La chronique: gazette quotidienne

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08 februari 1914
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s.n. 1914, 08 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 02 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp40936/
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lïiuianclio 8 février 1914. — Edition « CINQ CENTIMES LE NUMERO l'OUR TOUTE L'A! BELGIQUE 4?0 année, — M» 3» — ■ ■ . .<■ » ■ . ■. .. ,r~.— . . ■ .... ... — ... . „ LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi* (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration; N« 78Hlc, Rédaction : N* l<i08> ABONNEMENTS : Bruteli.es : 12 francs par an — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous.pays'do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an, jfjjfgpraaaaM/mmamItlliiULU. " ""T FONDATEUR : Viclop de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES ; -te page : 30 centra petite ligne. — Réclames <après les spectacles), -1 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 Ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépb, A. 32419 La publicité financière, les petites annonces et les nccrologiesS sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. CE QU'IL FAUDRA RETEK1R.. par M. Paul Hyrnans membre do la Chambre des représentants Au moment où s'achève à ta Chambre li discussion eu première lecture de la toi sco laire, on peut se faire une idée d'erjsembh do l'esprit qui il'a inspirée, 'en -relisant les commentaires que .lui a donnés, uu nom de Ja raïajori'ké, «m 'rapporteur, M. Woeste. Chose cnrieuise, M. Woeste paraissait, au début) de ceux que d'affaire inquiétait e1 gui, jugeant satisfaisante tes résultats du .régime de 1895, is'alammiaient des périls que pourrait faire naître une «nireiprise nouvelle de guerre et de .conquête. H combattit longtemps te plans de M. Verhaegen et de ses omis, (fui, dès 1900, esquissèrent le système de l'égalité des écoles; il te représenta comme inuffle et comme dangereux au point de vue même de la liberté des écolas confessionnelles. En 1911, il fut sombrer le projet Scbol-laerl, |Et puis, devenu 'rapporteur du projet de loi iPotilllet, loin de chercher à l'adoucir, voici qu'il ne cesse, par son exégèse, pair ses interprétations, d'accentuer les angles et d'aiguiser des ipointes, d'irriter la .discussion, de Masser l'opposition, d'éviter, 'de «tasser toutes Iles occasions de con-àHatnon, de donner à la «doctrine catholique e iplus possible d'intiramsigeance autoritaire st menaçante. Voici qu'il affirme ses croyances avec m esprit id'iaibscttutiamc, de haine et de mé-iris -pour les doctrines adverses ou siimple-nent différentes, comme si son but n'était [ue .d'exciter .les colères <ét de déchaîner les, lassions. Singulière (politique de lia ipa.rt d'un homme l'Etat belge et qui conwalt les mœurs et la nerttalité ide ce pays ! Et qualité étrange psy-halogie de vieillard ! .L'âge et l'expérience, lit-on, enseignent la mansuétude, ta modé-ation, l'indulgence, "inclinant à la paix, au otirirG, <cL la bonté. ©t quellile image imné-ieusp, a-t-on iviu se dresser chaque jour, de ai farouche ©t guerrière ! Tout 1 esprit de la lloi est dans les discours e .M. Woeste. U;n souffle de sectarisme a reversé toute la discussion, d'un bout à l'au-"fl. * * * Sans doute, cette discussion ia été longue, /lais elle ne pouvait point, ne pas S'être; et si 'examen minutieux de ;tels ;oiv tels détails e la loi a .pu, irriême % certains moments, atiguer l'opinion, cep»->ndant de nombreux ijûsodes, et les deimiers notamment, ont WRPé le public et éir.u .tous les esprits préoc-utiés de justice ot de tolérance. Et lorsque, ans quelques soirnain es, les libéraux s'adres-eront au pays, il faudra qu'ils aient soin de >ieu 'marquer .les points essentiels où s'est Ifirméo la politique oiilrancière de la droite, e dénoncer les iniquités commises, voulues, aaintenues, malgré dos efforts de l'opposi-iou.U iaudra. surtout que l'on montre la motts-nieuse contradiction sur laquelle la loi re-lose. .En réalité, il n'y auira plus d'écoles rament libres, au sens de la Constitution. 13. Constitution a caractérisé l'enseignement iJ>re, en voulant qu'il ne soit soumis à au-une 'réglementation légale. La loi, désor-nais, Réglemente t'enseignement dans les cales confessionnelles. .Elles, cessent, dès >ra, d'être authenliquement libres. Mais lies ne deviennent pas publiques I Elles se-ont « .semi-officielles «, a-t-on dit, pa.rt.ici-aront dans une certaine mesure aux carac ires des écoles publiques; elles seront en-retenues .a.u moyen des deniers publics; lais l'autorité publique, qui les soutiendra our une majeure part, devra, par respect de i liberté d'enseignemeqit, se désintéresser 0 leur direction maraile et iinteillectueiile, de 1 ^«ciflâinè, de ta nomination des maîtres ! neffle •extraondmaire confusion de principes ; 'de motions I Et tout cela pour faire régner, d'autorité, i foi catholique, la morale catholique, ia lorale cultuelle, la (morale dogmatique de Eglise romaine, sk * * 'L'un des spectacles les -plus remarqtnaMes ne nous «a, offerte «cette .discussion, c'est ce-ii de d'imperturbable assurance avec la-uelle les hommes de droite se proclament îs champions «de Ha morale. Et ce n'est pas un des (moins choquants. A les voir, à Jes ntenidre, il -n'y a, thors d'eux, que péché, vi-ctiie, bassesse, /noirceur d'âme. Et notez u'ils paillent au -nom .d'une Eglise qui, uni-erselle autrefois, «a, /depuis trois siècle-s, es-sé de régner sur l'ensemble de la chré-!enté. iLl y a. ides millions de protestants, -des aillions ide chrétiens, dans les parties les lus éclairées et les iphis civilisées des deux loiides, qui se réclament de la pure morale détienne, et qui repoussent les dogmes de Eglise catholique et tout ce que l'Eglise ca-l'olique a, au cours des siècles, ajouté û idée chrétienne, et toutes les transforma-Ions qu'èOfle lui a fait subir. 'Les catholiques ont beau jeu, dans ce pays, u n'y ia mafllieureusement pas de vraie oncurrence religieuse, à se représenter wirne détenteurs du monopole de l'idée détienne. * Si, comme l'avait souhaité au-fefoïs .Emile «de Laveleye, il y avait plus de ro'étants en Belgique, toute cette bôlSe jac-aïïce s'écroulerait vite. Ou ne remonte pas î 'conrs des temps; mais qu'il serait donc Me a beaucoup de gens de relire les 'admi-ables articles qu'Emile de Laveleye a .pu-^ !l y « près de quarante ans sur la ques-i°n religieuse en Belgique ! En dehors d'aiiMeurs de toute question cul-• e, n'est pas du ressort de la politi-[W, anais de |a philosophie et ides consciences neîviduelles, quoi de plus v^iin et de plus 1 ^ ^ pn.rt d'un .parti aussi bien que d'un iomme, que de s'arroger 'le privilège de la de se poser en modèle de perfection ® sainteté ! Et combien cola est plus ri- j Hcuile encore et plus irritant de la part de qui, dévotement adonnés à toutes les! • ïïibimiisoïis 'de la politique la plus pratique! et la plus matériailiste, -ne négligent aucun dos opérations de "l'électoralisme le plus uti * di'laire ! •I'I est commode de jeter sur tout cela. L manteau resplendissant de la morale chré •tienne ! Paul HYMANS. MEKUS FâiTS, PMFOS filESOS UN PEU DE GRANDE POLITIQUE Une enquête de la revue La Vie nous montre les sociologues de profession ou d'occu-sion tournant, gmttanl, flairant autour de ce bloc : l'Allemagne. On leur demande . « Esi-ce que ça craque? Est-ce qu'il va ixis y avoir une révolution? » C'est que la bonne Europe n'a plus que cet espoir, une révolution en Allemagne, qui lui [permettrait de desserrer son ceinturon et de déposer ses arm<es sur le bu [[et de sa salle à manger ou sur son co[[re-[ort. Je dois dire que les sociologues sont à peu près unanimes à dire : « Ça ne craque pas le moins du monde; il n'y aura pas de révolution; gardez votre poudre sèche et votre mèche allumée, braves gens. » Alors, est-ce que cette Allemagne va rester, au milieu de l'Europe, une forteresse d'où pointent de toutes parts les gueules des canans. Les pacifistes déclarent que c'est un anachronisme. Et, en effet, il ij a de ça, l'Allemagne a de V'anachromle. C'est-à-dire qu'elle en est là où en étaient d'autres pays il y a quelques siècles. Il fut un temps où les pays les plus « civilisés » aujourd'hui, France et Angleterre, pour n'en citer que deux, toujours armés, se servaient de leurs armes. Ils prétendaient à la suprématie. Maintenant, ils reconnaissent: le droit des autres. Un Louis XIV ou l'Angleterre de Pitt et de Burke n'au-. raient eu de cesse (delenda Carthago !) que par la ruse, la force, la coalition, ils aient annihilé la suprématie allema/nde. Que l'Angleterre ait laissé grandir la, flotte oillemande, c'est un sûr indice de son déclin. Elbe n'a plus cet égolsme que signale Nietzdhe comme aussi indispensable aux peuples qu'aux individus... Elle a les belles illusions 'pacifistes de la France du Second Empire... L'Allemagne, la, jeune Allemagne, est encore dans la période où on se fait des muscles; elle n'est pas émancipée, elle a un tuteur qui a un sabre et des moustaches. Mais ce qu'il .y a de singulier, c'est que, ni eUle, ni son tuteur, ne se décident à écraser tout à fait les deux adversaires encore possibles. L*Angleterre et la France d'autrefois n'auraient pas hésité, elles. N'empêche que cette Allemagne est aussi insolite qu'un chevalier vêtu de fer-blanc, lance au poing, sur un boulevard. Peut-être qu'un jour on s'apercevra qu'il n'y avait là qu'une armure et rien dedans, comme on trouve des carapaces sans langouste à l'intérieur. Alors on rua, mais, d'ici là, on fera bien de prendre des précautions. Bob. ^ wy mm s Au jour le jour U POLITIQUE ïu— 11 semble difficile de ne pas revenir M\ * sur cette séance de la Chambre :. il (j^Y. quelques répliques suffirent à mettre ^"v en si cruelle lumière le cynisme des cléricaux, cynisme allant jusqu'à l'inconscience... On l'a vu. d! s'agis s'ait de. l'amendement de M. -Jj'c-ron disant crue l'instituteur devra s'aibsle-nir de toute 'attaque contre les personnes ainsi que contre les idées- religieuses ou philosophiques. Et cela ne devrait-il pas aller de soi, .puisque les écoles en question seront payées avec l'argent de tous? .Mais si cela est de sens commun, cela n'est pas du tout selon la .mentalité. cléricale. Et,tout aussitôt, M. Woeste s'est chargé du plus cynique et du plus utile aveu : « Je n'aime pas qu'on oppose les convictions philosophiques aux convictions religieuses... Los convictions philosophiques ne sont, le plus sou/vent, que la négation de Dieu. » iCes paroles semblent avoir été prononcées au XVI0 sièale, alors que l'on s'entretuait au nom des religions et que les philosophes itaient livrés au bùoher. Aujourd'hui, ce que M. Woeste appelle « doctrines .philosoiphi-pje.s », <. doctrines condamnables qui ne doivent, pas être enseignées dans nos écoles », c'est l'opinion dont la Constitution garantit le respect pour tous, calle de tous ceux qui se permettent de ne .pas adopter sa foi d'aujourd'hui... Calle-là seule est bonne, comme seule est .pure aussi la .morale qui en résulte... Devant un .aussi cynique retour aux intolérances du moyen âge, les protestations ont eu la vivacité qu'il fallait. Naguère, un journal de droite voulait partager l'apposition en hommes de valeur et en,« primaires »; cette insoOence montre précisément son inutilité; oar MAL BuyJ et Dem-b.lon, visés par le journal en question, se sont affirmés, à côté de MM. Feron, Mas-son, Vandervélde, comme les organes mêmes du bon sens. Ce bon sens, qui est surtout notre qualité nationale, ne peut admettra le retour à quatre siècles eh arrière que veut nous' imposer la future loi Poullet. Les cléricaux ricanent en voyant que l'émeute ne gronde pas encore : qu'ils redoutent plutôt l'indignation patiente et. raisonnée du pays. Comme nos adversaires ne craignent pas de se contredire, tout en raillant le calme de l'opinion, ils dénoncent de soi-disant attentats contre des leurs. Si de tels attentais venaient, .à se,produire, ils prouveraient simplement' que nos maîtres nous ont ramenés au XVI" siècle... Ceci, bien entendu, en cas d'attentats sérieux, où l'on retrouverait les balles tirées sur les 'champions de ia bonne catrse. il PETITE CHRONIQUE ? Regard* en arriéra S février 1807. — Napoléon" Ior est vainqueur à Ey'lau, de l'armée russe, commandée .par Ben ningsen. (P=^=9 Pas d'équivoque. i Le « XX0 'Siècile » se réjouit .de la crise pai HaqueMe passe le conseil des liospices. Nous lo déplorons — tout en la croyant nécessaire, cai iil faut mettre fin à un régime et à des procédés inadmissibles. Et plus vite .la crise sera dénouée, plus 'tôt le mai disparaî tra, au grand bénéfice de l'administration charitable tout comme du parti libéral. Mais il faut signaler une équivoque — volontaire — où se complaît le journal catholique, qui feint de trouver en nous, ainsi qu'en nos confrères de la presse libérale, des aliliés tardifs dans la campagne qu'il a entreprise contre le conseil des hospices, — lisez : contre l'œuvre de laïcisation. 'Précisons dès maintenant la situation. U ne s'est jamais agi, îl ne s'agira jamais de cela. Nous avons pu et nous pourrons nous rencontrer -avec des journaux de droite ou d'extrême-gauche sur certains points, sur certains faits, que nous narrons avec notre impartialité d'observateur, sans nous préoccuper de leurs conséquences politiques : c'est le premier devoir du journaliste. Mais (la question de laïcisation n'est pas en cause : cette vérité a remarquablement été •mise en lumière, lundi dernier, par le discours de M. ile docteur Depage, qui a montré l'utilité, la nécessité, de l'œuvre entreprise et des réformes réalisées. Nous tenons à éviter ici toute ambiguïté. Le « XXe Siècle », lui, termine un de ses articles en disant : Médecins libéraux, le « XX0 Siècle » ne vous demande qu'une chose : c'est de songer de temps en temps que ce serait un crime d'empêcher un pauvre diable qui va trépasser h l'hôpital de voir le prêtre avant de mourir et de recevoir le bon Dieu... Si un jour ce crime est commis, par qui que ce soit, nous serons les premiers à le flétrir. Mais le .« XXe Siècle » flétrira-t-il, comme nous, la sœur de charité (de charité!) qui aura refusé d'assister un 'libre-penseur agonisant, n'ayant pas voulu se confesser ? Morale. La droite, fort désorientée par la -proposition Vandervekle-Feron tendant à organiser des cours de morale pour les enfants dispensés du cours de religion, tente de jeter un faux jour sur cette question extrêmement claire. Un journal catholique a bien voulu reconnaître, cette semaine, que certains principes existent, sur desquels tout le monde est d'accord. Mais il s'empresse d'ajouter : Mais d'abord, trouvez donc un de ces principes qui ne soit pas dans la religion.Vous n'en trouverez pas un. Alors pourquoi créer une 'deuxième « science » de la morale si elle ne doit être que la reproduction laïque de la première?Mais la morale comporte autre chose que ces principes communs aux croyants et aux athées. Nous avons signalé plus haut quel-1 ques-unes des nombreuses questions sur les-1 quelles les « moralistes humains » ne sont point d'accord. Qui les départagera et qui ob-t'endra l'adhésion de la minorité condamnée? Ln un mot, où est-elle, LA morale humaine ? Lille n'existe point, et chacun est libre' d'y faire son lit à sa guise, i La double réponse à cette double question j ■est bien simple. Certes, beaucoup de ces principes se trouvent dans la. religion. Mais il y a /dans 'la religion autre chose — sur quoi tout île: monde n'est pas d'acord. C'est précisément pour cela qu'ont été créées des dispenses.Pour-(.'uoi, allors, ne pas enseigner ces principes dont l'accord général, constaté par notre confrère, indique, mieux que tout argument, l'utilité?Il y a, en dehors de ces principes, plusieurs morales ? Peut-être. Mais, sûrement, il y a plusieurs religions ! Ailors ! pourquoi en enseignant celle-ci de préférence à tant d'autres, •ai en refusant d'enseigner la moraJle universelle, nos adversaires prétendent-ils réaliser la justice? «Mais ne parlons pas de justice. Et que nos adversaires reconnaissent simplement ce qui ressort à l'évidence de leurs écrits : ils veu-1 •lent établir le monopole de la religion catho- j lique, apostolique et romaine. Et tout le reste est littérature, — mauvaise littérature. En violet. De plus en plus, les journaux étrangers cultivent l'illustration. Ce n'est pas fort coûteux, et cela amuse les enfants. Le plus difficile est de trouver des motifs intéressants. Un journal vient de nous montrer ainsi la p:èce où l'on établit les nominations pour les palmes académiques... Et cela vous semble mal choisi, cette photo d'une pièce quelconque?... Vous êtes bien de votre village 1 Croyez qu'un tas de gens ont senti battre leur cœur à. l'aspect de cette chambre où leur dossier, peut-être, sera examiné un jour... Les degrés de l'ivresse Nous avions déjà les sept merveilles du monde, les sept âges de l'homme, les sept sages de la Grèce, les sept jours de la semaine; voici maintenant les sept degrés de l'ivresse. Nous devons cette intéressante découverte à un médecin appelé devant le juge de police de Maryi^bow pour déposer dans une affaire de mœurs. L'accusée, une femme mariée, déclara que lorsque la police l'arrêta, elle était en état d'Lvresse. Le docteur Williams, appelé comme témoin, confirma en effet qu'elle se trouvait dans un état de douce ivresse, succédant à l'état d'excitabilité inconsciente. Cela 'étonna le magistrat, qui demanda si la douce ivresse était toujours précédée de l'état susdit. — Invariablement, répliqua le témoin. Et comptant sur ses doigts, il énuméra de la façon suivante les phases successives de l'ébriété : excitabilité inconsciente, douce béatitude, irritabilité, état belliqueux, état affectueux, puis larmoyant et enfin comateux I La maison vide. C'est dans une des rues fréquentées de l'ag glomération. Quelque invraisemblable combi liaison d'héritage fait demeurer vide une mai son de bonne allure. C'en est assez pour qu< , toutes les forces hostiles s'acharnent- sur elle Souvent déjà on en a fermé les fenêtres ; c'es-en vain. Du dehors, les gamins, les rôdeurs repoussent les châssis des fenêtres, ou en brisent les vitres. Et alors/vide et accessible, la maison devient dépôt d'immondices. Il n'esi pas d'abomination qu'on n'aperçoive Sur les ■ planchers sallis : chiens ou chats morts, débris innommables, tout ce qui infecte, tout ce qui révolte. On pourrait admirer ici un symbole de ces âmes abandonnées de leur dieu, et qui deviennent alors le rendez-vous de tous les démons. Ce serait fort poétique. Mieux vaut cependant, aller au plus pressé et demander qu'en faveur des voisins, on veuille bien désinfecter ce foyer de dangereuse pestilence. Prospérité. Malgré la crise dont l'industrie se plaint à juste titre, la maison J.-G. Hiroux et C° a pu développer, dans des proportions surprenantes durant les deux années qui viennent de s'écouler, son commerce de câbles et fils électriques. Cette prospérité justifiée a été fêtée, en un banquet aussi somptueux que cordial, qui a eu lieu dans les salons de la «Taverne Royale». Inutile d'ajouter qu'à l'heure du Saînt-Mar: ceaux, on a célébré cette brillante réussite en des discours chaleureusement applaudis. 6=^5) Affirmations parlementaires. M. René Viviani — pourtant un des ministres les plus éloquents que la France ait connus pendant ces dernières années — vient de faire applaudir par le Parlement français (à en croire le compte rendu officiel) la phra.se suivante : « Les instituteurs seront des instituteurs. •»> 11 appartient, on le sait, au cabinet que préside M. Doumergue. C'est celui-ci qui déclara, lors de ses débuts — comme président du conseil — ià Ha Chambre : « La république peut compter sur les républicains. » On conçoit que de semblables affirmations sont difficilement réfutées... Danses et religion. Jean de Bonnefon relate, dans le « Journal », Tes; termes dans «lesquels les professeurs du « vrai » tango ont protesté auprès .du pape confie l'interdit lancé sur lu danse nouvelle par les évêques. En voici un extrait essentiel : Dans l'Ancien Testament, les Hébreux, qui n'avaient pas de théâtre public, osaient se livrer à des danses rituelles où 1a, passion attei-| f-';nait les plus hauts sommets. Ces danses [amoureuses avaient un caractère officiel. Les prêtres dansaient devant l'arche pour célébrer la victoire, et le peuple se livrait à des mouvements désordonnés sur le parvis du tem-; pie, au jour de la vendange. Le roi David, pour j danser devant l'arche, avait pudiquement, abandonné tous ses vêtements et se montrait à la foule paré d'une petite harpe d'or. Et voilà. Mais tolérer que les Congolais ho- : norent leurs dieux en dansant à la lune est,1 pour nos pieux confrères, un acte d'impiété! maçonnique. ; Contradiction peu explicable, .à moins qu'on ■ ne taxe d'hérésie M. de Bonnefon f Les bienfaits de l'instruction. On apprend beaucoup de choses aux petits' enfants, dans les écoles. Ils reçoivent aujourd'hui des notions les~ plus diverses. On prétend qu'on leur enseigne aussi l'histoire de leur pays. Dans une école d'arts et métiers, le professeur eut la curiosité, tout dernièrement, d'interroger ses élèves sur l'histoire de Belgique. Il voulait savoir, sans plus, ce qu'ils avaient retenu des leçons données à l'école primaire. Les questions qu'il leur posa étaient simples. Il dit à l'un d'eux : — Pourquoi la Belgique s'est-elle séparée de la Hollande en .1830? L'élève se recueillit un instant, se gratta le menton, puis répondit : — Parce que le roi Léopokl ne voulait pas rendre aux Hollandais le lion de Waterloo!... Voilà ce qu'on gagne à répandre à flots les bienfaits de l'instruction. Les petits Belges ne pouvaient pas avoir des idées aussi absurdes quand on ne leur apprenait rien du tout. (r===5s5> Tous Athéniens. « Avez-vous remarqué, — dit Gustave Téry dans le.o Journaîl », — ce phénomène qui se reproduit à tous les « grands enterrements » avec la constance d'une loi de la nature ? Quel que soit le nom du mort illustre et quoi qu'il ait fait pour mériter la gloire," on est toujours sûr de voir s'avancer vers sa tombe le président de la Société des auteurs dramatiques. Invariablement,'lorsque .les assistants le voient paraître, ils se poussent du coude et s'interrogent : « Qu'est-ce que la Société des auteurs dramatiques fait ici? » « — Ah ! oui, parfaitement... » Quelqu'un a cité un titre de pièce, et on se rappelle tout à coup que Roche-fort, Lockroy, Déroullède ont travaillé pour le théâtre.Un étranger médisant ne manquerait pas d'en conclure avec Schopènhauer : « Ah 1 ces Français, tous les mêmes ! Tous des hommes de .théâtre... Vous voyez : tous des cabotins ! » Laissons les envieux mesurer au cimetière ia grande place que tient le théâtre dans notre pays, et gardons-nous d'en rougir : Nous avons encore ceci de commun avec Athènes. » A ce compte-là nous sommes encore plus Athéniens à Bruxelles qu'à Paris. Non seulement chez nous tout le monde fait du théâtre, mais tout le monde veut, en outre, être joué et applaudi. Bientôt on votera, — dit-on, — le théâtre bejge obligatoire, avec défense aux pè. res de famille de s'occuper de ce qui peut ou ne peut pas être vu par leurs filles. La comparaison flatteuse- de M. Téry prouve une fois de plus que les railleurs ont tort, et que ce sont nos auteurs qui ont raison en voulant, à toute force faite- passer leurs pièces, les bonnes comme les mauvaises. Les mauvaises surtout, car on est Grec ou on ne l'est pas. ffrcravellftS à ïa f — Votib avès l'air frappé. ï — Mais oui... Je viens de recevoir un coup de !-téléphone. Le remaniemBot ministériel m DÉMENTI ATTENDU I .Pour des. raisons faciles à comprendre, il est de règile — sous tous les régimes — de démentir catégoriquement les brui'Us de re-■ mémémeat urini'stônieO... jusqu'à l'-heure où •ils se réalisent. 'En pub'iBà'iït hier les renseignements pieds et circonstanciés «qui. étaient parvenus à iiotre connaissance, nouis ne nous liais ions aucune Muision c.t savions aller au devant d'un démenti que l'officieux journal de Bruxelles n'a pas manqué de nous apporter samedi isoir dams la forme suivante': Grande nouvelle, avec plusieurs', grands titres et de nombreux commentaires, dans la « Chronique » : le prochain départ de M. Levie provoquera tout un remaniement ministériel ; le successeur de M. Levie sera M. Renkin, à moins que celui-ci ne préfère redevenir simple député ; le portefeuille des-colonies sera repris par M. de Broqueville, et ce dernier sera remplacé à la Guene par un général, qui reste à trouver. C'est fort intéressant, mais nous sommes au regret de devoir le dire à la « Chronique », c'est « complètement faux ». Nous pourrions épiloguer isur les termes de ce démenti; nuais nous n'en voyons pas l'uti-lU'Ué, l'événement seul — c'esUà-dire la publication au Moniteur des arrêtés auxquels donnera lieu la démission ide M. Levie — pouvant démontrer qui, du Journal de Bruxelles ou de la Chronique, a raison. iBo nions-nous aujourd'hui à constater qu'il résulte du démenti officiel que M. Renkin garderait le portefeuille des colonies (tant 'in i eux pour le Congo !) et Al. de Broqueville resterait npnistre de ia guerre (tant pis, pour il'armée !) ! * * * «En signalant à ses lecteurs Tes renseignements publiés pa r la Chronique sur- l'état de la crise ministérielle latente, Y Indépendance beige ajoute : La seule chose certaine, c'est que M. Levie s'en ira quand le Parlement aura définitivement voté le projet scolaire, mais nous avons des raisons de croire qu'il ne s'en ira pas tout ?eul et qu'on profitera de son départ pour remanier assez profondément le cabinet. C'est [>our cela qu'on paraît désireux de doubler le cap électoral de mai prochain. On sait de reste que l'on désire vivement se débarrasser de M. Hubert, ministre de l'industrie et du travail, qui sera aisément remplacé, à valeur tout au moins égale, par n'importe quel ministrable de droite. D'autre part,.M. Dàvigrion, ministre des al'-: aires étrangères,, aurait manifesté à plusieurs7 reprises l'intention de se retirer ; M. Renkin a une situation assez difficile,à la tète du dé-!'alternent des colonies, par suite de la campagne qui se poursuit au sein de la droite contre lui, et, enfin, on verrait sans regret le déliait de M. Helleputte. Que M. de Broqueville veuille se faire remplacer à la têie du département de la. guerre 'par lin officier général, c'est logique. Il a fait aboutir la réforme militaire et il appartient maintenant à un spécialiste d'en assurer l'application. M. de Broqueville, confiant dans l'habileté que ses amis se plaisent à lui reconnaître, a du goût pour les affaires étrangères, paraît-il, mais il n'y aurait rien de surprenant à ce qu'il se croie aussi bien qualifié pour administrer notre colonie que pour diriger notre diplomatie. Reste à savoir alors si le portefeuille de? affaires étrangères pourrait être confié à M. de Liedekerke, comme le bruit en circule çà et là. Ce n'est pas cela qui relèverait. l'autorité et le prestige de notre diplomatie.L'Indépendance conclut ainsi Pour nous, un ministère de droite vaudra toujours un ministère de droite, et l'expérience faite depuis juin 1912, nous rend absolument-sceptique en ce qui concerne la politique nationale que voudrait pratiquer M. de Broqueville. Il est le prisonnier de sa majorité et le restera jusqu'au bout. Le remaniement ministériel ne nous intéresse donc que pour la compétition qu'il peut déterminer au sein de la droite et pour les tiraillements qui peuvent se produire à la suite de la déception de certaines ambitions trop ingénieusement cultivées depuis des années. —— -V-*».**»—<< f IVCOlflK *5 JËHî E DU RECRUTEMENT ET DE L'AVANCEMENT DES OFFICIERS En exposant, le 24 décembre dernier, les transformations qui s'opèrent dans le cadre des officiers, nous disions que les nouvelles méthodes semblaient interdire aux officiers non issus de l'école militaire, les grades supérieurs à celui de commandant; et nous ajoutions que cela tuerait les méthodes nouvelles parce que les officiers lésés réclameraient et s'imposeraient, tôt ou tard, par leur nombre. Nous n'avions pas tort, à en croire la. lettre que nous recevons d'un groupe de sous-officiers, candidats sous-lieutenants de l'infanterie, qui déplorent l'injustice dont ils.craignent d'être, plus taref, les victimes. * ** Le danger réside, en effet, dans l'incohérence que présentent d'une part, le recrutement et la préparation des officiers; d'autre part, leur avancement. Le recrutement et la .préparation sont Hétérogènes : pour une catégorie de nos candidats officiers, on exige, à l'entrée à l'école miîit'aire, la preuve d'études moyennes.du degré supérieur, et, pendant trois années ininterrompues, on dotera ces candidats des connaissances détaillées nécessaires à l'exercice de tous des grades dans toutes les armçs. Pour l'autre catégorie, au contraire, on ne demande pas même l'instruction'moyenne du degré inférieur et, à ces candidats, on lie donnera, et seulement pendant dix-mois, que le ru diment des connaissances indispensables aux grades subalternes à occuper dans une arme seulement, à l'exclusion des autres. * * Les règles d'avancement, au contraire, sont on contradiction avec les précédentes. Ces règles sont uniques : vous les officiers, quelle que soit leur origine, seront d'abord promus aux grades dp lieutenant,'do capitaine, et de com-; mandant; par ancienneté, sans aucun examen, puis aux grades d'officiers supérieurs et génè-rau.Y après' une épreuve plus ou moins rê-jduite, la -même pour tous et pour toutes les 1 armer,. Alors ?... Ou bien les trois années d'études de l'école militaire sont indispensables et, dans ce cas,, les officiers qui n'ont pas fait ces études devront être écartés; ou bien ces derniers sont capables; et, dans ce cas, c'est en pure perte et à leurs dépens que les premiers se sont astreints au moins à vingt-six mois d'éco-lage supplémentaire, qu'ils auront risqué les examens de ces vingt-six mois; comme c'est inutilement que l'Etat aura sacrifié son argent à donner un enseignement superflu. On ne sortira pas de ce dilenme. u. * ^ Qu'adviendra-t-il de tout cela? Déjà, les artilleurs et les officiers du génie déclarent, avec raison, que, s'ils avaient à refaire leur carrière, ils se feraient" fantassins ! Demain, les quelques jeunes gens qui ne seront, pas effrayés par l'instabilité ,qui caractérise aujourd'hui la carrière militaire, voudront tous passer' -par l'école militaire si celle-ci leur garantit l'avenir, ou refuseront d'y passer s'il est admis que dix mois d'études seulement suffisent. Ainsi, les nouvelles méthodes, loin d'instaurer un régime qui satisfasse tout le monde, provoque plutôt de nouvelles scissions et fait naître de l'inquiétude et un malaise presque général. * * Jadis, les officiers issus du cadre n'accédaient au grade de commandant qu'en subissant un examen appelé examen B. sur les matières du programme d'enseignement de l'école militaire; cette épreuve les mettait sur le pied d'égalité avec leurs collègues issus de ce dernier établissement.Pourquoi a-t-on supprimé cet examen B '! C'est ce que déplorent les .candidats sous-lieutenants qui nous écrivent. Ces jeunes gens font, valoir que si des circonstances indépendantes de leurs aptitudes, de leur travail et- de leur valeur les ont écartés de l'école militaire, ils cherchent cependant à compléter leurs connaissances par un travail personnel; et qu'il sera inhumain de les empêcher, plus tard, de faire la preuve de ces connaissances, si l'incohérence des méthodes de recrutement et, d'avancement a pour conséquence d'arrêter leur avenir. Nous ne pouvons que leur donner raison. A notre avis, le mal réside dans l'exagération d'une seule règle d'avancement pour tout le inonde et dans l'unification poussée jusqu'à ne tenir compte d'aucun effort de spécialisation, alors qu'on admet, dans le recrutement et. la' préparation, des catégories différentes et éloignées l'une de l'autre. C'est pourtant ce qu'on ne peut éviter, nous le savons bien, et l'on sera quand même forcé de créer des techniciens dans des écoles supérieures. S. LA «RÉORGANISATION» DES PONTS ET CHAUSSÉES M. Helleputte possède le génie de la désorganisation :... Pour ses amis, du moins, il est orateur remarquai)!'.-1, professeur distingué; il semble- que les plus prévenus ne puissent soutenir son talent d'organisateur. C'est une. fatalité, mais M. Helleputte ne peut toucher à,un service sans en fausser tous les rouages. Pourtant, l'annonce de la prochaipe mise en vigueur du projet de réorganisation, du corps des ponts et chaussées auquel le ministre travaille d'arrache-pied depuis plusieurs mois et qui vient d'être essayé dans le Luxembourg, a été accueillie avec un enthousiasme exubérant par les conducteurs des ponts et chaussées. Ce sentiment s'est manifesté dans quelques articles qu'ont publié plusieurs de nos confrères. 11 semble, d'après certains renseignements précis, que ces fonciionnaires soient loin de se rendre un compte exact de l'organisation projetée. Il est certain, en effet, que leurs attributions ne seront modifiées en rien. D'autre part, on a passé sous silence, jusqu'à présent, un des points capitaux du projet ministériel : nous roulons parler de la création d'un service central d'études. Ce service serait composé d'ingénieurs chargés « exclusivement » de la confection des projets de travaux importants, travaux qui seraient ensuite exécutés .sous la direction des services extérieurs. Sans qu'il soit nécessaire d'insister sur les multiples inconvénients d'une semblable innovation, il saute immédiatement aux yeux qu'elle aura pour principales conséquences : 1° De mettre les services d'exécution en présence d'études faites par des techniciens qui n'auront, pu se rendre compte « de visu » des difficultés de réalisation locales; 2n De réduire les fonctions des ingénieurs des services extérieurs à l'accomplissement de besognes secondaires. . * . Surtout, il ne faut pas perdre de vue le point suivant : comme le prévoit le projet de M. Helleputte, les conducteurs seront placés directement sous les ordres des ingénieurs en chef, auxquels seront adjoints les ingénieurs ordinaires. Or, il est évident que l'ingénieur en chef, qui aura sous ses ordres une quinzaine de conducteurs, par exemple, sera dans l'impossibilité d'assurer un contrôle efficace du travail de ces fonctionnaires et de maintenir dans son service l'unité d'action qui y sera nécessaire. On peut alors admettre que l'ingénieur en chef aura la faculté de déléguer des adjoints pour le remplacer. Mais, dans ces conditions. on retombe dans le fonctionnement de l'organisation actuelle, avec cette différence essentielle. pourtant que la responsabilité de l'ingénieur aura disparu ! Le principe de la " responsabilité individuelle » des fonctionnaires, qu'il importe d'appliquer dans la mesure la plus large possible, sera donc énervé dans l'organisation nouvelle. Il semble donc que le système projeté ne puisse qu'être inférieur au système actuel. Il d'ailleurs inexact de prétendre que, dans celui-ci, les attributions dés diverses " catégories de fonctionnaires soient mal définies. Elles le sont par le règlement organique. Le grief fondamental que l'on peut faire à l'organisation présente est la lenteur dans l'instruction des affaires courantes. Mais elle résulte des errements qui se sont introduits dans l'application d'un règlement excellent en lui-même, et d'une « centralisation outrancière » qui nécessite d'interminables. écritures. ; Le vrai remède à cette situation résiderait jdans une extension des pouvoirs des ingénieurs [en chef, sauf à.soumettre la gestion de ces | fonctionnaires supérieurs à une, inspection ré-jgulièrè', comme on le fait dans certaines administrations publiques.

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