La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 03 April. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4b2x34p41b/
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Vendredi 3 avril IλI4. — Edition H CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR' .TOUTE LA1 BELGIQUE année» — Rio 91 LA CHRONIQUE / BTJRkAUX / 5 et 7, Qalorio du Roi1 (Passage Saint-Hubort) BRUXELLES jAZETTE quotidienne TÉLÉPHONES Administration : N* Rédaction N* 140§ P»ruxfllrs : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. «La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays.-de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la UESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jeaa d'ARDENNE ANNONCES : 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3fr, la ligne et faits-divers (On), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 1, Galerie du Roi. LES DÉTROUSSEURS D'ARMÉE Tout ce que l'on' fait au ministère de 1 guerre n est pas bon. 'Mai*s il faut, féliciter a rment M. de Broqueville de ses effort pour rendre, à nos jeunes soldats, le séjour a/a Gaiinp de Be-v^jrioo, plus agréable-et moin-Uapgereux pouç leur santé .physique et mo raie. Presque toujours, les armées traînent derrière «Mes de .véritables bandes d'.aventu ners, d'e détrousseurs et de filles. 11 y a îà dessus pcUs mal d'histoires terribles et éd'i fiantes. ■A l'époque des guerres de Religion, pouo ne pas remonter trop loin, il arrivait., dt temipjs en temps, qu'un des rudes capitaine!: d alors, chef <de reUres ou d'argoulets, l'ai sait pendre ou noyer en masse tout ce joli monde, pour débarrasser un peu -les -voie* *ie communication. -Mais ce moyen e^péditr: ne servait, en générall, qu'à faire place pour fune autre cohue de voleurs et de chenapans. 'Car jamais, malgré le fer, H'e feu et l'eau, •les trompes ne furent oomp'l ètem ent guéries de cette plagie. En effet, nous retrouvons des détrousseurs de colonnes partout, -jusqu'à nos jours, dans les années de l'ancien régime comme dans les armées de la Révolution ; dans les armées de l'Empire comme dans les armées modernes ; aux trousses des escadro/ns de Louis XIV, des compagnies espagnoles, des régiments de Napoléon. * * * 'L^-s horribles méraits qu'on a attribués à dos corps réguliers n'eurent souvent d'autre s auteurs que ces vagabonds de la guerre. tAiprès Ritvoli, Bonaparte fit arrêter une vivandière, qui s'était emparée des vases sacrés d'orne église. ■'Elle fut promenée toute nue, attachée sur .un âne, devant le front de bandière ! Le châtiment peut paraître inutilement féroce et barbare-; mais il fallait sévir. 'L'es^divisions de la République, et plus tard de 1'.Empire, étaient suivies par de véritables bataillons de bandits armés, portant le sac au dos et vêtus d'uniformes sinistres et hétéroclites. Ils entraient dans les villes Jiprès l'arrière-igarde, terrorisaient et maltraitaient tes habitants, achevaient les blessés et. s'emparaient des bagages sur les champs de bataille, ils disputaient leur butin aux corbeaux, depuis les bagues, les ■montres, les galons et les pelisses des officiers, jusqu'à la maigre bourse du pauvre 'conscrit, tombé dans quelque noir jsîliloo, floin des siens et de son vililage. C'es,^ cette tourbe qui donna à Moscou le signal- du pillage. La retraite devint un désastre à cause de Interminable file de voitures, surchargées d'objets volés : fourrures, étoffes, meuMes, bijoux, vaisselle d'argent et •d*or, qui encombraient 1a. marche. Entraînée î>cir l'exemple, toute l'année, officiers et soldats, se laissa al'l<er à l'avidité, aux rapifeies. 11 en résulta l'effroyaible désordre que l'on sait, et qui causa dix fois plus de mal à lui seul, que l'hiver, les cosaques et la rupture des ponts de la Beresina. •Dans son beau livre, îles Charniers, Ca-imi'le Lemonnier nous raconte les exploits des vampires de Sedan. Ceux qui allaitent {jusqu'à, arracher les dents des tués, parce ■que cela se vendait quelque part! Tout le monde a encore à la mémoire les prouesses des aventuriers et des aventurières, qui allèrent (chercher fortune dans les wagons russes de. Moukden. * * * Ce dernier exemple démontre que cetite industrie, née de la guerre, existe toujours. Dans une forme très atténuée, cette écume ■des camps fait encore son apparition durant les périodes de tir et de manœuvres, qui nécessitent de grands rassemblements d'hommes. Tous nos soldats, tous les soldats du *nonde entier, connaissent la population spéciale et nomade, marchands de coco et de galons, d'images et de victuailles suspectes, qui grouille autour des brigades en marche. C'est la graine ! Il suffirait d'un peu de sang ■et de feu pour la faire germer et la changer en une abominable et abjecte vermfne. C'est comme une épidémie la'tente, dont il faut traquer et tuer/le virus... ■Du reste, il y a là un danger permanent. Habituer le soldat à leur présence, c'est préparer l'indiscipline,, favoriser les accointances louches, sans compter le point de vue purement hygiénique. Car ces marchands de coco sont de véritables empoisonneurs. Ils remplissent leur bidon aux hasards de la roule, avec de l'eau trouble, puisée dans les citernes, voire môme dans les fossés et les marécages ! Je vais citer des exemples, pris sur le vif : '« J'ai fait, personnellement, dix périodes de camp, cinq grandes manœuvres, et j'ai parcouru notre pays dans tous les sens, besace au côté, sac au dos,. par tous les temps. Or, j'alfirme : que i'ai vu des centaines d'hommes tomber malades, monter dans les ambulances, aller à l'hôpital atteints de fièvre typhoïde, parce qu'ils avaient la, mauvaise habitude de boire du « coco » aux haltes horaires! Par contre, il ne m'est jamais arrivé d'ôtre parmi les traînards, pour la is-mple rai'son que je ne buvais pas avant ï'étape, où je ne prenais que du café froid, fourni par l'ordinaire, ou de l'eau bouillie. J'ajoute que j'ai vu un de ces marchands profiter d'un jour de chaleur accablante (à Brasschaet, en 1896), pour réclamer fr. 0-50, •en paiement d'un verre de jus de réglisse! •Son instinct de détrousseur avait repris le dessins. Le. mien aussi ! iCar je lui flanquai ma botte 'quelque part, d'une façon absolument conforme aux «bonnes et élégantes traditions militaires. Assez, sur ce sujet. * * * (En ice 'temps, et cela ne doit pas avoir changé beaucoup, Je camp de Bevcrfloo était littéralement infesté de drôlesses, de bonnet leurs et de cfaritpiais tout faire. Les priions et les salles de police étaient toujours bondées 'à cause de cela. Les soldats n'allaient au ©oùrg que pour se saoûler et at-Itraper de vilaines maladies. Les maisons suspectes pullulaient. Et 'les tenanciers ne se gênaient ipas pour appeler le piquet quant l'un ou l'autre /fantassin berné, dévalisé, faii sait du /bruit. -C'est, lie.-voleur qui faisait met' (tre île volé à 'l'ombre. Toute cette raicaillle envahissait les carrés 11 y avait -les marchands de pipes et de porte monnaie, .les joueurs clandestins. La conta gion gagnait les troupiers. On voyait des vo lontaires avec prime installer des jeux dan? iles sapinières environnantes. D'où rixes vols, conseils de guerre, etc. Tous ceux qui ont des enfants au régiment ne sauront jamais à quel /point l'autorité £ été ibien ms/pirée en mettant fin à ces infamies.*«* Il y a êvMeniem, 'iç Bourg-Léopold, toute une population honnête. Ces .braves gens i .sont eux-mêmes envahis, "tous tes ans, pair . 'le<s «t oiseaux de passage ». Elle aurait (tort de 3 s'émouvoir «Je ice que nous disons ici. La po-, .pulation ihonnêlo de .Bourg-Léopold aurait s tout ù gagner a un nettoyage énergique et - complet. Cela.est si «impie qu'il serait puéril de vou- - loir 'l'expliquer. Au demeurant, il s'agit de ■ la santé de toute une année, qu'on ne peut - pais «ndttre en 'balance avec les intérêts d'un - village. De toutes façonis, 'l'initiative de M. de Bro-' queville, imettant ides subsides à la disposi-: lion des compagnies .pour organiser des i fêtes dans les cantonnements est excellente. Tout le monde, et particulièrement les chefs de corps et 'les eapit-aines-commanidants, devrait le seconder dans cette voie ! C'est une question de (tout .premier ordre et beaucoup plus importante qu'elle ne parait à première vue. HORACE VAN OFFEL raus fjuts, propos menus UNE ERREUR On avait donne aux indigènes de l'Ile joviale de MaUwolo (Nouvelles-Hébrides), six instituteurs. Sans doute, en même lemps, leur dil-on les beautés du savoir, l'inestimable prix de l'instruction. Ce discours {ut écouté comme un oracle même du Grand-Esprit, et, certainement, c'est pour ceux qui croient au progrès dans la diffusion des lumières intellectuelles, c'est un admirable encouragement que la façon, enthousiaste et componcle à la fois, dont les Mullicolards burent l'admonestation de l'autorité. Après quoi ils n'avaient plus qu'à aller à l'école. Us y allèrent de ce pas souple des races nues et libres sous les plus beaux ciels. Ils virent les instituteurs et les admirèrent, car ces jonctiomvaires avaient été tendrement choyés par l'administration, au point d'en devenir gras, fermes, luisants. Leurs élèves en jurent réjouis, et dans leur zèle scolaire, mordant ardemment à l'arbre de la science, pour s'assimiler la science, ils s'assimilèrent les savants, c'est-à-dire qu'ils dévorèrent les instituteurs tout crus. Assurément, c'est une erreur, ce n'est pas comme cela qu'on s'instruit, tous les pédagogues vous le diront, mais c'est une erreur assez compréhensible, étant consacrée par les religions et symbolique depuis l'Eden. On aurait diî, sagement, mettre un écriteau prohibait sur MM. les instituteurs : « Ne pas manger », ou plus insidieux : « Poison. Usage externe... » Et cela aurait été une sage indication, une prémonition contre celle indigestion, cet abus du savoir qui a nui à tant de ieunesse. Aux pays musulmans, quand une femme veut que son mari acquiert celte vigueur çtfms le mariage qui fui la gloire de Mahomet, elle va chez le marabout, qu-i lui donna de petits papiers couverts de jormules saintes. Il ne s'agit que de les faire avaler, sournoisement, au mari en question... Suffimil-il qu'un député avalât le Larousse (te gros, évidemment), pour avoir infusé la science nécessaire à sa profession. Questions que pose l'erreur des Mallico-lards... On pourrait sagement, en attendant, enduire les indigènes des Nouvelles-Hébrides de quelque aioës, assa (oetida, ou autre produit qui détournerait d'eux ta dent de leurs disciples. BOB. Au jour le jour LA POLITIQUE 'Un des effiés les plus amusants du «k » discours de M. Paul Segers, est qu'ill B/Yj vient d'ôtre acclamé dans la vile * (même où le nom du susdit ministre fut conspué, avec, du reste, celui du cardinal Mercier. Ce son:t-'Ki des détails seulement pittoresques, et'les cléricaux n'y ont pas regardé de si près. Du reste, il renferme nombro de choses amusantes, ce discours. Ainsi, l'orateur nous dépeint la réforme militaire comme une sorte de soulèvement patriotique : « 11 (le gouver-: nement) s'adressa, ù ta jeunesse. Son ap.peî fut entendu... jusque dans.les plus petits villages, et dans les arrondissements les plus réputés comme antimilitaristes. » L'enrûle-ment pour « la patrie en danger » de ,1792, quoi ! Heureusement que le Bien public vient de nous rappeler .les véritables sentiments des cléricaux pour .la défense nationale. La réforme .scolaire est détendue par M. te ■ministre, en .termes montrant combien il est urgent, en effet, de relever 'l'enseignement en Belgique : « Au Sénat, on a essayé à en retander la discussion... »> (plus loin, réminent orateur dira que son collègue « est décidé de fixer...». Mais ce besoin d'instruction n'excusé pas d'oser dire que la réforme scolaire « se réalise dans le respect des opinions, sans froisser les droits acquis de nos adversaires •». Certes, un ministre peut beaucoup se permettre... Mais il devrait accepter certaines limites à l'iimpuidence. . Heureusement qu'il revient à ia vérité en engageant les cléricaux à « savoir profiter de cet outil si légitime ». Malgré la langue, très particulière, de M. Segers, on comprend qu'il aivoue la .loi de parti. Enfin, arrivant au point le .plus délicat, il confesse que le contribuable 'belge est trop peu imposé. Vous sentez que le ministère est assez patriote pour ne pas saurfrir cette in-. fériorilé. Le Bien public nous y aiva.it, du . reste, préparé : jamais le ministère clérical ;jne lut opposé aux impôts. I... Je vous cr.ois... Mais que ne l'a-t-rl dit plus tôt ! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 3 avril 1910. — Le ballon prussien « Pomment » tombe dans ila mer Baltique; trois morts. Une histoire fantastique. Nous recevons, avec toutes références d'authenticité, un récit incroyable. .Nous le donnons comme un exemple de ce que certains se permettent en Bolgique... contre! les arbres : « Vous êtes un ami sincère des arbres, c'est pourquoi }e vous signale tes faits ci-dessous : Un natbaib fait édifier une propriété prin-cière aux environs d'une de nos grandes villes. Son arohitecte-paysagiste lui a promis de faire sortir de terre, comme par enchantement, un parc boisé d'arbres séculaires. Ce sont ià des promesses difficilement réalisables, môme a (prix d'or ; aussi l'architecte, appe>lons-le M. X..., est-il aux abois. /Mais voici que, non loin de là, iil a -aperçu DIX-IiUIT gros tilleuls qui font, ou qui plutôt faisaient le q>lus fceil ornement id'un tronçon de l'avenue. Dare-dare,il fait une demande à l'administration communale .pour échanger ces arbres contre.de minuscules acacias et pour faire transporter les vieux tilleuls dans le parc de son client : rien que cefla !... Et comme la réponse des léidilesHse tfait attendre, M. X..., d'autorité, ifait (procéder au cambriolage de neuf •tilleuls!... iOn croit rêver !... Protestations vé-Qiémentes des riverains ; procès-verbal du gar-de-^champêtre, etc. !!!... M. X... comparaît devant le collège échevinail ! Logiquement, il aurait dû être condamné à réparer son raipt sacrilège et à replacer les tilleuls là où 11 les avait pris ! ! Erreur profonde ! Le collège .le condamne à payer ta somme ridiculement dérisoire... de 30 francs d'indemnité ipar tilleul et à planter neuf jeunes acacias. L'architecte se frotte les mains !... On estime l'affaire finie et les braves indigènes se croient définitivement à l'abri de ce genre d'escamotage... fantastique. Erreur profonde !... M. X..., l'émotion passée, fait remarquer respectueusement au collège échevinal que ces tendrons d'acacias vont faire bien piètre figure à côté des tilleuls géants et, pour faire cesser cet état de choses ridicule, demande à enlever les neuf tiiTeuls qui restaient !.... Ces messieurs trouvent la chose toute naturelle, eux qui ont déjà sacrifié une merveilleuse promenade pour un plat de lentilles. Voilà pourquoi aujourd'hui M. X... fait procéder à l'enlèvement des pauvres et derniers tilleuls. Voyons !... Il ne faut tout de môme pas que des choses aussi abracadabrantes puissent se passer sans protestation et que nos promenades publiques deviennent les pépinières de nos millionnaires ! » Le moindre commentaire diminuerait cet incomparable chef-d'œuvre. <5^=9 A Cabotinviile. Bien amusantes en leur ingénuité, les doléances confiées par M110 Marthe Brandès, — qui appartint jadis à la Comédie-Française, — à l'un de nos confrères de la presse parisienne. M110 Brandès quitta, bruyamment, le Théâtre-Français. On lui retint sa part des fonds sociaux, — 24,000 francs; — de plus, la Maison de Molière lui intenta un procès et, défendue par M0 Raymond Poincaré, M110 Brandès lut condamnée « en » vingt-cinq mille francs de dommages-intérêts. De ces vingt-cinq mille francs, on ne lui lit verser d'abord, — c'était il y a plusieurs années, — que sept mille. Et aujourd'hui, après d'assez longs pourparlers qui n'ont pas abouti, imaginez quelle a été l'outrecuidante prétention de la Comédie-Française, prétention qui fait bondir Mn® Brandès. Ne cherchez pas, cela dépasse l'entendement : la Comédie exige le solde de ce qui lui est dû ! La comédienne de s'indigner, d'ironiser, de crier à l'abus de pouvoir et au scandale, de sortir de nombreux griefs : malheureusement pour elle, elle les a déjà employés, sans succès, — devant le tribunal. Il semble donc que ces récriminations sont un peu. tardives. Et M110 Brandès, d'autre part, ne peut se plaindre d'avoir été mal défendue : le président de la République, lui-même, si galant, ne la croirait pas. La vérité est que M110 Brandès a dû totalement oublier qu'il existe des tribunaux et des juges, et même qu'ils l'ont condamnée : l'Acteur commande, — ou croit commander, — à notre temps. Un roman d'aventures a jadis paru, qui s'appelait : 1' « Apache-Roi ». On devrait en écrire un autre, peut-être moins dramatique, mais plus réel et plus amusant : 1' « Acteur-Roi ». Une zwanze-exposition. La section bruxelloise de l'Association de la Presse belge organise, pour le mois prochain, une grande « Zwanze-Exhibition », à laquelle participeront les artistes les plus connus. Cette exposition de haute drôlerie et de comique satire s'ouvrira le lundi 11 mai, au Marché de la Madeleine; elle durera un mois et les bénéfices en seront partagés entre la Mutualité de la presse, l'atelier libre « Labor », les pauvres de Bruxelles et la Ligue nationale contre la tuberculose, œuvre de la Croix-mauve. (r====9 Mot d'enfant. On nous rappelle, .dans le « Journal des Débats », que Stanley, un des fondateurs de notre colonie, .fut un enfant-martyr, tellement maltraité chez lui qu'il prit la fuite, n rencontra un jour ideux vieux époux et eu l'inspiration étrange et charmante d'aller leur dire : « Vous n'avez pas besoin d'un petit garçon ?» Le mot est aussi 'prenant que le mouvement est tragique. Il montre combien le maître Horace Van Offel a raison lorsqu'il .prétend que le génie n'est qu'une sorte de grandissement du don d'enfance.Tous deux vont directement à la vie. La mode. On sait 'que la mode en général, et la mode féminine en particulier, ont quelques tendances à la loufoquerie. Cela date de toujours cela s'accentue seulement un peu aujourd'hui où la vie sous tous ses aspects, a pris des for mes plus excessives qu'aujourd'hui. Mais ces excès donnent parfois des résultats inattendus. Nous avons vu hier un dessin re présentant « deux femmes sauvages attendan dans la pluie ». Il n'avait guère frappé notn attention : plumes dans les cheveux, peaux dt bêtes sur les épaules, air passif et résigné c'étaient les types classiques des femmes sau vages cent fois vues au cinéma ou dans le: expositions. Mais un éclat de rire de celui, qui nous mon trait l'image nous la fit examiner de plu: près : et nous reconnûmes, emprunté à ur grand quotidien, — où il parut sous le titre « la Mode aux courses »,— un croquis repré sentant deux élégantes assistant aux courseî d'Auteuil ! Un théâtre pour chiens. A Paris, idans la cité, non loin du fameux cimetière ipour chiens, on vient d'aménager un petit théâtre à Heur intention. Il répond, dit le prospectus, à .un véritable besoin. Les innombrables chiens de luxe — ceux qui ne remplissent ipas lie métier honorabde de bergers, chasseurs, -veilleurs ou policiers sont intellectuellement fort négligés au sein.des familles. Rien n'est fait ipour développer leur intelligence. Les représentations sont surtout cinémato-graipliiques. Les films choisis représentent des traits de courage et de fidélité chez des chiens. Entre les films, ides chiens savants, habilement dressés, viennent exciter l'émulation de Beurs congénères. •Les premiers spectacles ont donné 3e meil leur résultat. (Les spectateurs manifestent leur approbation (par de bruyants aboiements, et leur conduite est de tous points irréprochable. Ils se tiennent mieux au théâtre que bien des êtres humains. iLa meilleure récompense qu'on peut promettre à Castor ou Médor est désormais de le conduire au théâtre. Depuis (longtemps il n'y a plus d'enfants, bientôt il n'y aura 'plus de chiens. Nouvelles à la Au tribunal. — Enfin, vous vagabondez, vo.us ne ïaites rien. — Si, «Monsieur le président... de la prison. RENOUVEAU IL'hiver a pris fin, —- du moins c'est Ce que Mathieu Laensber.g proclame, — Il est temps d'éteindre la flamme Qui dans l'âtre s'éternisait. Le jardin s'emplit de bruits d'ailes Suggérant aux pinceurs de luth •Des bouts de phrase en sol, en ut, Qu'ils intitulent vilanelles. ,Sur le fond bleu d'un ciel léger, Au hasard du vent qui les guide, On voit, caravane fluide, De blancs nuages voyager. I ne on se ie ntes e n tremeiteuse s, (Les violettes du gazon Pour .les induire en pâmoison Font des clins-d'œil aux promeneuses. Les hannetons du Vert-Chasseur Exercent déjà leurs élytres, Et l'un d'eux vient, je crois, farceur, De cogner de l'aile à mes vitres. Entrez ! Bigre, le vent est frais ; Des frissons parcourent mon être... Vite, refermons la ife-nêtre ; Nous chanterons .l'avril après. Foin de ce printemps de Norvège, Fouetté de bise., horripiilant Qui nous dupe en nous assaillant De grêle, de pluie et de neige ! POLfCHE. ■ Echos militaires L'OUTILLAGE DE L'INFANTERIE Les dernières guerres, et 'celle "des Balkans en particulier, ont démontré l'indispensable nécessité, pour .l'infanterie, de .creuser, tant d'ans l'offensive que dans la défensive, des tranchées la mettant à l'abri du feu meurtrier «des aimes modernes. Tenant compte des desiderata exprimés à ce sujet par les autorités militaires, le ministre de 'la guerre, qui avait récemment fixé à 116 le nombre de pelles à attribuer à chaque compagnie <active ;et bis, vient ide porter ce nombre à 234, de façon que chaque fantassin puisse disposer de cet outil. Toutes ces pelles seront du modèle à long manche télescqpique, dit « pelle Brouyère-Spaak », imaginée par deux de nos jeunes offi ciers. Les compagnies de forteresse, celles de , mitrailleuses et de cyclistes, seront respectivement pounvu.es de 84, 15 et 30 peftles semblables.Les compagnies actives et bis disposeront, en outre, chacune de 6 petites bêches, 12 serpes, 6 scies articulées, 12 pinces coupe-fils, l'lime tiers-points, 1 pince-rosette, 12 seaux en toile et 12 'lanternes de campagne. Les autres unités recevront un outillage analogue en quantité correspondante à leurs besoins. LES MUNITIONS DES MITRAILLEUSES Dans l'organisation nouvelle, la compagnie de mitrailleuses de c ami pagne comptera 18 voi tureites ià traction canine, pouvant transportei au total 24,000 cartouches, qui constitueroiii l'approvisionnement immédiat et spécial d< l'unité. Vingt-quatre mille autres, placées sur bande se trouveront dans une voiture spéciale, f traction chevaline, marchant avec la colon m de munitions d'infanterie, dont les caisson: transporteront les 42,000 cartouches restantes nécessaires pour porter à 90,000 l'approvision nement total de chaque compagnie dé mitrail leuses (15,000 par pièce). Les régiments d'infanterie conserveront, dè: le temps de paix, dans leurs magasins, le: 24,000 cartouches formant dotation spéciale di leurs six mitrailleuses, au même titre qu'il: conservent les 120 cartouches formant dotatioi individuelle de chaque homme présent. Comme d'autre part, les unités de mitrailleuses dispo seront en tout temps de leur matériel et de leu outillage, elles seront prêtes à entrer immédia tement en campagne. Tout cela est fort bien. Il reste à souhaite seulement que ces nouvelles mesures soien promptement mises à exécution et que le chiens soient fournis sans retard aux compe gnies de mitrailleuses qui en sont encore d< v pourvues. m. SEHUN et les insinuations du « Paillote > L»a loyauté du ministre mise en doute... par M. Tibbaut! Au lendemain de l'annexion du Congo à la Belgique, lorsque fut créé 'le ministère des colonies, le roi LéopoLd II, qui se connaissait en hommes, joignit ses plus vives instances a celles de M. Scholfeert, alors chef du cabinet, pour déterminer M. Renkin à accepter 'le nouveau portefeuille. M. .Renkin .avait soutenu, presque à lui sertil, au nom du gouvernement, le poids de la discussion, et il avait fait preuve, dans ce débat ardu, de qualités toiles, qu'il sembla à tous .particu'Hèrement qua'lilîô pour assumer la tâche difficile dévolue au nouveau ministre des colonies. 'PourtanU, :M. Renkin, qui est un esprit avisé, hésita longtemps. 11 finit par céder, parc© qu'il aurait eu vraiment trop mauvaise grâce à ne pas . céder, et il troqua le -porte-' feuille de la justice contre celui du Congo, qui devait lui valoir tant de graves ennuis par la suite. * * * Chose bizarre, ce n'est pas l'opposition qui dewait faire ,1a vie dure au titulaire de ce nou/vea.u département ministériel. «Et parmi ses membres, pourtant, l'on compte un certain nombre «d'adversaires de la colonisation. M. Georges Lorand, qui est qualifié pour par-ter au nom de ces derniers, a dit un jour que M. Renkin lui paraissait le meilleur ministre possible des coilonies, sous le régime clérical.iL'honorable dé<pu!té de Virton, en s'expri-mant de la sorte, traduisait le sentiment; presque unanime des gauches, rendant hommage à ^intelligence, à l'activité et à l'énergie de l'homme qui détient, au sein' du cabinet, le portefeuille le plus difficile, celui qui exige, de son titulaire, toutes les aptitudes et impose les responsabilités les plus écrasantes.* * * iM. Ren-kin est donc un homme de mérite. Et, jusqu"à présent, tout le monde l'a considéré comme un parfait honnête homme. Voici que, pour la première fois, un soupçon est dirigé contre lui, un soupçon d'autant plus odieux qu'iil est formulé avec plus de prudence. On n'accuse pas encore le ministre d'ôtre un mailhonnête homme, mais on s'efforce d'établir qu'il savait, dès 1911, une chose essentielUe,qu'il aurait révélée seulement en 1913, et avec «des réserves que l'on s'efforce de présenter comme injustifiées. Vous devinez dans quel but? Qui donc s'est risqué à mettre en doute ia loyauté, la droiture, — disons le mot : d'intégrité — de iM. Renkin ? Un journal de ga.uche « aveuglé par la passion polil/ique » et voulant, ù. tout prix, abat-ire un adversaire, d'autant plus redoutable qu'il est plus méritant ? Nullement ! C'est le Patriote, le champion des missionnaires, l'organe de la Ligue antimaçonnique, qui, n'ayant pu avoir raison d'un mi-ndstre qui a osé lui tenir tète, essaie de le salir en "insinuant Contre lui les pires accusations.C'est à propos de. la mine de Kilo, &a mine d'or aue le gouvernement propose d'attribuer .à*la Compagnie des Grands-Lacs, dans les conditions que nous a.vons précédemment •apposées, et sur lesquelles iil est, oertes, permiis de réserver son avis. * * * Le Journal de Bruxelles publie un important article, dans lequel il met la question au point. Nous le résumons ci-après, et en reproduisons les principaux passages : « Le ministre des colonies a, on le sait, passé avec la Compagnie des Chemins de fer du Congo supérieur aux Grands Lacs un arrangement, qui ne deviendra définitif qu'après avoir été approuvé par les Chambres. Dès maintenant, le journal de droite, dont l'hostilité haineuse à l'égard du 'ministre des colonies est un des sentiments essentiels, s'attache, naturellement, n saper le projet, qu'il connaît, d'ailleurs, de façon imoarfaite, et à nuire, à cette occasion, personnellement 'à vMI. Renkin. Le projet comporte la cession de la mine de Kilo à la Compagnie, •moyennant des conditions qui laisseraient «. la colonie la moitié des bénéfices et lui assureraient d'autres avantages. L'une des tactiques de la feuille en question consiste à «faire croire — oh ! «ans le dire, par d'habiles et .sournoises suggestions, — que M. Renkin sous-évalue, au profit de la 'Compagnie, les certitudes de richesse de la mine. Il tire profit, à cet effet, notamment de certaines paroles de M. Tibbaut à la séance de la Chambre du 12 mars dernier. » «Hostilité haineuse, ...sentiment essentiel", «nuire personnellement », « habiles et sournoises suggestions » : On ne saurait mieux caractériser la manière du Patriote. iLe Patriote se basait sur un discours de M. Tibbaut, député de Tenmonde et candidat à -l'êvcntuellle succession de M. Renkin, pour prétendre que le «ministre des colonies avait connu l'existence de filons auriïères dès 1911. La réponse du Journal de Bruxelles établit S'essentMllie différence existant entre les «affleurements fiiloniens» et les filons véritables. Le filon seul importe; raffleurement n'a aucune significaltion. Des exemples de celui-, ci furent relevés, non en 1911, mais dès 1903. C'est sur ces traces, sans importance, que , M. Tiibbaut s'est basé... Les recherches systématiques, entreprises dès 1913, amenèrent la découverte de ' ramifications insignifiantes ; vers le milieu ; de 1913, l'on recoupa des .affleurements fiîo-' mens riches, pouvant faire admettre l'exis-1 (enice d'un filon aurifère. Cette nouvelle ar-1 riva à Bruxelles, le 29 septembre 1913.1 « Le ministre des colonnes a do.nc (lit la stricte vérité quand' il a affirmé 'à la .section centrait qu'il n'avait pas eu connaissance de la découverte d'affleurements de filons avant cette date Ajoutons ceci : Depuis, on a suivi le filon recoupé, des travaux systématiques en profondeui s'exécutent depuis plus de six mois; ils n'ont p> 1 donner jusqu'ici dt» certitude quaait 'à l'imper , tance du 'filon et à la possibilité de son expk>ita_ . tion; les derniers renseignements .parvenus ; . BrmxeLles sont plutôt défavorables : le filon es venu butter par son extrémité orientale contri un massif granitique, dans lequel il est douteu: qu'il se prolonge. r Conclusion : Bien loin d'avoir connu l'exis l tence de plusieurs filons depuis 1911, l'adimd g nistration n'est pas encore sûre d'en tenir u; 5 maintenant ! d *** j Qu'en dites-vous ? N'est-ce pas édifiant | Et dire que de braves gens croyaient vra ment que la paix était faite entre- M. Renj kin et -les missionnaires — entre le ministre» et les jésuites, avec lesquels il fut plus particulièrement aux prises, — entre le chef dui département des colonies et son piètre compétiteur ! On voit qu'il n'en est rien. Les jésuite^ ne pardonnent jamais à qui a osé contrecarrer leur action. Et chaque fois qu'itls en' trouveront l'occasion, $s s'efforceront d'abattre celui qu'ils considèrent comme leur ennemi, sans reculer jamais devant aucun' moyen. Ils disposent de plus d'un organe dans la presse et de plus d'un Tibbaut à 'la Chambre. Voilà une nouvelle escarmouche qu'il sera1 intéressant de suivre. — A la CHAMBRE LA QUESTION ÉLECTORALE M. Franck a rappelé hier, à la Cliambre, daii9 un discours d?une sobriété puissante, les déclarations faites par M. de Broqueville pendant l'ardente lutte engagée en avril 1913 pour la conquête du suffrage universel. Il a mis le gouvernement en demeure de dire à ses amis si, maintenant comme alors, il est décide a leur laisser « les mains libres pour tout ce qui touche la revision ». Cette question est u une actualité brûlante, à la veille des élections de mai... M. de Broqueville était, — par hasard assurément, — retenu par d'autres devoirs. Sommé de parler net et clair, M. Berryer a ergoté, expliqué, — mais n'a rien pu nier. M. Woeste est venu à son aide. U a proclame avec horreur que se prononcer pouv la révision, c'était se prononcer pour le cartel. A ces mots, un frémissement sacré s'est emparé de' la droite, mais M. Mabilie, lui, n'a pas bronché... « Pendant les chaleurs, le budget est a l'inté-» rieur! » a dit un jour M. Wauwermans, avec cet acide sourire que l'on connaît. II y a du vrai dans cette affirmation narquoise. Au de-' hors, il fait chaud comme un jour d orage-Dans l'hémicycle, la température est d'une fraîcheur délicieuse. D'ailleurs, les discours do l'opposition vont jeter un froid... M. Moyersoen critique vivement une circulaire récente réglant l'application de la nouvelle taxe sur le revenu des sociétés anonymes. Cette circulaire donne à la loi une portée trop grande et elle lèse gravement les finances des communes. M. Buyl profite de la discussion du budget de l'intérieur pour signaler une série d'abus..-A Zande, des magistrats communaux sont: fournisseurs ou salariés de la commune. A Mid-delkerke,depuis des années, la fabrique d^église n'a plus soumis ni budget ni compte à l'administration communale, et elle aliène à tour de bras ses biens fonds. A Woumen, le collège fait sans nécessité des emprunts à des particuliers. Le gouvernement a fait attendre pendant deux ans l'enquête nécessaire. Tous ces abus doivent disparaître. (Très bien! à gauche.) LA REVISION DE LA CONSTITUTION Un discours cte M. Franck M. Franck constate que la discussion du bud--get de l'intérieur est une discussion purement politique. On ne s'étormera donc pas s'il entretient la Chambre de la question de la revision, qui va dominer la prochaine consultation électorale.M. Franck. — Le gouvernement a déclaré, qu'aux élections de 1914, il laisserait à ses amis les mains libres sur la réforme électorale. C'est à cette seuie. condition que M. Mabilie a sou-tènu le gouvernement au moment de la grève générale. M. de Broqueville, en mai 1913, a promis cette liberté à ses amis. Cette échéance est arrivée. Je demande au gouvernement de dire nettement s'il veut laisser à ses amis les mains libres sur la revision et le S. U. Cette déclaration est trop importante pour qu'elle ne soit pas solennellement affirmée en ce moment. M. Woeste. — Le gouvernement n'a pas d'ordres à donner à la droite! M. Franck. — Il ne s'agit pas d'ordres, quoique M. Woeste ne se soit jamais gêné pour en donner. Il s'agit, de savoir si des hommes, comme M. Mabilie et les membres du gouvernement partisans de la revision, vont se réfugier dans l'équivoque. U est curieux de souligner, à ce propos, que la presse cléricale fait courir le bruit que l'opposition serait .revenue de son engouement pour le S. U. Cela est sans fondement. L'unanimité de notre parti est restée fidèle au S. U. pur et simple à 25 ans avec la R. P. Jamais nous n'avons varié sur ce point, qui n'a rien à voir avec le cartel- Au reste, après le 2 juin 1912, un éminent catholique reconnaissait lui-même que ce scrutin hâterait la revision, puisqu'il démontrait que le S. U. ne servirait, en réalité, qu'à ramener une alternance féconde. L'éloquent député anversois raiDle discrètement la lenteur de la commission des XXXI et ses conceptions de ïa représentation des intérêts.Les grands intérêts peuvent facilement être représentés a la Chambre. 11 suffirait, à ceux qui sont qualifiés pour les défendr.e, de se mettre à la disposition des groupes politiques de leurs amis. Quoi qu'il en soit, il importe qu'une question aussi grave ne souffre pas davantage de retards. Une déclaration franche et sincère seule pourra détruire la défiance des niasse.^ populaires. Le libéralisme, appelé peut-être plus que les autres partis à souffrir du S. U., n'est pas suspect lorsqu'il déclare qu'il veut l'avènement du S. U. dans une considération de paâx > ciale. Jamais un parti ne s'est, repenti rFavoir voulu ce qui, avant tout, était, juste! (Très bien !) M. Vandervelde intervient. 11 rappelle qu'il avait, lui aussi, l'intention de parler à ce moment de la révision et des engagements du gouvernement. M. Vandervelde. — Mais ce que j'avais à dire a été dit et très bien dit. On a pu voir que le parti libéral rivalise d'ardeur avec nous pour réaliser la réforme électorale. U demande à M. Berryer de nous dire quels sont ses sentiments, à moins qu'il ne préfère laisser M. Woeste parler d'abord. (Rires.) LES FAUX FUYANTS DE M. BERRYER M. Berryer répond d'une voix éclatante mais n brouillée, qui ne porte à la tribune de la presse : que des bribes de phrases. Enfin ! Faisons de notre mieux... M. Berryer. — Le gouvernement n'accepte 1 pas vos commentaires... vos interprétations... L'historique des événements qui ont amené la 0 déclaration de M. de Broqueville démontre que • l'on ne peut d'aucune façon le transformer en iun partisan du suffrage universel. Il entendait

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