La chronique: gazette quotidienne

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22 februari 1914
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s.n. 1914, 22 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0v89g5kj12/
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Diuiauelie X5i février 1914, — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA BELGIQUE année» — I*i° Sîi LA CHRONIQUE ■r BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE: TÉLÉPHONES Administration; N* Rédaction N* 1408 > ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an;. — 6 francs pour six mois; — 3 francs p°ur trois mois. La Province ' 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par ar FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4e page 30 ccnt. la pcllte lipne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 Ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 Ir. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place ue la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3999 La publicité financière, le? petites annonces et les nécrologies pont reçues aux bureaux du journal,#.et 7, Galerie du Rot. L'ARTICLE 15 par M. Maurice Wilmotlc professsur à l'Université de Liège Dans la discussion confuse qui a ppécédi le vote de l'article 05 (le la toi scolaire en se craide lecture, il est mailaisé de se reconnial tre et, pour tout esprit impartial, de peseï [ Des griafs gue les flamingants iet Iles wallin-gants ont formulé contre la nouvelle rédaction, proposée par le ministre. Ni les uns ni les autres n'ont paru salis-laits. JSn ce qui concerne MM. Franck, Huy-s-imaiis et consorts, on devine le fond d'une ipepséa qui n'a nul intérêt ù 'être claire. Ces Messieurs sont acquis au système féodal de la territorialité. Ils abandonnent volontiers à ! leurs « Jrénes » wallons le soin de réglementer chez eux, comme il 'leur plaît, le régime | linguistique, ù la condition qu'on leur con-! côd'c le même arbitraire dans les parties flamandes du pays. Ai-j-e besoin d'expliquer ici ce que cette conception a de vétusté ot d'inique? Elle est ■vétusté, car elle suppose un état de fait qui, s'il a jamais existé, ne correspond ù aucune I réalité de maintenant. Les races ne .sont plus isolées les unes des autres ipar des rancunes I fondées sur l'intérêt ou des terreurs fondées sur l'ignorance; élles se rapprochent, coba-liitent, s'interpénétrent un ,peu partout. Les mariages mixtes sont, chez nous, si nombreux qu'on doit renoncer à .les dénombrer; les entrecroisements d'intérêts politiques, économiques, intellectuels, etc., entre Flamands et Wallons, constituent l'essence même do notre vie morale et sociale. * * * ■ Je dis, de plus, que cette conception séparatiste est inique. Car elle n'a cure des militera de Wallons fixés à Anvers,' à Garai, à Maiines et dans vingt autres lieux du Nord I et de l'Ouest 'du pays, et qui, confiants dans Ho -pacte unioniste de liSSO, ne se sont même lias demandé, eu quittant le -foyer régional, s'ils allaient subir la plus odieuse des contraintes, celle de la langue dans laquelle on donnerait l'instruction à leurs enfants. Et je m'empresse d'ajouter qu'il serait tout aussi inique de vinculer les Flamands établis en Wallonie et de détruire systématiquement en eux les germes de culture racique, déjà bien médiocres, que décèle leur àme. -Les députés fiàimdngants, me direz-vous, uni dû penser à ces frères, dont ils ont toute l'apparence rte se désintéresser a la Chambre. Certes, ils y ont pensé; mais sans doute ils ont calculé qu'ils étaient infiniment moins nombreux que les Wallons transplantés et qu'il était de bonne tactique de .tâcher un pois pour obtenir une fève... Rendons aux'députés wailliuganls celte première justice. Lis n'ont pas fait montre d'un M égoïsme. M. Deslrée a plaidé éloquem-ment .pour lés minorités françaises des villes flamandes, et l'aimenidemient qu'il n'a pu faire voter les v.iaait directement; il accordait un enseigen-men-t français à tout groupe constitué de pères de famille ayant ensemble vingt-cinq enfants « aptes ;ï fréquenter une même classe » en terre flamande. Rendons à M. Désirée et à ses amis une deuxième justice. 11 u'ia pas .entendu légiférer pour les seuls WntHons. Ce démocrate logique s'est souvenu qu'il y avait, à Liège et dans les communes industrielles voisines, de .vingt à vingt-cinq mille Flamands, que leur nombre n'était guère .moindre dans le bassin de Charleroi, et il a proposé de leur accorder les mêmes latitudes qu'ù ses frères de race. Si l'on compare donc l'attitude de nos séparatistes du Nom à ce.Hc de nos séparatistes du Midi, on est forcé de reconnaître plus do générosité sociale et plus d'équité foncière aux seconds qu'aux premiers. *** •Mais que reste-l-il Ue ces revendications plus ou moins fondées dans l'article adopté mercredi? Il reste, à mon avis, l'essentiel, ibe principe -de la territorialité a disparu; di texte législatif. On lui substitue te principe de ki langue des pères -de (famille, et c'est h raison même. Mais cette langue, qui la dé terminera? 'Balle question, vous écriez-vous. Est-ce qu< nous n'avons pas tous une langue ma lier n«Jle? •Désolé de vous contredire. En Belgique, 01 compte un gros million de gens qui eu possè dent deux. Ils levS charabient également, c< qui équivaut à dire qu'ils n'en parlent au cune. Ou bien ils en paillent une et bredouil 'lent- l'autre, c'est le cas de nombreux fonc tionnaires, commerçants, artisans, etc., de Filandres, qui néerJandisent entre eux, mai: n'ignorent pas tout du français, de qu'as toute l'élite de la population des villes de 1; même région, qui p'afoise avec ses domesti ques et ses fournisseurs, mais ne parle qu-le français. Pour ce million de Belges, la détermina lion de la langue maternelle est un gros'pro blême, un problème ,qui avait été jusqu'ic réservé aux statisticiens et <jue la nouvoH loi pose devant l'opinion publique. Et il cou vient que l'opinion publique s'en préoccupe qu'elle n'en abandonne pas la, solution au seuls arbitres que la loi a prévus, et qu'el! pourrait prévoir, les cheft d'école et l'in'spec tion. Car. je tiens à le dire tout «Je suite et j «l'en eX'piUqueirai prochainement, ces arbitre me sont suspects, et je les récuse d'avance pour-la plupart, en pays flamand, M. Wilmotte. LA (( CHRONIQUE » EST EN VENTE t A PARIS, dans tous les principaux kiosque des boulevards, chez notre dépositaire généra Mme veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 6! ®t dans les bibliothèques de la gare du Nord. MENUS FAITS!_PR0P0S BOUS MORT DE M. BADIN J'eus -un voisin qui portait avec dignité le nom pieux et grec de Théodore. La première fois que, sachant ce prénom, je le vis, je lui demandai machinalement :« Vous cherchez des allumettes, monsieur Théodore? » IL eut vers mai le regard du mouton qui entend le boucher aiguiser son grand couteau sur une pierre. Et je compris le drame intérieur. Tous ceux qui, comme moi, avaient lu Courlellne, ne s'approchaient jamais de Théodore sans lui demander s'il cherchait des allumettes. Infortuné Théodore; et le plus troublant est que lui U ignorait Courteline; il imaginait simplement que les gens devenaient fous et un peu méchants, qu'Us l'embêtaient à lui proposer des allumettes, dont il n'avait que {aire.. Parfois, il en avait accepté par pure bonté, mais cela n'avait pas calmé ses persécuteurs, qui lui rapportaient bientôt à nouveau des échantillons insidieux des manufactures suédoises ou — horreur! — de la régie française. Ce Théodore a passé dans ma vie; ]e ne rai jamais revu. Il n'a sans doute jamais compris. Je pense à lui parce que M. Badin vient de mourir. A'o/i pas le M. Badin, immortel, celui qui ne peut plus — c'est plus fort que lui — aller à son bureau, un M. Badin mortel, hélas ! et qui, de son vivant, fut directeur dans un ministère à Paris, et qui obtint la I^égion d'honneur pou-r des services évidemment loyaux et assidus. Ce M. Badin, ô voies insondables de la Providence, jouait dans la, vie le rôle du M. Badin de Courtèline. Il dut, avoir une exis-hmee charmante, ce monsieur. Les plus sympathiques plaisanteries devaient naître autour de lui. et, dites donc, quelle était la stupéfaction du concierge en le voyant arriver à l'heure à son bureau. Ce devait être un hésos, car jamais, jamais, il n'a tenté d'assassiner Courteline. A moins que, mais cela■ serait presque trop beau, il n'ait totalement ignoré Courieline et son M. Badin. Bob. Au jour le jour U POUT10UE Des- journaux cléricaux se félicitent. devoir un de nos confrères,. clérical, &A. accorder .quelque crédit à l'expédient ministériel, pour déterminer la langue d'enseignement. Car ils en sont,là : leurs moindres mesures sont tellement vexatoires que si l'une d'elles paraît supportable, ils imaginent, une victoire. Au fait, .de quoi. s'agit-i.l? Le père détermine la langue maternelle de l'enfant, seJon son droit naturel. Et ce droit, qui n'eût dù subir aucune restriction, se trouve diminué ■non seulement par l'autorité morale de l'instituteur, mais encore par la faculté de celui-ci d'un appel à l'inspection. C'est dire qu'il faudrait à de pauvres gens un courage surhumain pour contrarier « Monsieur l'instituteur » et exposer, le cas échéant, leurs enfants aux.inévitables défaveurs» suite de \":n-dé-pendunce patera-elle. La solution ministérielle porte la .marque «Je toute la direction gouvernement aie d'an-ijourd'hui : on accorde toutes lies libertés, mais on en .rend l'usage pratiquement impossible. Pour nous,- selon la tradition nationale, nous voulons la liberté pure et simple, cette l iberté .dont la noble revendication à la Chambre, dans lu, discussion de l'amendement susdit, vallut à M. Hymans de violentes attaques et l'aveu que les llamingants la redoutent, la répudient... .Pourtant, cette (liberté, essenoe du programme libérât, est la seule solution possi-b'ie du problème linguistique, comme la condition essentielle de notre unité nationale. PETITE CHRONIQUE Regarda en arrière •22 février 1680. — Supplice do la célèbre empoisonneuse la. Voisin, condaunico a être brûlée vive par le Parlement. Liberté de conscience. En ces temps où l'en parte beaucoup de la li-j berté de «conscience (pour mieux la supprimer, «non enfant 1), se «loute-t-on qu'elile eut à subir , de violents accrocs dans île monde qui semble-[ rait devoir constituer son suprême refuge : le monde du Barreau '/ il faut» -il est vrai, pour découvrir ces accrocs, remonter assez loin. Jugez-en •. " — Une Constitution des empereurs Léon et ' Antliémius, de 468, adressée au Préfet du prê-1 toire, porte : « Que nul ne soit admis dans les 1 corporations d'a.vocàts... s'il n'est imbu des " saints mystères ,de la religion catholique. » — En France,une déclaration du 17 novembre 1685, enregistrée le 28, interdit l'exercice de la - profession d'avocat à ceux, qui appartiennent - à la religion « prétendue réformée ». — Après, la révocation de l'Edit de Nantes :■ (1685), nul ne put être reçu avocat que sut - présentation d'un extrait baptistaire et d'un , certificat de son curé, constatant que l'on ap »; partenait à. la religion catholique, et qu'or i? en remplissait Tes devoirs ! — Les excommuniés n'étaient pas admis è recevoir la profession d'avocat. En France n nous citerons à cet égard un mandement d< s Philippe le Bel, du 23 août 1299. ° Pour la Belgique, il existe un documen 1 beaucoup plus récent : Le 25 fiâvrier 17i5, S. G. l'E/vêque de Oam lança 3'ex,communication contre M« Ferdinand K Antoine Vantdersmissen, avocat au Conseil d Flandre, parce que cet aivocat n'avait pa ...t-enu ses pâques. Enfin, un rescrit de la Cour de Hollande, di s 19 octobre 1058, dôolare qu'un juif ne peut êtr '• avocat. ), _ Il est probable que, dans un avenir très pre cliain, ces mesures seront de nouveau appliquées, comme complément 'logique et nécessaire de la loi scolaire et des circulaires relatives à l'armée. (5=^=5=9 C'est la mode nouvelle. Comme le revolver s'impose de plus en plus, une charmante abonnée, nous demande comment cet accessoire de toilette ëe portera au printemps prochain ? En hiver, — nous écrit notre correspondante, — la solution du problème est simple. On peut facilement- dissimuler un browning dans son manchon. Nos manchons sont suffisamment vastes pour abriter même une mitrailleuse, — sans chiens, naturellement. Mais, lorsque la belle saison sera là, où mettrons-nous ce « face à l'ennemi » qui tend, de plus en plus, à remplacer le « face à main » de nos grand'mères ? Après une brève enquête, nous pouvons assurer à notre lectrice que la question préoccupe depuis quelque temps les grands Couturiers et les grands armuriers de Paris. Ils se décideront, paraît-il, à lancer, dans le plus bref délai, le revolver andalou... Comme l'Indique son nom, cette arme, — un véritable bijou de précision,—se portera attaché à-la jarretière. Avec la jupe fendue, on n'aura qu'un geste à faire pour s'en emparer. Grâce à cette jolie mode, nous aurons encore quelques beaux faits-divers durant la saison prochaine. Ajoutons que le vitriol est définitivement démodé. Les cuisinières elles-mêmes n'en veulent plus. (r^=S> La gloire. M. Cochon, nul ne l'ignore, s'est attiré la sympathie de ses contemporains par de nombreuses actions d'éclat dont la plus difficile, sans doute, fut de faire oublier Vétrangeté de son nom propre... Si on peut dire. Le grand ennemi des propriétaires vient de donner, dans un petit théâtre parisien, une pièce de lui, Intitulée « les Expulsés ». Le public, composé en majeure partie de ceux pour qui M. Coohon fut un bienfaiteur, acclama la pièce mettant en scène, sans générosité, la 1 naïve grande dame dont le prosélytisme fut ' mis aux épreuves que l'on sait. Mais ce qui surtout enchanta le public fut une distribution de minuscules « cloches de bois », des cloches de bois cramoisies ! On trouva ce cadeau symbolique de très bon goût. , Ce n'avait pas été lo cas d'un précurseur. On se rappelle comment le docteur Henri d s Rothschild, auteur d'une piècé intitulée « La Rampe », offrit à ses interprètes des bijoux d'or où les différents feux étaient représentés par des saphirs, des rubis, des émeraudes. La chose parut, à la fols, ostentatoire et mes- ' quine... Au fait, les clochettes durent être plus coûteuses, au citoyen Cochon, que les bijoux ; au inultimiHionnaire... <5=^£> Elégances. Le correspondant pâ-risien d'un de nos confrères défend la perruque de couleur. Ce n'est, dit-il, qu'une fantaisie, et une fantaisie qui a son charme. Voici d'ailleurs la description d/une soirée à .laquelle il a assisté : Des robes à faire rougir M»10 Tallier» passaient... Triomphe des dessinateurs et des couturiers «dernier bateau»!... On tanguait ferme et l'on «furlanait» aussi. Des fentes des invraisemblables toilettes, des jambes s'échappaient, gantées de soies claires... Une jeune femme tout en mauve — des pieds à la tète, c'est bien !e cas de le dire! Mais quels jolis cheveux lilas, si fins, si joyeux ! — causait avec une amie à laquelle le vert sombre seyait à ravir... Là, nue sous des voiles d'or, pieds" nus sur lesquels des bracelets d'or tombaient, les cuisses décorées de lleurs peintes, et la poitrine éblouissante, "inc. grande ftlle à l'allure impériale promenait "une perruque de cuivre scintillant... Cette châsse vivante — oui, vous allez crier à la folie, au grotesque, parce que vous ne l'avez pas ne —■ cette châsse vivante était quelque chose «1 admirable. C'était Chrysis elle-même, avec des cheveux «comme un essaim d'abeilles, tomme une rivière infinie où le soir enflammé s'écoule...» La description est charmante... mais nous pensons bien que l'enthousiasme a dû troubler 'a vue ;de notre confrère. Y !a-t-i.T, à l'ordinaire, rien de plus disparate, de plus criard, de moins séduisant qu'un bal ? Une femme, même très jolie, surtout très jolie, y apparaît ô, son désavantage, au milieu des laiderons qu'elle frôle, des salières, des cheveux pauvres, des teints brouillés, des corpi disgracieux qui •l'entourent. Lè miracle des chevelures aurait-il transformé, du même coup, les anatomies et rajeuni les automnes sans fraîcheur ? (5=^5=9 Littérature. Nous avons signalé, le 16 février, à l'admiration de nos lecteurs, les dignes suivantes que publiait un journal judiciaire, rendant compte d'une conférence de «M. VaTlery-Radot ; Avec Claudel, la foi de Dante, et de Michel-Ange rentre substantiellement clans le lyrisme et n'en e^t plus seulement un accessoire; elle est une anthologie et non une esthétique. L'auteur .de ces lignes — qui n'est point, quoi qu'on en .puisse croire, un panégyriste de Hé-gésippe Simon — refuse le tribut de notre ad-! miration. Après avoir reproduit nos félicita-1 lions, il déclare, finement : Que d'esprit, bigre ! Mais il ne sort, point de la boutique d'Ergaste. Car Ergaste « n'eût, pas manqué de reconnaître dans la phrase que '•ite la « Chronique » les termes mêmes dont, usa M. Vallery-Radot et sa fine intelligence en eut, plus aisément pénétré le sens que saisi les rapports avec l'Entité mâle. « Cuique suum ». Mais non, ô confrère ! Ergaste — pas plus que tout autre auditeur lettré — n'eût reconnu dans votre phrase les termes dont usa M. Val-ïery-Radot (encore que, si ceux-ci eussent été défectueux, nous n'eussions pas plus hésité à , les railler que nous ne. balançâmes à sourire des vôtres). La fine intelligence d'Ergaste — ou de tout autre auditeur lettré — eût, en effet, 3e plus I aisément du monde, pénétré la. différence qui sépare une anthologie d'une ontologie, } « Ne sutor... » — puisque nous parlons latin. Nouvelles à la î — Guillaume Rolland, le clairon de Sidi-iBrahim, est arrivé hier h Paris et a été reçu à la gare avec un grand enthousiasme. _ — "Vous n'auriez pas voulu que ce triorieu; " vieillard débarquât sans tam"bour ni trompette Les petits sabols \ i Dans les ruelles des Marolles A l'heure où s'ouvrent les écoles J'aime à voir passer les marmots, , Petits garçons, petites filles, Eté comme hiver en guenilles Et les pieds chaussés de sabots. i - I A grands pas, de peur d'être en faute, t Ils descendent vers la rue Haute, c Claqui, claquant, dégringolant, Dévalant les pentes qui sonnent. De ce vieux quartier où foisonnent Fripiers et marchands ambulants. Ils courent dans la fange immonde Sans se douter qu'il est au monde s De claire Cbanaaiis èrnbaumés <j Où deux à deux dans l'herbe tendre D'autres à l'ombre vont s'étendre, ^ Mais qu'eux n'entreverront jamais. ^ Qu'est-ce, au vrai, que le sort destine / A la ribambelle enfantine j Dos mal mouchés, des mal torchés, Sinon les pires aventures, Q La faim, le froid, mille tortures De quoi devenir enragés ? s Pourtant, ils font des cabrioles, Yeux fripons et frimousses drôles, ^ Claqui, claquant, tous ces petiots; Et c'est la gaieté de l'impasse Que ce.continu, ce cocasse ^ Cliquetis de leurs.durs sabots! ^ PoLICHK. j, T^TW^nÔNDRËs" ; (De notre correspondant particulier.) r: r LA LANGUE DU BARREAU... EN IRLANDE 1 On sait que depuis cinq mois Dublin est 0 >proû(vé par unè grève compliquée de lock- ï ml qui a mis sur le pavé le tiers de la popu- j ation. La lutte vient de se terminer par la e léfaite des ouvriers. Comment en serait-il Autrement? Lis avaient contre eux* les pa- c rons. admirablement organisés, le gouver-lemenl, la police et le. haut clergé catholi- i: [lie. Quant aux travailleurs d'Angleterre, ni lieu de faire, cause .commune avec eux, •l's se sont bornés à l'expédilion de'quelques jateaux chargés de vivres, simple «palliatif :jui n'a irait que retarder l'inévitable capi-•u'îa lion. l)è: le début,du reste, ies patrons s'étaient ivisés d'un expédient dans le genre de celui * [ui < vait si bien réussi à Napoléon III le , l- dcqembrè 1851. Le surlendemain du coup 'i( l'Elat, le iprinccoprésident, voyant que l'épi-lion commençait à se ressaisir et devenait 1 te plus en plus hostile, se détermina ù élouf- * er toute veiîiléité d'opposition par la terreur. ) mi ^conséquence, la foule désarmée qui en- « .ombrait les boulevards fut impitoyablement : nitraM'lée. '< La police de Dublin «s'est inspirée de cet : 'xcniple. ] Il faut. suv;oir, que . celle,., police constitue ( m coups autonome el autocépliu'le qui , i.1 obéit qu'à son chef, lequel est aussi indé-lenda'nt qifé le vice-roi. L'autorité ,locale n\a ' rien à lui défendre, rien à Jui oikiormer ; 1 il:le ne possède même pas le droit de réqui- ' ûlion. Ajoutons que la police est organisée ! nLlitaiiv.ment (comme'.chez nous la gendar- -neric) et armée de carabines et de revoJ- ; vers. M-ais d'ordinaire elle «c contente d'em- ; [>l<»yer ses terribles, matraques, .arme bien autrement effective que le sabre de nos i Ligents. Cola suffit amplement. Or donc, le dimanche 7 septembre (date fatidique !), O'.Conncll Street— !f boulevard Yii'spach de. Dublin —- regorgeait .de monde, dès promeneurs .paisibles se livrant a-ve-c eurs familles à la^ cou lumière, flânerie du-minieuîe. On .i enmrquai't'! pourtant un déploiement inusité de police occupant en force tous lès points .stratégiques et on s'étonnait. Tout à coup, au balcon d'un hôtel, pàraî' 'e chef de Ja grève, Larkiii, déguisé en cler-gyinani lequel annonce au public qu'il avait défié lu police de .l'empêcher de se montrer dans 0'Conneiil Slieel et d'y prendre la parole et qu'il avait gagné son pari. Le public s'esclaffe, tondis que les agents envahissent l'hôtel, saisissent Larkin et le (rainent qn poste, à p>ed et en traversant la foule. Colle-ci éclate en huées. A l'instant, obéissant à un mot d'ordre, 'd'un bout à .l'autre de la longue artène de .près d'un kilomètre, la police à pied et à cheval se rue sur les promeneurs qui s'enfuient éperdus et qu'on poursuit jusque dans l'intérieur des maisons. Résultat : trois .morts et plus de cinq cents blessés (je ne -parle que de ceux qui ont été traités dans les hôpitaux). * * * Cette boucherie excita une vive émotion en Angleterre et de gouvernement dut se résoudre à ordonner \ine enquête. Ce fut une véritable farce. L'enquête était publique. Seulement, le public se composait exclusivement de policiers qui, dès avant d'ouverture de la séance, avaient occupé toutes les placés et, sans que personne y mit obstacle, s'efforçaient ; ouvertement d'intimider les témoins. Malheureusement, parmi ceux-ci il y avait un député anglais très connu, M. Handel Booth, •qui, s>e trouvant à Dublin le 7 septembre, avait, .des .fenêtres de. son hôteil, vu la scène et. J'avait même photographiée. Impossible de lui faire peur. Et pourtant il fallait l'empêcher de panier! On se fit donc ,un devoir de rinlerrompri à chaque phrase, à chaque mot. En vain ! AQors, l'avocat de la police, un M. Powe.ll, Ki C. (conseiller du Roi), s. v. p., se mit. tout bonnement à. l'injurier, le traitant de saltimbanque (mountebank). Le président (un autre avocat de Dublin) ne sourcilla pas..Ce que voyant, M. Powcll redoubla, clamant, 'l'une voix retentissante : « Je n'ai pas ]n'inquiéter de ce que dit un » bluckguard » de votre espèce. » Et l'auditoire de policiers d'applaudir. Le mot « blackgtiard » est à peu près la l'ire injure qu'on puisse adresser à un An--glais. T1 signifie à la fois coquin, voyou r; " smcenlap » (excusez ce vocable flamand qui, lui aussi, est intraduisible). Peu habitué à des compliments de cet t c .^pèce,1 M. 4Jah.de] Boohli attendit un instant, puis, comme le président persistait à garder un silence ;à rendre jalouses tontes les carpes -des trois royaumes, il prolest; ru quelques .phrases pleines de dignité e déclara ciuen présence dc-s grossiers outra g es dont'il était l'objetT il ne lui restait qu\ se retirer. IA peine le député anglais avait-il quitti îa salie'■oue )e président, ô miracle ! retrouv; la parole, mais seulement pour constate jue, si la déposition de M. Handel Boolh l'était pas actée, il ne devait s'en prendre ; ju'à lui-même, puisque, ayant l'occasion de l'expliquer, il y avait volontairement re-ioncé.Ce président me parait un pince-sans-rire, le première force; Les music-ha-lis devraient e le disputer. _ '' Qu'an t à d'éloquence ide M. Powe.ll, elle v tous donne une idée assez inquiétante du g on qui semble régner au sein du barreau s, r'iailonde. Il -doit être agréable de pratiquer r n ce beau pays ! P. Z. M AU CONSEIL^COLONUL î Le conseil colonial, réuni cet apiés-miili, ous la présidence de M. Galopin, vioe-préBi- " eut, a approuvé à l'unanimité : !l Un projet de décret relatil à la délivrance de d ermis spéciaux de recherches minières au Ka- rl mga, rapporteur : M. Morisseaux. à Un projet de décret attribuant à l'American U 'resbyterian-Congo Mission, un terrain situé à u uebo, rapporteur : M. Dubreucq. c Etaient encore inscrits à l'ordre du jour les bjets suivants : c L'examen du rapport préparé par M. Cattier a ur un projet de décret approuvant la conven-on ctu 6 décembre 1913, conclue entre le gou-ernement du Congo belge et la Compagnie du :asaï, portant concession éventuelle d'un droit ^ 'exploitation minière. L'examen de l'avis à donner sur un projet de écret approuvant la convention du 28 jari- . ier 1914, conclue entre la colonie du Congo elge et M. Alfred Jordan portant concession J ventuelle d'un di-oit d'exploitation minière. L'examen de l'avis à donner sur un projet de éci-et qui approuve l'ordonnance du gouveî'-eur général du 5 septembre 1913 interdisant h exportation des caoutchoucs trelatés et im- f> urs. r A raison de l'absence de M. le ministre des olonies, indisposé, le Conseil a remis à une rochaine séance ses votes concernant ces ob-jts. Il a, cependant, échangé à leur sujet ses il bservations. c/ La prochaine séance aura lieu samedi pro- q hain. 4 Tel est le communiqué qui a été remis à ta d resse. d Au Cercle pour l'Art d Seconde visite au cercle Pour l'Art. J'ai constaté l'incontestable succès de l'exposition, iuccès de public corrobore d'une visite royale r autant plus significative qu'elle ne fut pas of-icielle. AvoueTai-je, cependant, qu'elle ne m'a )as enthousiasme. Ohl la tenue générale de l'ex- l josition est très honorable; mais que tout cela \ ist donc attendu, prévu. Nous retrouvons avec c ,in .plaisir toujours égal à lui-même M. Omer c :oppens, avec des vues de Bruges, minutieuses et soignées; M. Alfred Verhaeren et ses s îatu'ces-mortes, solides, brillantes et d'un in- s :oniparable éclat ; M. Richard Viandier, qui a t ;oué à la forêt de Soignes un amour fidèle ; vl. Adolphe Hamesse, dont l'aimable pinceau i su reproduire les sites les plus savoureux le notre Brabant ; M. René Janssens, qui peint J ivec ferveur des intérieurs confortables et ra-•ueillis; M. vmédée Lynen, a«vec ses pimpantes A llustrations, véritables histoires sans paroles ; vl. Chartes Michel, dont les portraits et les 1 jaysages pour « illustrés du Dimanche » oiit j oute la faveur du public, de ce bon public L qui aime à sè faire, une fois pour toutes, son opinion sur les artistes. f.e malheureux critique d'art en serait donc réduit à énumérer tout au long le catalogue ^ i'ï\ ne trouvait à la société Pour l'Art des ar- , Listes plus inégaux, et d'autres qui n'ont pas * Ion né, cette année, tout ce que l'on attendait , Jeux. Voici, par exemple, l'envoi de M. Laermans, sur lequel on comptait, qui devait être le clou Lie l'exposition ; M. Laermans ayant été retenu par une longue .maladie à l'écart des salons de peinture, on espérait, à revoir ses toiles, une neuve et profonde émotion. Or, il ne s'est point renouvelé : il se répète, au contraire, il s'obstine (fans une formule, et son « Attente » ressemble si fort à ses anciens tableaux qu'il semble qu'on l'ait déjà vue quelque part. Malgré le conventionnel de son coloris, le paysage intitulé « Un site en Brabant » est .plus intéressant; on y retrouve un peu de cette émo- . tion qui caractérisait les débuts du peintre. Oleffe. M. Oleffe, qui nous montre encore « Un Déjeuner », n'arrive pas cette fois, malgré sa vision originale, son coloris bien personnel, la saveur et la douceur de son coup de ibrosse, à noua faire oublier la faiblesse de son dessin. Par contre, l'envoi de M. Valérius de Saede-.leer est décidément tout à fait remarquable. M. de Saedeleer peint ce qu'il sent, comme il le sent, et c'est là son très grand mérite. Les paysages, conçus à la façon des gothiques, marquent une telle volonté, un art si savant de la synthèse, une vision si particulière des sites choisis, qu'ils dénotent un des artistes les plus vraûnent originaux que nous ayons. De même l'art de M. van de Woestyne : même volonté, même profonde modernité sous un apparent archaïsme. •Déception aussi, l'exposition de M. Camille Lambert. Tant de fougue, d'audace, de talent "t même do métier ne sont point, hélas ! servis par un goût très sûr. L'artiste complique inutilement ses toiles, et le bariolage de ses tableaux fatigue l'œil. J'ai dit les mérites de l'envoi de /M. Van Hol-der, dont la toile intitulée « Lumière » est une des meilleures choses qu'il ait exposées, et de M. Firmin Baes, dont les paysans, un peu trop 1 propres, un peu conventionnels, enchantent le public. Mallgré l'abstention de Rousseau, gloire du cercle Pour l'Art, la sculpture au salon de cette année n'est pas dénuée d'intérêt. M. Philippe Wolfers y expose toute une sé-série de statuettes,d'une délicieuse inspiration, très prime-sautière et d'une grâ.'ce décorative qui. même en petit format, n'exclut pas la grandeur. M. Pierre Braecke montre un beau buste en marbre et un bas-relief d'un excellent style; M. Isidore De Rudder, un portrait très vivant d'Hector Denis et quelques bronzes d'un L beau caractère décoratif; enfin, M. Jules Lagae expose un remarquable portrait de l'abbé Hugo > Verriest et une des figures de son monument, i %de Buenos-Ayres. L. D.-W. HORS FRONTIERES Samedi 21 février. U est fort vraisemblable que, pendant leur. :hange de discours congraiulaloires, rince de XVied et Essad-Pacha ont dit échan-er force sourires, en bons augures qu'ils ml. Au fond, ni-l'un ni Vautre ne doit œlta-ier une grande importance aux propos te-us. S'il en est un qui soit plus que l'autre vrsuâdé de la vérité de ses assertions, c'est vstes le prince de Wied, quaûd il a fait part la délégation de ses atermoiements et de •s appréhensions. Enfin, malgré appréhensions et atermoie' ;ents, il va rejoindre son poste, f allais dire ravir son calvaire. Remarquons là présence 'un navire français el d'un navire anglais :tns le cortège qui conduira le roi d'Albanie Durazzo. L'Europe ne veut donc pas se isser mettre de côté par VItalie et pur VAu-iche : elle se rend compte que toute abdi-itiou de (ormes aurait une répercussion fd-ieuse sur les imaginations orientales ommencerait-on, clans les chancelleries, à :quérir le sens des réalités? **» ! L'exécution d'un sujet anglais par le bri-ind PanchoviUa ouvre une nouvelle phase s la guerre civile mexicaine. Tant que les illégalités el bes violences ne •appuient que les Mexicains, le seul idéolo-ue Wilson jyouvait s'en affecter. Mais à pré-znl ce sont les étrangers qui en souffrent et ne. intervention est probable. Il est douteux cependant, et c'est le moteur, qu'elle apporte un changement dura-fe dans les masses politiques d'un pays qui zelame avec énergie un dictateur. * * * Les rivalités diplomatiques s'agitent autour a l'Argentine. Ce n'est pas que la république ait plus d'avenir qu'un autre pays : c'est Welle sait mieux se faire valoir. On y joue u bluff avec autant de virtuosité et plus 'élégance qu'entre les deux caps Gable. Ne voyons donc dans l'évolution actuelle es rapports diplomatiques entre l'Argentine t l'Europe que des a s sa uls de coquetterie 'une part, de galanterie de l'autre. Dans les Balkans La délégation albanaise oîfre le trône au prince de Wied De Nèuwied, le 21: — La ville est pavoisée à occasion de l'arrivée du prince Guillaume de Vied. Les-membres de-la délégation albanaise nt été'reçus au château par le baron M allais, maréchal de la cour princière de Wied. Dans le salon de réception, Essad pacha a alué le prince et lui a serré la main. 11 a en-uite prononcé, en langue albanaise, l'allocu-ion suivante : « Monseigneur, » La délégation dont je suis le président, que 'ai en cette qualité l'insigne honneur de préenter à Votre Aliesse.et qui est venue ici pour ous prier d'accepter la. couronne et le trône le l'Albanie libre et indépendante, est on ne >eut plus heureuse de pouvoir remplir cette nission, dont elle a été chargée par l'Albanie □ut entière. » Monseigneur, » Notre natias, qui a été tbligée dans d'au-res occasions de combattre si opiniâtrement Jour son indépendance, a dû plus tard traverser des temps malheureux, mais elle n'a ja-nais pour cela oublié son glorieux passé et ;es convictions albanaises. Elle a su conserver in esprit national et la langue de ses pères, -es changements politiques qui, dans ces derniers temps, sont intervenus dans les Balkans, a sollicitude et l'aide des grandes puissances, mt assuré son sort. I./Albanie est particulière-nent heureuse que Votre Altesse, ills d'une nation si célèbre dans le domaine des sciences L't de la civilisation, ait accepté d'être notre souverain. » Que le Tout-Puissant conserve et protège Votre Altesse et sa Maison pour le bien de l'Albanie. Les Albanais sans exception seront de fidèles sujets de Votre Altesse, constamment prêts à l'aider de leurs efforts pour conduire l'Albanie vers un avenir prospère et glorieux.» Vive Sa Majesté le roi d'Albanie! » Le prince a répondu en allemand : « Excellence, Messieurs, » Vous êtes venus ici comme délégation de l'Albanie entière pour m'offrir le trône d'un pays qui après maints combats et des difficultés nombreuses a, enfin, reconquis sa liberté. Je vous accueillie du fond du cœur ici à Neu^ wied, ma ville natale, dans le château de mes aïeux. C'est ici que j'ai aimé vous recevoir, afin que vous puissiez connaître mon lieu d'origine. J'avais désiré tout particulièrement qu'une délégation vint à moi d'Albanie pour me transmettre la prière du peuple me demandant d'accepter le trône de son pays.-Les grandes puissances, dont l'aide bienveillante et les secours ont assuré l'existence de l'Albanie comme Etat indépendant, m'ont désigné' comme souverain de votre pays. Je suis heureux d<e vous dire que j'accepte le trône et que, la princesse et moi, nous vous suivrons dans votre pays,qui sera notre nouvelle patrie. Ce n'est pas d'un cœur léger que j'ai pris 'cette décision. 11 a fallu des mois de réflexion pour que je me déclare prêt à accepter ce trône. Les grandes difficultés et la responsabilité qui s'y attachaient m'effrayaient. Cependant maintenant que j'ai pris ma décision à ce sujet, je veux appartenir de tout mon cœur à ma nouvelle patrie. » J'espère, et ie compte trouver dans tous les Albanais de zélés et fidèles collaborateurs pour fonder cet Etat et le développer. Montrez-moi une confiance égale, et nos communs offorts seront avec l'aide du Tout-Puissant couronnés ri.e succès. » Je reçois avec plaisir et reconnaissance 'l'assurance que vous me donnez de votre fidélité, de cette fidélité qui a toujours été sacrée en Albanie, et qui est fameuse dans le monde entier. » Comme je puis compter sur l'appui due tous les Albanais me prêteront en accomplissant fidèlement â.vec moi la tâche commune,

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Dit item is een uitgave in de reeks La chronique: gazette quotidienne behorende tot de categorie Gent. Uitgegeven in Bruxelles van 1868 tot 1918.

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