La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 22 Maart. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 04 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dn3zs2pm02/
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m»«■h ini't. — Fdi+l"" Il CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR ITQUT1! ES BELGIQUB 4Î'« année, — No 7» LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hube; ■RUXBLLIS GAZETTE OTJOTIDIEiKfNE téléphones' " V Administration ; N* Tf © 91 t. Rédaction ° N* 145OS * ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par ait * — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs ^ur an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDEME ANNONCES ; 4« page : 30 cent. la petite ligne. - Réclames (après les spectacles), i fr, la lipie. — Faits-divers (corps), Z fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-RécIame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 32991 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. LE TRAVAIL DES FEMMES Se qu'il îaiiî penser de sa réoleientation « Sauf un .petit noyau de plus en plus seri et solide de féministes convaincues (écrivait non sans raison, il y quelques jours, une tl nos plus spirituelles chroniqueuses »), le femmes belges ne s'occupent guère des chc ses d'intérêt général, ni de sociologie ; méfie gères d'élite, leurs préoccupations se réseï vent -pour les soins de la vie domestique < privée, qu'elles savent rendre fort -agréfi 3>le autour d'elles. Pourtant, l'armée si nombreuse des feir mes oMigées de lutter pour :1e paîn quot: dien ne peut rester indifférente à ce qui s (passe dans le domaine du 'législlateur. Je veux parler de la réglementation légal du travail des femmes, et 'des mesures pre tectrices dont il convient de favoriser le la Jbeuir féminin. Rappelions, pour celles de nos lectrices qu m'auraient pas suivi ;les discussions de h Chambre, que, le 4 mars dernier, a été voté fcwie proposition de loi apportant des modill cations à 'la loi du 13 décembre 1889, sur !■ travail des femmes, des adolescents et de enfants. Malgré le vote, cette question rest cependant d'actualité ; tout ne semble pa: encore avoir été dit, sur la protection di travail de nuit, d'une nombreuse catégorie de travailleuses. Cela est même si vrai qu'avant de 'laisser discuter au Sénat cei tain -amendement, adopté au dernier moment ipar 'la Chambre, en faveur du persil nel féminin des restaurants et débits jj0is sons (menacé de devoir quitter s On travail ; 9 heures du soir), lM. le iv/mist*re Hubert conseillé par M. Woeste^ se propose de fain (une enquête. *'* Ajoutons i\ te Me explication, — toujoun «pour celles d'entre nos lectrices qui ne son çàs au courant de ces faits — qu'après li vote, en première 'lecture, de cette loi pro lectrice du travail des femmes, on s'aperçut non sans surprise, qu'elle avait pour consé quence, aussi inattendue qu'excessive, d'in ttendire à, plus de 6,000 caissières, et à au tant de serveuses et ide demoiselles de maga sins, de continuer le travail qu'elles avaien coutume «raccomiplir après. 9 'heures du soi; dans les restaurants, débité de boissons e pâtisseries, « honorables.)». Une •té'ile constatation ne -tarda pas, comm< bien vous pensez, & provoquer des protesta itions de la part de tous les intéressés. Le: pat,'.-ons des "entreprises commerciales visées craignaien-t naturellement de devoir rempla cer leur personnel féminin par un person inel masculin, qui leur coûterait plus cher. 'Et cette loi protectrice des femmes aurait tout o:aturellement eu pour résultat de pri •ver de leur gagneipain, près de 20,000 fem me-3 (!!!) Emue par cette menace, la Ligue pour 1 droit des femmes s'empressa de joindre se ^protestations à celles des intéressées. Pou obtenir un amendement corrigeant ces me sures excessives, une requête fut, en hâte adressée à nos honorables, le malin où de va.it, après une seconde lecture, avoir liei 3e vote définitif. Ici, nous devons à la vérité de dire qm Ha Chambre convint, avec beaucoup d< bonne grâce, que sa religion avait été « sur prise o) et que >la (majorité des députés s'em ploya, avec une véritable bonne volonté, ; corriger les conséquences « inattendues » d> premier vote; bref, on adopta le palliatif di .l'arrêté royal autorisant certaines déroga iions en faveur des restaurants et débits d-boissons. * * * Cette solution est-elle de nature à plair *anx premières intéressées, c'est-à-dire « au: femmes, qui, entre parenthèses, assistaien nombreuses à cette discussion de la Cham tbiv» i>? ■Nous n'oserions d'affirmer, car, bien qu lies unes se soient déclarées satisfaites, e jque les autres eussent préféré une mesur 5>lus large, on est loin d'être d'accord dan nos milieux féministes sur le principe rnêm de la « soi-disant » protection du travail de ïemmes. Oui, il y a chez nous, comme ailleurs, dan les groupements de femmes, des partisan et des adversaires de cette réglementation. '^Les dernières s'inquiètent de voir dt passer, en Belgique, les limites devant 1 ci «quelles s'était arrêtée la convention d Berne, dont le principe d'interdiction du trc vail de nuit des femmes, voté en 1906, n Semblait avoir en vue que la protection oi vrièp© dans les entreprises industrielles. Or, le Parlement belge, en assurant 1 mise en action de 3a convention, dans un forme -appropriée à notre législation du tn vail, dépasse la pensée .primitive; il éten 3'inteixliction du travail de nuit aux entrepr ses commerciales. v< Et cela, nous disent lés adversaires d teystème, est cles plus dangereux .pour les il ttérêts des femmes employées dans certain* situations, concurremment avec les lion mes. » « Voyez, nous dit-on encore, ce qui s'.?: passé en Hollande, où on applique, depu 1890, :a loi sur la protection du travail de *** Et, chose curieuse, vraiment intéressan pour le.? 'législateurs qui se disent dé.voui aux intérêts des femmes,, ou constate, t 'Hollande, précisément, que l'application < 3a loi a eu pour effet indirect d'exclure 1 femmes des métiers les mieux rétribué pour les rejeter dans ies travaux mal payé Les rapports- des inspecteurs du travr nous les montrent, chassées des industri textiles, de la fabrication des objets en pc ceJaine, en faïence et en verre, et même d ateliers de fieuristes.Ges mêmes femmes so cependant retrouvées ensuite, peinant di pour peu d'argent, dans les fabriques d'; lumettes, de cigares, dans- les entreprises de triage des chiffons. ^ Est-ce à ce iréauttàt qu'a voulu aèoutir le à législateur, pro-tecteur de la femme ! ' fit n'est-il pas compréhensible que les adversaires du système répondent un peu brutalement, par l'argument suivant, à ceux qui préconisent la réglementation du travail des (i femmes au nom de la protection due aux fai-f bles et des intérêts de la race : .« Sentimenta-e lité ca'euse, destinée à ravaler encore les mé-5 tiers féminins; vos lois protectrices du tru-vail, sont des armes à deux tranchants ; elles - ont ibeaucoup de bon, quand leurs prescrip-■. lions s'adressent aux hommes comme aux .( femmes. Hoi-s ces conditions, nous ne pou-. vons y souscrire, car elles font de la femme une ouvrière et une employée embarrassante . et coûteuse pour les patrons. » Cette conclusion semble également devoir » être '(en parties du unoinsj adoptée par la majorité de nos féministes belges. » Nous en connaissons cependant, qui, en . femmes conscientes des mobiles humanitai- - res auxquels ont obéi nos législateurs, ont fini par «e rallier à la loi belge récemment j votée ; néanmoins, elles estiment qu'il ne i faut voir iti qu'une étape... une étape vers un ; avenir meilleur, où les mesures réglemen- - tant le travail et interdisant le surmenage ; s'appliqueront aussi bien aux hommes s qu'aux femmes. Puisse cet espoir se réaliser ! ELISE FOUSSET 1 «£ > MENUS FAITS. PBÛPOS MENUS i _— UNE STATUE [ « Le pere du {roui » va avoir une statue, une belle statue de cent mille /rancs, ce qui i est un gros 'prix au'iourd"kui, parce que, en ce temps de surproduction sculpturale, il mt semble qu'on peut avoir une jolie statue équestre dans les dix mille, et pédestre dans J les cviui mille• L Le père du froid ressemble à Agamemnon, î en ceci qu'il fut tué par son [ils : il est, en ' c[{el, un peu mort de froid (mettez donc des, ' enfants au monde!) cl de faim. Mort lente. d'ailleurs, Claude Tellicr atteignit à un dge avancé. N'était ce froid, il aurait peut-être ' ballu Mathusalom, sur le terrain de- la Ion-' g évité. On aurait pu lui donner les cent mille [ }rames en question quand il vivait, il aurait acheté des bûches. Sans doute la pudeur hu- ■ mairie s'opposa à ce qu'on fournit au père du froid le moyen de combattre le froid... ' Cependant, les bœufs congelés des Pam-" pa>s traversaient l'océan, gardant, à fond de 5 cale des transatlantiques, d'impressionnants alignements. Et dans leurs haciendas ' 'parfaitement !), les riches éleveurs des Pam-' pas consacraient leurs soirées à juxtaposer à l'infini de petites colonnes de piastres. ■ Claude Tellier avait licence de se frotter le ' ventre avec une brique, ce qui nourrit dit-' on, et réchauffe, je cwis. Il ne se plaignait pas, sachant qu'on n'est 1 grand homme, en ce monde bizarre, que 5 quand on n'existe plus, que le génie s'expie durement parce qu'il est une insulte aux mé ' diacres, et qwe les médiocres régnent et par > lent (ah, oui, qu'ils parlent!); et que la jus " lice (une certaine justice) exercerait un joui 1 à son endroit, et il s'en alla douccirtent, sa lis fait, probablement, d'avoir fait son œiivn ; comme un bon ouvrier ou mi bon arbre. ■ Il est mort. Les douros, les louis, les pût s - 1res ont plu. Voilà cent beaux mille francs ' de quoi tranquilliser la vie, et adoucir h 1 mort d'un vieillard, de qui le génie aurai 1 mérité le repos dans la dignité - On va en faire une statue. Le père du froit ■ sera bronzifiél J'espère qu'on lui fera un - belle jeimbe. BOB. ; Au jour le jour U POLITIQUE Aih ! le bon billet ! Celui d'une jolie S femme, et son mot historique, ne sau- ? iLAJ ra-ent arriver à l'ironie savoureuse s qu'atteint la lettre de « Leurs Gran deurs Nos Seigneurs les Evéques »... Cinq s -majuscules, presque une par signataire épis-1 s copal. (Cette lettre n'est pas longue, mais on ne j pourrait lui dénier d'être un chef-d'œuvre du genre. Elle commence en déclarant que, dès 3 l'abord, les griefs des étudiants ont paru " «sans consistance», et les réponses du «Vice-G « adéquates, décisives ». Quant àila révision du règlement, «la question ne peut se poser au lendemain des ma-a prestations ». e Exactement, le prétexte par 'lêquei la droite refusa si longtemps la révision. Us sont tou-c' jours et partout les mômes ! Mais nous l'avons dit dès l'abord : comment des étudiants d'une université, peiït-ll être catholique, mais à coup sûr cléricale, peuvent-ils protester contre l'espionnage et s réclamer le respect d'une liberté quelconque? Leurs Grandeurs Nos Seigneurs les Evêques leur rappellent fort justement cela, en accor-dant la seule réponse possible à leurs plain-tes : « les mesures de répression que les 3 derniers incidents rendent nécessaires... » Celles-ci irouveront des victimes- résignées... Les cercles d'étudiants rivalisent :e dans la confection d'adresses respectueuses ;s au Vice, mais où ce pauvre directeur n d'agence de Blauwiput est toujours oublié... le II en est, parmi ces adresses, qui nous js semblent pourtant exagérer. Comment trou-s, vez-vous celle où les signataires « s'inclinent s. respectueusement devant les décision:; de NN. i.iJ SS. les évêques ; acclament leur vénéré vice-}s recteur Mgr Van Cauwenberg et lui adressent r- l'hommage de leur affectueuse sympathie el 2s de leur admiration enthousiaste. » at L'acclamation est naturelle, puisqu'elle es' r, aussi obligatoire... Mais qu'est-ce que l'«acl il- miration enthousiaste » vient faire dans cettt galère ?... On pourrait attendre un autre me ment. Et dans la double auréole, noire et vie ■lette, des droitiers enthousiastes (ù Bruxel les), et des évêques reconnaissants (à Lou vain), deux figures montent en apothéose résumant l'âme de la Belgique cléricale... Un beau panneau allégorique à composer PFTITF CHRONIQUE Regards on arrière 22 iMi's 1900. — Second mariage de la prin cesse Stéphanie, fille de Léopold II. Le printemps. Hier, vous vous êtes éveillés comme de coutume! Du moins, c'est probable. Et, comme vous êtes très insouciants ou très préoccupés, il est probable encore que vous ne vous doutiez pas qu'il se passait quelque chose de très intéressant. En effet, le printemps venait de laire sî joyeuse entrée. Vous voilà maussade. Vous pensez à ces derniers jours de pluie, aux giboulées de mars, à l'orage de vendredi, qu était un véritable orage d'été, rapide et l'uri bond, avec de grands éclairs et de formidable: coups de tonnerre ! Mais n'exagérez pas ! Sur tout, ne faites pas l'incrédule. Il est bien à no; portes avec son pourpoint vert et son chapeai orné de pâquerettes. Vous en doutez quanc même? Malgré notre affirmation. Malgré toui les vieux militaires barométriques de Flandre de Wallonie, de France et de Navarre ? En ce cas, faites un tour dans le parc ou ur peu en dehors de la ville. Alors, vous verre: s'il n'y a pas de bourgeons à toutes les bran ches. Et vous entendrez aussi ce qu'en disen les oiseaux. Si, toutefois, vous avez l'âme en core assez pure et assez puérile pour compren dre le langage des oiseaux. Au surplus, si tout cela ne vous suffit point consultez le calendrier ! li y a six cents ans. Si ce teirps abominable continue, 1914 ajoutera un chapitre à l'histoire déjà longue des années néfastes. Bourrasques, grêles, tempêtes sur la CuTé, fondations, catastrophes font de ce mois de mars un singulier « préparateur de printemps » ! Craignons qu'il ne nous présage des déluges pour le printemps et pour l'été. Cela s'est vu et -les vieilles chroniques bruxelloises, — c'était -avant que ne parût la nôtre ! — nous en ont conservé le navrant souvenir. En 1315, par exemple, il plut à peu près sans interruption du lor janvier jusqu'à la Saint-Sylvestre. Bruxelles était devenu lacustre, et les campagnards des environs ne purent rien sauver de leur médiocre récolte. En même temps, une affreuse épizootie, causée par le froid et l'humidité, détruisait -les troupeaux, affamant citadins et rustres. Les pauvres gens mouraient d'inanition dans les rues et sous le porche des églises. La peste, cette compagne sinistre de la famine, dévasta la population au point que ll'on emm,enait les morts par charretées vers lès hauteurs-ou sourient maintenant les Woluwe et Laeken. •De pareilles évocations sont bien faites pour nous faire prendre lé mauvais temps avec philosophie. Que la Drache s'acharne. Il lui est impossible de faire revenir de pareilles horreurs 1 Autres mœurs. Quoi qu'il en doive advenir finalement, 3e déballage politique auquel on se livre aujourd'hui en France ne nous apparaît guère édifiant.Ces mœurs4à n'existent guère chez nous, — ou, tout au moins, ne sont guère connues : nous pouvons nous glorifier de plus d'honnêteté, — ou de ip'.us d'hypocrisie. Ce qui est intéressant à retenir, c'est ceci : M. Caillaux, mêlé (i un scandale, démissionne; M. Monis, sur qui pesait certains soupçons, démissionne pour pouvoir mieux se défendre. D'autre part, la Chambre, qui, il y a dix jours, avait vu rejeter par une majorité radicale la proposition d'enquête, s'est ravisée devant un lait nouveau et n'a votée mardi dernier.Comme cette situation politique est loin de ce que nous connaissons ici ! Combien doivent paraître étranges à nos hommes d'Etat, ces ministres français qui, pour un soupçon, abandonnent le pouvoir ; ces majorités qui, d'-un jour à .l'autre, changent ; ces convictions, non arrêtées, qui se modifient à l'apparition d'un fait nouveau; ces votes qui ne sont pas toujours purement politiques ; ces ministères, qui se succèdent, faisant varier la nuance du parti au pouvoir ! Il y a trente ans que nous, nous avons perdu cet équilibre. (r^=5> Erreur us fait pas compte, Un médecin avait cru que sa malade souffrait de la poitrine alors qu'elle souffrait du ventre. Ce sont là « jeu de princes »... de la cience. Le ventre est si près de la poitrine!... surtout quand on voit les choses de haut. L est incroyable qu'un tribunal français ait pu se montrer assez réactionnaire pour condamner, hier, ce savant distrait à 20,000 francs de dommages et intérêts. Il était si simple de continuer seulement contre les médecins cette guerre (î'épic,'ramme qui ne leur a jamais fait de mal ni jamais de : bien, hélas ! à leurs victimes. Rappelons, en . ire cent mille épigrammes, celle que l'on pré ' tait jadis à Dumas père... On ne prête quTau> riches. I! dînait, à Marseille, chez un docteui Gistal, chez qui on lui infligea le supplice d-c ' (l'album alors en pleine vogue. Il prit la plume et improvisa non sans négligences : Depuis que le docteur Gistal ' Soigne des familles entières, On a démoli l'hôpital.. « Bravo ! » cria la famille; mais une grimac ? accueillit la rime : Mais on a fait deux cimetières... Le pays des suffragettes. ; On s'est souvent demande pourquoi cet eir 1 hybride, nuisinie et laid, auquel on a donn la sémillante dénomination de Suffragette, s ' multipliait de préférence dans la Joyeuse An gleterre. e Voici un petit fait qui servira peut-être éclairer un peu ce délicat problème.Il y a quelque temps, M. Wilkinson Smith, un grand fabricant de dentelles de Noïting.hamshire, laissait par testament une somme de six millions, dont la rente devrait servir à créer des pensions, en faveur des veuves ou .des jeunes filles qui feraient vœu de célibat... Savez-vous combien de femmes se sont fait inscrire en quelques jours? Mille sept cents..., et ce n'est pas fini. En France ou en Belgique, on en eut peut-être trouvé dix, — et encore parce qu'elles auraient atteint l'âge canonique!... Voilà pourquoi ils en ont tant en Angleterre ! J. G. Hiroux et G0. I Les stocks Iles plus considérables de câbles et fils électriques, tubes, accessoires. Prix sans concurrence. 7, sq. de l'Aviation. Tél. B. 3226. Toujours le téléphone, j Nous avons dit, précédemment, les souffrances endurées par les abonnés du téléphone. : ceux-ci attendent plus longtemps qu'auparavant la communication demandée i par ccintre, celle-ci est .plus régulièrement mal donnée. Par exemple, les habitués des premières qui t-éléphoi*ént aux théâtres pour retenir leurs loges, sont invariablement envoyés au 5755 (numéro de M; Valentin Brifaut). Ceux qui demandent la Brasserie du Lion de Flandre,sont mis en communication avec M. Kamiel Huys-mans.: L'administration supérieure s'épuise, du reste, en efforts pour compléter cette admirable situation. La dernière découverte vaut d'être relatée : elle consiste à créer, dans ila grande banlieue de Bruxelles, de nouveaux « groupes » auxquels on rattachera les communes suburbaines. L'administration communale de Boits-fort a été ainsi avisée de ce que, prochainement, son réseau serait rattaché à celui de Groenendael, promu au rang- de chef-lieu téléphonique ! De même Auderghem sera détaché de Bruxelles : des communes du canton de Schaer-beek devront passer par Vilvorde pour communiquer avec -la capitale ! Ceci n'est pas un conte : Boitsfort vienî de protester auprès du ministre compétent (?' contre cette innovation de ses bureaux, innovation dont il ne se doute peut-être pas. Espérons que pour la racheter on ne reliera pas à Gand ou Bruges la coquette Commune. Il est vrai qu'au train actuel on pourrait obtenir, de la sorte, une communication plus rapide 1 La politesse et le revolver. Nous ne parlons plus la même langue que les gens d'autrefois. Jadis, on appelait un honnête homme, un homme poli et parfaitement bien élevé. A présent, on appelle un honnête homme, un homme dont le casier judiciaire est plus ou moins vierge. Jadis, on disait d'une femme qui trompait son mari, qui abandonnait ses enfants, qui avait enfin une conduite scandaleuse, qu'elle se perdait, qu'elle menait une existence dissolue. A présent, on appelle cela « vivre sa vie » ! Enfin, on avait, du temps de nos grand'mè-res, beaucoup de préjugés, un peu naïfs et puérils. On n'attaquait ses adversaires que Cm front, en leur faisant toutes sortes de politesses, comme à l'escrime au fleuret. Nous, nous sommes des gens trop pratiques, trop avisés pour nous arrêter à de pareilles vétilles. Nous., faisons de la boxe et de Iépée de combat. Nous tombons nos ennemis de tou-ies les manières. Comme la lutte pour la vie excuse tout-, tous les moyens sont bons ! Et nous y av-ons recours. Mais alors pourquoi s'étonner que tout • 'écroule autour de nous ? Que le vieil édifice i de la civilisation tombe en ruine, comme un fragile château de cartes ? Tout se tient et ceci amène cela. C'est peut-être parce qoe nous parlons aux femmes le chapeau sur la tête et le cigare dans la bouche, que les revolvers partent tout seuls dans tou? les coins. Méditons là-dessus. Nouvelles à ia mai* ' — Alors, sir Carson est .parti vexé de h • Chambre des Communes pour l'Ulster. ; — Oui, il avait rame vraiment... Ulsterée. » y 4i^9> —— —— : LES SOURIS Petits yeux, petit museau rose, 1 Petit manteau de velours gris, Elles veillent quand tout repose, Nos commensales, les souris. Voyez : chacune entre, regarde, Puis se retire à pas discrets, Et leur engeance goguenarde 1 Dans tous les trous où l'on bavarde 1 S'en va colporter nos secrets. L1 circulant sans qu'on s'en méfie. [. Trottant menu dans tous les coins, e Des moindres faits de notre vie Ces bestioles sont témoins. t Du fond de l'ombre, leur domaine, e Elles suivent d'un œil moqueur c L'absurde comédie humaine ! Où chacun peine et se démène Hélas ! au pourchas du bonheur, x — r De l'histoire ancienne ou moderne 2 Elles connaissent les dessous, e Et leur flair aisément discerne Un vieux pamphlet d'un billet doux. Quant à nos sottes paperasses, Grignottant ci, grignottant là, Elles s'en montrent si voraces Qu'on devrait bien leur savoir grâces >0 De les chérir tant que cela. Leurs gais ébats qui d'habitude Agacent les bourgeois heureux, Par contre dans sa solitude Réconfortent le miséreux. re Pour celui qui sait les comprendre lé Adieu soucis, chagrins cuisants ! se Leur voix mystérieuse et tendre n- Semble, la nuit, se faire entendre Pour copsoler les pauvres gens, à POLICKE LE SCANDALE CAILLAUX-ROCHETTE LA COMMISSION D'ENOUÊTE entend ia Magistrature et le Barreau: Pour M. Lescouvé, la remise était stupéfiante De Paris, le 21. — La commission s'est réunie, à 9 heures et demie, sous la présidence de M. Jaurès. Elle a entendu M. Lescouvé, procureur de la République, qui a déclaré qu'il a appris avec stupéfaction de la bouche du procureur général la remise de l'affaire Rochette. Il eut la conviction profonde que, si M. Fabre y consentait, c'est qu'nn incident s'était passé au-dessus de lui. Cette conviction était celle du palais tout entier, où tout le monde connaissait l'existence du fameux procès-verbal lu à la tribune de la Chambre. .Sur une question de M. Jaurès, M. Lescouvé déclare que, dans ses conversations avec M. Fabre, il eut plus que l'impression que celui-ot avait reçu un ordre, il en eut l'affirmation. M. Fabre lui parla du procès-verbal dans les ; premiers jours d'avril. M. Lescouvé ajoute que,' dans une conversation avec M° Maurice Bernard, celui-ci lui déclara que le gouvernement avait fait une démarche auprès du procureur général, et que .la remise n'avait pas été demandée pour les convenances de l'avocat. M. Lescouvé a la conviction que ce n'est pas M® Bernard qui fit la démarche auprès du ministre des finances, mais, au contraire, M. Caillaux qui fit la démarche auprès de M« Bernard.M. Lescouvé déclare en terminant que, si l'affaire était venue le 27 avril et si Rochette avait fait défaut, on aurait pu néanmoins faire venir l'affaire avant les vacances judiciaires. Pour M. Laurence, M. Bidault de l'Isle pensait que c'était la volonté du gouvernement M. Laurence, avocat général, dépose qu'il n'a pas connaissance de l'entretien du président .du conseil avec le procureur général. Il ignore également si celui-ci avait reçu des instructions, mais, en avril ou mai 1911, M. Bidault de l'Isle lui confia que le procureur général insistait pour obtenir la remise de l'affaire Rochette que le gouvernement désirait ou exigeait et ajouta : « J'ai tiré d'affaire votre procureur général. » En me disant cela, je i rois que M. Bidault de l'Isle a compris que je gouvernement avait exigé du procureur général la remise de l'affaire. M. Laurence avoue qu'il fut très étonné quand M. Bidault de l'Isle déclara â la commission d'enquête, il y a deux ans, qu'il avait pris l'initiative de la remise, et il confirme que tout le monde au palais .connaissait l'existence du document où M. Fabre consigna ses entretiens avec le président du conseil. M. Leberquier fait part de l'émotion qu'eut alors M. Fabre M. Leberquier, conseiller a la cour, qui présida l'audience d'ajournement, dépose ensuite. Il déclare que, vers la fin de mars, M. Bidauli de l'Isle dit que, quelques jours auparavant M® Bernard lui avait demandé la remise, e qu'il l'avait refusée, mais que, le jour-même M- Bernard ayant insisté, alléguant son éta de santé, il déclara que, dans ces conditions '.a remise pouvait être accordée. Ultérieure ment, M. Bidault de l'Isle lui déclara que, le veille du jour où la remise fut accordée, i1 fut mandé par le procureur général qu'il avai trouvé furieux, et que celui-ci lui avait dit .< J'ai été appelé par le président du conseil qu m'a dit que l'affaire Rochette ne pouvait veni le 27 avril, et que, dans l'intérêt général, n fa. lait la remettre. » M. Bidault de l'Isle lui di qu'il avait accordé la remise- qui ne pouvai avoiir aucun effet sur les poursuites. M. Le berquier déclare que, dans une convei'sati.oi avec le procureur général, celui-ci fit allusio: à l'entrevue qu'il eut avec le président du cor seil et lui déclara qu'en sortant du ministèr son impression était que, s'il avait résisté, : était brisé. Le procureur général était ému. ! lui parla de ces incidents avec une grand tristesse. 1M. Poncet exprime l'étonnement de !a maeïstrature à la nouvelle de la remise M. François Poncet, conseiller a la cour, d la stupéfaction de tous les magistrats quan ils entendirent M. Leberquier prononcer 1 remise au 1er décembre et raconte que, causai un jour, avec un collègue, de cette remise, u avocatigénéral qu'il ne connaissait pas s'a] procha et leur dit : « Vous n'êtes pas au co rant. U paraît que Rochette serait le baiilei de fonds du « Rappel », et que M. Caillaux éci dans le « Rappel ». IM. Eidault de l'Isle n'aurait accordé la remis que par amitié pour M. Fabre M. Poncet parla de cela à M. Bidault < l'Isle qui lui raconta l'entretien de M. Mon avec le procureur général au cours duquel I Monis aurait dit à ce dernier : «'J'entends vo rendre personnellement responsable du rel de la remise si elle n'est pas accordée. » i Bidault de l'Isle lui déclara qu'il n'avait t cordé la remise que sur l'insistance de M. F bre et par amitié pour lui. M. Poncet ajoute que, quelques jours apn M. Fabre lui confirma le récit que lui av; fait M. Bidault de l'Isle et lui déclara qi avait consigné par écrit la relation de son ( tretien avec le ministre. Sur une question, M. Poncet dit que M. I bre lui raconta qu'il aurait été sommé par Monis. ISi j'en crois Me Bernard, dit M. Blcch.Laroqî ia remise est due au gouvernement M. Bloch-Laroque, substitut à la Cour, re compte d'une conversation qu'il eut avec Bernard et qui lui laissa l'impression que gouvernement désirait la remise de 1 afia Rochette et que l'avocat était ciiargé de la mande. M. Blocii-Laroque ajoute que l'avo général lui donna lecture, quelques jours ap son entretien avec M. Monis, de la note qu paru ces jours-ci et qu'il lui dit de conser [pour lui. J M. Schedlin, substitut, qui fut chargé I !■-> i fin rlanç l'affaîrp. ROClK déclare qu'au commencement d'avril, M. l-'a-bre le fit appeler et, en proie à une vive émotion, lui dit qu'il avait reçu du président du conseil des instructions formelles pour obxenir la remise de l'affaire ajoutant qu'il devait s'incliner sous peine de voir menacée son existence de magistrat. Quelques jours après, M. Fabre lui donna lecture de son procés-verbal. M. Cprd, substitut du procureur général, raconte que M- Fabre, en rentrant du ministère au parquet paraissait ennuyé, nerveux. 11 en conclut que son eVltretien avec M. Monis l'avait troublé. A ses questions, M. Fabre lui dit que M. Monis voulait le renvoi de Vaffaire. « Je ne crois pas, dit-il, que M. Monis y tienne, mais M. Caillaux le veut, l'exige. Quelques jours après, M. Fabre lui dit qu n se rendait à une nouvelle convocation du président du conseil pour lui annonce)' .que M, Bidault de l'Isle lui accordait la remise. La séance est suspendue à midi 1/4. La déposition de M° Maurice Bernarif A la reprise de la séance de la commission d'enquête, on entend l'avocat M0 Maurice Bernard. Il déclare qu'il éprouva un sentiment de surprise et d'indignation à la lecture de cei-taines dépositions. 11 se demande comment M. ,Monis, qu'il n'a jamais vu, qui ne lui a jamais ' parlé, a pu mettre en mouvement un appareil aussi formidable ft vaincre tant de résistances. Il proteste avec énergie contre l'attitude qui lui a'été imputée par le procureur général.. Il affirme n'avoir jamais élevé de menaces et n'avoir essayé sur lui aucune intimidation. Après avoir dit qu'il se considérait lié par iei secret professionnel pour certains faits, il raconte qu'un jour une personne dont il ne peut dire le nom, mais qui n'est ni un homme politique, ni un journaliste, vint le trouver et lui déclara qu'il pouvait demander la remise de, l'affaire Rochette au procureur généra!, qu'elle serait accordée d'avance. Il n'y crut pas beaucoup. Il alla, toutefois, voir M. Fabre, mais il affirme au'il n'accomplissait pas de mission et crue cette visite ne fut suggérée ni par le président du conseil, ni par le ministre des finances.M0 Bernard explique l'intérêt capital qu pouvait y avoir pour Rochette à retarder sa comparution devant la Cour. Malgré l'insistance de M. Jaurès, M® Bernard refuse de dire le nom de la personne qui lui conseilla de demander la remise de l'affaire, affirmant qu'elle serait accordée. M. Jaurès en exprime le regret et ajoute : « L'opinion dégagera cette conclusion que, l'émissaire inconnu ne pouvant venir du camp des magistrats est venu du camp des gouvernants. » M® Bernard répète que quelqu'un qui n'appartient ni à la politique, ni à la presse, ni au monde gouvernemental, est venu lui apporter un avis. Cette personne lui apparut assez digne de foi pour qu il fît la démarche auprès de M. Bidault de l'Isle. En ce qui concerne M. Caillaux, M° Bernard déclare que si des observations touchant 1 affaire Rochette eurent lieu entre M. Caillaux et lui, elles sont rigoureusement couvertes par le secret professionnel. M. Barrés questionne M® Bernard. 11 ciit : « Vous attribuez au personnage dont vous avez parlé un pouvoir monstrueux. L'opinion publique va être appelée à reconnaîtrb dans ce personnage votre client Rochette. Alois quelles suspicions allez-vous déchaîner ? » M° Bernard répondit : « J'ai dit tout ce1 <lue je croyais pouvoir dire. » La séance est suspendue. M. Dumesnil, directeur du « Rappel », déclare ' qu'il ne participa à aucune des affaires de Ro-1 chette et ne reçut de lui aucun- centime de pu-' blicité ou de subvention. La campagne du « Rappel » fut motivée uniquement par les ir-1 régularités constatées dans l'instruction et par * la conviction que Rochette avait été arrête par : ordre politique. [ M. Dumesnil déclare qu'il avait entendu dira qu'une pression avait été faite sur le procu-" reur général pour s'opposer à une nouvelle- re-L mise de l'affaire. C'est alors qu'il se renseigna^ t et alla trouver M. Caillaux. Celui-ci le renvoya - an président du conseil. Il se rendit trois fois i au ministère de l'intérieur. A la troisième fois,. 1 M. Monis lui dit que tout était arrangé et que - le parquet et l'avocat étaient d'accord. Il croisa. 2 dans l'antichambre le procureur générai, il .1 n'intervint, à aucun moment, dans la question 1 de la remise. Son rôle se réduisit à un désir de e documentation. ILa confrontation entre MM. Monis et Favre tourne à l'avantage de celui-ci La commission confronte ensuite MM. Monis it et Fabre, qui sont en désaccord sur plusieurs d points. a Le président demande à M. Monis s il donna ,t des ordres formels au procureur Fabre pour n la remise .de l'affaire. ). M. Monis rappelle la partie de sa déposition dans laquelle il indiqua qu'en demandant la rr remise de l'affaire, il avait indiqué qu'avant, it tout, la procédure devant être sauvegardée, et qu'aucune entrave ne devait être apportée à la marche de la justice. M. Fabre réplique qu'il reçut bien un ordre, tandis que M.'Monis maintient qu'il n'en donna Ic aucun. is M. Fabre ajoute qu'au cours de l'entretien, il lI- supplia M. Monis de laisser l'affaire suivre son cours. M. Monis répondit alors que la remise Js devait être prononcée, que M. Caillaux le vou-lait. M. Fabre ajoute qu'après cet entretien U c n'essaya pas de faire revenir M. Monis sur sa a~ décision, car l'ordre avait été donné sur un ton qui n'admettait pas de ré p li q u e .C ep ^ nd a n t, :s; il hésita, et ce n'est que trois jours plus tard ^ qu'un coup de téléphone de la présidence du 11 conseil lui rappela la demande de M. Monis et n" l'invita à passer à la présidence du conseil. M. Monis déclare qu'il fut complètement 'j étranger à ce coup de téléphone. M. Fabre déclare, d'ailleurs, qu'il ne reconnut pas, la voix de M. Monis, mais que, neuf le, fois sur dix, le président du conseil ne téléphonait'pas lui-même. nd Plusieurs membres dé la commission font \|c remarquer que ce coup de téléphone ne fut pas le mentinonné dans le document Fabre, ce a ire quoi M. Fabre répond qu'il n'eut jamais l'in-Cle- tention de mettre dans ce document tout ce cat qui s'était passé. çès 'M. Monis termine en déclarant qu'il n'a que i a du .mépris pour de semblables accusations. Il ver mena toute sa vie l'existence la plus claire, la plus simple, et il n'a rien à se reprocher, de .Séance levée. Suite lundi matin, pour l'audi-tte, tion de MM. Briand, Barthou et Cailïiaux.

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