La défense médicale

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01 februari 1914
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s.n. 1914, 01 Februari. La défense médicale. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/br8mc8vq4s/
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Deuxième année. — N® 5. Le Numéro 15 centimes (en vente à 1 Agence Dechenne, Galerie du Roi, 14). ! Dimanche Ier février 1914. LA DÉFENSE MÉDICALE Journal envoyé à TOUS les Médecins de LANGUE FRANÇAISE de Belgique, d'Europe et pays d'outre-mer Rédacteur en clief : Y Clément PHILIPPE Bureaux : Rue Beliiard, 115, BRUXELLES de 8 à 9 heures et de 1 1/2 à 2 1/2 heures Téléphone : A 40*î Paraissant les Dimanches Loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là, bravant les méchants, me moquant des sots, je me hâte de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer. (Figaro.) Le 21 février, à 8 ij2 heures, conférence du docteur Tardieu _ .lit du Mont Dore, sur /'Asthme au Mont Dore. Conférences thermales Le succès des conférences thermales est considérable. De toutes parts, nos émi-nents confrères des stations françaises s« déclarent honorés de conférencier devanl le corps médical belge, dont ils apprécienl hautement la valeur scientifique et mo raie. Je me permets de publier une lettre d( mon ami Ferras, président du Syndica' des médecins des Hautes-Pyrénées.Ferras fut le médecin de Léopold II, à Luchon qui en avait fait son ami. Ferras qui £ 72 ans est d'une vigueur et d'une énergif admirables. Il narre ses campagnes de 7( avec une verve et une couleur merveilleuses. Dans un discours qu'il fit notamment lors d'une conférence que je donna: à Luchon au mois d'août dernier, dans une péroraison de superbe envolée, il montra les pauvres affamés de Sedan s6 jetant, se blessant même sur les yatagans des sergents qui coupaient le pain amené par nos fourgons de secours. « Le bor pain de l'hospitalité belge, disait-il, se ^ rnêlaH au sang français de nos variants héros et c'était comme^ TaMJemTduNazâ réen. » Nous aurons donc le plaisir d'entendr ce généreux Ferras si éloquent qui vien dra nous exposer la valeur des eaux sul fureuses des belles stations pyrénéennes Gi-contre la lettre : Cher confrère et ami, A mon retcur d'Espagne et de Tanger, aprè le Congrès de Madrid, j'ai été assailli par un série d'ennuis qui m'ont retenu aux Pyrénées et surtout empêché d'être régulier dans me correspondances. Enfin, me voici à peu prè libéré,et je veux vite vous dire combien j'admir votre courageuse campagne. Je veux aussi vou prier d'ajouter mon nom à la liste de mes col lègues des diverses stations, afin de vous prou ver un peu de la reconnaissance que nous vou devons. Je pourrais me rendre à Bruxelles di 25 avril au 10 mai, afin d'exposer devant vou et ceux de vos confrères belges que vous pour riez inviter, soit les ressources de Luchon, pri: comme type des sulfbydratées thermales, ce qui je préférerais, soit une revue des ressource: sulfurées des Pyrénées, sujet bien vaste, ce mi semble. Dans tous les cas, je me déclare trè: flatté et bien reconnaissant si vous acceptez mi part de collaboration. Je vous tends mes deux mains amies. D' Ferras. Nos confrèresMatton deSalis, deBéarn et Porge, de St-Nectaire, prient égalemen la Défense de faire en sorte qu'ils puissen conférencier devant nos excellents con frères de Bruxelles. Le 21 février, le doc teur Tardieu, du Mont Dore, parlera à h Maison des Médecins de Bruxelles, i 8 h. 1/2, de l'asthme aux stations d( l'Auvergne. Dr Clément Philippe. SALIES Conférences thermales et climatiques A notre Corps Médical. Nous n'ignorons pas qu'un mouvemenl considérable s'opère en ce moment en vue du développement des stations thermales et climatiques françaises et belges. C'esl vers ce but que tendent les nouvelles conférences françaises qui ont déjà obtenu ur si grand succès à l'Exposition de Gand. Ces conférînces appelées à produire des résultats excellents certains, et à faire connaître les stations françaises et leur valeur curative concurremmert à toutes Qiitroc ci /V A 11 om g rrno nntom. ment, — ont été organisées par des hommes de haute autorité, par des sommités médicales. Et c'est ainsi que nous voyons figurer à la tête de cette organisation bienfaisante et philanthropique les ; noms du docteur Beurnier, l'éminent chirurgien de l'hôpital St-Louis ; de M. Dor-vault qui fait autorité dans la science française des eaux minérales, et du docteur Bardet, directeur du laboratoire d'hydrologie. Il est de notre devoir de faire entendre notre faible voix pour venir remercier ces hommes de science et d'initiative, et applaudir très vivement à la mission qu'ils se sont volontairement donnée. Nous regrettons toutefois que le Corps Médical de Salies ne soit pas représenté dans la phalange, cependant vaste, des orateurs appelés à se faire entendre. Ces conférences sont données à la Mai-, son des Médecins de Bruxelles, depuis le ) mois de novembre dernier, et se prolongeront jusqu'en mai 1914. Elles seront probablement réunies et formeront un fascicule très intéressant qui sera adressé à la grande majorité des médecins. Le Comité de patronage est le suivant : M. le docteur Casse, de l'Académie de Belgique ; M. le professeur Landouzy, doyen de la Faculté de Paris, membre de l'Institut; M. le professeur Albert Robin ; M. le professeur Henrijean, président uèt>" medeclils de langue îran- çaise. Cadet de Lapeyrère. (L'Avenir de Salies, 18 janvier 1914.) La Paix 3 L article si documenté qui suit, publié , par René Herbert dans la Gazette, éclaire 3 d'un jour impartial la situation de la con-3 fédération des Etats allemands, réunis 5 sous le sceptre de fer de l'Empire, et cette situation est un gage de paix à moins que... pour ne pas laisser écraser 3 l'esprit de l'autocratie prussienne, les i ligues de pangermanistes et navales ne fassent un grand coup d'éclat pour pousser à la guerre avant que le ferment de dissociation n'ait fait son œuvre dans les tissus déjà relâchés des Etats confédérés.C'était évidemment le devoir de l'Eu-1 rope, devant cette paix armée plus écrasante par le poids des années que la plus meurtrière des guerres qui durerait trois mois maximum, de tenter de soulever le , fardeau qui la broie. La guerre seule, ; l'horrible guerre, mais moins affreuse que ; cette terrible paix aimée, pouvait tenter de dissiper ce cauchemar. Toutes les forces vives du continent se dresseraient i contre le Teuton dont le sabre opprime le i monde. Mais un espoir est né. Le Monstre ; était composite, le cerveau du Sud est opprimé par la matière brutale... le cerveau se révolte à la fin et se refuse à envoyer tous ses influx, à cette grossière masse prussienne. Ces petits événements de Saverne ont enfin réveillé l'âme germaine. Les Etats du Sud plus affinés, plus imprégnés d'effluves latines, se sont hérissés contre la botte prussienne, et l'heure est grave pour l'Empire. Elle est heureuse pour les nations européennes qui voipnt le colosse prêt à se disloquer. Par l'affaiblissement de l'Empire du P> trel orageux, la Paix , pourra dénouer sa tunique, puis respirer plus à l'aise : ce serait la fin d'un odieux cauchemar et c'est un soulagement universel quand l'Europe comprend que la blessure faite à l'âme des peuples du Sud insultés par la Poméranie a fissuré les cohortes de l'Attila prêtes à se ruer sur la France. fi'pst nnnrimni il fut. heureux nour la civilisation que ârnes hautes, au Reichstag, soienfjivenues dire au Prussien • <- Tu u'iras Ioas plus loin et nous ne te suivrons 'prK n0USi ]es Rhénans, nous les Bavarois! nous jes Wurtembur-geois. » jfr On a entendu a!|é Parlement allemand autre chose heurel;senienj gue jeg p]ay. tudesdes nationa'vjx_jjj3^raux aff0lés devant le sabre desL Féodaux. i)e nobles paroles ont été proF,onCges qUj ont prouvé que dans les Etalsji du gu(j vivaient des âmes qui ne sont ,eas encore mûres pour les coups de botte 1^ prussjens oppresseurs; et c est là je gros eSp0jr de ja Paix, la Division d lsnatjons d'Empire. yr Clément Philippe. <i— L'C;GRE é ^ Berlin, 23 janvier. Les affaires de ^verne et les acquittements de Strasbouji ont mjg p0gre prus_ sien en appétit. Ij. sort; vainqueur d'un combat dont lEmi,-|jre est je pp-x egt le maître de la sitMtion et de rheure n s'imagine que se^fle k Prusse compte dans l'Empire alleVian(l> et depuis que le colonel von Reuttefc u ges 0fflcjers or,(; été renvoyés blancs crf nejge par ]e Qon. seil de guerre, to.de ;jes pangermanistes sont devenus, plusl;w~^ qu'avant, des nvp, leur insolence naturelle leur foi en leur suprématie natureliV, ils insultent gravement au courage de! l'armée bavaroise et mettent en suspicion! l'attitude des troupes de Bavière pendant/la guerre de 1870 Ils se conduisent comice des écoliers ivres de force et de liberté!. Mais ils n'ont pas l'excuse d'être des écoliers... Il y a là un grand danger pour l'avenir de l'Allemagne, de l'Allemagne confédérée, telle que la voulut Guillaume I" et telle que la voulurent les princes qui, en 1870, créèrent avec le premier Kaiser l'Empire actuel. Que la Prusse reste à la tête du pays, c'est une cho'e toute naturelle, d'abord par son importance territoriale et par l'importance politique qui découle de cette importance territoriale; mais il serait maladroit et injuste aux zélateurs prussiens de dé laigner l'effort des autres Etats constitutifs de la Confédération. Sans ces autres Etats, sans leur soumission, sans leur travail, sans leur bienveillance, la Prusse serait bien affaiblie, bien isolée; commercialement, elle serait privée de clients excellents et souvent d'amis indulgents et sûrs. Elle ne peut pas se passer d'eux et comme elle a besoin d'eux, il est de bonne politique de les ménager. Les royaumes d,u sud de l'Allemagne sont puissants et susceptibles. Les populations de Bavière, du Wurtemberg, du grand-duché de Bade et de la Saxe, sont très différentes, dans leur mentahtéjetldans leur esprit, de l'esprit et de la mentalité prussiens. Ces différences sont criantes, notamment entre un Bavarois et un Prussien. Leurs tempéraments se heurtent par la voie la plus naturelle. Grâce à la poigne de fer du prince de Bismarck, on a fait en sorte qu'ils se complètent et qu'ils coopèrent. Mais Bismarck lui-même, tout génial qu'il fût, n'a pu faire qu'ils se fondent dans un ensemble harmonieux. Ainsi il apparaît que le lien qui unit la Prusse aux autres Etats allemands est un lien fragile, factice. Il s'agit d'une association un peu forcée où n'entrent que très peu d'amitié et point d'amour. C'est un mariage de raison. Mais si l'on compare ce qui sépare les Etats fédéraux de la Prusse à ce qui les unit à la Prusse, on ne peut pas ne pas être frappé par cette remarque que ce qui les sépare est considérable. Il y a d'abord l'envie bien naturelle qui entoure l'Etat le plus fort et qui n'oublie iamais de faire sentir sa force: et il y a la pensée désagréable, encore cuisante au cœur des patriotes, du peu d'autorité laissée aux souverains par cette Prusse avide d'autorité et de pouvoir. Les Etats ont toujours résisté à toutes les tentatives d'absorption par la Prusse. Mais ils ont gardé de ces tentatives une colère sourde et qui, si on l'irrite, finira par éclater. Les gens du « Preussenbund », échauffés par leur « victoire » de Saverne et leur « triomphe » de Strasbourg, font tout ce qu'il faut pour que cette colère sourde et jusqu'à présentmuette, devienne bruyante et éloquente. Partout, dans toute l'Allemagne non prussienne, le sentiment va s'amplifiant, d'un divorce possible entre la Prusse et le reste de l'Empire si la Prusse se rend vraiment solidaire, même par son silence, des excès des « panprussiens ». Voilà le grand danger qui menace actuellement l'Allemagne telle que la créa Bismarck. Ce divorce possible ne serait peut-être pas un grand malheur pour le monde civilisé, car affaiblissant considérablement la puissance allemande, la divisant, la morcelant, il rendrait la tranquillité aux Etats européens que l'accroissement des forces militaires allemandes inquiète. Mais au point de vue national allemand, ce serait un désastre que de laisser à l'ogre prussien la faculté de satisfaire son appétit en mangeant, comme dans les contes de fées, les Etats qui ne veulent pas etrx,"e^e marrges.1 6ï" un nouveau Bismarck revenait aux affaires, sans doute la possibilité de ce divorce serait-?lle hors de question. Mais sous la houlette de M. de Bethmann-Hollweg, les Prussiens ont senti leur sève remonter vers leur cœur, et leur insolence se double de la faiblesse de leur mentor, le chancelier. C'est à l'Empereur qu'il revient de les rappeler au sens des proposions normales et à des idées plus raisonnables. Le fera-t-il? Et comment s'y prendrait-il, le cas échéant? Autant de questions auxquelles on ne peut répondre, à moins d'être sorcier — ou fumiste. René Herbert. ===\ L?—— La question des langues en Belgique VI L'avenir de la langue flamande Beaucoup de ceux qui m'ont fait l'honneur de lire mes précédentes cause ries sur la question des langues en Belgique ont dû croire que jetais un adversaire décidé de la langue flamande. Rien de plus faux! Gomme tout homme instruit, je considère toutes les langues comme des objets d'art, ciselés pendant des siècles par des générations entières, pour l'expression de leurs pensées. C'est un patrimoine précieux de l'humanité, et la disparition d'une langue est cent fois plus regrettable que la destruction d'un tableau. Mais que faire quand on ne peut l'empêcher? A quoi sert de la momifier, même avant sa mort complète, pour la présenter, en apparence intacte, aux populations ébahies? La momie de Sésostris ne ressemblait pas, hélas! au grand roi d'Egypte. Or, que font les flamingants ? Avec beaucoup de soin et une persévérance qui paraîtrait des plus méritoires si l'on n'en connaissait le moteur réel, ils cherchent à isoler le peuple flamand en lui donnant comme seul outil intellectuel un langage resté incomplet, dont les lacunes sont bouchées artificiellement. J'ai rappelé dans une précédente causerie que le flamand était un rameau germanique, resté sans culture, pressé qu'il était entre la mer du Nord et la pénétration romaine, facilitée par la grande voie aui allait de Bavav à Toneres et Juliers. Ainsi isolée du gros des populations germaniques, la Flandre s'est toujours tournée tout naturellement vers la lumière la plus proche qui lui venait du Sud. Aujourd'hui, c'est en vain qu'on voudrait lui voir aiguiller ses idées vers l'Allemagne. Vingt siècles de contact avec la civilisation latine lui ont mis dans le sang le goût de ses productions, si faciles à acquérir. Il faudrait vingt siècles encore pour le lui enlever. Rien de plus difficile que de modifier un peuple. Les Allemands en savent quelque chose avec les Alsaciens. Combien d'années faudrait-il aussi pour anéantir le commerce économique que nous faisons avec la France? Tandis qu'elle nous offre ses productions de luxe, ses vins, ses soieries, ses œuvres littéraires,- elle nous prend nos tissus, nos charbons, nos verres à vitre. D'où un service mutuel et un commerce actif qui représente peut-être la moitié de notre commerce mondial. L'Allemagne, au contraire, est un concurrent direct. Elle ne nous apporte que ce que nous faisons comme elle et nous ne lui achetons que séduits par ses bas prix. Quoi d'étonnant que nous ayons pour la France la meilleure des sympathies, la sympathie économique, que l'éminent historien belge, M. Pirenne, a montrée comme étant le facteur politique le plus important dans tous les âges ! Que aënSiu'îk Fiândre soit â'AenicriltJe, elle apprendra l'allemand par ordre et continuera à apprendre le français par goût. Que ses frontières soient fermées aux produits français et la Flandre ruinée, elles laisseront passer, malgré les Zollve-rein les plus prussiens, les idées françaises.Et qui niera que c'est un bien pour la Flandre? En empêchant les Flamands d'apprendre le français, en prohibant cette langue dans l'enseignement, les flamingants font œuvre néfaste, sans profit pour personne. Si par hypothèse la Belgique devenait allemande, croit-on que le flamand en profiterait? L'Allemagne impériale a montré son peu de respect pour les parlers locaux. Et si c'était la France qui nous englobât par le hasard des traités, quel désastre pour la langue flamande ! Tout le monde parle français en France et la France n'a jamais persécuté personne, laissant les Alsaciens, les Bas-Bretons, les Provençaux, les Flamands même parler leur langage local. Au bout d'une génération toute la Flandre parlerait français. Au bout de deux le flamand aurait en Flandre belge le rang qu'il occupe en Flandre française. La langue flamande n'a aucun avenir mondial. Elle se cantonnera peu à peu dans le peuple des campagnes, comme le basque, le breton, le romanche, etc. L'élite flamande, tout en cultivant plus ou moins sa langue materi elle, s'alimentera d'autre part aux sources fécondes d'un ou l'autre grand peuple, qui, vraisemblablement, continuera à être la France. Cette élite augmentera peu à peu en nombre, mais il est fort à craindre qu'elle ne néglige le culte de la langue natale et n'en lise plus les productions littéraires. Les auteurs flamands, réduits à la clientèle du peuple, disparaîtront ou se borneront à des productions villageoises. Ce triste horoscope ne m'est pas dicté par le mépris. C'est un processus aussi fatal que la pierre qui tombe et que l'on ne peut que constater. Encore une fois, la langue flamande était belle, vigoureuse, expressive. Il ne lui a manqué qu'un grand espace de peuples oii elle puisse se développer, mais cet'e chance lui a échappé jadis et un coup d'œil sur la carte montre qu'elle ne se renrésentera nlus iamais.

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Dit item is een uitgave in de reeks La défense médicale behorende tot de categorie Vakbladen. Uitgegeven in - van 1913 tot 1914.

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