La chronique: gazette quotidienne

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08 februari 1914
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s.n. 1914, 08 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w6bj1t/
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Oiuittiielie 8 février 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR TOUTE L'A' BELGIQUE 47' aunée. — M» ÎIS LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ! N* 7§8!l Rédaction : N* JL/fiOUfr a ABONNEMENTS* FONDATEUR • RÉDACTEUR EN CHEF : ANNONCES : 4« page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-d^ers (corps), 3 fr. brujklt.es : 12 francs par ; _ 6 francs pour six mois; 1 3 francs pour trois mois. ... , , la "a"? et falls-dlvers (lin), 2 fr, la ligne. - Nécrologies : 2 tr. la ligne. - On ne garantit pas te tocs dWticm La Provinck : 15 francs ^>ar an ; — T fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlClOP (16 1<1 HudMI G JC3H U AlllruIiIYu La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Teleph. A. 3293 Tous.pays'dc l'union pos&lc, 30 fr. par an. — Hollande el Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 3 et 7, Galerie du Roi. _ î CE ÛD'IL FAUDRA RETESIR... Ipar M. Paul llymans membre de la Chambre des représentants Au (manient où s'achève il da Chambre la I discussion eu «première lecture de la toi sco-I taire, on peut se faire une idée d'ensemble I dû (."esprit qui d'à inspirée, en relisant les I commentaires que lui a donnés, au nom Je lia majorité, son rapporteur, M. Woeste. « Chose curieuse, iM. Woeste paraissait, au • début, de ceux que J'affaire inquiétait et ■qui, jugeant satisfaisante les 'résultats du ré-■.{finie de 1895, steJammaiéait des .périls que I jouirait toi» naître une entreprise nouvelle I de guerre et de conquête. 11 .combattit 'long-I temps les plans de IM. Verhaegen et de ses [lirais, qui, dès 1900, esquissèrent le système I de d'égalité des écoles; il de représenta comme I iiratile et comme dangereux au -point de vue I intime de la liberté des écoles confessiôn-I «elles. iBn 1911, il fit sombrer de projet Scîiol-lllucrt. ®t puis, devenu .rapporteur du projet lide Qoi iPouillet, loin de clicrctier à l'adou-| cii', voici qu'il né cesse, par son exé-Igése, ipar ses interprétai ions, d'accentuer les angles et d'aiguiser dos tpointes, d'irriter fo discussion, de blesser Tap.positiou, d'évi-1er, de «tasser 'toutes les occasions de conciliation, de donner à da doctrine catholique le plus possible d'intransigeance autoritaire et menaçante. Voici qu'il affirme ses croyances avec bu esprit d'obsoUutiscme, de draine et de mépris pour des doctrines adverses ou sitmpde-rnant .différentes, comme si son .but n'était que d'exciter tes colères et dç déchaîner les plissions. Singulière politique de la part d'un homme ■d'Etat belge et qui connaît des mœurs et la I mentalité de ce pave ! Et quelle étrange psy-I chalogie de vieillard 1 l.'àgc et l'expérience, Idit-on, enseignent la 'mansuétude, la modé-Iration, l'indulgence, medment ù la paix, au I sourire, làyla djoaité. iEt quelle image impé-I rieuse a-t-on t™ se dresser chaque jour, de I Coi farouche et guerrière ! I Tout 0'eaprit de la doi est dans les discours I«I'-- M. Woeste. Un souffle de sectarisme a ■traversé toute la discussion, d'un bout à l'au- lir«w *** I Sans 'doute, cette -discussion <a été 'longue. I k\kii's elWe ne -pouvait point ml© -pas /l'être; «et si I l'examen minutieux de tels ou tels détails I de ki doi a. (pu, même à certains .moments, I fatiguer Topinion, cependant de nombreux ■épisodes, et /les derniers notamment, ont I frappé le «public et ému tous des «esprits préoc-Icupés de justice et de tolérance. Et 'lorsque, ■ dans quelques semaines, les «libéraux s'adres-|seront<au pays, il faudra qu'ils nient, soin de ■ bien! "marquer les .points essentiels où s'est I ai-fnirnée «la politique outrancière de la droite, |tie dénoncer les iniquités commises, voulues, I (maintenues, "malgré îles efforts de l'opposi-I lion. I 11 faudra surtout que û'on montre ïa mons-Itrueusc contradiction sur ilaqueUe la loi re-I pose. En réalité, il n'y auîra plus d'écoles I vraiment 'libres, au sens de la. Constitution. I La -Constitution a caractérisé renseignement I liivre, en voulant qu'il aie soit soumis à ou-I cune réglementation JégaJe. La loi, désormais, /réglemente J/cn saignement dans les écoles confessionneïles. rEîtles cessent, dès tors, id'étre authentiquement 'libres. Mais I «lies ne deviennent pas publiques ! Elles se-I iront « semi-offieielles •», a-t-on dit, participeront dans une certaine mesure aux carac «fères des écoles publiques; Cllos seront entretenue» iau moyen dos deniers publies; mais l'autorité publique, qui les soutiendra pour une majeure part, -devra, par res.pe.ct de ila (liberté d'enseignement, se désintéresser île ileur direction morale et inteUlectuéilIle, de iadiscipline, de -la nomination des maîtres! Quelle extraordinaire confusion de principes et de mol,ions ! 'Et tout cela pour faire régner, d'autorité, la foi oaliholique, ta moraile catholique, la morale «cuiltuetle, la morale dogmatique de l'Eglise romaine. *** L'un des spectacles les plus remarquables tfue nous a offerts cette discussion, c'est celui de 'l'imperturbable assurance avec la-«juedle les hommes de droite se proclament les champions de lîâ morale. Et ce n'est pas l'un des moins choquants. A les voir, à 'les entendre, il n'y a, 'hors d'eux, que péché, vilenie, bassesse,, noirceur d'âme.. Et notez qu'ils partent au nom d'une Eglise qui, universelle autrefois, a, depuis trois' siècles, cessé de régner sur l'ensemble de la chrétienté. Il y a des millions de protestants, des «nillions de chrétiens, dans les parties les I IP^is éclairées et les plans civilisées des deux Mondes, qui se réclament de la pure morale ''hrétienne, et qui repoussent les dogmes de 1 Eglise catholique et tout ce que l'Eglise cahotique a, au cours des siècles, ajouté à l'idée chrétienne, et toutes les transfoima-tions qu'elle lui a fait subir. 'Los catholiques ont .beau jeu, dans ce pays, ou il n'y ia malheureusement. pas de vraie concurrence religieuse, à se représenter comme détenteurs du monopole de l'idée chrétienne. Si, comme l'avait souhaité autrefois .Emile de Laveleye, il y avait, plus de protestants en Belgique, toute cette beMe jactance s'écroulerait vite. On ne remonte pas te cours des temps; mais qu'il serait donc utile à beaucoup de gens de relire les admirables articles qu'Emile de Laveleye a pit-hl;<;s il y ,-j près de quarante ans sur la question religieuse en Belgique ! En dehors d'ailleurs de toute question cul-tuolle, qui n'est pas du ressort de la politi-nue, an eu s de la philosophie et des consciences individuelles, quoi de plus vain et de plus ®ot, de ila part d'un parti aussi bien que d'un homme, que de s'arroger Je privilège de la vertn, de se poser en modèle de perfection ^ de 'sainteté ! Et combien cela est plus ridicule encore et plus irritant de la part dr ^ens qui, dévotement adonnés à toutes les combinaisons de la politique la plus pratique et la plus matérialiste, -ne négligent aucune des opérations de irélectoralisme le plus uti-ditaire ! 1 est commode de jeter sur tout cela le manteau resplendissant de la morale chrétienne ! ? Paul HYMANS. I MENUS FAITS, PROPOS MENUS il' c UN PEU DE GRANDE POLITIQUE j i Une enquête de la revue La "Vie nous mon- 1 Ire les sociologues de profession ou d'occa- c sion tournant, grattant, flairant autour de * ce bloc : t'Allemagne. On leur demande : c « Es't-ce aue ça craauc? Est-ce qu'U ne va - * «' pas j avoir une révolution? » C'est que la bonne Europe n'a plus que cet J espoir, une révolution en Allemagne, qui lui permettrait de desserrer son ceinturon et de 'c déposer ses armes sur le buflel de sa salle ù j manger ou sur son coljre-jorl. Je dois dire que lés sociologues sont à peu s près unanimes à dire : t. Ça ne craque pas le > moins du monde; il n'y aura pas de révolu- ♦ liùn; gardez votre poudre sèche el'votre mè- g cite allumée, bra ves gens. .; q Alors, est-ce que celte Allemagne va res- s ter, au milieu de l'Europe, une forteresse s d'où pointent de toutes parts les gueules des d canans. Les pacifistes déclarent que c'est un anachronisme. c Et, en el(et, il y a de ça, l'Allemagne a de n l'anachronile. C'est-à-dire qu'elle en est là ^ où en étaient d'autres pays il y a quelques ' siècles. Il lut un temps où les pays les plus « civilisés .. aujourd'hui, France et Angleterre, pour n'en citer que deux, toujours ar- * mes, se servaient de leurs armes. Ils préten- e daient à la suprématie. Maintenant, ils re-connaùsent le droit des autres. Un Louis XIV (1 ou l'Angleterre de Pitt et de Burke n'au- t( raient eu de cesse (deilenda Carthago 1) que p par la ruse, la force, la. coalition, ils aient 1' annihilé la suprématie allemande. ^ Que l'Angleterre ait laisse grandir la flotte allemande, c'est un sûr indice de son déclin. c Elle n'a plus cet égoïsme que signale Niclzclie comme aussi indispensable aux peuples , qu'aux individus... Elle a les belles illusions a ■pacifistes de la France du Second Empire... s L'Allemagne, la jeune Allemagne, est encore dans lu période où on se jail des muscles; elle n'est pas émancipée, elle a un tuteur qui a un sabre el des moustaches. Mais ce qu'il y a de singulier, c'est que, ni elle, ni son tuteur, ne se décident à écraser tout à 1 jait les deux adversaires encore possibles. 1 L'Angletetm et la France d'autrefois n'au- ' raient pas hésité, elles. N'empêche que celte Allemagne est aussi insolite qu'un chevalier vêtu de fer-blanc, ' lance au poing, sur un boulevard. Peut-Aire qu'un jour on s'apercevra qu'il n'y avait là qu'une armure et. rien dedans, comme on trouve des carapaces suns lan- ( gousle à l'intérieur. '■ Alors on rira, mais, d'ici là, on'fera bien tj de prendre des précautions. ri Bob. ___—, ; Au jour le jour [ LA POLITIQUE < .sj; U semble difficile de ne pas revenir «• sur cette séance de la Chambre ■ ù o quelques répliques suffirent à mettre 1 en si cruelle lumière le cynisme des 1 cléricaux, cynisme allant jusqu'à l'incons- .«. cience... Ou l'a vu. 1! s'agissait de ramendeincnt de M. Fï- ' ron disant que l'instituteur devra s'abstenir de toute attaque contre les personnes ainsi que contre des idées religieuses ou phi- ' iasophiques. Et cela ne devrait-il pas aller de • soi, puisque les écoles en question seront ^ payées avec l'argent de tous? Alais si cela est de sens commun, cola j n'est pas du fout selon la àueiitalité cléricale. Et,'tout aussitôt, M. Woeste s'est chaigé . du plus cynique et du plus utile aveu : « Je , n'aime pas qu'on oppose les convictions phi- | losôphiques aux convictions religieuses... ] •Les convictions .phàlosophiques ne sont, le E plus souvent, que la négation de Dieu. » Ces paroles semblent avoir.été prononcées au XVI0 siècle, -alors que l'on s'entretuait au nom des religions el que les philosophes étaient livrés au bùoher. Aujourd'hui, ce que M. Woeste ' appelle « doctrines '.philosophi-ques », « doctrines condamnables qui ne doi- r vent pas être enseignées dans nos écoles », c'est l'opinion dont la .Constitution garantit , de respect pour tous, celle de fous ceux qui ; se permettent de ne .pas adopter sa toi d'aujourd'hui... Cedle-là. seule est bonne, comme i seule est pure aussi .laimorale qui en résulte... Devant un aussi cynique retour aux into'.é- ■ rances du moyen âge, les protestations ont ' eu la vivacité qu'il fallait. Naguère, un journal de droite voulait partager l'apposition en hommes de valeur et en n primaires »; cette insolence tmontire précisément son inutilité; oar MM. Btiy.1 et Dern-blori, visés par le journal en question, se sont affirmés, à côté de MM. Feron, Mas-son, Yandervelde, comme les organes mêmes du bon sens. Ce bon sens, qui est surtout notre qualité nationale, ne peut'.admettre te .retour à quatre siècles en arrière que veut, nous imposer lia future loi Poitllet.. T,cs eièricnnx rica-nenf en voyant que d'émeute ne gronde, pas.en-eore : qu'ils redoutent plutôt l'indignation patiente et raisonriéë du pays. Comme nos adversaires ne craignent pas de se contredire, tout en raillant le calme de l'opinion, ils dénoncent de soi-disant attentats contre des leurs. Si. de telte attentats venaient, à se produire, ils prouveraient simplement que nos maîtres nous ont ramenés au XVI0 siècle... ! Ceci, bien entendu, en cas d'attentats sé-Jrieux, où l'on retrouverait les balles tirées lisur les champions de la bonne cause. PETITE CHRONIQUE i Regards en arriéra 8 février 1807. — Napoléon Ier est vainqueur, , Eylau, de l'armée misse, commandée par Ben-lingsen.<5=^3 Pas d'équivoque. Le « XXe SiècJle » se réjouit de la crise par aquetlle passe le conseil des hospices. Nous la éplorons — tout en la croyant nécessaire, car [ faut mettre fin à un régime et à des procé-,és inadmissibles. Et plus vite .la crise sera énouée, plus tôt le mal disparaîtra, au grand énéflee de l'administration charitable tout omme du parti 'libéral. Mais il faut signaler une équivoque — vo-mtaire — où se complaît le journal catholi-ue, qui feint de trouver en nous, ainsi qu'en os confrères de la presse libérale, des aUliés irdifs dans la campagne qu'il a entreprise ontre le conseil des hospices, — lisez : contre œuvre de laïcisation. 'Précisons dès maintenant la situation. Il ne est jamais agi, i'I ne s'agira jamais de cela, ous avons pu et nous pourrons nous rencon-er avec des journaux de droite ou d'extrôme-auche sur certains points, sur certains faits, ue nous narrons avec notre impartialité d'ob-nrvateur, sans nous préoccuper de leurs con-îquences politiques : c'est le premier devoir u journaliste. Mais (la question de laïcisation n'est pas en ause : cette vérité a remarquablement été rise en lumière, îlundi dernier, par le diseurs de M. île docteur Depa.ge, qui a montré utilité, la nécessité, de l'œuvre entreprise et es réformes réalisées. Nous tenons à éviter iici toute ambiguïté. Le XXe Siècle », lui, termine un de ses articles n disant : Médecins libéraux, le « XXe Siècle » ne vous îmaride qu'une chose : c'est de songer de mps en temps que ce serait un crime d'em-sc.her un pauvre diable qui va trépasser à liôpital de voir le prêtre avant de mourir et î recevoir le bon Dieu... Si un jour ce crime est commis, pur qui quô b soit, nous serons les premiers à le flétrir. Mais le -« XX0 Siècle » flétrira-t-il, comme ous, la sœur de charité (de charité !) qui ura refusé d'assister un 'libre-penseur agoni-înt, n'ayant pas voulu se confesser? Morale. La droite, fort désorientée par la proposition andervekle-Feron tendant à organiser des Durs de morale pour les entants dispensés du mrs de religion, .tente de jeter un faux jour il- cette question extrêmement claire. Un journal catholique a bien voulu recon-aître, cette semaine, que certains principes tistent, sur (lesquels tout le monde est d'ac-3rd. Mais il s'empresse d'ajouter : Mais d'abord, trouvez donc un de ces prin-pes qui ne soit pas dans la religion. Vous n'en ouverez pas un. Alors pourquoi créer une auxiènie « science » de la morale si elle ne Dit être que la reproduction laïque de la pre-lière ? Mais la morale comporte autre chose que ïs principes communs aux croyants et aux thées. Nous avons signalé plus haut quel-□es-unes des nombreuses questions sur les-uelles les « moralistes humains » ne sont oint d'accord. Qui les départagera et. qui ob-endra l'adhésion de la minorité condamnée? n un mot, où est-elle, LA morale humaine ? Ile n'existe point, et chacun est libre d'y faire m lit à sa guise. La double réponse à cette double question st bien simple. Certes, beaucoup de ces prin-ipes se trouvent dans la religion. Mais il y (dans -la religion autre chose — sur quoi tout ; monde n'est pas d'acord. C'est précisément our cela qu'ont été créées des dispenses.Pour-uoi, ailors, ne pas enseigner ces principes ont l'accord général, constaté par notre con-ère, indique, mieux que tout argument, l'uti-ité?Il y a, en dehors de ces principes, plusieurs îorales ? Peut-être. Mais, sûrement, il y a plu-ieurs reiligions ! Ailors ! pourquoi en ensei-nant calle-<ci de préférence à tant d'autres, : en refusant d'enseigner la moratle univer-:-lle, nos adversaires prétendent-ils réaliser la usttcé ? Mais'ne parlons pas de justice. Et que nos dversaires reconnaissent simplement ce qui assort à l'évidence de leurs écrits : ils veu-ont établir le monopole d'e la religion catho-jque, apostolique et romaine. Et tout le reste :>t littérature, — mauvaise littérature. En violet. De plus en plus, les journaux étrangers cul-ivent l'illustration. Ce n'est pas. tort coûteux, i cela amuse les enfants. Le plus difficile est le trouver des motifs intéressants. Un journal vient de nous montrer ainsi la Kcec où l'on établit les nominations pour les] mimes académiques... Et cela vous semble mal choisi, cette photo, l'une pièce quelconque?... Vous êtes bien de 'otre village ! Croyez qu'un tas de gens ont ienti battre leur cœur à l'aspect de cette charnue où leur dossier, peut-être, sera examiné ni jour... Les degrés de l'ivresse Nous avions déjà les sept merveilles du monde, les sept âges de l'homme, les sept sages de la Grèce, les sept jours de la semaine ; voici maintenant les sept degrés de l'ivresse. Nous devons cette intéressante découverte à un médecin appelé devant le juge de police de Maryilebow pour déposer dans une affaire de mœurs. L'accusée, une femme mariée, déclara que lorsique La police l'arrêta, elle était en état d'ivresse. I/e docteur Williams, appelé comme témoin, confirma en effet quWle se trouvait dans lin état de douce ivresse, succédant, à l'état d'excitabilité inconsciente. Cela étonna le magistrat, qui demanda si la douce ivresse était toujours précédée de l'état susdit. -- Invariablement, répliqua le témoin. Et comptant sur ses doigts, il énuméra de la façon suivante les, phases successives df l'-êbriété : excitabilité inconsciente, douce béa titude, irritabilité, état belliqueux, état affec. tueux, puis larmoyant et enfin comateux I La maison vide. C'est dans une des rues fréquentées de l'agglomération. Quelque invraisemblable combinaison d:héritage fait demeurer vide une maison de bonne allure. C'en est assez pour que toutes les forces hostiles s'acharnent sur elle. Souvent déjà on en a fermé les fenêtres ; c'est en vain. Du dehors, les gamins, les rôdeurs, repoussent les châssis des fenêtres, ou en bri- ( sent les vitres. Et alors, vide et accessible, la c maison devient dépôt d'immondices. Il n'est ] pas d'abomination qu'on n'aperçoive sur les i planchers salis : chiens ou .chats morts, débris innommables, tout ce qui infecte, tout ce qui c révolte. * On pourrait admirer ici un symbole de ces 1 âmes abandonnées de leur aieu, et qui de- ( viennent alors le rendez-vous de tous lès dé- 1 mons. Ce serait fort poétique. Mieux vaut cependant, aller au plus pressé et demander qu'en faveur des voisins, on veuille bien dé- i sinfecier ce foyer de dangereuse pestilence. « (r^=£> F Prospérité. 1 Malgré la crise cfont l'industrie se plaint à j; juste titre, la maison J.-G. Hiroux et C° a pu r tévelopper, dans des proportions surprenantes r lurant les deux années qui viennent de s'écou- ^ 1er, son commerce de câbles et fils électriques. • Cette prospérité justifiée .a été fêtée, en un banquet aussi somptueux que cordial, qui a m lieu dans les salons de la «Taverne Royale». t Inutile d'ajouter qu'à l'heure du Saint-Mjw ( 3eaux; on a célébré cette brillante réussiW^Tn ,{ les discours chaleureusement applautJ^T ]; Affirmations parlementaires. N M. René Viviani — pourtant un des minis- ( très les plus éloquents, que 'la France ait con- x nus pendant ces dernières années — vient de , Paire applaudir par le Parlement français (à J en croire le compte rendu officiel) la phrase j suivante : il « Les instituteurs seront des instituteurs. » Il appartient, on Je sait, au cabinet que préside M. Doumergue. C'est celui-ci qui déclara, i lors de ses débuts — comme président du con- 1 seil — à la Chambre : l « La république peut compter sur les républicains. » On conçoit que de semblables affirmations * sont difficilement réfutées... , Cr=^) Danses et religion. i Jean de Bonnefon relate, dans le « Journal », îes termes dans lesquels les professeurs du « vrai » tango ont proteste auprès du pape con- c tre l'interdit lancé sur la danse nouvelle par t les évêques. 11 En voici un extrait essentiel : !' Dans l'Ancien Testament, lés Hébreux, qui i n'avaient pas de théâtre public, osaient se li- ; rrer à des danses rituelles où la passion attei- | [•riait les plus hauts sommets. Ces danses | imoureuses avaient un caractère officiel. Les t prêtres dansaient devant l'arche pour célébrer [ ia victoire, et le peuple se livrait à des mouvements désordonnés sur le parvis du tem- | pie, au jour de la vendange. Le roi David, pour \ Janser devant l'arche, avait pudiquement ; ibandonné tous ses vêtements et se montrait i la foule paré d'une petite harpe d'or. | t Et voilà. Mais tolérer que les Congolais ho- 1 norent leurs dieux en dansant à la lune est, ;. pour nos pieux confrères, un acte d'impiété \ maçonnique. ( fJkjntradiction peu explicable, à moins qu'on t ne taxe d'hérésie M. de Bonnefon I <s===9 [ Les bienfaits de l'instruction. i On apprend beaucoup de choses aux petits enfants, dans les écoles. Ils reçoivent aujourd'hui les notions les plus diverses. On pré: tend qu'on leur enseigne aussi l'histoire de ( leur pays. ] Dans une école d'arts et métiers, le profes- •' seur eut la curiosité, tout dernièrement, d'in- \ terroger ses élèves sur l'bistoire de Belgique, j Il voulait savoir, sans plus, ce qu'ils avaient ( retenu des leçons données à l'école primaire. | Les questions qu'il leur posa étaient simples. ! Il dit à l'un d'eux : — Pourquoi la Belgique s'est-elle séparée de la Hollande en 18:50 ? L'élève se recueillit un instant, se gratta le menton, puis répondit : — Parce que le roi Léopold ne voulait pas rendre aux Hollandais le lion de Waterloo!... Voilà ce qu'on gagne à répandre à flots les hiènifaits de l'instruction. Les petits Belges ne pouvaient pas avoir des idées aussi absurdes quand on ne leur apprena it rien du tout. <5===^ Tous Athéniens. « Avezwous remarqué, — dit Gustave Téry dans le,« Journal », — ce phénomène qui se reproduit à tous les «c grands enterrements » avec la constance d'une loi delà nature? Quel que soit le nom du môrt illustra et quoi qu'il ait fait pour mériter la gloire, on est toujours sûr de voir s'avancer vers sa tombe le président de la Société des auteurs dramatiques. Invariablement,'loisque les assistants le voient paraître, ils se poussent du coude et s'interrogent : « Qu'est-ce que la Société des auteurs dramatiques fait ici? » « — Ali ! oui, parfaitement... » Quelqu'un a cité un titre de pièce, er, on se rappelle tout à coup que Rochefort, Lockroy, Déroulède ont travaillé pour Je théâtre.Un étranger médisant ne manquerait pas d'en conclure avec Schopenhauer : « Ali ! ces Français, tous les mêmes ! Tous des hommes de théâtre... Vous voyez : tous des cabotins ! » Laissons les envieux mesurer au cimetière la grande place que tient le théâtre dans notre pays, et gardons-nous d'en rougir : Nous avons encore ceci de commun avec Athènes. » A ce compte-là nous sommes encore plus Athéniens à Bruxelles qu'à Paris. Non seulement chez nous tout, le monde fait du théâtre, mais tout le monde veut, en outre, être joué | et. applaudi. Bientôt on votera, — dit-on, — le i théâtre belge obligatoire, avec défense aux pè. res de famille de s'occuper de ce qui peut ou ne peut, pas être vu par leurs filles. La comparaison flatteuse de M. Téry prouve une fois de plus que les railleurs ont tort, et que ce sont nos auteurs qui ont raison en voulant, à toute force faire passer leurs pièces, les bonnes comme les mauvaises. Les mauvaises sur-j tout, ,car on est Grec ou on ne l'est pas. A. 5a, pa&in i — Vous avez l'air frappé. il — Mais oui... Je viens de recevoir un coup de li téléphone. «ÉientiMstériell UN DÉMENTI ATTENDU j Pour des raisons faciles à comprendre, il , ss*t de règle — sous tous les régimes — de : iêmentir catégoriquement les bru:4s de rc-aaniornent .ministériel... jusqu'à lMieure où ts se «réalisent. «En publiant hier les, renseignements pre-is et circonstanciés qui.étaient parvenus à iOtre connaissance, nous ne nous faisions au- 1 une iililusion et savions aller au devant d'un 1 ômenti que l'officieux Journal de Bruxelles i t'a pas manqué de nous apporter samedi c oiir dans la forme suivante : f c Grande nouvelle, avec plusieurs grands ti- ? •es et de nombreux commentaires, dans la ^ Chronique » : le prochain départ de M. Levie f rovoquera tout un remaniement ministériel ; î successeur de M. Levie sera M. Renkin, à îoins que celui-ci ne préfère redevenir sim- r le député ; le portefeuille des colonies sera j: Bpris par M. de Broqueville, et ce dernier sera r amplaeé à la Guerre par un général, qui reste 0 trouver. C'est fort intéressant, mais nous sommes au egret de devoir le dire à la « Chronique », est « complètement faux ». cl Nous pourrions épiloguer sur les termes de e e démenti; mais nous n'en voyons pas l'uti- r ilé, l'événement seul — c'est-<à-dire la pu- c ilication au Moniteur des anrôtés auxquels a onnera lieu la démission de M. Levie — pou- s an t démontrer qui, du Journal de Bruxelles u de !a Chronique, a raison. ( Bornons-nous, aujourd'hui à constater qu'il t ésulte du démenti officiel que M. Renkin v ardeiait le poriefeuiTJe des colonies (tant iiieux pour le Congo !) et M. de Broquevilile esterait ministre de la gueiTe (tant .pis pour 'année !) ! i En signalant à ses lecteurs les renseigne- , lient® , publiés par la Chronique sur l'état de \ i crise ministérielile latente, VIndépendance c wJ.ge ajouté : La seule chose certaine, c'est que .M. Levie en ira quand le Parlement aura définitive- c îent voté le projet scolaire, mais nous avons r es raisons de croire qu'il ne s'en ira pas tout t eul et qu'on profitera de son départ .pour re- , îanier assez profondément le cabinet. C'est our cela qu'oii parait désireux de doubler le 1 ap électoral de mai prochain. .- On sait de reste que l'on désire vivement se ] ébarrasser de M. Hubert, ministre de l'indus- ( rie et du travail, qui sera aisément remplacé, . valeur tout au moins égale, par n'importe uel ministrable de droite. D'autre part, M. Davignon, ministre des attires, étrangères, .aurait manifesté à plusieurs eprises l'intention de se retirer; M. Renkin une situation assez difficile à la tête du dé- . alternent des colonies, par suite de la cam-agne qui se poursuit au sein de la droite con- 1 re lui, et, enfin, on verrait sans regret le dé-art de M. Helleputte. Que M. de Broqueville veuille se faire remplacer à la tête du département de la guerre i ar un officier général, c'est logique. Il a fait j boutir la réforme militaire et il appartient , îaintenant à un spécialiste d'en assurer l'ap-iication. M. de Broqueville, confiant dans * habileté que ses amis se plaisent à lui recon- i laîtrc, a du goût pour les affaires étrangères, ■ araît-il, niais il n'y aurait rien de surprenant , ce qu'il se croie aussi bien qualifié pour ad- , îinistrer notre colonie que pour diriger nôtre liplomatie. Reste à savoir alors si le porte- 1 euille des affaires étrangères pourrait être 1 onfié à M. dé Liedekerke, comme le bruit en i ircule çà et là. Ce n'est pas cela qui relève- , ait l'autorité et le prestige de notre diplo-natie.i.'Indépendance conclut ainsi : Pour nous, un ministère de droite vaudra oujours un ministère de droite, et l'expérience aite depuis juin 1912, nous rend absolument ceptique en ce qui concerne la politique na-ionale que voudrait pratiquer M. de Broque-ûlle. Il est le prisonnier de sa majorité et le 'estera jusqu'au bout. Le remaniement minis-ériel ne nous intéresse donc que pour la compétition qu'il peut déterminer au sein de la Iroite et pour les tiraillements qui peuvent se produire à la suite de la déception de certaines imbitions trop ingénieusement cultivées demis des années. DU RECRUTEMENT ET DE L'AVANCEMENT DES OFFICIERS , En exposant, le 24 décembre dernier, les transformations qui s'opèrent dans le cadre des officiers, nous disions que les nouvelles méthodes semblaient interdire aux officiers non issus de l'école militaire, les grades supérieurs à celui de commandant; et nous ajoutions que cela tuerait les méthodes nouvelles parce que les officiers lésés réclameraient et s'imposeraient, tôt ou tard, par leur nombre. Nous n'avions pas tort, à en croire la lettre que nous recevons d'un groupe de sous-officier::, candidats sous-licutenants de l'infanterie, qui déplorent, l'injustice dont ils craignent d'être, plus tard, les victimes. *c * * Le danger réside, en effet, dans rincohérencf que prtfcontent. d'une part, le recrutement et la préparation des officiers; d'autre part, leur avancement. Le recrutement et la préparation sont "héte-l rogônes ": pour une catégorie de nos'candidats officiers, on exige, à l'entrée à l'école militaire, la preuve d'études moyennes du degré supé-rieur, et, pendant trois années ininterrompues, on dotera ces candidats des connaissances détaillées nécessaires à l'exercice de tous les grades dans toutes les armes. Pour l'autre catégorie, : au contraire, on ne demande pas même l'instruction moyenne du degré inférieur et. à ces candidats, on ne donnera, et seulement pendant dix mois, que le ru diment des connaissances indispensables aux gradés subalternes à occuper dans une arme seulement, à l'exclusion des autres. * * * Les règles d'avancement, au contraire, sont en contradiction avec les précédentes. Ces règles sont uniques : tous les officiers, quelle que soit leur origine, seront d'abord promus aux grades de lieutenant, de capitaine et de commandant, par ancienneté, sans aucun examen, puis aux grades d'officiers supérieurs et généraux après une, épreuve plus ou moins ré duitc, la même pour tous et pour toutes le.-armes.i Alors ?... Ou bien les trois années d'études di 'école militaire sont indispensables et, dans e cas, les officiers qui n'ont pas lait ces étu-les devront être écartés; ou bien ces derniers ont capables; et, dans ce cas, c'est- en pure lerte et à leurs dépens que les premiers se ont astreints au moins à vingt-six mois d'éco-age supplémentaire, qu'ils auront risqué les xamens de ces vingt-six mois; comme c'est nutilement que l'Etat aura sacrifié son argent , donner un enseignement superflu. On ne sortira pas de ce dilemne. * ** Qu'adviendra-t-il de tout cela? Déjà, les ar^ illeurs et les officiers du génie déclarent, avec aison, que, s'ils avaient à refaire leur car-ière, ils.se feraient fantassins ! Demain, les uelques jeunes gens qui ne seront pas el-rayés par l'instabilité qui caractérise aujour-'hui la carrière militaire, voudront tous pas-er par l'école militaire si celle-ci leur garan-it l'avenir, pu refuseront d'y passer s'il est ad-ais que dix mois d'études seulement suffisent. Ainsi, les nouvelles méthodes, loin d'instau-er un régime qui satisfasse tout le monde, rovoque plutôt de nouvelles scissions et lait, aître de l'inquiétude et un malaise presque énéral. *** Jadis, les officiers issus du cadre n'accédaient u grade de commandant qu'en subissant un xamen appelé examen B, sur les matières du rogramme d'enseignement de l'école militaire; et-te épreuve les mettait sur le pied d'égalité vec leurs collègues issus de ce dernier établis-ement.Pourquoi .a-t-on supprimé cet examen B ? ;'cst ce que déplorent les candidats sous-lieu-snants qui nous écrivent. Ces jeun es gens font aloir que si des circonstances iiuiOpendiantes e leurs aptitudes, de leur travail et de leur aleur les ont écartés.de l'école miijjip.»î>*; jb hercheni cependant à compléter leurs eonnais-ances par un travail personnel: et qu'il-sera ahumain de les empêcher, plus tard, de faire i preuve de ces connaissances, si l'incohérence es méthodes de recrutement et d'avancement pour conséquence d'arrêter leur avenir. Nous e pouvons que leur donner raison. A notre avis, le mal réside dans l'exagération ['une seule règle d'avancement pour tout le aonde et dans l'unification poussée jusqu'à enir compte d'aucun effort de spécialisation, lors qu'on admet, dans le recrutement et la: •réparation, des catégories différentes et éloi-:nées l'une de l'autre. C'est pourtant ce qu'on ie peut éviter, nous le savons bien, et l'on sera fuand même forcé de créer des techniciens [ans des écoles supérieures. S. LA «RÉORGANISATION» DES PONTS ET CHAUSSÉES M. Helleputte possède le génie de la désoi'ga-•isation !... Pour ses amis, du moins, il est ora-eur remarquable, professeur distingué; il scinde que les plus prévenus ne puissent soutenir .on talent d'organisateur. C'est une fatalités nais M. Helleputte ne peut toucher à un scr-•ice sans en fausser tous les rouages. Pourtant, l'annonce de la prochaine mise en rigueur du projet de réorganisation du corps les ponts et chaussées auquel le ministre travaille d'arrache-pied depuis plusieurs mois et lui vient d'être essayé dans le Luxembourg, a ;té accueillie avec un enthousiasme exubérant :>ar les conducteurs des ponts et chaussées. Ce jentiment s'est manifesté dans quelques articles qu'ont publié plusieurs de nos confrères. Il semble, d'après certains renseignements u'écis, que ces fonctionnaires soient loin de se ,'cndre un compte exact de l'organisation projetée. Il est certain, en effet, que leurs attributions ne seront modifiées en rien. D'autre part, 3n a passé sous silence, jusqu'à présent, un des points capitaux du projet ministériel : nous roulons parler de la création d'un service central d'études. Ce service serait composé d'ingénieurs chargés " exclusivement » de la confection des projets de travaux importants, travaux qui seraient ensuite exécutés sous la direction des services extérieurs. Sans qu'il soit nécessaire d'insister sur les multiples inconvénients d'une semblable innovation, il saute immédiatement aux yeux qu'elle aura pour principales conséquences : • 1° De mettre les services d'exécution en présence d'études faites par des techniciens qui n'auront pu se rendre compte « de visu » des difficultés de réalisation locales; 2® De réduire les fonctions des ingénieurs des services extérieurs à l'accomplissement de besognes secondaires. * * ♦ Surtout, il ne faut pas perdre de vue le point suivant : comme le prévoit le projet de M. Helleputte, les conducteurs seront placés directement sous les ordres des ingénieurs' en chef, auxquels seront adjoints les ingénieurs ordinaires. Or: il est évident que l'ingénieur en chef, qui aura sous ses ordre! une quinzaine de conducteurs, par exemple, sera dans l'impossibilité d'assurer un contrôle efficace du travail de ces fonctionnaires et de maintenir dans son service l'unité d'action qui y sera n'é-cessaire. On peut alors admettre que l'ingénieur en chef aura la -faculté de déléguer des adjoints pour le remplacer. Mais, dans ces conditions. on retombe dans le fonctionnement de l'organisation actuelle, avec cette différence essentielle pourtant que la responsabilité de l'ingénieur aura disparu ! Le principe de la « responsabilité individuelle » des fonctionnaires, qu'il importe d'appliquer dans la mesure la plus large possible, sera doiic énervé dans l'organisation nouvelle. Il' semble donc que le système projeté né puisse qu'être inférieur au système actuel. Il est d'ailleurs inexact de prétendre que, dans eelui-ci, les attributions des diverses catégories de fonctionnaires soient mal définies. Elles le sont par le règlement organique. Le grief fondamental que l'on peut faire à l'organisation présente est la lenteur dans l'instruction des affaires courantes. Mais elle résuite dos errements qui se sont introduits dans l'application d'un règlement excellent en lui-même, et d'une " centralisation outrancière » qui nécessite d'interminables écritures. Le vrai remède à cette situation résiderait dans une extension des pouvoirs des ingénieurs en chef, sauf à soumettre la gestion de ces 1 fonctionnaires supérieurs à une inspection régulière, comme on le fait dans certaines administrations publiques.

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