La chronique: gazette quotidienne

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14 februari 1914
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s.n. 1914, 14 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5t3fx77414/
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£>ame<i> 14 février 1014. — Edition C E1NQ CENTIMES LE NUMERO POUR ffOUTE L» BELGIQUE 4î'« année. — SI» 44 LA CHRONIQUE BURisAUX 5 et 7, Oâlerie du Roi*(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration s N> ¥ H1 c, Rédaction; N° * ABONNEMENTS î Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la 1IESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES : 4* page • 30 cent, la petite lïfc'ne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligna. — Faits-dlyers (corps), 3 fr. la ligne et fàits-divors {flnj, 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale: est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A/3599 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, î> et 7. Galerie du Roi. NOS RÉGIMENTS RALLIEMENT POUR LA CAVALERIE! [ On m'a fait dernièrement une querelle Lopos de ,l'histoire des guides que j'ai pt Mite ici. U parait que je lais de la fantaisie C'est le Ralliement qui a trouvé ça. Cet 01 fane hebdomadaire et sérieux, à «mourir, es Jjjque la chose de ila sorte : [La «Chronique» publie en ce moment des ar des sur certains de nos régiments d'une lan jisie tien étrange. C'est ainsi que nous y li bus à propos des guides, ces lignes dont cha [ie moi constitue pour ainsi dire une erreur . l'uniforme actuel ressemble au costume, de: hasseurs de la garde de l'Empire : les bril jais cavaliers qui escortaient la berline di boléon, au trot allongé, le mousqueton sui i cuisse. Ou encore au costume des guides df apoléon III, ceux où servit de Gallifet, et qu: irent commandés par Bourbaki! u I.cs chasseurs de la garde n'escortaient pas Mutuellement la berline de Napoléon I, pou: i raison qu'il y avait pour cette mission les Guides de l'escorte». Quant aux guides de Napoléon III, Gallifel y servit jamais et Bourbaki était un officier., j génie. La vérité est que l'uniforme des guides belges it la copie textuelle de celui des guides de Na-îléon 111, régiment qui fut créé et commandé ir Fleury, le fameux favori de l'Empereur. J'en guis fâché pour de grand homme qu: e contredit, mais certains documents baissent qu'il y avait,ten France, en l'an XII, i irtir .du 1" Vendémiaire, trente régiments i chasseurs à cheval La gardé consulaire, plus tard la garde impériale, eurent un giment de chasseurs dont te noyau était île compagnie de guides qui avait accom-igoé Bonaparte en Egypte et en Italie. » y a pas d'iroaged'Epiinai, du temp^, sur In-itSle on n'en yoit pas quelques-uns. Il y a ssile célèbre tableau de Géricaul't, que tout monde connaît et que le catalogue du Lou-e appelle Le Chasseur de la Garde. Ce ta-<m fut exsposé au salon de"1812, mentionné rame étant le portrait équestre de M. Dieu-nné, lieutenant aux Guides de l'Empereur. lis il est hien entendu, n'est-ce pas, que catalogue du Louvre n'est pas si i>ien do-menté que le Ralliement. Dame ! Et qu'on savait pas à Paris, en 1812, ce que c'était 'un Guide de l'Empereur. }uoi qu'il soit, ces Chasseurs de la Garde rtaient le icolback avec flamme et fourra-*es, le daim an vert avec brandebourgs jau-s, le 'baudrier, la pelisse, un pantalon ccvl-it, <l'0s bottes à la hussarde, découpées en ur .et ornées ide glands, un saibr>e recourbé line sabretache. Leis officiers étaient châtrés d'or jusqu'aux étriers; un grand luxe it admis pour la fourrure dos pelisses et i chaibraquos, qui étaient, ces dernières, peau de léopard. .'erreur provient de ce que guides -n'était, début, qu'une sorte de sobriquet, de dé-nina-tion ,populaire, que l'on donnait aux asseurs de lu Garde, parce qu'ils servaient litudllement d'estafettes, de guides à Na-éon.!i' même on nomjmait les Gendainmes Me, les grenadiers à cheval. *** 'our ce qui est de Gallifet, du marquis xandre-Auguste-Gaston de Gallifet,il s'enta le 22 avril 18-iS au 1" hussards. De là, ■nti'a aux -chasseurs à cheval, y gagna ses ons de brigadier et de maréchal-des^logis M) et passa ensuite, comme adjudant, aux ides nie la Garde impériale. Il fut nommé isJieutenant aux guides en 1853. C'est en te qualité que de Gallifet fit la campagne Grimée. En 1857, le .brillant soldat était £ spahis. Mais 'arrêtons-nous, de peur de «mettre de nouvelles erreurs. L/a terrible irvoyance du Ralliement est vraiment trop ïiétante. 'Elle doit confondre de Gallifet, xandre-Auguste-Gaston, avec un Gallifet sa façon. Bourbaki était... officier du génie », aine plus loin l'éminent critique du RaMie-i ni. Ah ! bafci ! voilà mie gran.de nouvelle ! : livres d'histoire c't même les simples dic-i maires .racontent que cet officier servit une sous-lieutenant aux zouaves. Au dé-de la guerre de .1870-71, il reçut le com-ndement de la Garde impériale, qui faisait lie de l'armée du Rhin et dans laquelle :ent compris les escadrons des guidas. îdant qu'il était aide de camp de-N&po-i III (1869), Bourbaki s'occupa beaucoup la question des uniformes. Il aimait les upiere fringants eit coquets. II y a même, lessus, une chanson qu'on fredonne en-e .dans les chambrées françaises : Ce chic exquis Par les Turcos acquis Ils le doivent à qui t A qui 7 A Bourbaki ! •es guides restèrent sous les ordres de îrbaki jusqu'au 2G septembre 1870, jour sa sortie de M-etz. Pendant la retraite sur idun, ils escortèrent Napoléon III durant ilques kilomètres. A Etain, ils furent remets .par les chasseurs d'Afrique du géné-Margueritte. Sans ce changement de ser-'ils seraient probablement allés jusqu'à lan ! * * * ôidessus, on me demandera .pourquoi je donne tant de peine pour répondre à Iques observations totalement dépourvues valeur. H est certain que l'auteur des li-J; visées ignore, non seulement, tout de istorre militaire, mais qu'il ne s'est jais donné la peine de .lire un ouvrage mili-rc quelconque, voire même un diction-w, de visiter -un musée ede l'armée comme Invalides, notre petit musée de la Ca-m-:i ou la collection Titeca exposée au Cin-intoniaire. Dès lors, pourquoi s'attarder ;'i lu'il trouve bon d'inventer? C'est qu'il y a 's -soin articulet trois, quatre lignes qui en ont long : ° 1 li vérité, affirme441, c'est que le cos-'e de nos,guides est la copie textuelle de «forme cites guides de Napoléon III. » » effet ! Voilà la vérité. Voilà ce qu'il ait dire. Cela m'étonne même qu'on ne pas dit plus tôt ! « écrit,, avec bonne humeur et sympa-s> 1 histoire, de qu'elques-uns de nos' régi-Wjs. Il en est de nos soldats comme de i écrivains, de nos ingénieurs, de nos sa-n«, de nos explorateurs, de nos ingé-?r3. ' ne valent rien. Us sont la copie ntelle de... etc. Or, dans mes articles, j'ai •tu faire connaître au public la vraie phy-oomie .de nos troupiers. J'ai voulu dé-we cette stupide légende qui en fait des ™ts inutiles, des soldats de parade : des ™ts sans histoire et sans avenir. C'esl 'Jl'quoi j'ai rappelé leuns origines, la gloire ils surent acquérir en s&rvant .les nais étranafmwi • l'ironDm» v , F.ranee; en combattant pour la liberté à Bruxelles, ù Anvers, à Waelhem, Raevels, Ven-loo, Keionpt, Bouters'en, à Loireain... Et voilà mon crime. On ne dérange pas comme ça les idées reçues ! Anvers, Waelhém, Raevels, Keraipt, etc., 'l'expédition du Slexique, la Légion du Portugal, la camppgne arabe... Qu'est-ce que tout cela? Do la fantaisie, de - la haute fantaisie l La vérité ne tleurit .que sur les lèvres des historiens de cabaret, qui .. ne savent «pi'une chose : ic'est qu'en 1831, les . Belges se sauvèrent comme des lapins devant las troupes du valeureux prince d'Orange. Sans l'arrivée des Français, nous - étions cuils ! En Belgique, dire la vérité, cela ■ signifie .dénigrer platement, continuellement • et sans esprit, tandis .que mentir signifie faire ■ l'éloge de quelqu'un ou de quelque chose. ; Voilà pourquoi, au lieu de rappeler la con-' duite héroïque des guides de la Meuse du-| irant la campagne des dix jours, j'aurais dû . plutôt annoncer aux populations étonnées que l'uniforme de nos guides est la copie textuelle des guides de Napoléon III. *** iMiailieureusement, je ne pouvais pas dire cela. Car le hasard a voulu que j'aie longuement contemplé, aux Invalides, un uniforme authentique d'un guide du Second Empire. Comme j'avais un carnet de croquis en ■main, j'ai fait un petit dessin d'après ce modèle que j'ose .croire être le bon. J'ai ce dessin devant moi pendant que j'écris ceci. Le guide Second Empire a. un large pantalon .garance, et non amarante, un baudrier, des brandebourgs d'un modèle absolument différent à celui de nos cavaliers; ensuite, il porte une grosse torsade, des fourragères, une saibretache et une jolie ceinture de hussard. U ressemble à nos guides comme un ublan resseanfele à un lancier, par la lance et le sliapska. Et notez encore que l'on pourrait discuter fort bien la question de la priorité. Les couleurs de nos guides furent adoptées par notre cavalerie dès sa création, en 1831. Ainsi les lanciers portaient la kourtka sombre, avec un plastron amarante, et un pantalon amarante. Les chasseurs à cheval, .le 1er régiment, étaient en vert et jaune, Je 2", en vert et amarante. Les guides, après 1832, c-n vert et amarrante. fen France, vers cette époque, les couleurs .dominantes étaient le bleu ciel et le rouge garance. C'est longtemps après qup le Second Empire remit à la mode les doilmans verts avec ornements orange ou jonquille pour les guides et les chasseurs à cheval. Le chroniqueur militaire du Ralliement doit être un lasicair dans le goût de ce dégourdi de la 11°, dont on rit au Vaudeville, et qui savait peut-être écrire, mais qui ne savait certainement pas lire! Hohace van OFFEL. >—♦«■-< MISS FâlTS^PRBPQS «US LA DANGEREUSE LECTURE Je lis pieusement .Pardaillan, ou plutôt le Fils .de Palndatllan, car Panlnillan, vous ne l'ignorez pas, a eu un jils de la princesse, Fausta, cette personne qui voulut être papesse et que Sixte-Quint allait [àiré décapiter quand, hewreuseltiërU, le grand'inquisiteur, le général des jésuites et Philippe 11... Mais je ne sais pas vous raconter toute l'histoire du chevalier de Pardaillcin. Je me suis fourvoyé dans celte aventure, il y a des années; je marinais mélancoliquement dans un petit village de la côte des Maures; une hcuiv me parut longue: j'avais (« Matin sous la main; je lus le feuilleton : c'était Pardaillan. Vcn-Iredeveau, comme dit ce capitaine, j'étais pincé... Pardaillan ne m'a plus lâché... Je comptais que le grand inquisiteur m'en débarrasserait par le jer ou le poison, maïs voilà que Pardaillan a un [Us ! Où allons-nous, duchesse, où allons-nous? Suis-je condamné à Pardaillan à perpétuité? Or - ^est-ce une consolation? — je m'aperçois que je ne suis pas seul à lire Pardaillan; il y a, qui le lit aussi, j'en suis sur, Notre Saint Père le pape, et non seulement il lit Pardaiillan, niais il l'exécute, il Le réalise. L'histoire de ce petit capucin de rien du tout,, qui, verni de Home en troisième classe, surgit comme un diable d'une boite dans des assemblées monastiques, « parait grandir jusqu'au plajond », et dit : « C'esl moi Kipeu-tout, c'est moi Jesétout, j'ordonne, je frappe, je démantibule, je mets les évèques dans ma poche, je m'assieds sur les cardinaux, je suis le,délégué de la Sacrée Congrégation... » Eh bien! ça, c'est du Pardaillan tout pur; j'attends qu'un jésuite, à son tour, escamote le petit capucin et que Poincaré soil enlevé le jour où il vo-udm faire sacrer M™ Poincaré à Saint-Denis, le lendemain du jour où Cail-laux aura découvert un trésor sous l'obélisque, après avoir fait enlever par Rabier et Mascuraud la■ pure jeune fille née des œuvres de Jules Guèsde et d'Emilicnne d'Mcnçon (ah! ça ne se passait pas hier!)... On dit les évèques de France et le cardinal Amclle un peu ahuris par l'apparition du capucin fatal. S'ils lisaient Pardaillan, Us trouveraient ça tout naturel. Bob. An jour le jour LA POÏÏTÎOUE On sait que M. Van Cauwelaert vient, «T" peut-on dire, de rouvrir le débat sur les congrégations au Congo; le Jour-nul de Bruxelles, dans' un article fort ibien fait, du reste, l'en morigène en des termes tout .pleins -d'utiles leçons... Nous ne relèverons pa? les grâces amusantes avec lesquelles notre spirituel confrère se joue de la lourdeur du député » flamingant ». Ce .serait uniquement un plaisir, et il nous faut, ici, aller au plus pressé, lê danger des menées cléricales s'étendant partout, s'eimparant de tout. Si donc le Journal de Bruxelles reproche à M. Van Cauwelaert d'avoir « ressassé durant trois heures d'horloge » l'histoire du conflit congréganiste au Congo, « c'est qu'il était entendu qu'on ne revenait plus là-dès^ sus «. •Et savez-vous pourquoi ce silence désiré? C'est que « ce sont là affaires finies, au sujet desquelles les -missionnaires ont obtenu les satisfactions auxquelles ils avaient droit. La paix est faite et les missionnaires sont les premiers à demander qu'on ne la trouble pas. » 2 Ti,i;f,rr,,o rni'xMnrr, r, I on conçoit que chacun doive l'être... La Bel-gique n'est^elle pas un simple fief ecclésias tique? ■Seulement, -voilà ; les missionnaires sont ils contents? Un confrère prétend pouvoii dire dans quel couvent fut composé le dis cours Cuu\y;ciaert. En tout, cas, lès gens d'église étant insatiables, on conçoit qu'ils ne se déclarent pars vile satisfaits, puisqu'ils n'ont .qu'à demander... Et que la présence d'un ministre estimé .même de ses adversaires1 leur permet de faire plus ou moins illusion au pays. PETITE CHRONIQUE Regartils ert arriéra 14 février 1805. — iM-ort de €*réfcry. célèbre courpositeur de <rnusique. Un transfuge! ILe « Peuple » a reçu et reproduit les confi-dertees d'un « libéral écœuré ». Ecœuré de ce qui se passe au sein et autour du conseil des àiosfplces. Ecœuré — vous vous' en doutez peut-être — de l'attitude de la minorité libérale. Et cet écœurement a été répandu ,par la ville ■en un nombre imposant d'exemplaires. De multiples boîtes aux lettres en ont rougi. Il faudrait pourtant s'entendre. Ce libéral aussi écœuré qu'anonyme.raivez-vous déjà rencontré? Mais oui, rappelez-vous donc. A^'approche des élections législatives, ses doléances s'étalaient... en première page des journaux cléricaux I Nous avons signalé — tous les deux ans — l'ingénuité d.u procédé. Le « Peuple », aussi. S'il a changé d'avis et trouvé aujourd'hui plus efficace la façon de polémiquer des journaux de droite, tant pis pour lui. Une diversion utile. La cause du conseil des hospices de Bruxelles est décidément bien mauvaise. Ouanxl on lui reprochait -la guerre de parti pris faite à l'Université et à lia Faculté die médecine, — sa gestion déplorable aboutissant à idoubler le déficit en dix ans, — ses fantaisies de comptabilité, la création de son célèbre bureau de la presse, — ses amis ne trouvaient rien à répondre. Voici que surgit le ridicule incident de la grosse infirmière, irrésolue, <jui, après avoir écrit une lettre pour demander à quitter le service de M. Bauvv.ens et rentrer à. l'hôpitaL Saint-Jean, s'en dédit d'abord devant le terri-fb.le notaire puis devant le conseil des hospices spécialement assemblé. Et les amis du fameux conseil, heureux d'avoir trouvé la diversion dont ils avaient le plus grand besoin, de pousser des cris de triomphe ! Les variations de la grosse Henriette ne sauraient avoir qu'un intérêt anecdotique. Les « manœuvres », qui ont failli faire perdre à M. Bauwens Je concours d'une infirmière réputée pour son dévouement autant que pour son embonpoint, ne sauraient — .même si on les prend au tragique — valoir l'absolution au 'conseil des hospices pour ses trop graves péchés administratifs. Une solution facile. La question des hospices est essentiellement tin problème administratif. Pour le résoudre, il suffit de jeter par-dessus bord les administrateurs — gens .aussi honorables qu'incompétents — qui ont compromis à ce point les intérêts de la ville de Bruxelles. iVî. DeUbastée, lâché par les socialistes, a démissionné. Que M.Spelil, désavoué par les doctrinaires qui l'ont choisi et par la Faculté de médecine, qu'il est présumé représenter aux Jiospicefs, imite l'exemple de son collègue socialiste. Et que M. Bauwens, qui triomphe, — puisqu'il conserve l'infirmière de 125 kilogrammes, qu'une dame v'oi/lée avait comploté de lui enlever, — fasse de même. Leurs collègues ne demanderont pas mieux que de démissionner, eux aussi, et de céder la place à de nouveaux administrateurs choisis en dehors du monde politique, et dont .la tâche ne sera pas facile : réparer les fautes commises. Et l'union des libéraux bruxellois, que cette crise des hospices compromet singulièrement, serait probablement sauvegardée. Autres « motifs ». Les motifs de punitions que nous avons publiés ont réveillé quelques souvenirs. Un de nos amis, un officier retraité de l'armée belge, nous en envoie quelques-uns, qui ne sont pas, — si l'on peut dire, — piqués de vers. Ecoutez plutôt : 1° Quatre jours de consigne au caporal A..., •qui, se trouvant de consigne â la queue d'une colonne, a pris celle d'une vache qui passait ; 2° Huit jours de salle de police au soldat C..., qui s'est rendu ridicule en se promenant à : cheval sur un bœuf en uniforme dans la cour de la caserne ; 3° Quatre jours au soldat D... : N'avoir obéi qu'à la deuxième injonction du premier sergent :qui lui prescrivait d'enlever son meilleur pantalon pour laver sa besace ; 1° Quatre jours d'arrêts au sergent E..., pour avoir craché d'ans la parade ide garde ; 5° Huit jours ide prison au «anonnier Z..., pour s'être mis dans un lit ivre à la place de son camarade X..., pour faire croire qu'il était présent; ce qui n'était pas vrai vu qu'il n'y était pas. Le critique et le comédien. Le premier fait, sans indulgence, de la critique 'théâtrale dans un journal de sport. Ses amis de la presse disent qu'il écrit comme un avocat, et ses confrères du barreau affirment qu'il plaide comme un journaliste. Le second est, dans une troupe illustre où ! naquirent les gloires les plus pures et les re- ; nommées les plus injustifiées, une manière de ' phénomène. fDans le temple de la Tradition,! il a bousculé toutes les traditions. Et il l'a fait avec nn art si précis, un taflent si vivant, si divers, si prodigieux, que tout le monde s'est incliné devant lui, et que personne ne songe à lui disputer la place qu'il a conquise. Or, l'acteur joue en ce moment à Bruxelles. Pour le ilouer, comme il convenait, le critique maussade abandonna sa maussaderie coutu-mière et manifesta ame admiration justifiée. Touché, le sociétaire — avons-nous dit qu'il est sociétaire? — voulut remercier le critique, I et il se fendit, en l'honneur de l'Aristarque du Mutuel, d'un sonnet fort amusant qui pourrait s'intituler le « Manuel du Sportsman ». Le j'otirnaliste ne voulut pae démeurer en soir même, aes deux quatrains et les deux tercets .de rigueur, dans lesquels il vantait l'art du Comédien. Défiai! caractéristique : ces deux sonnets, qui ne seront jamais publiés, ont chacun , quatorze vers, .quatorze rimes, et quatorze lois douze pieds, •— ce qui les différencie de la plupart des sonnets que publient les « vrais » écrivains; (5*^3 Une grande première. La soirée du 2 mars prochain au théâtre de i!a Monnaie promet d'être non seulement le grand .gala mais aussi l'événement artistique de la saison. Le maître Saint-Saëns qui avait fait récem-anent ses adieux au public français a décidé sur les instances de ses amis Kufferath et Guiidié, et par sympathie pour la presse bruxelloise, 'de quitter le Caire où il fait actuellement un séjour pour venir présider à Bruxelles à l'exécution de son œuvre . A cette occasion une manifestation se prépare en l'honneur de ce. maître de la musique française. Caisses vides. On nous signale un fait véritablement stupé"-ftant. Un jeune homme, entré à l'armée le 15 j septembre derifier — forcé d'abandonner sa jeune femme récemment accouchée et son petit bébé — n'a pas encore touché un centime de notre généreuse administration I Femme et enfant sont sans ressources, et n'ont subsisté jusqu'ici que par la charité des voisins. A quels expédients veut-on donc faire recourir une malheureuse, en attendant que le gouvernement en trouve pour remplir ses caisses vides et faire honneur à ses engagements ? Ce n'était vraiment pas la peine de parler de défense nationale et d'augmenter le nombre de défenseurs de la patrie, — si c'était pour ne pas les payer ! Nouvelles k la mai« — Lo tango est abandonné. On le remplacera par la nouvelle danse chinoise. —1 Ca -fera plaisir aux aicoolurues. — ??? — Ben oui, ils auront ainsi la crème de Ta-S tao ! La conférence de la Propriété industrielle La Conférence de la propriété industriel/le a terminé ses travaux à Saint-Pétersbourg. Et le résultat poursuivi, c'est-à-dire, l'adhésion de la Russie à la Convention internationale de Paris de 1883, a été atteint Cette adhésion eist décidée : élie sera bientôt un fait accompli.(Les séances furent présidées par M. le sénateur de Pvo, président de l'Association internationale et délégué du gouvernement belge. Ont pris part aux discussions et négociations; indépendamment des délégués des divers gouvernements étrangers : MM. le ministre du commerce Tamicheff ; les directeurs généraux baron Nolde et Rosenberg, qui représentaient le gouvernement russe. Une association nationale a été fondée à Saint-Pétersbourg, sous la présidence de M. Nobel, le grand industriel suédois, naturalisé Russe, dont le frère institua le prix Nobel. Le nouveau président s'est plu à rappeler, dans son discours d'ouverture, qu'à trois reprises diéjà oe prix avait été décerné à des Belges.Soixante industriels notables se sont fait inscrire dans la nouvel!8 association, qui constituera une ramification de l'Association internationale.«Cette fondation marque une étape sérieuse vers le progrès du droit industriel. — Effroyable incendie à Braine-l'Alleud ta filature Yan lai Me ON APPELLE LES POMPIERS DE BRUXELLES Vers 7 heures du soir, tout Braine-l'Alleud était mis sur pied à la nouvelle d'une catastrophe, terrible : la filature Van Ham, occupant cinq cents ouvriers, brûlait. C'était vendredi jour (de chômage : une convention avec le syndicat assure aux ouvriers un jour de repos, qui tombait précisément hier. L'usine était donc vide quand se déclara 3e sinistre, dans la vieille filature, attenant à la nouvelle. A peine avait-on aperçu les premières flammes que tout le bâtiment était en feu. A un étage, il mesurait 25 mètres sur 100, et 'les métiers à filer y étaient installés. Les premiers efforts des sauveteurs, pour vaillants qu'ils fussent, parurent rapidement insuffisants à conjurer le fléau. M. Jacobs, le dévoué bourgmestre de Braine-l'Alleud, qui dirigeait Les opérations, décida de faire appel aux pompiers de Bruxelles. Ceux-ci, prévenus à 7 heures et demie, mirent immédiatement en route une auto-pompe avec dix hommes, commandés par le lieutenant Dubois. Les renforts bruxellois arrivèrent une demi-heure après, par conséquent à 8 heures, et apportèrent aux premiers sauveteurs une aiide dévouée. (Malgré trois nouvelles laruces mises en batterie, les flainmes gagnaient sans cesse du terrain. L'incendie faisait rage ; il s'alimentait de coton imbibé d'huile en abondance dans les bâtiments attaqués. Tout Braine-l'Allleud était illuminé. Des flammèches de la grosseur du poing allaient s'abattre à deux cents mètres. ILe travail des pompiers allait bientôt deve-1 .nir une besogne de préservation. Il s'agissait de sauver du fléau non seulement la salle des machines où sont les chaudières, mais encore le magasin, renfermant du coton pour une fortune. Et comme d'autres incendies menaçaient de se déclarer, sous l'action des flammèches dispersées par le vent, les sauveteurs avaient fort à faire. Pour l'instant, it ne reste plus que les quatre murs de l'ancienne filature. La tactique adoptée par les sauveteurs est l'inondation du foyer et des points les plus menacés. L'on va donc inonder toute la nuit les lieux de l'in- Un mot au " Peuple " J1 y a quelques semaines, au cours d'une polémique assez vive s\u- l'ottituile des par-(eimenlaires libéraux dans la question scolaire, l'Express, h Irout .d'arguments, décoçlia à la Chronique une phrase à, laquelle notre confrère liégeois entendait donner le' sens .le plus .injurieux. Nous n'avons .pas cons-ervé ce iHimiéro, mais nous retrouvons, ces jours-ci, les mêmes invectives dans les colonnes des déu v journaux qui .détendent, Ile conseil des hospi-,:es de BruxeUJcs : île Peuple el l'Avenir d.u Tournaisis. L'organe socialiste et lo feuille Jilj&'aJe tournalaienne — ceïle-ei par la plume de son correspondant bruxellois — font à peu près dans les mômes termes — curieuse coïncidence ! — hon neu r à M. Masset, directeur de \VExpress, d'arvoir, dans kr polémique que nous venons d'évoquer, reproché ù la Cl ironique de « n'être sortie des bras de Nestor Wi'jmart que pour -tomber dans ceux .des frères Emipàin, les -banquiers cléricaux bien connus ». Le Peuple, qui ne -nous lit probablement que dans les colonnes de l'Express, affirme que « ilà' Chronique s'est soigneusement gardé® jusqu'aujoui'd'hu; de s'expliquer sur ce ipoint » — ce en quoi l'organe socialiste fait erreur. Nous avons immédiatement répondu ti l'Express, im-ais M. G. Masset n'a pas jugé devoir piacer nos déclarations sous les yeux de ses lecteurs, ni des résumer, ni même y faire la moindre allusion. Notre, eonfrèwî ne peut manquer do regretter une ii négligence » qui. se tourne aujourd'hui contre nous... Répétons donc, une 'fois pour toutes, que l'administration actuelle de la Chronique n'a -rien de commun avec Nestor Wilmart. Les actionnaires de notre société ont nommé, l'an dernier, un conseil d'administration entièrement nouveau, que préside M. Alexis Mois d'Anvers; et. ,1e nouveau conseil a choisi un nouveau directeur, qui s'est assuré le concours d'u-ne rédaction presque entièrement renouvelée. La nouvelle directioh s'est efforcée de -rendre à la Chronique l'allure anticléricale à la ro-is très décidée et très indépendante qu'avait sè lui imprimer le fondateur de ce journal, Je brillant journaliste que l'ut Victor de -la Hesljaye. Cette attitude, que justifie le nombre chaque jour croissant de nos lecteurs, déplaît, par contre, à ceux qui, de-unis trop longtemps, n'avaient plus à comp-ier avec ce journal. Et, faute d'arguments meilleurs pour nous combattre, ils insinuent que la Chronique, subirait le contrôle de banquiers olérioàux, ce .qui serait de nature, on ie conçoit, ù rendre ïves initiatives suspectes aux libéraux. C'est lè. une affirmation aussi gratuite que malveillante. A. C. -<> Billet parisien JN MA1THË CHEZ MOLIERE. — LES GRANDS PtftEMlESS ROLES DE LA POLITIQUE (De notre correspondant parfimlier.) Pa-t'is, .13 février. Rodrigue qu: l'élit cru? .Chimène. qui l'eût [lit'.' um Louis XIV, colonel «le réserve, est entré à la Comédie et a dit : « L'Etat, c'est moi. m Cela suffit; ces .messieurs «t dames de la maison de Molière, avec des sourires un peu vinaigrés, se'le sont tenus p.our dit; ils ■e. .sont trouvés cois. Le'dèspole 'a un' peu ehahuté le saint des saints et n'en est. 'pas lombé m#rt. Du coup, Paris ne s'est plus occupé de la comédie, puisqu'il n'y avait ni procès, ni scandales, ni belles dames éplo-iiées aux genoux d'un ministre, l'affaire n'était pas passionnante. Et il n'y eut que la Gazette de Tulle ou .Je Phare de Briangon qui commentèrent a.vec un peu de fièvre les ukases .d'Albert Carré. Si au moins cela nous valait, dans l'avenir, de voir ces braves gens rie théâtre tV .leur iptace, mais rien qu'à, leur place -dans l'attention ipuWique, la disparition du regretté- Claretie aurait 'été un .bonheur nation ai. * * * .D'ailleurs, l'attention {est accaparée, pairies acteurs moins gais, nos vedelles politiques.M. Caillaux a parlé dans son M amers, •dont il n'est pas sûr, puisqu'il l'ail tAter d'autres terrains. .Et' M. Caillaux, qui parte, a l'ait taire -M. Poincaré; je veux dire que. le .Président a été prié par- le ministre de remettre à après Iles élections ses lourriées en province. -Le Président -a accédé à cette requête avec une singulière complaisance. Mieux, il va se tenir & d'écart en Côte d'Axurie. Est-ce parce qu'il est-sûr du résultat? Est-ce parce qu'il saura la Cause qu'il incarne plaidée par Briand, Barthou, Milterand et aussi De!-: cassé, qui n'a pas quitté Saint-Pétersbourg si précipitamment, les affaires balkaniques n'étant pas toutes liquidées, sans de bonnes raisons'? Ne pas oublier que l'envoi de Del-eassé en Russie avait été l'œuvre pei'son-ijetUle de Poincaré... .1:1 y afe.-dcssoiis.bien.dcs manigances; on travaille partout. Le fameux mouvement préfectoral, celui qu'on n'a pas -voulu laisser faire par -Bart-hou, vient d'être l'ait par Dou-mergiie-jCaélaux.Ce qui est étonnant, c'est -a quel point les deux parfis en présence, .Briandistes et Cail- kvutistes, sont sûrs d'eux-mêmes. *** Au point de .vue de Ou discussion pure, les Briaràdi-stes ont eu de singuliers avantages. C'est d'abord les •tergiversations de Caillaux dans la miestion de, l'emprunt, puis l'em-•brouiïïsimini de son projet d'impôt sur le revenu. Un coup direct a -été porté au ministère par 'M. iBarthou, quand il a fait cette 1-cfmriir.que - << V>oits, arrivés-a.u pouvoir, vous êtes convaincus de la nécessité inéluctable de ta loi de trois -ans, et pourtant vous alliez faire le '(jeu de ceux qui'veulent la détruire...» L'argument -a porté. 1.1 portera; on' le colportera... . , . En tout cas, la lutte est engager. Aura-t-ei'i'e un écho direct à la Chambre? Les briandistes disent : « .Briand .peut, renverser le ministère quand il voudra, comme .1 voudra... Mais il lie veut pas. « -■ Je veux bien rapprocher cette modération de l'effacement consenti du président. Tout de même, cet® sent son... Marseille. Mais c'estr-aiissi dans les goûts de Briantl, cette patience, eelte attente do pêcheur à la. ligne (;.i l'est foncièrement) qui ferre d'un seul mouvement .nfryctix. .au .moment enfin jugé bon. députés. Songez qu'au dernier renouvellement de la Chambre, il y en eut 350 qui ne revinrent pas. Pauvres diables. 'Encore un coup pareil, et, en .huit ans, presque tout Je personnel aurait été renouvelé, .j'imagine que c'est dans ce sens-lù que s'orientent les désirs des Poincaré, des Briand, dès Millerand, des Delcassé, ceux qui veulent .t faire quelque chose ». Bilboquet. — A LA CHAMBRE MÉFIANCE! La gaucho volera le projet de loi sur les (logements à (bon marché, qui constitue une légère aimélioration slir le passé; mais elle .craint que la .Sociélé 'nationale qu'il institue aie devienne une machine de guerre aux mains de la droite... Lorsque s'ouvre la séance, M. Nerincx, qui préside, promène des regards somnolents sur l'assemblée nom lue use des vingt-six membres présents. Un jour de cave endeuille l'hémicycle.On reprend la discussion du projet de loi instituant une Société nationale des habitations et logements à bon marché. Voici M. Le vie qui se lève pour répondre aux critiques formulées contre son système. Il parle, malheureusement, sur un ton si voilé, si lointain que l'on distingue très difficilement... M. Levie. — Je m'excuse de la défaillance de force que me vaut la grippe. J'éprouve le plus vif regret de ne pouvoir faire en ce moment le discours qui conviendrai; dans une question qui me préoccupe depuis tant d'années... M. Bertrand voudrait que la loi rçlace les communes et les administrations charitables sur le même pied que les sociétés locales, agréées par la Société nationale. Je ne puis me rallier à cet: amendement. Je ne suis partisan ni des régies d'Etat, ni de celles des provinces et des communes. Même notre régie des chemins de fer, je voudrais en faire un service autonome! On fie peut demander aux administrations publiques ce qu'on peut demander a une administration privée. Remarquez d'ailleurs que nous nous trouvons devant un œuvre élaborée par une commission tout à fait compétente !... Lorsqu'il s'agit d'une commune, le contrôle ie la Société nationale ne serait pas possible... M. Vandervelde.—Supposez qu'une commune ait le plus grand nombre d'actions dans une société; celle-ci sera-t-elle agréée? M. Levie. — Certainement. Pourquoi pas? M. Vandervelde. — Alors, notre désaccord avec vous est en réalité insignifiant, M. Levie. — Mi Bertrand voudrait crue les communes achètent dès aujourd'hui les terrains nécessaires. Qu'est-ce qui les empêche de le faire? M. Vandervelde a dit qu'après avoir entendu le développement du projet, iï devait dresser un procès-verbal de carence, en ce qui concerne les ouvriers les plus pauvres ! Il est en désaccord avec M. Hector Denis, qui en était enthousiaste. La loi a d'ailleurs été faite tout exprès pour ces pauvres-là. Si la loi n a pas donné tout ce qu'on en attendait, c'est que les idées n'avaient pas encore marché comme elles l'ont fait en ces dernières années. Le ministre examine ensuite la valeur des critiques dirigées par M. Drion et par M. Tib-baut contre le projet du gouvernement. Il déclare qu'elles sont, intempestives ou peu pertinentes.M. Levie. — On nous demande de mettre sur le même pied que les ouvriers les citoyens dont la. situation de fortune est analogue à celle des ouvriers. Comment préciser cela? Un arrêté royal seul le peut faire suivant les circonstances. Les degrèvemnets d'impôts prévus par le projet n'ont rien d'inconstitutionnel quoi qu'en pense M. Devèze, cela se fait tous les jours. Quant au système de M. Devèze, qui voudrait accorder les faveurs de ta loi à toutes les habitations d'une valeur de 10,000 francs maxima, à la condition que le propriétaire ne possède pas d'autres immeubles et qu'il déclare qu'il va habiter la maison, elle est trop simpliste. Je vous adjure de voter le projet tel qu'il est. Après une nouvelle intervention de M. Tib-baut en faveur de son amendement, M. Devèze prend la parole. M. Devèze. — La loi devrait contenir des dispositions qui empêcheraient que les fonds mis à «a disposition des sociétés régionales aillent ù des exploitations agricoles et soient ainsi détournés de leur vraie destination. Le ministre s'est retranché derrière l'opinion de M. Hector Denis. Croyez bien qu'il n'eût pas adhéré sans réserve à son projet. Cela ressort foi-mellernent de lettres qu'il m'écrivit sur ce sujet, M. Devèze insiste sur la nécessité de préciser quelles sont les personnes qui bénéficieront de la loi. La définition du gouvernement est sans netteté. L'article 3 doit être supprimé. Pour la partie fiscale du projet, les dégrèvements d'impôts sur les opérations des sociétés doivent être accordés par 1e législateur et non par le gouvernement. Il faut que la Société nationale soit soustraite à l'arbitraire du gouvernement. Si on ne donne pas de garantie, dans ce sens, à l'opposition, la valeur sociale de la société sera réduite et nous pourrons craindre qu'elle ne devienne un instrument politique dans les mains de la majorité. M. Devèze défend en détail, avec une force d'argumentation impitoyable, les amendements la gauche aura le droit de n'avoir aucune con-la gauche aura le droit de n'avoi raucune confiance dans les tendances du projet. M. Persoons, s'adressant, dirait-on, uniquement aux flamingants de la Chambre, déclare, en flamand, qu'il votera sans enthousiasme les dispositions du projet. En effet, il est incomplet, mais il rendra cependant service à de pauvres gens. Après quelques considérations de M. Camille. Huysmans, qui s'étonne de la méfiance montrée par le gouvernement vis-à-vis des communes, la discussion générale est close. Le vote aura lieu après le second vote de la loi scolaire.La séance est levée â 5 heures 30. LA « CHnOHIQUE » EST EN VENTE : A PARIS, dans tous les principaux lciosquea dés boulevards, chez notre dépositaire général, Mme veuve ENGLEBERT, rue de Mauheuge, 6», et dans les bibliothèques de la gare du Nord. A Avignon, à la bibliothèque de la gare. A Beaulieu-sur-Mer, à la bibliothèque de la gare. A Roubaix, à la bibliothèque de la gare. A Nice, à la bibliothèque de la gare. A Menton, à la bibliothèque de la gare.

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