La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 03 April. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9vh3c/
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Vendredi :* avril 1914. - Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR .TOUTE L'A' BELGIQUE 4^» année, — N° 91 LA CHRONIQUE / BURbAUX 5 et 7, Galerie du Ror(Passagc Saint-Hubert) ■HUXEi.Lt» GAZETTE QUOTIDIENNE téléphones" Administration ; n* 7891e. Rédaction; N* 140§ » ABONNEMENTSî Bruxrllrs : 12 francs par an — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 franco par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de 1 union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. if"——m——i3bpmnmemma—Bggiii iffi iTi mil i w vhzzKKmmwmMÊmtwmmmmmàamaœM&Kmmmimmmmu FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDEME __ ANNONCES . 4« page ; 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Reclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. LES DÉTROUSSEURS D'ARMÉE Tout ce que Ton fait au ministère de la « guerre a est pas bon. Mais il faut féliciter. % hautement M, de Broqueville de ses efforts « pour rendre, a nos jeunes soldats, le séjour, ir au- caimp de Beverloo, plus agréable et moins t dangereux i>our leur santé .physique et mo- c raie. Presque toujours, les armées traînent der- f rière efVlau de .vérita'bles bandes d'aventu- 1; tiens, d'e détrousseurs et de filles. II v a là- r dessus pas mai d'-histoires terribles et édi- v fiantes. ■A l'ôpoque des guerres de Religion, pour n ne pa's remonter trop loin, il arrivait, de 1 teniips en temps, qu'un des rudes capitaines fi d alors, chef de reltres ou. d'aigoulets, fai- 'I saio pendre ou noyer tu masse tout ce d joli -monde, pour débarrasser un peu les voies x de communication. Mais ce moyen exnéditif u ne servait, en générall', qu'à, faire place pour c fune autre cohue de voleurs et de chenapans, n -Car jamais, malgré le fer, î'e feu e-t l'eau, des trompes ne fur eut complètement guérites > de celte plaie. '.Ety effet, nous retrouvons des détrousseurs do colonnes partout, 'jusqu'à M nos jours, daiYs les années de l'ancien régime comme dans les armées de la Révolu-lion , dans les armées de l'Empire comme clans les armées modernes ; aux trousses des escadrons de Louis XIV, des compagnies espagnoles, des régiments de Napoléon. * * * 1 •Les horr.rïjles méiaids qu'on .a attribués''à ? des corps réguliers n^euremt souvent d'au- très auteurs que ces vagabonds de la guerre. é Aprea Rivoli, Bonaparte fît arrêter une vi- & vaudière, qui s'était emparée des vases sa- c cites d'une église. • 7I Elle fut promenée tourte nue, attachée- sûr C( *m Ane, devant le front de bandière ! Le châ- C( liment peut fuiraitre inutilement féroce et r barbare; mais il fallait sévir. ' 'Les divisions de la République, et plus tard de 1 ; Empire, étaient suivies par de vérita- ' ■ _es bataillons de bandi/ts armés, portant le c< sae au doçj et vêtus d'uniformes sinistres et M neterociytes. Ils entraient dans les vi'ïles ci après "-{'nrrièrengarde, terrorisaient et mal- n, ■traitaient les habitants, achevaient les bles- d fs- ,e,k s'empau-aient des bagages sur les a, £ dlll;Ps de bataille, ils disputaient leur bu- ,n aux corbeaux, depuis les bagues, les 6C •montres, les galons et les pelisses des offi- S(. •ciei^s, jusqu'à la maigre bourse du pauvre sl 'conscrit, tombé dans quelque noir sillon, Vi loin des siens et de son village- C'est cette louribe qui donna à Moscou le cc «signal du pillage. La retraite devint un dé- gi isastre à caus-e de l'mlterminaible file de voi- a, lures, surchargées d'objets volés : fourrures. ôbofles, meuMes, bijoux, vaisseHe d'argent et n «l'or, qui encombraient la marche. Entraînée 'par l'exemple, toute l'armée, officiers et sol- P' rlats, se laissa al'l'ei* à l'avidité, aux raipfncs. P( Il en résulta l'el'froyabQe désordre que l'on U •sait, et qui^ causa dix fois plus de niai à lui sa seul, que l'hiver, les cosaques e-t la rupture in des ponts de la Beresina. (a ■Dans son beau livre, des Charniers, Ca-miile Leanonnier nous raconte les exploits des vampires de Sedan. Ceux qui allaitent ijusqu'ù arracher les dents des tués, parce que cela se vendait quelque part! Tout le m monde a encore à la mémoire les prouesses ^ des îi.venturiers et des aventurières, qui allé- le rent .chercher fortune dans les .wagons russes ne de Moukden. * * * (h Ce dernier exemple démontre que cette in- se du'strte, née do la guerre, existe toujours. Dans une forme très atténuée, cette écume la ■des camps fait encore son apparition du- (\c rant les 'périodes de tir et cfe manœuvres, , qui nécessitent de grands rassemblements d'iiommes. • Tous nos soldats, tous les soldats du f'i£ monde entier, connaissent la population spé- cialle et nomade, marchands de coco et de — galons, d'images et de victuaiïles suspectes, qui grouille autour des brigades en marche. "C'est la graine I II suffirait d'un peu de sang et de feu pour la faire germer et la changer en une abominable et abjecte vermfne. C'est comme une épidémie latente, dont il faut traquer et tuer .le. virus... Du reste, il à là un danger permanent. ■Habituer le soldait à leur présence, c'est pré- •parer ! Indiscipline, favoriser les accointa 11- 1 ces louches, sans compter le point de vue k 'pu:rement hygiénique. * Car ces. marchands de coco sont de véri- fu tables empoisonneurs. • Ils remplissent leur ,M fcidon aux hasards de la route, avec de l'equ trouble, ipui®ée dans les citernes, voire même dans les fossés et les marécages'! 1) Je vais citer des exemples, pris sur le vif : S1 '« J'ai fait, personnellement, dix périodes de camp, cinq grandes manœuvres, et j'a» par- ar couru notre pays dans tous les sens, besace d< ■au côté, sac au dos, par tous les temps. d( Or, j'affirme : que j'ai vu des centaines n, d'hommes tomber malades, monter dans les jL ambulances, aller à l'hôpital atteints de lié- • vre typhoïde, parce qu'ils avaient la mou- vaise habitude de boire du « coco » aux liai- lli tes horaires ! Par contre, il ne m'est jamais m arrivé d'être parmi les traînards, pour la qi ■F.mple raison que je ne buvais pas avant d< l'étape, où je ne prenais que du café froid, d< fourni par l'ordinaire, ou de l'eau bouillie. J'ajoute que j'ai vu un de ces marchands n, profiter d'un jour de chaleur accablante (à j Brassèhaét, en 180G), pour réclamer fr. 0.50, en paiement d'un verre de jus de réglisse! Son instinct de détrousseur avait repris le « dessuis. Le mien -oiussi ! Car je lui flanquai nia botte quelque ipart, d'une façon absolu- d< ment conforme aux bonnes et élégantes tra- ti ditiohs imititaires. Assez, sur cc sujet. S( * * * m 'En ce temps, et cela no doit pas avoir a( changé beaucoup, .le camp de Bcveriloo était littéralement infesté de drôlesses, de 'bon- m netteurs et de erampiais à tout faire. >Les pni- yu sons et les salles de police étaient toujours bondées 'à cause de cela. Les soldats n'aillaient <au iBotirg que pour se saoûler et at- 01 Itraper de vilaines maladies. Les maisons & suspectes -puililulaienl. Et les tenanciers ne se t'r gênaient pas pour appeler le piquet quand q l'un ou l'autre fantassin berné, dévalisé, faisait du ibruit. C'est l*e -voleur qui faisait met- C( •tre île volé .à irombre. (> Toute cette ;racaiille envahissait 'les carrés. Ï1 y avait 'les (marchands de pipes et de porte- 1 Monnaie, .les joueurs clandestins. La contagion gagnait -les troupiers. On voyait des vo- r< 'ïontaires avec prime installer des jeux dans n J&s «apinières environnantes. D'où rixes, vols, consefls de guerre, etc. p Tous ceux qui ont des enfants au régiment, le sauront jamais à quoi point 'l'autorité a Hé ibien ûnspirée en mettant fin à ces infâmes.* * * Il y a évi'demcn't, ù Bourg-Léopold, toute rne population 'honnête. Ces braves gens ont eux-mêmes envahis, tous les ans, par ets i« oiseaux de passage ». Eile aurait tort de 'émôuivoiT <de ce que nous disons ici. La po-•ulation 'honnête de Bourg-Léopold aurait out ià gagner è un nettoyage énergique et omplet. iCeQa est si simple qu'il serait puéril de vou-)ir 'l'expliquer. Au demeurant, iil s'agit- de î santé de toute une armée, qu'on ne peut as meit-tre en ibaïance avec les intérêts d'un illage. De toutes façons, ï'ànitlatoive de M. de Bro-uevilîle, mettant des subsides à Ta disposi-on des compagnies pour organiser des ites dans les .cantonnements est excellenite. 'out le monde, et particulièrement les chefs e corps et 'les capitaines-commandants, dorait le seconder dans cette voie ! C'est ne question de /tout premier ordre et l>eau-3up plus importante qu'elle ne parait à pre-îière vue. HORACE VAN OFFEL ^ ç 1ENUS FAITS, PROPOS MENUS UNE ERREUR Un avait donné aux indigènes de l'Ile jo-iale de Mailicolo (Nouvelles-Hébrides), six istiluteurs. Sans doute, en même temps, tur dit-on les beautés du savoir, iineslima-te prix de l'instruction. Ce discours {ut coûté comme un oracle même du Grand-sprit, et, certainement, c'est pour ceux qui <■oient au progrès dans la diljusion des lu-iières intellectuelles, c'est un aiimirable en-mragement que la laçon, enthousiaste et tmponcle d la lois, demt les Mallicolards butin l'admonestation de l'autorité. Après quoi ils n'avaient plus qu'à aller à icole. Us ij allèrent de ce pas souple des ra-rs nues et libres sou-s les plus beaux cicls. s virent les instituteurs et les admirèrent, ir ces ionckionnaires avaient été tendre-■ent choyés par l'administration, au point en devenir gras, fermes, luisants. Leurs èves en jurent réjouis, et dans leur zèle olaire, mordant ardemment à l'arbre de la ience, ixiur s'assimiler la science, ils s'as-mUèrent les savunls, c'est-à-dire qu'ils défèrent les instituteurs tout crus. Assurément, c'est une erreur, ce n'est pas mme cela qu'on s'instruit, tous les pécla-igues vous-le diront, mais c'est une erreur sez compréhensible, étant consacrée par s religions et symbolique depuis l'Ëden. 'i aurait dû, sagement, mettre un écriteau ohibilit sur MM. les instituteurs : u Ne 's manger n, ou plus insidieux : « Poison, sage externe... » El cela aurait été une ge indication, une prémonition contre cette digestion, cet abus du savoir qui a nui à ni de jeunesse. , Aux pays musulmans, quand une lamine '.ut que son mari acquiert cette vigueur ms le mariage qui fut la gloire de Maho-et, elle va chez le marabout, qui lui donne ' petits papiers couverts de formules sain-s. H ne s'agit que de les {aire avaler, sour-iisemenl, au mari en question... Suffirait-il qu'un député avalât le Imioussc gros, évidemment), pour avoir infusé la ience nécessaire à sa profession. Questions que pose l'erreur des Mallico-rds... On pourrait sagement, en atten-nt, enduire les indigènes des Nouvelles-llé-ides de quelque aloês, assa foetida,- ou au-3 produit qui détournerait d'eux la dent leurs disciples. BOB. Au jour le jour LA POUJIOUE _ iUn des côliés les plus amusants du & • discours de M. Paul Segers, est qu'il Aj vient d'être acclamé dans la ville HP (môme où le nom du susdit ministre t conspué, avec, du reste, ■CL'lui du cardinal ereier. Ce son-t-Tà. des détails seulement pittores-ies, et les cléricaux n'y ont pas regardé de près. Du reste, il renferme nombre de choses nusantes, ce discours. Ainsi, l'orateur nous ipeint la -réforme militaire comme, une sorte : soulèvement patriotique : « 11 (:1e gouver-sment) s'adressa à ta jeunesse. Son appel t entendu... jusque dans les plus -petits Mages, et dams les arrondissements les plus putés comme antimilitaristes.- n L'enrùle-ent pour « la patrie en danger » de 1702, loi ! Heureusement que le Bien public vient 1 nous rappeler .les véritables sentiments ■s cléricaux pour la défense nationale. La réforme scolaire est défendue par M. ile inistre, en itennes montrant coibbieu ,il t linge rit, en effel, de relever li'enseighje-ent en Belgique : « Au Sénat, on a. essayé en retarder la discussion... o> (plus loin, minent orateur dira .que son collègue « est scidé de lixer...». Mais ce besoin d'instruc-:>n n'excuse (pas d'oser dire que la réfonAe olaire « se réalise dans le respect des optons, sans froisser les droits acquis de nps lversaires »>. 'Certes, un ministre peut beaucoup se per-eltre... Mais il devrait accepter certaines ni tes à l'impudence. Heureusement qu'il revient à 'la vérité en îgageant les cléricaux à u savoir profiler ; cet outil si légitime ». Malgré la langue, ès particulière, de M. Segers, on comprend i'il arvoue là .loi de parti. Enfin, arrivant au point le .plus délicat, il mfesse que le contribuable belge est trop ;u imposé. Vous sentez que le ministère est ssez patriote pour ne pas souffrir cette in-riorité. iLe Bien public nous y aivait, du sste, préparé : jamais le ministère clérical 3 fut opposé aux impôts. ... Je vous crois... 'Mais que ne l'a-t-il dit lus tôt ! PETITE CHRONIQUE * v Regarda en arrière e 3 avril 15)10. — Le ballon prussien « Pom-otièrin » tombe dans la mer Baltique; trois morts, ti (r=^) p Une histoire fantastique. g Nous recevons, avec toutes références d'au- " tlienticité, un récit incroyable. Nous le donnons comme un exemple de ce que certains se permettent en Belgique... contre les arbres : « Vous êtes un ami sincère des arbres, c'est n pourquoi je vous signale les faits ci-dessous : P Un nabalb fait édifier une propriété prin- P cière aux environs d'une de nos grandes vil- k •les. Son architecte-paysagiste lui a promis de &l faire sortir de terre, comme par enchante- Sl ment, un parc boisé d'arbres séculaires. Ce n sont là des promesses difficilement réalisables, 11 •même à prix d'or; aussi l'architecte, appelons-le M. X..., est-il aux abois. 8 iMiais voici que, non loin de là, ill a aperçu ti DIX-HUIT gros tilleuls qui font, ou qui plutôt E faisaient le plus beft ornement id'un tronçon de d' l'avenue. Dare-dare.il fait une demande à l'ad- c' ministration communale pour échanger ces arbres contre de minuscules acacias et pour faire ^ •transporter les vieux tilleuls dans le parc de ai son client : rien que ceila!... Et comme la Té-ponsedes édiles ©e fait attendre, M. X..., d'au- 1,1 torité, ifait procéder au cambriolage de neuf ê tilleuls!... On croit rêver !... Protestations vé- P ihémentes des riverains ; procès-verbal du gar- n de-champêtre, etc.!!!... M. X... comparaît devant le collège échevinail ! Logiquement, il au- ^ rait dû être condamné à réparer son rapt sacrilège et à replacer les .tilleuls là où 11 les avait pris ! ! Erreur profonde ! Le collège .le condamne à payer la somme ridiculement dérisoire... tie 30 r.i francs d'indemnité par tilleul et à planter neuf jeunes acacias. L'architecte se frotte les mains !... On estime l'affaire finie et les braves indigènes se croient définitivement à l'abri de ce genre d'escamotage... fantastique. Erreur profonde !... M. X..., l'émotion passée, fait remarquer respectueusement au collège échevinal que ces tendrons d'acacias vont faire bien piètre figure à côté des tilleuls géants et, pour faire cesser cet état de choses ridicule, demande à enlever les neuf tilleuls qui restaient!... Ces messieurs trouvent la :hose toute naturelle, eux qui ont déjà sacrifié une merveilleuse promenade pour un plat de lentilles. Voilà pourquoi aujourd'hui M. X... fait procéder à l'enlèvement des pauvres et derniers filleuls. Voyons !... Il ne faut tout de même pas que les choses aussi abracadabrantes puissent se passer sans protestation et que nos prome-lades publiques deviennent les pépinières de n'os millionnaires ! » Le moindre commentaire diminuerait cet incomparable chef-d'œuvre. (5^=5=9 A Cabotinville. Bien amusantes en leur ingénuité, les doléances confiées Bar M110 Marthe Brandès, — qui Appartint jadis à la Comédie-Française, — à .'un de nos confrères de la presse parisienne. Mn° Brandès quitta, bruyamment, le Théâtre-Français. On lui retint sa part des fonds sociaux, — 24,000 francs; — de plus, la Maison le Molière lui intenta un procès et, défendue par M0 Raymond Poincaré, M110 Brandès fut condamnée « en » vingt-cinq mille francs de lommages-intérêts. De ces vingt-cinq mille francs, on ne lui fit /erser d'abord, — c'était il y a plusieurs an-lées, — que sept mille. Et aujourd'hui, après l'assez longs pourparlers qui n'ont pas abouti, maginez quelle a été l'outrecuidante préten-lon de la Comédie-Française, prétention qui ait bondir M11® Brandès. Ne cherchez pas, cela lépasse l'entendement : la Comédie exige le solde de ce qui lui est dû ! La comédienne de s'indigner, d'ironiser, cle crier à l'abus de pouvoir et au scandale, cle sortir de nombreux griefs : malheureusement G pour elle, elle les a déjà employés, sans suc- n cès, — devant le tribunal. Il semble donc que ^ ces récriminations sont un peu tardives. Et ^ Mn° Brandès, d'autre part, ne peut se plain- (d ire d'avoir été mal défendue : le président de ld a République, lui-même, si galant, ne la. croi- n l'ait pas. r( La vérité est que M110 Brandès a dû totale-nent oublier qu'il existe des tribunaux et des y iuges, et même qu'ils l'ont condamnée : l'Ac- . :eur commande, — ou croit commander, — à T lotie temps. Un roman d'aventures a jadis paru, qui s'appelait : 1' « Apache-Roi ». On devrait en écrire un autre, peut-être moins dramatique, mais plus réel et plus amusant : c .' « Acteur-Roi ». G=^> n b Une zwanze-expositïon. La section bruxelloise de l'Association de la ,e: Presse belge organise, pour le mois prochain, p une grande « Zwanze-Exhibition », à laquelle | participeront les artistes les plus connus. Cette t( exposition de haute drôlerie et de comique sa- u tire s'ouvrira le lundi 11 mai, au Marché .de la ^ Madeleine; elle durera un mois et les bénéfices en seront partagés entre la Mutualité de la presse, l'atelier libre « Labor », les pauvres de Bruxelles et la Ligue nationale contre la tuberculose, œuvre de. la Croix-mauve. f <?^£> U Mot d'enfant. ^ On nous rappelle, dans le « Journal des Dé- y ba ts », que .Stanley, un des fondateurs de notre colonie, ifut un enfant-martyr, tellement mal- Sf traité chez lui qu'il prit la fuite. Il rencontra un ,}our deux vieux époux et eu l'inspiration ^ étrange et charmante d'aller leur dire : « Vous tr n'avez pas ibesoin d'un petit .garçon ?» Le mot n, est aussi prenant que île piouvement est tragi- n, que. M montre combien le maître Horace Van le Offel a raison lorsqu'il prétend que le génie n'est qu'une sorte 'de graridissement du don le d'enfance.Tous deux vont directement à la vie. 2' G==:5=:5) le La mode. c< On sait que la mode en général, et la mode ir féminine en particulier, ont quelques tendan- ri ces à la loufoquerie. Cela date de toujours : s< cela s'accentue seulement un peu aujourd'hui, o où la vie sous tous ses aspects, a pris des for- te mes plus excessives qu'aujourd'hui. Mais ces excès donnent parfois des résultats si inattendus. Nous avons vu hier un dessin re- p présentant « deux femmes sauvages attendant c! dans la pluie ». Il ^n'avait guère frappé notre g attention : plumes dans les cheveux, peaux de p êtes sur les épaules, air passif et résigné, étaient les types classiques des femmes sau-ages cent fois vues au cinéma ou dans les (^positions. Mais un éclat de rire de celui qui nous mon-ait l'image nous la fit examiner de plus rès : et nous reconnûmes, emprunté à un rand quotidien, — où il parut sous le titre : la Mode aux courses un croquis repré-intant deux élégantes assistant aux courses Auteuil ! (3=^=9 Un théâtre pour chiens. A Paris, dans la cité, non loin du fameux ci-tetière pour chiens, on vient d'aménager un etit théâtre à leur intention. Il répond, dit le rospectus, à un ■véritable ibesoin. Les innom-raibles chiens de luxe — ceux qui ne remplis-mt pas lie (métier honorable de bergers, chas-ïurs, -veilleurs ou policiers sont intellectuelle-lent fort négligés au sein des familles. Rien 'est fait pour développer leur intelligence. Les représentations sont surtout cinémato-raphiques. Les films choisis représentent des <aits de courage et de fidélité chez des chiens, ntre les ftlms, des chiens savants, habilement ress'és, viennent exciter l'émulation de Heure mgénères. Les .premiers spectacles ont donné Be meil ur résultat. Les spectateurs manifestent leur pprobation par de bruyants aboiements, et nr conduite est de tous points irréprochable, s se tiennent mieux au théâtre que bien des ires humains. iLa meilleure récompense qu'on sut promettre à Castor ou Médor est désor-Lais de le conduire au théâtre. Depuis longtemps il n'y a plus d'enfants, ientôt il n'y taura plus de chiens. Nouvelles à la m%ïu Au tribunal. — Enfin, vous vagabondez, vous lie faites en. — Si, (Monsieur le président... de la prison. »♦•-< RENOUVEAU L'hiver a pris fin, — du moins c'est Ce que Mathieu Laensberg proclame, — Il est temps d'éteindre la flamme Qui dans l'âtre s'éternisait. Le jardin s'emplit de bruits d'ailes Suggérant aux pinceurs de luth Des bouts de p'hrase en sol, en ut, Qu'ils intitulent vilanelles. _,iSur le fond bleu d'un ciel léger, Au liasaTd du vent qui les guide, On voit, caravane fluide, De blancs nuages voyager. Inconscientes entremetteuses, Les violettes du gazon Pour les induire en pâmoison Font des clins-d'œil aux promeneuses. Les hannetons du Vert-Chasseur Exercent déj'à leurs élytres, Et l'un d'eux vient, je crois, farceur, De cognea- de l'aile à mes vitres. Entrez ! — Bigre, le vent est frais ; Des frissons parcourent mon être... Vite, refermons la ifenêtre ; Nous chanterons l'avril après. Foin de ce printemps de Norvège, Fouetté de bise, horripilant Qui nous dupe en nous assaillant De grêle, de pluie et de neige ! POLICHE. Echos militaires L'OUTILLAGE DE L'INFANTERIE Les dernières guerres, et celle ides Balkans î particulier, ont démontré l'indispensable icessité, pour l'infanterie, de creuser, tant ms l'offensive que dans la défensive, des amahées ,1a mettant à l'abri du feu 'meurtrier îs armes modernes. Tenant compte des desi-2rata exprimés à ce sujet par les autorités Lilitaires, le ministre de la guerre, qui .avait Icemment ifixé à 116 le nombre de pelles à :triibuer à chaque compagnie active et bis, ient de porter ce nombre à 234, de façon que îaque .fantassin puisse disposer de cet outil, outes ces pelles seront du modèle à long anche télescopique, dit «pelle Brouyère-)aak », imaginée par deux de nos jeunes ofli-ers. Les compagnies de forteresse, celles de Itrailleuses et de cyclistes, seront respective-leat pourvues de 8i, 15 et 30 pelles serrubla-les.Les compagnies actives et bis disposeront, î outre, chacune de 6 petites bêches, 12 ser-b?s, 6 scies articulées, 12 pinces coupe-fils, liime tiers-pointis, 1 pince-rosette, 12 seaux en •ile et 12 'lanternes de campagne. Les autres nités recevront un outillage analogue en uantité correspondante à leurs besoins. LES MUNITIONS DES MITRAILLEUSES Dans l'organisation nouvelle, la compagnie a mitrailileuses de campagne comptera 18 voi-îrettes à traction canine, pouvant transporter □ total 24,000 cartouches, qui constitueront ipprovisionnement immédiat et spécial cle mité. Vingt-quatre mille autres, placées sur bande, ■ trouveront dans une voiture spéciale, a action chevaline, marchant avec la colonne î munitions d'infanterie, dont les caissons ansporteront les 42,000 cartouches restantes, îcessaires pour porter à 90,000 l'approvision-jment total de chaque compagnie de mitrail-uses (15,000 par pièce). Les régiments d'infanterie conserveront, dès temps de paix, dans leurs magasins, les ,000 cartouches formant dotation spéciale de urs six mitrailleuses, au même titre qu'ils mserverit les 120 cartouches formant dotation idividuelle de chaque homme présent. Comme, autre part, les imités de mitrailleuses dispo-tront en tout temps de leur matériel et de leur itillage, elles seront prêtes à entrer immëdia-ment en campagne. Tout cela est fort bien. Il reste à souhaiter îulement que ces nouvelles mesures soient] romptement mises à exécution et que les; liens soient, fournis sans retard aux comparées de mitrailleuses qui en sont encore dé-ourvues. M. BEHX1H cl les iusimiatioas du c l'airiote La loyauté du ministre mise en doute... par M. Tibbaut! Au lendemain de l'annexion du Congo à 1 Belgique, lorsque fut créé 'le ministère de colonies, le roi Léopold II, qui se connaisse: en hommes, joignit ses plus vives instance à celles de M. Schoiliiaert, alors chef du cab net, pour déterminer M. Renkin ù accepte le nouveau portefeuille. M. flenkin avait soutenu, presque à li: seul, , au nom du gouvernement, le poids d la discussion, et il avait fait preuve, dans c débat ardu, de qualités toiles, qu'il sembi à tous .particulièrement qualifié pour assi mer la tâche difficile dévolue au nouveau m. nistre des colonies. 'Pourtant, M. Renkin, qui est un espr: avisé, hésita longtemps. Il finit par cédei parce qu'il aurait eu vraiment trop mauvais grâce à ne pas céder, et il troqua le porte l'euiilUe de la justice contre celui du Congr qui devait lui valoir tant de graves en-nui par la .suite. *** Chose bizarre, ce n'est pas r.oppos»iît'i<p qui devait failre lia vie dure au titulaire de c nouveau département ministériel.'"- Et pann ses membres, pourtant, l'on compte un cei tain nombre d'adversaires de la colonisatior M. Georges Lcrand, qui est qualifié pour pai ter au nom de ces derniers, a dit un jour qu M. Renkin lui paraissait le meilleur minit tre possible des codonies, sous le régime cli ricad. iL'lionorable dépuîté de Virton, en s'expr; niant de la sorte, traduisait .le, sentimen presque unanime des gauches, rendant hoii mage à l'intelligence, à l'activité et à l'énéj giie de l'homme qui détient, au sein du cab net, le parle feuille -le plus difficile, celui qi exige, de son titulaire, toutes les aptitude et impose les responsabilités les plus éeça santés. * * * M: Rënk'in est donc un homme de méril; Et, jusqu'à présent, tout le monde 'l'a cons déré comme un pariait honnête homme. Voici que, pour la première fois, un souf çon est dirigé contre lui, lin soupçon d'au tant plus odieux qu'il! esit formulé avec plu de prudence. On n'accuse pas encore le mi nistre d'être un .malhonnête homme, mai on s'efforce .d'établir qu'il savait, dès 19Î1 une ohose-essentieMC',qu'il aurait révéllée sei lenient en 1913, et aivec 'des réserves que l'o s'efforce de présenter comme injustifiées. Vous devinez dans quel but? Qui donc s'est risqué à mettre en doute 1 loyauté, la droiture, — disons le mot : i>'int< grité — de iM. Renkin? Un journal de gauclie « aveuglé par la pa> sion politique » et voulant, ù tout pri'x, abat tre un adversaire, d'autant plus redoutable qu'il est plus méritant ? Nullement I C'est le Patriote, le champion des missior naires, .l'organe de la Ligue antimaçonn. que, qui, n'ayant p.u avoir raison d'un m nistre qui a osé lui tenir tête, essaie de 1 salir en "insinuant contre lui les pires accusa tions. C'est à. propos de la mine de' Kilo, la mm d'or que le gouvernement propose d'attr buer à la Compagnie des Grands-Lacs, dan les conditions que nous avons précédemmen exiposées, et sur lesquelles il est, oerte; permis de réserver son avis. *** ,Ue Journal de Bruxelles publie un impoi tant article, dans lequel il met la questio au point. Nous le résumons ci-après, et e reproduisons les principaux passages : « Le ministre des colonies a, on le sait, pass avec la Compagnie des Olîemins de fer du Cong supérieur aux Grands Lacs an airangemeni qai ne deviendra définitif qu'après avoir ét approuvé par les Chambres. Dès maintenant, 1 journal cle droite, dont .l'hostilité liaineuse l'égard (lu ministre des colonies est un des senti ments essentiels, s'attache, naturellement, saper le projet, qu'il connaît, d'ailleurs, de faço imparfaite, et à nuire, à cette occasion, person nellement 'à iMi. 'Renkin. Le projet comporte 1 cession de la mine de Kilo à la> Compagnie moyennant des conditions qui laisseraient à 1 colonie la moitié des bénéfices et lui assureraien d'autres avantages. L'une des tactiques de 1 feuille en question consiste à faire croire — oh sans le dire, par d'habiles et sournoises sugge.; tions, — que M. Renkin sous-évalue, au profi do la Compagnie, les certitudes de richesse d la mine. Il tire profit, à cet effet, notamment d certaines paroles de M. Tibbaut à la séance d la Chambre du 12 mars dernier. » ((Hostilité haineuse, ...sentiment essentiel? <( nuiYe personnellement », « habiles et soui nai.ses suggesifjions » : On ne saurait mieu caractériser la manière du Palriole. Le Patriote se basait sur un discours d M. Tibbaut, député de Tenmonde et cand dat à l'éventuelUe succession de M. Renkir pour prétendre que le ministre des colonie avait connu l'existence de filons auriifère dès 1911. La réponse du Journal de Bruxelles établ l'essentMille différence existant entre les i fïeunements fiiloniens» et les filons véritable; Le filou seul importe; l'aiHeureiment n' a.ucune signifie ait ion. Des exemples de ce lu ci furent relevés, non en 1911, mais dès 190î C'est sur ces traces, sans importance, qu M. Tibbaut s'est basé... Les recherches systématiques, entrepr ses dès 1913, amenèrent la découverte cl ramifications insignifiantes ; vers le rnilie de 1913, l'on recoupa des .affleurements fik niens riches, pouvant faire admettre l'exi: tence d'un filon aurifère. Cette nouvelle a; riva à Bruxelles, le 29 septembre 1913. « Le ministre des colonies a donc dit la strict vérité quand il a affirmé 'à la_section centra] qu'il n'avait pas eu connaissance de la décoi verte d'affleurements de filons avant cette dati Ajoutons ceci : Depuis, on a suivi le fi'.on n coupé, des travaux systématiques en prcfondei s'exécutent depuis pius de six mois; ils n'ont p donner jusqu'ici de certitude quant à l'impo tance du filon et à la possibilité de son exploit: tion; les derniers renseignements parvenus Bruxelles sont plutôt défavorables : le filon e: venu butter par son extrémité orientale conti un massif granitique, dans lequel il est doutei qu'il se. prolonge. Conclusion : Bien loin d'avoir connu l'exi tence de plusieurs filons depuis 1911, l'adim nistration n'est pas encore sûre d'en tenir t maintenant ! » * * * Qu'en dites-vous ? N'est-ce pas édifianl Et dire que de braves gens croyaient vn ment que la paix était faite entre M. Ren-» kin et les missionnaires — entre le ministre et les jésuites, avec lesquels il fut plus parti-I cu'lièrement aux prises, — entre le chef du; département des colonies et son piètre compétiteur ! On voit qu'il n'en est rien. Les jésuite^ ne pa.rdonnent jamais à qui a osé contrecarrer leur action. Et chaque fois qu'ils eiï trouveront l'occasion* i^'s s'efforceront d'abattre celui qu'ils considèrent coma ne leur en-'d rieini, sans reculer jamais devant aucun t s moyen. Ils disposent de plus d'un organe l dans la presse et de plus d'un Tibbaut à s lu Chambre. ■ ■ Voila une nouvelle escarmouche qu'il serai r intéressant de suivre. A LA CHAMBRE î LA QUESTION ELECTORALE l ' M. Franck a rappelé hier, à la Chambre, dang c> un discours d'une sobriété puissante, les déclarations faites par M. de Broqueville pendant l'ardente lutte engagée en avril 1913 pour la s conquête du suffrage universel. Il a mis le gouvernement en demeure de dire à ses amis si, maintenant comme alors, il est décide a 1 leur laisser « les mains libres pour tout ce qui p touche la revision ». Cette question est a'une actualité brûlante, à la veille des élections de mai... M. de Broqueville était, — par hasard assurément, — retenu par d'autres devoirs. Sommé de parler net et clair, M. Berryer a ergoté, expliqué, — mais n'a rien pu nier. M. Woeste est venu à son aide. Il a proclamé avec horreur que se prononcer pour la revision, ( c'était se prononcer pour le cartel. A' ces mots, L-1 un frémissement sacré s'est emparé de la droite, •_ mais M. Mabille, lui, n'a pas bronché... [î « Pendant les chaleurs, le budget est à l'inté-s rieur! » a dit un jour M. Wauwermans, avec . cet acide sourire que l'on connaît. Il y a du vrai dans cette affirmation narquoise. Au dehors, il fait chaud comme un jour d orage. Dans l'hémicycle, la température est d'une fraï- * cheur délicieuse. D'ailleurs, les discours de l'opposition vont jeter un froid... M. Moyersoen critique vivement une circulaire récente réglant l'application de la nou-s velle taxe sur te revenu des sociétés anonymes. - Cette circulaire donne à la loi une portée trop 5 grande et elle lèse gravement les finances de9 , communes. M. Buyl profite de la discussion du budgefi q de l'intérieur pour signaler une série d'abus^ A Zande, des magistrats communaux sont fournisseurs ou salariés de la. commune. À Mid-delkerke,depuis des années, lia fabrique d'église a n'a plus soumis ni budget ni compte à l'admi-nistration communale, et elle aliène à tour de bras ses biens fonds. A Woumen, le collège i- fait sans nécessité des emprunts à des parti-. culiers. Le gouvernement a fait attendre pendant deux ans l'enquête nécessaire. Tous ces abus doivent disparaître. (Très bien! à gauche.) LA REVISION DE LA CONSTITUTiOM Un discours de M. Franck M. Franck constate que la discussion du bud-e get de l'intérieur est une discussion purement " politique. On ne s'étonnera donc pas s'il entretient la Chambre de la question de la revision, e qui va dominer la prochaine' consultation élec- " torale. s 1 M. Franck. — Le gouvernement a déclaré, » qu'aux élections de 1914, il laisserait à ses amis les mains libres sur la réforme électorale. C'est à cette seule condition que M. Mabille a soutenu le gouvernement au moment de la grève générale. M. de Broqueville, en mai 1913, a promis cette liberté à ses amis. Cette échéance est arrivée. Je demande au gouvernement de 1 dire nettement s'il veut laisser à ses amis les mains libres sur la revision et le S. U. Cette < déclaration est trop importante pour qu'elle ne soit pas solennellement affirmée en ce moment. M. Woeste. — Le gouvernement n'a pas d'or-l dres à donner à la droite ! 0 M. Franck. — Il ne s'agit pas d'ordres, quoi-t que M. Woeste ne se soit jamais gêné pour en donner. Il s'agit, de savoir si des hommes, comme M. Mabille et les membres du gouver- 1 nement partisans de la revision, vont se réfu-_ gier dans l'équivoque. Il est curieux de souli-i gner, à ce propos, que la presse cléricale fait 3 courir le bruit que l'opposition serait .revenue i de son .engouement pour le S. U. Cela est sans t fondement. L'unanimité de notre parti est res-i tée fidèle au S. U. pur et simple à 25 ans avec ! la R. P. Jamais nous n'avons varié sur ce point, - qui n'a rien à voir avec le cartel. t Au reste, après le 2 juin 1912, un éminent 3 catholique reconnaissait lui-même que ce scru-b tin hâterait la revision, puisqu'il démontrait b que le S. U. ne servirait, en réalité, qu'à ramener une alternance féconde. ' L'éloquent député anversois raille discrète-" ment la lenteur de la commission des XXXI et * ses conceptions de la représentation des mté- 0 rêts. Les grands intérêts peuvent facilement être ! représentés a la Chambre. Il suffirait, à ceux s qui sont qualifiés pour les défendre, de se s mettre à la disposition des groupes politiques de leurs amis. t Quoi qu'il en soit, il importe qu'une question - aussi grave ne souffre pas davantage de retards. Une déclaration franche et sincère seule 1 pourra détruire la defiance des masses populaires. Le libéralisme, appelé peut-être plus que les autres partis à souffrir du S. U., n'est pas '• suspect lorsqu'il déclare qu'il veut l'avènement e du S. U. dans une considération de paix ^ ciale. Jamais un parti ne s'est repenti d'avoir - voulu ce qui, avant tout, était juste 1 (Très e bien !) u M. Vandervelde intervient. Il rappelle qu'il i- avait, lui aussi, l'intention de parler à ce mo-•- ment de la revision et des engagements du gouvernement. e M. Vandervelde. — Mais ce que j'avais à dire e a été dit et très bien dit. On a pu voir que le i- parti libéral rivalise d'ardeur avec nous pour >. réaliser la réforme électorale. Il demande à - M. Berryer de nous dire quels sont ses senti-r ments, à moins qu'il ne préfère laisser M, 11 Woeste parler d'abord. (Rires.) i LES FAUX FUYANTS DE M. BERRYER à M. Berryer répond d'une voix éclatante mais •o brouillée, qui ne porte à la tribune de la presse x que des bribes de phrases. Enfin ! Faisons de notre mieux... s- M. Berryer. — Le gouvernement n'accepte 1 pas vos commentaires... vos interprétations... L'historique des événements qui ont amené-la déclaration de M. de Broqueville démontre que ; l'on ne peut d'aucune façon le transformer en l*' un partisan du suffrage universel. Il entendait

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Dit item is een uitgave in de reeks La chronique: gazette quotidienne behorende tot de categorie Gent. Uitgegeven in Bruxelles van 1868 tot 1918.

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