La défense médicale

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01 januari 1914
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s.n. 1914, 01 Januari. La défense médicale. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/707wm16z01/
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Deuxième année. — N° 6. ^Le^umér0j5j^enMm^ r Dimanche 8 février 1914. LA DEFENSF MEDICALE Journal envoyé à TOUS les Médecins de LANGUE f^JpISE de Belgique, d'Europe et pays d'outre-mer. PHILIPPE Rédacteur en clief : 1 Bureaux : Rue Belliard, 115, BRUXELLES de 8 à 9 heures et de 1 1/2 à 2 1/2 heures Téléphone : A IO'î Loue p.r ceux-ci, blâmé pur ceux-,à, br*ve.nt les mechunts, me moquant des sots, je me hâte de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer. (Figaro.) JÊM t. Ji I 11 Le 21 février, à 8 i\2 heures, conférence du docteur Tardieu, —"^d-u^JWont Dore, sur /'Asthme au Mont Dore. Paul Déroulède C'était un Paladin, le dernier des Paladins. Nous, Belges, nous l'aimions, celui qui aimait tant sa France, et lui nous aimait. Nous devons un souvenir à cet homme, dont le cœur déborde de reconnaissance quand ses Chants du soldat chantent ces vers à notre Belgique : A LA BELGIQUE Salut, petit coin de terre, Si grand de bonté, Où l'on vous rend si légère L'hospitalité ; Où tout ce que l'on vous donne, Sourire ou pitié, N'a jamais l'air d'une aumône, Mais d'une amitié ; Où les âmes si sereines Ont les yeux si doux, Que les tourments et les haines S'y reposent tous ! Salut, terre fraternelle, Où tout m'a tant plu l Peuple bon, race fidèle, Belgique, salut ! Va! la France a la mémoire De ces jours de deuil, Où la défaite sans gloire Brisait notre orgueil ; Où, fuyant, vaincus débiles, Un puissant vainqueur, Tu nous-as ouvert tes villes, Tes bras et ton cœur. Puis, douce comme une mère, Tu nous as bercés ; Mieux encore, chère infirmière, Tu nous as pansés. Tu nous as mis sur nos plaies, Saignantes encor, Ce baume, les larmes vraies, La foi, ce trésor ! Son cœur avait été broyé sous la botte prussienne. Avec son jeune frère dans l'égorgeoir de Bazeilles il lutta, mordan ses dernières cartouches, et fut pris sur 1< champ de la débâcle, portant le corps mou rant de son frère blessé à mort, et qui ne fut pas pour lui le bouclier de Patroole. Ce fut le poète de la Revanche, et cela ne nous effrayait pas, nous, les Belges, cai nous sentions que la forme même du gou vernement français, 1 etiage de sa civilisa tion, étaient pour nous, pour l'Europe une garantie de paix; que cette idée de revanche était le contrepoids nécessaire pour la Liberté des Peuples et dire à l'ogre germanique : tu n'iras pas plus loin. Oui par-dessus tout, il aima sa France, et il fu même touchant, où d'autres eussent été ridicules, dans sa piété naïve quand il se fit apporter en exil de la terre de la Patrie Qu'on oublie son rôle politique : la poli' tique n'est jamais belle; qu'on ne voie er ] ai qu'un cœur de lave débordant d'affec-tion pour sa douce France, avec laquelle il communia sans cesse. C'est pourquoi i nous aimait tant, nous, les Belges, qui entrevoyait comme ses chers Lorrains, ses chers Alsaciens, étreints dans l'avenir pai les serres germaines. Maintenant, le brillant orateur, le conducteur des foules, dort son dernier sommeil sous les mimosas de la Riviera. Quand on aura dit de lui : « Il a aimé h France»,on aura résumé sa vie et son activité. Il fut d'Artagnan, il fut Cyrano, et, dans toutes les batailles, ce ne fut pas h panache blanc d'Henri IV, ce fut le panache tricolore que les foules acclamaient. C'était un romantique : Alexandre Dumas père en eût fait un autre mousquetaire; il en avait l'âme cocardière, ardente de bravoure, l'affection passionnée de soi: drapeau, et son drapeau était la France, C'était un Paladin selon la formule di passé et, il y a des ans, il semblait démodé, périmé, un peu fossile; l'artis terie, comme eût dit Verlaine, se moquai! de la Patrie et foulait aux pieds bien des choses intangibles, et c'était lui, Dérou lède, qui avait raison. La France saignait toujours de l'Alsace et Lorraine, et, après Fachoda, Kiel, Tanger, Agadir, il se trouva qu'il avait conservé toute brûlante en son cœur la flamme sainte de la Patrie, que beaucoup de veulerie avait semblé refroidir. En Belgique, nous nous souviendrons, nous qui avons le frisson de l'Est, nous nous souviendrons des strophes fraternelles et reconnaissantes que Déroulède nous dit du profond de son grand cœur patriote, ami des Petits. Dr Clément Philippe. Thandnno Wonctannaarl | IIUVHUI U II VUVIVIII WWW Un de nos meilleurs poètes, M. F. Sévérin, vient de publier un livre sur Weus-tenraad (1). Pieux et juste hommage à un devancier, que l'oubli a exilé de nos mémoires. Alors quêtant de gloires frelatées de la politique et des affaires survivent ici, grâce à des intérêts qui sont sans élévation, nos artistes, nos écrivains et nos savants de la première génération belge ont sombré dans l'ingratitude. Les Jeune-Belgique (saura-t-on jamais pourquoi?) avaient exhumé Van Hasselt. Choix bizarre, qui ne fut ratifié par aucune opinion publique. L'Exposition de Charleroi, entre autres mérites artistiques, révéla à une élite la puissance singulière -d'-ro-peintre, surtout portraitiste, Navez, qui avait d'ailleurs atteint sa plénitude en 1830. Enfin, si vous interrogez ce qu'on appelle si plaisamment les « personnes cultivées » sur notre mouvement scientifique après cette date fatidique, elles se tortilleront fort avant de lâcher deux ou trois noms, celui de Quetelet, peut-être celui de Stas. Et ce sera tout. Quelle différence avec cette France et cette Allemagne, où la ferveur traditionaliste a inspiré des œuvres, des manifestations, tout le rituel d'un culte, dont on aurait tort de sourire. C'est la mémoire pleine des souvenirs de la campagne de 1813, que les officiers prussiens chevauchaient à travers l'Alsace et la Champa-, gne et se préparaient au siège de Paris. Beaucoup d'entre eux avaient appris par cœur les chants de Kôrner, entendu réciter les discours de Fichte et, tout petits , enfants, ils avaient peuplé leurs rêves des , héros puériles et redoutables que les | Frères Grimm avaient fait surgir de la brume légendaire en publiant leur Kin-der- und Hausmàrchen. De même un sol-; dat français, s'il n'est pas tout à fait , inculte, associe les vers de Hugo et la prose rimée de Béranger à l'adoration instinctive qu'il garde au Petit Caporal. Il n'y a que chez nous que les exploits, moins glorieux, mais honorables pour-, tant, des révolutionnaires de 1830 n'engendrent pas une association d'idées littéraire, dont on puisse dire qu'elle ne soit ni offensante pour le goût ni diminuante . pour celui qui s'y prête. Je demande pardon au lecteur; car me voici, en apparence, bien loin de Weus-tenraad, poète belge qui « fleurit », comme disent les manuels, quelques années après la guerre de notre Indépendance. En apparence seulement, car si nous avons oublié ce premier de nos lyriques, il resterait à savoir si ce ne fut pas sa faute autant que la nôtre. Il y a,'dans le livre de M. Sé vérin, un chapitre intitulé « Le poète national ». J'avoue que j'y suis couru tout de suite. J'étais curieux d'avoir l'appréciation d'un écrivain sur les quelques pièces où, effectivement, Weustenraad, né Maestrichtois, mais ayant opté pour la Belgique, analyse les premiers événements politiques du ' nouvel,I£lat. Hélas! il faut bien que son biographe.le constate ; à part deux mor-! ceaïïx de grande allure dont je reparlerai, (i) Editions de la Belgique artistique et littéraire. le poète ne fut gut® chercha sea — que de son temps. ï'9 lémy semble lui a1 ■^^Jspi^^!^ une satire vigoureiiHp^»ntre ses co^P toyens, résignés ass' facilement au joug hollandais. Mais 1 oe' ,-j-g est u trop déclamatoire pour n'être ; ^ médiocre ». Puis, c'est une autre pièce se souvenant des odes de Hugo, de i amartine et de tant d autres, célébrant u e naissance illustre, Weustenraad s assoc , & la joie patriotique qu éprouvèrent les ielges en apprenant qu'un dauphin était - é (1835). Mais quelle différence de ton a^ 3C ses modèles français! C est de ses gr n(js devoirs, non de son sang et'de son ) ora illustres, que le poète entretient 1er *ant. touche ses langes sans s'essaye à une caresse respectueuse, et il tern ;ne cette mercuriale — c est M. Séverin jUj je constate — en anticlérical et près [Ue en républicain. Voici en quels terme: s'adresse, en effet, au futur Léopold II : Qu'il n'abaisse jamais dt .an, rorgueii des mitres De son front mâle et fier a libre majesté, Et peut-être le peuple, ei faveur de ces titres_ L'absoudra de 1 Royauté. Plus tard encore, j rancœur inspire à Weustenraad des vei s autrement éloignés de 1 enthousiasme ; ij apparaît (comme aussi E. Hénaux et eurs contemporains] découragé, dégoûté ,j'un régime où la pensée est vilipendéeB-,u indifférente. C'est "*êïTvâin qu on cnercïïeraifia, merne si la forme n'était pas inégale, des thèmes d'exaltation nationale... 11 y a pourtant deux poèmes, dans cette œuvre oubliée, qui, à juste titre, sont détachés par M. Séverin de cet ensemble plutôt terne. L'un est intitulé Le Remorqueur-, l'autre, Le Haut Fourneau. Mais ce qui en constitue le mérite essentiel vient confirmer, avec éclat, les réserves que j'ai formulées plus haut. Car on serait mal venu de chercher là autre chose qu'une glorification de notre initiative industrielle. Nous avons eu les premières locomotives du continent, et c'est fort bien. Nous avons, sinon les premiers, du moins en un rang fort honorable, connu un essor métallurgique dont l'Allemagne et l'Amérique n'ont bénéficié que plus tard. Weustenraad f. dit c«la; il l'a dit avec une très belle rhétorique et surtout il a été porté par l'illusionnisme des gens de 1840, qui croyaient fermement que le développement industriel allait profiter à tous et servir surtou; la cause du progrès. Mais on avouera que de mettre dans le sac de nos petits solcats, fils du peuple et initiés aux souffrances et aux revendications de leur classe, des petits livres où les monstres de fer ,;ont glorifiés, il n'y faut penser du tout, (,1e n'est pas le lyrisme de Weustenraad qui ionnera du cœur aux Belges, levés en misse, quelque jour, oontre l'invasion prr;'sienne. Au surplus, Weustenraad lui-même vécut assez longtemps pour perdre les généreuses illusions "qui l'avaient soulevé au-dessus de notre {.rosaïsme. Il cessa de chanter, devenu trop oonscient des matérialités au milieu desquelles il était condamné à se débattre. Chose plus extraordinaire, son ami et protecteur Charles Rogier, qui ne cessa de correspondre avec lui, connut le même désenchantement, s'il faut en croire un fragment de lettre que cite M. Séverin : « La situation em-» pire de jour en jour, lui écrit-il, tout » s'abaisse et s'avilit; l'hypocrisie et l'in-» trigue régnent et gouvernent ; plus » d'hommes, plus de dévouements, plus » de ressorts généreux. Qu'une belle » satire à la Juvénal viendrait à propos ! » Je laisse à d'autres le soin de poser cette question : Que dirait Rogier s'il vivait en 1914? La réponse est trop douloureuse et puis elle n'est même pas utile... Mais je voudrais tirer une autre leçon de ce petit livre, écrit avec la constante préoccupatior de pe pas dépasser Kêtre i Huci de^re«^|^^^H^^H^n-ésoudre ^Run problème et de rester dans la ligne, Htricte et droite, du sujet. V Et cette leçon m'est fournie par Weustenraad et ses théories d'art. Lui, qui céda bien peu, en somme, au penchant lyrique et garda un rare sang-froid devant les exaltations d'un début de régime, il eut la faiblesse, très accusée, de rester aussi Belge que possible de pensée et de culture; il fit profession de détester les « fiansquil-lions » ; il se montra peu hospitalier (s'il ne fut pas hostile jusqu'à-l'injure) pour Sainte-Beuve qui honorait de son génie critique notre enseignement supérieur; enfin il s'acharna, à la façon d'un Edmond Picard, plus continent et moins agité, à « n'emprunter aux Français que leur langue et à repousser tout le reste ». Quelle faute, aussi lourde qu'inutile! C'est en s'isolant ainsi des grands courants d'art qu'il dut de restreindre son objectif, de rapetisser sa vision, de régionaliser sa muse, si j'ose dire. Et par là, i' se condamna à n'avoir d'autres juges et d'autres lecteurs que ses compatriotes. Paris l'ignora, et les Belges, précisément parce qu'il était pour eux du troupeau quelqu'un comme les autres au regard de la médiocre curiosité bourgeoise, lu aocordèrent à peu près la ration d'estim* i c -«naie ] jeu i >' " ln >y < maintenant, à un bon ingénieur, à un notaire sérieux et posé, à un chef de bureau du ministère décoré. Imprimé et cité à Paris, discuté peut-être aussi, il eût reçu chez nous des approbations plus sonnantes, des distinctions plus honorifiques. Quand on joua son La Ruelle, le roi et la reine se fussent dérangés comme pour M. Davignon. Et qui sait, peut-être, comme Emile Verhaeren, il eût déjeuné au Palais!... M. WlLMOTTE. CHRONIQUE Les suites de Saverne.Toujours Saverne Les provocations de la soldatesquedéchaî-née continuent en Alsace. Rire est devenu un crime de lèse -militarisme. Il n'est pas de jour où ne soient conduits au poste de police des annexés quelconques, et cela pour ne pas avoir eu l'air assez respectueux devant le monocle insolent d'un jeune sous-lieutenant à postérieur saillant dans son uniforme. Les derniers arrêtés... ils avaient l'air Français, paraît-il, et furent conduits au poste... ils souriaient, paraît-il... Ah! non, ils ne l'ont pas le sourire, ces Prussiens; même dans leur joie ils sont grossiers et tristes. Voyez plus loin l'article de René Herbert, sur les bals à Berlin. Je me souviens moi-même d'avoir fait la tournée des grands-ducs, avec le Comte X... de l'Allgemeine, dans les Arcadia et autres Moulin Rouge de Berlin; c'était lugubre et indigeste : à 6 heures souper, puis soirée à l'Apollo; on y jouait le « Monsieur de chez Maxim », ce qu'en France on appelait « Messalinette ». C'était effrayant. A Paris, à Bruxelles, de la légèreté de touche dans les énormités de la pièce ; là, le lourd pataugement dans l'obscénité, et des familles qui mangeaient des saucisses, buvaient des Braii, s'ébrouaient ele joie au milieu de ces situations équivoques et transformées là-bas en un réalisme effarant. C'est à se demander si le public comprenait; j'espère pour lui que non. Puis ce fut un resouper, puis le bal d'Arcadia, où des demoiselles sans fastes se faisaient payer de l'extradry et des truffes au Champagne par des diplomates lugubres. Ce fut encore le resouper. Ah, Dieu, quels estomacs ces gens! et des boyaux! évidemment les 24 aunes au-dessus de l'instestin normal. a^ ^^^^^ketait un que/l'on ihavSil^piloté darls^^BI^^K^^^® les plus hilarants et les plus convenables de Berlin. Mais à quelle heure ces gens-là se couchent-ils donc? et quand travaillent-ils? C'est qu'ici le noctambulisme est poussé à un degré inimaginable. La moitié ele Berlin se couche à 5 heures du matin, mais, mazette, en revanche, quels estomacs admirables, et combien l'on comprend que toutes leurs fêtes se terminent par des commers. Ce doit être le paradis de la Dilatation de l'estomac, que ce pays-là. L'Empereur voit de mauvais œil les gens du Sud, les Bhénans, parce qu'ils boivent le vin, ont l'esprit plus français, sont plus libres, plus conscients de leur dignité d'homme, mais cela se conçoit; cet homme, comme son Bismarck, doit aimer le Prussien buveur de bière qui alourdit les cerveaux et tue la pensée libre, non aplatie devant le casque. On conçoit, dès lors, que le Kaiser ait, à sa dernière réception, quasiment tourné le dos au Président du Reichstag, dont la voix presqu'indépendante s'était fait entendre, protestant contre l'oppression du Sabre. Il avait réservé tous les sourires ! de sa moustache poignardant le ciel pour i les Fossiles, les hommes des bois, les î Féodaux, les Pithécanthropes d*î.V»ndtag v F*.iio'rî^ T '■ 1.t*-.''ily.Vjij"-" i —n Poméraniens doit plaire à ce Borusse couronné. Mais les cerveaux du Sud se sont ouverts à la lumière. Saverne est un soleil qui éclairera bien des choses nouvelles, et il faudra compter avec les civilisés du Midi. Ce ne sera pas le nouveau Stadt-halter qui amènera l'apaisement. Le Sûhleswig, la Pologne, l'Alsace sont des abcès qui travaillent; ils crèveront et la purulence qui en résultera pour l'Empire pourrait bien y amener quelque gangrène. Et alors, ce sera l'Europe sauvée du Cosaque de la Sprée. Dr Clément Philippe. Lettre de Berlin Berlin, 27 janvier. Bals Pendant que la Cour danse, le peuple ne se contente pas de regarder à la façade sombre du Palais Royal les silhouettes des valseurs apparaître, tournoyantes, aux hautes fenêtres; il danse aussi. Cette semaine, Berlin a été, si je puis dire, infesté de bals, de bals publics dont certains sont fort élégants, et d'autres infiniment moins J'ai voulu voir l'un de ceux où triomphe le « genre artiste ». Et je suis allé au « Gesi: de Bail » organisé chaque année au bénéfice d'une œuvie bienfaisante et théâtrale. C'est une fête qui réunit le monde et le demi-monde des théâtres. L'entrée de la salle de bal coûte dix ou quinze mark et un déguisement — pour les femmes, de femme de chambre; pour les messieurs, de domestique ou de cuisinier—est de rigueur. C'est, paraît-il, le dernier mot du plaisir que de. se mettre sur la tête un bonnet blanc de marmiton et de ceindre un tablier bleu de frotteur... Onze heures. On arrive, on commence d'arriver. Cela se passe dans la salle de la Philharmonie, cadre habituel des plus nobles fêtes musicales dont Berlin régale ses habitants. Contraste bien berlinois que cette coïncidence : la même salle servant aux divertissements les plus élevés, et les plus crapuleux! Donc, on arrive, et après les formalités du vestiaire, on passe devant des commissaires en uniforme qui vous jugent dignus es intrare ou non. Le monsieur en habit doit s'affubler d'une veste de cuisinier ; la dame en robe de soirée d'un tablier de chambrière. Ainsi le

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Dit item is een uitgave in de reeks La défense médicale behorende tot de categorie Vakbladen. Uitgegeven in - van 1913 tot 1914.

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