La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 12 April. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rx93777n1v/
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Dimanche avril 1914. — Bditlon « CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR iTQUTE I/A, BELGIQUE! We année, — Rio lOO LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE téléphones" Administration! N* 7881 & Rédaction ; N* 1.408 * ABONNEMENTS î Bruxelles ; 12 francs par an;. — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Prov.iVck : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg;, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la 11ESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF; Jean d'ARDENNE ANNONCES . page ; 30 cent, la petite Ifcne. —• Réclames (api-cs les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corp,!?), 3 fr. la ligne et faits-divers (lin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Tclcph. A. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, o et 7, Galerie du Roi. I SAM WIENER Dans une maturité allègre que tous Ses jeunes Mfui enviaient, en pleine force, en pleine luc:.d<ité, en -pleine -bataille, Sam Wiener tombe, victime d'une fatalité absurde et ttieuîltinière. Jamais ;:il me an'est apparu plus 'vivant qu'au moment où j'écris ces dignes. On prononce s,on nom, /on le voit : sur un vasîte corps déhanché, flottant dans un par-'plus vaste encore — toujours ouvert et d'où émergent, 'pèle-uièle, des papiers, des journaux, des brochures — s'érige mie figure façonnée, 011 dirait, à flia h à te. Pas de cou Un TJarge ifroiit que prolonge la calvitie, puissant, volontaire. Volontaires aussii, tes pommettes saillant dans la face inégale. Au milieu, Je nez écîate, en révélation : im,por-•ftiamt, anobile, vivant, jouisseur, — un nez humant C!a ■vie. Et, /pour corriger ce que l'en-isemlile peut avoir d'un «peu sensuel, deux f! douceurs : Je sourire accueillant d'une bou-• che aux lèyires grasses, largement fendue; ■le regard de deux veux perçants, fureteurs, H qui cherchent vos .pensées sous vos paroles, — qui s'éclairent, aux moments de confiance ; ou de joie, d'une admirable bonhomie. Il tf/aildfadt voir ces yeux, aux instante de détente, quand l'homme politique ou l'avocat affairé disparaissaient pour faire iplrace au [ patiriarche, (quand 'Sam Wiener disait : « Mes enfants... ». J'ali rarement aperçu sur un va-I sage ihumain -pareille expression de bonheur ! et de bonté. *** Cet homme quii, sans en être ébloui, aivait connu lia fortune et /les -plus rares fortunes ; cet homme dont en ne .pouvait môme pas dire qu'ai fût modestie, parce que sa simplicité rejetait itoiit ce que 'la Modestie offre d'ostentaitohe, cet homme en s'en, aillant ladasè un grand, •un très grand vide- On n'en mesurera l'étendue que plus tard, lorsque j Jes doufleuris personneles de ses iainombra-I bles aani's se seront apaisées : crar d'autres I regreffls allors viendront se joindre aux leurs. A quoi -tienit donc cette autorité stngullière I qu'iil tu via il conquise, et qui fera ressentir si ; vivomenit m «disparition ? à deux qualités — I en dehors, d'une ântéljigence remarquable —; Il ■ à deux quialMté® qui comptent parmi les plus , I précieuses et qu'il possédait' au suprême de-* j gré : un grand bon sens, une honnêteté I stricte. Itl Jes a^aiit imposées, ou plutôt elles I »]'ava-ient imposé peu à peu, par 'leur seule I force. C'étaient ediles qui, au Parlement on au Palliais, forçaient, quand itl /parfait, de si- B 'ienee et l'att/entiife de d'audâtoire. Par -efcles, ■ sans chercher à atlteind-re l'éloquence, il pro- ■ d irisait des effets d'une étonnante'puissance. I Peu- elles, on ne .pouvait le mo.ltre en c&nlra- I diction avec 'lui-môme, comme, il advient de I 'lant de pOli-Mcns qui, selon de parti aux- ■ quels clte apipantienlient, votent oui ou votent I non d'après les circonstances, uniquement j pour voter avec ou contre le gouvernement. Basées sua* ce bon sens, appuyées sur cette ■ honnêteté, ses idées, étaient nettes. Il en ■ avait, le courage, et l'orgueil-. -.Ce sénateur ■ paisible et renté montraiilt plus de foi que des I uddlescents arrivi'sties ou arrivés, plus •d'in-I trépidité que Ibefls parasites dépenaillés de la I politique, qui ont tout 'à. gagner et rien à per-I dre dans la bataille. Je l'ai vu, un soù'r de ô I lièvre et (de rancune, se dresser seul contre ; I une assembîée houleuse qui huait le nom I d'un de ses. amis et déclarer que, lui présent, I cette atltitude ne serait pas tolérée. A ses ) I côtés, d'autires, plus jeunes, d'autres, politi-I (fuemenit plus près que lui de l'homme con-I E Ira qui se tournait l'énervement du- publie, j il étaient demeurés silencieux, et la peur ver-I dissait leurs joues. Il intervint — et changea I les huées en applaudissements. Je ne sais si c'était par le contraste ûtvec ! § lia petitesse» de ses voisins : mais il m'a-p- I (parut, ce soir-là, très grand. B j * * * , I Ce mot de jeunesse revient à tout instant I sous ma plume. Sam Wiener étajt resté cx-I haordinaâircmert jeune.Sa combativité émer- ■ vôlilaiit, I Combien de fois, daais son cabinet de tra-I vait, à Biruxfe'Ues ou à BoGtsfor.t (c'était îe I ïiièane : des papiers, encoire des papiea^s, en I couches, en tas, sur tourtes les «tables, sur I toutes les chaises !) l'a:-je vu, au. cours d'une I explication, se de-ver,en un sursaut d'.indigna-I tion, et s'exc&tumer : « Mais c'est incroyable !■ I Mais le public ne sait pas où nous allions ! I Mais ces gens-ilà ont toutes les audaces ! » I ou bien : « It faut dire cela ! C'est un scan-I date ! Toute la presse devrait 'le- dénoncer ! » lil arpentait son bureau pendant quelques I insilanils, puis se rasseyait, encore tout fré I iniissanlt, vous donnant en dix minutes la matière de vingt articles (Asseyez-vous... I Prenez du papier... » lil n'y avait plus une ^ ■ chaise libre, et le palpiter, était in.troiu-va.bl?, ■ wiaiis céda importait -peu !), vous tendait 1rs I feuillets couverts de sa gninde écrilure cah'j-I tee, presque enfantine, dictait, s'imierrom I îvimont/a.it aux sources (Xothomb ! P»o-I gier! Lel^au ! des bribes de leurs discours I tout entières lui revenaient ù. la mémoires !), I quitlaû't son suyet pour vous conter un sou-I venir d'avocat ; pour rappeler avec enthou-I miasme cette nuit où, tout jeune, endormi 5? I dans sa maison de campagne, il recevait la ^ I l>ru<sque visite d'un de ses amis, gloire fraî-à I che éclose du barreau, qui venait d'cirtondre I ""c plaidoirie de Paul Janison et.accourait 3 éveiMer pour lui crier : « J'ai entendu plai- I «cr Oémostihènes ! » * * * Son ardeur batailieuse l'amenait là où il I voiikiit aliler. Jamais plus loin : sa lucide in-I teHifjence véiillait. Aussi, jamais l'effort impartial d'un adver-I «aire ne.le Irou.vîiit indifférent. Quand' il 1e I Allait, ce chef de parti dépouidlait l'esprit de I Parti. Centains de ses discours — notamment I ceux touchant "l'annexion du Congo et la I Question milit/aire — révèlent non seulement I largeur de vues, mais une prescience I ^°Qt à fait remarquables. De récentes discus-I sions en firent foi. Au contraire, quand il pouvait se laisser empailler par sa passion, i'i fonçait a-v-ec allégresse. Et, son érudition, sa documentation aidant, ses coups de boutoir étaient redoutés. Mais tous ceux qui l'approchaient le tenaient ipôur un homme juste, intègre, sincèrement soucieux du bien et do lh concorde du pays. Un petit détail traduit ce sentiment : avec tous les membres du gouvernement et de la Droite, Sam Wiener entretenait les relations ■les plus courtoiiises ; et, dans le parti socia-/lisste, peu d'hommes de la gauche li'béralc comptaient aintant que lui de sympathies. •En dehors du Pairlement et du Pailais, tout ■le monde connaissait sa physionomie épanouie et cordiale : on le voyait aux preaniè-res, aux .matinées, aux gaffias, on Je rencontrait à Londres, on le croisait à Pauis. C'était un Monsieur, ce qui ne caractérise pas tous les hommes connus. Et c'était — ce qui leur arrive moins souvent encore — un homme. Camille GUTTENSTEIN. A NOS LECTEURS A l'occasion des fêtes de Pâques, nous accor- ( dons un jour de congé à nos employés et ouvriers. Nos bureaux seront fermés aujourd'hui dimanche, et la « Chronique » ne paraîtra pas lundi matin. i ( MENUS FAITS, PROPOS MENUS INTERMEDE L\i[[aire Cacliou languis sait, V intérêt s'clabt enlisé dans les marécages de la G\r{vnûe-Paiud. Certes, le problème roma- ' nesque était bien posé, mais il n'est pro- ( blême qui puisse retenir Vattention publique 1 si on ri<en entrevoit jamais la solution. Ileureusamenl, voici un intermède héro'i- 1 que, et nous peloterons en attendant partie : 1 deux chers maîtres vont se .battre; ils relevait leurs manches, Iroussenl leurs colles, flambent a)Miseptim^rnènt leurs colichemar-des et, tudieu! la lande va voir un beau combat. Il y aura du sang sur les ajoncs armoricains.FieillarC versus Vbctiol, c'est assavoir Vavocat de ki veuve contre Vavocat de Vingénieur. Ils vont en découdre à la suite d'in- 1 lempesti[s propos, et nous saurons ce qu'ils ont dans le ventre. A défaut d'autre chose, on saura, toujours ça. Nous aurions préféré voir clair dans la bouteille à encre,mais le plus intrépide avocat du monde ne peut nous donner la lumière qu'il n'a pas. En attendant, ces chevaliers à jupons noirs réinslaumnl, dignes de i archaïque Bretagne, be jugement de Dieu. Bravo, mes-seigneurs, et comballez vaillamment, nous tiendrons pour valable l'arrêt de la destinée. Nous demandons que celui de vous deux qui , sera vaincu, s'il n'est pas mort, soit achevé par Deibler, puis traîné par les pieds autour ie la Grande-Pa-lnd, enfin distribué par Iraq- 1 ments aux bons toutous de la localité. Quant au vainqueur... il épousera la veuve • et reprendra le commerce du défunt. Et l'affaire Cardiou sera close. C'est que, ici comme dans dr, nombreux caSs nous avons moins besoin d'une solution juste que d'une solution quelle qu'elle soit. La justice, c'est un idéal, nous avons cesoin de réalités. Deux cuias à trois poils l'ont compris. Gloire à Vichot, hurrah pour Feillart ; ils vont s'ecouer, houspiller, violer, l'aveugle Uitum aux beuglements indécis, ils vont lui faire cracher, enfin, un oui ou un non. El remarquez quel lustre ces chevaliers 1 ieUenl sur une profession, à qui le populo 1 reproche, à la légère, d'embrasser indiffé- ( remmenl une cause, bonne ou mauvaise, ( pour de l'argent. Feillart et Vichot sont des . paladins, ils croient, l'un à l'ingénieur, Vau- ] Ire à la veuve et, sur le tapis de la dis eus- ( sion, ils mettent leurs vies comme enjeu, j Chapeaux bas devant ces robins au grand cœur; au bout de l'empijrée,Beaumànoir, qui « but son sang » sur la lande héroïque, parmi les Trente, morts ou blessés, Beaumanoir les aittend. Beaumanoir serait déçu s'il apprenait qu'ils ont clos l'incident par un pwcès-ver-bal et un bon dîner. Beaumanoir... et moi aussi. BOB. v-«a>-$■»--< Au jour le jour LA POLITIQUE « C'est pas moi, M'sieu, c'est Lu.i ! >-• jfTs Les formuiles naïvement cyniques des «L\i ,Pll'lei;1,-Cir,s mensonges enfantins son! ^*v reprises par la presse dérioaie avec une ,-candeulr .que «l'âge rend moins char-mainte... C'est toujours l'autre qui l'a faiïi. 1. line pénible aventure d'espionnage eit de diffamation vient deolabousiser nos cléricaux ; le buliletdn que l'on sait révoilta tous les honnêtes gens, comme Ta « surveillance » uni! versât aire >évo'lla. les étudiants' de Lou-vain.Les cflérioaux commencèrent par déclarer que c'était là, pour eux, le plus saint des devoirs ; bien tôt a près, ils accusèrent les s.o-ciailistes de jouer de la « casserole ». L'cmjp,loi des correspondances privées et documents confidentiels obtient leur approbation aussi bien chez nous qu'à, l'étranger. De fait, lie-uirs professeurs de 111 orale enseignent! que ce peut être Jà une chose non seulement permise, mais commandée. Cela ne les empêche pas, au. môme moment (voyez lia Gazelle de Liège), d'accuser les Libéraux de « vSeller le secret «de ta vie privée choque fois qu'un intérêt antiireiligieux (?!) les y pousse ». Enfin, nos adversaires célébraient naguère Louis Veuiiffiol comme un héros chrétien (le môme titre fut donné tantôt au dirigeant des casseroles); c'est tout -un programme, vu que le pamphlétaire fût,-avant tout, fort en g... bouche.'Un ministre clérical,vient d'éprouvé] la discrétion des polléan/iques des journaux de soûl parti... Cela n'empôche que depuis quelques jours, comme sur un mot d'ordre, iés journaux catholiques ne cessent d'incriminer la polémique libérasle... Cmirediianti ! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 12 avril 18^. — Mort d'A. Marne, important éditeur à Tours. 13 avril 1900. — Inauguration de l'Exposition de Paris. Un souvenir. C'est un des plus récents souvenirs que nous ïonservions de §am Wiener. Il y a deux ou trois semaines, vers 10 heures iu matin, deux journalistes arpentaient, au Palais de justice, le couloir de première ins-ance, repaire des nouvelles sensationnelles et •efuge des plus insignifiants potins. M0 Sam Wiener, qui sortait de la première îhambre, tendit la main aux deux chroniqueurs udiciaires, — et, avec son animation coutu-nière, leur dit : « Avez-vous entendu ce qui s'est passé il y a juelques instants à la première chambre V — Non. Un incident? — Très intéressant. Mais, naturellement, — ijoute le bon Wiener en souriant, — les jour-îalistes, qui sont partout sauf où ils devraient ître, ne l'ont pas entendu. » Et l'avocat, sans se faire prier, de conter l'in-:ident.Quand il a fini, un journaliste l'interpelle : « Vous voyez bien, M° Wiener, que nous som-nes à notre place. — Comment ? — Mais oui : nous sommes dans les couloirs, )ù les avocats réputés viennent nous rendre ;ompte, moyennant une modeste publicité, de :e qu'ils ont fait d'intéressant ! » Et Sam Wiener, qui comprenait à merveille a plaisanterie, 11e fut pas le dernier à rire de :ette boutade. Monde renversé. iNous a/vons déjà signalé A plusieurs reprises la mentalité révélée, et par le scandale Cai-laux-iRochette, et par l'attitude de la commission d'enquête, puis de la Chambre. Nous trouvions étrange que les principaux coupables ichappassent à toute sanction, et que les au-res fussent frappés. 1(1 ne faut pourtant pas exagérer : ces autres ont été les victimes, oui ! les victimes de leur DbéisscLii'ce, certes ; mais surtout les victime? Je leur manque de courage et d'énergie.Jamais un procureur général conscient de. toute 13 tiaute et noble responsabilité de sa charge n'eût obéi à un président du conseil lui ordon nant une forfaiture. Qu'il soit frappé, quand les autres, plus coupables, demeurent indemnes, l'injustice esi criante : on eût dû (les déférer tous à Oeurs juges, qui auraient statué suivant .les degrés de responsabilité. -Mais au dieu de cela, après avoir pris des mesures contre l'ex-procureur, on veut mas-iuer sa disgràce.Et comme « compensation » de celle-ci, on lui offre une commanderie dans la L/égion d'honneur. On se demande quels mots sont les plus effarants : compensation, — ou Légion d'honneur ! On se demande si, quand l'Empereur créa ['Ordre glorieux, ill se doutait de la destination :jue celui-ci recevrait aujourd'hui, et s'il songeait qu'on mettrait sur le môme rang l'héroïsme d'un solidat ou la" veulerie d'un magistrat ! (5==^) L'Odéon. Il y a actuellement une question de l'Odêon. .es Parisiens ont appris que le second 'inéâ-re-Français coûtait beaucoup et rapportait >eu. Ils l'ont, appris avec un certain étonnement, l'autant plus qu'ils connaissaient fort mal ce £ui se passait dans ce théâtre : ils n'y allaient amais. Le mal ne date pas d'hier. Il y a trois quarts le siècle, Bonville écrivait déjà, citant un il-ustre tragédien et parodiant les « Orientales a : Bocage a passé là : tout est ruine et deuil ! ;t. les plaisanteries sur le Sahara de la rive •auche, sur l'herbe poussant au pied des fau-euils, sur LE spectateur de l'Odéon sont cen-enaires.Mais on croyait l'Odéon désodéonisé. Ce l'était plus Bocage, c'était Antoine qui avait )assé là; Antoine, vulgairement surnommé le iurhomme de théâtre; Antoine, à l'Influence de jui -nous devons peut-être la moitié du théâtre ïontemporain; Antoine qui, entre deux jurons, lécouvrait deux auteurs et faisait un mira-île.Il paraît que ça ne suffit pas. Antoine y a perdu son latin, — et autre chose : Antoine est L'uiné, à la veille de la faillite. Que lui a-t-il manqué? du talent? il en a plus à lui seul qu'ensemble trois directeurs neureux. De l'énergie ? le petit employé de la Compagnie du gaz qui créa le Théâtre-Antoine m donna quelques prenv • -. Alors ? Alors, ou bieu Antoine a manqué de chance, 3U bien l'Odéon est. pécuniairement, inutilisable. Et, dans le doute, le gouvernement français cherche actuellement un directeur capable 3e réaliser cette entreprise paradoxale : forcer !e public à venir dans un théâtre qu'il s'obstine ;i déserter ! Pour leurs câbles et fils électriques. Administrations publiques, sociétés de traction et d'éclairage, usines, charbonnages s'adressent à J.-C. HIROUX & Ci0, 7, square de l'Aviation. La meilleure qualité au pkis bas prix. Echanges franco-belges. Pour se rassurer, il eut suffi, à ces Françal' inquiets et susceptibles qui se figurent que la Belgique est déjà à demi-allemande, de se pro mener à Bruxelles ces jours-ci. Les permission, des fêtes de Pâques nous ont valu lin arrivage extraordinaire de pioupious en pantalons rou ges, fils de Français établis en Belgique, sol dats des garnisons du Nord curieux d'aller voii ce qifi se passe de l'autre côté de la frontière On ne peut se promener en ville sans en ren contrer au moins une dizaine, qui avec une petite amie, qui avec une vieille maman, qu deux par deux, en bons copains. Mais le plu: drôle, c'est de les rencontrer fraternisant gaie • ment avec des soldats belges. Voyons, Fran-; çais inquiets, a-t-011 jamais vu un soldat allemand 1 à Bruxelles, prenant un verre avec un de nos grenadiers ? (5=^3 Une scie nouvelle. Ce n'est donc pas — rassurez-vous — de 3a question scolaire qu'il va être question, ni même de l'avantidernière trouvaiHile. du snobisme boulevard 1er, ce spirituel- : « Merci pour la 'langouste ! » c'est d'une véritable scie que nous allons vous entretenir, d'une scie en papier.On n'en finirait pas s'il faillait énumérer toutes les applications que l'on a faites du papier depuis l'époque éloignée où les Chinois l'ont inventé. La découverte de l'imprimerie lui a donné en Europe un développement qui n'a cessé de s'accroître et, comme si la prodigieuse consommation qu'en font .les presses ne suffisait pas, on l'emploie sous toutes ses formes, pour les usages les plus divers. On arrive même, en lui donnant par compression la dureté de la pierre, à .l'utiliser pour Ha construction des maisons. Mieux encore : le papier va pouvoir remplacer les scies circulaires dont on se sert en ébénisterie pour débiter le bois en lamelles, en planchettes très minces destinées au placage de meubles. Un industrieux Anglais vient de démontrer qu'au moyen d'un simple, disque, en fort papier à dessin, tournant à raison de 1,540 tours à la minute, et mû par un moteur électrique, on pouvait débiter des tranches de bois aussi bien qu'avec une scie en acier. Les lameflles ainsi découpées ont un poli suffisant pour pouvoir être immédiatement employées.Nouvelles à la main •Deux plumitifs brouillés avec Noël et Chapsal s'envoient des témoins à la suite d'articles injurieux bourrés d© solécismes. L'un des adversaires, celui qui a le choix des armes, dit à ceux à qui il a confié le soi.11 de son honneur : — Pour que le combat soit équitable, choisisse/, une arme qui mous soit inconnue à tous deux. "Et vivement l'un des témoins s'écrie : — Alors, si nous choisissions la grammaire! ->—!»♦«»»-< Œufs de Pâques Pâques!... Quand nous étions enfants, Qu'il nous semblait ibeau, ce dimanche ! Comme iJl fleurait la gaieté franche Des Avrils enfin triomphants ! On voyait sa mère sourire Dès l'aube de cet heureux jour, Et l'on souriait à son tour, Sachant ce que ça voulait dire. On scrutait l'horizon pour voir ■Si les cJ10cihes venant de Rome Aillaient réintégrer leur home Tout en haut du vieux clocher noir. Quand leur voix vibrait dans l'espace, Vite on courait au jardin ; puis Parmi la -mousse et dans les buis Aux œufs ible.us on faisait fia -chasse. Œufs durs aux coloris criards, Teints par Fin'tje, la cuisinière, •Mais dont R'aspect extraordinaire Surprenait, charmait les regards I... Il en est d'autres aux vitrines Des confiseurs : des œufs dorés, Des œufs en chocolat, bourrés D'exquis fondants et de pralines. Us 'coûtent gros, ces œufs de choix ; La Viilfle et la Cour s'en régalent... Pourta-nt, je doute qu'ils égalent Nos rustiques œufs d'autrefois. POL9CME. ARMISTICE Le XXe Siècle me notifie qu'il suspend les hostilités. Il couche sur ses positions; il m'in-llitgena Ha correction finale ouand bon lui seniWeria. Il aime à faire durer 'le plaisir, et il renonce, .pour le moment, « à faire con-naître les prébendes et indemnités touchées subrepticement (pourquoi pas dire, volées, tout met ?) pair bon nombre de mes amis et indicateurs des ministères!)) (Ah! fie terrible -policier, voilà qu'il a dépisté mes indicateurs!!) Il choisira son heure, il n'esit pas à mes ordres, e-tc. etc. En annonçant l'armistice à ses t-roup.es, il jpro'Ctomo ses victoires dans un ordre du jour fulgurant : f< Nous arvons désauréoilê les soi-dteant » martyrs dont M. Masson avait rêvé d'ex-»p!loiiter les tourments imaginaires.v. Contre » notre démonstration, M. Masson n'a pas » un argument à élever, pas un fait à citer. » Pour masquer son embarras.il entasse dos » frises eit des chapiteaux d'adjectifs, sur des » colonnes de substantifs, préalablement » ornés de guirlandes de gros mots...» Je n'ai pas voulu priver les lecteurs, de La Chronique de ce morceau de littérature... miilittuire. Abusera;-je, en remémorant brièvement mes engagements a.vec mon sémillant adversaire ? Je l'ai aiitimpé à propos du pamphlet de? industriels et des commerçants sur le détraquement des chemins de fer; pamphlet qu'il aUribiKuit à, des fonctionnaires d-u département : ill n'en a plus jamais dit mot ! Il s'est rabattu sur le ministère des finances qu'il voyait .plongé dans un effroyable gâchis, don d'un .tyranneau libère il ! lil a fait tout aussi vite le silence sur le gâchis Après ça, il s'est rejeté sur la Société de. Vicinaux, qu'il m ou tract en proie aussi, à ur •eftroyahDe gâchis, perpétré aussi par un ty nanmeau .libéral ! Même silence aussiiù après ma réponse ! Mais il lui reste un avantage capital : ie. dix mille francs d'appointements qu'un po'i :ticien lcibéral fait payer par la Société nalio nale à un de ses protégés. J'ai vainement demandé au XXe Siècle cl me faire connaître le nom du politicien libé liai qui fait partie du conseil d'administra lion de la Société natiionaile et exerce on (cille .prépondérance -sur ses collègues cathol: ques ! Il est resté muet là-dessus ! Mais, les dix mille francs, c'est un anticlérical, ami de M. Masson, qui les empoche, s'éciiie-t-iil, en désespoir de cause ! -Que m'importe ! qu'ils aillent dans une poche libérale ou dans une poche cléricale, là n'est point l'affaire ! Ces dix mille francs, on en a impose la charge à la Société nalio-nalle, .parce que le favori de M. de Broque-viiiile a pris la place d'un autre, voilà le grief ! Si on n'avait pas imposé à la Société nationale l'ancien secrétaire du ministre des ohenuins de fer, on eût épargné cette dépense, e)t -l'administration dé la Société eût été mise entre les mains d'un homme au savoir et à l'expérience duquel Te conseil d'administration tout entier était obligé de rendre hommage.Le favori de M. de Broquevillle touche 25,000 francs par an; il est le grand maître de la pius importante entreprise de transport de notre pays, après la régie de l'Etat;, i.l y pourra impunément exercer le rôle poli- j tique qu'il a joué, avec tant de brio, aux chemins de fer ! Des profits aussi appréciables valaient ; bien quelque compensation au fonctionna ire j évincé, s'est-on dit en haut lieu ! Et voilai comme pour complaire à ce favori on a. dédommagé un homme contre lequel on n'avait aucun grief. C'est de la bonne administration, n'est-ce pas ? Allions, XXe Siècle, à bientôt, j'espère ! Je salue ton panache vainqueur, emblème des fanfarons, noble insigne des m'as-tu vu. F. M. MORT DE LOUIS VAN CALSTER le correspondait anwsois fie la « Chronique » Une triste nouvelDle nous est parvenue hier. ;M. l'avocat Louis Van Calster, qui, depuis trente ans, assumait, sous le pseudonyme de iMarc-Grégoire.la correspondance anversoisede ïa « Chronique », est décidé inopinément samedi à 4 heures du matin, en son domicile de la rue Otto Vénius. Il a succombé à une embo-/lie du cerveau. Il .était âgé .de 61 ans. Louis Van Calster fut un avocat très apprécié et très occu-pé, mais il adorait 1| journalisme, dans lequel il excellait ; il lui consacrait une bonne partie de son temps au détriment de ses intérêts personnel». Loin de songer, comme tant d'autres, à tirer parti de sa pilume pour se ménager des sympathies, Marc Grégoire fut toujours préoccupé de la mettre au service de toutes îles causes qui iui • semblaient équitables. Très combatif, il abordait toutes les questions avec le même esprit de bonhomie narquoise-et de malicieuse ironie. Sa documentation était toujours abondante. C'est avec une bonne humeur î&mais démentie qu'il -enregistrait la riposte, parfois méchante, de ceux qu'il avait touchés au bon endroit, oien qu'il attaquât toujours sans au cun esprit d'aniimosité personnelle. Et quanti Te directeur du journal, parfois inquiet de la tournure que prenait un débat qu'il avait sou levé, le mettait en garde contre les conséquences possibles de sa campagne, Marc Grégoire répondait avec assurance : « Ne craignez pas de procès. Si on vous assigne,- je prends 1-al* faire à mon compte. C'est d'ailleurs un procès qui ne serait jamais plaidé. »~ Et il avait raison. Plus d'une affaire fut ainsi inscrite au rôle qui ne vit jamais le jour des plaidoiries. *** iLouis Van Calster collaborait à. la « Chronique » depuis 1883, au lendemain du procès PdLtzer, dans lequel il avait joué un rôle en qualité de secrétaire de la défense, — fonction que rendait écrasante l'importance d'une affaire complexe dont le dossier était exceptionnellement volumineux. Tout en rendant les plus grands services aux maîtres du barreau, — Jules Le Jeune et Edmond Picard, en tête, — qui défendaient .les assassins de l'avocat Bernays, Louis Van Calster assurait les relations de la défense avec la presse. Il documentait les journalistes et le faisait avec une intelligence et une ardeur qui llui avaient valu les sympathies de tous. C'est ainsi que Victor Hallaux connut Van Calster, à qui il proposa de collaborer à son journal. Atprès la condamnation de ses clients, qui intervint, le 21 décembre 1882, Louis Van Calster, épuisé par un labeur surhumain, prit un repos indispensable, mais, dès le début de 1883, il commença cette correspondance anver-soise de la « Chronique », qu'il n'aura, abandonnée qu'en mourant. Libéral ardent, mais anversois avant tout, Louis Van Calster était dévoué corps et âme aux intérêts de sa ville natale, qu'il défendit toujours avec la plus grande vivacité, même contre certains de ses srfîfîs poli-tiques. Victor I-IalSaux lui avait garanti son franc parler : il en usa largement. Il en arriva vite à faire de sa ohronique anversoise comme le journal personnel de Marc Grégoire, dans la « Chronique ». Très répandu dans tous les mondés de la grande métropole commerciale du pays, Louis Van Calster était au courant des moindres incidents qui éiriaillaient -la vie anversoise au palais de justice, darisles corps politiques, au théâtre, dans l'armée et la garde civique, dans le monde des affaires et, surtout, au port, qui a toujours eu le don de l'exalter singulièrement. Si l'unanimité de ses lecteurs ne fut pas toujours de son avis, par contre tous le lisaient .avec intérêt. Cette collaboration, dévorante à de certains moments, Marc Grégoire ne l'a jamais suspendue. Il n'a jamais laissé reposer sa plume, Même pendant les vacances judiciaires, même en voyage, il se faisait adresser son courriel et rédigeait de loin sa chronique anversoise. Il était passionnément dévoué au journa qu'il a fidèlement servi à travers les pire; vicissitudes. Louis Van Calster, ancien juge suppléant ai tribunal de première instance d'Anvers, rédac teur en chef au « Journal d'Anvers, était che va.lier de l'ordre de Léopoîd et de la Légioi d'honneur, et honoré d'un grand nombre d'or dres étrangers ou distinctions diverses. C'est avec émotion et gratitude que .la «Chro . nique» s'incline devant sa tombe et prie s; . famille.'d'agréer l'expression de ses vives cor ï doléances. A. C. ! LA MORT Sam Wiener C'est avec une douloureuse émotion que l'on a appris, samedi matin, le terrible accident d'automobile dans lequel M. Sam Wiener 'a/ trouvé une mort si tragique. Aussi, de très nombreuses personnalités politiques et beaucoup d'amis se sont rendus, de très bon matin, à l'hôtel de l'avenue de l'Astronomie, où le regretté sénateur avait été transporté la veille et où ses enfants, en villégiature au Zoute, étaient arrivés durant la nuit. *** Ainsi que nous l'avons dit hier, M. Sam Wiener a succombé chez le docteur Otlet, assisté des docteurs Verhoeven et Huart.vers 10 heures et demie, sans reprendre connaissance. Il ne portait pas de trace de blessure apparente, si ce n'est à la bouche, d'où s'échappait un mince filet de sang; deux dents avaient été brisées dans la chute. M. Wiener mourut entouré des membres de sa famille; son frère, M. Edouard Wiener, et son fils, le commandant Wiener, mandés en hâte par la police, arrivèrent en temps chez le docteur Otlet pour assister aux derniers moments de leur infortuné parent. Le3 circonstances de l'accident L'accident s'est produit exactement à 9 heures 45, en face du n° 134 de la rue de Ja Loi. M. Wiener était seul dans sa voiture, au moment où celle-ci, prise en écharpe par le tramway 25, fut projetée contre les maiso'ns. On entendit un bruit épouvantable. L'auto avait'été réduite en miettes. M. Wiener gisait inanimé au milieu des débris; le chauffeur avait pu se relever indemne. CE QUE DIT LE CHAUFFEUR Le chauffeur, M. Smets, avait été bouleversé! par l'accident; il put, cependant, au bout d'un certain temps, donner les explications suivantes : L'auto, tenant réglementairement la droite, venait de dépasser de deux ou trois cents, mètres le viaduc de la chaussée d'Etterbeck quand, soudain, le chauffeur aperçut, devant lui, une charrette à bras, chargée de paniers à linge et conduite par un homme et une femme. Le petit véhicule ne portait pas de lanterne à l'arrière, le chauffeur n'avait donc pu le remarquer plus tôt. Pour ne pas rouler sur la charrette, il bloqua, ses freins. Mais, par suite de 1» vitesse acquise, le choc brusque de l'arrêt imprima à l'auto un mouvement sur la droite, et la voiture vint se jeter en travers la voie du tramway. Or, précisément à ce moment arrivait un tramway rï° 25 venant de la ville. L'automobile fut littéralement fauchée par le tramway, avec un fracas épouvantable. Le milieu de la carrosserie fut défoncé, et la voiture de-mantibuléev exécutant une rotation sur la droite, vint s'écraser contre la façade de la maison portant le n° 134. UNE DESCENTE DU PARQUET Par les soins de la police, le parquet avait été immédiatement prévenu. Il arriva bientôt sur les lieux. Il était représenté par M. le juge d'instruction Devos, M. le substitut Baquez et M. De- -vylder, greffier, avait fait une première descente sur le lieu de l'accident. Les magistrats instructeurs interrogèrent, au commissariat de la rue du Taciturne, plusieurs témoins de la collision. L'auto fut laissée sur place pour être examinée par un expert. Dès 11 heures du matin, elle était photographiée par M. Gillet. Après une nouvelle enquête faite sur les lieux de l'accident par MM. Cremers, commissaire, et Stiévenart, officier de police, M. Devos a ordonné de transporter l'automobile brisée au greffe du Palais de justice. Elle y a été conduite sur un camion automobile.*** I.es médecins traitants ont cru pouvoir attribuer la mort à une commotion cérébrale. M. de Richter, médecin légiste, ne souscrit pas ce diagnostic. Afin de pouvoir définir les causes réelles de la mort de l'infortuné sénateur, le magistrat instructeur a ordonné l'autopsie. A LA MORTUAIRE Les douloureuses formalités judiciaires, qui durent être accomplies chez le docteur Otlet après la mort de l'infortuné sénateur, prirent tant de temps qu'il était plus de 1 heure du matin quand le cadavre put (enfin être transporté avenue de l'Astronomie. Divers membres de la famille de M. Wiener avaient, comme nous le disons plus haut, été prévenus té-léphoniquement et télégrapliiquement durant ia nuit; et, dés les premières heures de la matinée, de nombreuses personnes apportaient leurs condoléances à la famille,dont la douleur contenue était poignante à voir. Dans une chambre du premier étage, M. Wiener repose, entouré de merveilleuses fleurs. Sa physionomie semble calme et ses traits, raidis par la mort, ne reflètent pas l'horrible angoisse qu'il a dû ressentir à l'instant tragique. Une tâche blanche aux lèvres indique la blessure de la bouche. Une stupeur douloureuse étreint l'entourage du mort. Dans son bureau, où nous nous sommes arrêtés un moment, l'émotion nous étreint. Le secrétaire nous montre du doigt une ava-lanclhe de doss.iers, dont un' formidable est placé en évidence... « C'est,' nous dit-Sl, Je discours que M. Wiener devait, prononcer au Sénat sur le projet scolaire, lil devait, je crois, parler mercredi. » L'imfoutuné sénateur avait longuement travaillé ce discours : il en était content et s'en était entretenu avec plusieurs de ses amis. « Ce discours, qui restera comme un témoignage solennel de l'uMime pen?ée du mort, se-U'a-t-il perdu ? » murmure un des amis de M. Wiener, présent à cet entretien. Peut-être que non,et qu'un ami de Sam Wiener lira ce discours à la place du défunt. *** Nous apprenons encore, à la maison mortuaire, que le défunt a laissé un testament dans 1 lequel il refuse les honneurs militaires auxquels il a droit. AU DEPOT DES TRAMWAYS i Après avoir longuement interrogé le chauf-- feur, les magistrats chargés dé d'enquête ont décidé de faire subir un interrogatoire au personnel du. tramway avec lequel l'automobile est entré en collision. & A cet effet, MM. Devos, juge d'instruction, et

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