La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 05 Maart. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 24 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/833mw2cm5b/
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jeudi îi mars 1814. — KciiUon A. CINQ CENTIMES LE NUMERO P.OUR TOUTE LA BELGIQUE 47» uimée, ■ - M° 6» LA CHRONIQUE BURÎsAUX S «t 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) t&RUXRULIt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration* N* 7981'e. Rédaction : N* 140J4 a ABONNEMENTS ï Bruxkt.les : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous.pays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESMYE BÉUACTEDR EN CHEF t Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4e page : 30 cent, la petilo ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la iigne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçuo à l'Agence-Rcclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. À. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, y et 7. Galerie du Roi. UNE LETTRE Au cours d'une séance du conseil comini mal 'do Dison, M. .Crutzen émit J'avis qui pour .faire 1111 bon maître d'école primaire, 1 savoir ne .suffit ipas, -qu'il faut aussi possède l'art d'enseigner et connaître la pédagogie. Cet avis, de puripn sens, valu! à M. Cru! zen une ilettre, qui provoqua au conseil d Dison un amusant débat, et qui n'est certe ipas ordinaire. ill (faut .savoir .qu'il y a, dans cette .petit siîle, située en pleine Wa.llonie, une écoil subsidiée par le gouvernement et apparie liant aux'Frères marisîes de l'institut du Sa cré-Cœur. ;Le .personnel enseignant .de ce'lh ûcole comprend neuf membres, dont cinq fia niands et iquatre altemamds. Le directe^ s'appelle Van Coppenolle (.peut-être est-ce ui jparent du vieux garde-civique de Poperin ghe), en religion frère Alphonse. C'est de lu qu'est la .lettre dont l'analyse littéraire fit U joie des Disonais et .de ceux qui la lurent. **♦ Nous avons sous les yeux le Bulletin corn mwml, qui relate 'l'incident, et la phologra phie de la lettre .qui en fit les frais. Elle est effarante. Certo-, quand on fait .partie d'un personnel moitié flamand moitié allemand cliargt d'instruire de ipetits Wallons, on .peut ne pat savoir écrire le, français comme l'auteur de l'Ingénu ou comme l'auteur de Monna Vanna, ce serait rendre difficile le recrutement du corps enseignant, tant adaptable qu'adopté ou communal ; mais l'ignorer au point où semble ll'ignorcr le frère Alphonse iparait tout de môme excessif. H en est de môme de l'orthographe. Peut-être y attaohe-t-on une importance excessive? D'excellents écrivains ont soutenu .contre effle des luttes parfois épiques, dont ils sortirent •vaincus à chaque rencontre, et auxquelles ils finirent par renoncer sans espoir de revanche. .Les correcteurs d'imprimerie veillent d'ailleurs ù ce que leurs œuvres n'en souffrent point. Mais un maître d'école, qui doit enseigner l'orthographe à ses petits élèves, ne .peut raisonnablement pas ignorer que la marque du .pluriel n'est pas la .même pour les noms .que pour les verbes, et que les adverbes sont invariables. Le frère Alphonse ne parait pas s'en douter. Le frère Alphonse écrit : ■ Il siérait mal pour eux (les Frères) de se (laisser .dépasser par leurs concurrents .trop ipréoccuipés d'affaires étrangères pour qu'il leur soit .permis de continuer tes études après l'obtention du m petit » diplôme, d'instituteur... 11 serait intolérable et insensé .même iji/e les frères soient moins capables que les élèves qu' ils forment... Avant donc de .discuter sur la science d'auirui... Jusqu'à présent, ils n'ont .pas failli à leur deivoir, les succès annuels et la bonne réputation .que leurs élèvent .s'attirent... Non contents .d'a.voir été les promoteurs et,les. guides de l'instruction, ils -se proposent de se perfectionner encore afin d'être de iptlus en plus h mêmes d'éclairer les peuples trop ignorants hélas, pour démasquer le génie diabolique de ses .prétendus protecteurs Agréez, Monsieur le conseiller, l'expression de mes sentiments Hmtements distingués. .11 Quel pittoresque .mélange de fautes de français et de fautes d'orthographe ! On dirait, une gageure, et l'on conçoit que les édiles de Dison aient eu du plaisir ce soir-là.*** Quant au fond, .la lettre est d'un orgueil déconcertant Sachez donc, une fais pour toutes, écrit le frère Alphonse, .directeur des Frères maris tes de l'institut du Sacré-Cœur, que les convenances exigent que les Frères friment dans renseignement. » Ce ne doit pas être dans l'enseignement de la langue véhicu.laire des -petits Disonais. *** « A lire en séance de conseil, si -le cœur vous en dit î » •Que Je .cœur en ait dit à M. Crutzen, cela «va de soi. Les hommes politiques n'ont pas tous les jours de .ces bonnes fortunes. Mais que Je frère Alphonse ait écrit cette Oeltre et en ait .provoqué la publicité, céda s'explique moins. S'il l'a conçue et envoyée tout de go, c'était 'bien imprudent. S'iil l'a communiquée, au préalable, à son personnel, dont elle serait H'œuvre collective,' ce serait tout ici fait réjouissant.Cs qui l'est moins, c'est une communication mie M. l'ichevin Noen lit au cours de ce débat. Un élève de l'école catholique, classé douzième sur trente-six, en troisième année, et jugé capable de passer en quatrième année «liez les Frères, écrivit sous la dictée, à l'école communnlle où il demandait à être reçu, ce qui suit : 11 Un promeneur eheninol sur un .resore Wsamre une entent qui sempelle jenle un oche perdu et qui pluriel.. Ca tu domec ? lin demale. Ah ! masemoux, ma mere mase donn un sau pour a chovote du bcle. Je les perdu. » Le altre avait dicté : « Un promeneur, cheminant sur un trot-%. rencontra un enfant qui semblait cller-cher nn objet poridu, et qui pleurait. — Qu'as4u donc, lui demande-t-il. — Ah ! monsieur, ma mère m'avait donné un sou pour acheter .du lait, je l'ai perdu. » Cotte communication, après la lettre, n'est-c"e pas aussi intéressante que la lettre ^ine, et l'une ne s'cxplique-WHc pas par l'autre ? Et n'est-ce pas navrant ? A. FEBVRE. ' KEN US FAITS, PROPOS KiENIi d . L'HONNEUR ET L'ARGENT Ce qui se passe en France prouve qu'il e. 1, bien plus facile à des gouvernements de fah ù tuer le peuple que de lui extmire de l'argen i- C'est une •leçon dont il faut espérer qu'il n profitera jamais. Manifestement, la Franc - désirait la loi de trois ans et, en maioriU ? ^accepta avec une orgueilleuse allégresse i nuinifestement même, au temps d'Agadh les Fmniçais ont faibli déclarer que le voisi ; au grand subre commençait à les embête \ avec ses moulinets ; seulement, tout cela e> . bel et bon qu'un peuple consente au devoii . à l'héroïsme et même à la mort ; encore fau\ ; U qu'il paie. Tu te veux faire tuer, tu veu . risquer ta peau, Jacques Bonhomme ? Trè . bien! Cela le coûtera autant : voici la note. , Et Jacques Bonhomme fait la grimace . Bien entendu, il paiera, mais sans le moin [ dve enthousiasme. On a vu des conscrits ai ; 1er en chantant à la caserne, et môme à l.< guerre, on n'a jamais vu des citoyens se pa ooiser, s'enrubanner et entonner un hymn> bachique pour se rendre chez M. le percep leur des contributions ; les wns offraient leu sang, les autres leur argent seulement, e c'étaient ceux-ci qui se plaignaient... Sans doute, raisonnaient-ils peu ; mai c'est un vieil instinct belliqueux sans douU qui permet qu'on estime si peu la vie. Qu'on l'estime peu ou prou, il faut paye pour vivre, et il semble bien qu'il faille paye: pour mourir. Sans argent, c'est-à-dire saru armes, un peuple de héros deviendrait ab sur de, et finalement aussi l'honneur d'w peuple est une question d'argent. C'est à méditer par les dramaturges qu opposent l'honneur à l'argent. Bob. : Âu jour le jour U POLITIQUE Un des procédés les plus comique-Jfa' nient roublards des cléricaux, consisti à donner, sur -les affaires de Belgique, l'opinion de journaux étrangers, fran çais d'ordinaire, qu'ils qualifient d'«organes libéraux j> gros comme Je bras, alors que le; susdits organes n'ont pas le moindre litre i pareil honneur... Que de fois, par exemple te vénérable Journal des Débals ne fut-il ■pas traité d'organe libéral, pour avoir eu quelque sympathie, il y u très longtemps, pour Mpntatembert ! Une autre... erreur, plus amusante encore, consiste, .pour eux, à faire étal de l'acquiescement de 0 nationalistes « français. Ceux que nos dévots confrères de Belgique adoptent de -pareille façon, prétendent, on -le sait, à la suite du talentueux et paradoxal M. M'auras, l'opinion que .le catholicisme fait partie de :1a tradition française, et qu'il faut -donc le conserver, imêtne sans y croire. Si nos cléricaux avaient la moindre bonne foi, ils devraient repousser avec horreur des gens qui se livrent à un pareil sacrilège .mais l'oppression .politique est leur seul bul. C'est pounquoi, ils accueillent la polémique ■nationaliste «rvoc la plus -vive sympathie. Quelquefois, du reste, celle-ci n'avoue pa* son équivoque initiale, et fait l'éloge de le foi. M. Paul .Bourget, appelé naguère « un.. Compagnon de saint Antoine » triste, excelle dans ce rôle. Aussi, reçoit-il les félicitations fréquentes du XX® Siècle, ainsi que le célèbre Junius, signature mystérieuse, qu'il est tout naturel de rapprocher de celle de l'académi cien. ■En dénonçant .cette petite lactique, -1 es bon d'apprendre que nos cléricaux clie-rchen avant tout, .le pouvoir, -l'oppression de leui adversaire ; l'a « foi » ne leur importe que s elle peut aider à ce résultat. PETITE CHRONIQUE Rosarda en arriéra y mars 1815. — 'Mort, ù Mcersb&ùrg, de Mo» mer, inventeur de ia doctrine du magnétisme animal. Retraites. illn. (de nos confrères rappelle que les retraites militaires doivent, en vertu d'une cir culaire ministérielle -datant idu mois idvacto bre dernier, recommencer le 4 -mars. Et il se demande si M. ide Broqueville, très occupé, i songé à cela. (S'il l'a. oublié, notre « Premier » a une ex « use : c'est qu'il- s'occupait d'autres retraites Il s'y connaît, et l'on se souvient de la maës tria avec laquelle il dirigea la retraite de -1-t Droite en matière militaire, ralliant à lui les pointus, allant jusqu'à <faire trébucher l'irré sistible M. Segers sur un portefeuille, pai quoi il avait habilement jalonné la route! M. de .Broquetville vient de passer tout .ui temps t\ organiser la retraite financière d< M. Levie, ainsi q-ue la retraite de M. Van d< Vyvere. Ce fut fort long et difficile, car il fal lait absolument trouver à M.Van de Vyivere ui ministère sur lequel la gelée n'ait pas d'in fluenice : on ne put donc songer un seul ins tant a l'aigrieultuTe, à la marine, au travai ou aux travaux publics. 'La besogne est aujourd'hui terminée. Et M rie Broqueville, bien <qùe ministre de la guerre va pouvoir s'occuper de l'armée. A moins que le travail électoral devienne déjà trop absorbant. Le renouveau catholique. La -presse bien pensante fait grand éta d'une lettre publiée l'autre jour par Anatol France et de la réplique à laquelle elle donn-; lieu, dans les colonnes du « Mercure cl France », sous la signature de Junius. La phrase visée était la suivante : « N'ayan plus la .foi, puisque la foi est perdue, la ge nération actuelle en affecte les dehors. » Junius répondit: longuement à cette affirma Çj tion, — et le c XXe Siècle » reproduit tout ai long sa réponse. On donnera raision à l'un ou à l'autre : pou nous, qui faisons de la politique, nous n sommes ni religieux, ni antireligieux. La re ' ligion, nous l'avons écrit cent fois, est affair c privée. Nous poursuivons la lutte contre le clé • ricalisme — qui n'a rien à faire avec la reli 0 gion — et si tous les catholiques de parti ob 0 servaient les règles de la vraie morale chré tienne, nous ne nous en trouverions qui >' mieux. '* Ceci dit, notons que le « XXe Siècle », qu. ,l affirme mondi-eus le renouveau de la foi dam la jeunesse française, l'explique par le plus f inexiplica(ble des rapprochements : Quand tout croulait dans l'empire romain,le:-r traditions, les mœurs, les institutions et l'env s pire même, c'est vers le christianisme naissant que se tournaient instinctivement les âmes qui avaient gardé le sens et le besoin de la no-. blesse morale. Un phénomène identique se nia-. nifest-e sous nos yeux dans la France contemporaine.' 'Le « XX° Siècle » oublie qu'au terme de ~ l'Empire romain le christianisme apparaissait ' comme une religion nouvelle, pleine de sève jeune, — et qu'aujourd'hui, ce que l'on offre à la jeunesse, c'est une religion usée par deux 1 mille ans d'existence, de troubles, de guerres, ide schismes, surahargée par les interpréta- » tions, déformée par la seolastique, — abîmée ' par l'ingérence grandissante !de ceux qui veulent s'en .faire une arme dans le domaine «des - choses temporelles». Elle est plus vraie que jamais, l'adniiraible : invocation de Louis Bouillet au Christ : ! Mais tu ne savais pas le mot des Destinées 0 toi qui triomphais près de l'Olympe mort. , Vois : c'est le même gouffre. Avant deux mille (années, Ton ciel y descendra, sans le combler encor ! Et ce jouffre-lia, ce ne seront vraisemblable ment ni le « XX° Siècle », ni Junius, ni môme M. Barrés qui le combleront. Les dangers de la postérité. Quand un grand homme, ou soi-disant tel, ■s'en vient à partir de cette terre pour un monde meilleur, l'Etat devrait, par voie légale, procéder à la mise à mort de tous ses héritiers. , Rien n'est plus dangereux pour une gloire, une célébrité ou une réputation que cette troupe absconne do gens qui, pour étuuier la famille du « de cujus », en profite pour livrer à la publicité les moindres papiers trouvés dans la table d'ieelui, que cette table soit de nuit ou de travail. Et que l'on ne croie pas que le défunt puisse échapper à son sort malheureux en interdisant de publier ses « Reliquiae ». Le bon géant de Croisset avait défendu cette profanation : c'est lui le plus exploité. Mais voilà : l'on a cru nous faire un grand plaisir en éditant les moindres billets d'A. de Vigny et les pensums de Flaubert. Flaubert, aux yeux des sots, risque d'avoir dessiné d'après M. Homais, et A. de Vigny fait figure de pornographe : c'est à dégoûter d'écrire « la Maison de Berger » ! Aujourd'hui, c'est au tour de François Cop-pée : jusqu'ici les personnes bien pensantes le jugeaient grand écrivain. En ce moment, pareille erreur n'est plus permise à personne, pas môme à 1' « Echo de Paris », à la « Libre Parole », et au « XXe Siècle ». Car, on publie les lettres du malheureux à sa mère et h sa sœur 1 Quel incomparable Pécuchet ! Lui ausi, il regrette sa table de copiste-; quand il est à Venise, il pleure la rue Oudinot, traite Courbet de « brute » et de « goitreux », reproche à l'Allemagne de « fourmiller de Tai-nes » et juge Wagner un « grand talent tué par le pédantisme et le parti pris ». « O popoïl »... On disait de Coppée, que c'était un poète : on ne peut plus que le prendre pour un épicier. <;a lui apprendra a bien aimer sa mère. Et c'est au neveu de Coppée, M. Jean Monval, qu'incombe la responsabilité de cette mauvaise i.ction. Ayez donc de la famille!... Dédicace. 1 On sait combien il est souvent difficile de « dédicacer » un volume dont vous devez faire hommage, soit qu'il s'agisse d'une de vos œuvres, soit que vous offriez seulement un livre aimé. En vue de ce moment délicat, nous offrons, à nos lecteurs, un modèle parfait au point d'être insurpassable. A UNE VOYAGEUSE Quand au dining car dîne A'lice, Qu'eAle penche son front têtu Sur ce petit livre vêtu Tout de rouge cardinalice. L'auteur de ces rimes rotschildiennes ? Sté-, phane Mattilarme, lui-même, le divin auteur du «.Clown ». On trouva le quatrain sur un exemplaire d£ Marot, relié en maroquin rouge et que les amateurs laissèrent passer dans une vente comme il arriva aussi pour cette rarissime monnaie de Jean de Leyd-e, le Prophète» de Meyer [ beer, vendue naguère à l'hôtel Drouot, pour cent sous'... Elle valait des milliers de francs Cr^> ( Histoire belge. . Un jour, le bourgmestre de Grobbendoncl » attrapa, vivante, une taupe qui avait commi . force ravages dans son jardin. U convoqua h i conseil communal, le maître d'école et le «jard< . champêtre pour décider quelle punition on in . digérait à la bête. « Il faut l'écorcher vivante 1 [ dit l'un; « la brûler à petit feu ! » propose ur autre; « l'écarteler ! » dit un troisième. Fiinle ment, un vieux dit solennellement : « Mon on cle, qui est en Amérique, m'a toujours dit qu-rien n'est plus horrible que d'être enterré vi } ^nt. » Il dit et, immédiatement, on creusa ui trou dans lequel on enterra la taupe vivante.. Et la taupe,manifestant sa joie à sa manière creusa, creusa, creusa jusqu'à ce qu'elle arriv: dans la bonne ville de Paris où elle alla racon t fer l'histoire à notre confrère «Paris-Journal» Nouvelles & la m&la Un médecin américain' vient de faire un-t. grande découverte; il paraît que le tango es . souverain contre les maux de tête, et surtou contre la migraine. Et la Furlana? Très recommandée, paraît-il " pour les cors aux pieds. A THIEU Chez l'ingénié m1 Manche et le bouilleur MontlciT De l'héroïsme et du deuil (De notre envoyé spécial) « Tout le long de la ligne, ce sont des gen: qui pleurent, » me dit le garde-convoi, ave< cette bonne grâce wallonne, particulièremen douce dans le deuil. Le temps s'accorde à la pensée de mort : i bruine intarissablement sur la campagm grise où les cônes des terrils semblent les ca tafalques de tous ces morts gardés par le so tragique des houillières. Nous avons quitte Mons depuis quelques minutes; voici Obourg où l'on ne cultive plus le dixième du tabac por tant ce nom illustre par le monde; I-Iavré, avec son bois et son vieux château seigneurial cloni la tour s'arrondit en poire; Thieu... Tout h monde se penche aux portières. On regarde, sur un plateau qui domine le canal du Centre les bâtiments du charbonnage tragique, tout nouveaux; ils datent de 1911. Quelqu'un signale une large coulée d'eau et de sable, qui descenc à travers les déblais noirs et le bleu vert d'un champ voisin : l'épuisement continue; c'est l'eau du désastre, l'eau tragique qui tua hommes et chevaux. Sur le quai de la petite gare, une bonne femme crispe tout à coup sa figure ronde et ridée de vieille bien portante : on lui a dit de venir, sans lui expliquer pourquoi,sans la rassurer sur des parents qui travaillaient ai: puits Saint-Henri... CHEZ L'INGENIEUR MANCHE « M. l'ingénieur directeur Manche, s'il vous plaît ? — Devant vous, cette porte de jardin, au sortir de la gare. » Nous montons vers les bâtiments du charbonnage. A mi-côte, nous nous trouvons devant la porte d'un grand jardin au centre duquel s'élève une villa nouvelle. Une jeune femme, Mmo Manche, elle-même, nous reçoit, très calme, toute charmante. Comme nous lui disons l'estime que provoque le bel héroïsme de son mari : « Mail il a simplement fait son devoir, comme tout le monde », nous répond-elle en nous priant d'aller au charbonnage même, où M. Manche se trouve déjà, malgré une blessure à la jambe. AU CHARBONNAGE Calme absolu. Devant les bureaux, quelques ouvriers. Des mineurs viennent reprendre leurs outils. Il en est de ceux qui attendent,qui. malgré la bruine, se sont accroupis sur les talons, dans cette curieuse attitude professionnelle remarquée les jours de repos, devant les corons. Ceux qui s'en vont portent dans un paquet noué d'un essuie-main les habits de travail, le casque de cuir, des sabots. A la main, les piquots, les rivelaines abattant le charbon, ils ont ce visage calme et cette démarche lente de ceux qu'absorbe habituellement un grand effort physique et moral. Précisément, l'ingénieur sortait de son bureau. C'est un homme jeune encore, mince, d'apparence délicate, le visage fin allongé d'une barbiche claire. Sa pâleur seule trahit sa blessure. Il nous fait le meilleur accueil. « Mais non, je ne mérite aucun compliment. Nous tâchons tous, toujours, de faire de notre mieux. A un moment donné," j'ai vu la mort... J'ai taché qu'elle nous prit le moins possible de victimes, et voilà tout I Qnand je suis sorti de là, j'ai, été aussitôt embrasser mes enfants ! » Mes impressions? Vous connaissez ce qu'on peut savoir par les journaux. Je venais de prendre toutes les mesures de précaution en cas d'une surprise, lorsque, précisément, elle s'est produite ! J'avais fait dégager la galerie, écarter les wagonnets, fortifier les boisages. Tout à coup, l'éboulement en coup de canon ! Aussitôt, j'ai organisé le sauve-qui-peut. J'ai laissé passer le gros des hommes. Nous avions été jetés parmi les bors et les outils, les wagons; nous nous sommes retirés' et nous avons subi alors un second coup, après lequel nous avons continué le rapide sauvetage et la fuite!...j» M. Manche ne nous rappelle pas qu'il remonta dans la dernière cage, celle où l'on eut de l'eau jusqu'à mi-corps... Et après la montée de laquelle une cage demeura enlisée dans le sable chargeant l'eau... Mais un parent vienl le voir et l'embrasse, .les larmes aux yeux nous nous retirons. « Quand on pourra reprendre les travaux' Peut-être bientôt. Mais ici nous devons tou jours craindre une surprise. En vérité, on nt sait pas, on ne peut savoir. — Vous voulez voir un des houilleurs, m< dit l'ingénieur ? Je ne sais où vous envoyer, 1( porion Florian Thiry est trop malade pou: qu'on lui parle. Attendez, je vais vous tain conduire chez Quertain Montferry. Il fut de: premiers à recevoir le choc et il n'est pas tro] abîmé. » AU VILLAGE Avec une bonne grâce parfaite, un des hom mes de la fosse me conduit ciiez le « rescappê » 11 faut traverser « le pays ». Nous revenons ai chemin de fer, descendons vers le canal (don ici les fuites ne sont guère connues), passon sous les arches énormes d" l'ascenseur à ba teaux. Nous voici dans le village, devan . l'église en briques, datant du siècle passé. C'es ici que seront faites les funérailles des vict: ] mes, quand on les aura reprises à .la mine, ci | qui peut se faire bientôt, mais pourrait auss ^ ne se réaliser jamais !... Nous parcourons le cimetière, affreux, d< vasté, les tombes aux croix croulantes, l'herb ^ jonchée de débris, de boîtes de sardines... Er castrées dans le mur, des dalles ornées nou rappellent les « censiers du roy, à Thieu ». pai fois titrés vicomtes comme ce Philippe d Nœubourg, qui « trespassa le 15 octobre 1654 > 1 Mais où sont les neiges d'antan ? Sur la lor gue chaussée où nous trottons dans une hou • a.bominable, d'anciennes chaumières au toit.d 1 paille, le puits fleuri de plantes devant la port? ' se mêlent aux modernes maisons ouvrière; C'est à la porte d'une des plus coquettes d celles-ci que frappe mon guide et que j'entre. CHEZ M. QUERTAIN-MONTFERRY Dans une pièce servant au ménage, u > homme est assis près d'un poêle long. Des coï [ tusions lui marquent fout le côté droit du v ^ sage. Il veut se lever pour accueillir son vis teur, protestant qu'il n'a rien du tout. Le pèi et la mère sont là. Elle, alerte, vive, nous pr< sente une chaise, s'excusant du désordre d ménage. Pourtant, tout est fort bien rang» Un ragoût aux oignons mijote sur le feu. Enti deux chevaux de verre travaillé, la cheminé porte une photographie de soldat, « Oui, j'ai servi au 4° de ligne, à Bruges.» Ce lui qui nous parle est un superbe garçon, don la mine n'a pas même abîmé les mains. 11 tien le journal où il lisait le récit de la catastrc plie. — Tout est-il là-dedans ? — Oui! à peu près. On est un peu étourdi, n'est-ce pas, et on ru 1 se rend pas compte de tout. Le sable boulan : nous menaçait, Lingénieur est arrivé ver: ; 7 h. 1/4, j'ai travaillé sous sa direction à empê cher, les éboulements, quand le coup d'eau i éclaté avec un bruit de tonnerre... J'était ici 1 vers 9 heures, . — Et ses effets, nous dit la mère, étaient tel lement remplis de sable et d'eau que je ne com prends pas comment il put marcher... Savez vous, monsieur, ce qu'ils pesaient ? 37 kilos, pa< un de moins ! La maison n'a pas désempli de voisins de toute la journée d'hier. — Vous avez des victimes dans les environs 1 — Oui, trois. — Comment va le porion blessé : — Mal. Il a le bras cassé en deux .endroits et hier, il avait le délire. — On n'a fait tonnaître l'accident qu'assez tard? — A quoi bon se hâ ter pour une telle nouvelle, puisqu'il n'y avaii rien à faire. On sait toujours ces choses-là as sez tôt. » VERS AILLEURS Il faut maintenant attendre le train, dans une abominable salle d'attente, où le jour baf semble percer à peine la fumée des pipes. Ui: grand nombre de mineurs attendent. Ce som des Flamands. Il en vient beaucoup travaillai ici. surtout de Grammont. Ceux-là ont -riri qué, ces jours-ci, à cause de leur kermesse., qui peut-être leur sauva la vie ! Un homme entre, rouge, moustachu, court, gros, la tête en boule enfoncée dans les épaules rondes, le ventre proéminent sur de courtes jambes qu'on devine rondes aussi. 11 se met è distribuer des circulaires aux mineurs. Ces-un recruteur pour un charbonnage du isorcl Les Flamands se regardent sans rien dire, sans répondre à ses tentatives bilingues de dialogue Pourtant, ils se rapprochent peu à peu. Alors l'homme, par petites phrases courtes, leui parle des conditions de l'engagement là-bas avec maisons ouvrières à grand jardin, mutua lité, assurances, coopératives. Les Flamands laissent dire, se taisent, ricanent; quelques uns, cependant, écoutent et gardent la circu la ire-progremme. Il faut bien qu'ils aillent tsaVailler et mou rir ailleurs, travailler et mourir _séXon leui destin. (De notre correspondant.) Le directeur-gérant du charbonnage de Mau rage, dont le siège est à proximité du puits Saint-Henri, M. Bernier, était accouru sur les lieux du sinistre. U y passa, d'ailleurs, toute la nuit. A certain moment, après la dernière re monte ele la cage, la cloche d'appel résonna dé sespérément. Le mécanicien n'osant pas forçei la machine, M. Bernier se mit lui-même au? fers et prit tout sous sa. responsabilité. Maigre toute la puissance de-la machine, la corde eûi à peine quelques oscillations; la .cage était ca lée. F.tait-cfe un dernier appel d'une des victi mes ou bien la corde de la cleiche fût-elle mise en branle par le choc des décombres et des bois sous la pression eles eaux? Le niveau des eaux baisse rapidement dans le bougnou. Il est A supposer que le sable, les terres et les décombres, sous la pression for midable des eaux auront formé un serremeni naturel. Qu'arrivera-t-il quand on'aura dégage et déblayé le. fond ? Dans un seau d'eau puisé à même une cage d'épuisement, il y avait 7 centimètres de sable, ) < ■ • AVANT LE CONGRÈS DE LA PAIX la mm ix arieiits En Alsace, l'on fH-ocède à des travaux de mobilisatior .De Berlin, le 4. — Le Reichstag a vote 300,000 marks pour L'établissement de deu> nouvelles voies sur la ligne de Strasbourg i Bâle. En Russie, l'on accélère les armements maritime De Paris, .le 4. — On mande de Saint-Péters bourg au- « Temps » : « On active àc-tuellemen la construction de 4 cuirassés de 23,001 tonnes, destinés à la Baltique : les «c iSébasto polj>, « Petropavlof », « Poltava » et « Gat: gout ». Ces unités, qui pourront se mesure J aeve les dreadnouglits allemands du demie type, entreront très probablement en servie dans le courant de l'été, alors que leur achè vement n'avait été prévu que pour 1915. » L'opinion autrichienne s'émeut médiocremer de l'essai russe de mobilisation ; De Vienne, le i. — La « Militarerisc-he Rune: s chau », organe officieux du ministère de 1 guerre austro-hongrois, parlant du prochai t mouvement des troupes en Russie, rece>n t mande à i'opinion d'en accueillir la riouvell - avec calme. > « Cet essai de meibilisation, dit le journa 1 peut-être considéré comme devant servi d'instruction aux troupes, ce qui n'a pas lie " d'étonner puisque cet Etat a eu Foccasion, loi 0 de la crise balkanique, de faire une mobilisi ' tion réelfle. s » La situation géographique et financière f! " voraibLe de la Russie permet aux cercles mil e taires dirigeants de ce pays d'entreprendri ' en temps de paix, des exercices qui ont, pot: l'armée, une grande importance. » e La « Nouvelle Presse libre », organe résoli 0 ment pacifiste, ne voit aucun motif plausibil ' de tension entre !a Russie et l'Autriche-Hoi grie.E.lle conclut en recommandant à l'opinio c ipub.lijq-ue de suivre l'excellent conseil! qi: donne la « Militaerische Rundschau » d'a« cueillir la nouvelle de la mobilisation sar d nervosité. D'a.utres journaux, par contre, soi moins optimistes, comme une partie de Top i- nion. i- ILa « Zeit » estime que si le danger n'exisi e pas actuellement, il n'en sera que plus certai - dans queûqués années, au moment où, grâc u .aux armements actuels, la Russie se sentira prête. g La « Deutsche V'olksblatt » juge le moment, e où arrive cette nouvelle de Russie, excellent pour divulguer le conflit qui existe, ditrelle, en - Autriche-Hongrie, entre les principaux mi-f .lieux militaires. « Nous avons relaté, écrit le t journal, il y a quelques jours, au moment du ' procès d'espionnage Jandric, que le chef d'état-major Conrad 'de Hoetzendorf, en dépit des difficultés qu'on lui créait, a fait voir le danger dont ia Russie nous menacè^e ministère de ia guerre s'efforce, ide- son côté, d'excuser 1 la Russie, disant qu'il s'agit de mesures sans importance. Cet avis du ministère de la guerre ne ananquera pas de produire son effet, au moment où viendra le débat sur l'augmentation du contingent de l'armée,, car, si l'opinion. ne idoit pas s'inquiéter, pourquoi avons nous besoin de renforcer notre puissance militaire. » A LA CHAMBRE Les budgets, enfin!... La Chambre reprend, en seconde lecture, la. discussion du projet de loi limitant la journee des machinistes d'extraction dans les charbonnages.LA JOURNÉE DES MACHINISTES M. Maroille tient à faire une déclaration avant de passer au vote. La gauche socialiste votera le projet tel qu'il a été amendé par M. Masson, c'est-à-dire avec la journée de neuf heures. Mais elle se réserve de faire usage de l'initiative parlementaire pour réaliser la journée de huit heures. M. Mansart. — L'article amendé à l'air dlim-poser aux mécaniciens plus d'heures de travail le dimanche que la semaine. Il ne faut pas qu'il en soit ainsi. M. Masson. — Mais l'arrêté royal sur la matière est très explicite ! Le projet est adopté par 127 voix et Z abstentions.LE TRAYAIL DES FEMMES ET DES ENFANTS On passe ensuite à la seconde lecture des dispositions modifiant la loi de 1889 sur le travail des femmes, des adolescents et des enfants. M. Feron défend l'amendement qu'il a déposé avec MM. Masson et Crick. M. Feron. — Notre amendement est ainsi conçu : « Toutefois, dans les restaurants et débits de boissons, le travail des femmes majeures pourra, dans les limites fixées par les règlements de police pour l'ouverture de ces établissements, être prolongé au delà de 9 heures du soir, à la condition que l'intervalle entre la cessation et la reprisé du travail reste de onze heures au minimum. » Ce texte est destiné à éviter que le travail des femmes soit complètement interdit après 9 heures dirsoir. M. Hoyois. — C'est, en effet, excessif! M. Feron. — Mon amendement conserve les avantages de la loi de 1911 sur le travail des femmes majeures, loi votée à la suite d'une convention internationale. Cette loi impose un intervalle minimum de onze heures, réservé pour le repos des serveuses. Le législateur doit, en effet, tenir compte des circonstances spéciales de fait et éviter de porter, aux caissières et aux autres femmes qui travaillent après 9 heures du soir dans un grand nombre d'établissements, un préjudice que rien n'excuserait.M. Vandervelde. — MM. Feron et Masson ont voulu un tempérament au système. Je demanele que leur amendement soit modifié de telle façon qu'on ne puisse prendre prétexte de cet amendement pour prolonger outre mesure le , travail des femmes la nuit. L'interdiction restera la règle, mais, s'il y a des catégories intéressantes, le gouvernement pourra intervenir. M. Franck. — Il doit être entendu qu'il ne s'agira pas de dispositions individuelles ni de faveurs. M. Vanderveîde. — Evidemment. M. Lemonnier. — Je voudrais savoir ce que l'on entend exactement par « un débit de boissons » ? La disposition s'appîiquera-t-elle aux pâtisseries où l'on débite également des boissons ? I M. de Jonghe d'Ardoye. — C'est impossible. | M. Woeste.— Je m'élève contre la façon dont, à la dernière minute, le rapporteur'propose, par voie d'amendement, d'étendre le bénéfice de la loi aux débits de boissons. La Chambre ( n'est pas éclairée. Qu'une instruction préalable permette au Sénat de se prononcer en : pleine connaissance de cause. M. Hubert. — La Conférence internationale de Berne a décidé que le service de nuit était nuisible à la santé des femmes. Pourquoi faire une différence en faveur des cafés? Vous savez quelle atmosphère malsaine on y respire. î M. Masson. — Alors, vous allez interdire complètement le travail des serveuses? Vous al-• lez supprimer le travail de la femme dans les t hôtels, les restaurants et cafés ? ) M. Hubert. — Quoi qu'il en soit, je me rallie . de préférence à l'amendement rie M. Vandervelde qui permet l'enquête préalable. M. Hoyois. — Lé texte de M. Masson me pa-p rait préférable? mais il ne faudrait voter r qu'après une enquête approfondie. e M. de Kerchove d'Exaerde. — En section cen-traie, c'est M. Hoyois efui a pris l'initiative de proposer le texte qu'il critique aujourd'hui. J'admets amendement de M. Vandervelde qui t se rappre ' e de notre conception : « la femme au foyer J'espère que la Chambre le votera à l'unanin ité. a LE LOYALISME SOCIALISTE n On met aux voix la proposition de M. Van-. dervelde. e M. Fran k. -- La seule différence entre no-[ tre texte, c- celui-là est l'autorité qui accordera ' les dérogat ons. r M. le pré ;ideut. — Nous devons voter .pas as- II sis et levé sur les deux premiers mots de s l'amenelem nt de M. Vandervelde : le Roi... t- Toute la gauche socialiste se lève. La cham-i- -bre éclate < le rire. i- M. C. Hu; smans. — Mais nous sommes pour r le Roi. nou ! (Hilarité.: M. Vando, volde. Il faut se compter sur ce point. Je de oiand.e l'appel nominal. (Approba-tion à l'éxt'r rme-gauche.)' e i- Les mots j le Roi » sont votés par 104 voix, n contre 43 et 4 abstentions. Après quelques ob-e senvations, d'ensemble du projet de loi est ■- adopté par 1$35'voix et 6 abstentions. LE BujlCET DE L'AGRICULTURE i- On arrive,-| enfin ! — h l'examen des budgets, et c'est celui'de M. Helleputte qui, le premier, e a les honnViy-s du feu. Pour que la. fête soit n 'complète, bo4rke Van -Brussel, l'illustre « tni-ej seux » de Sajnt-Nicolas, prononce un- discours

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