La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 19 Maart. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n872v2gr67/
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.Ti'Uiil tll mats 1914. —> Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR TOUTE L'Ai BELGIQUE -jCλ année» - Mo 16 LA CHRONIQUE LûLifirnu^ûo 5 et 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Hubori) Cx A, Jbii QXJ OlIDI JtCNN Jdj R^^or'00 t l40»î ABONNEMENTS : Brcxkm.jïs : 12 francs par an ;, — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Provinck : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE REDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDENNE ANNONCES ; 4e page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 tr, la ligne. — Faits-iJivers (corps), 3fr. la ligne et fails-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies r 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts.2, place de la Bourse, à Bruxelles. 3éléph. A. 3599 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, i> et 1, Galerie du Roi. \ H < iîiiinïri ïTlHiiïi irrrir i ilÂ'iniiMiTii —i -nrwn—fcvifWiinM—mu—n—————— A DEMAIN par M. René Vauthier MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL La discussion du budget des colonies a pei jnis à lia iGhaumbre, et donc au pays, d'enter «ire beaucoup de bonnes ichoses sur le Congé .Tour à 'tour, M'M. Renkin, Moc-helyncl-Franck et iHymans ont émis des idées d'un frappante (justesse. Nous nous attachons ide préférence 'aux é( cJarations du. ministre, «parce qu'il idétier le pouvoir et en assume, ipar ■conséquent, 1e responsabilités. 'Les membres «de il'oppositio ont, comme ilui, Ile (droit ide parler. A lui sei i'1 appartient d'agir. Tout l'y invite : ses cor viciions nou'rries et 'fortifiées par un ilaibeu •auquel rendent (hommage ses adversaire politiques eux-mêmes, l'expérience qu'il ■ acquise, 'depuis .plusieurs années, ù la tôt de son département et, pour tout dire, i sorte de 'vigueur qui semble carajctéristiqu do son département. C'est au moins de cela ensemble qu'es ifait son optimisme. On ne l'en blâmera pa ici. Il nous paraît évident que, moyennant u: minimum de sacrifices, — presque rien a regard de sa fortune publique globale, — 1 BeGgique a été do'tée d'une vaste et belle cc Jonio ; que les dépenses qu'elle est appelé (à consentir actuellement se nomment d' leur vrai nom, des impenses,ou des avances ou des placements ; que, par conséquent, 1 déficit des budgets congolais, qu'il soi't d dix, de vingt ou de trente millions par an ne doit pas nous effrayer outre mesure; qu le sol de la colonie produit, ou du moins es susceptible de donner bien autre chose qu le caoutchouc ; qu'enfin, pas une contrée au monde n'a laissé .mettre au jour, en que que s années, une aussi grande abondanc de richesses minières. Dès lors, il est des plus raisonnables d'es compter comme sûr et certain, l'-avenir d'un -telle colonie. * * * La prudence commande seulement de dis tinguer avec netteté le présent et le futur, c de faire en sorte que le premier prépare 1 second. Autrement idii. il ifaut sérier .les questions «Les vues du «ministre, faute de cette méthode pèchent par l'excès môme de leurs qualités Vérifions-le.. Il y a pléthore de (bureaucratie dans la me 'f.ropolc. Décentralisons. 'Les voies de corn munication existantes sont insuffisantes e trop onéreuses. Construisons de nouveau chemins de fer et réduisons les .tarifs d transport. Le caoutchouc baisse de prix et n'a plu de valeur marchande. Exploitons d'autre essences et a/pprenon's surtout aux indigène ii améliorer 'leurs cultures vivrières. -L'espr colonial n'existe pas en Belgique et ne pr< cure qu'un médiocre recrutement de fon< tiounaires et de colons. Enseignons, édt quons,, instruisons les jeunes générations el iMiges. «A 'bout de souffle, go m'arrête. L grâce, cessez de vaincre et je cesserai d louer. IL'optimisme -a ses 'héros. Le -plus illustr dont -fasse mention l'histoire, ou la légende n'est-!"! -pas Ile 'chevalier à la 'triste figure (Quel zèle admirable chez don Quichotte poi (détruire lies albus et pourfendre les méchant: Son seuil tort .fut de s'attaquer, entre autre: ti d'inoffeiïsifs moulins à vent. D'où sa min déconfite. Le .ministre des colonies, .pour sa -part, n' pas affaire qu'ù des -adversaires imagina res, quand ce ne serait que ceux qui gu gnen't sa succession. «Cependant, il «les affronte avec le sourit :qui est «Ta marque des âmes -.fortes. (H a un moyen souverain de les désarme eux, comme 'du reste tous les opposants d Parlement. Vous cherchez un remède à :cri'se. Qu ''à cela ne -tienne. Je vais nomm< des commissions d'études. *** Car c'est Hà que gl-t l'unique résultat de < débat. Les coloniaux attendaient mieux,fau il le dire ? Assurément, avec beaucoup de bons e prit s, ils croient .absurde de. crier à la fa.: lite d'une colonie encore -toute jeune, pan qu'il lui manque présentement des ressou ces liquides. Tout de même, le déficit relal vement considérable qui s'ouvre devant l'a /m mis tral ion coloniale ne laisse pas d'êt: grave, voire assez inquiétant. Il n'est pas facile que cela de trouver, en ce moment, b millions nécessaires, et puis, au point de vt (moral, rien «ne décourage davantage l'Oij nion publique que l'aveu du déficit, considé Û tort ou à raison comme. un signe, se d'impuissance, soit de mauvaise gestion. L'on- doit reconnaître, aujourd'hui, qu'( -a été un peu vite en besogne eu aboliissu (l'ancien régime domanial. On ne l'a p remplacé, fiscalement, sauf par des form les aussi vides que sonores : tels les progr du comuierce libre. Toutefois, ce qui est fait demeure accot pli. On ne revient pins sur le passé. Ce d< nier a été condamné. Qu'il repose en paix. *** Puisque l'a colonie ne paie pas, provisi renient .du moins, il faut bien que la Bel.; que paie. Il devient urgent de dire comib c comment, et à quelle .proche échéance. L ibonnes paroles ne suffisent plus. Elles i font penser au joyeux chansonnier -T n u y qi jadis, mettant en scène le président Garni dans une visite à l'hôpital, lui faisait di à un liyidropique : « C'est de l'eau! » et à un avarié : « C'est rien. » Les finances du Congo sont avariées, (j'ose 'ainsi dire, et un prompt remède d' être administré au malade. On o imaginé de charger une commis»:' spéciale de dresser un plan financier co: iplot qui doit s'appliquer non seulement à question 'budgétaire proprement dite, — e prunts et subsides, — mais encore à la siti tion économique entière de ta colonie, y co pris 'l'a mise en œuvre de la politique des cl mins de fer. Le gouvernement a savamment dosé, dan cette commission, les puissances bancaire concurrentes. On le comprendrait s'il s'agis sait uniquement de fixer le taux des future; émissions d'emprunts, mais c'est moins clair quand il s'agit de déterminer quel est celu des chemins de fer qu'il sied de créer en prc mier lieu parmi les projets, pour environ' si: '- cent millions, qui sont présentés de part 01 - d'autre. N'y aurait-il vraiment, d'économis '• tes qualifiés que parmi te3 manieurs d'ar > gent, à l'exclusion de presque tout le per e sonnai 'de l'administration, et de tous ceu: .qui, par fleiriis travaux pratiques ou leur: '- études théoriques ont fait connaître tà^les t sus leur avis motivé. s j. * j. * * i Non ! il importe encore et toujours d etu 1 dier. Jusques à quand '? Nous y ' sommes - Jusqu'il l'année prochaine, après les élec r tions. s En attendant, ni la majorité, ni la minoriti i ne se soucient de. recommander l'adoptiov e ide mesures immédiates, déjà onéreuses d'ap 1 parence, quoique limitées, adéquates aux be s soins immédiats et reconnus de la colonie. .En attendant, on continuera à vivre d'ex ' pédients, en comptant sur la chance. s Les études, une fois terminées, le scrutir étant olos, on se prononcera en faveur de; 1 -traivaux les plus pressés, et de la nieilteun 1 iigne ferrée. 1 'Gomme si, dans un an, on pourra décide: • et viser autrement « qu'iau jugé ». En effet e aux colonies, on ne construit pas un chenu: • de fer à raison du 'mouvement commercial : acquis qu'il est censé devoir drainer, maiif 2 à raison de l'activité économique qu'il a pou: 3 mission de créer ou de développer, sur soi" ' parcours. - Soyons persuadés que te ministre des co • lonies s'ait cela mieux que quiconque. Non: e ne lui faisons pas l'injure de croire qu'il fer est encore au point de devoir se faire un: " opinion sur un sujet 'aussi essentiel. Mû e' ? retenu par des considérations politiques c'est aux autres qu'il pense, lorsque, pa: " l'institution des .dieux commissions, qui c 3 surpris tant de coloniaux, il a laissé enten •dre que demain serait chargé d'apporter ai. pays, en bloc, les solutions financières sou - imitées, et .aux Belges, individuellement, l'es t prit colonial. „ RENE VAUTHIER. —i>—w— ; ; MENUS FAITS, _PR0F0S KIOS POUR DES JEUNES FILLES U y œumit un intérêt européen à veiller sw - les -prêcheuses personnes des ternies filles de l M. Liman von Sunders, le général que VAile s magne a prêté à la Turquie. Xotlà deux fou t crue ces demoiselles, en promenade aulom de Constmlinople, s%écartant dans des en s droits peu peuplés, rencontrent des Turcs di s dimension, qui veulent se livrer sur elles t 3 ce qu'on appelle des voies de fait. Jusqu'ic I on ne leur a pris que leur porte^monnaie. »- C'est trop, car déjà la pointe du casqw impérial a été prise de lilUiements fiévreux e nous devons prévoir qu'à la prochaine ren e contre des jeu-nes (elles ont peut-être cin e qante ans et des moustaches; je n'en sai e rien) Germaines avec des bachi-bouzoucks altérés de cheveux blonds (ou [liasses), o> e entendra, vers Berlin, un bruit de vaisse'B N cassée, et Germania criera : « On m'a déshc •? norée! je veux Andvinople, le Bosphore, l r Syrie, VArabie, l'Arménie, la Sublime Porte '! Sainte-Sophie et la Corne d'Or pour m'e faire un empldtre que je collerai sur moi e déshonneur... » C'est que nous connaissons Vhistoire : sou a prétexte qu'on a donné un coup d'éventa î" à un Fmncais, la France a mangé l'Algérk l'Angleterre a mangé à grandes dents d'il nom Arables pays ou quclqu'mie de se e misses ou un de ses clergymen avaient, êl mis à mal. Je ne dis pas qu'elle eut loujoui ^ tort. II Aussi est-ce par sympathie pour la Tu\ 11 quie, dont je respecte l'intégrité, autant qu r pour les petites (deux métrés quatre-vingts von Sanders, dont l'intégrité m'est égalemei ' chère (on pourrait la payer plus de cinq mi :e liards), que j'adjure celles-ci de ne pas e: poser inutilement leurs personnes-Tout au moins quand elles sortent, par nu 3' sure de sages précautions, pourraicnt-ell( il_ endosser VuhaHt du roi»; cet habit qui in 0 pire au monde la terreur; je veux di) r" qu'elles endosseraient la tenue du soldat a lemand et se coifleraient du casque redout j)(jS qu'elles verraient des Turcs dans * 'c campagne, elles prendraient le pas de p. si Yude. ÎS Je su-}7pose que cela suffirait pour les fai 10 fuir. Je suppose, car sait-on fumais ? ij. BOB. ,il LES DÉFAUTS DE L\ LOI SCOLAIR >n " i ' voici ce qui se rapportait, mercredi a-prè IS midi, au début de la séance de la Chambr-!1" sur les bancs de la gauche. i).-- Fléchet, raipporteur au Sénat,aurait con taté qu'une erreur importante s'est produi u- dans la rédaction de l'article 16 de la loi se 'r- ilaire. Cet article .accorde des subsides compléme taires de 100, 200 et 300 francs -aux petites cor )}_ m unes et aux communes de moyenne impo ,j_ tian.ee «c à l'effet de permettre à celles-ci ( j-j payer le minimum de traitement mis respec py vement à leur cliarge par l'article 15 litt. te I5' c "• jj Or, ^.l'article 15 vise uniquement les écoî-• adoptées et adoptables. Il n'y est pas questic des écoles communalés. 1 ' Conséquemment, ledit article 16 n'allouerc pas aux écoles communales les subsides cor . plémentaires prévus aux litt. a, b, c, de H'a Sl ticle 15. Seules, !es communes ayant des éc les adoptées en bénéficieraient. Il résuilte cependant de l'exposé des mot-i 311 et de l'ensemble des travaux parlementai n" que cet article doit s'appliquer à toutes 1 écoles, qu'elles soient communalles ou ade n- tées. Dès lors, la loi, pour vice de rédacti« ia- devrait retourner a la Chambre..., à moi m- qu'un projet spécial ne soit déposé pour été ie- dre aux écoles communales -les bénéfices d dispositions susdites. il Au jour ie jour ! U POLITIQUE i ___ îv—. Nos lecteurs ont été tout particuliè-î Jm* rement documentés par la Chronique sur la question du Congo, ris savent que nous sommes, avant tout, coloniaux, et avons pu donner constamment les 'Commentaires des 'meilleures compétences sur ce problème, auquel nous croyons que l'avenir même de la Belgique est étroitement llié. A la Chambre, nos amis ont précisé l'at-litude des coloniaux de gauche. Les oraieurs libéraux ont rappelé comment ils avaient prédit les sacrifices nécessaires. Le gouvernement clérical avait nié ces sacrifices, comme il nie toujours toutes les éventualités dangereuses pour son imprévoyance financière. Par contre, sitôt qu'il se trouve acculé à l'aveu, et que l'opinion publique s'est plus ou moins résignée à l'inévitable, il en profite pour demander beaucoup plus que ne le voulait le déficit indiqué. La politique financière du gouvernement- rellète, d'une façon curieuse, sa direction générale. Des deux côtés, c'est la même ligne ondoyante, poursuivant son but d'accaparement, de domination, par n'importe quels détours. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 19 mars 1907. — La Cham-bre française vote des funérailles nationales au grand chimiste Berthclot. (5^=9 Ulîima. Il nous frappe d'une brusque émotion, dans les circonstances présentes, ce souvenir des derniers rapports que nous eûmes avec Gaston Calmette. iClétait il y a deux mois environ. Notre confrère venait de commencer sa campagne contre de ministre aujourd'hui démissionnaire.Les ! premiers articles concernant l'affaire Prieu avaient .paru. Et, sans prendre parti dans cette querelle spéciale, nous avions, dans notre petite chronique, indiqué combien le public était toujours disposé, d'instinct, à se ranger autour du journaliste, contre le ministre ; à prendre parti pour l'homme armé seulement de sa •conviction et de sa plume, contre le politicien ou l'administration publique disposant de l'influence politique et de la iorce de l'argent. Quelques lignes, non signées, et qui n'étaient — pour nous qui les écrivions, à Bruxelles, — exemptes de sous-entendus. Mais telles quelles, elles frappèrent Calmette et lui , <causère<nt une j-oie vive, — si vive qu'il nous ( l'écrivit, en quelques mots cordiaux et char-I mants. QueLques lignes, dans un des innombrables , journaux étranger® qu'il recevait : et, pour ça, \ il nous remerçia de ce « précieux encouragement »! C'est que, pendant l'heure fiévreuse qu'il vivait, toute manifestation de sympathie " lui était douce, lui allait au cœur : et nul ré-? confort n'était plus puissant pour lui que ce-' lup'vënu des lecteurs éloignés, des confrères 1 inconnus, approuvant ou admirant l'œuvre en-3 treprise. Comme cet élan, cette reconnaissance, cette 1 fierté joyeuse, .nous mettent loin de l'homme ■ qu'on ose encore tenter de représenter dans 1 ce noble journaliste, de l'homme de proie aib-1 sorbé par de sordides, d'inavouables calculs! s Petites spéculations. Les événements parisiens, sur lesquels la s. « Chronique » fut des premières à donner une sérieuse vue d'ensemble, ont amené de bien s< curieux incidents chez .nos gagne-petit, nos vendeurs de journaux. Quand les journaux français arrivèrent .vers e midi trois iquarts, pas '.mal de revendenrs -n'é-/ taient pas encore au courant de 1'«affaire»... ^ En voyant '.les acheteurs affluer, se presser, se j disputer vraiment les numéros, ils furent hier •vite au courant et comprirent leur devoir.. Ce fut, è, partir ide cet" instant, une véritable bourse où iles fonds montaient, montaient.. " .Les journaux à un sou se vendirent bientôt 5 quatre ou cinq ; ceux à trois, le principal d'en tre eux surtout, arrivèrent à être -vendus ur '' et deux francs l'exemplaire... Et parmi le? . acheteurs, on ne savait quels étaient les plus '■ .heureux ; de ceux qui avaient obtenu ieu a exemplaire, dès l'abord, au prix régulier, oi l~ de ceux qui avaient 'eu la .gloire de subir le: tarifs exceptionnels... "e G===S Pour la circulation. iLes conducteurs — ou les wattmen, si vou £ aimez mieux, — de nos tramways sont vrai ment de bien braves gens, et que rôrf-met ; de rudes épreuves... 5" Nous ne rappellerons pas les grosses dame mettant de longues minutes à descendre, alor que d'autres non moins lentes et grosses ooeu 5" pent les marchepieds, sans permettre la deî ;e cente... Des gens qui terminent une conversa xion avant de profiter de l'arrêt... De la jeun lerïïme, souvent jolie, ce qui est une exicust ^ qui se trouve en grande discussion avec u petit chien indocile et compromettant le d« r" part de la voiture... Ce sont là misères courar ,c tes du métier. Mais, comme si elles n'étaier -i- pas suffisantes, lës gens du dehors, ceux qi n'ont' aucun ^rapport avec le tram, trouver encore moyërï^ de compromeîîïe sa rnarch* îs Exemple : n Un tram « chocolat » (ce nom de nègre s'e: acquis droit de cité ii Bruxelles) doit s'arrêta it brusquement au plus haut de la rue cïe l'Hi ii- pital. On recherche avec curiosité Ha cause c r- cet arrêt : Manque de courant? Un homrr o- écrasé ? Non 1 Simplement ûile bicyclette, ur innocente bicyclette que son maître a abai fs .donnée, calée dans le ruisseau, contre le .r es bord du trottoir, et qui pouvait amener d< es complications si le wattman n'avait été atte: p- tLf. Bientôt, lliomme arrive et reprend sa m >n chine, l'air fort dégagé, tandis que ;le condu [is teur remet la voiture en marche, en haussa: u- les épaules. es ... Les conducteurs de tramways sont vre ment de braves gens. <r^3 Reconnaissance... Un de nos meilleurs journaux cléricaux de province s'extasie sur un geste admirable de sî'évêque de .Bruges. Vous ne devineriez jamais, jamais, de quoi il s'agit : on le donnerait en mille ! Eh bien ! voici. Jusqu'ici, les enfants pauvres, à la cérémonie de la première communion, se trouvaient au second rang. Désormais, ce sera la place obtenue par l'enfant au catéchisme qui décidera de son rang à A'é-glise... (La « Patrie » déclare que le geste de l'évêcjue « ira au cœur de la population ». Ce qui nous semble plus frappant, c'est que, depuis des années, déjà des siècles, les pauvres aient été mis au second rang... Et qu'il ait fallu ce réveill moderne, pour qu'on les place sur le même pied ique les riohes... Ce qui nous semble rendre l'émotion de la « Patrie » pas mail cynique. L'enfant sans cervelle. Nous hésiterons, désormais,à traiter de «sans cervelle » d'excellentes gens, dont le pire défaut est de se révéler étourdis et distraits, car icette locution figurée peut, — maintenant, — être prise à la lettre. Cette étoîlnante tare physiologique, — le croirait-on? — est du domaine de la réalité. Un enfant, — privé de cervelle, — fils d'un cultivateur des environs de Kœnigsberg, vient de s'éteindre à 3 ans ei 9 mois. Ce bébé, qui dormait presque constamment, se croisait, — dans ses rares mo inen.ts de veille, — les mains sur (la poitrine, et demeurait immobile, les yeux vagues, dé-j daignant hochets et joujoux... Dès sa seconde ! année, le malheureux gosse criait sans cesse, | même à l'état de sommeil ; et, pour obtenir son silence, il fallait lui comprimer étroitement la tête au moyen de bandes de toile. Les médecins, qui n'avaient pu se mettre d'accord sur les causes de la douleur ravageant ce 1 pauvre corps, constatèrent, à .l'autopsie, la ter-j rible, — et, sans doute, unique, — anomalie que nous venons de mentionner... Nouveiies à la ssmia Simple question. — Eoitre égaux, qui- doit saluer le premier ? — Le mieux élevé. S—KA A, «*»»_< L'AFFAIRE BÛCHETTE A la Chambre français© Fin de la séance de mardi REPROCHES A M. BARTHOU M. Doumergue déclare, aux applaudissements des gauches que, puisque ce document •exisîe, il aurait dû être remis par celui qui le possédait à la commission d'enquête. Le président du conseil constate que ce document est resté inconnu pendant deux ans, mais, quand vint un ministère résolu à faire aboutir les réformes démocratiques, alors or parla soudain de ce document. En terminant, M. Doumergue donne lecture de la déposition de M. Bidault, substitut de procureur, devant la commission d'enquête ex posant que le renvoi de l'affaire n'avait au eu ne influence sur l'issue finale. M. Douiner gue est vivement applaudi à gauche. iM. Ceccaldi monte à la tribune. Il expose i son tour comment le document est venu en 1. possession de M. Bartliou. Il reproche longue ment à ce dernier de l'avoir pris et assuiv que s'il était resté à la chancellerie, il n'y au rait pas une famille en deuil. 'M. Barthou, remontant à la tribune, affirnu qu'il a toujours dit aux magistrats de diîri toute la vérité devant la commission, et qu'i •a le respect du secret professionnel. iM. Jaurès. — C'est vrai 1 Quand M. Barthou descend de la tribune, i est longuement applaudi au centre et su quelques bancs à gauche. ■M. Monis monte à la tribune. Il déclare qu'i a connu pour la première fois aujourd'hu l'existence de ce document unilatéral, auque il oppose le démenti le plus formel. L'orateu expose en terminant diverses dépositions de 1 commission d'enquête. !M. Jaurès estime que toutes les déclaration faites devant la Chambre ont démontré la m cessité d'un supplément d'enquête. M. Jaurè fait ressortir qu'il sait par expérience que cett 1 commission n'aboutira à rien, si elle n'a pa de pouvoirs judiciaires. LA CHAMBRE SE DONNE DES POUVOIRS JUDICIAIRES i M. Jaurès termine en demandant à la Chan ; bre de décider une enquête parlementaire poi rentière lumière. iM. Deschanel annonce qu'il vient de rec voir la motion suivante : « La Chambre décide de proroger les poi ; voirs de la commission d'enquête sur l'affaii Roc-hette. » M. Doumergue, au nom du gouvernemer repousse la motion Delahaye et accepte la pr , position d'enquête. 5 M. Delahaye retire sa motion. •La prorogation des pouvoirs de la commi sion d'enquête est adoptée à l'unanimité d 539 votants. B M. Justin Godart dépose une proposition i loi tendant à attribuer des pouvoirs judiciî ^ res à la commission d'enquête. ^ (La proposition Godart est votée par 520 vo contre 3. t La séance est levée. Séance demain, i LE PROCES-VERBAL " DU PROCUREUR FABRE Voici le texte officiel du document lu à tribune par M. Barthou, qui met en cause r Caillaux et plusieurs magistrats : ^ « Cour d'appel de Paris, ^ Cabinet du procureur généra! e Procès-verbal. — Copie pour M. le gai v des sceaux. =. Mercredi, le 22 mars lliil ^ J'ai été mandé par M. Monis, président i- conseil. Il voulait me parler de l'affaire i- ohette. Il me dit que le gouvernement tenai c- ce qu'elle lie vint pas devant la cour le 27 av it date fixée depuis longtemps, où elle pou\ créer des embarras au ministre des flnan i- 'au moment où celui-ci avait déjà les affair de liquidation des congréfations religieus celle du Crédit foncier et autres du même genre. Le président du conseil me donna l'ordre d'obtenir du président de la chambre correctionnel la remise de cette affaire après les vacances judiciaires d'août à Septembre. Je protestait avec énergie J'ai indiqué combien il m'était impossible de remplir une pareille mission. J'ai supplié qu'on laissât l'affaire Ro-chette suivre son cours normal. Le président du conseil maintint son ordre et m'invita à aller le revoir pour lui rendre compte, j'étais indigné. Je sentais bien que c'étaient les amis de Ro-chette qui avaient monté le coup invraisemblable. Le vendredi 24 mars, M® Maurice Bernard vint au parquet. 11 me déclara que, cédant aux sollicitations de son ami, le ministre desfinances, il allait se porter malade et demander la remise après les grandes vacances, de l'affaire Rochette. Je lui répondis qu'il avait l'air fort bien portant, mais qu'il ne m'appartenait pas de discuter les raisons desanté personnelle invoquées par cet avocat, et que je ne pourrais, le cas échéant, que m en rapporter à la sagesse du président. U écrivit à ce magistrat. Celui-ci, que je n'avais pas vu et que jene voulais pas voir, répondit par un "tfas. Me Maurice Bernard sé montra f U't îrfté, v.nt récriminer aurprès de moi et tne fit comprendre, par des allusions à peine voilées, qu'il était au courant de tout. Que devais-je faire V Après un violent combat intérieur, après une véritable crise dont fut seul témoin mon ami, ie substitut Bloch-Laroque, je me suis décide, contraint par la violence morale exercée sur! moi, à obéir. .T'ai fait venir M. Bidault de l'Isle. Je lui exposai, avec émotion, les hésitations où je me trouvais. Finalement, M. Bidault de l'Isle a consenti, par affection pour moi, à la remise. Le soir même, c'est-à-dire le jeudi 30 mars, je suis allé chez M. le président du conseil. Je lui ai dit ce que j'avais fait. Il a paru fort content. Je' l'étais beaucoup moins. Dans l'antichambre, je vis M. Dumes-nil. directeur du «Rappel», journal favorable à Rochette, m'outrageant fréquemment. Il venait sans doute voir si je m'étais soumis. Jamais je n'ai subi une telle humiliation. Le 31 mars 1911. (Signé) Fabre. » LE PROGRAMME DE LA COMMISSION D'ENQUETE De Paris, le 18. — M. Jaurès, en sa qualité de président de la commission d'enquête concernant l'affaire Rochette, a convoqué cette commission pour demain après-midi, sans attendre le vote du Sénat relativement à la prolon-gation des pouvoirs de la commission. M. Jaurès estime que la commission, en commençant ses travaux vendredi, et en siégeant sans discontinuer, matin et soir, pourra arriver en trois ou quatre jours à déposer ses conclusions. c, ATJX ASSÎSES DU HAINAtTT ON DRAME * WIHtRIES La cour d'assises du Hainaut a prononcé, mardi après-midi, l'acquittement du nommé Jean-Baptiste Laurent, âgé de 24 ans, houilleur à Wiliéries, qui était en aveu d'avoir, dans cette locailité, tué à coups de yatagan le mari de sa sœur, Joseph Ladrière. Les époux Ladrière vivaient en mésintelligence, et la femme avait quitté son mari et s'était réfugiée avec ses enfants chez ses parents. Dans la soirée du 12 octobre dernier, Ladrière se présenta à plusieurs reprises chez ses beaux-parents, proférant chaque fois des ^ menaces de mort à l'adresse de.sa femme. Finalement, son beau-frère se jeta sur lui ei le frappa à coups de yatagan. Le jury, admettant la thèse de la défense, [ que Laurent- s^était trouvé en état de légitime . défense, a rendu un verdict négatif, que le public a accueilli par des applaudissements. ;.|y^ PÈRE SE SUICIDE avec son bofaiïi 1 1 La rue au Peuple, à Molenbeek-Saint-Jean * a été' le théâtre d on dramatique et douuie sui r ciue qui a été découvert dans la matinée de I mercredi. Au n° 17 de la rue du Peuple, un nomme s Benoit Gorteman, né en 1874, habitait uepui: !* plusieurs années avec son amie Henrietn s uersemeter, ou ils exploitaient un petit eia e Dlissement. De cette union illegale étaient né: s troio entants, deux fillettes âgées actueliemen de 8 et de (3 ans et un garçon qui a 12 ans. Le deux fillettes avaient été mises en pensioi chez des habitants de Diest, tandis que le gar çon était resté rue du Peuple. Le 3 février dernier, Henriette Gersemete vint à mourir. Gorteman en conçut un très vi r chagrin; néanmoins, il continuait l'exploita tion de son caté, aidé d'une serveuse C'es 3" elle qui, d'habitude, ouvrait, le matin, l'établis sèment. i- Lorsque, mercredi, vers 10 heures du me e tin, elle alla appeler son patron qui donnai avec son fils dans une pièc'j attenante à la sali t, du café, elle ne reçut aucune réponse. Pe d- après, un client, M. Van Hazendonck, entr dans rétablissement. Elle lui fit part de so inquiétude et M. Van Hazendonck, après avo. s. frappe à son tour à coups redoublés sur 1 porte de la chambre, défonça celle-ci d'un vi« lent coup d'épaule. Une forte odeur de gc s'échappait de la pièce. Sur le lit, on décoi • vrit Gorteman et son fils, Jean-Baptiste, toi II deux inertes. Le gaz s'échappait en abondanc de la canalisation servant â l'alimentation d i: lx réchaud qui avait été enlevé depuis la mo d'Henriette Gersemeter. M. Backelandt, adjoint-ccmmisaire de poli.' rue Frère-Orban, prévenu du drame, se tran porta immédiatement sur les lieux accomp erné du docteur Bosmans. Le praticien ne p que constater la mort de Gorteman et de s< M- fils, décès qui remontaient à plusieurs heur déjà. A plusieurs personnes de ses connaissance même, à son propre frère, qui tient un établ sentent True du Marché, Gorteman avait, décla ■de qu'il était las de la vie depuis la mort de s« •unie, et qu'il allait se suicider. ——£ — au m „ tJHRnHIOUE n EST EN VENTE i iu A PARIS, dans tous les principaux klosqi t H «le* boulevards, chez notre dépositaire génér n!- v» veuve ENGLEP.KRT. rue de Maubeuge, a" »t dans les bibliothèques de la (rare du Nord ces f „„ t A Revin, à la bibliothèque de la gare, ies, a Tourcoing, à la bibliothèque de Ja gare Le drwjj "Figaro,, LES CONSEQUENCES POLITIQUES A la suite de cet effroyable drame,M.Caillaux a donné sa démission. Malgré l'insistance de ses collègues du cabinet, M. Caillaux a maintenu sa décision. M. Doumergue a accepté, mais à son corps défendant. C'est M. René Rehoult qui remplace M. Caillaux aux finances ; M. Maîvy passe à l'intérieur, et M. Raoul Péret prend le portefeuille du commerce. Il est néanmoins douteux que le ministère, même reconstitué, et peut-être parce qu'ainsi reconstitué, soit viable. L'OPINION Les journaux regrettent unanimement la san< glante tragédie. Us consacrent des lignes sympathiques et émues à M. Calmette, qui fut un des éminents représentants de la presse pan-sienne. Mais ils font généralement remarquer que ce drame est et doit rester dans le domaine judiciaire et qu'il ne s'agit nullement dune affaire politique, quoiqu'il doive, en raison du départ probable de M. Caillaux, avoir une répercussion politique. C'est une opinion : elle peut être discutée. Le « Temps » regrette la violence des récentes polémiques parlementaires dans les deux camps et signale que les coups les plus violents sont portés ou reçus par des naïfs combattants, tandis que les habiles, dans les deux camps, préparent pour le lendemain ïes réconciliations les plus étranges et les combinaisons les plus imprévues autour d'une table du conseil des ministres. La « Liberté » dit que M. Calmette est mort au champ d'honneur, victime de son patriotisme et de la foi politique ardente qui le poussait à combattre un homme public en qui il voyait pour son pays le plus malfaisant des politiciens. Selon le « Gaulois », de nombreux amis de M. Caillaux pensent que celui-ci renoncera non seulement à son portefeuille, mais à la vie politique et que le député de la Sarthe ne se représentera pas aux suffrages des électeurs. UNE LETTRE DE M. THALAMAS M. Thalamas, député, a adressé à Mme Caillaux une lettre d'approbation où il est dit, notamment : « Lorsqu'un homme en vient jusqu'à se mettre en dehors de la loi morale et à côté des pénalités civiles efficaces, il n'est plus qu'un bandit, et quand la société ne vous fait pas justice, il n'y a qu'à se faire justice sol-même. » LES RESULTATS DE L'AUTOPSIE De Paris, ],e 17. — Les docteurs Chailles Paul et Socquet ont pratiqué, cet après-midi, l'autopsie du corps de M. Calmette. Ils ont constaté que quatre projectiles avaient porté. Deux ont traversé la partie gauche du thorax, légèrement au-dessus du sein, ne causant que des blessures superficilles. Un autre, en sètoh, a contou rné il a cuisse gauche. C'est le quatrième projectile qui a déterminé la mort. Il a pénétré dans le côté gauche du bassin en brisant trois os et lésant l'artère iliaque droite, ce qui a provoqu'tTune hémorragie qui fut arrêtée un instant par un caillot de sang. Ce n'est que lorsque l'hémorragie re'prit que la mort survint. Le coips de M. Calmette sera transporté h son domicile, boulevard de Coure elle s. Les obsèques auront lieu vendredi à midi. LES MANIFESTATIONS DANS LA RUE A la suite de la note parue, mardi matin, dans 1' « Action française », note invitant les Camelots du Roy à se réunir le soir, à partir de 9 heures, entre l'Opéra et la rue Drouot, pour manifester contre M. Caillaux, si ce dernier n'avait- pas donné sa démission, la pré-! fecture de police avait, pris d'importantes me-i sures pour prévenir tout incident. .Alors que tout paraissait devoir se passer dans le calme, une manifestation subite se produisit à 10 heures 20, à l'ang'le de la rue de Richelieu et du boulevard des Italiens. MM. Léon Daudet et Pujot, de 1' « Action française », venaient d'arriver à la terrasse d'un café situé à cet endroit lorsque des cris de « A bas Caiiliàux ! » « Assassin ! » se firent entendre. M. Daudet monta ' alors sur une chaise et prononça une harangue dans laquelle "il s'éleva en termes violents con-' tre l'ex-ministre des finances, qu'il traita d'assassin. Les paroles de M. Léon Daudet soule-. vèrent aussitôt de vives clameurs dans le pu-L blic composé à ce moment, en grande partie, de Camelots du Roy. De toutes parts des cris hostiles furent poussés conspuant M. Caillaux. t- iLes agents firent tout- .d'abord circu'.ler les cu-i rieux et les manifestants, mais un certain - nombre de ces derniers s'étaient réfugiés à la t terrasse d'un café, entourant M. Léon Daudet - qui continuait.à attaquer l'ancien ministre des finances. La police procéda à l'expulsion des - plus agités. < Cette opération donna lieu à diverses bagar-e res, au cours desquelles plusieurs arrestations J -furent opérées. Des guéridons et des verres fu-El rent brises. Des coups furent échangés. 1J M. Daudet sortit alors du café et suivi de r quelques amis il se dirigea vers l'Opéra, en a continuant ses protestations et en criant : « A }~ bas Caillaux ! » Cependant, des renforts de po-z lice arrivaient. Ils so rencontrèrent avec un groupe de manifestants à l'angle de la rue !g Laffitte et des boulevards et les dispersèrent. n Plusieurs personnes fuient arrêtées. Tandis n que le calme se rétablissant sur ce point, un autre groupe de manifestants, qui' s'étaient di-îe rigés dans la direction du boulevard Poisson-s_ ni ère, se trouvaient bientôt, au delà dti Fau-a. bour\g Montmartre, en contact avec d'autres ut agents qui les dispersèrent. Les manifestants m qui continuaient à conspuer M. Caillaux re-es vinrent alors sur un autre point, mais ils furent dispersés peu après. Deux arrestations •s, ont été opérées. is" Au cours des premières bagarres, deux ré agents ont reçu des cou-ps de cannes qui les 311 ont contusionnés. Ces diverses manifestations avaient amené à cet endroit une foule assez nombreuse qui suivait avec curiosité les divers incidents qui venaient de se produire. ies al. M. CAILLAUX ABANDONNE 69. j CERTAINS POSTES FINANCIERS I Le, conseil d'administration du Crédit fon-I cier égyptien, réuni hier, a nommé M. Cail-. [ Taux président honoraire. M.Millieil est nommé

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