La chronique: gazette quotidienne

1190 0
20 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 20 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 03 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z31ng4m84x/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Vendrotlï "O février 1914, — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR TOUTE LA' BELGIQUE 4^0 aiiuce* • I«0 uo LA CHRONIQUE ~ BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE 1 Cil ilUil I!iQ Administration? N* 7^81 E. Rédaction : N* 1-408 * ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'"de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché'de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IIESBAYE imbiiiih——1HI1 l| RÉDACTEUR ES CIIEF: Jean d'ARDEME _ __ — - LN'NONCES : 4« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion, -a publicité commerciale est exclusivement reçue à t'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléplu A. 3299 La publicité financière, les petites annonces cl les nécrologies sont reçues aux bureaux «lu Journal,?) et 7, Galerie du Roi. LA QUESTION des DEUX ANS DE SERVICE par M, René Vauthier MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL II t/ày.pothèse d'une attaque brusquée sui I nos frontières étant reconnue .plausible, i [ convient .d'en préciser Iles conditions. Ur I îiomme averti en ivaut .deux, dit-on. A ce I -égard, ipèchons .plutôt par excès de pessi I misme, (fue ipar excès de confiance. La menace, suspendue uu-dessus de nos I têtes, .peut s'énoncer en termes .aussi nets que I suggestifs. Aux premières heures de J'ouyer-I iure, sans déclaration préalable, des hosti-[ lilés, le tecritoire botge est exposé à se voit I envahi, de plusieurs côtés à la fois,, par des I corps idV.rmée ennemis, dits de couverture, I tenais constamment prêts « entrer sur Je I champ en campagne. Queil serait le nombre I de ces troupes? Sur ce point, on en est réduit I aux conjectures. (Mais l'on ne s'écarte pas | de .la vraisemblance en supposant que, sur j chacun des fronts d'attaque, elles attein-I liraient trente, quarante mille liommes, et I peut-être davantage. En ces premières heures fatidiques, qu'au-I rions-nous à lleur opposer? Autant que rien, I 6 ne tenir compte que de nos effectifs de paix I et de leur actuelle répartition ou dispersion. 'Dans iles quelques jours qui suivront, 'les I ennemis ne cesseront évidemment pas de I grossir en nombre. Us n'attendront certes pas I d'avoir ma-ssé toutes leurs armées, pour lan-I cer en avant des forces déjà considérables, t — soit deux cents, trois cents milite liommes, I — qui continueront, 'chez nous, à n'avoir en I face d'elles que des effectifs dérisoires. En I effet, par suite des premiers coups de bou-I toir de l'agresseur, nous n'aurions guère eu I le loisir d'effectuer notre unique et incompa-I rabla mobilisation. ♦ * ♦ La cause de ce désarroi fatal? Mais elle I iest, patente. 11 est -radicalement impossible à I m03 régiments, tels qu'ils sont constitués en I taiips.deipaix.de courir tout de suite à la fron-I tiùre. L'armée, lorsque la .loi donnera son I plein rendement, s'élèvera au maximum il I 60,000 hommes; à l'heure actuelle, elle est I plus près de cinquante mille hommes que du I premier chiffre. En outre, de quoi est-elle composée?' I D'abord de la classé incorporée en automne, I et qui, avant le mois d'avril suivant, n'a pas I terminé sa première période d'instruction, I il'écote des recrues. Et .puis de la classe, pré-I cédemment instruite, .pendant une année en-I tière, et qui est maintenue sous .les armes I pendant) trois mois . supplémentaires, pour I ménager les transitions. Ces soldats de quinze mois, une fois libé-I rés, on imagine l'inconsistance du restant I (pendant une période de temps qui s'étend du I (mois de janvier à l'été. C'est ce qu'on appelle île trou. Pour le com-| hier, il y a bien les rappels, qu'il est possible I d'échelonner en plusieurs séries, mais on ne I peut rappeler à jet continu et pour des pé-I riodes trop prolongées. La répétition dé cel-I les-ci offrirent, au demeurant, autant d'in-I convénients que la simple prolongation de la I durée du service actif. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas avec des I recrues qu'on serait en état d'affronter vic-I torieusement les troupes de couverture, su-I périeurciment entraînées,qu'entretiennent Al- I lamands et Français tout contre la frontière. * * * Quand île milicien .est-il utilisable en tant [ que soldat suffisamment instruit? Telle est la première question .qui se pose. A cela il est permis de répondre que le mé-! iter militaire proprement dit s'apprend re-j Hâtivement assez .vite, surtout .quand les hom-j mes, comme c'est le cas en Belgique, sont à I 3a lois vigoureux et de bonne volonté. :Au bout d'une année, peut-être en moins I tle temps, le fantassin est formé, surtout s'il I est convenablement encadré. 41 en va autrement du cavalier. .L'équita-I tion est un art qui exige un très long a.ppren-I tissage. II n'est pas douteux que les 22 mois du régime actuel soient, sous ce rapport, à I peine suffisants. .En Allemagne et en France, I on s'efforce, .de toutes manières, de retenir I les .cavaliers pendant quatre ans au service. En dehors de la préparation .purement .professionnelle, et alors c'est le même principe qui prévaut dans toutes les armes, Ja formation morale du soldat est une œuvre de pa-i tience et de longue haleine. Sans doute, dans I ce domaine psychologique, il est difficile I d'introduire ides mesures rigoureuses de I temps. .Le bon citoyen, le patriote ardent se I révèle soldat-né au lendemain même de son I incorporation. II est prêt à donner sa vie pour I le .pays. U lui reste peu à apprendre. .Mais lia masse n'est pas faite de héros.L'ha-I hitude du coude à coude, de la discipline, su.p-I plée, jusqu'à un certain point, aux qualités supérieures et rares du caractère. Dans la règle, les soldats improvisés n'ont ipas tenu devant de vieux soldats. En 1870, les levées [ en masse qu'avait fait surgir du sol ide ta I France ila grande voix de Gambetta, restèrent. impuissantes en présence des armées 'de lu Prusse, même quand ces dernières étaient en flagrante infériorité numérique. Maintenant que sont dissipées les légendes, on sait que c'est autour de Metz que la fortune des armes enlre Allemagne et Francc | a été tenue quelque temps en suspens: pai qui?.par les vieilles troupes impériales, auss mal commandées iqu'élles aient été, tant étai solide leur, valeur professionnelle. * * * 'La. .plus importante lacune de notre organi salion militaire ne se trouve, pas dans li manque de préparation du soldat-, mais biei dans la disproportion, (littéralement et ïravante, flui existe entre le pied de paix e le pied de guerre. Les effectifs sous les dra (peaux représentent la sixième partie de l'ai mée mobilisée, et. le quart ou le tiers de l'ai mée de campagne. Supposé donc que la classe .présente so. instruite, que ses officiers soient familial-: ses avec les effectifs portés au complet, dan leurs unités respectives, — par des comb: 1 naisons ou des amalgames divers en lemp , de paix, — encore est-il avéré qu'au jour d la mobilisation, un nombre infime d'hom mes va servir de noyau, d'armature, à de formations cinq fois plus fortes. Un seul mot de comparaison. L'armée d-premier choc, en Allemagne, comporte, pa rapport à l'effectif de paix, un cinquième oi un quart de rappefls. La différence de cohé sion et .donc de puissance effective dans l'of fensive saute aux yeux. Si même les hom mes, chez nous, réussissent à rejoindre le: drapeaux en temps voulu, il leur faudra né cessairement un délai plus eu moins lonj avant d'être en état de combattre. Or, c'es dans cet intervalle que doit se produire l'ai baqve 'brusquée, si elle a lieu. A toute force, en conséquence, il faut aug menter les effectifs du pied de paix de l'ar rnée belge. Comment? .En décidant l'incorporation totale du continssent annuel; ce qui donne 55 pour een' des inscrits, au lieu de 45 pour cent, qui es; !a .proportion actuelle. Expédient que cala ! L'effectif total n'en reçoit pas un accroissement suffisant, et k chiffre des incapables, des non instruits, esl encore grossi. C'est pourquoi l'on est amené à croire qu'il devient urgent de doubler la classe à l'instruction par une classe complètement instruite.C'est la formule dés deux ans, sauf à l'atténuer un peu, dans la pratique, par le jeu ries congés et des libérations anticipatives. L'armée belge du .pied de paix atteindrait, en ce cas, environ 75,000 à S0,000 hommes. Ce ne serait rien d'excessif. René VAUTHIER. IIENUS FAITS, PROPOS IMS LE MOT PROPRE Il y a tantôt quatre lustres, une caricature de Caran d'Ache vendit célèbre la petite Normande aux joues de pomme d'api. Aux belles dames de Paris qui la caressent : — Bonjour, petite pomme d'api! Qu'est-ce qu'ehhe dit la pelhte pomme d'api?... La petite pomme d'a-pi répondait : — La petite pomme d'api elle vous dit morde. C'était un mot étrange. Vingt ans après, un écho en exprime le vrai sens et la rigoureuse orthographe. Une inspectrice interroge les enfants de l'école primaire : — Qu'est-ce qu'on dit à ses bons parents quand ils vous ont habillé, fait déjeuner, soigné, embrassé?... Qu'est-ce qu'on dit avant de partir à l'école?... Voyons, un petit mot de cinq lettres, on dit : « l\Icr... ». Et un enfant complète. Il n'y a plus d'a comme au temps de la petite Normande. C'est bien le mot. La vérité sort de la bouche des enfants., dit l'antique sagesse. Il y a dans ces cinq lettres un résumé de l'expérience humaine qui serait bien singulier sur de jeunes lèvres, si on ne croyait un peu aux mystérieuses imns miss ions héréditaires. C'est aussi, et plus malheureusement, une préopinion sur l'avenir. L'illustre mot peut être une conclusion, on a tort d'en [aire une préface. C'est le reproche que je ferais à la jeunesse de le ■mettre à trop de sauces. Il faut pourtant lui réserver une secrète indulgence; on ne sail jamais ce qui peut arriver; qui sait si vous ne commanderez jamais un dernier carré à un Waterloo, et, dans ce cas-là, dame!... Puis il est net, clair, exclusif de toute hypocrisie, de bonne souche franco-latine. Les Français ont le mot, les autres ont peut-être la chose, dans la bouche. En tout cas, c'esi une proclamation après laquelle un peuple — populo — ne peut plus songer à se réfugier dans la pudibonderie visqueuse des be deaux, dans les louches accès de pudiciU des magistrats bavochards, renifleurs de li vres, de tableaux et de linges, toujours à k recherche de la petite bête. L'inspectrice qui reçut ce mot en pleir cœur fut un peu estomaquée. Elle aurait pi dire aux gosses : « Non, mes enfants, il m faut pas le dire tous les malins. Réservez çi pour aller à Waterloo ou pour aller à Vélran ger; l'étranger est aussi bien dans votre pay: qu'en dehors les frontières; c'est celui ave< qui il n'y a pas d'entretien possible, dont h mauvaise foi et l'incompréhension créent en Ire vous et lui un abîme. Dans ce cas, n'hé sitez pas... ». Mais, hélas ! les inspectrices ont le féli chisme du langage noble. Bob. An jour le jour LI FOÏÏTIGUE Au vole d'une loi unli-nationale pa Mv ' ame majorité d'occasion, 'deux pre fcestations ont" répondu, exprimant nous pouvons Me dire, .la pensée d pays entier. Libéraux et socialistes, obéis sant à des directions opposées, mais d'a< icord sur ce besoin «de (liberté sans lequel u pays cesse- ê?être une patrie,- ont dénonc d'attentat, puis se sont'retirés -pour n'y prer dre «aucune responsabilité morale. (Ecoutez la voix libérale ? ■cc N'écoutant que la passion politique < le fanatisme religieux..., la loi met à ] dharge des pouvoirs publics l'entretien d< écotles privées fondées par les congrég; ■ lions... plaçant sur-le môme rang les écol'< 1 of'fkieilies ouvertes à tous, et celles organ ' sées au profit .d'un .parti. Elle tend, Aa 1 - nouvelle, à -réduire et. à foire disparaît] I l'enseignement public. En re-vanahe, elle in - fcitue une sorte d'enseignement semi-offici - qu'elle subsidie largement... L'Etat faisa; - le service de caisse de l'enseignement c tiholique... L'Etat, confessionnalisé, se crc 1 de devoir d'imposer la morale cultuelle, dé-- clarant que, hors d'elle, il n'est que men-s songe et immoralité. " •»'C'est là .une source de divisions sociales 5 et. morales profondes dbnt le .pays ressentira 3 d'amères . souffrances. C'est contre le pays " que le parti clérical réalisera ses plans de 5 guerre... ;par une loi qui fait de 'l'enseignement un instrument de division, une aime ' politique au profit d'un parti et qui compromet Parvenir de la nation. » (Ecoutez la voix socialliste : « Nous ne renonçons pias!... Une majorité . mal élue, nous écrasant de son triple vote, ; nous impose une législation fondée sur la . contrainte et l'inégalité. Iil vous faut les pri-; vilèges de l'école ^publique avec les droits de l'école libre... On imtpose au pays le monopole de renseignement confessionnel... La loi scolaire va nous être imposée : à bas la loi scolaire ! Le vote plural nous l'a donnée : vive.le suffrage universel! » On ne saurait méconnaître la gravité de pareiiMe unanimité. Ceux en qui vit encore /le ; sentiraient national sauron t en entendre les leçons. PETITE CHRONIQUE Regarda en arrière 19 février 1911. — Violent tremblement de terre en Italie. Bilan d'une crise. ■Somme toute, la crise des hospices, qui avait menacé de mettre tant de gens par terre, parait-, jusqu'ici, n'avoir fait qu'une victime. Les administrateurs restent à leur poste, — tout comme l'infirmière de M. le notaire Bau-wens reste au sien. Seul, l'excellent journaliste, qui avait assumé la rédaction du fameux Livre d'or des hospices, a faitTiara-kiri. L'administration a perdu un fonctionnaire, et la Ligue libérale, un membre. Mais, la presse conserve, dans le correspondant de 1' « Avenir du Tournaisis », un polémiste indé-tromipable, qui se console en célébrant la «victoire» de ses amis. Si les administrateurs des hospices sont vainqueurs, comme le prétend notre confrère, •il semble bien que ce soit à la manière du fusilier Dumanet, qui avait pris un Bédouin, mais se trouvait fort en peine de l'amener à son capitaine, — parce que le Bédouin ne voulait pas le lâcher. L'ordre du jour. La Chambre, dont le siège était fait — droite contre gauche, — a fini par voter, à la suite de l'interpellation Brunet, l'ordre du jour proposé par JV1. Woeste. Le « XX° Siècle » s'en glorifie avec, onction : Rien de blessant pour personne là-dedans. Chacun y est mis et même remis à sa place. On y affirme les droits de l'Etat sur tout le monde, ses devoirs et ceux de ses agents vis-à-vis des missions; on y rend hommage à tous les dévouements. La gauche se montrera très gauche, à son habitude, en refusant son vote à un tel ordre du jour. Au milieu de tous ces éloges — qu'il a le droit de croire justifiés : question d'appréciation et d'opinion, — pourquoi notre confrère omet-il de dire que cet ordre du jour repose sur une équivoque? Que les iictes de Bruxefl-iles et de Berlin n'ont accordé ni une protection plus grande aux missionnaires catholiques qu'aux autres, ni une protection plus grande aux missionnaires de toute croyance qu'aux commerçants et aux explorateurs ? 11 ne s'agit plus là d'une appréciation pouvant varier selon les personnes, — mais d'un •fait .précis, de textes dont la portée est indiscutée, de commentaires que l'adhésion du ministre incorpora pour ainsi dire à ces textes. Pourquoi cacher cette inexactitude ou tout au moins cette équivoque? Un faux par omission n'est pas moins grave qu'un autre. Le député p fruits. M. Brifaut, — qui, dès son entrée au Parlement, s'attira, spontanément, indécrottable-ment, les sobriquets les plus flatteurs, — M. Brifaut, jaloux de la verve de ses adversaires, , a voulu se forger à lui-même un surnom. Et il a déclaré, se visant par cette image véritable-. ment somptueuse : « On ne jette des pierres ^ qu'aux arbres qui portent des fruits. » Le député de Philippeville se croit certainement arrivé à pleine maturité. On peut se demander quels fruits porte M. Brifaut. Des dattes? oui, peut-être, pour ses! électeurs. Des melons ? trop gros pour sa ligure et sa personne menues. Des poires ? Ce jeu de mots serait digne tout au plus de son ami, M. Hoyois. L'essentiel est qu'il ne porte pas de pommes : elles se retourneraient, — aux jours de grande éloquence, — contre lui ! La fin des tambours. Après îles musiques de cavalerie, voici qu'on en veut aux tambours de il'i'nifantei'ie. On les v supprimera parce que, à cause du service réduit-, le temps 'fera (désormais défaut pour instruire iconvenable.ment ces guerriers qui — J d'aiprès (Chateaubriand, marchent au combat en faisant résonner la peau d'onagre ! 'Mais qui donc, dans la direction- ide notre ;1 armée, prend toutes ses décisions sans appel (. et sans réplique? C'est peut-être un très grand [ homme, mais oe n'est pas un soldat. Si c'était un isoldat, ne-fut-ce qu'un petit soldat, un petit caporal dans de genre de Napoléon, il sau-fiait qu'il! .ne faut jamais diminuer île panache des régiments, que tout dans l'organisation a militaire, depuis 'les gallons du premier soldat 8 jusqu'à l'aigrette du colonel; depuis la canne '' du tambour maître jusqu'au plumet jaune des s trompettes; depuis iles anciennes épaullettes en laine dorée des adjudants jusqu'aux che-y* vrons des anciens, a une énorme importance, 'e Qui ne sait pas cela, qui n'en a pas F « ins-à- tinct », ne le saura jamais ! Les clairons ne scandent pas aussi bien la iti .marche des troupiers, que les tambours, don! a-Lies roulements 'sonores s'entendent (plus loin, it j Puis «la coquetterie des têtes de colonnes.qu'er laitron? Nos soldats sont fiers d'avoir à leur tête une iballe «dlique», avec des caisses reluisantes, conduite >par un grand tambour major, dont fia canne à pommeau d'argent tournoyé antdessus des têtes. Tout le régiment en prend une allure plus martiale. Les bras balancent, îles jarrets 'se tendent, Ile poids du fusil 'et du sac diminuent, on porte haut la têtet Après avoir eu longtemps une triste armée, on est en train de nous faire une armée triste, sans éclat, sans entrain et sans pom-pom ! Une armée administrative. Le gâchis au chemin de fer. Tous les journaux ont donné les renseignements les iplus amusants, à la 'fois et îles plus désastreux, sur le désarroi des chemins de fer. Un lecteur veut bien nous envoyer le mot que voici ; il est parmi les plus significatifs : « Voulez-vous une preuve du désarroi qui règne au chemin, de fer? » J'ai chargé, .vendredi 6 février, un wagon de plomb à l'arsenal de Malines; j'ai reçu un avis officiel que ce wagon, portant le n° 154807, a qiiittté lia gare de Malines le même jour à 21 fleures 30 -par le train n° 10012. » 3e vous autorise si vous jugez la chose intéressante a publier dans votre « Petite Chronique », un articulet demandant .si par hasard personne n'a trouvé un wagon de plomb, se trouvant, par exemple, place Royale? » Toujours estril. que, lundi 16 courant, on •étaty toujours à sa recherche, et l'administration pendant ce temps envoie des communiqués à ta presse pour faire connaître que le désarroi n'existe -plus... » Chantons la 'gloire de nos maîtres! Nouvelles à la main — Pourquoi doue le gouvernement français refuserait-il les dix mille fraiios donnés .par lo prince aux pauvres? — Dix mille francs, c'est cinq cente napoléons.A LA CflAMBKK Le " borne J bon maicbé La Chambre paraît décidée à se reposer des émotions de mercredi. Elle va discuter, dans une atmosphère de travail et de paix, les articles du projet de loi instituant une Société nationale des habitations et logements à bon marché. M. Antoine Delporte voudrait, notamment, Qu'on permît à la Société nationale de se constituer une réserve de terrains. m. Wauwermans est de son avis. Si on ne le fait pas, nous allons à une crise immobilière. MM. Levie, Tibbaut, Moyersoen s'y opposent pour des raisons de principe et des motifs d'ordre financier. « Les sociétés locales, conclut le ministre, seront beaucoup mieux placées que la Société nationale pour faire ce que M. Delporte voudrait lui voir faire. » M. Paul Mymans. — Je ne conçois pas l'opposition que l'on fait à l'amendement de M. Del-poHe. Quel péril y a-t-il à laisser cette latitude à la Société nationale? D'autre part, pourquoi exclure les communes des subsides de la Société nationale comme il le demande encore? M. Moyersoen. — C'est de la régie directe : régime extrêmement dangereux. M. Devè-Te. — J'engage M. Delporte à aban-donnev les mots «< administrations charitables ». M. Wauwermans. — Et surtout les conseils des hospices. (Rires.) M, Buyî. — Pour les habitations à bon mar ché, les communes feraient un budget distinct. MM. Bertrand et Vandervelde insistent inutilement. L'article 1er, dans le texte du gou vernement, est adopté. A l'article 2, MM. Devèze et Paul Hymans tentent vainement pour faire préciser la définition des « personnes peu aisées » à qui s'applique la loi. M. Tibbaut ne trouve aucune objection sérieuse, — « mais, dit-il, on n'a plus le temps de rédiger un texte plus clair !... » DES VOTES A 3 heures, on procède à une série d'appelf nominaux : 1. Budget des non valeurs et des remboursements, adopté par 89 voix, contre 3î et 1 abstention; 2. Budget des recettes et dépen ses pour ordre, adopté par 8i voix, contre 33 e 1 abstention; 3. Budget du corps de la gendar merie, adopté par 87 voix, contre 27; 4. Appro bation de la convention internationale (h l'opium, à l'unanimité; 5. Erection de la com munc de Sautin (Iiainaut), à runanimité. RETOUR AU DEBAT L'article 3 détermine les catégories de pei sonnes qui bénéficieront de la loi. M. Devèze estime que îes termes employé sont vagues et incomplets. .M. Tibbaut le trouve suffisants. Le gouvernement fera 1 reste... M. Paul Hymans. — Mais c'est un systèni déplorable ! C'est un danger que de confier a pouvoir, central la classification des citoyen en « -personnes peu aisées » et autres. M. Levie. — Je me rallie en partie aux obses valions de M. Devèze. J'élaborerai un auti texte pour le deuxième vote. Sous cette réserve, l'article 3 est voté — d moins ce qu'il en reste... A l'article -i, MM. Devèze et Paul Hymar défendent une « intércalation » qui réduira au tiers la part d'influence du gouvernemei dans la ^direction de la Société nationale. M. Tibbauf. — La prépondérance doit être a gouvernement. D'ailleurs, cela ^era réglé dai les statuts de la Société nationale. M. Levie. - Il n'est que juste que l'Etat a la majorité. Les autres participants seront r présentés au conseil d'administration et pou ront défendre leurs droits. L'article 4 est voté. On passe à l'article Ces dispositions de même que les articles | 7 sont votés, après avoir donné lieu à d S -controverses d'tirdire juridique, auxqneiil [ n'ont pris part que Mea Levie, Devèze, xWn . é wermans, Woeste... On se serait cru au pi Mtoire... | La séance est levée à 6 heures. LA DÉSORGANISATION des PONTS ET CHAUSSÉES Sa cause mystérieuse? Nous avons parlé de cette « réorganisation » des ponts et chaussées, qui préoccupe fortement la presse, à si juste titre. Nous avons indiqué la pensée dominante de tous ceux qui connaissent une de nos plus importantes administrations. M. Helleputte, homme d'incontestable valeur, est aussi un « désorganisateur » sans pareil; il entreprend de désorganiser les ponts et chaussées; il y réussira. C'était indiquer la nature de l'entreprise; il fallait en découvrir le motif. Peut-être avons-nous réussi à mettre en lumière celui-ci... Il est étrange! UN GRAND DESORGANISATEUR Quand M. I-Ielleputte fait quelque chose, il faut toujours rechercher l'arrière-pensée politique qui le guide. L'homme qui, par sa science d'ingénieur et son intelligence,eut pu rendre de réels services comme ministre, n'aura joué au pouvoir qu'un rôle néfaste. La cause en est que clérical et flamingant avec fanatisme, il n'eut jamais que cette seule et unique pensée : faire de la politique cléricale et flamingante, partout et toujours. Voyez donc l'homme politique funeste, 'incapable de toute pensée organisatrice, de toute bonne action administrative. LE RECRUTEMENT AUTREFOIS Naguère, le corps était recruté parmi les élèves sortis de l'école spéciale des ponts et chaussées. Il était de tradition que les deux premiers de chaque promotion entraient au corps, alors que les suivants, porteurs du diplôme d'ingénieur honoraire des ponts et chaussées, fai saient carrière, soit dans l'industrie, soit dans les chemins de fer. Tout le personnel technique des « voies et travaux » est sorti de l'école spéciale de Gand. * * * Sous la poussée des Universités de Bruxelles comme de Louvain, ce mode de recrutement fut un jour changé. L'école spéciale fut débaptisée et le corps des-ingénieurs des ponts et chaussées et des chemins de fer fut recruté par voie de concours; cc qui permit aux ingénieurs sor-tis de nos deux Universités libres de se présenter au dit concours. Seulement... Seulement, ces concours furent, d'emblée, écrasants pour les écoles de Bruxelles et surtout de Louvain ! La supériorité des ingénieurs sortis de Gand fut telle que, presque seuls, ils réussissaient à entrer dans les-corps techniques de l'Etat. Alors, sous l'impulsion, pressante de Louvain surtout, l'on rendit les concours beaucoup moins sévères; mais ce fut encore en vain. Malgré la facilité relative des épreuves et malgré des procédés d'examen inouïs que l'on ne i'3ut relater ici. Louvain ne.parvint à introduire, dans les administrations techniques de PEtat: que quelques rares unités. POUR LOUVAIN c'est alors que M. Helleputte, pour égaliser les chances entre les élèves des différentes Universités sans devoir, au préalable, les rendre égaux par le savoir, demanda un beau jour, aux dirigeants des ponts et chaussées et de nos chemins de fer s'ils ne voudraient pas consentir à la « «suppression » des concours et au recrutement- du«. personnel technique, en choisissant purement et simplement parmi les élèves sortis de toutes nos Universités, suivant un mode à convenir de commun accord. * * * La réponse de nos .administrations techniques fut.un « refus absolu » de suivre M. Helleputte sur ce terrain, et ce, à sa grande colère; cai ainsi, sombrait la seule chance qui restât aus L nivanistes d'entrer aux ponts et chaussées ci aux chemins de fer. UNE COMBINAISON MACHIAVELIQUE Mais quand M. Helleputte veut, quelque chose, il le veut bien; il est- patient, tenace e' retors !... Les conducteurs des. ponts et chaussées n< sont pas nommés par voie de concours; la plu part, sortent de l'école de Gand; mais le mmis tre peut les prendre ou bon lui semble. Or, de par la nouvelle organisation, les con ducteurs vont devenir beaucoup plus nombreux . et leurs fonctions plus importantes. De plus, chose qui passe trop inaperçue, 1 projet de réorganisation prévoit qu'un conduc teur, après dix ans de service, pourra ètr « fiommé ingénieur ». * * * Et le tour est joué; ce n'est pas plus difficil que cela ! On va devoir nommer beaucoup d conducteurs que l'on prendra surtout à Loi vain et qui, après dix ans de service, seroi: . nommés .ingénieurs sans avoir passé par J concours. Comprenez-vous la manœuvre? Malgré le maintien des concours où i. ., échouent presque toujours, les Louvanistes ei 3 treront au corps des ponts et chaussées. ...Mais ce sera par la porte dérobée, par d( Voies indirectes; de la sorte aussi, M. IToll 0 putte et ses collègues de Louvain auront quan s même atteint leur but. Comprend-on maintenant les dessous de cet .. « réorganisation » ? Louvain veut pénétr< e dans le corps des ponts et chaussées; et, cornu les produits de r « Aima Mater » ne sauraient réussir par leur savoir, qui est plutôt in u deste, M. Helleputte s'arrange de façon que s< jeunes amis puissent arriver par un chemin d s tourné et en évitant les épreuves dàngereus it des concours. lt Voilà le secret de ce qui se passe en ce m ment aux ponts et chaussées. UN FUTUR DESASTRE Le résultat, faut-il le dire, en sera dése treux sous tous les rapports. Si M. Heliepul réussit dans son entreprise, notre beau, cor e- des ponts et chaussées aura perdu, dans i r- avenir assez prochain, une bonne partie. de valeur scientifique. Mais cela, on s'en dou est le cadet, des soucis de notre désorgani; *'• teur national. Que les ponts et chaussées soif presque détruits; que la médiocrité et l'igi rance y viennent remplacer le savoir, il n'en es eure... Ce qu'il faut, c'est, caser les produits o- Louvain difficiles à placer, et, du même Coi 'é- cléricaliser un corps savant jusqu'ici plutôt bérai... Un véritable « travail d'art », on voit J An ministère de la guerre A tout propos, nos maîtres montrent léur esprit de justice... Ainsi, lors de la revision des pensions militaires, en 1912, certains fonctionnaires et employés des départements des finances, de la guerre et de la Cour des comptes fuient astreints à un service extraordinaire supplémentaire pour mener à bonne .fin cet-intéressant travail. Pour récompenser ces fonctionnaires et agents du zèle qu'ils avaient apporté à cette besogne,-le ministre des finances sollicita de la législature un crédit de 40,000 francs qui fut. voté et répartit, comme suit : 15,000 francs pour les finances; 35,010 francs pour la guerre; 10,000 francs pour la Cour des comptes. Le département des finances et la Cour des comptes distribuèrent en entier leur quote-part.A la guerre, au contraire, une minime partie fut- répartie entre quelques privilégiés, l'autorité compétente ayant décidé que 15,000 francs était une somme trop forte pour récompenser le zèle des petits employés. Que s'est-il passé depuis un an, qu'a-t-on fait du reliquat (10,000 francs...). Le bruit court qu'une nouvelle répartition « en catimini » aurait été faite et que l'on s'est arrangé en famille, avec la consigne formelle de se taire. Seulement les murs ont des oreilles, et les oubliés demandent réparation. Ci-joint un aperçu des sommes touchées respectivement par numéros d'ordre en 1913 et en 1914 : 1,200 fr. et 2,400 fr. ; 800 fr .et 1,600 fr. ; 500 fr. et 1.000 fr. ; 300 fr. et 600 fr. ; 200 fr. ert 400 fr. ; 150 ,fr. et 300 fr. ; .100 fr. et 200 fr. ; 25 fr. et 50 fr. Il est à remarquer que ceux qui ont travaillé ,1e plus ont reçu le moins, principalement ceux qui ont touché 25 et 50 francs.. Aurons-nous des lumières sur cette apparente injustice, une de celles qu'entraîne constamment un régime de favoritisme? LE PROCÈS DDYIGNON (ievaiit les assises de Versailles De Versailles, le 19, — Aujourd'hui commence devant la cour d'assises l'affaire Duvi-gnon.Duvignon, qui est âgé de 19 ans, est déserteur du régiment de guides en garnison à Et-terbeek (Belgique). Il est accusé d'avoir, en mai dernier, blessé de plusieurs coups de revolver l'ingénieur Dardenne, qui lui faisait essayer une voiture automobile aux environs .de Louvres. La maîtresse de Duvignon, Elisa Pams, a bénéficié d'une oBdonnance de non-lieu. A 1 heure 15, commence l'interrogatoire de l'accusé. Le .président doit- -lui arracher ses déclarations une à une. « J'ai commis de grosses fautes, dit Duvignon. J'y ai été poussé d'abord par désœuvrement, -puis par ma maîtresse. Le 15 avril, à •Bruxelles, j'ai dérobé 4,300 francs à mon père. Une fois ce premier vol commis, j'ai eu un retour sur moi-même et j'ai tenté de m'étran-gler. Elisa Parns, ma maîtresse, m'ensorcelait. J'ai déserté le deuxième régiment de guides où j'étais brigadier, et. tous deux nous avons quitté .Bruxelles. A Paris, je fus éhloui. En quelques jours, l'argent d# mon père fut dépensé. J'avais acheté une motocyclette. Il »eu* fallait un automobile. Je n'avais pas de quoi le •payer. Alors, j'ai songé à le voler. .» Le président lui dit : « Vous avez poussé votre maîtresse à la prostitution. Cela vous rapporta 10 francs. C'était le 19 mai. Lorsqu'elle vous remit des 10 francs, vous lui dîtes : « De-» main, tu n'auras pas besoin de recommen-» icer. Tiens-toi prête à 11 heures. Je viendrai » te prendre en automobile à l'hôtel de ,1'Eu-» Tope. » En effet, le lendemain riiatin, sur la route de Senlis, vous tentiez de tuer M. Dardenne. Vous lui tiriez quinze balles de revolver. Vous le blessiez grièvement et lui voliez : son automobile. » Duvignon répond : « J'ai été conseillé par ma maîtresse. Je n'avais prémédité que le vol. Si j'ai tiré, c'est inconsciemment, dans un moment de folie. » : Elisa Pams est le premier témoin cité.Quand elle.paraît, son amant détourne .la tète. Elle est tellement émue que tout d'abord elle ne peut [ parler. Le procureur est obligé de lire sa déposition.Lorsque la lecture est terminée, le président demande à l'accusé ce qu'il a à répondre. q « Je ne puis, dit Duvignon, que confirmer e ce que j'ai dit tout à l'heure. C'est ma maî-_ tresse qui m'a poussé. '> t On entend ensuite M. Dardenne qui relate e l'attentat. Il dit que Duvignon commit son attentat avec la dernière cruauté, ne paraissant s avoir qu'un souci, celui d'achever sa victime, i- Lorsque M. Dardenne a terminé sa déposition, .. de lui-même Duvignon se lève et dit : « Vous s avez bien des raisons de m'en vouloir, mais v je vous en supplie, pardonnez-moi pour mes d parents qui souffrent de me voir ici. » Plusieurs témoins viennent déclarer qu'Eli-:e sabeth Pams, .la maîtresse de Duvignon, pa-:r laissait obéir à son amant et le craindre, 'e m. Tunheaux, maire d'Essigny-1 e-Grand, et y sa femme donnaient .l'hospitalitékù. Duvignon 3- .et à sa maîtresse, lorsqu'on vint les arrêter. ;s k Duvignon, déclare M. Turbeaux, nous avait e" demandé de passer la nuit du 21 au 22 mai ?s chez nous. Si on ne l'avait pas arrêté, je suis convaincu qu'il nous aurait dévalisés pendant °" la nuit, et alors je ne sais pas ce qui aurait pu arriver. » A cette déposition,1comme à toutes d'ailleurs, Duvignon ne répond rien. Il est affalé sur le j0 banc des accusés, la figure cachée dans les ns mains, perdant de plus en plus du calme qu'il m avait au début de l'audience. &a Les témoins à décharge défilent à la barre. v M. Renaud, officier de police à Bruxelles, a ;1_ connu Elisa Pams à Bruxelles. « Elle a pu, n, déclare-t-il, avoir une grande influence sur Du-L0_ Viignon. Elle a une déplorable réputation. » a Lefèvre, amie de la famille Duvignon, de a connu l'accusé tout enfant. C'était, paralt-îp, il, une bonne et loyale nature. Rien n'explique li- son coup de folie si ce n'est de mauvaises frêle quentations, M. et Mme de Lecluze, industriels à Brufceï-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes