La défense médicale

1289 0
04 januari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 04 Januari. La défense médicale. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qz22b8zv61/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Deuxième année. — N° I. Le Numéro 15 centimes (en vente à l'Agence Dechenne, Galerie du Roi, 14). Dimanche 4janvier 1914. LA DEFENSE MEDICALE lournal envoyé à TOUS les Médecins de LANGUE FRANÇAISE de Belgique, d'Europe et pays d'outre-mer Rédacteur en clief : H>' Clément PHILIPPE Bureaux : Rue Belliard, 115, BRUXELLES de 8 à 0 heures et de 1 1/2 à 2 1/2 heures Téléphone : A 40t —- ï - Paraissant tous les Dimanches : ; i Loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là, bravant les méchants, me moquant des sots, je me hâte de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer. (Figaro.) i ~ ; Note de la Rédaction • A partir du nouvel an, la Défense médicale comportera en première page la partie politique, les questions médicales et professionnelles en seconde et troisième page. Le texte des conférences données par la Conférence Thermale et Climatique Franco-Belge, pour ne plus être scindé, formera l'objet d'un supplément encarté entre les feuillets de la Défense. Interpénétration Il faut des siècles pour modifier une cellule. L'adaptation à un statut physicopsychique est une longue suite de très lentes métamorphoses moléculaires, une longue suite d'améliorations protoplasma-tiques et pas finement spécifiées au début. Si l'on va du simple au composé en gravissant la côte jusqu'aux organes neuroniques si complexes que le cerveau, vous trouverez alors seulement au bout de millénaires des différenciations nettement caractérisées qui surgiront plus tard dans le physique, le moral et l'état passivement ou activement énergétique d'un organe. C'est évidemment ce qui fera la séparation entre le sensorium d'un scolopendre et celui d'un mammifère, entre le cerveau d'un Océanien et celui d'un Pasteur. Pourquoi ces incoordinations entre races diverses? pourquoi le statut moral d'un Anglais est-il si différent du schéma cérébral d'un Allemand? pourquoi un concept psychique est-il si différent entre un Germain et un Français? Il est impossible, par exemple, de s'imaginer deux êtres humains de mentalités plus dissemblables que l'Anglais et l'Allemand. Pour cette raison, ils n'arriveront jamais à bien se comprendre et, partant, ils ne cesseront de se regarder d'un œil méfiant. Prenez, par exemple, leur conception de 1' « Etat ». L'Etat, tel qu'il est compris par l'Anglais, est quelque chose de si vague, que l'on pourrait presque dire qu'il n'existe pas. Il n'existe certainement pas si l'on prend comme mesure l'Etat prussien. Celui-ci, avec son organisation développée jusqu'à l'excès, avec sa subordination de l'individu à la communauté, serait impossible en Angleterre. L'idée que l'individu existe pour l'Etat est fondamentalement opposée aux traditions britanniques, pour lesquelles l'Etat existe pour l'individu, subsiste par la volonté individuelle et libre de chaque citoyen, et n'a de devoir plus sacré que de protéger la liberté et les privilèges d'un chacun des sujets, fût-il le moindre. Et cette conception de l'Etat n'est pas un point de vue né dans le cerveau de la génération actuelle; elle est plutôt traditionnelle et basée sur les événements historiques. Par sa position insulaire, l'Angleterre n'eut jamais grande crainte d'une invasion et, par le fait même, ses souverains n'eurent aucune excuse pour lever et entretenir de grandes armées. Dépourvus de cette arme, les rois ne purent arrêter l'avance des classes du peuple, qui gagnèrent en force et, imperceptiblement, conquirent un degré d'influence tel, que non seulement il neutralisa toute tentative d'autocratie de la part de la couronne, mais que, petit à petit, il relégua le souverain à l'arrière-plan et ne lui laissa que le titre purement honorifique de chef d'Etat avec un semblant d'autorité. Le parlementarisme s'est donc implanté graduellement en Angleterre; le seul incident brutal fut la tentative des Stuarts de briser l'autorité du peuple. Mais le mouvement était trop puissant et l'infortuné Charles 1er paya de sa vie son vain effort d'arrêter l'inévitable. En Allemagne, les choses furent autres. Aidés de leurs puissantes armées, les princes finirent par subjuguer les villes libres et n'eurent aucune difficulté à amener le peuple sous leur joug. C'est seulement plus tard, après la révolution française, qu'ils se rendirent compte de leur état de dépendance, et le joug fut rejeté d'un mouvement violent. Mais déjà, pour l'Allemagne, il était trop tard; son esprit avait été éduqué et, malgré son mouvement de révolte, il était destiné à rester dans l'ornière. Même maintenant au XXe siècle, elle est toujours un Etat purement militaire, comme l'ont démontré d'ailleurs les pénibles incidents des jours derniers. La cellule primitive fut cependant identique, mais les vibrations de sa contexture moléculaire furent différentes, et vous arrivez dès lors à des finalités qui ne peuvent guère s'interpénétrer. De ces cerveaux moulés dans une discipline militaire spéciale cristallisant tous ses réflexes vers l'obéissance inintelligente, doivent évidemment s'évader les étranges conceptions d'un de Reutner, parlant de faire respecter même par le sang l'uniforme de son prince; d'un de Jagow, qui se fait le défenseur de ces bizarres mœurs militaires en usage, mais il y a des siècles, dans les hordes barbares des Gétules, des Suèves et des Alains. Il faudra des siècles pour que la radiation des^cerveaux des Gœthe, des Kant, des Leibniz, puisse imprégner d'une onde vraiment humanitaire les neurones allemands. Entre les mentalités de certains peuples, il ne peut y avoir, d'ici longtemps, interpénétration.Dr Clément Philippe. Les Allemands en Relgique u I La crise métallurgique bat son plein; Cockerill éteint deux hauts-fourneaux, cela en dit long. Nos industriels broient du noir et entrevoient les pires jours pour notre industrie nationale. J'eus l'occasion de causer,avec l'un de ces messieurs, de l'instant critique que nous traversons. « 11 serait préférable, dit-il, de céder en bloc tout notre armement industriel à l'Allemagne, la concurrence qu'elle nous fait est telle que nous préférerions fermer nos ateliers que de travailler à perte. »Ce n'est pas là de la ooncurrenceloyale, ni digne, et c'est une campagne bien préméditée pour s'emparer de notre industrie, et cela est protégé par le gouvernement allemand. Celui-ci, grâce à des dégrèvements formidables sur les matières premières destinées à l'étranger, à des primes colossales données aux produits exportés, permet aux industriels de là-bas de faire des offres en dessous de nos prix de revient. Que faire? me disait le gros métallurgiste interviewé, mais j'ai dû acheter moi-même à ces bradeurs (c'est son mot) des matières fabriquées nécessaires à mon industrie et qu'ils me cédaient en dessous de mon propre prix de revient. » Je fus chez le ministre,me dit-il.Celui-ci jura ses grands dieux qu'il n'y était pour rien, jérémia, se lamenta avec moi, se couvrit la tête de cendres, mais pas d'énergie! pas de ressort! Lui-même me consola en me lançant la phrase contrite décevante que voici : « Que faire ? que faire ? » Mais, monsieur le Ministre, relevez formidablement vos droits d'entrée, qu'ils égalent au moins ceux que l'Allemagne prélève sur nos produits. Mais, vous comprenez, il suffit que la Légation, de la rue Belliard fasse remuer son grand sabre et nos prudents ministres rentrent sous terre. Et puis voici le petit coup de la mainmise allemande sur notre industrie : Une usine passe-t-elle i.n moment difficile, arrive un monsieu . |de la grosse Banqu( Industrielle Germarf-Belge qui offre 1( petit secours d'usage et petit à petit 1( grappin est mis; puis le petit doigt passe dans l'engrenage, puis le bras et le corps deux ans après c'est !e Directeur de Berlii quia expulsé le bon Belge et depuis 1< petit boy de bureau jusqu'au concierge tous ces braves Allemands s'installent ei attendant l'ère heureuse de la grand* nationalisation germaine, et ce sera alor: la grande joie de nous voir passer un sabri à travers le ventre par les petits sous-lieu tenants à monocle du nommé de Reutner * * ^ Les canonsKruoo!Lesfusées Les questions sont posées. Pourquoi la Nation a-t-elle payé 4 mil lions 800,000 francs des canons que h Creusot offrait à 2,500,000 francs? Canom inutiles qui se rouillent à Essen et ne son pas même livrés à la Belgique qui les i payés. Pourquoi ? Le ministre de Broqueville, qui ne sou lève plus le moindre voile, a cependan lancé à la Chambre la clameur vengeresse « Il y a des brebis galeuses dans l'armée. : Voyons, mon vieux Colon! vous n'ave: pas emporté avéc^vous ie voile d'Isis : Paris, n'est-ce pas? Et les fusées fabri quées chez Krupp que nous avons payée; avec une surenchère de dix francs, alor que nous les fabriquions dans nos arse naux de l'Etat, mieux et deux fois meil leur marché. Quid? Toujours ce silenci inquiétant, pas de réponse, et la somm< payée en surplus est encore colossale Toujours le million au moins! Le; réponses vagues, sibyllines, du ministn enfilent surtout des mots et, entortillées déclarent que la Commission a été saisie et puis une sorte de dédain ennuyé pou: les questions si nettes des Magnette e des Buyl. Si la Commission a été saisie la Nation ne l'est pas moins. Et puis encore, la signalisation élec trique Siemens dans nos gares. Quelques questions : Lors du concours entre les différente: firmes, n'y a-t-il pas eu des concurrent! sabotés? Pourquoi commande-t-on encore i l'heure actuelle, en Allemagne, le sulfat* d'ammoniaque nécessaire aux piles i 2 francs le kilog? Combien le paye-t-on ei Belgique? (30 centimes, je pense). Pourquoi achète-t-on toujours en Aile magne les paletots caoutchoutés des visi teurs à 60 francs (je dis 60 francs, alor; qu'en Belgique on les paye 27)? Pourquoi??? Il faudra bien cependan que l'on explique cela. Nous somme! patients, c'est convenu ! un peu veilles c'est convenu! un peu lâches devan l'Allemagne, c'est convenu! Mais enfin allons-nous toujours trembler quand h Petrel orageux secoue la ferraille de soi grand sabre? Nemo; Les enseignements de Gand Comme chaque année, les comnxunica tions faites à l'assemblée générale de l'As sociation flamande pour la vulgarisatioi de la langue française témoignent de If persévérance des hommes admirables qui depuis quinze ans déjà, s'efforcent d( combler, dans l'enseignement en Flandre la lacune qu'on sait ! L'assemblée, à laquelle nous avons ei la bonne fortune d'assister, a eu lieu dan! un de ces salons de sociétés particulières donnant sur cette place d'Armes, dont le: constructions rappellent l'étape de progrè; que la France aida Gand à atteindre. L'assistance est formée de citoyens dis tingués et de bonne volonlé, qui, en assu- ' : rant la vulgarisation de la langue fran- < ; çaise, font exclusivement œuvre d'al- < : truisme. Pas la moindre arrière-pensée I ; d'intérêt politique chez ces bienfaiteurs i intellectuels ! Ce dévouement est noble et < i son spectacle est touchant. i Nous ne reproduisons pas, dans cette < , note, le discours, très complet, de M. le i i Président de l'Association, M. Maurice de i î Smet de Naeyer. Celui-ci a terminé son 1 s exposé moral de l'état de la question en ; disant, avec infiniment de bon sens, qu'un 1 ■ mot pourrait terminer la querelle des 1 • langues : liberté.' ' Ce porte-parole de l'Association a dé-. claré aussi que celle-ci saurait faire respecter l'Université de Gand dans son f « intégralité », déclaration qui fît sensa- ■ tion. Fin 1912, l'Association flamande pour la vulgarisation de la langue française compl ait 1,283 membres. La bibliothèque de la société est très fréquentée. Les cours ^ de français, institués par l'Association, sont suivis par 525 garçons et 303 filles. L'administration communale de Gand a, depuis peu, organisé, à l'instar de la création de l'Association, des cours de langue française, auxquels sont joints des cours de calcul et de dessin. L'autorité communale ne pouvait mieux reconnaître la grande utilité de l'œuvre principale de l'Association. i , Ces résultats, cette consécration offi-3 cielle et le vaillant président, M. Maurice de Smet de Naeyer, furent salués par les applaudissements unanimes de l'assemblée, ; à laquelle participait, notamment, le véné-3 rable M. Schoentjens, recteur de l'Université de Gand. M. Poplimont, délégué , de la section anversoise de l'Association, ; donna les renseignements suivants sur la marche des travaux à Anvers : Deux écoles existent dans la métropole : ' l'une est très prospère, l'autre institution t devrait être développée. On refuse des élèves faute de place, faute d'argent... C'est que l'œuvre anversoise, tout entière, vit des propres deniers de nos amis, L'Administration communale, par horreur du français, a refusé les locaux né-, cessaires à l'institution créée par ces . , braves citoyens! On se souvient, sans doute, de l'émouvant article qu'Hector , Chainaye consacra un jour à la céré-. monie d'une distribution de prix aux , élèves des écoles particulières françaises l d'Anvers ! M. Poplimont fait part ensuite à l'as-. semblée d'une nouvelle qui produit grand . effet : auprès de la Ligue pour la liberté , des langues, une ligue catholique, se donnant le même objet, va lutter également pour la défense de cette liberté! ; L'assistance applaudit. Maintenant, l'orateur fait justice des t amendements à la loi scolaire, tendant à i ne reconnaître en Flandre, comme langue , , maternelle, que le flamand (!), procédé i imaginé pour assujettir à l'enseignement par le flamand — le flamand, langue , véhiculaire — tous les enfants de la ' Flandre. M. Poplimont fait ressortir l'importance de cette question, à laquelle l'Association . flamande pour la vulgarisation de la lan- , . gue française oonsacrera une pétition qui i sera adressée aux membres du Parlement, i ; On entend ensuite des communications ; de MM. Renard et Borgers, délégués de la section de Bruges-Ostende, au sujet du succès, sans cesse grandissant, obtenu par < i les cours de français donnés à Ostende. i Ces cours, organisés le dimanche, sont , suivis, cette année, par 357 élèves. L'ad-i ministration communale, qui subven-! tionne cette institution, a accordé également un subside à des cours de flamand, ■ mais ceux-ci ne sont fréquentés que par me quinzaine d'élèves... Un cours spécial le français, organisé à l'Athénée, groupe >0 élèves et le cours de flamand, institué larallèlement, 7 seulement. MM. Renard et Forgers soulèvent de ihaleureux applaudissements. Très curieuse communication encore le M. Renard, qui conte comment un inspecteur officiel s'y prend pour conseiller iux élèves d'un cours communal de français, donné à l'Académie de Bruges, s'y irend, disons-nous, pour conseiller à ces îlèves d'abandonner ce cours! A en croire je fonctionnaire étonnant, les Flamands levraient s'e^utenir à leur langue matérielle, comme la plupart des Français, des Anglais et des Allemands... Puis, c'est M. Flamache, de la section iruxelloise, qui conte un fait autrement scandaleux ! Des cours de flamand ont été jréés par l'administration des chemins de 1er, à Bruxelles. Au début, il n'attirèrent jue quelques employés wallons. Une insistance spéciale garnit, par la suite, les oancs déserts. Les élèves firent des progrès. Et savez-vous ce qui se produit, à arésent ? dit M. -Flamache. Les employés wallons, qui ont appris le flamand, se montrent d'enragés... flamingants! L'ora-ïeur se borne à déclarer qu'il faut riposter m gagnant à la langue française le plus le Flamands possible. Achille Chainaye. Dédié aux Flamingants La langue française en Alsace-Lorraine. Les deux professeurs d'histoire allemande, MM. Schaeffer et Witte, se sont livrés à des recherches au sujet de la ligne de démarcation des langues en Alsace ît en Lorraine. Le premier constate que 3ette limite des langues n'est pas déterminée par une frontière politique. Le second reconnaît que lorsque les imites actuelles de l'empire allemand ont lté arrêtées en 1871, les considérations militaires l'ont emporté sur les considérations luinguistiques. Jusqu'au recensement de 1905, la population de langue française avait constamment diminué; le lernier recensement, au contraire, accuse me augmentation, non pas dans la zone le langue française mais dans les gran-ies villes d'Alsace, où, de tout temps, iomine la langue allemande. Il faut s'étonner, ajoute-t-il, de la fermeté inébranlable avec laquelle s'est maintenue la imite des langues. "Ces deux professeurs, écrit le journal Der Elsaess Lothringer, organe de M. Blumenthal, maire de Colmar et membre le la première Chambre, n'ont certainement pas eu l'intention de recueillir des preuves en faveur de la nécessité de cul-:iver les deux langues en Alsace-Lorraine : il faut d'autant plus retenir les îonclusions qui se dégagent de leurs recherches qu'il en résulte d'abord que 'affirmation suivant laquelle l'annexion 1e 1870 aurait seulement eu pour but de "amener à l'ancienne mère-patrie une race essentiellement allemande n'est pas rondéé, puisque les considérations mili-:aires ont primé toutes les autres. Ceci joncorde d'ailleurs avec la version ouvertement donnée par Bismarck au Reichs-;ag quand il a dit que les provinces innexées devaient être considérées comme an glacis autour des places fortes de Strasbourg et de Metz, à la possession lesquelles les sphères militaires attachaient la plus grande importance. Ce lui est plus important encore, continue je journal, c'est la constatation que, dans ['Alsace-Lorraine actuelle, les régions de langue allemande et française continuent k subsister l'une à côté de l'autre. La culture allemande et la culture française ant donc, dans le pays, un droit égal à

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La défense médicale behorende tot de categorie Vakbladen. Uitgegeven in - van 1913 tot 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes