La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 06 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 28 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7p8tb1088c/
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T i mercredi « Wîsi S «S4L — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR' TOUTE L'A' BELGIQUE 4T« année. — !*» 15Î3 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, <3*lerie du Roi (Passage S&iafc-Hubert) ■RUXELLKt GAZETTE QTIOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administrations N* Rédaction: N* 1409 % ABONNEMENTS : [ JSg.jjTXLVJS ' 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. [ La Pbovdïcb : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. [ tous vays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de !a 1IESBÂY REDACTEUR EN CHEF : Jeaîi d'ARDEME ANNONCES : 4c page : 30 cent, la petite lijnie. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne, — Nécrologies : 2 fr. la ligne. —- On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réûlame Godls,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3298 Lu publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et 7. Galerie du RoJ. EN FLANANT OUARANTE-CINQ ANS OE 3*AKlLI5MïmT iK.s statistiques constatent que la vie par- linenlt'aire conserve. Le député vit vieux, à |c adftion .de demeurer député. ,A .fa-avers b'jles lies vicissitudes physiques ou morales ji : l'âge peut lui apporter, il- conserve ces feux facultés essentialtes, réflexes, — et qui, Sans tes faufiles de députés, se transmettent, ious affament tes hioltogi sites, de génération [i génération — : s'asseoir sur la basane trieur,entaille ; s'en lever, pour prendre la liole. La Parlement conserve. il conserve même ■Mitres gens que îles députés : des jouma-l-tes. Surtout, n'alliez pus envisager ce rap-locberaest avec quelque dédain : si ceux-là tolarent qu'ils font vivre oeux-.ci, ceux-ci Ifiiiment que, sans eux, ceux-Sà ne seraient jeu. Et aucun n'a tout à fait tort. [Lorsque — voici quoique mois — M célé-i! ;• Je cinquantenaire journalistico-parfemen-' lire de notre excellent confrérie et ami, Au-fcsjte Paptens, l'un des orateurs de la soi-Ec rappela que, vingt-'ans plus tût, noire Ir.daiteur, Victor Hallaux, prenant ta parole jour ftSter le même jubilaire, commençait Kioi son allocution, au milieu d'une exipilo-lon de rires : |« Messieurs, Parrtens fait la Cliamtae défais vingt-cinq ans et il n'est pas encore jtii'â 'ait abruti... » * * * ■Quoique admiration que nous {prouvons lus pour la résistance de Piantens — victo-Enement doublée depuis ce toast célèbre ici au risque de diminuer sa illégitime fierté, [as devons constater qu'il n'est pas le seul kaimxm- réclamer semblable éloge. pu nous promenant, l'autre jour, parmi les Irsffi et pittoresques avenues du nouveau [haerbœk, nous avons rencontré, la mine rnouve, tout joyeusement étonné, semblait-d'uiïe liberté encore inaccoutumée, quel-Si'ivû que quarante-cinq années de Gham-b- ont laissé remarqira'blemenlt vert et fc'ilard : et, parmi cas quarante-cinq an-1s, trente-cinq .passées, non pas au n bour-B:i », non pas à. cotte tribune des journa-|ic3 ([ni suppose une antichambre aeoueil-Biti, des conversations reposantes, des ci-lomiaides réconfortantes — et le loisir iie 1er un coup d'oeil -au-detors quand VAgri-itare supptlée au manque de bras par la lïltjplica'tioii des bouches ! — mais au mien même de 1',hémicycle, à la table die l'Ana-jtkpie, au confluent du torrent de ol0r.neu.1~3 Itrtae-g'aucihe et des cataractes de vocifé-Itions extrême-droite ; au milieu de la tor-fete, au ci':ux du tonrbîilon ! Bec, droît, moustache militaire, attire acl-inistrative, en a reconnu M. Lebceuf, qui, pau'à cette année, fut directeur du Compte plu analytique. 1 occupait en même 'temps une des plus pies fonctions dans l'administration des traies.' Pensionné des deux effiés à. raison I la limite d'àgc, il emploie ses loisirs à ps iiiavaux ou des amusements que son acti-té d'iantan ne lui aivait jamais permis, — [nous avoue n'avoir jamais été si occupé ['aujourd'hui l Nous insinuons : — Certes, votre carrière a été bien rem-lie. Que de souvenirs doivent en marquer p étapes ! Rien qu'en réfléchissant quelles instants, combien de figures illustres, moments tragiques, de séances soifennel- ' s, 11e feriez-vous pas revivre devant nous '? — Non, non, interrompt en secouant l'a tête 1 pe, interlocuteur, qui serat poindre l'intier- ' pv cl la fuit énergiquement. J'ai été un bon fcctionnaiœ ; j'ai passé à U'ia^ers les évé- < pente ; lien die saillant :n',a .marqué ima i je, 'aux Finances ou iau Comipto rendu ana- ; irjue... ; \ -Tiens, 'tiens ! maiis ce compte rendu, , Un avez-vous pas fait .partie, 'dès la fonda- , r 1 h Si, mais... - Et, .comment il fut créé, cala m'intéres-[rait personne ide te «avoir ? ' h- Non, car... 1 - Y-ous voyez bien que vous ne nous ■' palperez pas. Vous ne vouiez ipas 'nous a" votre Histoire? entendu! Contez-nous i fie de l'Analytique. r *W« vous ne ipairderez pas de moi ? { h 'C'est juré ! h f oi d'honnête tioanme ? , h 'foi de joumailisité ! ' p victime, celle .faKiaicieuse assurance re- ' |e, s'exécuta de bonne grâce. * * * Quelques .années avant l'a guerre Jnanco-«nande, je veinais de .'tenniner mes études Isiériognapîre. Je vouilais me perfectionner œs mon iarit : iponr .ce faire, je' demandai «Min's une ««rte d'entrée ù Sa tribune des urralist.es. Os furent mes débuts, mes très "desjies idébuts idians ila .carrière, flw arcomstanee imprévue affiaiil ane don- ^ ( l'avancement : Da guerre, précisé- ^ tti. .Beaucoiiip .de mes confrères durent i pier .iiruxeli'k's, envoyés par ileurs jour- \ F*l'otraiiger camœe corresponidaniis de i.'i'r.'. Je restai, et montant on grade, fus a ®iw, 'd'iaippirmli- sténograplie, * poignet- j, Ouifefues années se .passent. Je suis .défini- (' !®en:l iustaiHé à liii Tribune, quand, un ;n î® Jw, Jutes Bara, an-ivé au pouvoir, intéresser île pays plus directement L^®"' pan'eiinentairc. lit s'ouvre de .cette ® w.can à i[.oni-s Hymians,.directeur de •'™ du Parlement, l.e père de î'aetuel dé-. Bruxelles ex'amine l'idée, aeceioi.e- de 1' réaliser. Deux edilaiborateuirs lui étaient s «ssaiivs : le .pneimier fut DeUmer ; île se- d 'moi, dont Louis Ify.mans vaulîut bien l'ippeler tes 'débuts dans le journailisme. 0 ^""ipte rendu anallyiique était fondé. J'en g faire .partie trente-cinq ans. , _ws ih pensée du ministre Jibént!, il j?' ,®!' '''une publie,a lion destinée à être ! ' :"i'-° dans tout'.le n;:ays, pour !reiiseign'er ' "l-'clïiu's. Gratuitement, ou presque. De -au début, l'abonnement coûte un franc : g *Wlir8îtô quatre-vingt-dix ,mille exem- el ,,?r 'français, et a. près de qiKirante-cinq "amanids. ' ,tc :H'S. séances se imulti,pliant, l'im- „ miilériellc des discours augmentant j, ii ;V;;''!!|! <!'es co.l!,aborations nouvailes, ■ 11 haussé, roortè ù quatre francs. ™nps s'écoule, 1S84 amène la chute des ( 'Xi Louis Hymens, dans l'intervalle,!'! i**- Avant tes élections, 'Deilmer et | ■; .-lus étions mis d'accord : en cas do vie- }c! » c'est moi qui fusse dovenu di-jsi 'c lui, au cas où le gouvernement I d: » 0 urait été .renversé. Id de fa-t — et-Delmer devint -diraciteur. iL'e (pauvre garçon ne ie denieura /pas longtemps. Deux ans pins tard, la maladie l'enlevait e:t nie 'portail à son poste. C'est ce ip-os-ie ique ;j'iii quitté l'ian ideaniter. — Et... ill/vous 'paistaii ? * — •Goome-ri'i. ne an'ieM-il pas plus ? J'étais P.ù chez moi. J'étais de fondation. Ceux wii plus tiard s'adjoigninent à jnoi,ceux qui m'ont iDempUiaieé ajugourd'lmi, on't toujours v-éieu dans « île plus ?paiifai:(. 'îiiceard avec moi, — cliose in- j( di'srpen'saibilie dans cecnétier très ^écral, très j< ifat.iga.nt, et pour l'exierciioe duquel lia bonne id j entente est -un dos filins précieux fadeurs, si Ce sont eux qui, longtemps, m'ont dissuadé ;q do partir «lors que ipourtant Qnon âge me s, donn-aiit lie •d-rcit de mo rrl iner. — Et va vie ipianlcmienkiire, les mœurs par- p loment'aire's, 'les jajvez-vons vuos 'beaucoup , changer, ipendon'î. ces années vécues au sein du Piarllemnent ? ® — Beaucoup moins qu'on ne -le dit. J'iôtàis-'Là, lors de rentrée du groupe socialiste à. la Chlaimibre. J'ai assisté à 'd'inouMialiles <( clia- s-hirts». Je ane rapipoMe 3e temps d es vacarmes, (l( inseirsiés, intonoinpus 'seulement (par les lfi cuis : « Nous ne vous .laisserons par ;padîar !» d Tout oeila est (fini. -Les partis — extérieure- N onent — sont calmés, embourgeoisés... « — Hé, lié ! 'je .me ra.ppeîile pourtant, d'il y a deux ans, 'teflile séance. p — Deux ans... c'est -trop loin ! Je ne me souviens 'plus de tout ça ! 3 Et, jouissant de son repos, confi,anitpar ail- q ileurs en ma promesse, M. Lob œuf ne s'oc- "0( cupa.plus—-était-ce jnalgré t.ou't une réminis- !n, ■cenice de ce 'qu'il avait vu si souvent ? — que de regarder -passer, dans la vas-le avenue en-soleMiée, un magnifique troupeau de mou- € tons. Camille GUTTENS7EIN. n . ia«- f( 1EÎI0S FâlTS, PROPOS S3EN0S * :b- LE BON TRUC La Belgique avait jadis mire •/routières, d ckvns les pays circonvoisins, un prestige fort P appréciable. Il ne s'agit ni de ses m usées, ni I3 de ses monuments, ni même de la tranquille a Habilité de ses habitants, qui parlent Iran- 10 çaiis, pas plus que de la blondeur de ses dunes ou de la fraîcheur de s<es gorges arden-naises.Le touriste bouclant sa valise vers Quié-vrain, Roosendael ou Herbesthal, en plus des qualités susdites, attribuait celles-ci à la n, Belgique : bons cigares à 10 centimes, excel- q lents bocks à 15 centimes, plats du jour abon- r.ii dants et succulents à 75 centimes. Cela n'em- B; pècliaii nullement le touriste, à Bruxelles, de ét boire des champagnes ruineux ou de mange 1 des truffes à la pelle, mais il avait été d'abord alléché par l'assurance de bonnes le choses à (les prix raisonnables. Je crois que la foui cela a $.ensiblenmnit augmenté.. Il reste m mcore comme amorce l'abonnement de chemin de fer, pour cinq ou quinze jours... Il ij 11,11 jvai.1 naguère tout un menu confort qui épa- b>l '.ait Vhomme des grands pays, des trains qui paraissaient: rapides sans L'être, parce que }:es grandes villes sont proches', une poste ™ ]yégulièmment {aile et un téléphone d'usage M fréquent. Et cala, je vous assure, dote un oays d'une supériorité qui a sa valeur. Maintenant, les trains sont parfois fantai- m nstes, la poste, quand le noble étranger a sondé les mystères du Ni et beste'llen op zon- ?jg iag, paraît dirigée par des ahuris et elle n'est ilus ce qu'elle /ut ; pour compléter voici le m élêphone dont on restreint l'usage. -CQ Le plus (or.l, c'est, qu'on avait fait croire il0, lux bonnes gens que le nouveau système était I:)e m perfectionnement. Oui, il y a pcrjeclion-lement, par pour la clientèle, par pour le terson-nel, condamné à une comptabilité invraisemblable, mais pour la caisse. Comme ruquage, c'est malin; comme progrès, c'est... m' e conilmire d'un progrès. Tf Le singulier, c'est que l'innocent abonne ldJ vit attendu d'être devant le fait accompli J0 )Our s'en rendre compte. On a compté sur ^ a résignation naturelle : ainsi le mouton , , , un aperçoit que ça va mal au moment ou on ^ ui coupe la tôle. ^ Mais avec ce téléphone désormais atteint re. l'obstruction et de rétrécissement, disparait pC '■n des derniers menas avantages belges, qui tr( aisaient de la Belgique, aux yeux de Véiran- 1(j-j 'er, un bon petit pays de Cocagne. ,Gt BOE. sa; Au jour le jour il POLITIQUE i Al. Si la quotidienne -laite politique cause sœ des grandes lassitudes, eîie présente toi PVj aussi de bien-bon moments !... ®ee C'est ainsi, par exempte, que nous s® vions escompté l'embarras du Bien public, P1'1 iqucl venait d'écrire que jamais les se-:lu- <lu sites ne se rencontreraient avec -les libéraux. 1 •r, voiei que le .meeting de Sera::rg nous u c'lai lon'tré que si les socialistes n'aiment pars les l!r léricaux, ils ne s'entendent pas d'avantage 50 vec les libéraux. " Si bien que le Bien public, laassant le XXe s:1* iùcJc, ■te Patriote et d'autres confrères, se m »Kciter (?!) do la rupture entre libéraux el *..r .el.alistes, c-ntireprenid de prouver que ces .'l'r.icrs ne funenit jamais plus unis... Ëcou- , :z, c'est exiiiièmeiment comique : « M. Hy-laiis n'a pas cessé d'être le cher ami de M. j andervelîdie. Le malilieur des leimps ti l'om-Kj] rageuse suscqptebiiiité de la bourgeoisie lW-|te île interdisent seullcimenf, à l'un et ô l'au- ^ ■e, .des effusions trop publiques; voilà tout, n et, Erreur, cher ét véradique confrère, erneur « eavo l Nous venons de voir, à Seraing, des noi fusions aussi publiques que sig:ii,ficaii:ve-!... Et tes commentaires du Peuple, raippeîau't ^ s Mites .para,1ilèles, ne parviendront pas, iême pour les lecteurs du Bien public, à ja.i( ansformer en alliaîfee l'action pai,a,lié,le cl: „u< i-giièfle, ropiplacée par la lutte « indéipen- sen mte » de miamteniant.Rfen ne saurait mieux i ontre.r tes avantages de l'autonomie des .bio jéraux eit dés socialistes que les efforts des enc énoaux pour établir une confusion ine.pos- i], : bile entre deux pc-'itiques, non seulement pre stin'cte's, mais opposées. ja PETITE CHRONIQUE Regards en arrière (5 mai 1910. — Mort d'Edouard1 VII, roi d'Àr le.t-erre. Le siîecîre rouge. Le « XX0 Siècle » poursuit ses efforts, vrai Lent plaisants. Nous !jes avons signalés • ce )ui^s-eii. Ifl< est amusant d'y revenir. Notai jyeux 'Couifrère se .démène comme un diabt ans -un bénitier (s'il permet à notre libre pe.n ie. cette religieuse métaphore,)^ pour prouva uie le -parti .libéral est à la remorque du part )cialis;te. Tout tfùnprflement ! iCommeait tente-t-iL cette belle .diéinoirsluation lus simplLement encore. Il (prend a:u hasard in:s les -deux programmes, un point commun ■ déclare triompliaiiement : « Vous voyez ! Le ïux programmes sont identiques 1 » C'est à peu près — le « XX0 .Siècle » étan flnjdt'Gailliite, lie « Peuple » 'l'étant égalemen Jiaeun à sa maniiére I) — comme si ;nous ai rmions que M. Jules 'Lelcau écrit J'éditoria j journal ministériel, et que M. Fernani( eu/ray r.ôd-ige, d'une plume enflammée, Se' italiques » du moni'teur socialiste ! 'Le procédé est d'une ingénuité flatteuse -Dur les hommes d'âge. D'ailleuiis, touta discussion est impossible iv.ez-vous ce que le « XX0 Siècle » a trouvé e iqu'ill- dénonçait,• lundi,' en un article d'uni donne et demie, bo.urré tic citations desti Ses à nous plonger dains la plus grande con ision.et -sous ce titre vengeur : « le Cartel lion ;ux » ? iDavinez ! Nous vous le donnons en cent, ei ille. Non, ne tentez pas de deviner, vous u': ■riveriez ta.mais. Et a-'ous ne sauriez jamais : Jâl pciint nous sommes les serfs du socia &m e ! Le « XX° Siècle » a découvert que- le parti .li ir-a,!-... est partisan du -Suffrage uiu!iversel ! 'Pourquoi -vous épuiser en recherches si ar Jels,- cher conarère? Il taillait simpiîieine'nt nom >ser la question... Nous vous aurions envoy-é )ur réponse, un programme de notre parti. [Mais, au fait, pour le combattre, vous ave; en dû iJe l'ire-, un jour ? •Oiu (bien combattez^vous les yeux fermés ? Certains affirment que c'est plus' commode (5^=9 Nos compatriotes au Mexique. Nos députés posent très souvent au gouver jnient des questions parfaitement oiseuses - n'est certes pas le cas de celte que M. Mau 2e Criiclî, le jeune et sympathique député d( 'uxeliles, .a adressée au ministre des affaire: rangères. La voici : « M. le ministre peu-tiil nous dire si toute: s .mesures de sécurité pour la protection, di vie de .nos nationaux au Mexique ont et; ises ? » /Pour rassurer complètement les familles i convient-il d'indiquer quelles sont ces me ie.s ? » La réponse suivante lui a été faite : c.tLe gouvernement a pris les mesures desti es fîassurer Cia .sôonrité des Belges établis ai exiq-ue, > Nos compMrioTes résidant dans les provin s du Nord, qui sont le théâtre des évéme snts, se sont retirés à Mexico. » 'Dans la capitale, ils pourront trouver ur île à la légation de Belgique et, en cas dt soin, à 'la légation d'Allemagne qui est dé a>due militairement. De pl.us, ,1e gouverne -nt aljleman.d .a bien \'ouiu preserire au> mmaïud'aints de ses navires mouillés dair ; ports d,u Mexique de protéger les sujets Iges résidant ou réfugiés dans ces port-s. » (5=^9 Romantisme. '1 n'y a pas a dire, certaines anecdotes nou mtrent ume réellile -différence de. milieu mo-!, si on peut dire-, entre naguère et aujour-lui. Voici qu'on nous rappelle comment un ur, aux Champs-Elysées, :1e ehanteur Elle on, passant aive.c sia femene et Je baryton irtin, avisa un aveugle qui ne récolltait pat sou... Et'Lenion chanta, sa femme récolta rgent, le taryton fameux accompagnait avec vioaoâ -de l'aveugile... Au bout de trois heu -la somme rèçpeilllie suffisait à l'aveugle ur se retirer dans un hospice. Et tout Pari; uva l'anecdote charmante, alors qu'aujour-rui elle nous semblerait un peu romantique peu « correcte »... Nous sommes devenu;: jes... presque trop ! Mots d'enfants. 3 en est ide délicieux, tel celui, de cette ne î jfllle, qui appelait les vers luisants « les jJieuses dis pâquerettes » ; ii en est de gTa-; ou de profonids; ...mallieuie-ueermeni, ifi en peu d'-authentJques.^es réparties d'Alphonse ais, gamin,— recueillies pieusement par sa ur.en. un volume plaisant et ému,--semblent, iteifois.infirmer cette règle. Voici deux curieu-réflexions, d'une note toute différente, où maniîfesfceint déjà, la bonté et 'l-'humour, qui. is tard, devaient être -les caractéristiques talent de l'écriivaiai : oyant un vagaibond, encadre de deux gendres, pour avoir dérobé une paire d'espa-K-as à un étalaige, les sept ans d'A'iîpIionse révoltent, et il s'écrie : Le marchand, qui a des chaussures plein boutique, pouvait .biein en donner à ce pau-: homme qui va presque nu-pieds! C'est un la-UrVais cœur », et .un. « -mauvais cœur n est e «qu'un, vo.leur; c'e-sit lui qu'on aurait dû ttre en prison . » . quelque :temps de là, un petit garçon,d'une izaine d'années,avait accompagné son papa is la pharmacie que tenait, à Ronfleur, M. M's père. S'ennuyant, il essayait d'attraper mouches, sur la grande porte vitrée. Alors, •honse.haut comme trois pommes, s'avance, résolument : Veux-tu 'laisser nos mouches? Est-ce que is allions -chez ton papa .prendre les vôtres? <> L1!o L'jl'jy est une maiLheu.rouse fllilette de six e>pt ans eiwiron, que jamais la -maladie .n'a sée en: repos. Il est ainsi des êtres sur îles-ls le destex s'alcliar.ne de façon cruelle et ii*le .traiter en VéritaiMes souffre-douleur, e frère de M110 Li'ly, M. Boby, au contraire, nidin joufflu, frais comme une rose, en est ore à connaître son premier bobo. Il court aute, il chante, l'espiègle Boby; il va en m en-aide, on le mène au cinéma, alors que triste sœurette reste clouée au lit, les yeux ' creux, la voix rauque, emprisonnée dans un corset de plâtre» et l'on parle à mots couverts de l'envoyer dans .un sanatorium, là-bas, bien loin, dans les montagnes... iCe contraste choquant entre la belle santé de son frère et sa propre détresse rra pas échappé à l'observation de la pauvre Li'ly, qui a tout le temps d-e réfléchir, hélas ! et qui s'est fait ses petites idées à elle sur bien des choses. Les ; enfants inîirmes ont l'esprit plus éveillé que l les autres. Or-, dernièrement, M110 Lil»y sortit [ de son silence ; elle se redressa sur son lit et ^ fixant ses grands yeux profonds sur les yeux „ de sa mère : a Maman, veux-tu me dire, combien est-ce que ça coûte, un enfant ? ? —En. volà une question! On t'apprendra cela plus tard. — C'est que je voudrais savoir si tu as payé ' ie môme prix pour Boby et pour moi ? — Exactement le môme. t — Eh (bienl maman, une antre fois, il faudra J aller chez 'un> autre fournisseur ; car celui où tu m'as achetée t'a fourré de la camelote. » ^ Le navrant de l^histoire, c'est qu'elle est au-t thentiique. Tel père... Le très jieurie fils, —- diuit ans, — d'un humoriste, réputé pour s'a verve et ses calembours, — non, ce n'est pas de -notre ami Willy ? qu'il s'agit ! — semble vouloir disputer, déjà, ; les iHauiriiers pa.ternels. ,S.a gouvernante lui donniadt, — l'autre soir, — . une leçon d'histoire : « Clo-vis reçut le bap-. terne de saint itémy ; et, le même jour, trois mille de ses leude-s le reçurent avec lui. En i répandant l'eau sainte sur la tête .du néophyte, r l'éivôque lui dit : « 'Courbe-toi, fier Sic ambre, L adore ce que' tu as brûlé ; brûle ce que tu as adoré ! » — Et Gloivis, 'qu'est-ce qu'il a répondu ? fit . il'élève', attentif et intéressé. » — Je ne sais pas. Je crois qu'il ne lui a . rien répondu ! répondit l'institutrioe, assez in-. terloquée. » — Ben, mademoiselle, triompha le gosse, je suis pllus savant'.que vo.us. Saint Bémy était j un pauvre bonhomme, tout vieux, -tout cassé... Quand il dit à Clovis : « Caurbe^toi, fier Sicam-bre !,» Clovis lui répondit : « Cambre-toi, vieux t si courbe... >» Et la gouvernante pensa s'évanouir... Koîiveïiftfl à la m&ta — Ainsi, madame, votre îiuui est malade. Où ■ soufFre-t-il ? > — J'vais vous dire, docteur. Il est si mince i qu'il .ne sait pas si c'est le ventre ou le dos qui iui fait mal. ' LES PETITES EXPOSITIONS AU CERCLE ARTISTIQUE '.C'est un véritable « salon « qui occupe actuel! en îent les locaux :du Cercle artistique. Dans /la -girande salie, dont on a 'enlevé le tiliéâ-tre comme ion -le fait tous les printemps, M. Léandre Grandmoulin expose à. peu près toute son œuvre 'sculpturale. Dans les petites saillies consacrées toute Il'année à la peinture et à la sculpture, on voit les aquarelles, les p.astjeils et les (dessins ide .M. et ide iMmo Tony iHermant, de , -M110 Marie Durand, ide ûéo Drains. .Expositions \rariées et divei?ses comme on voit. Je crois 'bien .que c'est la première exposition d'enscimUle- 'que ifîasse -M. GirandmoiUlin. .EpreU'Ve ifllaragereuse.dont ce consciencieux sta-tuaïre est sorti tout à if>adt ià son .honmeur. On-y suit, «d'ans ses 'manitesta.tions ^diverses, l'évolution imétli-odique' d'un talent sans oiriginaldté très iranchée, mais 'volontiers appliqué et par-faitamc.nt hoin.nète .et sain. Les figures de M. > Gnanidmou'lin sont souvent un peu lourdes, mais bien établies, soigneusement étuidiées et modelées id'uue main sensible -st ferme,ses bustes sont iresseanblaints et vivants ; quiéi^ues-uns ■ sont tout à fait remarquables : celui du peintre Henri Thomas. Mais ce .qui constitue i!e centre ' de cette exposition, c'est le monument La-mber-.mont récemment érigé à Anvers, et dont on peut voir au Cercle l'ensemble en réduction et lies figures principales en grandeur d'exécution. Tout n'est pas excellent «dans ce moin-u-iinent. Je n'adrae guère la figure' (assise du baron, iqui est à la fois sacrifiée et trop importante. Mais l'ensemble a une belle iaKure décorative, et certaines figures, dans leur allure allégorique <un ,peu conventionnelle, sont vraiment de ibeaux morceaux de sculpture, pleins lie vigueur et d'harmonie. A l'exiposiitijoîi- (Grand-moulin, tout ou presque tout, est du -plus grand format. Aux expositions de peinture voisin-s, il n'y a. guère que (de- petites eh oses, mais beaucoup de ces j:e-tites choses sont fort agréables. Voici d'abord l'exposition ide M. et de iM»" Tony-Hermant. .Les œuvres de ce ménage d'artistes se ressemblent par plus d'un point. Tony-Hermant ne peint guère iquc des fleurs et 'des natures mortes; son mari peint des intérieurs, des portraits, des nus, Ides î'antai.-.ies. Mais tous deux paraissent avoir pour idéal un" même art 'raffiné, intime et précieux. A Ta vérité,-leurs moyens ld'expression/ ne sont pas -toujours à «Ja hauteur de leurs intentions, et je n'aime guère la .naïveté iroutHarde de certaine figure; l'influence de IChnopff s,e lait parfois un peu trcip sentir. Mais ces restrictions faites, on peut flouer les recherches toujours intéressantes, les raffinemerivs coloristes ei le style délicat (Le ces deux jeunes artistes, qui n'exposent -que depuis peu. 'Dans 1 a môme lyalle, on perut admirer les dessins appliqués et consciencieux de M"® Marie Durand ; c'est ide l'ouvrage très propre ; moins adroites, ses natures -moitiés au pastel sont plus artistes. Enfin, dams 'la 'petite salle, voici l'envoi de M. iGéo Drains, aquameKiste et illu-'ra.tîur. La fantaisie de M. Géo Drains n'est pas toujours très originale ; i.l a. beaucoup regardé les œu- i vres des Japonais, de Buckam, de Waltcr: Cra-ne, voire de Rops, d'Aubre-y Bçarksley et île çpiefegu-es aiUres. Ma.'s <le tant d'Influences ; idiiv-enies, .une pieirsonnaliiitô finira par se déga- ; ger. Dans tous les cas. ses aquarelles, ses 'Caux-ifortois, ses gouaches sont •forù"agréables à 'iiegariiXer. M. Géo -Drains a de .l'habileté, de l'imagination fiv> la fantaisie. Cela est trop rare j isn Belgique pour qu'on ne s'empresce pas de | célébrer ses mérites. L. D. W. j LA CHAMBRE LOIS SOCIALES .La Ghani'bie a volé, en première lect ure, le projet de loi sut les assurances sociales. Ce n'-aura pas été sans peine. Il a fallu arracher à M. Hubert, par bribes et morceaux, /les moindres coneess'ions. j iSon -atliit'ùde -a révoflié jusqujà la droite e-lie-anème, qui lui a infligé une série de désaveux, dont son amour-propre a souffert, sans doute, -mais .que sa conception spé- ( ciialle de la dignité jniuijsLé'ildlile lui a permis , de recevoir sans broncher... 11 faut remonter aux plus beaux jours du <: débat scolaire pour retrouver une physionomie ' parlementaire comme celle de la séance d'aujourd'hui. 1 Ii paraît que l'on veut en finir. La loi sur les assurances sociales sera, dit-on, votée en première lecture ce soir même. Et tous les députés sont là. Il n'y a pas dix fauteuils vides. ; L'enjeu des scrutins qui vont s'ouvrir intéresse fort ceux de nos honorables qui sont sujet à réélection... Au début, c'est le calme le plus parfait. La i Chambre prend eu considération les proposi- , tions de loi qui accordent la personniricat-ion civile au « Moto Club de Belgique » et a la i « Ligue vélocipédique belge ». Elles sont im- ■ médiatement renvoyées à la section centrale. LES ASSURANCES SOCIALES On reprend ensuite la discussion du projet sur les assurances sociales. Nous en sommes h l'article 9, qui détermine les attributions du ; conseil régional. On sait que ce conseil est 1 l'organisme où s'assureront contre la maladie et l'invalidité ceux qui ne font point partie d'une mutualité agréé*. M. Lamfoorel'.e réclame la liberté du choix du médecin pour l'assuré, il développe cette thèse avec une irrésistible force d'argumentation, i Malgré la rumeur des conversations de la droite, il fait entendre, avec une chaleur persuasive, les légitimes revendications du corps médical qui ne peut être atteint par une loi aussi juste, dans sa probité et son indépendance professionnelle. M. Eorfcoux estime, lui aussi, que tous les intérêts en présence seront sauvegardés par un régime de liberté. M. Yersteyîsn. — Le texte de la commission organise le service médical et pharmaceutique sur la base du libre choix du médecin, parmi ceux établis dans le ressort qui auront accepté le tarif fixé. Il s'engage ensuite une amusante controverse entre M. Hubert, qui est opposé à. la liberté du choix du médecin, et MM. Wauwermans et Versteyjten, qui combattent cette façon de voir. M. Hubert fait assez grise mine devant cet- assaut inattendu. ON VOTE Comme l'article 9 a été fort suffisamment étudié et débattu, on passe au vote. Le texte de la commission, qui sauvegarde la libéré du choix du médecin et du pharmacien, est adopté à une forte majorité. LA PENSION DE 360 FKANÛS On se rappelle que la Chambre avait réservé i le vote sur l'amendement de M. Pocher, fixant ' à 360 francs le chiffre de la pension; mise aux voix, cette proposition est repoussée par ?1 voix contre 76 et 1 abstention. Voilà bien la « charité » cléricale tant vantée , par M. Woeste !... On se met d'accord sur un amendement tran- . sactionnel de M. Hubert relatif à la composition des comités régionaux, quitte à y revenir au second vote. ET L'ON CONTINUE Les articles 10, 11 et 12 sont adoptés sans difficulté.Il n'en est pas de même pour l'article 12. Après un long débat, assez confus, la Chambre ' adopte, par 76 voix contre 00 et ?> abstentions, ' le texte de 'la commission, qui implique la garantie de l'Etat pour les indemnités allouées : aux affiliés. C'est un succès pour le gouvernement, qui s'était obstinément refusé à accor- 1 (1er cette sûreté à la gauche, malgré les instances de M. Pecher. JUSQUES A QUAND?.. M. de Broquevillc. ayant écrit à la Fédéra- : t.'.on démocratique que « la loi serait votée, ; dût-on siéger jour et nuit ». veut tenir parole. ■ « La Chambre ne se séparera pas sans avoir voté la loi », nous apprend un député... Il y paraît, car déjà l'heure réglementaire est passée — et l'on continue. On continue à ; perte de vue à éplucher les articles dans leurs moindres détails... ; Les articles sont successivement adoptés, r après des échangés de vues techniques entre : le ministre, le rapporteur, MM. Pecher, c. : Huysmans et Moyersoen. LE SÉNAT Séance du 5 mai La séance est ouverte à S heures. . M. de Favereau préside. s LA LOI SCOLAIRE M. POUiL'LiET combat l'amendement de M. Speyer. 1.1 déclare que la peine d'emprisonnement, appliquée aux pères -n^cakMtrainits, est incompatible' avec l'esprit de la loi nouvelle. La réforme scolaire ne doit pas se présenter sous ides délions trop agressiifs. L'orateur lit ' quelques déclarations des membres de l'oppô- . sition. quïi sont -aidjversaiireis de sanctions trop sévères. M. -PoiulliDet espère que le Sénat se ral- „ liera a-u texte de l'article 11. M. SPEYER défend son amendement. Il s'agit d?.- bien •établir les responsabilités. Personne ne s'est prononcé contre la peine de prison « subsidiaire ». Mais aucune loi conmii-nant des amendes ne peut être applicable, si elle n'est complétée par une prévision de pri- -son subsidiaire. Donc — conclut l'orateur — il j se joue ici une véritable comédie. MaTijgitô vos libelles déclarations, vous infligerez la flétrissure de- la pri&on à de malheur eux chefs de ( famille qui auront souvent Qa misère pour ex- ] eu se. Et dans quel but? Quel usage ferez-vous i : de cette arme? (Très bien ! à gauche.) ! iM. F-OULLET fait d'énergiques signes de ' dénégation. On met l'article 11 aux voix. L'appeii nominal est demandé pour l'amendement de M. Speyer. Il!< eist rejeté par 60 voix contre 30 et 1 abstention.iL'arilcie 11 est adopté dans son ensemble. L'ARTICLE 12 L'article est combattiu par MM. V/incfc, Lej iveu et Dumont. Les orateurs réclament principalement que tous -les instituteurs soient mis sur le même pied,qu'ils appartiennent aux éeues offiei'cftles ou aux écoles libres. A droite, on fait sourde oreille à ces injonc-ions.M. BERGER dénonce la manœuvre de ceux jui refusent de réunir dans les écoles gardiennes les enfants dont les frères ou les sœurs "réquenîient l'école officielle. II. cite- des exemples édifiants sur ce qui se passe, sous ce rapport, dans nos campagnes. Il faut des saucions pour ceux qui exercent une pression sur Les consciences. Déjà le type de .1' « école coni-oat », que nous aurons demain .dans tous les Alliages, existe dans que/licpues-uns ! M. POUJjLET. — Vous soulevez des débats purement théoriques.Nulle part, il n'est prouvé 3-ue les écoles libres se .jelitent dans 'les luttes politiques. (V-ives protestations à gauche. Cris : c M. le ministre nie l'évidence même ! ») M. POULLET donne quelques explications' >ur ilia situation des inst ituteurs des épo'les idoptées. M. VI.NCK. — Les paroles du ministre dé-nontrent combien la loi- scolaire est une loi le parti. Il s'agit de savoir si la loi sera éga'v-& pour tous ou si certaines ,personnes se troueront, vis-ànvis d'eilie, dans une situation privilégiée. Nous vous demandons de nous répondre catégoriquement sur ce point : « Si -un instituteur d'école adoptable commet un délit >era-t-iJl punii de la même manière qu'un ins-itutcur d'école officielle ? » M. POOLLET. — Mais c'est très délicat. Les professeurs de l'Université de Bruxelles rem-plisseint-iilis iun- isenviice puiHie ? iM. VINCK. — iMais ceila n'a rien de commun. [1 s'agit d'écoles où les parents pourraient Sitre obligés d'envoyer leurs entants ! Vous ne voulez pas que la loi retourne à la Chambre. Donnez au moins au texte de l'article la signification que nous vous demandons. M. POULLET. — Cela n'offre aucun intérêt pratique. iM. VINCK. — Raison de plus. Si vous n'avez rien à craindre, soyez au moins justes ! LES VOTES iLiajiiiicîe 12 est mis aux voix. iLes amendements de la gauche sont rejetés par assis et levé. L'article 12 est adopté dans son ensemble. * * * M. POULLET propose de suivre un ordre de discussion logique -en examinant l'article 13 l'abord et llarticle 27 immédiatement après, ^ette discussion comporterait : 1° tout ce qui touche le quatrième degré; 2° l'inscription du :ours de rdligion à l'école ; 3° l'examen de la situation des enfants disji>ensés au point de vue ides cours de morale. Séance levée à 5 heures. / AUX ASSISES DE LIÈGE Jn drame conjugal à Sainl-Georges Devant la cour d'assises de Liège commencent aujou-îidihui les débats de cette affaire qui imône, sur les bancs de raccusation, un no-: aire, Georges-\'ictor-Emiie-Jo1Sieph Hougaidy, lomiciilié à Verlaine, accusé de tentative de meurtre sur sa femme, Marie Grégoire, et sur ?a beile-anère, Mmc veuve Grégoire et tek ane. Voici queilques détails sur cette affaire, qui [it un br.uit énorme dans la région : Le ménage Hougardy, qui avaiit six entants, ae tarda, pas à être (tiraillé. La raison? D'après Hougardy : l'esprit altier de sa femme et son imour de l'argent. D'après la belle-mère, les ?nfiants et la servante : le' caractère instuppor-îable et emporté du mari, qtii dépensait sans ;ompter et faisait à sa femme -une vie misérable. Ht alla parfois, paraît-il, jusqu'à lever la main sur sa femme et sur sa mère. En janvier 1913, Hougardy fait la conn-af.s-sance d'.une artiste lyrique et en tait sa niai-■resse. En juin, M?uc' Hougardy, au courant de >ette liaison, se réfugie à .Saiiut-'Georges, chez îa mère; mais, en juillet, sur les promesses réitérées d'amendement, elle reprend sa place îu toyer conjugal. . En août, trouvant dans un calepin deux lettres de -la maîtresse, avec projet de réponse, VIinc Hougardy quitta le domicile commun et, jette fois, bien décidée à. n'y plus revenir. En novembre, pendant .que le mari était à Liège, sa' femme se rendit chez lui pour y reprendre certaines choses personnelles et ramena chez elle son fils, qui jusqu'alors était -esté avec 1e- père. .Pendant la nuit., le notaire accourait à Sairit-3eorges chez sa belle-mère, pour y réclamer es -enfants. Il escalada la. palissade. Dans une émise continué,il s'empara d'un courbet,brisa a .fenêtre de la cuisine et s'élança à l'étage. !!• fond sur sa bellie-fmère et la frappe â la été de cinq .coups de son- arme. Puis, se dirigeant vers s-a femme, il la frappé également i la tête. L'arrivée d'un voisin met fin à 3a terrible scène. iLe: lendemain matin, -le notaire était arrêté. ;Mme Leteane s'est rétablie de ses blessures. Mai; Mmo Hougardy n'est plus qu'une ruine inmaine : destr-uctiion des centres nerveux, i-phonte complète et définitive, hémip'Iégie or-jan.ique avec paralysie du liras droit. a.es débats de cette affaire prendront environ a'ois jours. C'est devant une toute énorme .que l'audience >ouv,re à. 9 heures trois quarts. (M. Pépin, substitut du procureur du Roi, )coupe le siège du ministère publie. L'accusé est assisté de M* Lebeau, du bar-eau de iHuy, et de M® Le jeune. Il y a une soixantaine de témoins. ■ . ^ W»"—' ■ ■ M ■ LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE : A PARTS, dans tous les principaux Kiosques les boulevards, chez notre dépositaire général, tfmo veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 69, ;t dans les bibliothèques de .la gare du Nord. A Lille, h la bibliothèque de la gare. A Manbeuge. à la- bibliothèque "de la tfare. -A Avignon, a la bibliothèque de la gare. A Cannes, à la bibliothèque de la gare.

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