La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 28 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vq2s46jw56/
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Samedi 27 juin. ,t L'Autriche renonce, et avec raison, à Vab-1 surdie projet) qu'était la constitution d'un . corps de volontaires dmtinés à remplacer à ! Durazzo les Malis sortes en débandade ci tes Mirditcs évanouis. Sans qu'elle ait eu à b pousser les hauts cris, rItalie, en deux ou g tm-is mois calmes cl sensés, eût tôt [ait de 1 dissiper ces desseins, dont lie chimérique n'avait d'égal que le dangereux. Mais le prince de Wied, qui se sent perdu, essaie de se concilier l'appui armé de toute t l'Europe. Espérons que les puissances ne donneront pas dans le panneau. Si les Alba-e nais ne veuleinl, pas de Guillaume, qm Guillaume s'en aille. Mais l'Europe aurait vaine-- ment lorl de prendre à sa charge une servi-Inde imposée par les deux larwns ennemis de l'Adriatique. fi * * * Nous ne nous arrêtons pas sur le projet (aillastique d'union entre la Serbie elle Monténégro. Ce genre d'union n'est possible que formé sous l'hégémonie d'une'puissance ab-S salument prépondéranle : v. g. l'empire d'Allemagne en 1871. Mais les motifs de conflit et les désirs de primauté se manifesteraient trop vite pour que Von n'aboutisse rapidement à une crise sanglante. ,, Que le vieux -renard de la Tchernagora ail eu l'idée die former la grande Serbie et 3 d'évincer, sur le trône à venir, les Karageor-gevilch pour le plus girand profil des Pelro-i vhlch Niégoch, rien de plus possible, voire 1 de plus probable. Mais que les Karageorge- . viicli se laissent faire... * * * Voici le temps de la multiplication des cuirassés. Chacun revise, en l'augmentant, son j programme naval. Tout est iiour le mieux dans le meilleur des mondes métallurgistes. * * * 0 bienheureuse cl pangernianisanle Posl! ■ loi qui. voyais en rêve la France ruinée et af- • firnmis l'impossibilité cbe celle impure enne-3 mie à suivre la marche des grandes puis- • sauces économiques, tu enregistres le plus beau démenti par les faits que la vie puisse donner à un organe quotidien, fût-il conser- ! valeur allemand. i A qui se rappelle les difficultés qu'eurent ' l'Allemagne et la Prusse ù couvrir leurs der-. niers emprunts, tu ne manqueras pas d'opposer la souscription quinze fois couverte de l'emprunt français S 1/2 avec taxe, rapportant 3.69 p. c. Et ta subtilité d'esprit arrivera à en tirer de puissants arguments sur la lé-1 gèreté al la faiblesse économique de la ) France. Ce si du moins la grâce que la Chronique le souhaite. La crise albanaise Des pourparlers sont engagés entre les insurgés et l'amiral anglais ^ *De iD.u'razzo, .'lie 27, midi. — Un marchand »de . Durazzo, Ismaïl Effenidi, .a été envoyé hier à ; Chiak pour informer les rebelles qu'un délégué du prince et un représentant de l'a m ira il . anglais arriveraient .aujourd'hui à Ghia.k. Is-maïl Effendi .est .revenu vers minuit et .a iirans-{ mis la réponse des rebelles, qui acceptent ce t procédé. En conséquence .le colonel Phiîliipps , est parti dans la matinée avec un drogman ; et s'est ren'diu à Chiak 'dans le camp des re-. belles où des pourparlers seraient engagés. , La .nuit dernière et lia matinée ont été tranquilles.L'Autriche arrête les enrôlements des volontaires... De Vienne, le 27. — Aujourd'hui, à 2 heures île l'après-midi, la police a interdit les enrôle-ments de volontaires pour l'Albanie par Le comité constitué par le sculpteur Gurschner. ... Au reste, le prince demande l'aide des troupes internationales De Londres, Je 27. — Le prince de W-ied a fait savoir aux grandies puissances^.que le séjour lui deviendra impossible, si "on me met pas à sa disposition des troupes internationales pour rétablir l'ordre. Mais les grandes puissances ne sont par parvenues à s'entendre sur ce point, et dès Hors le départ s'imposera d'ici quelques .heures. Tout dépend donc de l'attitude que prendront 'les rebelles, maintenant que l'armistice est à sa .fin. Même dans le cas 'de l'abdication du prince, le gouvernement albanais resterait à son .poste et l'indépendance du pays ne court aucun danger. 'Ce sera ,1a commission de contrôle qui prendra le pouvoir exécutif, et on dit que ses pouvoirs seront assez étendus pour qu'il lui soit possible de travailler à la pacification du pays et de le pourvoir d'une administration en règle. l'Italie, d'ailleurs, y était nettement hostile... •De Paris, le 27. — Les nouvelles diplomatiques qui nous arrivent de Rome disent que les pourparlers engagés par l'Autriche avec 2 es. grandes puissances au sujet d'un projet I de Constitution pour l'Alibanie ne semblent pas devoir a.boutir. Ce projet contiendrait les clauses suivantes. D'aho-ijcl on recruterait im-médialternent un 'corps albanais de trois mille , hommes, qui seraient formés sous le contrôle } du commandant supérieur anglais de la flotte , internationale. .Dans l'entourage du gouverne- ; ment romain, on se montre très sceptique au ^ sujet de cette clause, puisque les refoeflles re- c jettent « a priori » tout service militaire pour l'élément musulman. De plus, il règne dans les milieux albanais une anarchie telle qu'il ] ne .faut -pas songer au' recrutement d'une pa» ( •reïlle troupe de volontaires. Au ministère des affaires étrangères, on fait pressentir que ces pouirîpàr'l'ens pourraient bien conduire à l'ouverture d'autres .négociations, mais que, pour |;e moment, cet' article reneontirerait tant à. . Home que chez les puissances de la .Triple-En- ' rente une opposition formelle. D'ailleurs, on se montre très mécontent de l'importance des enrôlements autrichiens dans le corps de volontaires, et l'on fait remarquer que l'arrivée à Durazzo de trois à quatre mille volontaires î | autrichiens serait de nature à mettre en dan-1 f * ~ BUREAUX / 5 et 7» Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert^ «RUXEU.lt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES n dministration : N* 1891& édaction : N* 140S& AB ONNEMENTS s BrajXbi/lks : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs jîour trois mois. 11a. Pbjvincb : 15 fraacs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. i5 pour trois mois. fous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. inff inr-nrrritmutii n IiIttttbt FONDATEDR: Victor de la IIESBAYE . ; RÉDACTEUR EN CHEr; Jean d'ÀRDËNNE ANNONCES . 4« pago : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après ies spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 31r. la ligne et faits-divers (Un), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité Gnancicre, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, y et 7. Galerie du Rof. EN PLEINE THEOCRATIE I i B Isa y W S s H I IL I (En anôme.teanps que l'article 117 de la <Cons ■lilution garantit les traitements et pension ■tics ministres des cultes, d'article 16 stipui ■ijue l'« Etat n'a le droit d'intervenir, ni dan ■la nomination, ni .d-ans l'insl-aMation de ■ministres d'nn culte quelconque, ni de détfen ■lire a ceux-ci de cornes|pond.re avec leurs su ■périeurs, etc. ». I iBref, d'une part liberté absolue pour le ■cultes de s'organiser connme il leur plai ■eeins que les pou-voifs publics puissent s'ini liiiiscer à un titre quelliconque dans la dési Bgaation, l'avianicement et ies actes profession Ei'ts de levivs ministres; d'autre part, droi ■jioar les cultes -à leur entretien par ce mèim ■ J-'.tiat ù ;qui toute inter vent ion quellconqiH ■lions tour fonctioiwiement est expresséanen ■ntend/Me. I Le Congrès national s'Inspirait ainsi à h ■(ois d''une large estprit de loliéramce et de pab ■rolj'gtenses, et de cette noible passion de h ■ifrertë dont témoignèrent tous ses actes. I C'était l'époque où l'abbé de Lamennais, ftilors :un .des espoirs de l'Eglise, écrivait : «L; ■ilib'erté est toute-îpuïssanté... Nul ne doil ■compte de sa foi au pourvoir huiniain, et le ■îiia-xmie contraire, directement opposée au ■cafiholiicisme dont elle rnine la base, n'a ja-■mais .produit, toutes les fois qu'on l'a vue ■apparaître, que de sanglantes divisions, des ■calamités et des crimes sens nombre; elle la évoqué des enifers 'le duc d'Albe et Henri I Les treize uibbés qui' faisaient partie du ■Congrès n'étaient pas les moins ardents ù ■vouloir la .Li'beritJé en tout et pour tous. Un des ■députés, CaaniUle Desmet, s'en inquiéta : » Je ■ne conçois pus, dit-il, cet amour iminodéré ■de la liberté, à ronubre- duquel marehe un ■parti, haiblfle, il est vrai, mais oppresseur de ■tout temps et partout où il a dominé, appres- ■ seur partout où il domine encore. Pour moi ■je ne .consentirai j'aimais à tendre les mains ■aux chaînes qui' nous sont olfertes au nom ■de la liberté- » I •Quelle admirable prescience de l'avenir! * * * I N'est-ce pas au nom de la liberté que la ■'•loi scolaire de 1884 a détruit des milliers d'é- ■ licoles comanunailes, qu/e lu loi stcol'aire de 1 1895 a jimjposé l'enseignieiment de la. religion I mix écoles communales restées debout, que I la .'loi scolaire de 1014 vient de mettre à. la I change du Trésor puibliic les écoles du clergé ■ cl des congrégations? I L'es constituants-de 1830 pouvaient-ils son-I gor iqu'un jour viendrait où l'on demanderait ■ au budget non seuTemtent le's sommés néces-I •sai-res pour fai're faice aux traitements et ■ pensions des ministres des cultes,mais aussi ■ aux traitements et pensions des maîtres et ■ des maîtresses, abbés, religieux, religieuses I et laïques, des écoles çongréganistes, gref-I (ant -ainsi un nouveau budget des cultes sur I le preanier? I 'Et. qu'on verrait à Bruxelles, par un beau I Uimanclie de juin, le .cardinal de Mali nés, I prunat de Bdlgique, à propos d'un jubilé de I société politique, se mêler à un cortège dans ■ la rue, semer des bénédictions pendant le I parcours et, suivi du ministre d'e la justice, ■ d'un vice-président de la. Chambre, de plu-I sieurs députés, d'autres notabilités, y com-I pris le chevalier Papeian's, faire un grand I discours-]progranime devant une assemblée I liombreuse, exalter la beauté du -cri : « Vive l ia calotte! » et développer cette thèse que le ■ devoir des laïques, c'est d'accepter le prin-Itipe d'autorité et la direction paternelle du I clergé? Ces jours pourtant sont venus. * * ♦ Pas tout de suite. Si, à l'aurore de la Belgique indépendante, ceux qui La constituèrent crurent devoir assurer aux cultes une entière liberté tout en garantissant la situation matérielle de l'eurs ministres, il est .permis de croire que ce fut dans la pensée que ceux-tci, tout en jouissant pleinement de tous leurs droits ée Citoyens, resteraient, en tant que prêtres, dans leur vûle religieux. Ce n'est pas pour en faire des centres d'agitation politique que des palais som.ptlieu- 1 sement meu;blés et entretenus étaient offerts aux éivéques et. que l'on mettait de comfoiia-bles cures à la. disjposition des desservants de toutes les paroisses du pays.Ce. n'est pas pour 1 y fa i re de ila ip o(l it ique que 1 ' on an a i n t en a i t , bâ- ; tissait, restauraft, ouvrait les église s. Ce n'est '' pas pour entretenir dés politiciens et des agents électoraux que l'on créait de grasses « prébendes et qu'au moindre curé ou vicaire on assurait un traitement, modeste sans ' doute, anais qu'un casuel savamment or- ' donné amplifie singulièrement iDe part et d'autre on était sans, doute de « bonne foi. Quand les ministres des cultes manifestaient quelque velléité d'intervenir comme tels dans les choses d'ordre profane, c était des excès de zèle dont ils se défendaient 1 et que leurs amis au gouvernement et dans ies corps délibérants désavouaient aussitôt. Queille colère, quelle noble indignation, quel froissement de dignité se produisit chez les ministres de l'époque, leurs tenants et leurs aboutissants quand Jules Ba:ra leur lança -lïàpostroipihe fameuse : « Vous êtes les polichinelles du clergé! » Où sont les -fiers émois d'antan ? * * * Dans la plupart des communes du pays, t si c'est le bourgmestre qui règne, c'est le -uné qui gouverne. c iLes vicaires sont partout des hommes de c :ombat. C'est eux qui, lorsque se mobilisent es saintes mi'liices, marchent à côté du dra- s )eau, la soutane retroussée et le geste pro- c locateur. En temps de paix — de paix ! — j" :'est eux qui veillent à ce que les syndicats L irofessionnels, les coopératives, les mutua-j ités réservent leurs avantages à leurs seu-i f les ouai'lfles. C'est eux qui interdisent aux enfants l'entrée dans l'école communale. Quant aux chaires de vérité, c'est à des touts ix>litiques qu'on les fait sertvir; ce sont des paroles de disicorde qu'y font entendre 1 Ce* orateurs sacrés. Alors qu'il est interdit à tous les fonction-. uaires de l'Etat de se jeter dans ,1a mêlée des ; partis, les membres du clergé s'y lancent x avec frénésie. Leur chef ne leur donne-t-il ; pas l'exemple? Et les laïcs du gouvernement, ( au lieu de les rappeler au calme, de leur re-. commander un peu de mesure, les en-coura-. gent sous main, vont jusqu'à les louer .publiquement.; Quand, dimanche, au Cercle Saint-Josse, le cardinal eut rappëlé a.vec quelle ivresse, . alors qu'il professait à l'Université de Lou-. vain, il voyait les étudiants lever leurs cas-. quettes aux cris de : « Vive la calotte! ». et qu'il eut dit à rassemblée que le devoir des laïques était- d'obéir au clergé, le membre «du gouvernement, ministre des cultes, présent à la petite féte, commença par remercier l'iBminence pour son infatigaible apostolat.Et les députés applaudirent et la foùffie et •très probaib'lement le chevallier Papeians. Nous sommes en pleine théocratie. A. FEBVRE. iE^IIS FAITS, PROPOS iENOS L'INGUERISSABLE MEFIANCE Lord Brassey a 77 ans. Cet Anglais fut quelque chose d'important dans la marine de son pays. Allant en Allemagne, ù Kxel, il regarda des bateaux; on l'a coffré comme espion. Ainsi Clément Hagard, Frainçais notoire en aviation, ayant regardé des ballons allemands, fut arrèlé et colloque. Les spécialités de ces gentlemen expliquent pourtant où ils portaient leurs regards; j'imagine qu'un charcutier belye voyageant en Allemagne senliraiit son aUention assez naturellement portée vers les magasins de délicatesse. C'\est spontané, naturel, irrésistible; journaliste, je projette sur les journaux un regard fatalement professionnel dans le pays où je suis. Loué soit le Seigneur, qui ne m'a fait expert ni en casques, ni en bateaux, ni en fusils, ni en forts, ni en aciers, ni en 1torpilles, ni en uniformes, ni en canons, ni en bélon, ni en chaussures d'équipements, ni en ballons, ni m aviens..., je ne pourrais plus franchir ta frontière allemande. Mais, quoi, il me semble que tout ressortit à l'armée, la charcuterie, aussi bien que la carrosserie; c'est une question de \plus ou de moins. D'où il résulte que le plus pacifique des hommes n'est assuré d'être, en Allemagne, à l'abri dés sbires que s'il a ses yeux dans sa poche. Cependant, par d'innombrables prospectus l'Allemagne nous convie à admirer ses splendeurs. Faudra-t-U, pour ré- . pondfle à son invite,attendre que nous soyons aveugles? Pauvre grand pays, riche maintenant, cl qui voudrait avoir l'accueil fastueux et confiant d.es grands, des puissants, des triomphants, et qui, malgré lui, a toujours la méfiance el le soupçon des petits et des vaincus. ■ BOB. < An jour le jour U PGLiïiQOE i -Nous le faisions remarquer avant-hier, i p itui unème : les eiléricaux ont réimporté l\j une teilile 'victoire (ù en croire leurs ^3» meilleurs journaux), qu'ils ne sont ! occupés que du prochain icahinet libéral ou <c l'affairés, que de la revision et des alliances i ibérales. C'est au ipoint que nous en sommes à être c jeaucuuip moins pressés qu'eux et à nous at- < arder au icabinet actuel, dont il nous se.m- G >Ie que le pays doit encore tout craindre. Du 1 este, des :o'lér:caux n'affectent sans doute de ant s'occuper du ministère futur que pour ^ aire oublier .combien ils •s'occupent du mi- 11 listère actuel. 1 ... (Car ils is'en occupent et beaucoup! Clia- :un y ivoudrait ides changements. Le Patriote, f iffolé pair sa .vieillie haine contre M. Renkin, 'oit, dans le départ de celui-ci, le seu/1 re- ^ touveri.ement possible des fonces gouverne- ,j, nentales. Quant au XXe Siècle, il remplit on rôle d'organe gouvernemental en criti- ^ [uant ile plus -possible les bureaux et parfois n surs ministres comme pour, déjà, s'exercer ^ . un rôle d'opposition. iQu^ant à la revision, iï suffit de rappeler l'o- linion, à ce suflet, des «déni oc rate s-dirétien s» C] ont prcsique tous les chefs se sont pronon- p és contre le statu quo, pour savoir que les lérieaux n'y 'échapperont que par une vio- ence dangereuse. N'oublions pas que la roite ne peut rien sans ses démocrates et 0 ue ceux-ci ne s'inquiéteront guère des « suf- ^ ragettes ;» que le Bien Public oppose si ^ .aïvement à la revision. ')•< PETITE CHRONIQUE. " Regards en arrière P 28 juin 1838. — Couronnement de la reine (r rictoria. w Mystère. <;( Au risque de lui déplaire, nous devons rap- ,ie eler à nos lecteurs l'importance de la u' Presse », d'Anvers, où nous découpons l'ex-•aordihaire articulet que voici : « GÂRE LA-DESSOUS !» — « Nous recevons ? petit billet, signé d'un de nos amis bien au ce curant : m « Bon article, dans la « Presse » du 24 juin, (le IV le ministère d'affaires. Si Philippe le lit, u'il ferme l'œil droit. De Bruxelles, j'ap- p< rends que la question est dans l'air. Il y a u; l quelques Macédoniens qui poussent, pous- oi mt... » m » Allons, espérons que ce n'est là qu'un inof- qi msif passe-temps de vacances et- qu'il ne se lu trouvera personne dans nos rangs pour faire ni inconsidérément le jeu de l'adversaire et lui co rendre bénévolement les clefs de la place joi avant qu'il n'ait su la conquérir. » co Que peut bien signifier ce secret plein d'hor- de reur ?... Sans vouloir pénétrer au fond ténô- toi breux de ces intrigues cléricales, constatons toi que les gens du pouvoir en sont à ne parler p0 que de leur succession... C'est une singulière •], façon de célébrer « leur succès » aux dernières élections et leur confiance dans l'opinion pu- j blique. p-; A quoi bon mentir, lorsque chaque mouve- pa, ment, chaque effort, doivent venir démentir s:j l'inutile feinte ? Le problème de l'herbe. Même cette subite dhaleur et, parfois, l'espoir des vexa ne es .ne sauraient ternir île zèle Pa; de M. Lebureau, toujours imprévu et renversant dans ses initiatives... Comment trouvez-vous ceci .que nous communique un de nos ~~ fidèles lecteurs : « On .fau'che eri ce moment l'herbe qui croît sur .la partie gazonnée de l'avenue de Tervue-ren. Un, paysan ramassait cette herbe et la " .mettait dans un sac, sans doute, .pour la nourriture d'une bête quefleonque. Le faucheur, avisant 'le paysan, .lui fit défense de prendre llïerfbe en question. fa: Je m'approchai de lui et lui demandai pour le compte de qui il fauchait? — C'est, pour -le compte du gouvernement, nie répondit-il. — Et que fait-on de cette herbe? Le gouvernement la vend ? 1 — Non! .répondit le faucheur; on en fait un de's tas et on la brûle ! ! L'autre jour, ajouta- no fc-il, j'ai subi une retenue de 6 francs, pour va avoir laissé ramasser un peu d'herbe... 1 Je croi's, ajoute notre correspondant, qu'a-près celle-là on peut tirer l'échelle. v,e: Nous aussi ! 1 me <5=^=5 îra L'homme célèbre. un L'homme actuellement célèbre à Paris... Em- il pressons-nous d'enregistrer son. nom, car de- ro] main ill .risquerait fort d'être remplacé par un il autre. où iGe n'est pais M. Poincaré,— dont on ne parte I plus guère depuis qu'il est président de la Ré- me publlique.Oe n'est ni uM.Oaillaux, ni M. Briand. pr( ni ,M. iBarthou, ni M. Clemenceau, ni M. Vi- Il viani : ils disparaissent, noyés dans la politi- co<\ que. ( .Ce n'est pas même le ministre des postes ou me le directeur des travaux du Métro, M. Bien- C venue à l'ironique patronyme. liei C'est 'le rajah de Pudukota ! mo Pourquoi ? Parce qu'il est rajah, d'abord. d'E Parce qu'il vient de gagner Ta Grandie course ses de .haies, ensuite. Enfin, parce qu'il l'a gagnée cet avec un cheval acheté deux jours auparavant. Voici .une semaine qu'il est à Paris. Diman-che dernier, il voit courir LMiiurn. Il l'achète j* -pour quatre-vingt mïlle francs. Et, mercredi, J ï sous ses nouvelles couleurs, Li.lium ga.gne « au pas », Lui rapportant soixante-dix-huit mille francs ! Le raja'h, avant été rechercher lui-même sur la piste son cheval vainqueur et l'ayant ramené aux balances, connut incontinent les ovations du tout-Auteuil, l'envie du tout-Paris, la gloire, l'apothéose. Tout de même, c'est bien- la peine d'avoir l une fortune colossale, de l'argent à dépenser f0n par poignées, — pour regagner quatre mille et 1 malheureux petits louis quarante-nuH heures la après les avoir dépensés. de C'est à dégoûter d'être rajah I l sist Vengés ! Un compte rendu forcément rédigé à la SUj, liâte ne permet pas toujours de détailler les otei programmes de,s nouveaux spectacles. vite Pour celui que donne en ce moment le Pa- pot; lais d'Eté, il y a un danseur-chanteur fantai- yen siste qui vaut qu'on pai'le tspéeiallement de lui. rési Ce n'est pas un numéro ide .music-haTl, c'est dan une revanche ! ioo 'Une revanche de toutes les chanteuses mon- che daines, Ide toutes les .ballerines quinqua.gé- sioi naires, de toutes les Patti en toc et. les Dun-can en simili dont nous .avons été abreuvés, C gorgés, inondés depuis quelques années. aux Rien ne dépasse une belle danse, un beau leui chant : mais connaissez-vous quelque chose L' de plus exaspérant que la caricature de cela, but et le snobisme qui fait se pâmer d'aise le pu- loul blic devant .ce spectacle? rêt Le fantaisiste anglais dont nous parlons fait ser£ aussi cette caricature : mais il la fait volon- aut: tairement, avec une ironie, une observation, un humour délicieux. ser£ C'est la .fausse légèreté et le sourire crispé lem de :1a danseuse, dont le tutu même ne par- conj vient plus à donner l'ilHusion d'un envoi ; c'est flni! le tri Lie perçant, la respiration stridente, le . L masque convulsé, le « paradis » impérieux de e?e] la cantatrice de salon, sûre de sa toilette et dép' le son effet ; ce isont les gestes abracadabrants de 1' « artiste » qui se dit >« classique' » et mime en attitudes prétendûment néo-grec- mes lues un nocturne de.Qh'opin ou une rhapsodie 13011 le Liszt ! Ce tamtaisiste anglais nous donne une leçon le goût — que ne renierait pas .Sem ou A<bel dan, raivre. parc 6^=^=9 vi Le « Miracle des Hommes ». Le « Miracle des Hommes », . ce beau livre so )ù .notre coTlaîborateur Gérard I-Iarry a étudié (itra vv.ee tant de 'hauteur de vues les multiples xioblèmes philosophiques, soulevés par l'ex-raorldinaire destinée d'Helen KelTer, vient de ,La ecevoir une très flatteuse distinction : l'Acà- î1 ^ lémie française lui a décerné lie prix Furta.do. •1,e -Cette haute récompense consacre Je sucçès °pn lu ■« Miracle des 'Hommes », qui, traduit en dusieurs langues déjà, a rencontré^ en AnglP-ei're et aux Eiats-IJnjs notamment 3a plus Q grande faveur. Nous .félicitons de tout cœur notre distingua Dc ollaborateur et souhaitons qu'il trouve dan-s ]eme e témoignage 'de l'.'Voadémie la récompense bile l'un lalbeur acharné et fécond. men. les r L'ours noir. Au C'est une histoire féroce et tendre, comme c elles dont la saveur réunit dans une commue délectation Shakespeare et notre excel-ant ami Horace Van Offel. m(>Jg ■Au Centraii, Park de 'New-York habitait un ' jj auvre mari qui .avait double raison d'avoir (îiSp( m caractère farouche, puisqu'il était ours, et dans urs noir... On aurait' des idées sombres à ves . aoins ! Pourtant, il ava.it une femme, :1a- en c uelfle, au dire des gardiens, ne lui donnait a.ucu ucun sujet de jalousie. D'où put alors lui ve- prod nir .l'accès de.rage dans lequel il étrangla sa a g compagne? On se perd en conjectures. Ton- P| jours est-il que la pauvre ourse fut traitée comme une simple Desdemone. Aussitôt après ■le crime, son .Othello se calma tout soudain et. tomba dans .le plus morne désespoir, refusant ^ toute nourriture. Puis un .matin, comme n'en 'Surdi pouvant plus, il monta au plus haut des ro- cœnps chers de ,sa .fosse et, se .laissant tomber, se tua Dura: du coup. Mirdi La science constatait un suicide d'animal de pouss plus; et les psychologues se répétaient.que si le trois pardon vaut toujours mieux si l'on aime, il dissip s'impose plus encore si l'on n'aime pas. ' vait a AUn Nouvelle à la main es mu — E<t-^ce que .les passagers ne vous fatiguent ' ^u',{ pas trop avec "leurs questions? donne •Le capitaine du .navire. — Si; qu'est-ce que nais j .vous voulez, encore savoir? hnuiu — ? —.. menl TERRIBLE CHUTE po D'UN OFFICIER AVIATEUR BELGE iVûl fan la: Le lieutenant Liedel formé fait une chute de ÎOO mèt'es et ses solrni blessures font craindre pour icimi et les ses jours lwp ment Une dépêche d'Aiion a apporté samedi soir une nouvelle qui va profondément émouvoir aiJ\ eL notre armée et, plus particulièrement, notre ^ ^vii vailHant corps militaire d'aviation. gevik Le lieutenant Félix Liedel a fait, ce matin v même, vei's 6 heures 30, une chute, alors qu'il venait de dépasser Martela n g e. Il est mortelle- vil cl i ment blessé ; les médecins ont constaté . une fracture à la base du erâne et une triple ,fra'c- y . ture de la cuisse droite; iLes témoins de r.accident racontent que l'aé- )ass( ' ropllane voilait à 100 mètres de hauteur quand il capota e't tomba verticalement sur fie sol, ls où il s'écrasa. Le lieutenant Demanet, qui suivait en auto- o i mobile les évolutions de son collègue, s'em- /0j q,u pressa vers l'endroit où l'appareil s'était hrisé. firma. il dégaigea le blessé qui, déjà, était dans le m/y, ( coma et le fit transporter à l'hôpital d'Arlon. sancc On craint une issue fatale à chaque mo- ^)cau ment. 0 . , , , „ donne Cest la deuxième chute que fait le jeune vaim lieutenant Liedel — il n'a que 26 ans — en ^ ' moins d'un mois. La .première, dans la plaine ... (j d'Etterbeek, n'eut pas de conséquences -sérieu- { ' (l ses. il n'en est malheureusement pas ainsi nieis cette foi's. poser l'envp. ->-<» ♦»»-<- fan i $ La Course internationels B (lu mol® d'août £ LA COMMISSION ORGAN5SATRÎCE PREND DES DECiSSONS IMPORTANTES POUR EMPECHER LES MAUVAIS TRAITE-MENTS DES CHEVAUX La commission organisatrice de l'épreuve de ^ fond internationale, qui aura lieu entre le 20 Dur u et le 25 août prochain, s'est réunie mardi soUs p la présidence du major Joostens et du baron 11;a de Dieudonné, présidents. ^L1^. (i Les délégués du ministre de la guerre y as- an'olal sistaient. m'ai' ^ D'importantes décisions ont été prises à -la mis f •suite de la réunion. Les organisateurs, voulant Proce( Oter à l'épreuve le caractère d'une course de 601 1'° vitesse, au cours de laquelle certains accidents s C;? pourraient se produire, ont estimé qu'il con- belles venait de donner une grande importance au La nu résultat, de l'examen des montures à l'arrivée, quilles dans rétablissement du classement final : 100 points sur 500 seront attribués à l'état des chevaux, qui sera apprécié par une commis- ^ sion d'officiers et de vétérinaires. ue i ii.] ^ . * * , ments Certains prix seront exclusivement reservés c aux concurrents qui auront le mieux ménagé " L leurs montures durant les étapes. Les contrôles n'auront pas seulement pour but de vérifier le fait du passage, mais sur- De j tout de constater l'état des montures. Un ar- . ^ rêt de dix minutes y sera imposé et on l'utili- ou.. j sera pour examiner les chevaux qui seront, 1, autant que possible, mis à l'écurie. Tout cheval donnant des signes de fatigue es sera arrêté par une décision sans appel et re- ^Ulbva. tenu jusqu'à ce que son état lui permette de e su continuer sans danger. Au besoin, il sera de- S6r,a 11 finitivement disqualifié. 'loilt L'usage de la cravache sera interdit et les c,lùn-t ■ éperons ne.pourront avoir que des molettes est a s dépounmes de pointes. d'u P"r * * * rait à La commission s'est également occupée des ne cou mesures à prévoir pour jalonner l'itinéraire, ,Ce si pour l'éclairer dans les parties à parcourir de ^r,a Ie nuit. voi'rs î Elle a décidé de solliciter à cet égard le con- possibi cours d'hommes de bonne volonté à prendre Pays dans les garnisons voisines de l'itinéraire tion er parcouru. Elle demandera également le concours de '" ' ,ia soldats de cavalerie pour aider les concurrents De F 'îtrangers aux étapes. ques cj Les concurrents monteront des chevaux leur les po' ippartenant et non des chevaux de l'Etat. Jes. gî t La question des contrôles a été discutée; il ,ie Coi l'y en aura que quelques-uns pour les tra- pas de ets de Bruxelles à Spa et de Spa à Ciney, qui clauses loivent se faire à allure réglée. médiat Par contre, on les multipliera jusqu'à ies ; tomme approcher à 6 kilomètres l'^un de l'autre sur (ju con 'itinéraire Cinev-Namur-Louvain-Malines-Ter- interna nonde-Côurtrai-Ostende. ment r Des contrôles volants très actifs seront éga- îeU^nt' ement prévus : ils fonctionneront en automo- ç'^rhë )ile : ces commissions volantes auronTégale- j r neiit le pouvoir d'arrêter les concurrents dont ire mu es montures seraient visiblement surmenées. . ' Autant que possible, il y aura, à chaque ^ f 1 ontrôle, un officier supérieur, un adjoint, un A aHf ai plusieurs vétérinaires, un. maréchal-ferrant.. P°ul,Pa Un service de postes de secours pour nom- v,ertUTG nés et chevaux sera organisé. I;'e m01 Il ne paraît pas douteux, devant toutes ces ^oaTie'( lispositions, que l'épreuve projetée se passe t®n^e 1 [ans d'aussi bonnes conditions que les épreu- I}101 es analogues qui ont été courues en France e-nrôter n ces derniers temps et au cours desquellèsj 'P^air .ucun accident ou incident fâcheux ne s'estIDure roduit; | nutricl: ; MOIS FRONTIERES ] ger .l'équilibre des forces internationales a Durazzo. iS Dans les Balkans "W"; J Un projet intéressant, niais hasardeux : ( serait-ce un canard? iDe Budapest, 'le 27. — Le j.o.urna'l serbe l « Siiboibran. », paraissant à AgTam, apprend t de Belgrade que l'union de la Serbie et dtr , Monténégro, est chose décidée. ^ Les deux Etats auront une armée, une diplomatie, des finances et des douanes communes et même des ministres communs qui ré-^ sideront à Belgrade et seront nommés, d'un commun accord, par les deux Bois. L'union est, tout à fait prête, et l'on attend seulement le moment opportun, qui ne peut plus tarder, du reste, pour la proclamer. : BULLETIN TÉUGRÂPHIÇUE ALLEMAGNE t L'Allemagne élabore un nouveau programme naval > De Berlin, le 27. — Le « Zentrum », organe . du parti catholique, annonce qu'il est infiniment probable qu'à la rentrée, une nouvelle I loi sur les constructions navales sera présen-^ tée au Beichstag. Le ministre de la marine en a achevé ies détails, et le projet est soumis à l'Empereur. ( Tremblements de terre en Saxe l De Berlin, le 27. — Des secousses de trem- - blement de terre ont été ressenties ce matin . à Leipzig, à Dresde, à Halle, et dans d'autres ? localités de la Saxe. A Leipzig, la secousse a duré plusieurs secondes, Les habitants, terrifiés, ont abandonné leurs maisons et se sont sauvés dans les rues. La panique n'a pas été moins vive à Ha/lle, i où de nombreuses* maisons ont été endomma-; gées. Il n'y a eu, cependant, aucun accident de personnes, DANEMARK Un nouvel Erfurt à Copenhague De Berlin, le 27. — Il y a quelques mois, une dépêche de Copenhague nous apprenait que le roi George V et le tsar Nicolas II de Bussie • se rencontreraient, en automne sur le sol da-' nois. La dépêche précisait le lieu de la ren- - contre, qui devait être ,1a villa Hvidoere, près de Copenhague. Cette villa appartient en commun à la reine-douairièré de Grande-Bretagne et à la tsarine-mère de Bussie. C'est là qu'elles vivent ensemble plusieurs mois chaque année. Le plan a été modifié. Le 2 décembre prochain, la reine Alexandra célébrera le 70e anniversaire de sa naissance. Soir fils, le roi George, a décidé de lui faire une joie particulière en réunissant au château de Frenden-borg, comme au temps du roi Christian IX. tous les enfants, .petits-enfants, neveux et nièces de la Beine. En dehors du futur roi de Suède et d'un grand nombre de princes et de princesses, il y aura cinq têtes couronnées, le roi George d'Angleterre, le tsar de Nicolas de Bussie, le roi Christian de Danemark, le rof Maakon de Norvège et. le roi Constantin de Grèce. FRANCK Déjà quinze fois couvert! De Paris, le 27. — L'emprunt de 800 millions en 3.30 p. c. a été accueilli par le public et les établissements .(financiers avec une fa veur que l'on n'osait espérer. A l'heure actuelle, rl se trouve déjà souscrit plus de quinze fois. Comme chaque souscripteur doit verser à l'émission 10'p. c. de la valeur de sa souscription, c'est donc plus de 1 milliard qui va se trouver de ce fait décaissé. Il est vrai que les établissements de crédit et les banques peuvent offrir en couverture des bons du Trésor. On s'est demandé à ce propos si les fortes souscriptions émanant de maisons de banque ou de différentes personnes pourraient être à l'abri de toute réduction. Beaucoup de gros souscripteurs avaient, en effet, demandé au ministre des finances de leur assurer en tout état de cause un minimum de titres. M. Nou-lens s'y est refusé. Aucune souscription globale ne sera par elle-même irréductible. Seules, les souscriptions individuelles de 7 ou de li francs de rente échapperont à la réduction proportionnelle. C'est, d'ailleurs, de cette façon que les choses se sont toujours passées îors des emprunts précédents. Bel exemple d'un chef De Paris, le 27. — On se souvient des incidents que provoqua dernièrement, dans certaines catégories du personnel des hôpitaux de Paris, l'obliga'tion de la vaccination anti-typhique qui lui était imposée. Le syndicat accusait, notamment, .l'administration de traiter ses agents « comme des cobayes à expériences ». Or, — et c'est lià vraiment une jolie réponse à de tels propos, — M™° André Mesureur-, femme du chef du cabinet du directeur de i'Assis-tance publique, qui fut un des .promoteurs de la vaccination antityip-hique à l'Assistance publique, et d'ailleurs un des premiers vaccinés, s'est fait faire, par le docteur Crouzon, médecin des hôpitaux, la première des quatre piqûres nécessaires à l'immunisation. La commission sénatoriale des finances accepte le texte de la Chambre relatif a l'Impôt sur le revenu. De Paris, le 27. — La commission sénatoriale des finances a examiné l'avis présenté par M. Aymond au nom de la commission spéciale de l'impôt, sur le revenu, et. a adopté, avec quelques modifications de forme, le texte élaboré par cette commission, pour les articles 7 à 28 de la loi de finance. La commission a décidé que l'impôt serait calculé, d'après les revenus acquis pendant l'année précédente et non sur les prévisions de revenus de"Tannée en cours. GRANDE-BRETAGNE Le « Gothland » a été renfloué De Londres, le 27. — Une- dépêche die Sci'lly annonce que le steamer belge « Gothland » a été renfloué. Il .a jeté l'ancre dans la rade de Saint-Mary s à 8-heures 25. Grave collision De Londres, le 27. — Un train du North-Kent est entré ce matin en collision avec ce- I»iinanclie «8 juîa. ÏOl-4. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR TOUTE ES BELGIQUE sf~}c année. — 1^5

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