La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 23 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jd4pk08n0n/
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Mardi S3jub» 1914: — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A! BELGIQUE 45's année. — 1*1° l1^ O LA CHRONIQUE "" F BUREAUX / 5 et 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Habert) BRUXKM-lt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES \ Administration i N* Rédaction : N* 14LO& * ABONNEMENTS s Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 franc.*; par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES s 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 lr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. UNE COMMISSION ACADÉMIQUE Les savants ne tevaiMèat" pas pour des jute immédiats. Quel que soit l'objet de leurs âlxxrieux efforts, ils mettent, à l'accomplis-icjnent de la fâche qu'ils se sont imposée, le iemps voulu. iQue l'eut' importe le temps! s'en inquiètent-ils dans leurs laboratoires iii pour eux pfh» rien ïv'existe que Sa racher-lie d'une découvert/;, d'une invention, d'une Linéliaration, d'un progrès, d'une contribu-ion nouvelle & la grande œuvre de science it de 'civilisation dont ils sont les' ouvriers lanfois glorieux, plus souvent obscurs et gnoi'és ? dis 'vivent, .quelque peu en dehors de ce nonde pour lequel ils bûchent consciencieu-emeirit et sans répit, mais aussi sans hCtte. .Ainsi font, notamment dans la Commis-ion des XXXI, les saivants docteurs sociolo-;ues qui en font partie. Jl ne viendra certes là l'esprit de personne le mettre en doute Ha .probité scientifique et e ban vouloir d'hommes comme MM. Prias, >e Greef, Waxweiilsr, Vandenlierovel, et ant d'autres qui ont émis sur le rôle de la commune et sur ses rouages et leur fonc-iomiejneni des considérations et des projets l'une technique supérieure et que l'on ne □éditera pas sans en tirer grand profit. Mais m ne pourra s'empêcher de trouver que cette accession de projets si supérieurement éla-lorés et les discussions académiques aux-[uelles ils ont donné lieu retardent bien inuti-ement les solutions attendues, et particuliè-■einent celle qui, en ce moment, 'importe rartoirt et pour laquelle la Commission a été nstituée, ù savoir quels sont les changements qu'il importe d'apporter aux condi-jons d'étetorat actuelles à la commune, :oaditions d'Age et de résidence, et s'il faut iiaintenir dans l'a loi future des vestiges de a légisflation actuelle en ce qui concerne l'a apacité, la propriété, le cens, l'état ci/vil. Or, 'sur ces points spéciaux, essentiels, sur esquels le pays veut être éclairé ou, pour lire plus vrai, sur 'lesquels .son opinion est aile, et qu'il entend faire résoudre sans ailles atermoiements, nous ne croyons pas que es XXXI aient déjà dit rai mot. * * * Les premières, lés seules résolutions que a Commission 'ait prises jusqu'ici en des 'otes 'solennels,, ce sont deux vœux : celui le voir le gouvernement favoriser par des sis spéciales la création dans Iles communes e commissionis consultatives spéciales pour i composition desquelles ïl serait fait appel ux groupements professionnels; et celui de oir les délibérations des 'conseils cominu-ta'ux .précédées d'une information ou de 'avis d'une commission spéciale nommée ar les conseils chaque fois que Je gouvernèrent ou la députalioni permanente le jugent onvenable. 'OscTons-nouîs dire que ces deux vœux'font îiiribleanent l'effet ou bien de l'enfoncement 'une porte ouverte ou bien d'un coup d'épée ans l'eau ? Ën l'absence de toute obligation d'instituer es commissions consultatives communales t de la liberté complète que l'on reconnat-•ait aux communes de composer comme lies l'entendraient les commissions dont avi« préalable .pourrait éventuellement être xigéjpfir le gouvernement ou par la députa-on permanente, qu'y aurait-il do changé ans la législation actuelle et dans les us t coutumes de nos communes ? Nous entendons des grandes communes, de ailles où il existe une opinion publique éclai-5e et indépendante, dont les édiles sont te-tis de tenir compte et ne demandent d'ail-■urs pas mieux que d'échaipiper à toute crique sérieuse et fondée. * * * Ce n'est pas à Zoetenaye dont, au 31 dé-anbre 1910, la population, y compris les ieillards, les femmes et les enfants, se mon-lit à 24 habitants, que l'on peut songer sé-eusement à adjoindre au collège éohavinal t au conseil communal des commissions Tnporaires ou permanentes facultatives ou Migatoire®. 11 est probable que la matière lanquerait. lît il n'y a pas que Zoetenaye. Sur les 2,629 communes que compte la Bel-que, 450 n'avaient .pas, au dernier i-e.cen.se-icnt d'éceinraal, 500 habitants. 1,151 en l'aient moins 4e 1,000. 10-i seulement en raient plus de dix mille, ce qui est d'ailleurs îaucoup; en 1846 il n'y en avait que 31. Or, dans ces communes, dans les plus ■andes surtout, il y a beau temps que les Iministirations se sont appuyées sur des Jimnissions permanentes ou teu^poraires, imposées en tout ou en partie de membres ■is en dehors du conseil communal. Comi-s scolaires, conseils de perfectionnement, imités de salubrité publique, commissions examen ipour la désignation de certains nctionnaires et employés, commissions iur l'étude de questions spéciales, celles, lr exemple, ircHatives à la création de régies i de demi-régies de gaz et d'électricité, leur imbre varie à l'infini, selon les besoins des calités et l'état d'âme de leurs édiles. iLa preuve que rien dans la législation ne oppose à leur création, c'est qu'elles exis-nt.'Les résolût ions prises par la Commission :s XXXI auront pour effet de les généra-ser, d'exercer à cet égard sur les admînis-ations récalcitrantes une certaine pression, ais la législation actuelle n'empêclie pas, à présent, le gouvernement et la dénuta-in permanente de faire le nécessaire pour la, ne fût-ce qu'en en faisant la. condition ■ l'octroi de leurs subsides. Il ne sera pas superflu de faire observer l'en cette matière contme en beaucoup d'au-es, c'est des communes que le bon excanple ra parti. *** Ce qu'on reproche à la Commission, ce qui it qu'on n'attache pas à ses travaux l'inté-t qu'ils méritent, ce n'est pas ce qu'elle it, c'est ce qu'elle ne fait pas ou tout au oins ce qu'elle tarde trop à faire et ce qui domine tout le problème qui lui est soumis, ic'es'tHàtdire Iles conditions auxquelles elle proposera do soumettre le droit électoral. Tout le reste ne compte guère em ce moment aux yeux de la masse. Et l'on sait bien que ce n'est que lorsqu'elle abordera ces points que le dranne se nouera dans son sein d'abord, devant le .pays ensuite. A'tart ou à raison, celui-ci veut une formule simple, qui ne concède aucun privilège à personne et échappe à toute possibilité, à toute suspicion de fraude. Une formule en deux mots, mieux que .cela, en deux lettres, S. U. Hors de cette jtommule, on ne voit pas d'aboutissement pratique possible et l'on sait que la grande majorité de la nation y est acquise : le parti libé-béra-1, le parti socialiste, foute la démocratie chrétienne, domestiquée ou non, et anême des catholiques purs et simples. Dès lors, pourquoi chercher midi à quatorze heures cl ■se ir-eftfsar à l'inévitable, ou ne l'accepter que moyennant de savantes complications ? Ce n'est que lorsque les XXXI se seront prononcés sur le point essentiel de leur mission que l'on s'intéressera à l'ensemble de leurs travaux Encore faut-il qu'ils ne s'y attardent pas trop. A. FEBVRE. ftlENUS FAITS, PROPOS 88ENUS LA SCIE Il eh arrive une bien bonne à Hamlel, c'est qu'un congrès de la presse, ayant été tenu dam son voisinage, iles>t devenu Vobjel d'un concours, le sujet d'un devoir de style. Cela se conçoit, nos éminmts confrères, Vélite intellectuelle de noire profession, celle qui suivit tous les congrès, depuis leur institution, ayant loué dans le Danemark, comme Vexigeait la reconnaissance pylurique, duodinale et rectale, un pays fertile en vins de Champagne et en foie gras, se trouvèrent profes-siorvneUement portés vers Hamlel, le voisin. Quelques malins songèrent à Ogier le Danois, mais cet Ogier rend peu, tandis qu'Hamlel ??... Un tableau, dit Concourt, est ce qui entend le plus de bêtises, mais, et Hamlel?... J'ai, pour ma part, consacré peut-être trente chwniqv.es, au cours de ma carrière, à ce Trbplepalie tragique. Il a celte vertu de faire écrire et bavarder les gens (c'est aussi la vertu.de Venise, autre sujet périodique de-concours), et depuis le petit gazelier, au nez tendre emporté de lait, jusqu'à l'éminenl confrère qui écrit son article (le môme) depuis quatre-vingts ans, et pourrait l'écrire les yeux fermés avec une salade de homard dans la bouche, tous (eux et moi, moi et eux}, il suffit qu'on évoque Elseneur-IIclsingœr, tes voilà déclanchés, partis... et ils citent jusqu'à deux phrases du Monologue. El on a.ppclle ça un métier! fichu métier. La galerie goguenarde, prompte,'à la plus légitime malveillance, s'apprête à décerner un laurier vinaigré au plus fécond ou au plus rigolo de ces messieurs. Elle remarque que, dans ces luttes, les plus réputés pour leur dextérité ou leur autorité sont toujours vaincus... Mais conslate-t-elle, comme il convient, le miracle de ces gens qui, mis en présence d'Hamlel, lâchent immédiatement des mots, des mots, des mots. Remarquez que rien ne les y contraignait. Le contrat de publicité qu'on conclut tacitement avec un pays qui vous nourrit quinze jours. ne jteut contenir un traquenard aussi perfide que llamlci. C'est déjà bien suffisant d'avoir à vous «expliquer», tous ensemble, Copenhague. Mais Hamlel était là, fatal, inexorable, redoutable, fascinait-eur, et personne ne lui a échappé, non personne, pas même moi, qui me suis fart happer quoiqu'à bonne dislance.■OB. _ . ■ ka jour le jour LA POLITIQUE ^ Ce sont de bien édifiantes lumières WT* sur l'organisation cléricale que-.ce!-les qui émanent des correspondances tournai-siennes et carolorégiennes du XX0 Siècle!... On y voit que >le pieux journal accueille avec .plaisir les progrès des sociailistes, peut-être exagérés par lui. Mais, ceci entendu et aiprès avoir constaté une fois de plus que les cléricaux exaltent et honnissent tour à tour le socialisme, selon qu'ils en. veuHent faire un allié ou un épouvantai!, nous trouvons de bien curieux détails sur l'organisation des forces enne mies. Le correspondant du XX0 Siècle constata le « danger d'un particularisme demeuré chez les cathodiques de Charleroi, depuis l'« influence prépondérante du regretté baron Dr.ion ». « Il est temps que cela cesse et que « les bandes à part » rentrent dans le parti organisé. » Le parti clérical nous semble compter biens des « bandes à part » depuis quelque temps. Mais, il y a mieux.Pour combattre la désaffection que les électeurs montrent à l'égard des cléricaux, à Charleroi et à Tournai, le journal ne -parle pas un instant de propagande. En pareil cas, nous chercherions à réveiller, l'opinion, nous voudrions éclairer chacun par nos meilleurs orateurs, par la presse, par des distributions de brochures... Les cléricaux n'y songent même pas ! Ils ne recommandent qu'une meilleure « organisation». Par ceci, entendez qu'il s'agit d'organiser mieux ces associations, ces cercles, ces .syndicats qui jpermettent d'agir sur l'électeur par la contrainte morale, par les promesses et les menaces d'intérêts ma-tériels. Joignez A cela, une revision des listes électorales dans le genre de celle qui fit conteste]' a Emile Verhaeren sa qualité de Belge et vous aurez les moyens par lesquels les cléricaux agissent sur l'opinion. Comparez à notre façon d'en appeler seu lement au bon sens des électeurs, à leur !i-» bre vouloir, et vous-aurez ides deux écoles).»...j PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 23 juin 1875. — Commencement d'une terrible inondation à Toulouse. (5===^) Le travail dans les couvents. Jamais la pollémique la plus vioTente n'a mis les -cléricaux dans une rage pareillle à celle où les a plongés l'étude, simple, objective et impartialle, de M. Bossart. Vainement, ils ont tenté d*a.buser le public sur !la portée de cette étude.Vainement, ils ont voulu en contester l'exactitude. L'œuvre s'est imposée, par la seule puissance de la vérité. A propos de la l'éicente réunion contradictoire :où fut discutée la question du travail dans les couvents, le « XXe Siècle » revient à ila charge.- Oppose-t-in un démenti formel à Q\l. Bossart? Que non pas ! M. Bossart est simplement taxé d'exagération. Lisez ces lignes patelines, que notre (pieux confrère a la naïveté de placer — un peu inconsidérément — sous le patronage de Tartufe : Comme dans toutes choses, il peut se glisser des abus dans le travail de quelques couvents. L'autorité religieuse n'y reste pas indifférente, pas plus que ceux de nos amis qui s'occupent des questions sociales. La récente enquête du P. Rutten le prouve à suffisance. Oui, mais .l'enquête du P. Rutten et les aveux de ce genre sont venus ... après la publication du livre de M. Bossart. Si celui-ci ne Iles avait pas provoqués, peut-être lies attendrions-nous encore. « D'aiMe/urs », ajoute le « XXe Siècle », faisant bifurquer la question sur le terrain politique,dont les détours lui sont familiers, « tout ça, c'est de 'l'antioliérrcalisme. » Laissons la parole à-.l'organe gouvernemental : Jusqu'en 1912, ils (nos adversaires) ont attaqué ouvertement les couvents. Leur campagne de violence contre les religieux a été pour beaucoup dans leur désastre du 2 juin. Sans doute l'ont-ils compris. Ils renoncent aujourd'hui à l'anticléricalisme brutal pour adopter l'anticléricalisme déguisé. Allons, aiUlons, confrère, mettez vos .lunettes. Et regardez — dans votre colllection d'affiches éiectorailes — ceMe qui représente, d'une part, une ouvrière affamée et mourante, de l'autre^ un couvent où de belles dames viennent se ■procurer des dessous aussi élégants qu'économiques.L'affiehe date d'avril 1912 ! Elle est de complète actuallité aujourd'-hui encore. <5==^=S) Le serment. On sait que le gouvernement a déposé un projet modifiant la procédure criminelle telle qu'ieFJle est organisée .actuellement en Belgique. Ce .projet — qui n'a -pas encore été discuté devant la Chambre — a donné lieu déjà à d'intéressantes observations. Un avocat du.barreau de Bruxelles en a communiqué plusieurs au « Journal des Tribunaux ». Nous relevons spécialement cellle-ci, qui n'est pas proprement d'ordre juridique, mais dont l'intérêt .général, n'échappera pas à nos lecteurs : L'article 23 et l'article 32 maintiennent l'antique formule du serment : « Dire toute la vérité, rien que la vérité, ainsi m'aide Dieu. » La Belgique ne pourrait-elle suivre l'exemple de l'Espagne et ne plus imposer à ceux de ces citoyens qui ne croient pas en Dieu une obligation à. laquelle répugne leur conscience ? L'invocation de la Divinité par les athées doit, aux yeux des croyants, constituer un véritable blasphème.On ne peut mieux dire, ni mieux justifier l'opportunité de la réforme, tant pour les croyants que pour les incroyants. L'auteur de ,1a remarque invoque l'exemple d'autres pays, — notamment ceilui de l'Espagne.La loi espagnole de 1910, en effet, est ainsi conçue : « Dans tous les cas dans lesquels Içs lois exigent la prestation d'un serment (à'l'exception du serment de l'Armée au Drapeau, qui reste soumis aux ordonnances militaires), celui qui doit prêter le serment pourra, si le serment n'est pas conforme à sa conscience, promettre sur son honneur. Cette promesse aura le même effet que le serment. » C'est très bien, et le raisonnement serait in-attaqua'Me ... s'il ne tendait à s'appliquer à la Belgique. Vous verrez qu'on ne modifiera pas la formule du serment. Et vou's verrez par là que — si invraisembiaible que ce puisse paraître — la Belgique est, au point de vue du respect des libertés constitutionnelles, loin, bien loin derrière l'Espagne elle-même ! Démocratie scolaire. Une petite fille rentre de l'école. — iPapa, demande-t-ellUe, est-ce que nous sommes riches ? — Pourquoi me demandes-tu cela? répond le père. Qui t'a parlé de cela ? — Ce sont mes compagnes, à l'école. Vois-tu, à l'écotle, ill y a deux bandes : celles qui sont chic, et celles ,qui ne sont pas chic. CelUles qui sont chic m'ont demandé si nous étions riches ? — Et qu'est-ce que tu as répondu ? — J'ai répondu que je ne savais pas. — Très bien, mais .la fois prochaine, tu ajouterais .que, si tu ne le sais pas, c'est parce qu'on t'a dit. chez toi que rien n'était plus vulgaire et 'plus vîl-ain -pour un enfant que de s'inquiéter .de ces choses-là. En nous racontant cette anecdote, le père qui en fut .le héros et la victime s'indigne. Bourgeois lalborieux, .mais assez aisé, il a mis son enfant ià l'école par esprit démocratique. « J'ai voulu apprendre à mes enfants, dit-il, à vivre au milieu de leurs semblables. J'ai voulu fleur inculquer cette idée que, dans la société moderne, l'homme — ou la femme —■ ne vaut que par soi-même. Or, si parmi les garçons, cette bonne solidarité égalitaire, qui régnait de mon temps, existe encore, je constate, dans les écoles de fillettes, le plus détestable esprit. » Ce n'est pas la première fois que ma. petite fille me raconte des histoires dans le genre de ceflile-ci. Un jour eue rentre, disant à sa mère : » — Je t'en (prie, quand tu viens me cher cher, .mets «ton plus beau chapeau. Cela fait bon effet. » 'Une autre fois, ce sont ses petites amies qui lui disent : » — Ne joue pas avec une telle : c'est la fille d'une verdurîère. j» Ou encore : » — iQh I Ha petite une >teMe, voilà deux ans qu'elle met la même robe. «•Avouez .que c'est décourageant pour ceux qui (croient à l'avenir de la démocratie 1 » L'escrime à la baïonnette. Notre époque, qui est sportive, a remis à la mode l'escrime à la baïonnette. A Paris, à l'occasion du 27e concours annuel des sociétés de préparation militaire, il y a eu des assauts fort réussis. On se rappelle également que, lors des dernières guerres, en Mandchourie et aux Balkans, les rencontres à l'arme blanche ont été, contrairement à une opinion répandue, très fréquentes. Ne fera-t-on rien dans ce sens pour nos soldats? Actuellement, on enseigne chez nous l'escrime à la baïonnette d'une façon toute théorique. On apprend aux hommes à manier leur arme, à parer à droite, à gauche, à pointer, à porter le coup lancé, etc., mais d'assauts proprement dits, il n'en est jamais question. Il serait pourtant intéressant de faire des expériences de ce genre. Sans compter que cette méthode d'instruction plairait davantage à nos fantassins que les fastidieuses leçons exécutées sur commandement et dont ils ne saisissent pas la très problématique utilité. En organisant des simulacres de combat, en donnant des récompenses aux vainqueurs des poules, on piquerait l'émulation des hommes. Le maniement du fusil et son yatagan demande une habileté, un esprit d'à-propos, un jugement et une souplesse extraordinaires. C'est probablement le sport le plus complet qui existe. L'exemple de la France est bon. En Allemagne, les assauts à la baïonnette sont très en honneur et ça... depuis 1870. C'est qu'en 1870, les Allemands se sont rendus compte de ce que devient cette arme terrible dans la main d'un homme habile... d'un turco, par exemple. Tout cela est digne de réflexion. <5==5=S> Un sport négligé. Ou cherche .en ce moment ipar tous les moyens à préparer les jeunes •générations à la (Vig. militaire ; -pas une année ne se passo sains voir il'éclosion d'une nouvelle société de gymnastique, de 'boy^scouts, etc. Il existe dans cet ordre 'd'idées un sport admirable, et qui devrait trouver iplus (d'adeptes dans notre îpays : c'est fie tir. Pourquoi le tir jouit-il d'une si médiocre faveur dans nos -villes et dans nos campagnes? Pourquoi les dirigeants ne l'en-couragent-ils pas? Au point de vue de lia défense nationale, il est pourtant non moins essentiel de posséder de -bons tireurs que des marcheurs, des coureurs, des nageurs, des cyclistes émérites. D'autre -pays nous montrent rexempfle, et nous ferions .bien de -les imiter. Voyez ile Ty-ro'l, Dans.les cabanes en ibois attachées aux lianes de ses gilaiciers, halnte un peuple actif, dont la ibravoure et la pauvreté sont également proverbiales. La vigueur et d'adresse y sont deux .qualités physiques très communes, et l'on sait que les r&doutabîes chasseurs de l'armée autrichienne s'y recrutent presque tous. L'adresse des Tyroliens -à manier H'arme nationale, le « .stut-zen est surprenante, et, bien que les armes de .précision n'aient pas pénétré encore dans toutes les parties du pays, -le continuel exercice de la carabine et l'habitude de la chasse au chamois leur donnent une supériorité incontestable, dont ils ont fourni maintes preu- •v.cs. A peine (le printemps a-t-iil fondu les dernières neiges, que l'on 'commence à entendre •les coups de fusil retentir de 'toutes parts dans les vallées ; chaque prairie, chaque verger^à sa icible, autour de laïquelle se réunissent fles tireurs des environs. Tous îles ans, de grands tirs rassemblent les tireurs de tout le pays. Mais la vraie «école des tireurs, ce sont les petites réunions de campagne, .dont l'aspect est si pittoresque alors que les coups de fusil et les rires se méfient aux sons de la guitare nationale. •Est-ce que nos paysans ne trouveraient pas autant d'agrément, au tir à .la cible .qu'au jeu de quittes, au vogelipik ou au piquet? Leur plaisir se doublerait d'un côté utile .qui n'est pas à dédaigner. Un commerce qui meurt. Laurent Taiililiade a dit un jour, dans un vers connu : Le commerce des veaux reprend. Iil .n'en est pas de même, paraît-il, .pour lie commerce des fauves. Du moins-, c'est fle (fils du igranld I-Iagewbeelv, le -propriétaire de la ifameuse .ménagerie, de Hambourg, qui nous apprend cette nouvelle1. M (doit le savoir 1 Il nous dit que le goût du publie a changé. 11 ne se passionne -plus pour les fauves, qu'au cinéma. Aux fortes émotions de la ménagerie, il préfère les clowneries du music-hall et les films dramatiques. Autrefois Hagenibeek, stimulé par (la demande, organisait des expéditions (sensationnelles pour se procurer félins, plantigrades, pachydermes et sauriens. Ses agents « faisaient •» le .Pôle Nord, les jungles de l'Inde, la forêt congolaise, les bois de Ceylan. La dernière battue qu'il organisa en Abyssinie coûta plus de icent mille francs, et ses traqueurs rapportèrent comme cadeau du Négus vingt-cinq lions là crinière noire 1 iMais ces temps héroïques sont passés. L'en-goûment du public s'est lassé. Les maisons d'Asie et d'Afrique qui font l'exportation des fauves suffisent aux besoins du marché. U suffit désormais de leur télégraphier, et la bête commandée est expédiée contre remboursement, comme s'il s'agissait d'une descente de lit. Le jour est proche où Ton entendra au téléphone — au T. S. F. ! — des communications de ce genre « Allô! le B. 3226? Vouîez-vous m'expédie.r Cif Bombay deux douzaines de tigres, un assortiment (de buffles, et trois éléphants ? » Paiement à trente jours (deux pour cent ! » Nouvelles à la main ÎL'homme politique. _— Savèz-voue ce que j'ai appris hier? Lucien n'est pas noble. Il n'a .pas de particule. — Vous l'avez exclu du club, j'espère? j — Non, je lui ai emprunté 50 louïs; Là CRISE ALBANAISE I Une situation de plus en plus embrouillée Deux destroyers arrivent à Durazzo De Durazzo, le 21. — Dans l'après-midi, le ^ destroyer Italien «Iride» et le destroyer anglais ^ «Dragon» sont arrivés. Pour défendre Durazzo De Durazzo, le 2t. — Des coups de feu ayant i été encore tirés la nuit de samedi à dimanche dans Durazzo, par des inconnus, le comman- -j dant hollandais Kroon a fait paraître, une ordonnance édictant que quiconque tirerait des coups de feu dans la ville serait puni de cinq ans de prison. La journée s'est passée dans un calme absolu. ; Il ne s'est produit aucun incident. La ville a 1 son aspect normal. Afin de prévenir une nouvelle tentative de coup de main, on a érigé sur tous les points pouvant présenter des chances de danger des retranchements et des clôtures en fil de fer, de sorte, qu'il paraît impossible maintenant que l'ennemi puisse pénétrer dans la ville, même par une attaque imprévue ou par surprise. Der rière les retranchements se portent partout de forts détachements de Mirdites et de Malis-sores qui montent la garde. Les volontaires à Durazzo De Durazzo, le 21. — Dimanche, un corps d'artillerie volontaire qui vient d'être organisé a choisi comme commandant le chef d'escadron prussien von der Lippe qui, de son côté reste sous les ordres des officiers hollandais. En même temps, ,1e corps des volontaires a exprimé sa confiance la plus grande à l'égard des officiers hollandais. Le chef d'escadron von der Lippe a soumis cette décision au prince qui en a pris connaissance et l'a approuvée. Les troupes du prince de Wied sont repoussées par les rebelles De Durazzo, le 21. — 10 h. soir. — D'après une dépêche transmise par un corps de trou pes commandé par un officier hollandais, 1er détachoments qui étaient" partis hier soir du sud en vue d'une marche en avant, en tout 1,000 hommes, dont l'aile droite était sous la conduite du major Bessim bey et de l'officier hollandais Dcjongh, le centre sous celle de i Murrdin bey et d'Hischmid-Toska, l'aile gauche sous celle de Becktasch bey, ont engagé un violent combat près de Carbonara et d'Inskina avec environ G00 rebelles qui occupaient les hau teurs de cette région. Le matin, les troupes di gouvernement ont été repoussées et refoulées vers Fieri, sur le fleuve Semeni, où elles se trouvent actuellement. Sur l'ordre du major Kroon ces troupes doi vent être transportées demain à Durazzo à bord d'un vapeur du Lloyd. Les pertes subies par ces troupes au cours de cette marche contre les rebelles, scraiem d'environ 80 tués et 120 blessés. Un poste de gendarmerie, fort de 20 hommes établi près de la porte Romana, a eu quatre hommes tués. Les autres ont été faits prisonniers. Deux seulement se sont échappés. UN ARMISTICE Un conflit entre le prince de Wied et la commission hollandaise Le prince de Wied a .accordé un armistice-de trois jours aux insurgés sans consulter lr mission hollandaise. En conséquence, la mis j sion demande à être rappëïee. [ Des parlementaires sont partis pour . le:' avant-postes des insurgés ce matin, à 8 heures On rappelle les exilés à Durazzo Sur la demande du prince de Wied, le doc* teur Berghauséh et le commandant Schleur retournent à Durazzo, où ils arriveront mardi. Au cours d'un entretien avec la reine de Hollande, le commandant Schleurs a déclaré qu'à son avis Essad pacha est iTime de la révolte et qu'il entretient des relations directes avec les insurgés. Le commandant Schleurs exercera le commandement des troupes, mais sera sous les ordres d'un officier auquel sera confiée la direction générale. Un incident liquidé à la satisfaction de l'Italie j De Durazzo, le 22. — Turkhan pacha a remis i hier soir au ministre d'Italie une lettre constatant que dans les caisses qui ont été saisies chez le colonel Muricchio et chez 1-e professeur t Chinigo on n'a rien trouvé de compromettant. La lettre dit que le gouvernement albanais j déplore cet incident regrettable, qui a occa-| sionné une violation des capitulations. Le ministre d'Italie croit qu'on peut considérer l'incident comme clos à la satisfaction de l'Italie. On dément... on dément., on dément! De Vienne, le 22. — Le « Fremdenblatt » apprend de source autorisée que les bruits publiés par les journaux étrangers, d'après lesquels des officiers de la marine et d'artillerie austro-hongrois auraient pris part, en uniforme, aux derniers combats de Durazzo et que les parlementaires envoyés par les rebelles à la commission de contrôle auraient été repoussés par eux, sont dénués de tout fondement. La nouvelle que l'amiral anglais à Durazzo aurait menacé de couler le vapeur « Herzego-vlna *, affrété par le prince, dans le cas où, de son bord, ou aurait continué de tirer sur les rebelles, est également controuvée. On lit dans la « Wiener Aililgeme-ine Ze.i- 1 tung » : « Les bruits propagés par des journaux étrangers touchant l'envoi de troupes austro^honigroises en Albanie sont déclarés faux. Le gouvernement austro-liongrois n'a jamais eu un seul moment une intention de celte- sorte. Un nouveau ministre des affaires étrangères De Vienne, le 22. — On mande de Durazzo à la « Correspondance albanaise » que le prince a nommé Mehmed bey Kontiza, ministre des affaires" étrangères. Mehmed bey. frère du chef nationaliste Faik Konitza, a été l'un des représentants de l'Albanie A. la conférence des ambassadeurs à Londres. Mort d'un conspirateur De Vienne, le 22. — On mande d'Uskub à la « Correspondance albanaise » qu'Aris Ikmet, qui préparait, depuis des mois, un soulève-menrdans l'Albanie centrale et était arrivé en Serbie gravement blessé, est décédé à l'hôpital militaire d'Uskub, le 16 courant, à la suite d'une opération. AU CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES L'annexion de loMeek Il fait plutôt chaud.dans la salle des séan-es. Heureusejnent que le soleill est en villégiature !... Souhaitons que la discussion sur e projet 'd'annexion de Molenbeek-tSaint-Iean ette un peu de froid. Ce ne serait pas dom-nage...M. Max .préside. Il déclare 'la séance ouverte, i 2 heures précises. NORD-MIDI M. DE BREMAECIyER attire l'attention du :onseiil sur la première travée du pont destiné t enjamber la place de la Constitution. On )eut prendre là une idée de-ce que l'esthétique le la vile gagnera à la Jonction. RUE BELLIARD M. ANSPACH-PL" 1SSANT signale au conseil ïu'iil est .question de construire une passerelle >our piétons, au passage à niveau de la rue 3>eflliard — .ce passage dont on s'est tant plaint it dont on a tant réclamé la suppression. Il lemande des explications. M. MAX. — Le maintien, de ce passage à niveau est un soandale; nous insisterons auprès lu département des chemins de fer pour le 'aire disparaître. iM. DAiSSONViliLLE demande que l'on envoie les élèves des écoles visiter l'Exposition des irts décoratifs. -M. JACQMiAlN. — Vous avez raison, cette exposition est très bellle, votre vœu sera réalisé.-On passe, après ces communications, à la grosse .question de l'ordre du jour. L'ANNEXION DE MOLENBEEK iM. .MAX. — Les conditions de la réunion de Mol-enbeek-]Saint-Jean à Bruxelles ont été étudiées à fond. Le rapport de M. HaUlet est la çfuintessence de ces études. Peut-être certains -n auront-ils trouvé les conclusions trop optimistes, estimé l'exposé trop séduisant.- Le collège a volontairement écarté du rapport tout ce qui pouvait froisser des amours-propres légitimes. S'il y eût des critiques à faire, elles ne pouvaient être provoquées que par-le manque de ressources qui entrava l'action.de l'administration. Cette annexion ne peut d'ailleurs être envisagée comme une affaire commerciale, sinon ce serait une affaire désastreuse. La modicité des ressources de Molen-beek-Saint-Jean ne lui a permis de rien faire de grand. Sur G04 hectares de superficie, dont 335 encore ruraux, il n'y a que 496 hectares de terrain imposa-blé, dont 340 hectares environ ie terrain à bâtir. Les ressources de Molen-beek-Saint-j.ean n',o.nt en rien participé à l'essor que l'on constate dans les autres communes de !'agglomération. Son accroissement n'a fait qu'augmenter ses charges. Ses services put/lies en ont naturellement souffert. Des dépenses considérables en résulteront. Molen-bcekiSaint-Jean n'a que soixante-huit agents :1e police. Pour mettre cette commune, à cet égard, sur le pied de Bruxelles, ill faudra dépenser 350,000 francs par an. La réorganisation du service d'incendie coûtera 75,000tfrancs environ par an. tl faudra aussi améliorer l'éclairage, réfectionner les égouts — ci plus de i millions, — refaire .la voirie — dont coût i millions, — et ainsi de suite pour les autres services. M. -Max .continue son commentaire du rapport, dont il souligne le caractère généreux, en faisant remarquer que certaines affirmations du rapport expriment l'opinion personnelle ide l'é'chevin 11 aile t, et notamment ce qui est dit de la bienfaisance. U poursuit ainsi : M. MAX. — M. C. Huysmans, en m'ehten-dant parler, m'a demandé si je partais «pour»; l'annexion. Eh bien, je suis pour l'annexion, malgré ces constatations, parce que j'estime qu'il ne .faut pas se .laisser guider par un mesquin, égoïsme, mais par le souci d.e. l'avenir. Nous avons à voir si Bruxelles veut rester enfermé dans ses limites ou gra.ndâr pour devenir une capitale digne du pays dont on vante toujours la .grandeur et la prospérité. (Très bien!) Votre vote ne doit pas s'inspirer de considérations financières. Nous devons nous prononcer sur un principe, celui du plus grand Bruxelles. Et à ce propos, l'honorable bourgmestre traite ce qu'ij- appelle «8'espritde panache ». Il pense que l'attachement des mandataires des faubourgs à leurs .fonctions est uniquement inspiré par l'amour des prérogatives locales. M. MAX. — Que l'on n'impute donc pas à' une petite vanité les objections faites par M. Hanssens, le bourgmestre, de Molenheek-Saint-Tean. un homme à l'abri de toute mesquine' ambition. Sinon, on pourrait dire aussi que, si je veux le plus grand Bruxelles, c'est par mégalomanie, pour. « régner ,» sur un plus grand nombre d'hommes. M. C. .HUYSMANS. — Ambition légitime !... M. MAX. — Amibition légitime, soit!... Mais qui ne m'effleure même pas ! Le bourgmestre expose encore comment on pourrait réaliser progressivement le plus grand Bruxelles, tout -en respectant les susceptibilités de ceux qui craindraient de voir les intérêts de leur commune noyés dans l'ensemble.iM. MAX. — On a suggéré l'idée d'assurer fi chaque commune une représentation spéciale. Le système est parfaitement réalisable et légal. Pour les délégués des faubourgs qui entreraient au collège é'chevinal de Bruxelles, rien n'empêcherait de leur garder :1e titre de « bourgmestre ». UNE VOIX. — Pour «leur garder leur panache ! M. MAX. — Ne diminuez pas des sentiments très légitimes ! M. C. HUYSMANS. — Cela nous est d'ailleurs bien égal, pourvu qu'mi aboutisse ! M. MAX. — La refonte des lois communales permettra d'aiP.eurs de mettre cela au point. Celui qu'il faudra songer tout d'abord à rallier, c'est le gouvernement. Acceptera-t-il sans garanties? Il en est une contre laquelle je proteste de toutes mes forces : c'est l'abandon du pouvoir de police communal, sa transformation en police d'Etat. Ce serait une faute très grave à tous les points de vue. Au point de vue de la paix publique, ce serait un désastre. Mais si nous sauvegardons ce priniepe, qui est primordial, il faudra cependant céder quelque chose. Je dois le dire loyalement, au risque de Vous mécontenter. Je proteste contre

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