La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 25 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 28 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0v89g5hs90/
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Lundi «:> mai 1914. Edition lï CINQ CENTIMES LE NUMERO P.OUH TOUT» ES BELGIQUB 4 J e année. ■ nîo n« LA CHRONIQUE igT bureaux 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubort) ■RUXELLI» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* ? @81c. Rédaction ï K- 14()8a AB ON NKMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays do l'union postale, 30 fr. par on. — Hollande et Grand-Duché de -Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : riclor de la HKSBAYE REDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDEME ANNONCES ; 4c page : 30 cent. la petite Iiçrne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 31r. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne, — Nécrologies : 9. fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclamo 6odts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 35W La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Ro!. LES ELECTIONS LEGISLATIVES On vote dans 4 provinces sur 9 JDE SCRUTIN OUVSSRT BA2SÏS 15 ARROWHISSEMEI^TS — » — ■» le journée d'Élection A CHÂRLEROI ON EVOQUE LES PETITS-FRERES LILLOIS (De notre correspondant.) jamais, de mémoire d'électeur, on ne vit nue situation aussi calme que celle qui s'est (présentée pour les dernières heures avant le vote. •La pluie qui est «tombée -depuis samedi soir ; aurait-elle glacé les caractères?... C'est dire que nous n'avons pas -entendu ! .parler de la moindre querelle nocturne au | sujet'des affiches. 11 est vrai -que ces -dernières ne présentent iplus aucun intérêt et qu'elles laissent Te passant complètement froïd; en effet, ce ne sont que des chiffres 1, 2 et 3, sauf quelques affiches placardées par le parti socialiste représentant « un petit frère » avec quatre mains et .deux ailes, avec la mention : « Attention à ce genre d'électeurs ! » En .bécane, nous avons parcouru de la matinée la plupart des bureaux de la ville; partout c'est fie calme, l'indifférence même, à moins que ce soit la réflexion de l'électeur, ce .que nous ne tarderons pas à savoir. A JjAND LES CLERICAUX A L'ŒUVRE (De notre correspondant.) Jamais (période électorale ne fut aussi calme que la présente. On n'a assisté, ni à [l'agitation fiévreuse, ni aux conversations animées qu'amènent généralement les élections. La veillée était morne, pour ne pas dire monotone. iCest fini de la guerre aux affiches; ici et là on remarque encore quelques placards, mais ils sont plutôt rares. Par contre, aux environs des bureaux" électoraux, on observe quantité de grands et petits nu-aiiéros, indiquant le chiffre de la liste pou;* laquelle on demande le vote; il y a surtout énormément de petits carrés de papier, avec Je n° 1 en couleur rouge. Cest là un petit truc des cléricaux. En effet, le n° 1 est celui de la liste "cléricale. Et, en imprimant le chiffre en rouge, les cléricaux ont escompté induire en erreur des électeurs, dont le vote est acquis à fia liste socialiste. Aucun incident ne s'est «produit, jusqu'à présent. Les différents bureaux de vote ont 'été rapidement constitués ce matin. Les électeurs sont arrivés sans trop se presser, par petits groupes de cinq à dix. D'après le itemps qu'ils sont restés dans les isoloirs, on peut prédire qu'il y. aura .très peu de votes de préférence. iD.e la campagne, on nous signale la même situation calme. Dans certaine commune des environs de «Gand, .un curé se tenait à 'entrée du ,Lureau de vote en offrant de.ux bons rie bière à cdiaque électeur qui s'y présentait.Les premiers résultats ont commencé à être connus à 4 h. 10. Il paraît certain que les Chiffres recueillis par la liste des démocrates chrétiens flamingants et des socialistes dissidents seront insignifiants.Depuis midi, toute la police de jour et de nuit est consignée en tenue de service d'ordre,A LIÈGE ON VOTE DAMS LE CALME (De noire correspondant.) On ne se douterait guère que l'on est en pleine lutte. C'est, en ville, le calme le (plus complet. Après avoir retiré, ce matin, de sa boite aux (lettres, les papiers, tracts, broe-hu-1<îs. etc., qu'on y avait entassés «pendant la luit, l'électeur s'en est allé voter tranquillement; puis, ce devoir civique accompli, il »'est empressé de rejoindre à son café habi-uei les amis qui l'attendaient pour la partie le cartes ou de dominos. Aux abords ides bureaux de vote, des pa-)iers, des (prospectus rouges, bleus, verts, qui onchent le sol, indiquent qu'à l'intérieur de *s «locaux il doit se passer quelque chose, et, iu'à l'aide d'un ipetit bulletin, des gens y manifestent leurs opinions. Au centre de la '"i'-le, on peut même dire qu'il fait plus aime que d'ordinaire. iLe temps est si gris et 1 triste! C'est la foule 'habituelle du diman-llie, de ceux tq.ui, fidèles à la tradition, ac-Qinplissent religieusement le dominical four » du Carré. ,Rue de l'Université, un 'ochard décrit les arabesques les plus capri-^uses et 'dit d'une voix mystérieuse, à qui 'eut. l'entendre : « J'ai voté pour Narenne di °ure! ,, tCe pochard seul ^rappelle à la foule 'lle' ce dimanche est une journée d'élections. ref, c'est le calme 'le plus complet. A JV10NS 'NDIGNES MANŒUVRES DES CLERICAUX (De noire correspondant.) C est dans le plus grand calme que l'on a recédé, dimanche matin, aux opérations -morales. Jusqu'au dernier moment, les ai% en .présence 'furent peu prodigues de '^•5, d'affiches, de circulaires. 'outetfois, nos bons cléricaux n'ont pas °ulu abandonner leurs anciens procédés et, ans la nuit de samedi à dimanche, ils ont issé sous les portes des brochures attaquant Vec 'U1T- mauvaise foi incroyable la gestion '■ e la province de Hainaut et s'en prenant )ut Particulièrement au second candidat U-• M- 'Canon-Legrand, président du con--U provincial. cléricaux ont également placardé des i affiches a/ccusant les libéraux d'avoir poussi à la 'grève générale et dénonçant leui alliance avec les socialistes. Autre manœuvre cléricale : de grands nu méros 3 (chiffre de la liste catholique), por tant la mention : « Votez ainsi », et imprimés sur du papier bleu et rouge, ont été placar dés à profusion. En empruntant les couleurs libérale et socialiste, les cléricaux espéraien jeter la confusion dans la partie illettrée di corps électoral. Aucun incident ne s'est produit au cours des opérations de vote, qui ont marché par tout avec une grande célérité. LE POETE VERHAEREN M. Emile Verhaeren n'a pas voté à Roisin Dimanche matin, le bourgmestre de cette lo i calité, M. Prévost, n'avait reçu aucune no tification de la radiation du nom de M. Ver baeren des -listes électorales. En dépit de l'opposition acharnée des cléricaux montois le «grand poète est donc resté Belge; mais, or ne sait pour 'quelle raison, le secrétaire communal de iRoisin n'a pas cru devoir convoquer M. Verhaeren, de sorte que celui-ci es1 resté à Bruxelles. Devant la... négligence du secrétaire communal, constatée samedi soir, seulement, par le bourgmestre de Roisin, celui-ci va convoquer dans quelques jours le conseil communal pour examiner quelles mesures il convient de prendre à il'égard du fonctionnaire en faute. 'C'est le^seul incident là signaler. A Ï0URNA1-ÂTH Jamais — de mémoire d'électeur — dans nos deux arrondissements, une campagne de propagande et une élection ne furent aussi calmes. .Si l'un des trois.partis en présence n'avait pas commencé à organiser 'des conférences — e'iles furent, d'ailleurs, toutes, -fort peu suivies — «et à (faire apposer quelques rares affiches, les deux autres partis n'auraient pas bougé davantage et l'on ne se serait jamais douté qu'il y avait lieu pour le -corps -électoral du Tournaisis et du pays d'Atli de- choisir six mandataires à la (Chambre des représentants.Les catholiques se disent certains de faire réélire leurs trois députés sortants : MèVI. Duquesne de :1a Vineàle, Hoyois et -Boval, et leur chiffre électoral d'il y a -deux ans ne leur permet pas d'espérer, d'avoir un quatrième élu. •Les socialistes qui. depuis cyu'i-ls ont fait nommer député iM. Emile Royer, grâce au cartel, avaient fait d'assez sérieux progrès pour nourrir l'espoir de faire élire un second de leurs partisans au détriment des libéraux atbois, ont, pour le moment, contre eux le souvenir fâcheux de leur inutile grève générale d'avril 1913. A TERIV10NDE NOS AMIS ONT BON ESPOIR (De notre correspondant.) Notre cité est extraordinairement calme. Nos amis ont fait une excellente propagande et ont eu partout le plus grand succès; ils sont parvenus à faire la trouée dans les villages où, jusqu'à présent, les porte-voix de nos idées n'étaient jamais arrivés. A Tcrmonde mémo, les libéraux ont montré combien le départ de la garnison a porté un coup sensible au commerce local. Les cléricaux ont répondu à nos manifestes et articles par la publication d'une lettre du ministère de la guerre qui annonce qu'il est fermement décidé de satisfaire les députés catholiques et d'envoyer, le plus vite possible, le régiment promis. La promesse et bien vague. Devant le bureau principal, tout au-dessus [le la Grand'Place, les cléricaux ont tondu une immense banderole portant, en flamand, la phrase suivante : « Pères de famille, songez à l'âme de vos enfants! » Les prêtrres, dans leurs prêches, conjurent [es fidèles à ne pas trahir la cause de la religion, qui se confond en notre pays avec Tinté-rôt (?) de la nation 1 ! ! Dos voitures amènent force impotents bien soutenus par des bras charitables et tous les catholiques influents sont portés aux entrées les bureaux. Les libéraux ont laissé, samedi soir, dans l'arrondissement, 4,000 manifestes et, à l'heure présente, des hommes circulent avec dès-pancartes rappelant que le départ de nos troupiers est dû à la nonchalance de nos édiles et représentants catholiques. A VERVIERS LA LUTTE POUR LE 5* SIEGE (De noire correspondant.) «Calme complet à Verviers et environs. Le vote se- fait régulièrement, par un temps maussade et pluvieux. Dans quelques bureaux, les opérations ont commencé en retard. La bataille d'affiches a été peu ardente. Les libéraux ont fait le principal effort. Ils espèrent, en effet, enlever le cinquième siège xux socialistes, siège pour la première fois compromis à cause de la présence d'un dissident, dont la candidature passe -pour avoir •té suscitée par les cléricaux. Le second can-lidafc -libéral qui passerait éventuellement est VI. Jos. Lejeune, bourgmestre de Fosses-sur-Salm, qui jouit d'une énorme popularité lans les campagnes du pays de Stavelot. La Ligue wallonne, elle aussi, a dit son not dans la «bataille, en affichant et en faisant promener en ville une affiche où elle iligne les noms des candidats ayant accepté ie défendre les droits des Wallons. tes résultats in senti» Les premières indications du scrutin at-; testent la vivacité de la lutte en dépit de son ■ calme apparent. Les premiers résultats partiels connus dans : la plupart des arrondissements étaient de ; bonne augure et faisaient présager le succès de la campagne si vaillamment menée par 'les , anticléricaux. •Mais il faut se .défier des nou-v-eil-les de la dernière heure, presque toujours favorables aux cléricaux, parce qu'elles leur apportent l'appoint des voix des cantons ruraux. Trop souvent on a cru, dans la fièvre du , dépouillement, à des succès qui s'évanouissaient devant -la rigueur des chiffres com-. plets. Il résulte des chiffres provisoires que nous reproduisons ci-après, que les cléricaux ont perdu partout du terrain et que, dans les arrondissements où ils parviennent à faire réélire leurs députés sortants, le nombre des voix qui se sont portées sur eux est sensiblement Inférieur à celui qu'ils avaient obtenu antérieurement.Ce recul, qui témoigne de l'appréciation sévère portée par le corps électoral sur la politique du gouvernement clérical, serait de plusieurs milliers de voix à Gand, à Liège et à Charleroi, mais il se constaterait presque partout.En somme, l'abandon du cartel a été, incontestablement, profitable aux deux partis d'opposition.Les libéraux ont vu revenir à eux un grand nombre d'électeurs qui les avaient abandonnés lors de la précédente élection. Et, comme les socialistes, de leur côté, ont renforcé également leurs rangs, on peut dire que le pays a répondu à l'appel de l'opposition et qu'il a donné au gouvernement clérical l'avertissement qu'il souhaitait. Sous les réserves qu'imposent des chiffres provisoires que nous espérons voir confirmer, résumons comme suit les résultats du scrutin : Les libéraux gagnent deux sièges sur les cléricaux : à Hasselt et à Tongres-Maeseycl<. Par contre les socialistes conquièrent à Huy le siège de M. Giroul, député libéral sortant. Partout ailleurs les libéraux et les socialistes sortants seraient réélus, en gagnant un grand nombre de suffrages. * * * Conclusion : Des 43 cléricaux sortants, 41 seulement rentreraient à la Chambre. Les libéraux, qui avaient 19 sortants, feraient élire 20 représentants. Les socialistes soumis à réélection étaient au nombre de 25. Ils reviendraient 26. * ** La majorité cléricale, qui uiaït de 16 voix, serait réduite à 12 voix. La force respective des partis à la Chambre serait de : Cléricaux : 99 Démocrates-daensistes 2 Libéraux , . 45 «Socialistes .10 Totaux 186 Il faut faire honneur à tous nos amis de tous les arrondissements des résultats obtenus. Mais on nous permettra de citer spécialement à l'ordre du jour les libéraux des deux arrondissements du Limbourg, qui font rentrer triomphalement à la Chambre MM. Peten et Neven, avec des chiffres de voix remarquables. ALOST CINQ REPRESENTANTS Sortants : 3 cléricaux, — 1 libéral,— 1 daen-si-s te. Chiffres de 1912 : cléricaux, 41,402 voix; libéraux, 12,SII voix; daensisle, 12,735 voix.) Quatre listes en présence. Ont Gbtenu : Daens. Clér. Lib. ^oc. Alost 20,058 35,777 11,084 3,830 Statu quo. 41H fV oir : Tou,rnai-Mh.) SUDENURDE TROIS REPRESENTANTS Sortants : 2 cléricaux, — 1 libéral. (Chiffres de 1912 : cléricaux, 23,576" voix; libéraux, 11,824,) Trois listes en présence. Statu quo. CHÏRLEROÏ ONZE REPRESENTANTS Sortants : o cléricaux, — 2 libéraux, — G socialistes. (Chiffres de 1912 : Cléricaux, H0,G9û voix; cartel, 126,921 voix.) Ont obtenu : l'ontainc-l'Evrque 5,581. 4,941 16,205 Seneffe 6,679 3,240 13,412 Statu quo. VXft Wta.-.'WUK' nmr-vr'fr runvi EECL00 i l oir : Gand-Eecloo.) GAND-EECLOO DOUZE REPRESENTANTS Sortants : 7 cléricaux, — 3 libéraux,— 2 socialistes. . (Chiffres de 1912 : cléricaux, 57,786' voix; libéraux, 39,256 voix; socialisiez, 22,899 voix.) Cinq listes en présence. Ont obtenu ; Clér. Lib. Soc. Asscnde 4,075 2,336 808 Assenede Déni. fi. Soc. dis. 175 23 Clér. Lib. Soc. Carçrycke 3,976 1,483 137 Caprycke Dém. fi. Soc. dis. 224 8 Clér. Lib. Soc. Deynze 5,279 1,217 927 Deynze Dém. H. Soc. dis. 301 35 Clér. Lib. Soc. Gand 21,307 17,748 14,308 Gand Dém. fi. Soc. dis. 876 990 Clér. Lib. Soc. Ledeberg 5,398 3,155 3,498 Ledeberg Dém. fl. Soc. dis. 188 105 Clér. Lib. Soc. Naareth 4,047 1,156 587 Nazareth Dém. fl. Soc. dis. 277 23 Clér. Lib. Soc. Dosterzeele 6,313 4,516 0 Clér. Lib. Soc. Waerschot 3,339 334 346 Wàerscliot Dém. fl. Soc. dis. 267 25 Clér. Lib. Soc. Gand 21,105 18,012 14,614 Gand Dém. fl. Soci. dis. 896 67S Clér. Lib. Soc. Everghem 7,322 2,643 1,527 Everghem Dém. fl. Soc. dis. 406 82 Clér. Lib. Soc. Nevele 4,736 1,140 418 N'evele Dém. fl. Soc. dis. 227 21 Satu quo. HASSELT TROIS REPRESENTANTS .Sortants : 3 dé rie aux. Chiffres de 1912 : cléricaux, 29,796 voix; libéraux, S, 176 voix.) Deux listes en présence. Ont obtenu : M. Peten élimine 1 clérical. Elus : 1 libéral, 2 cléricaux. rlUY-WAREtVliVÎE QUATRE REPRESENTANTS • Sortants : 2 cléricaux, — 1 libéral, — 1 so-sia'lisle.Chiffres de 1912 : cléricaux, 29,844 voix; cartel 39,721 voix.) Ont obtenu : ehay-Bodegnée 1,836 710 2,618 Un socialiste élimine un candidat libéral. LIÈGE TREIZE REPRESENTANTS Sortants : iiclôricaux, — 3 libéraux, — G socialistes.Chiffres de 1912 : cléricaux, 56,489 voix; ibéraux, 39,986 voi r; socialistes, 91,796 voix.) Cinq listes en présence. Ont obtenu : Clér. Lib. Soc. Daeîhem 4,346 1,382 2,230 •"exhe-Slins 4,898 2,382 4,933 Héron 5,574 3,914 9,883 -loilogne-atix-Pierres 5,986 4,068 15,066 ^ancien 3,191 1,744 1,55(5 -iége Eloy Janssen Clér, Lib. Soc. 132 949 16,652 17,809 19,018 .ouveigné 3,612 2,781 4,262 Saint-Nicolas 2,948 2,452 7,052 Eloy Clér. Lib. Soc. Serai n.g 126 3,751 5,241 1"2,004 Vrrond. de Liège 55,162 47,128 SB,928 -Ierstal Eloy Janssen Clér. Lib. Soc. 9 48 3,171 2,420 7,076 iiivcgnée 4,174 4,141 7,465 }rivegnée Eloy, 41 Janssen, 183 Eloy Janssen Clér. Lib. Soc. jiége 410 1,709 55,165 4-7,128 89,196 Statu quo. .'hUjw—w—rat ■■nui WAESEYCK Voir : Tongms-Maeseijck.) WONS SEPT REPRESENTANTS Sortants : 2 cléricaux, — 1 libéral, — 4 so-lialistes.Chiffres de l!)li : cléricaux, 31,501 uo/x; ] ibéraux, 23,324 voix; socialistes, 54,335 voix.) Trois listes en présence. Trois listes en présence. Ont obtenu : Clér. Lib. Soc. lavinnes 3,829 1,150 3,128 Ions 33,203 23,553 bu,000 Statu quo. ÎAINT-NICOLAS QUATRE REPRESENTANTS Sortants : 3 cléricaux, — 1 libéral. (Chiffres de 1912 : cléricaux, 42,754 voix; ibéraux, 11,226 voix.) Trois listes en présence. Ont obtenu : Dissid. Clér. Lib.-Soc. everen 104 961 1,269 Clér. Lib.-Soc. 5,790 3,/\7 Statu quo. lOIGNIÉS QUATRE REPRESENTANTS Sortants : 1 clérical, — 1 libéral, 2 sociables.(Chiffres de 1912 : cléricaux, 27,630 voix; artet, 42,676 voix.) Trois listes en présence. Statu quo. TERMONDE QUATRE REPRESENTANTS Sortants : 3 clléricaux, — 1 libéral. Chiffres de 1912 : cléricaux, 32,31 S voix; libéraux, 11,226 voix.) ■ Quatre listes en présence. Termonde 30,870 12,849 1,693 Termonde, ' démocr.clirét., 1,063 Statu quo. thuiF TROiS REPRESENTANTS Sortants : 1 clérica-l, — 1 libéral, — 1 soci al-iste. (Chiffres de 1912 : cléricaux, 23,098 voix;j Cartel, 38,329 voix.) Ont obtenu : Clér. Lib. Soc. ! Thuin 22,062 19,094 20,969 Statu quo. tongres-maeseyck QUATRE REPRESENTANTS Sortants : 4- cléricaux. Deux listes en présence. (Chiffres de 1912 : cléricaux, 43,753 voix; libéraux, 10,070 voix.) Ont obtenu : Clér. Lib. Maeyseyck 5,275 1,441 Clér. Lib. Tongres-Maeseyck 40,511 14,969 M. Neven est élu. Il élimine un clérical. tou rnaiath SIX REPRESENTANTS Sortants : 3 cléricaux, — 2 libéraux, — 1 socialiste.-(Chiffres de 1912 : cléricaux, 46,930 voix; ! cartel, 56,999 voix.) Trois listes en présence. Ont obtenu : Tournai 40,918 33,519 25,029 Statu quo. VERVIERS CINQ REPRESENTANTS Sortants : 2 c-léricaux> — 1 libéral, — 2 socialistes.Chiffres de 1912 : cléricaux, 30,645 voix; cartel, 34,622 voix.) Quatre listes en présence. Ont obtenu : Clér. Lib. Soc. Aubel 4,551 605 490 Aube! Dissid. 57 Clér. Lib. Soc. Spa 5,386 3,553 4,888 Spa Dissid. 139 Clér. Lib. Soc. Stavelot 3,005 2,730 776 Stavelot Dissid. 43 Clér. Lib. Soc. Verviers 6,571 5,489 7,621 Verviers Dissid. 223 Statu quo. WAREMME (Voir : IhtyAVaremme.) A LA BRASSERIE FUIViANDE A la « Brasserie flamande », la foule arrive vers cinq heures. Au bureau siègent îles membres du bureau de la Ligue et de l'Association libérale. M. Lemonnier préside, assisté de MM. Foucart, Maurice Crick, Maurice Feron, Goblet U'Al-vieila, Cateau, Devèze, Bauwens, Poetlaert. Les premiers résultats parviennent de Liège et de Tongres. Dans le Limbourg, 3a situation se dessine très favorable. Lorsqu'on annonce «que M. Neven passera j probablement, les a«pplaudissements écla- ; tant. Il en est de même des chiffres de Grammont, Soi.gnie's, Hasselt. Vers 7 h. 30, des applaudissements enthousiastes accueillent la lecture d'un télégramme annonçant les élections certaines de MM. [Peten et Neven dans le Limbourg. Parviennent ensuite des résultats partiels de Tihuin, de Gosselies, d'A-lost. Les bonnes nouvelles qui arrivent incessamment mettent un peu de chaleur dans l'assemblée. On prévoit une heureuse journée pour 3e libéralisme. Au dehors, -les curieux encombrent les trottoirs et commentent bruyamment les chiffres affichés. mjs faits, jpropos mms LA DIVINE M'm Sarah Beruhardt a passé, a triomphe, iious a quittes. Cette apparition météorique est une habitude de la vie bruxelloise. A chaque loin elle est saluée par les mêmes acclamations verbales, manuscrites et manuelles (ie veux dire les applaudissements). C'est sans doute mérité; mais c'est assez incompréhensible pour ceux qui, tel le soussigné, ont vu Sarah Bemhar'ât à table, dans la rue au bois, en voiture et sur un paquebot, et qui ne l'ont jamais vue au théâtre. Alors, il jaul bien, pour apprécier celte femme, la juger d'après les pièces du dossier. Et on lit : Sardou, Dumas, Rostand... La divine, ta grande, l'illustre Sarah (ut longuement, délibérément l'interprète des médiocres. EUe a toujours été d'instinct aux médiocres. C'est presque un brevet de médiocrité pour un auteur que d'avoir été joué — subli-mement, si vous voulez — par Sarah Bcrn-\vardl.Celte grandie a.rliste. est. née au théâtre, au moment où le sujfrage universel y devenait roi — imbécilement roi. Jadis, l'élite, comme ailleurs, y faisait la loi et oela permettait à un Racine de « /aire du théâtre ». MainUsrumt, il jauit compter avec le peuple qui paie sa place et Sarah, toute sa vie, a été /orcoc de compter. N'importe! Qu'elle ait subi la nécessité démocratique bu suivi son goût naturel, le sou venir de la grande Sarah ne demeurera pas lié à celui de Racine, qui eut, avant elle, qui aura, après elle, des interprètes dignes de lui, mais à Rostand, Dumas, Sardou, faiseurs habiles, gens qui possèdent la méprisable science du théâtre, méprisable au point de vue die l'art s'entend, vénérable par ce qu'elle rapporte. Tout cela a jait légitimement à Sarah une existence dorée, mais rend inexplicable — \sau[ renseignements ultérieurs — le laurier, qu'on lui décerne périodiquement. BOB. l'accord DES PAETIS « Sauf île cas de nécessité absolue, -ne pensez-vous pas .qu'iil faut rejeter toute (mesure ayant ipour ré-suiltat ide -défigurer les sit-es de !la Wallonie et de l'atteindre ainsi dans son patrimoine pittoresque ? «» Teille est 'la question qui fut adressée, parmi beaucoup d'autres intéressant 'la cause, par les ligues wallonnes de D'arrondissement de «Liège, à tous les candidats dudit arrondissement qui se présentaient au scrutin d'hier. Une,plaquette datée du 22 mai et envoyée à tous les membres de ces ligues publiait les réponses. Et c'est 'merveille de voir avec queille unanimité ces candidats, sans distinction de cou-ileur pâli-tique, répondirent .sans hésiter, comme d'une seule voix : — Certes oui, nous le pensons ! Plusieurs ajouitèrent : — Est-il possible qu'on ait pu en douter?. Jamais on n'entendit concert, plus parfait. Les digues wallonnes enregistrent cefla en déclarant qu'elles auront soin de rappeler aux élu s 'la parole donnée. * * * Voilà donc un chapitre sur lequel l'acicorcî (les partis semble admirablement, réalisé : la défense de la nature. Ici, plus de division; tout le monde s'embrasse et chacun s'en proclame partisan, de cette défense; mieux que ce-la : «personne aujourd'hui n'oserait s'en- décîiarer l'adversaire,, sachant trop qu'une -telle déclaration vaudrait ù son auteur tout le contraire des sympathies ambitionnées — et des suffrages consécutifs! «Et ceci est vrai pour toutes les parties du territoire, pour la Flandre autant, que pour la Wallonie; on aurait pu demander aussi aux futurs députés flamands s'iils entendent défendre la beauté de leurs sites; pas un, c'est certain, n'eût: affiché la prétention contraire. Tout coda n'empêche pas les votes consacrant de stupides vandalismes. C'est pourquoi nous restons .sur ia brèche, nous qui avons entrepris 'la défense des sites de Waillonie et de «Flandre, à :une époque où lia simple émission de cette idée étonnait les gens. iCar nous sa«vons lia valeur des paroles et .la destination qu'il convient de faire entre la théorie et la pratique. Nous savons. surtout les façons «diverses d'interpréter les -mots, —-diverses au -point de faire exprimer au même lerme les deux idées contraires : -les calotins de France se sont coil'lés sur la panse l'ôpi-Ihèle « libéral », qui appartint toujours aux adversaires -des c ail o tin s beilges; n'importe qui peut se donner comme défenseur des si-tes naturels : tout, dépendra de la façon dont il entend les choses. * * * Tout le monde, aujourd'hui, s'accorde à reconnaître qu'il ne faut sous aucun prétexte, sauf « le cas de nécessité absolue,, défigurer 'les sites de la \Va,!ilonie ». Or, s'iil est un site wallon dont il importe, à tout prix, d'empêcher la d-éfiguration, c'est bien celui -de la 'haute vallée de l'Ourthe. Pourtant, il reste menacé. J'ai dit H'autre jour où en ôtajt l'affaire, et que l'on attendait la décision du Parlement, à -la.-suite d'un rapport où sont exposes tour à tour, -sans plaidoirie, les arguments des entrepreneurs de défiguration et ceux -des défenseurs de l'intégrité du paysage.Il en est de môme de la vallée de la Hoègne, é gai em e n t m e n ac é e. Le ijour où se décidera de sort de ces sites glorieux, qui nous dit qu'il ne se trouvera pas une majorité «pour les condamner, dans cette assemblée dont tous les membres» si on les interrogeait aujourd'hui, se montreraient comme (les candidats liégeois, ce n'est pas douteux, les mieux disposés du monde à défendre l'esthétique naturelle?... •Nous nous rappelons le temps où la simple idée d'introduire dans les débats «parlementaires cette question de protection de la nature eût -été considérée comme une aimable plaisanterie et. accueillie par les gens « sérieux » avec des sourires accompagnés de •haussements d 'éipau les. Puis, un jour, on consentit à accorder quelque attention à cette vérité que nous ne cessions de clamer : Les œuvres de la nature ont droit à la anême protection que tes œu,vres d-cs hommes. Nous en sommes arrivés à .cetile heure à inscrire n'ela dans Ses programmes électoraux. Iil y a là, n'est-ce pas, un fameux progrès accompli!... Reste à. savoir ce que le respect des siies naturels y a réellement gagné. Je n'entends point «dire qu'il n'y a pas gagné quelque chose. Ce que j'entends, c'est que lo gain, dans ila .pratique, ne semthle pas en rapport avec le progrés théoriquement accompli. * * * -Est-ce en vertu de ce respect maintenant reconnu qu'Ostende s'obstine à abîmer son parc '? lin parc au bord de la mer (du Nord), i! parait <fue ça ne mérite qu'une considéra-lion médiocre. Nous aurions crïl tout Se contraire, et. beaucoup de bons esprits .pensent comme nous. Aussi avons-nous essayé, naguère,de défendre le .parc d'Ostende,ce à quoi nous avions beaucoup moins d'intérêt, on en conviendra, que les Ostendais eux-mêmes. Et; nous ne songions nullement à faire la moindre opposition au futur Palais des Thermes et aux travaux que cette entreprise pourtant fort hasardeuse va nécessiter : nous pre*

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Dit item is een uitgave in de reeks La chronique: gazette quotidienne behorende tot de categorie Gent. Uitgegeven in Bruxelles van 1868 tot 1918.

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