Résultat actuel le Palais royal, quoique bien en retrait de l'alignement des bâtiments de la Liste Civile et de l'ancien Hùtel de Belle-Vue, semble nu contraire entrer dans le Parc. » Après cela, on a trouvé bon d'introduire des fleurs dans ce Parc, qui n'a jamais été conçu pour en recevoir. C'est d'abord un anachronisme irritant que d'y mettre les fleurs dont nous disposons actuellement en horticulture, comme ce «émit un anachronisme de ,mettre une guirlande Louis XVI sur un édifice gothique. Mais, d'autre part, tout indique dans le style et la composition du Parc que l'on ne peut songer ù y mettre (les fleurs. Celles-ci, du reste n'y trouvent nullement enire les grands ombrages la lumière et. l'insolation nécessaires 'a leur existence; c'est par des subterfuges seulement "l'ion les y maintient et en employant surtout ces fleurs artificielles que sont tes plantes molles de serre, dont on donne partout une véritable indigestion, parce qu'il y a îles routines établies et parce que ces fleurs sont de très bonne volonté... » Le quartier du Parc constitue un ensemble monumental d'architecture civique absolument respectable. Qu'on n'y touche plus! QiPoh réserve pour ailleurs la nouveauté. Moderne, on ne saurait l'être assez là oiï il convient qu'on le soit : vaste et passionnant est le problème de la recherche du mode nouveau, adapté aux conditions de .l'existence urbaine et qui conviendrait pour les squares et les promenades .publiques de nos cités. Mais gardons-nous de tout confondre, - ce qui serait parfaitement ridicule. « * * * •le n'aurais qu'à contresigner cela. J'y veux ajouter ce corollaire : nulle époque autant que la nôtre ne s'est montrée resjpec-tieusè et admiratrice du passé ; 011 appré-'io comme on ne l'avait jamais fuit les ino-lumenls qu'il nous laissa et l'on glorifie la mémoire de leurs auteurs, souvent même jusqu'à l'excès. Nous nous sommes avisés <to découvrir et de proclamer la beauté de «et ensemble architectural du Parc et du quartier qui l'environne, et do payer un juste tribut d'admiration aux deux grands artistes im nous l'ont légué, Guimard et Zinner. ■ lais si leur œuvre est admirable, si elle '-"r a valu la gloire dont nous les honorons, elle doit av.ant tout rester telle qu'ils 'Hit faite et il est stupide de vouloir y tou- i cher. Prétendre le contraire serait absurde Or, voyez l'inconséquence ! Aujourd'hui un petit nombre de gens de goût en sont en core à combattre pour lia conservation, ei ;S son intégrité, du caractère que Zinner et Gui mard ont voulu donner à leur œuvre. En ce: „ derniers temps, on n'a fait, qu'y attenter di s, diverses façons à ce caractère, ro -^e parlons plus, hélas ! do la monstrueusi et opération rappelée ci-dessus et qui reictifï; a. l'alignement de la clôture du Parc vers 1; it place des Palais, en détruisant une partie de* ir bas-fonds,— pour arriver i constituer,devan je ledit palais, ces délicieuses excavations mou ie blées de petites saletés végétales et gardée; par des soldats de l'année balge. ie Mais, tout dernièrement encore, nous fù i- mes obligés de lutter obstinément pour 1( :s maintien des avant-corps de la Montagne el du-Parc. Plus récemment, 011 nous présen it tait les plans d'un édifice à élever à front df it lia rue Hoyafc — ou à peu près, — entre les hôtels Bénard et Errara. L'édifice avait qua ■e torze mètres de haut et cent-dix mètres de ir liaç.ade. J! venait masquer parfaitement la su. !s perbe perspective ménagée dans l'œuvre df > Guimard, derrière l'aviant-plan décoratif s' e judicieusement compris de la clôture ornée e de bailu'stres, de vases et do trophées. Il \ : avait donc là non seullement une note dis-il parate introduite dans la conception primi-e tive, mais encore un malencontreux éteran r tfui supprimait la vue panoramique, s J'aime à croire que L'erreur aura été re-e connue par ceux là mémo qui l'avaient ap-it prouvée sans en aivoir mesuré toute la profondeur. Mais ces chose s-là montrent assez combien il est malaisé de faire triompher des idées que l'on a toutes raisons, d'autre part, à de considérer comme n'ayant plu3 besoin e d'être défendues. u Jean d'ARDENNE. P. S. J'ai reçu, ou sujet des rues de Bru-■ gess, pas mail d'injures aussi flamingantes s qu'anonymes. Toutes, d'ailleurs,étaient dans s le style du petit papier, sur le môme sujet, rauquel mon ami Bob fit, l'autre jour, les honneurs de la publicité- Ces documents, à s défaut de vaifeur intrinsèque, ont du moins t cette de révéler Se rang qu'occupent leurs e auteurs dans l'échelle des êtres. E11 compre-t nant ce numéro-là dans sa collection, Noé • a été vraiment bien bon ; il est probable que e le Père Eternel], conservateur des espèces e animales, ne lui en demandait pas tant. L d. Cl rt. ;—«)>•—$ MENUS FAITS, PROPOS MUS ILLOGISME Tous les connaisseurs vous certifieront qu'il n'est pus du tout déshonorant d'Htm fusillé, si môme on les pousse un peu ils concéderont que ce.tile opération rehausse aux ijaux de l'histoire, sinon à ses propres yeux celui qui la subit■ De (ait, cela lui donne un air de ress<emblance a vec le duc d'Enghien et 1le maréchal Ney et Maximilien d'Autriche et Murât cl tant d'autres gloires de race, d'aventure et d'épëe dont les silhouettes éblouissent ceux qui se retournent vers le passe. Etre fusillé, en somme, c'est quelque chose comme un certificat de bonne vie et mœurs ; si ce n'est tou.l à [ait probant', ce l'est beaucoup. Si cela vous prive de vos droits d'électeurs, ce n'est pas à la façon d'une condamnation pour attentat aux mœurs, c'est par suite d'une circonstance adjacente, d'une impossibilité matérielle qui résulte de l'incident; en fait vos droits sont intacts, c'est vous qui ne l'êtes plus... Cela étant, il est curieux que les 'Allemands aient cru déshonorer des Français en en montrant qu'on fusillait sur la scène. Dans la fusillade, le déshonneur est plulôt du côté des crosses, côté allemand en l'espèce, que du côté du canon, côté français. D'ailleurs, les Français ont dû certainement représenta-, plus d'une fois, des scènes du même genre, où c'étaient leurs voisins qui occupaient le côté honorable et dangereux...Fâcheux spectacle, pour l'interdire; c'est donc pourtant à tort qu'on a parlé de déshonneur. Reconnaissons simplement qu'il est dangereux pour la circulation, la digestion, la philologie et mille autres choses que les disciples du Christ s'entraînent à se fusiller les uns les autres. On a reconnu, dans le désaveu infligé aux fusilleurs allemands,la pensée de Guillaume U, empereur, qui se veut gentilhomme. Mais alors, quoi ? Voilà que ce même empereur, qui ne veut pas que des pseudo franco-allemands s'cnlrefusiUcnl avec des fusils de bois, vient de diriger, vers la frontière française, dés Allemands avec d>' vrais fusils, et'dans le but de leur apprendre à canarder des Français! Les Français, soyez tranquilles, pratiqueront le même exercice avant peu... Av bref, on interdit la comédie, on permet le drame, on le prépare tout au moins. Illogisme de gens qui ne veulent pas la guerre 'tout en la voulant, et qui, heurensemenl pour leurs méninges, ne s'embarrassent pas d'être logiques. BOB. LANGAGE MYSTÉRIEUX Un journal clérical (les plus en vue, J© « XX® Siècle » publie une longue note énigmatlque, sur « une très .grav-e affaire au Congo ». Il s'agit (l'un Liégeois accusé d'avoir gravement maltraité une femme noire. La cham.bre des mises en accusations de la cour d'appel de Liège vient d-e renvoyer devant .la justice con golaise rincidpé, qui sera ramené dans notre colonie par le prochain bateau. U n'arrive pas qu'au Congo qu'on torture iles femmes. Mais deipuis quelque temps, certains journaux cléricaux ne peuvent parier cc-'lonie sans mystère. C'est pourquoi le « XXe Siècle » Xait allusion à de « hautes influences » ; qui se seraient manifestées en faveur de l'inculpé. Il termine en annonçant qu'il ne manquera pas <ie « suivre cette très grave affaire »*. Nous aussi* Au jour le jour LA POUJIOUE _ Qu'on ne croie, de notre part, à ai JkT' cune raillerie : c'est avec une entièi ; IjL sincérité que nous présentons, à N 1 (le comte Woeste, nos plus parfaitt 1 félicitations. ' Et pourquoi pas ? Voici un homme polit 1 que qui a consacré une longue vie à ur cause qu'à croit juste. Il s'y est employé t toutes ses forces, avec ruse, patience, vie 'lenice. Ce jlong dévouement, se synthétiis aujourd'hui dans les neuf perles d'une coi ronne dont la puérilité même fait une récon pense plus touchante et qui rend noti respect plus attendri. Ce tribut, qui, peut-être, plaira davantag à notre tout adversaire que -les hommage prévus de ses coreligionnaires, ne nous en pèche pas de remarquer l'étonnant syimbo! de cet ennoblissement au début môme de ! période électorale. On ne pourra plus dire que les ciéricau n'ont pas de programme ; les neuf perles d M. le comte Woeste forment un manifest évident jusqu'à la provocation.Voici l'homm de toute les réactions. Voici celui qui n'hi sita jamais à résister à l'opinion publique ( qui sut toujours aprouver les siens, mêm dans les pires fautes. De navrantes douleur ■de familles, desquelles nous nous détoui nons avec respect, ne lui faisaient pas ht siter un instant à injurier hrutalemerat ceu qui osaient faire élever leurs enfants en dt hors du cléricalisme. Il défendit le suffrag universel, et le combat aujourd'hui; il te sans pitié pour les travailleurs et présid aujourd'hui leur congrès. Pourquoi ? Pour 1 domination de ce parti qui, à ses yeux, ren plaice la patrie, les droits du sang, ceux d la conscience. Et le ministère qui, pour se préparer le merveilleux agents électoraux que sont le congnéganistes, a du follement endetter 1 pays, et diviser les citoyens par une inaccej table loi de haine ; qui se prépare aux pire mesures contre fa fortune .publique auss bien que contre l'opinion, décerne a M Woeste un titre nobiliaire... 'Le programme clérical : c'est le cornt Woeste. PÊTiTE CHRONIQUE Regard9 en arrière 11 mai 17-iô — Lo maréchal de Saxo bat le Anglais, les Hollandais et les Autrichiens, xeu nis à Fontenoy. Bilinguisme. Un de -nos abonnés, que ses connaissances très étendues ont fait titulaire de plusieur: hautes fonctions, .vient .de recevoir un cartor l'invitant à assister à une cérémonie officielle Suivant l'usage, le texte do l'invitation ôtar imprimé : deux ou trois lignes avaient étd laissées libres, et l'on y avait inscrit à la mair le nom et les qualités de l'invité. Au verso, môme invitation, — en flamand. Et îles « bîancs » aussi avaient été remuas. Mais ils l'avaient été exactement comme le ! recto ! On invitait {en flamand) M. et Mmo X.. i (en français), M. X... était membre de telle commission et président de tel groujpe (tou-j-ours en .français), à assister à la cérémonie (en flamand) 1 €'est le triomphe du bilinguisme — et du ridicule.En Flandre. Jean d'Ardenne indiquait l'autre jour, ici même, l'intensité qu'a prise le.mouvement fia-mintgant, — ou plutôt, que veulent lui donner certains enragés, — dans la Flandre occidentale.On va supprimer .les .noms de rue français à Bruges : entendu. Ça ne gênera pas les Bru-geois, .qui connaissent leurs rues sans dcvoii regarder les plaques indicatrices, — et ça embêtera fortement tous les étrangers, qtui ne •comprennent pas la langue de Conscience et de luiius Iloste 1 On comprendrait — à la rigueur — ce mouvement s'il se ibasait sur quelque notion d'utilité pratiqué; si te'lle annonce, faite en flamand,attirait plus d'amateurs qu'une annonce faite en français. Mais il n'en est rien. Nous (passions récemment à Ostende. O.n sait que la Reine des Plages a toujours vécu essentiellement du jeu et ides courses. Même la saison balnéaire terminée, le public ostendais s'intéresse passionnément à l'hippisme. iDevan.t des affiches, un groupe d'habitants discutaient avec vigueur.On entendait par moments des éclats de voix, des bribes de flamand, des sylla.bes françaises, un peu de jargon hippique international... Les aiflches annonçaient les prochaines ■épreuves à courir sur les pistes de Boitsfort et de Groenendael. Elles étaient rédigées en français. « Prix de l'Avenir n -ne s'adoraait .nullement de l'explication : «Toekomst 'Prijs». Cela n'empêchait pas, pourtant, les passants de lire et de (commenter l'inscription. Chez nos cliers maîtres. Encore une cuei'lette du « Journal dos Tribunaux » : — C'est pourquoi,voulant vider les lieux aussitôt que possible, nous avons travaillé jour et nuit. — Mon client avait vendu sa maison et le lendemain il avait mal à la tête. —Terminons à l'amia ble,sinon le tribunal sera forcé de. nommer un expert et ce sera un parasite de. plus dans cette affaire 1 — C'est cela : échangez des conclusions et arrangez-moi cela tout prêt à être mis dans mon four à délibérer. — Pour sauvegarder ses droits il n'avait qu'à se donner la peine de prendre son porte-plume et de coller un timbre de dix centimes dessus. — .Te demande encore deux secondes au iribu-nal ; je n'en ai plus que pour cinq minutes. 6=^=9 Vicissitudes posthumes. Les auteurs de scénarios cinématographiques ont, décidément, d'effarantes audaces ! Après s'être attaqués, sans vergogne, à Balzac, à Zola, voire à M. Pierre Loti, voici qu'ils se proposent de c tourner » divers épisodes... des lettres de Mme de Sévigné ! La souriante, déli cieuse, et très lettrée bavarde, qu'était la cé bre marquise, n'a vraiment point eu de chari après sa mort 1 Décédée d'une « fièvre con nue », appelée variole par certains, typhoï par d'autres, elle fut inhumée, précipitammei le 17 avril 1G96. Le 10 septembre 1793 (an II la République), on lit dans la « Gazette < i- jour » : •e « De Grignan. — La société populaire de cet I. ville,voulant s'élever à la hauteur des circon :s tancés, a fait brûler >la collection précieuse < tableaux, .qui ornaient la galerie du ci-deva; j. château ; il s'en trouvait qui représentaiei c nos ci-devant rois. Le portrait de Mi"0de S£v G g né leur échappa. iMais le tombeau leur a d ). (Phi, parce .qu'il y avait dessus ces mots : «Ma e quise .de ... » Des gens sensés proposaient c /mettre citoyenne, mais elle ne l'avait jama t été, et (déjà le marbre qui contenait Tinscri; tion est hrisé.. Bientôt on attaque le cercue de plomb : ô surprise ! le corps de Mmo de S vigne et ses vêtements étaient intacts ; ch; L cun veut de ses dépouilles ; on se les arrach s on se bat, et Mmo de .Sétvigné et ses vêtemeu L" sont dispersés en mille morceaux... » e Pauvre marquise aimable ! Etre mise en pi a ces par les révolutionnaires en 93; par h « fllmeurs » en 191 î, c'est vraiment trop I x cf==s c Peinture, e Une de nos communes suburbaines a fa e l'achat d'œuvres d'art pour orner son hôt communal. i Une des œuvres, au reste fort remarquabl e un tableau d'Isidore Verheyden, représente u s paysage des Flandres à peine animé par . .. présence de deux êtres vivants. Une robus _ fille et... une vache ! x Le tableau s'intitule : « Les orphelines. » Le public sourit, s'étonne, interroge... et a; prend que « Les Orphelines » est le nom du lie "j où le peintre put contempler ce paysage ! Cessons de plaindre la jeune enfant. — et î c compagne ! La bonne réclame, e Un cinéma appelle le public par de grandi enseignes lumineuses. Des afflehes distribuéi s par milliers aux portes de l'établissement soi s ainsi conçues : 0 « Pendant toute la semaine, le public pouri s'émouvoir à suivre toutes ces péripéties dr s matiques, interprétées par une troupe ayai ■ à sa tête les premiers interprètes de la Comédi Française. » Suit une liste d'acteurs et d'actrices notoiri faisant authentiquement partie du premù - théâtre français. Comment ? l'Académie nationale d'art dr; matique n'absorbe pas tout entier ses servant! Le Conservatoire de la Comédie ne consen que des comédiens de cinéma ? On les accusa d'être toujours en tournées : pas du tout, pui qu'ils veulent bien interrompre leurs tournée pour « faire du ciné ». Peut-être, à pareil reproche, répondront-i qu'ils sont assez nombreux, qu'ils sont tro nombreux, qu'en se relayant comme ils le foi ils suffisent aux besoins du public. ' Quelle erreur ! Il y a un second Théâtn 1 Français, et, précisément, il est fermé. Fai'tes-J rouvrir, amenez-y votre public fidèle, joue ces classiques que vous avez juré de servi: ; ces comédies pleines d'un génie parfait — qu vous estimez d'ailleurs nettement inférieur a vôtre... Seulement, voilà : ça rapportera moins qu le ciné. Et s'il ne compte que sur vous pou rouvrir ses portes, le pauvre vieil Odéon risqu fort de les voir fermées à perpétuité. Encore le faux-col. Cette Ligue contre le faux col est bien la plu heureuse, la plus sympathique ligue qu'on a: jamais inventée. On ne saurait assez on parlei On ne saurait assez l'encourager ! Songez un peu ! Cette ligue se propose d nous délivrer de l'odieux carcan amidonné qu nous torture depuis notre première coinmi nion. C'est lui qui nous fabrique des joues r dées, un cou décharné de vautour, une pea rouge, congestionnée comme une crête de coq Bientôt nous pourrons sortir décolletés con me dès éphèbes vénitiens ou comme lord Bj ron. L'absence de col modifiera la coupe de no habits. Ils deviendront plus flottants. Le clic peau haut de forme sera bientôt impossible. Et pendant ce temps,les femmes continueroii à s'enfoncer de plus en plus dans les folies d la jupe-culotte, de la jupe pagode, du vote r;* min et des manifestations suffragistes. Si cela continue, c'est nous qui finirons pa être le beau sexe. Vive la L. C. F. C. ! Noave.Has à la main Au bord do l'eau. — Eh bien! prenez-vous d poisson, voisin? — C'a dépend' du meunier. Quand on empêche on ai'en pêche pas, et quand on irempoche .pas on en pêche ! — Dimanche de Mai Dans Les cheveux blonds du matin Ruisselants d'essence de roses, A plaisir, d'un geste mutin, L'aurore pique des nœuds roses ; Puis elle déroule en riant Sous ses pas les prés d'émeraude, Un tapis comme en Orient .Nulle main d'artiste n'en brode. Car c'est grande fête. Au lutrin Les brises musent, occupées Non de leur coutumier refrain, Mais de pieuses méHopées. Les peupliers dans le gazon S'en vont en procession lente Vers cette église à l'horizon Où tinte une cloche dolente, Une cloche au timbre cassé — Dig, ding, dong 1 — qui chante la gloir9 Des beaux printemps du temps passé Dont seule elle a gardé mémoire... Mais chut 1 voici dans les rameaux Que se taisent oiseaux, oi selle s ; Les papillons, vivants émaux. Sèment radr léger d'étincelles ; Et sous le ciel, bleu reposoir. Le soleil en chape dorée Vient Ibénir à coups d'ostensoir La pauvre Terre enamouréel POL1GHE. cèe" LES ELECTIONS FRANÇAISES ti- [le i senimm «DE BALLOTTAGE Paris, le 11. — A 12 h. 30, les dépêches de lt i'Agcnce Havas donnent 210 résultats connus. }" Sont élus : r_ Conservateurs, 2 ; Q Action libérale, 6 ; ^ Républicains progressistes, 14; j. Républicains de gauche, 17 ; il Républicains radicaux, 21 ; > Radicaux socialistes, 6 ; i- Radicaux socialistes unifiés, 67; 3, Républicains socialistes 14; s Socialistes unifiés, 52 ; Socialiste révolutionnaire, 1. 3- Les conservateurs gagnent un siège et en s perdent un ; l'Action libérale gagne trois sièges et en perd quatre; les républicains progressistes en gagnent sent et en perdent quinze; les républicains de gauche en gagnent huit et 11 en perdent douze; les républicains radicaux en gagnent six et en perdent quatorze ; les radi-, eaux socialistes en gagnent six et en perdent ^ trois; les radicaux socialistes unifiés en ga-a gnent vingt-trois et en perdent vingt-cinq; les ■e républicains socialistes en gagnent quatre et en perdent huit; les socialistes unifiés en gagnent trente-deux et en perdent sept; les so- > cialistes révolutionnaires en gagne un et en u perdent zéro. Les indications politiques du scrutin !S Elant donne les résultais connus jusqu'à !S présent, la première impression est que la it, lutte a été chaude• Dans bien des arrondis-sements, la majorité ne Va emporté que de a 100 voix; et ces 100 noix, dans certaines cir- 1- conscriptions, ne représentaient que I p. c. u des électeurs. Ainsi, ù Lille, 3° et 5e cir- 2- conscriptions, deux socialistes unifies sont élus, pair 22,877 voix, alors que leurs cùncur- 's renls malheureux réunissaient 22,629 voix, ir soit 2//3 voix de difléreiice! Double enseignement : le premier, r ardeur de la bataille; le l" second, la probabilité d'un ardent débat sur la nécessité de lu rèlorme électorale, scru-. tin de liste et reprcscnt-aition proporlion-nielle.s La toi de trois ans avait vaincu au premier tour : au second, c'est, semble-t-il, Vim-s pôl sur le revénû qui' l'emporte. El encore, p plutôt que l'impôt sur le revenu, c'est la dé-K [ense laïque contre L'élément clérical : nous allions écrire la dépense républicaine; mais i- jamais, à vrai dire, la République ne fut e moins contestée. 7- Toujours pour les résultats connus jusqu à présent, il y a 119 dr'pulés nouveaux sur 210 e députés élus. u ? RÉSULTATS A PARIS 5° ARRONDISSEMENT. — M. P. Painlevé, dép. sort., soc. ind., est ELU par 5,038 voix s contre M. Rollin, prog., an profit de qui s'était * désisté M. de Montebello, dép. sort, do Reims, prés, do la comm. de l'armée, avec 4,916 voix. 11e ARRONDISSEMENT (lro circonscrip.). — p- M. Paté, dép. sort., rad. soc., rapp. de la loi de i trois ans, est ELU par 4,153 voix, contre MM. - P.-H. Loyson, rad. soc. unit., avec voix, et M. Allemane, cand. ouvrier, avec 565 voix. i 1S° ÀRŒfcONiD'ISSEMENT (2« cire.). — M. ! Ch. Bernard, soc. ind., anc. député, est élu par 9,54'2 voix, contre l\£. Ivouanet, soc. unif., dé-puté sort., avec 9,112 voix. ! DÉPARTEMENTS ET COLONIES AUG'EB (Alger), 2e circonscrip. —lM. Brous-t set. rad. soc. unif., dép. sort., est ELU par B 8,26$ voix, contre lo général IBailloud. rep. de' gauche, avec 8,119 voix. AY.ESNÉS (Nord), lro circonscrip. — "M. Pas-' r quai, rad. soc. unif., dép. sort., est ELU. KL01S (Loir-et-Cher). «AU. le Dr Legros, rep. do ga-uche, est ELU, contre M. Paul Boncour, soc. ind., dép. sort. CAMBRAI ("Nord), lre circonscrip. — M. Leroy, rad. soc., dép. sort., est IvLU. ' O BATEAU LIN (Finistère). — M. Loupée, candidat de concentration républicaine, ing. desl ' poudres, anc.. direct, de -la poudrerie de Moulin-' Blanc., est ELU, contre 'M. Daniélou, progr., dép. sort. . i j CHERBOURG (Manche).— 3f. Prost, progr., est E'LU, contre M. Théodore Reinach, rad., dép. sort. OHOLET (Maine-et-Loire), 2° circonscrip. — (M. Jules Dela'haye, de l'Act. Mb., dép. sort., est ELU. CfiA'MEC'Y ('Nicvre). — 'M. Renard, rad. soc. uni;., dép. sort., est ELU, contre M. Jaluzot. prog., anc. dép. I CORiBEIL (Seine-et-Oi.se), lrp- circonscrip. — [.M. Œ/aLiraier, rad. soc. unif., est ELU. S OORiBEIL (Seine-et-Oise), 2° circonscrip. — M. Franklin-Bouillon, rad. soc. unif., est ELU. MON® ('Basses-Alpes). —'M. Jugy, rad., esl EIJU par 4,407 voix, contre 'M. Joseph Reinach.i rep. de gauche, dép. sort., avec 4,352 voix. iDfDNKERQUE (Nord), 1"' circonscrip. — II. Alfred" Dumont, de l'Act. lib., dép. sort., est ELU. LILLE (Nord), 2° circ. — »M. Ghesquière,1 soc. unif., dép. sort., est ELU par 8,428 voix, contre M. Darabrine, de l'Act. lib., avec 7,862 voix. LILLE (Nord), 3e circonscrip. — M. Delory, :o:\ unif., dép. sort., est ELU par 1.1,002 voix, contre 'M. 'Deîa'-aile, progr., avec 10.871 voix. LILLE (Nord), 'o0 circonscrip. — M. Raghe-boo.n soc. unif., est ELU par 11,875 voix, contre -M. d'Hespél, de l'Act. lib., avec 11.758 voix. Le député sortant, M. Potié, était radical. LïiLLE (Nord), <>° circonscrip. — Ml. Dublet, soc. unif., dép. sort., est ELU. LTLLE (Nord), 9° circonscrip. — 'AI. Grous-se.au, de l'Act. lib., dép. sort., est ELU. LYON (Rhône), 3° circ. — M. Augagneur, soc. ind., dép. sort., est ELU par 5.591 voix, contre M. Arnaud, soc. unif., avec 5,3$3 voix. MARSEILLE ('Bouc,hes-du-Rhône), 2e cir oonscrip. — M. Bergeon, rad. unif., est ELU par 6,5i'0 voix, oontro M. Ohanot, progr.. dt'p. sort-., aveo a,2ôâ voix. MONTPELLIER (Hérault)'. — M. Pagct, rad. soc. unif.,' est ELU, contre M. -Pierre Leroy-Beau lieu, progr., dép. sort. NANTES (Loire-Inférieure).— M. Guist'hau, rad. soe., dép. sort., anc. min., est EI/U. PACMIEiRS (Ariège). — Le général Pedoya7 rad. soc., dép. sort., est ELU. BOLIG'NY (Jura). — lM. Charles Dumont, rad. soc., dép. sort., anc. min., est ELU. POULO-CONiDOR (Cochinchine). — Al. Ou-trey, rep. de gauche, est ELU par 1,117 voix, contre M. Delaborre-Montdczat, de l'Act. lib., avec 984 voix. RET'HEL (Ai'dennes). — 'M. Braibant, .rad., dép. sort., est ELU par 5,967 voix, contre M1. Meunier, .rad. soc., avec 5,524 voix. ROGHEFORT (Charente-Inférieure). — Al Pouzet. soc. unif., est ELU contre M. de La-ne&san, dép. de gauche, dép. sort. ROOR'OY (Ardennes). — AI. Desmoulins, soc. unif., est ELU par 5,750 voix, contre M. Domaine, rad., dép. sort., par 5,674 voix. SAINT-DENIS (Seine), 2e circonscrip. — Ai. Laval, soc. unif., est ELU par 10,012 voix, contre iM. 'Marcel Habert. progr., avec 8,586 voix. SAI'NT-D'i^NIS (Seine), 5e circ.— (AI. M. Bon, soc. unir'., est ELU par 8,894 voix, contre AI. Willm, dép. sort., soc., ind., avec 8,233 voix. SAINT-ETIENNE (Loire).— -Al'. Merlin, rad. unif.. est EXAI. contre Al. Déclielette, de l'Act. lib., dép. 6ort. 'SCEAUX (Seine), lro circ. — AI. Poucet, soe. unif., est ELU par 10,580 voix, contre (AI. Lti-pine, anc. préf. do police, repr. de gauche, avec 9,581 voix. SCEAUX (Seine), 4e circonscrip. — Al. Contant, dép. sort., soc. ind., est ELU par 7,535 voix, contre M. Martin, soc. unif., avec 6,932 voix. SCEAUX (Seine), 6° circ.- — !A1. Nectoux, soc. Unif., dép. sort., est ELU par S,147 voix, contre Al. Marc Sangnier, progr., avec 7,245 voix. SEDAN (Ardennes). —IM. Charpentier, rad., est/ ELU par 6,047 voix, contre M. .Gallois, rad. soc., dép. sort., avec 3,152 voix, et M. PMtëppe, rad. soc. unif., avec 5,602 voix. TOUL (Afeurthe-et-iMosélle). —AI. Fringant, rad. soc., est ELU, contre Al.. A. Denis, dép. sort. TOULOUSE (Haute-Oaronne). — (M. Be-donce, rad. unif., dép. sort., est ELU. TOULOUSE (Haute-Garonne), 3e circonscrip. — IM. Cruppi, j-ad. unif., dép. sort., est ELU. VAI/ENOfBNNES (Nord). — AI. Alclin, soc. unif., anc. dép., est ELU. Le député sortant, Al. 'Bourier, xad., ne se représentait pas. \ ALENCIEiNNE'S (Nord). — M. Lefebvro, maire de'Denain, soc. unif., est ELU. AT. Selle, soc. «unif., dép. sort., ne se représentait pas. "V OUZIERS (Ardennes). — M. Bosquet te, rad., dép. sort., est iE'LU par 5,848 voix, contre M. Longuet, rep. de gauche, avec 4,324 voix. LES INCIDENTS DE LA JOURNÉE A Paris A PariS; on applaudit la prise clc Taza cl l'on conspue les candidats heureux De l'aris, le 10. — A partir de 6 h. 1/2, de nombreux parisiens désireux de connaître les résultats du scrutin de ballottage sont venus se masser sur les trottoirs des grands boulevards, devant les journaux, qui ont installé des transparents.Malgré la pluie qui ne cesse de tomber depuis 7 heures, une loulc assez considérable se tient sur .la place de l'Opéra, la rue Montmartre, à l'angle du Faubourg et du boulevard poissonnière.Les premiers résultats sont connus à 8 h. 1/2. Les assistants les accueillent diversement. La foule, qui se masse sur le terre-plein de la place de l'Opéra et près du faubourg Poissonnière, pousse quelques cris hostiles quand apparaît sur l'écran l'annonce de l'élection à Lyon, de M. Augagneur. Quelques instants plus tard, l'«Eclio de Paris, affiche la prise de Taza au Maroc pendant les journées du 9 et du lu mai. Des applaudissements retentissent et un certain nombre de personnes chantent la «Marseillaise».Jusqu'ici on ne signale aucun incident. A Marseille Marseille, le 10. — Dès que la nouvelle do l'élection dans la lrc circonscription a été connue en ville, plusieurs centaines de manifestants ont parcouru la ville avec des drapeaux tricolores et en chantant 1' « Internationale ». Ils se sont ensuite dirigés vers l'hôtel-de-ville. Un'service d'ordre a été organisé. -->-«•♦•—<La Centrale d'ixelles A l'endroit où .Ixeiles .devient Elsene, au point précis où cette commune clière aux artistes et aux poètesj se prolonge en un paysage rustique de. champs et de guinguettes, s'élève comme le vibrant symbole ides temps | nouveaux la Centrale d'Electricité de la coin-•munie. Ses murs de brique et ses .cheminées hautaines dominent l'horizon agreste commt) | les vigies impérieuses du progrès. Hier après-midi, les autorités communales d'Ixeiles ont inauguré cet outillage nouveau du développement (Local. Elles avaient invité' les notabilités du pouvoir provincial et les édiles de l'agglomération. Tout le monde fut d'accord pour louer Izel' ■les et ses administrateurs de la création de ces admirables installations qui, demain, seront la raison principale de l'attachement des c;on-: iribua'Jïles ixeUois, à ceux qui ont assumé la tàclie de gérer les intérêts de cette jolie commune.La centrale de la rue Volta comprend deux turbines de 2,100 kilovolts ampères. Elle commande les sous-stations du quartier/Boendael, de la rue Américaine et de la rue Vanden Broeck. Ceux qui étaient hier les invites de .l'administration communale d'Ixe.lies —■ et c'étaient les représentants de nos communes les plus florissantes et les plus modernes, — ne ménagèrent pas leurs félicitations aux auteurs de cette admirable installation. Lorsque le sympathique bourgmestre d'ixelles, AL D-uray, prit .Ta. parole pour rendre hommage à tous ceux qui furent les artisans de • ette; belle entreprise, — il en f.ut de mère lorsque l'excellent échevin Huysmans parla, — les ' applaudissements furent chaleureux et I nourris. Ce n'était pas étonnant : on félicitait l'ingénieur-directèur Lenglet, et la commission spéciale de la commune. Les inspirations de l'un et lo. zèle dos l'autres furent à la. base d'une réussite que l'on célébra 1e verre en main. Joi-gnons-y les nôtres : M. Lenglet, qui est un technicien de premier ordre','de nous én voudra pas.

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